Un jet de liquide arrivant sur une plaque est soumis à la réaction de
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Un jet de liquide arrivant sur une plaque est soumis à la réaction de
Un jet de liquide arrivant sur une plaque est soumis à la réaction de la plaque, à son poids et à la résultante des forces de pression qui agissent sur toute la limite liquide-air du jet. Pour calculer cette résultante on imagine la surface fermée comprenant la limite précédente à laquelle on ajoute la limite liquide-plaque, l’ensemble de cette nouvelle limite réprésentant une surface fermée. On suppose en général que la pression de l’air est uniforme. On sait que la résultante des forces de pression uniforme est nulle sur une surface fermée. Cela permet de déduire que la résultante des forces de pression agissant sur le jet liquide (ç-à-d sur sa limite liquide-air) est opposée à une force de pression fictive qui agirait sur la limite liquide-plaque si on remplaçait la plaque par de l’air. Pourquoi ne fait-on pas ce raisonnement dans le cas d’une boîte posée sur une table ? Pourquoi ne fait-on intervenir que le poids de la boîte et la réaction de la table , et pas la résultante des forces pressantes sur la limite boîte-air ce qui conduirait à une force considérable agissant sur le dessus ? Imaginons par exemple sur une boîte d’allumettes de surface de dessus égale à 20 cm 2 cela conduirait à une force de 10 5 20 10-4 soit 200 N , l’équivalent d’une masse de 20 kg ! La réponse est que le contact solide-solide (boîte-table dans l’exemple) est imparfait, et qu’ un mince interstice d’air se loge entre le dessous de la boîte et la table. Les forces de pression agissent donc sur une surface fermée de la boîte et comme la pression est considérée comme uniforme cela donne une résultante des forces pressantes nulle. Dans le cas d’un liquide sur une plaque le contact liquide-plaque est parfait (pas d’air entre les deux) ; les forces de pression agissent sur une surface ouverte (il n’y a pas de forces pressantes dû à l’air du côté plaque) . La résultante n’est pas nulle. Il faut donc bien considérer les forces pressantes sur les limites existantes liquide-air.