Les Amaryllis - Franck Prost

Les conseils de Franck Prost
LÊ amaryllis
« Amaryllis » est le surnom donné généralement
pour les « hippeastrums » (ça, c’est moins glamour à prononcer).
Hippéastrum? Oui, c’est leur cousin, mais bon,
pour les intimes nous les appellerons tous «amaryllis ».
Pour les botanistes (puristes), sachez qu’une
inflorescence d’hippéastrum comprend rarement
plus de 6 calices et possède une tige creuse.
Le vrai amaryllis, quand à lui, est très florifère
(mini 5/6 calices) et possède une tige pleine…
Une fleur de 90cm!
Avec les amaryllis, tout est dans la démesure!
Des fleurs et bulbes gigantesques (26 à 40 cm de circonférence
pour le bulbe et jusqu’à 90cm de pousse pour la fleur!)
En calice ou arachnéennes, les fleurs vous proposent un festival
de couleurs : du rouge, du blanc, du saumon, des fleurs striées,
des roses délicats…et des noms forts! Citons les amaryllis Ferrari,
hercules, Mont Blanc, et autres liberty…
Des inflorescences étalées, le pétale charnu, il ne lui manque
que le parfum, nul n’est parfait !
Bien acheter et bien conserver une fleur
d’amaryllis?
Pour bien acheter, observez un à deux boutons colorés, en début d’ouverture.
Taillez avec un outil tranchant, l’ajout de conservateurs (vous
savez, le petit sachet magique du fleuriste!) dans l’eau n’est pas
obligatoire si votre choix s’est porté sur une tige aux boutons déjà
bien formés.
Supprimez les étamines au fur et à mesure de l’ouverture des
fleurs.
Sachez que la floraison d’une tige s’étalera de 8 à 12 jours et bien
plus, suivant la fraîcheur de votre pièce…
Un bulbe pour la vie?
C’est un peu cela, à condition d’y mettre du votre, bien sûr!
Après avoir choisi la couleur et la taille de votre bulbe (à gros bulbe, grosses fleurs!), enterrez celui-ci à moitié dans un pot lourd
(de diamètre permettant le passage de deux doigts entre bulbe et
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bord du pot) tout cela dans un mélange riche, drainant et fertilisez régulièrement (un engrais géranium conviendra).
Attention! La hampe florale suit la lumière, alors pensez au
tuteurage au fur et à mesure de la croissance de la tige florale.
Notez que l’excès de chaleur provoque l’allongement de la tige
en direction de la source lumineuse.
Pensez à tourner régulièrement votre plante.
Une fois les floraisons terminées, supprimez assez ras les tiges
des fleurs. Cessez les arrosages et mettre au repos, au frais si
possible.
Au printemps, mettre en extérieur et attendre l’apparition des
feuil-les. Commencer alors les apports d’engrais.
Le bulbe reprend son cycle végétatif et reforme ses réserves.
En fin d’été, le feuillage va jaunir puis s’affaisser; le supprimer et
laissez votre bulbe se reposer 3 petits mois en diminuant les arrosages, en cessant les apports d’engrais et en le plaçant au frais.
Dès l’apparition du bouton floral, reprendre les arrosages!
Voilà, la boucle est bouclée!
Et quand votre amaryllis joue les nénuphars ?
Cultivons aussi l’amaryllis comme une jacinthe, les pieds dans
l’eau!
Mais attention, cette solution ludique et décorative épuisera
votre bulbe au risque de ne pas avoir de floraison l’année suivante!
Alors, réfléchissez bien, car ce procédé, très déco certes, reste
quasi fatal pour votre bulbe!
Simple sobre… et beau!
Observons le graphisme rigide et la noblesse de sa tige.
Une simple tige d’amaryllis peut être présentée seule dans un
vase agrémentée d’un feuillage de caractère.
Pas plus!
Et, si vous faîtes une composition florale courte, ne jetez pas la
tige coupée! En horizontale ou en verticale, conservez-la pour
créer une tonalité graphique et tendance dans votre chef
d’oeuvre!
Enfin, sachez qu’environ 200 personnes en France portent le
prénom d’amaryllis!
Alors, c’est pas une star mon amaryllis?
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