les apports faits par ces artisans africains d`excellence ainsi que les

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les apports faits par ces artisans africains d`excellence ainsi que les
APCMA/MICI/MF/RP/0087
Paris, le 16 septembre 2013
La contribution du compagnonnage
artisanal sud-sud au projet
d’autonomisation des artisanes au Niger
SAFEM – NEPAD – COOPERATION ESPAGNOLE
Le SAFEM (Salon de l'artisanat féminin au Niger) met en œuvre, avec l’appui financier de la
coopération espagnole et du NEPAD, un ambitieux projet d’autonomisation de 350 femmes
artisanes exerçant leurs compétences dans les métiers de la broderie, la poterie, la maroquinerie,
la vannerie, le textile et les cosmétiques. L’APCMA y apporte également sa contribution par la
mobilisation de ses réseaux en vue de l’identification d’artisans africains d’excellence.
L’objectif du projet, notamment, des missions de compagnonnage artisanal organisées dans ce cadre
est d’améliorer le design des produits, d’insuffler une dynamique de créativité aux femmes artisanes
et de leur donner l’envie d’innover, tout en les sensibilisant à la gestion d’un atelier et au calcul des
coûts de production. A ce jour, dix missions ont été réalisées dont la presque totalité grâce à la
mobilisation de compétences africaines (9 missions sur 10) et féminines (5 artisanes sur 7).
ASF
Pays d’origine
Métier
Localité
Alexandrine
Rasoanantenaina
Madagascar
Vannerie
Agadez (Agadez)
Tahoua (Tahoua)
Juliette Lalamanana
Madagascar
Vannerie
Diffa (Diffa)
Zinder (Gouré)
Aissata Namoko
Mali
Textile
Niamey (Niamey)
Issa Mahaman
Niger
Maroquinerie
Agadez (Agadez)
Hadiza Salifou
Niger
Cosmétiques
Maradi (Maradi)
Ndoumbé Sy
Sénégal
Broderie
Maradi (Bermo)
Agadez (Fidouk)
François Geissmann
France
Poterie
Niamey (Nogaré)
Cette expérience massive de compagnonnage sud – sud est une première dans l’histoire du
compagnonnage artisanal. Elle arrive à l’aube du dixième anniversaire de cette méthode d’appui au
renforcement de compétences artisanales et devrait se généraliser au cours des années à venir.
L’APCMA, conceptrice du compagnonnage artisanal, a donc jugé souhaitable d’en tirer toutes les
conclusions concernant les apports faits par ces artisans africains d’excellence ainsi que les limites de
leurs missions. Ce projet n’ayant pas été mis en œuvre par l’APCMA, la remontée d’informations de
terrain n’a pas été aussi systématique et rigoureuse qu’on aurait pu le souhaiter. Néanmoins,
l’analyse des neufs carnets de mission disponibles a permis de dresser un premier état des lieux sur
la valeur ajoutée mais aussi les défaillances du compagnonnage artisanal sud-sud.
I. Les artisanes concernées et les assistantes formatrices
Le projet SAFEM-NEPAD, initié en 2013, s’inscrit dans le prolongement du projet de renforcement
des compétences techniques, entrepreneuriales et commerciales des artisanes du Niger (RC-TEC),
mis en œuvre entre 2010 et 2012 par le SAFEM, en partenariat avec l’APCMA et la Guilde, avec
l’appui financier du Ministère des affaires étrangères français. Dans le cadre du RC-TEC, vingt-et-une
missions de compagnonnage artisanal nord-sud ont été organisées dans les métiers de la broderie, la
poterie, la vannerie et la maroquinerie.
Au total, 211 brodeuses, maroquinières, potières et vannières, en provenance de toutes les régions
du pays, ont bénéficié des appuis du RC-TEC. Chaque mission était appuyée par une assistante
formatrice, identifiée par l’équipe locale de coordination et formée par l’APCMA, dont la mission
était de jouer un rôle d’interface pour faciliter les contacts entre les groupes des artisanes
concernées et les artisans sans frontières ainsi que pour assurer le bon déroulement des missions au
niveau matériel et organisationnel. Elles avaient également pour vocation de coordonner et fédérer
le groupe avant, pendant et après la mission afin d’accompagner et de poursuivre la dynamique de
groupe initiée au cours des missions en vue de déclencher un processus de changement durable.
En ce qui concerne les artisanes concernées par le projet SAFEM-NEPAD, le SAFEM avait souhaité
privilégier les actions à destination d’artisanes n’ayant pas bénéficié de missions de compagnonnage
artisanal dans le cadre du projet RC-TEC, afin d’élargir la base des artisanes concernées.
L’information disponible semble montrer que certaines femmes ayant participé au RC-TEC ont
été également sélectionnées dans le cadre du projet NEPAD, sans que l’on ne puisse dire dans quelle
proportion.
L’artisane sénégalaise Ndoumbé Sy a souligné, par ailleurs, que le groupe des brodeuses de Bermo,
composé de quelques artisanes ayant déjà participé à une mission de compagnonnage artisanal
nord-sud, semblait davantage disposé à faire preuve de créativité et à sortir de ses productions
habituelles, ce qui n’était pas le cas du groupe des brodeuses de Fidouk, qui expérimentait pour la
première fois la méthode du compagnonnage artisanal. Cela étant, dans le cas des missions de
compagnonnage sud-sud intégrant des artisanes ayant déjà bénéficié d’un appui dans le cadre du RCTEC, les artisans sans frontières ont décidé d’explorer de nouvelles pistes de production plutôt que
de s’inscrire dans une logique de continuité et perfectionnement par rapport aux premières missions.
Enfin, concernant le rôle des assistantes formatrices dans le projet SAFEM-NEPAD, elles ne
semblent pas avoir été un réel appui aux artisans sans frontières au cours de leur mission même si
elles ont apporté un appui certain en matière de traduction.
II. Le compagnonnage artisanal sud-sud : diagnostics et apports
Les missions de compagnonnage artisanal se déroulent selon trois étapes afin de susciter un
processus de changement durable par l’amélioration de l’environnement économique et
institutionnel de l’entreprise :
•
un diagnostic d’entreprise aussi bien sur les conditions d’approvisionnement, de production,
d’organisation des ateliers et de commercialisation des produits élaborés que sur
l’environnement économique, institutionnel et social des ateliers. Ce diagnostic permet
d’identifier les besoins réels et de définir des priorités d’accompagnement,
2
•
un accompagnement et des préconisations individuelles et collectives pour améliorer les
performances des artisans tout au long du cycle de vie de leurs produits et proposer une
offre artisanale adaptée aux marchés porteurs identifiés,
•
la conception et réalisation d’une action collective par chaque groupe d’artisans afin de leur
permettre de capitaliser dans la durée les acquis des missions de compagnonnage ainsi que
d’alimenter la cohésion des groupes par la poursuite d’objectifs économiques communs.
Le renforcement des compétences artisanales s’accompagne d’un dispositif ad-hoc de suivi,
évaluation et capitalisation, mis en œuvre par l’équipe locale de coordination avec l’appui de
l’APCMA, permettant aux structures d’accompagnement des artisans d’identifier l’offre de services
d’appui la plus adaptée et d’élaborer un plan d’action à mettre en œuvre pour la rendre accessible à
leurs ressortissants.
C’est par rapport à ces trois composantes et sur la base de l’information disponible qu’a été faite
l’évaluation des apports et des limites du compagnonnage sud-sud.
1) Diagnostics
Les diagnostics faits par les artisans sans frontières dans le cadre du projet SAFEM-NEPAD traitent
essentiellement les problématiques liées aux matières premières et aux compétences techniques des
artisanes concernées. Les questions d’organisation de l’activité artisanale, de commercialisation et
d’accès aux marchés ont été peu abordées. Quelques problématiques communes à tous les métiers
ont été identifiées.
•
Les problèmes d’accès à la matière première ou son coût prohibitif, surtout lorsqu’une matière
de qualité est recherchée, sont récurrents. En poterie, le diagnostic a apporté davantage de
précisions sur les difficultés de séchage et celles liées aux conditions de travail. Pour mémoire, le
projet RC-TEC en 2010 avait déjà posé un certain nombre de questions concernant la
problématique liée à la cuisson des poteries, telles que la préparation de la terre pour limiter les
casses provoquées par le mode de cuisson actuel ou la conception de fours performants, adaptés
aux conditions de vie des artisanes, et permettant une cuisson plus progressive à une
température plus élevée. Le diagnostic présenté au cours de la mission poterie du projet SAFEMNEPAD fait état de la construction d’un four à Nogaré par un artisan du village artisanal et son
inadaptation aux conditions locales puisque son fonctionnement nécessite une grande quantité
de bois, ressource rare et donc chère. La construction de ce four avait effectivement fait l’objet
d’une préconisation d’un artisan sans frontières du projet RC-TEC. Une étude comparée des
différents systèmes proposés au cours du RC-TEC ainsi qu’une meilleure implication des artisanes
dans ce projet aurait peut-être permis une prise de décision prenant en compte les apports et
limites de chacun des systèmes envisagés.
•
Les diagnostics en matière de compétences techniques et créatives sont les plus complets et
reflètent les tendances générales observées dans le cadre du projet RC-TEC. Les artisanes ont
appris leur métier sur le tas. Alors que certaines artisanes peuvent avoir de bonnes compétences
techniques, elles manquent, d’une manière assez généralisée, de méthode dans la production
(par exemple : pas de dessin des motifs avant application en broderie, manque de soin pour
assembler les pieds et réparation des fissures en poterie) et les finitions sont négligées. En
matière de créativité, il est à souligner que les artisanes de Diffa disposent « d’un don de l’art
manuel ». L’information disponible ne permet pas de vérifier si certaines artisanes du groupe des
vannières de Diffa ont déjà participé aux missions de compagnonnage artisanal du projet RC-TEC
3
mais cette habilité créative avait déjà été mentionnée par Anne-Yvonne Bureau qui a
accompagné des artisanes de cette région à deux reprises en 2011 et 2012.
•
Comme indiqué précédemment, les diagnostics concernant l’organisation de l’activité
artisanale sont très limités. La seule mention à cet égard concerne les artisanes vannières de
Gouré, qui semblent pratiquer des prix trop faibles par rapport au travail fourni.
•
En matière de commercialisation et d’accès aux marchés, l’identification des problématiques est
également très sommaire mais le diagnostic élaboré aux cours des missions broderie suscite
une réflexion probablement valable pour les autres métiers. En effet, il avait été indiqué que les
artisanes se fixaient pour objectif la conquête des marchés extérieurs. Pour autant, elles ne
semblent pas prêtes à affronter la concurrence internationale en raison de la faible qualité de la
matière première disponible ainsi que de leurs capacités limitées de production. Le travail de
capitalisation du projet RC-TEC avait, en effet, montré que le développement de la
commercialisation, étape ultime d’une marche vers l’autonomisation des femmes, dépendait de
deux éléments principaux : i) l’instauration d’une dynamique collective au sein du groupe et un
suivi par les assistantes formatrices et ii) la capacité de l’équipe locale à construire des
partenariats pour organiser et encadrer la production afin de répondre aux demandes des
marchés les plus exigeants.
De manière générale, les diagnostics élaborés au cours des missions du projet SAFEM- NEPAD
appellent les mêmes préconisations que celles formulées dans le cadre du projet RC-TEC :
organisation de circuits d’approvisionnement, développement des contacts avec les fournisseurs,
création d’un système de formation professionnalisé dans chaque branche, approfondissement des
travaux techniques et créatifs, initiation aux notions de base en gestion et alphabétisation
fonctionnelle, réflexion sur la nécessité de mettre en place un système de fixation des prix qui
permettrait de valoriser le travail des artisanes, développement de systèmes de commercialisation et
d’outils de promotion…
2) Apports
A l’instar des diagnostics, les apports sont nombreux et variés en matière de renforcement des
compétences techniques, de traitement des matières premières et de l’utilisation de l’outillage. Dans
ce cadre, il est à noter que le compagnonnage artisanal sud-sud se caractérise par un métissage
intense des techniques du continent et donc par un fort enrichissement mutuel.
De même, les artisans africains d’excellence étant dans une grande mesure confrontés aux mêmes
difficultés dans le développement de leur activité que les artisanes concernées par le projet, ils
disposent d’une très bonne connaissance des matériaux utilisés ainsi que des problématiques
locales d’accès à une matière première de qualité et de traitement de celle-ci. Leurs préconisations
et assistance technique et le partage d’expériences se sont donc révélés très pertinents.
Parmi les apports, on peut également signaler les efforts, quasi généralisés, de création de
nouveaux produits dont la qualité et l’adaptation aux marchés plus exigeants restent toutefois à
évaluer. Les chaussures associant tissage et cuir en vannerie et les services de table en broderie sont
deux exemples de l’étendue des possibilités des artisanes du Niger et de leur capacité à produire des
objets adaptés à différents types de marché.
En broderie, un important travail d'identification des motifs bororo pour une meilleure codification
dans la production et dans la valorisation des spécificités de cette broderie a été réalisé.
L’attribution d’un nom à chacun des motifs permet une description fine des différentes composantes
du motif et ainsi l’instauration d’un mode opératoire pour une réalisation efficace et de qualité. Les
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motifs sont également le reflet de l’identité culturelle peul, leur nomination permet donc d’initier un
travail marketing autour de la promotion de la broderie peul bororo.
Si l’on se réfère aux expériences antérieures de compagnonnage dans le cadre du projet RC-TEC,
deux apports essentiels semblent ici absents : i) la définition de stratégies commerciales même si un
important travail de formation théorique en marketing a eu lieu au cours de la mission textile, et ii) le
déclenchement d’une dynamique de groupe et de mutualisation des ressources et compétences. Ces
apports, qui constituent une valeur ajoutée importante du compagnonnage artisanal, n’ont pas été
poursuivis, au cours du projet SAFEM-NEPAD, avec la même priorité que lors des expériences
antérieures de compagnonnage.
3) Actions collectives
L’élaboration et mise en œuvre d’une action collective, troisième composante de la méthode du
compagnonnage artisanal, nécessite un certain nombre de conditions d’environnement, qui ne sont
pas toujours présentes dans les projets d’appui à l’artisanat. C’est notamment le cas pour le projet
SAFEM-NEPAD mais cela l’avait déjà été aussi, quoique dans une moindre mesure, pour le projet RCTEC. Après les missions de compagnonnage, seul le groupe de vannières de la région de Diffa
envisage de poursuivre un travail collectif en vue de créer un atelier commun. Pour les autres
groupes, la capitalisation et la pérennisation des acquis parait moins assurée.
III. Conclusions
Quatre éléments principaux se dégagent de l’analyse de l’information disponible sur le déroulement
des missions de compagnonnage sud – sud dans le cadre du projet SAFEM –NEPAD :
•
le compagnonnage artisanal sud-sud témoigne de la richesse des techniques et la diversité
des ressources existantes sur le continent africain ; un réel partage d’expériences, de
techniques et d’approches semble s’être instauré au cours de ces missions,
•
une meilleure sensibilisation des artisans du sud à la méthode du compagnonnage
artisanal, telle qu’elle a été conçue et développée par l’APCMA, serait nécessaire pour que
les missions de compagnonnage fassent émerger une dynamique collective de changement
en vue d’atteindre des objectifs économiques porteurs pour les artisanes du Niger, mais
d’autres conditions sont également requises : une sélection plus exigeante des artisanes
concernées par le projet et des assistantes formatrices, dans le sens d’une plus grande
professionnalisation, ainsi qu’une utilisation plus systématique des outils de travail destinés à
préparer les missions de compagnonnage artisanal et à en assurer leur suivi, évaluation et
capitalisation,
•
l’arbitrage fait par le SAFEM en faveur d’un appui tous azimuts aux artisanes du Niger, au
lieu d’un appui ciblé sur celles disposant d’une vocation entrepreneuriale, ne facilite pas
l’obtention de résultats solides et se traduit, surtout, par un faible impact à moyen et long
terme,
•
enfin, une meilleure articulation des résultats obtenus dans le cadre du projet RC-TEC avec
les actions entreprises par le nouveau projet SAFEM-NEPAD permettrait de capitaliser au
mieux toute l’expérience acquise par le SAFEM en matière d’appui à l’autonomisation des
femmes depuis 2010.
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ANNEXE : DIAGNOSTICS ET APPORTS PAR METIERS
Diagnostics
Métier
Matières premières, équipements
Gestion, organisation de la production
• Manque de méthode dans la
confection des motifs
• Difficultés à broder en respectant les
angles et symétries
• Niveau technique faible
• Manque de méthode dans la
confection des motifs
• Difficultés à broder en respectant les
angles et symétries
• Résistance à s’extraire des motifs
habituels
Broderie
Maradi (Bermo)
Broderie
Agadez (Fidouk)
Cosmétiques
Maradi (Maradi)
• Difficultés d’accès à certains produits
(coût/disponibilité)
Poterie
Niamey (Nogaré)
• Conditions de travail difficiles
• Problèmes de séchage
• Inadaptation du nouveau four aux
conditions locales
Textile
Niamey (Niamey)
• Matière première rare ou chère
Commercialisation, accès aux marchés
• Manque de dispositions pour la
réalisation de produits de qualité pour
affronter la concurrence
internationale
• Manque de soin pour assembler les
pieds
• Réparation des fissures qui prend du
temps
• Bonnes compétences en couture
• Analphabétisme
• Bonnes compétences techniques
Vannerie
Diffa (Diffa)
Vannerie
Zinder (Gouré)
Compétences techniques,
diversification
• Problèmes de finitions
• Vente sur le marché pour la plupart
et vente à domicile pour les autres
• Prix faibles par rapport au travail
fourni
• Vente sur le marché pour la plupart
et vente à domicile pour les autres
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Apports
Métier
Broderie
Maradi (Bermo)
Matières premières, équipements
• Sensibilisation à l’utilisation de
matières premières de qualité
• Apprentissage de l’utilisation de
ciseaux
Broderie
Agadez (Fidouk)
Cosmétiques
Maradi (Maradi)
Poterie
Niamey (Nogaré)
• Mélange et dosage des matières
premières
• Préparation de la matière première :
mélange de balle de riz avec la terre
• Séchage : entourage des pieds avec du
plastique
• Amélioration des patines : mélange
gomme arabique et cirage marron et
noir
• Association fil et tissu de même
couleur
Textile
Niamey (Niamey)
Compétences techniques,
diversification
• Méthode de création et réalisation
des motifs (dessin avant application)
• Géométrie : angles, symétries, formes,
agrandissement ou réduction de taille,
ligne maitresse/secondaire
• Travail sur les finitions
• Choix de motif en fonction au support
• Introduction à la broderie sénégalaise
« tack » et à la broderie occidentale
• Nouveaux produits: service de table,
hauts moderne et traditionnel,
coussins, sacs à main
• Découpage des savons
• Nouveaux produits: savons de couleur
(toilette et lessive), pommades,
champoings, parfums, décoctions
• Techniques : assemblage des plaques,
colombin, technique japonaise dans la
masse, meilleur raccord
• Créativité : décorations en relief et
motifs à empreintes, pieds carrés,
• Nouveaux produits : pots carrés, pots
de fleurs italiens, boites, pots à
encens, pots de fleurs sans pied avec
un fond plat (limite les fentes)
• Identification des erreurs, autocritique
• Coupe-couture pour modèles et
traditionnels, travail sur les finitions
• Initiation broderie machine et main et
au crochet
• Choix de motifs transposables sur des
nouveaux produits
Gestion, organisation de la production
Commercialisation, accès aux marchés
• Travail d'identification des motifs
bororo pour une meilleure codification
dans le travail et valorisation des
spécificités de cette broderie
• Visites d'ateliers et sensibilisation à la
gestion
Marketing :
• réseaux de distribution et calcul des
coûts de production
• promouvoir votre produit, identifier
et attirer les acheteurs
• développement des produits
• relations avec acheteurs et vendeurs
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Vannerie
Agadez (Agadez)
• Préparation du palmier doum en fil
plus fin
• Composition des teintures et fixation
des colorants
Vannerie
Tahoua (Tahoua)
Vannerie
Diffa (Diffa)
• Amélioration de la teinture des
feuilles de palmier (sel et de vinaigre
pour une meilleure fixation)
• Amélioration de la teinture des
feuilles de palmier (sel et de vinaigre
pour une meilleure fixation)
Vannerie
Zinder (Gouré)
• Techniques : maquette sur
carton/traçage/coupage/
montage/assemblage, dessin des
motifs, tressage avec ou sans motifs,
• Maitrise de la charte qualité,
production selon gamme opératoire
• Créativité : harmonie des formes,
gamme des couleurs, association des
matières
• Nouveaux produit : pochettes,
rideaux, corbeille
• Association cuir et palmier natté:
naissance d'un partenariat entre les
maroquiniers de Zinder, les artisanes
de Gouré et de Diffa
• Créativité : partage de photos et à une
projection sur la vannerie
• Amélioration des vans et nattes
• Techniques : assemblage des paniers
avec des nattes, doublure textile,
décoration cuir
• Nouveaux produits : sacs à main
doublés tissu et brodés cuir,
récipients, sac voyage multicolore
décoré cuir, panier luxe recouvert cuir,
natte brodée cuir, natte SAFEM 2013
• Sensibilisation à la gestion de l'atelier
et aux coûts de production
• Information sur le marché extérieur
• Ateliers individuels et collectifs pour
une sensibilisation à l'ouverture d'un
atelier collectif à l'issue de la mission
• Calcul des prix
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