Le langage des jeunes est en fait un ensemble d`apports de

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Le langage des jeunes est en fait un ensemble d`apports de
Le langage des jeunes est en fait un ensemble d’apports de différentes origines qui participent
à sa diversité. Citons par exemple le verlan, qui consiste à inverser les syllabes d’un mot, et
les emprunts à l’Anglais. Ce langage, qui crée un code à la fois commun aux jeunes et sujet à
des diversités fortes est en fait le fruit de plusieurs influences. Ont été cités d’une part
l’influence de la mondialisation et d’autre part celle des médias, en particulier les nouveaux
moyens de communication.
La langue véhiculée par les médias (télévision,…) est à la fois un reflet de la société, qui
cherche donc à imiter la langue des jeunes mais aussi un vecteur de diffusion, la langue orale
ou écrite transmise par les médias devenant la langue des jeunes. Mais la transformation la
plus notable de la langue est selon certains celle de l’écrit, avec l’utilisation très marquée
d’abréviations dans ce qu’on appelle le « langage sms » pour communiquer par chat ou por
mensajes de movìl/celular. La diffusion des nouveaux moyens de communications à l’échelle
internationale fait que cette langue « piena di neologismi e abbreviazioni proprio per rendere più
agile la comunicazione » semble transformer la langue de chaque pays.
La mondialisation quand à elle impulse à la fois une dynamique d’emprunt autres langues,
essentiellement l’Anglais, même si le phénomène d’emprunt est quelque chose qui semble
avoir toujours existé.
Cependant, existe il un phénomène inverse dans certains pays ? L’exemple donné est celui de
l’Italie où les jeunes se remettraient à parler le dialecte de leur région. Une sorte de retour aux
source en quelque sorte. Mais pour une italienne cela est vrai « solo nella picole realtà ».
En tout cas, quelque soit l’évolution, les langues se sont toujours transformées. « Los jovenes
(son los) vehiculos de transmiçao e de transformaçao de uma lingua. Se transforma de geraçao
em geraçao ». C’est donc apparemment une évolution spontanée et non réfléchie. Certaines
langues semblent néanmoins plus soumises que d’autres au changement : c’est le cas des
« lìnguas sem alfabeto que é o caso das lìnguas brasileiras ». Cette évolution semble dans tous
les cas très rapide. En effet, certains jeunes perçoivent des différences de langages avec
d’autres jeunes légèrement moins âgés.
La transformation faite par les jeunes se transmet ensuite en général au reste de la société.
Aujourd’hui des mots de verlan sont intégrés dans le dictionnaire alors qu’au début le verlan
était un code qui permettait à ses utilisateurs de ne pas être compris par les non-initiés. Ici se
pose la question de savoir si le dictionnaire doit être le reflet de la langue réellement parlée et
écrite ou si il doit au contraire garder sa valeur de référence d’une langue considérée comme
correcte ?
Le jugement de ces changements, notamment par les plus âgés, est souvent négatif. Ils
regrettent parfois la compréhension difficile d’une langue que « si mostra sconcertante » et
dénoncent souvent un « empobrecimiento de la lengua con el uso de de los mensajes de textos
o el chat ».
Estos partidores de una influencia negativa por parte de los médios sur l’évolution actuelle de
la langue font état d’une possibilité de perte de l’orthographe par les jeunes, qui se mettent à
utiliser les abréviations et faire de plus en plus de fautes d’orthographe à cause de l’habitude
des nouveaux moyens de communication. Et cela leur sera préjudiciable car ils sont et seront
jugés sur leur manière de s’exprimer, c'est-à-dire d’écrire et de parler, notamment dans le
monde du travail. Par exemple pour un entretien d’embauche.
La création, puisqu’elle peut être préjudiciable, est elle alors utile seulement pour décrire de
nouvelles réalités ? En outre, pourquoi vouloir changer, dire "un break" au lieu de "une pause",
alors que la langue a été finement inventé par les générations précédentes ? Selon certains
« incorporar a nuevas expresiones enriquecen poco a neustra lengua ». Cela n’apporte rien de nouveau
puisque par exemple « me chamullo » signifie la même chose que « miento ».
Mais cette conviction n’est pas partagée par tout le monde. D’autres pensent que les changements
enrichissent de toute façon puisque (….) et qu’il faut simplement distinguer différents contextes. Le
langage des jeunes à alors comme fonction de créer un rapprochement entre les locuteurs.
Il apparaît donc qu’au-delà de savoir si cette évolution est bénéfique ou non, on peut dire qu’elle est en
tout cas utile et…. mais qu’il faut que les jeunes apprennent à adapter leur langage en fonction des
différents contextes. On ne parlera pas de la même façon dans le milieu professionnel, familial ou
entre jeunes. Enfin, il faut garder à l’esprit qu’un message, pour en être un, doit être compréhensible.