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2e Rencontres franciliennes des animateurs
d’ateliers d’écriture
Cergy - Théâtre 95 - 6 mai 2010
– COMPTES RENDUS –
Plénière
La restitution audio de la séance plénière peut être consultée au format real player sur
ce site. Durée totale : 2 : 24 : 38
A la tribune sont présents :
Pour l’association Les Mots Migrateurs :
Philippe Raimbault, Président de l’association et Nathalie Fremaux, animatrice et coorganisatrice des Rencontres Franciliennes d’Animateurs d’Ateliers d’écriture.
Pour le Réseau belge d’Animateurs d’Ateliers d’Écriture KALAME :
Réjane Peigny et Milady Renoir
Sommaire de la restitution audio
Introduction - Philippe Raimbault
(0 : 15 à 9 : 47)
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Présentation de Mots Migrateurs et de l’objectif de la Rencontre.
Présentation des intervenants : Philippe Raimbault, Nathalie Fremaux et Marie Souffron.
Accueil de Réjane Peigny et Milady Renoir, représentantes de KALAME, réseau belge
d’animateurs d’ateliers d’écriture, créé en 1999.
Témoignages : Réjane Peigny et Milady Renoir – Réseau Kalame (Belgique)1
(9 : 48 à 1 : 16 : 57)
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Historique du réseau Kalame (9 : 48 à 24 : 45)
http://kalame.be
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La structure du réseau, son fonctionnement, son contenu (24 : 46 à 36 : 30)
- Les critères d’adhésion au réseau KALAME.
- L’évolution concernant la question du label
- La distinction entre « membres adhérents » et « membres actifs »
- Les publics et missions actuelles du réseau
- L’hypothèse du réseau comme intelligence collective
Les activités du réseau KALAME (36 : 31 à 1 : 06 : 50)
- Les activités pour les animateurs
- Les activités vers le grand public
Conclusion, les avantages et inconvénients de la structure, les facteurs déterminants (1 :
06 : 51 à 1 : 16 : 57)
Questions à Réjane Peigny et Milady Renoir / Échanges (1 : 16 : 58 à 2 : 24 : 38)
Intervention de Joël Dragutin, directeur du Théâtre 95
Compte rendu de Nathalie Fremaux avec la contribution d’Agnès Olivier
Philippe Raimbault remercie Joël Dragutin pour son accueil. Il resitue les raisons qui ont
amené les Rencontres Franciliennes des Animateurs d’Ateliers d’Écriture au Théâtre 95 : il
s’agit d’un Centre d’écritures contemporaines, Scène conventionnée, dont le directeur, Joël
Dragutin, est également un auteur.
Joël Dragutin exprime en quoi le Théâtre 95 et un Réseau d’animateurs d’ateliers
d’écriture d’Île de France peuvent se rencontrer. Il propose :
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d’accueillir les Rencontres associées à la création du Réseau.
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de mettre en place un partenariat, sous forme de convention, entre et le Théâtre 95 et le
Réseau. Il précise à cet égard qu’il est ouvert à ses propositions d’actions, d’animations
d’ateliers d‘écriture, « avec seule restriction de ne pas faire croire ou miroiter que
participer à un atelier d’écriture peut signifier devenir écrivain », qu’il existe au sein du
Réseau « un code, un minimum d’éthique pour ne pas que n’importe qui fasse n’importe
quoi ».
•
d’inscrire dans la programmation du Théâtre 95 des événements du Réseau (formations
d’animateurs, rendez-vous populaires autour d’animateurs, ateliers d’écriture littéraire
et d’écriture du théâtre, …).
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Restitution des Tables rondes
Animateurs des tables rondes : Isabelle Buisson - Marc Lequenne - Odile Perrin Milady Renoir
Tables Rondes « Les intentions des animateurs et des participants » Compte rendu de Pascale Boshi
Plusieurs questions se posent :
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Comment les intentions des animateurs rejoignent celles des participants ?
Au travers de réponses appelant le plaisir d’écrire commun à tous, apportant le désir
d’expression, de création, la table demande si les propositions relatent ce souci de plaisir
sans contrainte ?
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Y a-t-il un cadre, une déontologie de l’atelier ?
En début d’atelier, le cadre, même large permet de définir l’intention. Le cadre peut varier
selon le type d’ateliers (fiction, création, sociaux.).
Il est à noter que les intentions des animateurs et des participants ne sont pas constantes et
évoluent pendant le cycle d’ateliers et sont en interaction.
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Écrire est un acte intime. Chacun met de soi dans l’acte d’écrire. Il y a des intentions
conscientes et inconscientes. Il faut savoir les accueillir et les gérer.
Exemples : Récits d’expérience amenant de l’émotion lors des ateliers, Ateliers « maisons
des femmes » de Cergy, atelier de développement personnel
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Est-ce que chaque animateur peut faire tout type d’ateliers ?
Une intention de type d’atelier peut venir en réaction à l’animation d’un autre atelier. Il y a
une évolution de l’individu, de l’animateur au travers de l’animation.
Exemple : l’ennui motive à faire de nouvelles choses.
L’intention principale de l’animateur est de se faire plaisir, de gagner sa vie en se faisant
plaisir, ou trouver un créneau pour un complément de revenus dans un domaine qui le
passionne.
Il y a des spécialisations, on a besoin de dénombrer par une typologie. Les intentions
varient aussi selon le contexte, le public, le commanditaire.
Les intentions des participants évoluent aussi.
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Comment faire de l’atelier un terrain d’intentions communes ?
L’animateur ne doit-il pas prendre conscience de sa réelle intention et a-t-il la mission de
rendre conscient au participant son intention propre ?
Après la lecture de texte, l’écrivant peut prendre la parole et c’est peut-être à ce moment là
que se dévoile petit à petit son intention.
Le public captif n’a pas d’intention.
Exemples : Adolescents handicapés, printemps des poètes. Ils ont l’intention de répondre à
ce qu’on leur demande.
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L’animateur a l’intention d’apporter ce qu’il veut trouver, combiné avec les intentions des
participants, cela donne autre chose. Il y a interaction.
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Il y a des priorités, une hiérarchisation des objectifs car il peut y avoir des conflits
d’intérêts. Il est important de différencier les objectifs, les effets secondaires et les moyens.
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Tables Rondes « Méthodes d’animation » - Compte-rendu de Mireille
Pinault
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En appui sur le groupe : lecture et création commune de consignes d’écriture.
Groupement français d’éducation nouvelle : Récolte de mots.
Guider ou faire faire ?
Adapter la méthode au public, au temps d’écriture.
Être créatif, laisser entrer l’imprévu de la vie du groupe, avoir de la souplesse, sortir des
habitudes, surprendre (avec parcimonie et délicatesse)
Exemple : Texte permettant de lâcher des mots puis entrer dans l’écriture.
Mise à distance auteur-texte. Désappropriation du texte en faisant tourner un premier texte
à partir duquel d’autres personnes écrivent à la suite.
La méthode de l’objectif d’une séance, d’un atelier.
Il s’agit de faire travailler les gens ensemble.
Il existe les médiations d’arts différents.
Lectures + retours de textes.
Utiliser la prudence. Avant un effet de surprise se demander quel sens a la surprise ?
L’animateur prépare son atelier et peut se faire un debriefing personnel par l’écriture.
L’animateur doit-il ou non écrire pendant les temps d’écriture des participants ?
Tables Rondes « Méthodes d’animation » - Compte-rendu de Dominique
Maddalena
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Chaque atelier pourrait avoir une phase de fin de séance qui serait un temps de
commentaires, reprise de ce qu’il reste à dire de ce qui a été entendu…
Mais aussi : « ce que l’on a entendu, reçu, recueilli, qu’est ce qu’on en fait ?… ».
Lister des inducteurs est sans doute une façon d’approcher la construction d’une méthode ;
on y comptera : le ludique, le graphique, la photo, l’attention aux sensations, la musique, le
théâtre, quelques arguments symboliques des ‘Mystères de la ‘Psychologie’, etc.
Quelques méthodes restent classiques :
- installation de rituels
- départs à partir de propositions du groupe
- à partir d’une source littéraire, d’une courte lecture, d’une récolte de mots
Souvent s’avère bien utile un premier temps de « dérouillage de plumes ».
Assez systématiquement l’accent est mis sur la convivialité, le plaisir attendu de ces
rencontres, favorisé, à l’occasion, par un partage de nourriture.
Les participants attendent, en principe, globalement, d’être « nourris » littérairement, mais
il paraît bien efficace de proposer aussi quelques surprises capables de dérouter ou étonner,
ce qui peut favoriser l’ouverture à des rebondissements.
Soulignons l’intérêt de la « mise de distances » entre l’auteur et le texte écrit.
Sachons prévoir de « re-stabiliser » en cas d’une déstabilisation (d’une personne, ou du
groupe)
Sachons rester prudents - à l’évidence évitant des situations d’humiliation (question qui
devrait sans doute être développée car on sait bien que nous sommes dans un lieu de
possible fragilisation des personnes, dans le proche de l’intime).
Il y a une variété extrême des méthodes possibles (y compris cette classification de base
des « animateurs écrivant dans le groupe avec les écrivants » et « ceux n’écrivant pas »).
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Conclusion des 2e Rencontres Franciliennes des Animateurs
d’Ateliers d’écriture
Compte rendu de Nathalie Fremaux avec la contribution d’Agnès Olivier
Les deuxièmes Rencontres Franciliennes d’Animateurs d’Ateliers d’Écriture s’achèvent
sur un consensus des animateurs présents en faveur de la création d’un Réseau.
Quatorze animateurs se portent volontaires pour créer un groupe de travail chargé de
réfléchir à ses missions et commencer à faire vivre les liens créés suite aux Rencontres :
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Pascale BOSH
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Isabelle BUISSON
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Catherine CHOLESKY
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Nathalie FREMAUX
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Laurence LEHMANN
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Marc LEQUENNE
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Yamina LE ROUX
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Dominique MADDALENA
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Latifa MARCOTTE
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Sébastien ONZE
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Agnès OLIVIER
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Françoise PELISSIER
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Philippe RAIMBAULT
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Marie SOUFFRON
Marc Lequenne rappelle qu’en attendant qu’une structure dédiée au Réseau soit créée,
chaque animateur peut entretenir les liens noués lors des deux premières Rencontres
Franciliennes d’Animateurs d’Ateliers d’Écriture en allant découvrir ce que les autres font,
comment ils gèrent leurs groupes, etc.
Il souligne qu’il sera nécessaire avant de créer une structure de confirmer qui souhaite
adhérer et à quels frais (frais de structure, site Internet, cotisations à une association, si cette
forme de structure est retenue, …) et d’être vigilant quant aux aspects liés à la crédibilité de
l’association et du réseau (permettre aux animateurs d’accroître la qualité de leur travail ; lien
social, …).
Philippe Raimbault offre de continuer à ouvrir le site de Mots Migrateurs aux comptesrendus des Rencontres.
Les propositions d’actions suivantes sont émises :
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Latifa Marcotte propose d’accueillir la première réunion du groupe de travail en juin
chez elle.
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Martine Paulais propose que le groupe « La Marmite » soit le relais de la future
association sur Paris et vice et versa et d’organiser des échanges thématiques en
septembre.
Les thématiques recensées sont :
- la réécriture ;
- les publics difficiles ;
- l’écriture en entreprise ;
- les publics en difficulté ;
- la terminologie des ateliers d’écriture.
Afin que ces premiers engagements ne reste pas lettre morte, Nathalie Fremaux propose
l’envoi de la liste des présents à cette Rencontre à chacun des participants.
Nathalie Fremaux et Philippe Raimbault clôturent la Rencontre.
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