La Wallonie au coeur de l`Europe

Transcription

La Wallonie au coeur de l`Europe
DOSSIER DU CESRW
LA WALLONIE AU CŒUR
DE L’EUROPE
MAI 2011
L
a Wallonie est une région de petite taille à l’échelle européenne. Sa superficie de 16.844 km2 représente un peu moins de 0,4% du territoire de l’Europe des Vingt‐sept. Sa population, d’environ 3,5 millions d’habitants, correspond à 0,7% de la population de l’UE‐27. Sa population active se compose d’1,466 million d’individus en 2009, soit un peu plus de 0,6% de la population active de l’UE‐27. En termes de densité de population, elle compte 208 habitants au km². Il est devenu habituel de présenter, dans un premier chapitre de « Regards sur la Wallonie », l’état des performances de la Wallonie par rapport à la moyenne européenne d’une part, mais aussi par rapport à des régions dites de tradition industrielle, d’autre part. A l’automne 2009 déjà, des signaux positifs indiquaient que l’économie européenne se redirigeait vers le chemin de la croissance. Ainsi, grâce notamment à la mise en œuvre rapide de différents plans de soutien déployés, tant aux niveaux national que régional, la croissance du produit intérieur brut dans les Etats membres repartait à la hausse fin 2009 pour redevenir positive dès 2010, ce qui mettait fin techniquement à la plus profonde récession de l’histoire de l'Union européenne (‐4,2% de recul de PIB de l’UE en 2009). Si l’Europe est, à ce jour, sortie de la récession économique au sens strict, des stigmates de la crise persistent toujours, notamment sur le marché de l’emploi. La récession de 2009 aura eu un impact sur le marché du travail en 2009, mais aussi dans les années qui suivent. Les suppressions d’emplois se sont poursuivies durant l’année 2010, mais dans une moindre mesure par rapport à celles prévues dans les estimations antérieures. On s’attend, ensuite, au niveau de l’ensemble de l’Europe, à une période de légère croissance de l’emploi en 2011 (0,5%) et en 2012 (0,75%). Quant au taux de chômage, après une brutale augmentation en 2009 et 2010, il devrait progressivement diminuer et se situer autour de 9,5% en 2011 et 9% en 2012. Au niveau des finances publiques, les politiques de relance ou de soutien à l’activité économique ont le plus souvent été rendues possibles en laissant filer les déficits publics des Etats membres, déficits qui se sont creusés d’autant plus que les rentrées fiscales diminuaient brusquement et que les stabilisateurs automatiques entraient en action. Après avoir été durement touchées par la crise, les finances publiques des Etats membres commencent à s’assainir. Ainsi, environ la moitié des États membres afficheraient une baisse des déficits publics en 2010 par rapport à 2009. En raison d’une croissance économique plus forte que prévue, de la fin des mesures de relance temporaires et d’efforts supplémentaires d'assainissement annoncés dans la plupart des Etats membres depuis le printemps, le déficit public dans l'UE devrait progressivement passer de 6,8% du PIB en 2010 à 5,1% en 2011 et à un peu plus de 4% en 2012. Les ajustements opérés dans la plupart des Etats membres ont, semble‐t‐il, principalement concerné les dépenses publiques. 2
Source : Eurostat
Selon les instances européennes, la sortie de crise annoncée doit inciter les Etats membres les plus endettés à œuvrer au plus vite pour une gestion budgétaire rigoureuse qui replacerait leur niveau d’endettement sur une trajectoire durable. Il est vrai que l’accumulation des déficits publics a eu un effet rapide sur le niveau d’endettement des économies de l’Union : la dette publique de l’ensemble des Etats membres qui s’était stabilisée aux alentours de 60% du PIB de l’UE jusqu’à 2008 a rapidement grimpé pour atteindre 74% en 2009, puis près de 80% en 2010. Pour 2011, ce ratio atteindrait même 84% ! Si la trajectoire en cette matière n'est pas corrigée dans les années à venir, le niveau de la dette publique des Etats membres risque de compromettre à long terme le potentiel de croissance de l’ensemble de l’économie européenne. Comme à l’accoutumée, il est aussi toujours utile de rappeler que les indicateurs utilisés dans ce chapitre, en provenance majoritairement de l’Institut européen Eurostat, sont disponibles avec une, deux, voire trois années de retard, ce qui peut quelque fois laisser le lecteur sur sa faim. Nous sommes aujourd’hui en 2011, la Wallonie a‐t‐elle atteint ces objectifs ambitieux, ou à tout le moins, s’en est‐elle structurellement rapprochée ? La crise financière a‐t‐elle perturbé la trajectoire wallonne ? 1.
Le Produit intérieur brut (PIB)
Durant la fin des années ’90, la Wallonie a connu une croissance économique importante, portée par une conjoncture internationale extrêmement favorable. A l’exception d’un léger ralentissement en 1996, les taux de croissance annuels réels se sont situés aux alentours des 2,5%. Il fut maintes fois observé par le passé que la croissance enregistrée en Wallonie sur la période 1996‐2000 fut créatrice d’emplois et plus légèrement réductrice du chômage. Réalistes toutefois, les observateurs constataient à l’époque que, si la Wallonie avait connu une forte croissance économique sur la période envisagée, il en allait de même pour l’ensemble des pays européens (UE15), l’écart par rapport à la moyenne européenne s’étant stabilisé, mais la tendance n’étant pas encore à la convergence. En 2000, les performances économiques de la Wallonie ont été telles que son taux de croissance économique réel, bien que légèrement inférieur à la moyenne européenne des 27, frôlait les 4%. 3
Source : Eurostat, Bureau du plan, ICN. A partir de 2010, projections
Dès 2001, un ralentissement de l’activité touchait nombre d’économies de l’Union européenne. Sur la période 2001 à 2007, la croissance économique moyenne de la Wallonie (+1,7%) a toujours été inférieure à celle générée en moyenne dans l’UE27 (+2,2%). Les régions flamande et bruxelloise, sur la même période, enregistraient un taux de croissance réel moyen de leur activité identique, s’établissant à 2%. Le net ralentissement de la demande mondiale à partir de la seconde moitié de l’année 2008 semblerait avoir moins lourdement pesé sur le développement économique wallon que sur celui de la Flandre ou de la Région bruxelloise. En 2009, à l’apogée de la crise, la forte dégradation de l’environnement économique mondial, à l’instar des autres régions du pays, a fait plonger la Wallonie dans une lourde récession. Selon les prévisions, à partir de 2010, la reprise de l’activité économique tendrait à se consolider dans les 3 régions du pays. Très clairement, vu l’importance en sa défaveur des différentiels de croissance économique de la Wallonie par rapport à la moyenne européenne des 27, il apparaît que la première moitié des années 2000 n’a pas été une période propice au rattrapage économique wallon. 2.
Le PIB par habitant
Bien qu’imparfait, l’indicateur couramment utilisé par les instances européennes pour positionner les performances économiques d’un pays ou d’une région est le PIB par habitant. Qu’en est‐il de l’évolution de cet indicateur sur une période de 10 ans ? Produit intérieur brut (PIB) en SPA par hab (eu=100)
1999 2000 2001
Union européenne (27 pays)
100
100
100
Belgique
123
126
124
Région de Bruxelles-Capitale
250
256
252
Région Flamande
122
125
122
Région Wallonne
89
91
89
Prov. Brabant Wallon
110
116
115
Prov. Hainaut
82
83
81
Prov. Liège
93
95
92
Prov. Luxembourg
87
88
84
Prov. Namur
85
86
85
Source : Eurostat
4
2002
100
125
255
124
90
118
81
93
86
86
2003
100
123
248
122
89
115
81
91
84
85
2004
100
121
240
120
87
117
79
89
82
84
2005
100
120
237
119
86
116
79
88
82
83
2006
100
118
228
117
85
115
77
87
81
82
2007
100
116
221
116
83
111
75
85
78
80
2008
100
115
216
115
84
116
76
86
76
80
Le tableau qui précède présente les dernières statistiques de PIB par habitant en provenance d’Eurostat sur la période 1999‐2008. Le PIB par habitant est ici exprimé en « standards de pouvoir d’achat » (SPA), c’est‐à‐dire une monnaie commune qui élimine les différences de niveaux de prix entre les pays, permettant ainsi des comparaisons internationales significatives. Comme pouvait le laisser présager l’évolution de la croissance économique annuelle de la Wallonie ces 10 dernières années, le PIB par habitant de la Wallonie n’a pas progressé sur le chemin qui devait l’amener au plus près de la moyenne européenne à l’horizon 2010. A titre illustratif, en 2008, on remarquera que le PIB par habitant de la province du Brabant wallon surpasse celui de la moyenne européenne, mais aussi et pour la première fois, celui de la Flandre… 3.
Le taux d’emploi
Complémentairement à l’objectif de convergence que s’était fixé le Gouvernement wallon dans le Contrat d’Avenir pour la Wallonie, à savoir tendre vers la moyenne du PIB par habitant européen à l’horizon 2010, les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de l’Union européenne s’étaient fixé pour objectif en mars 2000, dans le cadre de leur réunion au Sommet de Lisbonne, que l’Union européenne devienne à l’horizon 2010 l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale. Il s’agissait, entre autres, de tout mettre en œuvre pour atteindre un taux d’emploi de 70% à l’horizon 2010. Taux d'emploi 15-64 ans (en %)
Union européenne (27 pays)
Belgique
Région de Bruxelles-Capitale
Région Flamande
Région Wallonne
Prov. Brabant Wallon
Prov. Hainaut
Prov. Liège
Prov. Luxembourg
Prov. Namur
1999 2000 2001
61,9 62,5 62,5
59,3 60,5 59,9
54,1 55,0 53,9
62,6 63,9 63,4
54,8 56,0 55,4
61,1 61,2 60,9
51,1 53,6 52,2
55,5 54,9 55,3
59,8 62,1 61,5
56,2 57,6 56,9
2002
62,3
59,9
54,5
63,5
54,9
59,5
52,1
54,7
60,5
56,5
2003
62,4
59,6
53,2
62,9
55,4
60,2
52,6
55,6
59,4
57,1
2004
62,6
60,3
54,1
64,3
55,0
60,6
51,8
54,9
60,1
57,3
2005
68,6
61,1
54,8
64,9
56,1
60,0
52,9
56,1
61,1
59,1
2006
69,6
61,0
53,4
65,0
56,1
60,9
52,2
56,8
61,3
58,6
2007
65,3
62,0
54,8
66,1
57,0
62,7
53,8
56,4
61,6
60,2
2008
65,8
62,4
55,6
66,5
57,2
63,2
54,1
57,1
61,4
58,9
2009
64,6
61,6
55,1
65,8
56,2
61,5
52,4
56,7
61,1
58,6
Source : Eurostat
Pour rappel, le taux d'emploi est défini comme la proportion de personnes qui disposent d'un emploi parmi celles qui sont en âge de travailler (la tranche d’âge des « 15 à 64 ans »). Le taux d'emploi indique la capacité d'une économie à utiliser ses ressources en main‐d'œuvre. Après avoir évolué de façon disparate entre 2000 et 2004, le taux d’emploi wallon s’est ensuite mis à progresser annuellement jusqu’en 2008 pour diminuer fortement en 2009, année de crise économique. Malgré les progressions positives constantes constatées en Wallonie chaque année entre 2004 et 2008, le taux d’emploi wallon reste aussi toujours très en‐deçà de la moyenne européenne, et partant, de l’objectif des 70% ! 5
Le handicap wallon en termes de taux d’emploi (évalué à 8,4 points de pourcentage par rapport à la moyenne européenne en 2009) est manifestement influencé par la faiblesse du taux d’emploi des jeunes âgés de 15 à 24 ans (21,8% en Wallonie contre 35,1% pour la moyenne européenne en 2009). Le taux d’emploi des plus âgés (tranche d’âge « 55‐64 ans ») est aussi problématique en Wallonie (32,7% en 2009) et reste largement inférieur à la moyenne de l’UE‐27 pour cette tranche d’âge qui s’établit à 46% en 2009 ! 4.
Le taux de chômage
Le taux de chômage est défini comme le pourcentage de chômeurs dans la population active (qui regroupe les actifs occupés et les chômeurs). La Wallonie (mais aussi la Région de Bruxelles‐Capitale) enregistre structurellement un taux de chômage supérieur à celui de la moyenne de l’Union européenne. En 2008, année précédant la crise économique, le taux de chômage wallon était de 10% contre 7% en moyenne en Europe, et un peu moins de 4% en Flandre… En termes d’évolution toutefois, la crise de 2009 a dégradé les résultats extrêmement positifs engrangés par la Wallonie entre 2004 et 2008 ; ces phases de résorption du chômage lui ont permis de voir son taux de chômage passer de 12% en 2004 à 10% en 2008. Toutefois, durant la même période, le taux de chômage moyen en Europe régressait plus vite qu’en Wallonie puisqu’il évoluait de 9,2% en 2004 à 7% en 2008. Taux de chômage des 15 ans et plus (en %)
1999 2000 2001
Union européenne (27 pays)
9,6
9,0
8,4
Belgique
8,6
7,0
6,6
Région de Bruxelles-Capitale
15,8 13,9 12,9
Région Flamande
5,4
4,3
4,0
Région Wallonne
12,6 10,2
9,9
Prov. Brabant Wallon
7,1
6,9
5,9
Prov. Hainaut
16,1 12,0 11,9
Prov. Liège
12,4 10,2 10,4
Prov. Luxembourg
6,9
6,8
6,3
Prov. Namur
10,8 10,3
8,9
2002
9,0
7,5
14,5
4,9
10,5
7,0
12,6
10,8
6,5
9,4
2003
9,1
8,2
15,6
5,7
10,8
7,9
12,6
11,2
6,7
9,5
2004
9,2
8,4
15,7
5,4
12,0
7,7
13,8
13,3
8,1
9,7
2005
8,9
8,4
16,3
5,4
11,8
9,0
14,0
11,9
7,9
10,4
2006
8,4
8,2
17,6
5,0
11,7
7,6
14,4
11,5
7,7
10,6
2007
7,2
7,5
17,1
4,3
10,5
7,0
12,8
10,9
6,8
8,5
2008
7,0
7,0
15,9
3,9
10,0
6,5
11,6
10,5
7,7
8,8
2009
8,9
7,9
15,7
4,9
11,2
6,9
13,2
12,1
7,4
9,4
Source : Eurostat
Tout comme le taux d’emploi, le taux de chômage des jeunes (tranche d’âge des « 15‐24 ans ») reste problématique en Wallonie (30,5% en 2009) en regard de la moyenne des autres pays de l’Union européenne (19,9%). En termes d’évolution cette fois, on a pu observer que le taux de chômage des jeunes a fortement régressé entre 2004 et 2008 en Wallonie (il est passé de 33,1% à 27,5%). Dans le même temps, le taux de chômage des jeunes dans l’UE27 passait de 18,7% à 15,6%. Enfin, la part du chômage de longue durée (supérieure à 12 mois) dans le total du chômage représentait en 2009, 33,5% en moyenne dans l’UE27 et 52,2% en Wallonie… 6
5.
La Wallonie et les régions de tradition industrielle
Au début des années ’90, quelques économistes ont entrepris des travaux dont l’objectif était, entre autres, d’identifier parmi les régions d’Europe qui nous entourent, celles qui, comme la Wallonie, ont été de véritables « locomotives économiques » lors de la révolution industrielle et qui ont connu dans les années ’70 et ’80 des restructurations difficiles et des reconversions d’industries jadis fleurissantes. Après une analyse approfondie1, 15 régions furent retenues : le Nord‐Pas‐de‐Calais, la Lorraine, les Asturies, le Pays Basque, la Catalogne, la région de Catambria, la Sarre, Hamburg, Weser‐Ems, Brême, le Nordhein Westfalen, Overrijssel, le Limbourg (Pays‐Bas), le Yorkshire & Humberside et l’Ecosse. Ces régions sont dites de tradition industrielle, en abrégé les RETI. Sans nul doute, la Wallonie appartient à cette catégorie de régions. Il n’est donc pas sans intérêt de la comparer à ces RETI au travers de quelques indicateurs économiques et sociaux. Les statistiques concernant ces régions sont nombreuses et disponibles sur une longue période2. Afin que cette introduction reste lisible et concise, nous avons fait le choix de présenter les choses de manière extrêmement synthétique. Nous comparerons ci‐après la Wallonie aux 3 RETI les plus performantes, à la moyenne des 15 RETI et aux 3 RETI les moins performantes. Le tableau qui suit reprend ces résultats, pour la dernière année de disponibilité des indicateurs retenus. Que retenir ? Il semblerait que les régions de tradition industrielle, en moyenne, aient repris plus rapidement que la Wallonie le chemin de la croissance économique, créatrice d’emplois et réductrice de chômage. En effet, dans de très nombreux cas, on constate que les performances enregistrées par la Wallonie pour les différents agrégats sélectionnés sont inférieures à la moyenne des 3 RETI les moins performantes. En termes de dépenses de R&D toutefois, le constat inverse est de mise. Rappelons qu’en 2002, le Conseil européen de Barcelone se donnait comme objectif que l'ensemble des dépenses en matière de R&D et d'innovation dans l'Union devait augmenter pour approcher 3% du PIB en 2010. Il est estimé, au niveau européen, qu’un niveau de R&D de 3% aurait un impact conséquent sur la croissance de la production et de l'emploi dans l'Union européenne à long terme. En 2007, les dépenses de R&D de la Wallonie étaient évaluées à 2,1% de son PIB, ce qui constitue une intensité de R&D largement supérieure à la moyenne des RETI. De manière plus fine, on remarque encore que les dépenses de R&D des entreprises wallonnes se chiffraient, toujours en 2007, à 1,6% du PIB wallon, ce qui représente 0,5 point de pourcent de plus que la moyenne des trois RETI les plus performantes. 1
Pour plus de détails, voir IRES‐RIDER, sous la direction de J. Houard et M. Quévit, « Les régions de tradition industrielle », Editions De Boek, Université, 1991. 2
L’annexe statistique détaillée pourra être téléchargée sur le site internet du CERSW (http://www.cesrw.be) 7
La Wallonie et les régions de tradition industrielle (RETI)
Moyenne
Moyenne
des 3 RETI les
des 15
moins
RETI*
performantes*
Moyenne
des 3 RETI les
Wallonie
plus
performantes*
+1,9
+3,1
+4,1
90
117
161
84
PIB en PPS par hab. (2008) (euros)
22.400
29.253
40.367
21.000
Revenu disponible par hab. (2007) (euros/hab)
14.456
17.417
21.101
15.878
+4,2
+8,2
+12,4
+9,8
Taux d'investissement (2007) (% du PIB)
16,08
19,60
23,38
20,85
Taux d'emploi des 15-64 ans (2009) (%)
58,7
66,5
74,3
56,2
Taux d'emploi des 15-24 ans (2009) (%)
25,8
41,3
62,8
21,8
Taux d'emploi des 55-64 ans (2009) (%)
35,8
48,7
57,8
32,7
Taux de chômage (15 ans et +) (2009) (%)
14,4
9,3
4,6
11,2
Taux de chômage (15-24 ans) (2009) (%)
Chômage de longue durée (> 1 an) (2009) (% du chômage
total)
36,1
20,1
7,0
30,5
43,8
33,0
22,5
52,2
Dépenses de R&D (2007) (% du PIB)
1,2
1,6
2,0
2,1
Dépenses de R&D des entreprises (2007) (% du PIB)
0,4
0,7
1,1
1,6
Tx croissance réelle (2007) (%)
PIB en PPS par hab. UE27=100 (2008)
Croissance nominale investissements (2007) (%)
+2,1
Source : Eurostat
* La Wallonie n’est pas incluse dans la moyenne
En rouge, résultats inférieurs à la moyenne des 3 RETI les moins performantes
En vert, résultats supérieurs à la moyenne des 3 RETI les plus performantes
En orange, résultats supérieurs à la moyenne des 15 RETI mais inférieurs à la moyenne des 3 RETI les plus performantes
Bien que ces performances en termes de dépenses de R&D se situent toujours en‐deçà de l’objectif européen de Barcelone, la Wallonie semble avoir entrepris en cette matière des efforts importants. Comme nous le faisions remarquer dans la version précédente de « Regards sur la Wallonie », ces investissements en R&D devraient constituer le ferment d’une croissance économique future forte, durable et génératrice d’emplois à long terme. 8

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