Gisors 65 - on www.mairie
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LE MAGAZINE DE GISORS N°65 - juillet 2004 -août 2004 fêtes de la Libération p. 8 rencontre avec Didier Trouboul p. 16 SÉCU É Gisors résiste à la réforme dossier p. 12 La désserte Gisors - Paris-St-Lazare p. 10 et aussi : les fêtes de la Libération, les journées du patrimoine, les visites aux lanternes, les graffitis de la tour du prisonnier, les animations pour personnes âgées, la défense d’EDF, les conseils contre la canicule, le maintien à domicile, les résultats électoraux, la propreté de la rivière, les transports de betterave …, le carnet, à l’affiche pub Des finances saines, une commune active éditorial Le compte administratif, qui représente le bilan budgétaire de la commune, pour l’année 2003 confirme la bonne tenue des finances municipales, avalisée par le compte de gestion du percepteur. Le résultat définitif de l’exercice fait apparaître un excédent de 618 500 euros. Notre volonté de réduire la dette s’est traduite par un recours à l’emprunt limité à moins de un million d’euros. Notre dette en capital par habitant a ainsi diminué de 30% en trois ans. Aujourd’hui, elle est proche de la moyenne nationale des villes comparables. Ces chiffres incontestables font table rase des fantasmes que certains se plaisent à colporter et qui constituent une tentative de manipulation politicienne et électoraliste de l’opinion publique. Cette gestion saine et équilibrée des finances locales s’accompagne d’un dynamisme et d’une démarche prospective de plus en plus appuyés sur la coopération intercommunale. Ainsi des projets portés en commun avec la communauté de communes ou le pays du Vexin normand, tels le développement du parc d’activités du Mont de Magny, le terrain d’ac- cueil des gens du voyage, le nouveau gymnase, l’aménagement du parc de Bueil… D’autres concernent la restructuration du lycée professionnel avec la Région ou la construction de nouveaux logements avec les bailleurs sociaux. La commune mène activement ses activités propres, par exemple au niveau culturel en préparant sa nouvelle saison ou en direction de la jeunesse. Les centres de loisirs affichent complet pour la saison d’été et devant le succès de ces activités, nous envisageons l’extension des locaux du centre social. De même en raison des besoins nouveaux recensés pour la petite enfance, l’extension des crèches est elle aussi à l’ordre du jour. Je souhaite à tous de bonnes vacances et un bon repos avant une reprise qui n’aura pas clos le débat sur ces grandes questions de société que sont l’avenir de notre système de santé et de nos services publics. le magazine de Gisors bimestriel municipal d’informations édité par la ville de Gisors (hôtel de ville) directeur de la publication : Marcel Larmanou rédaction : Bernard Feroul, Loïc Bertrand, Sophie Petit conception et réalisation : MB et A photos : André Lejarre / Bar Floréal impression : SNEIP publicité : Société Dialectique Communication tél. : 01 34 67 59 30 fax : 01 34 67 58 99 Marcel Larmanou maire de Gisors tirage : conseiller général de l’Eure 5 500 exemplaires distribution : Didier Marais page 3 à la une, juillet 2004 - août 2004 contact infos municipales : tél. : 02 32 27 60 60 actualités Pour une grande réforme de la Sécurité Sociale ASSURANCE SANTÉ a réforme en discussion au Parlement vise à casser la Sécurité sociale, cette immense conquête sociale issue de la Résistance, pour ouvrir ainsi un fabuleux marché aux assurances privées. Cette réforme injuste se fait sur le dos des assurés sociaux. Il est possible de construire ensemble une grande réforme de notre système de santé et de protection sociale qui garantisse à tous le droit à la santé. Le conseil municipal, par l’adoption d’une délibération (voir ci-dessous) et votre journal À la une qui lui consacre son dossier, veulent contribuer à la réalisation de cet objectif. Délibération du conseil municipal proposant une grande réforme de la Sécurité Sociale, adoptée le lundi 28 juin 2004 : “La réforme de la Sécurité Sociale voulue par le Gouvernement est déjà amorcée : déremboursements, plan “hôpital 2007”, remise en cause de la L C.M.U., de l’Aide Médicalisée d’Etat (A.M.E.), péages médicaux… Le MEDEF assigne ses objectifs : une assurance maladie à minima, le reste à la charge des familles avec l’ouverture de la protection sociale aux assurances privées, la privatisation de l’assurance publique et l’augmentation de la C.S.G. Le déficit de l’assurance maladie trouve sa cause d’abord dans l’insuffisance des recettes due notamment au chômage et aux pressions sur les salaires. Une véritable réforme doit se fixer comme priorité de lutter, dans le cadre d’une promotion d’ensemble, contre les inégalités d’accès aux soins notamment par le relèvement des taux de remboursement de la couverture de base pour aller vers la prise en charge complète des soins. Cela pose la question du financement pour accroître de manière durable les rentrées de cotisation avec la croissance réelle de l’économie. page 4 à la une, juillet 2004 - août 2004 Une grande réforme de la Sécurité Sociale est possible. Elle concerne la prévention de la santé, la gratuité des soins, la démocratisation du médicament, le développement de l’hôpital, des mesures d’urgence de formation en faveur des personnels hospitaliers. Elle s’appuie notamment sur une évolution des recettes fondées sur le développement de l’emploi et l’augmentation des salaires, sur des financements de justice sociale, des cotisations patronales pénalisant la spéculation, une taxation des revenus financiers qui se sont élevés en 2002 à 165.2 milliards d’euros. Le Conseil Municipal de Gisors refuse que les principes de solidarité du système de santé soient bradés au bénéfice des assureurs complémentaires, des assurances privées comme des capitaux privés qui comptent s’investir dans l’offre de soins. Il demande au Gouvernement d’ouvrir un véritable débat sur une réforme alternative du système de santé.” Ne pas brader les principes de solidarité de notre système de santé. page 5 à la une, juillet 2004 - août 2004 CULTURE Les journées du Patrimoine Manifestations organisées par le service patrimoine du vendredi 17 au dimanche 19 septembre 2004 endredi 17 septembre à 20h30 chapelle de la léproserie. Concert de musique classique Claudine Garçon / violon et Aurélien Richard / piano. Sur invitation. • Samedi 18 septembre en fin d’après midi au château Testez vos connaissances en histoire et apprenez tout en vous amusant avec un jeu de piste organisé par le service patrimoine. Sur inscription seulement auprès du service au 02 32 55 59 36 • Dimanche 19 septembre châteauéglise et chapelle de la léproserie Déambulez à votre guise au sein du château (donjon et caves en visites libres), arpentez les pavés de l’église en toute liberté et découvrir la chapelle restaurée ornée des fresques de V Dado. Des guides seront à votre disposition sur place pour vous informer lors de votre parcours. • Samedi 18 septembre à 15h et dimanche 19 septembre à 14h et 16h chapelle de la léproserie Performance de danse contemporaine (durée :1/4 d’heure). Une danseuse fait la démonstration d’une construction chorégraphique improvisée à partir d’une forme musicale stricte appelée : “fugue”. Ainsi, la danse se déclinera en phrases, contrepoints, miroir… dans un espace restreint : la diagonale, couloir de lumière et sur une musique tout aussi contraignante. S. P Renseignements au service patrimoine au 02 32 55 59 36 SERVICE PUBLIC Défense du service public de l’énergie L'été au cinéma Le cinéma Jour de fête est ouvert tout l'été aux heures habituelles. Point fort de la saison: l'opération “Place aux cinémas” qui se déroulera du 18 au 24 août. Elle permettra à tous d'assister à la projection de films grand public et d'avantpremière avec un billet à 3,50€. Le cinéma Jour de fête prévoit à cette occasion l'organisation d'animations. Bonnes toiles pour ceux qui restent à Gisors cet été. lors que le statut d’EDF-GDF est en débat à l’Assemblée nationale, le conseil municipal a pris une délibération contre la privatisation d’EDF-GDF, qu’il a adressée au gouvernement. “Un projet gouvernemental vise à transformer EDF-GDF (établissement public industriel et commercial) en société anonyme. C’est la première étape avant la privatisation des entreprises nationales électriques et gazières dans le cadre de la “libéralisation” du marché de l’électricité et du gaz. L’expérience prouve, partout où la A fourniture d’énergie à été privatisée, notamment en Californie, en Italie, en Espagne, en Grande-Bretagne, que la logique de profit conduit à augmenter les prix payés par les usagers, à réduire l’entretien des réseaux et les investissements au détriment des impératifs de sécurité. Parce qu’il représente un caractère vital et qu’il conditionne la satisfaction et le développement des besoins humains, l’accès à l’énergie est un droit fondamental. Il ne peut être livré à des oligopoles privés et au lobbying des plus puissants. Seule l’intervention publique, par le moyen du page 6 à la une, juillet 2004 - août 2004 service public, peut assurer l’égalité d’accès, la solidarité permettant la cohésion sociale et territoriale. Le conseil municipal de Gisors décide de se joindre aux usagers et personnels d’EDF-GDF pour exiger du gouvernement: • l’abandon du projet de privatisation d’EDF-GDF, • le maintien du statut actuel d’EDFGDF et de ses personnels, • l’élargissement des critères d’application du tarif social pour que les plus démunis aient accès à l’énergie”. CULTURE Visitez le château de Gisors Visites aux lanternes : “Gisors ou l’histoire romancée” À la lumière des bougies, laissez vous conter les légendes et les contes populaires issus des traditions orales et des ouvrages romantiques du XIXe siècle. Apercevez les “souterrains”, poursuivez leur prolongement imaginaire vers la tour de Neaufles, jusqu’au trésor mythique de l’ordre du temple, prétendument enfoui sous la motte depuis plus de 700 ans. Le service patrimoine vous propose de revivre ces histoires légendaires qui ont aboutit aux fouilles célèbres d’un gardien illuminé par tant d’or et tant de trésors… Les samedi 24 juillet et 21 août 2004 à 21h30 visites sur inscription (nombre de participants limité à 50 personnes) au 02 32 55 59 36. Pot médiéval après la visite. Exposition : Les graffitis de la tour du Prisonnier Rencontre avec les graffitis et les bas reliefs de la tour du Prisonnier, mémoire des murs du cachot royal durant la Renaissance. Découvrez les moulages et les gravures de M.Fleury, qui au cours d’un extraordinaire travail a redonné vie à ces “traces humaines”, du 5 juillet au 3 septembre 2004 à la salle d’accueil du château de Gisors. S. P Tous les jours sauf le mardi de 9h à 12h et de 14h à 18h page 7 à la une, juillet 2004 - août 2004 ANNIVERSAIRE Fêtes de la libérati our le soixantième anniversaire de la Libération, le P comité des fêtes organise une manifestation placée sous le signe du souvenir avec la participation de véhi- cules militaires d'époque et de musiques militaires d'aujourd'hui. Tous les spectacles et animations sont entièrement gratuits, les spectateurs peuvent consommer à la buvette du comité des fêtes pour se rafraîchir. Au programme : • le vendredi 27 août à 20h30 conférence sur la Libération de M. Michel Levé à la mairie ; • le samedi 28 août exposition de véhicules militaires place de Blanmont, à partir de 21h avec l'orchestre M Douzet, artistes, danseurs, danseuses, chanteuses, musiciens, magiciens des éclairages et des décors, grands maîtres des sonorités, donneront un spectacle musical sur le thème des musiques de la Libération, à 23h feu d'artifice "8 art" sur le thème du débarquement, puis jusqu'à 3h du matin bal avec l'orchestre M Douzet; e page 8 à la une, juillet 2004 - août 2004 ÉTÉ 2004 Animations personnes ion • le dimanche 29 août exposition de véhicules militaires devant la mairie, vers 11h défilé avec fanfare jusqu'au monument aux morts, à partir de 14h les véhicules militaires reconstitueront l'arrivée des alliés à Gisors de la rue de la Libération jusqu'au château, parade des musiques militaires dans les rues de la ville jusqu'au château, puis représentation des troupes au château jusqu'à 18h; avec la participation de la 101st Airborne Division, de l'Harmonie royale des boy-scouts de Brugge, des Cadets de marine de Liège, de la Koninklijke armonie de Lyps, … âgées omme chaque année, le CCAS propose des sorties d’été aux personnes âgées à mobilité réduite ou les plus isolées. Pour participer à ces activités il suffit de se faire connaître et de s’inscrire auprès du CCAS : 02 32 27 60 65. À partir du 5 juillet, le matin entre 9h30 et 11h30, Madame Canu prendra les coordonnées des personnes âgées intéressées et enregistrera leurs inscriptions. L’ensemble des animations se déroulera entre le 13 juillet et le 27 août. Voici un aperçu un de la saison 2004 : • mercredi 13 juillet : cinéma à Gisors “Fanfan la Tulipe” • vendredi 16 juillet : sortie base de loisirs du Canada à Beauvais • mardi 27 juillet : cinéma à Gisors “Les sentiments” C page 9 à la une, juillet 2004 - août 2004 • vendredi 30 juillet : sortie aux jardins d’Angélique à Montmain • mercredi 4 août : sortie à la ferme de Rome à Fleury la Forêt • vendredi 6 août : sortie base de loisirs de Cergy Neuville • mercredi 18 août : ballade touristique train vallée de l’Eure • vendredi 20 août : concert de musique classique à Quaillet • mardi 25 août : mini golf à Villers sur Trie • vendredi 27 août : après-midi de clôture au restaurant. Les activités ont lieu les mardis, mercredis et vendredi après-midi., Le programme complet peut être retiré au CCAS 24, rue des Fontaines ou consulté dans la presse locale. aux quatre coins Améliore . Gisors Paris S URBANISME es régions disposent de compétences élargies en matière de transport public. Après les élections régionales qui viennent d’avoir lieu, Marcel Larmanou, maire de Gisors et conseiller général de l’Eure, s’est adressé aux trois présidents de régions de Haute-Normandie, de Picardie et d’Île de France pour leur rappeler les problèmes de la desserte de Gisors - Paris Saint-Lazare et L leur demander une réunion afin d’apporter les améliorations indispensables. Rappelant les actions et interventions nombreuse tant auprès de la SNCF que du syndicat des transports d’Île de France pour l’amélioration de la desserte ferroviaire et les résultats obtenus. En particulier l’électrification de la ligne en 1982, l’augmentation du nombre des liaisons en 1993, le remplacement progressif page 10 à la une, juillet 2004 - août 2004 des plus vieilles rames depuis 1997. Il constate que de nombreux problèmes demeurent, amplifiés par l’évolution démographique de la région de Gisors : • La vétusté des infrastructures qui limite la vitesse, il faut 80 minutes en moyenne pour effectuer 72 kilomètres. • Le matériel de transport, rames et locomotives qui n’est renouvelé que partiellement et qui est sur certaines r la desserte . Saint Lazare bonne gestion de la ligne. C’est pourquoi il lui paraît indispensable de réunir les partenaires chargés à différents niveaux de cette ligne qui dessert trois régions, afin d’étudier en commun les moyens à apporter à son amélioration et à la satisfaction des besoins des usagers. Les présidents de régions répondent : liaisons très inconfortable, n’est pas adapté à des durées de transport de plus d’une heure. • La tarification, la carte orange n’étant valable que jusqu’à Chars, au delà les usagers doivent payer un abonnement de travail qui n’est pas pris en charge par les employeurs. • La sécurité, les agressions, l’incivilité et les vols de voiture sur le parking de la gare qui génèrent un sentiment d’insécurité préjudiciable à une Haute-Normandie “Vous n'êtes pas sans ignorer mon attachement et ma volonté de développer les moyens de communication sur ce secteur de notre région enchâssée entre le Pays de Bray, l'Oise et l'Île de France. Je suis attentif aux conditions de transports des voyageurs empruntant l'axe Gisors - Paris Saint-Lazare, la faible qualité de prestation offerte, les contestations et demandes des usagers et de leurs associations. J'aborderai la question de l'amélioration de la desserte de Gisors par les transports ferrés avec le président de la région Picardie, lors de notre prochaine rencontre. Je me ferais un plaisir de vous tenir informé des échanges et pistes d'amélioration que nous pourrons retenir.” Picardie “Les différents problèmes que vous évoquez sont déjà connus du conseil régio- page 11 à la une, juillet 2004 - août 2004 nal de Picardie grâce à la transmission régulière d'informations par les élus et usagers picards de ce secteur. Je souhaite lancer une grande réflexion sur la question d'une tarification unique à l'échelle du grand bassin parisien. Je partage tout à fait votre suggestion d'une concertation entre les trois conseils régionaux concernés. Dans la mesure où l'autorité organisatrice des trains circulant sur cette ligne est le conseil régional d'Île de France, il me semblerait logique de lui laisser l'initiative de mettre en place cette concertation. Il me semble donc essentiel de commencer par s'assurer du soutien plein et entier du conseil régional d'Île de France.” Île de France “La qualité de service est une priorité de l'exécutif régional. Aujourd'hui, l'exploitation des transports publics en Île de France relève de la compétence du syndicat des transports d'Île de France (STIF) qui a décidé de passer de nouveau contrats avec la RATP et la SNCF pour la période 2004-2007, contrats qui fixent des objectifs de qualité de service et prévoient des pénalités si ces objectifs ne sont pas atteints. Je transmets votre courrier au directeur général du STIF en lui demandant de bien vouloir examiner favorablement votre demande et vous répondre directement.” enquête SÉCU Gisors résiste à la réforme Les mois qui viennent risquent d’être décisifs pour l’avenir de l’assurance maladie. Alors que la réforme du gouvernement a déjà des conséquences sur le fonctionnement de l’hôpital de Gisors, des professionnels de la santé s’inquiètent, contestent, et s’organisent pour résister à un projet qui met en cause l’égalité à l’accès aux soins. Depuis que la carte Vitale a été instaurée, je n’ai jamais eu de problème. Et puis ce n’est pas parce qu’une personne a deux cartes qu’elle “ fraude”. La transmission de la liste d’opposition des cartes Vitale aux professionnels de santé intervient depuis début juillet. Était-il nécessaire d’instaurer ce système dans un climat de suspicion à l’égard des assurés ? La responsabilité des assurés, alors qu’elle est mise en première ligne de la réforme de l’assurance maladie, n’est pas suspectée par M. Dufour de La Pharmacie à Gisors. Il estime que “la carte Vitale est une réussite au plan professionnel. Ça évite la paperasserie et ça raccourcit les temps de remboursement”. Il est catégorique : “on ne peut pas modifier, sans réelle concertation, un système de soin qui marche très bien”. Il est vrai que la connaissance plus précise des actes prescrits et des antécédents d’un patient pourrait permettre une page 12 à la une, juillet 2004 - août 2004 meilleure coordination entre les intervenants de la santé et favoriser ainsi la maîtrise médicalisée des dépenses. L’utilisation de génériques aussi pourrait être facteur d’économie. D’autant plus que 32 % des Français se disent prêts à augmenter leur recours aux génériques pour sauver la Sécurité sociale. Mais ce n’est pas comme ça que l’on va combler le trou de la sécurité sociale. Le chiffrage gouvernemental de 15,1 milliards de recettes nouvelles et 18,5 à 19,5 milliards de moindre dépenses en trois ans semble unanimement contesté. Surtout, M. Dufour réfute l’idée que l’économie doive se faire au seul détriment des assurés. C’est à dire de la santé publique. Déjà, il le remarque, “les déremboursements sont mal ressentis par les gens”. De l’avis des professionnels, on peut douter de l’efficacité des mesures prévues par la réforme actuelle : “le ministre joue sur un effet d’annonce” rajoute M. Dufour, qui met en cause l’idée d’un dossier médical partagé. Si le principe n’est pas mauvais, les expériences ont montré que ce genre de dossier est difficile à mettre sur pied. Pour M. Dufour, “ça ne sert à rien de répéter l’échec de 1997”, quand Alain Juppé voulait faire un carnet de santé visant à responsabiliser le patient et le médecin. En plus, comme tout support magnétique, cela comporte des dangers pour les libertés individuelles, indépendamment de l’impact des investissements que cela implique. Menace sur l’hôpital de Gisors : À Gisors, la réduction des dépenses sanitaires ne date pas d’hier. Mais cette année, c’est du jamais vu : le budget 2004 de l’hôpital, voté par le CA de l’établissement, a été rectifié par la direction de l’agence régionale de l’hospitalisation et amputé d’un million d’euros. Une restriction qui aura de lourdes conséquences : 25 à 30 postes sont menacés et certains services risquent, à terme, de fermer. La réduction du budget 2004 est une conséquence directe du projet hôpital 2007, axe central de la réforme du gouvernement. L’objectif du ministre de la santé est de rénover en profondeur la gestion interne de l’hôpital, de calquer son mode de financement sur celui des structures de soins privées, et de mettre en place un système unique de tarification à l’activité. Sur le modèle du privé, le budget sera attribué à chaque établissement en fonction de l’activité et du service rendus. “Un accouchement se sera tant de points”, explique Annick Tartare, déléguée syndicale CGT à l’hôpital, qui précise aussitôt que le budget est calculé sur l’activité d’il y a deux ans. “Avec le financement à l’acte, considère le maire président du conseil d’administration de l’hôpital, le budget correspond à une activité manifeste, puisque chaque acte sera estimé à un coût et ne sera payé qu’à ce niveau-là. Le vice de cette réforme, c’est qu’on ne tiendra plus compte des besoins réels de la population mais seulement de l’activité effective”. Contre une logique financière : Mais la réforme ne se contente pas de prendre pour modèle le mode de financement du privé, elle impose une réorpage 13 à la une, juillet 2004 - août 2004 ganisation du partage des tâches entre privé et public. En fait, avec les réductions budgétaires, ce n’est rien de moins que le transfert au privé des services les plus coûteux qui se profile. Dans ce “nouvel équilibre” prôné par le ministre de la santé, le pire est à craindre : “le privé investira le public, avec la location de matériels et d’équipes”. Annick Tartare craint que se mette peu à peu en place un système de soins à deux vitesses. “Avec la réforme, une frange de la population n’aura plus accès aux soins. Déjà, à l’hôpital, les conditions de travail sont à la limite de l’acceptable, on est parfois Annick Tartare, déléguée syndicale CGT à l’hôpital obligé de refuser des gens. Le service des urgences est celui dont l’activité a le plus augmenté, ceux qui s’y adressent trouvent là un substitut au médecin et s’y rendent parfois pour une simple consultation. Surtout, ils y vont en sachant qu’ils n’auront rien à débourser”. La déléguée syndicale s’inquiète aussi de l’augmentation de un euro du forfait hospitalier. Une autre mesure qui tend à exclure les familles les plus modestes du système de soins. Pour parler de la réforme actuelle donc, Annick Tartare ne mâche pas ses mots : “c’est un projet fabriqué par des gestionnaires, qui ne vise qu’à rendre la santé rentable. Une logique financière qui évacue toute dimension humaine et qui incite à passer le moins de temps possible avec le malade.” Marcel Larmanou, Maire de Gisors Défendre la solidarité Contre la logique de l’assurance, qui couvre le risque en fonction de la cotisation payée, il faut défendre le principe de solidarité de la sécurité sociale qui assure un niveau de protection égal pour tous. Au niveau de l’hôpital de Gisors, le but des coupes budgétaires est évident : “c’est pour nous forcer à fermer de nous-même, progressivement, les structures les moins rentables, en évitant de faire des vagues au niveau syndical”. Mais Annick Tartare est bien décidée à page 14 à la une, juillet 2004 - août 2004 se battre, d’autant plus que les conditions d’une lutte unitaire sont réunies : “La santé, c’est quelque chose de bien appréhendé par la population, c’est important pour tout le monde, contrairement à la réforme des retraites où le privé avait été monté contre le public”. la bataille commence à l’hôpital. Pour garder les services actifs, le syndicat, le CA, son président et la commission d’établissement, sont déterminés à s’opposer à la réduction autoritaire d’un million d’euros du budget. Pour promouvoir le principe de solidarité de la sécurité sociale, il faudrait lancer un vrai débat sur son financement. Le déficit de la sécurité sociale ne s’explique pas par la surconsommation de médicaments. Le facteur principal de croissance des dépenses de santé est le progrès technique et le coût élevé d’équipements lourds, d’ordre structurel. Pour résoudre le déficit, il ne sert donc à rien de réduire les dépenses de santé publique, il faudrait plutôt engager un financement qui s’appuie sur la relance de l’emploi et la hausse des cotisations patronales. Création d’un comité de défense de la sécurité sociale : Passer à l’offensive. Sollicité par les acteurs et les professionnels de la santé, soucieux de répondre à une situation d’urgence, le maire de la ville de Gisors, Marcel Larmanou, a pris l’initiative de créer un Comité de défense et de promotion de la sécurité sociale. “Nous sommes nombreux, et pas seulement les élus, à être inquiets du projet libéral que le gouvernement met en œuvre pour réformer notre système de sécurité sociale”, Marcel Larmanou est bien décidé à tout faire pour défendre et promouvoir “un système de protection sociale des plus avancés au monde”. Comment ? Par la création d’un Comité rassemblant tous ceux qui n’acceptent pas la remise en cause du principe de solidarité. Mais avant tout, il faut cesser de culpabiliser. Le ministre de la santé a pris prétex- te du déficit pour lancer sa réforme et faire porter la charge aux assurés. Mais, le maire y insiste, “l’argument est à relativiser : les 17 milliards ne représentent que un tiers du déficit du budget de l’État comparable à celui de la sécurité sociale, et les assurés ne sont pas les seuls responsables du trou de la sécurité sociale. La Sécu paye aussi les profits que réalisent les groupes pharmaceutiques”. Pour Marcel Larmanou, “le gouvernement souhaite seulement transférer aux assurances privées une part de plus en plus importante des remboursements, ce qui signerait la fin d’un système de solidarité qui a fait ses preuves.” On s’orienterait vers un système à l’américaine, un système qui conduit à l’exclusion de millions de familles. Le maire de Gisors est conscient qu’une mauvaise couverture sociale fragilise les populations les plus modestes : “aux États-Unis, rappelle-t-il, 43 millions de personnes sont privées de couverture maladie”. Pour faire face et résister, il faut être offensif. Pour organiser, au niveau local, une réaction offensive contre le projet de réforme du gouvernement, le comité de défense s’est constitué, dans un premier temps, en comité de pilotage. Il s’élargira ensuite à un réseau qui puisse être force de propositions. Objectif : promouvoir un projet alternatif axé sur une politique de santé publique pour tous, qui au lieu de réduire étende la prise en charge des soins, modernise et développe l’hôpital en augmentant le nombre de postes et de médecins en formation. Bref, une politique qui ne réduise pas les dépenses publiques de santé, mais trouve de nouveaux financements par l’augmentation des cotisations patronales et la relance de l’emploi. Enfin, pour répondre au besoin de transparence, il faudrait pouvoir élire des représentants des assurés sociaux au suffrage universel : “la sécurité sociale, c’est l’affaire de tous, elle doit être gérée démocratiquement”. Loïc Bertrand Hôpital 2007 Un des piliers de la réforme du système de santé mis en place par le gouvernement concerne l’hôpital à l’horizon 2007. Pour Monsieur Brousseau, directeur de l’hôpital, l’objectif de production de soins au meilleur coût risque de faire disparaître les services de proximité au public. Pour l’instant constate M. Brousseau: “le plan hôpital 2007 ne comprend que des projets, dont celui qu’il juge le plus positif est de prévoir une part de dotation aux investissements. En effet, le parc hospitalier, qui pour l’essentiel est constitué d’un bâti de plus de trente ans, devient vétuste et il importe de le rénover”. Autre aspect, celui de la “gouvernance”, réorganisant l’hôpital en pôles d’activités pour donner plus de responsabilité aux équipes médicales. Ce changement de culture comporte le risque de “tuer la solidarité” interne des établissements en privilégiant les activités les plus lucratives. Risque étendu, à ses yeux, au sein des établissements de soins avec la tarification à l’activité. Les recettes des hôpitaux dépendront des actes effectués sur la base d’un tarif moyen qui ne tient compte ni de la structure, ni de l’histoire des établissements, ni des besoins de service à la population. Par exemple les obligations de service public de l’hôpital qui lui imposent d’accueillir tout le monde 24 heures sur 24 nécessitent un financement page 15 à la une, juillet 2004 - août 2004 spécifique. “L’accueil permanent et ses obligations de sécurité et de qualification, y compris la nuit, ne sont pas suffisamment reconnus” précise M. Brousseau. Ce sont les petits hôpitaux, ceux qui assurent un service public de proximité tout en effectuant un nombre d’actes effectif plus restreint et moins lucratifs, qui ne vont plus pouvoir équilibrer recettes et dépenses et seront contraints d’abandonner les services les plus coûteux. Ils devraient alors se tourner exclusivement vers la médecine et les personnes âgées, avec peut être un service d’urgence qui ne serait plus qu’un centre d’orientation sans traitement. De même les maternités pourraient devenir des centres de périnatalités, centres de suite d’accouchement, les mères accouchant dans des centres régionaux d’accouchements déshumanisés. Cette gestion de la natalité en flux tendu assurera-t-elle mieux la sécurité que les maternités de proximité où l’on sait procéder à des accouchements tout en apportant présence et chaleur humaine ? Pour M. Brousseau, il faut avoir une vision transversale de l’hôpital de proximité, au niveau d’un territoire de santé pertinent, permettant l’évolution des activités en fonction des besoins de la population. Un véritable service public de proximité reposant sur la stabilité des médecins et des personnels et le développement des relations ville – hôpital. rencontre avec Musique pour tous DIDIER TROUBOUL Didier Trouboul s’investit à fond dans ses nouvelles fonctions de directeur du Conservatoire. Son dynamisme ne sera pas de trop pour tous les projets qu’il a en vue : rénover les locaux et ouvrir l’école au plus grand nombre. ans l’absolu, Didier Trouboul aimerait bien faire chanter tout le monde. Pour l’instant, “la volonté du Conservatoire, c’est de toucher un maximum d’enfants par le biais du chant choral”. Un projet éducatif que le nouveau directeur du Conservatoire tente de promouvoir auprès des écoles. Après un travail d’écoute en classe, les enfants auront la chance d’assister, le vendredi 8 octobre à la présentation d’un quatuor de saxophone. Ils repartiront avec des invitations pour que leurs parents viennent assister, avec eux, au vrai concert du même quatuor le 10 octobre. Autre projet important, à moyen D page 16 à la une, juillet 2004 - août 2004 terme : créer une classe de musique à horaires aménagés (CHAM). Un projet novateur puisque, s’il y en a 81 en France, il n’existe aucune classe de ce type dans l’Eure. Et pourtant, la demande est réelle. Didier Trouboul en est persuadé, “beaucoup de parents seront intéressés”. L’idée, c’est de créer, sur la base de huit CP, une classe de CE1 désectorisée qui délivrerait un enseignement spécialisé : deux heures de chorale par semaine, et la pratique d’un instrument. “Le risque, avoue Didier Trouboul c’est que ce genre de section devienne élitiste”. C’est pourquoi il souhaite que les jeunes ne soient pas sélectionnés sur dossier scolaire mais avant tout sur la base de leur motivation et de leur talent personnel. S’il y a un fil conducteur dans son parcours, c’est peut-être la volonté de rendre la musique accessible à tous. À Aubervilliers, en banlieue parisienne, pendant 18 ans, Didier Trouboul a été professeur d’une classe à horaires aménagés. Ensuite, il a travaillé à Coye la Forêt. S’il en est parti, c’est que la ville n’était pas prête à subventionner davantage l’école pour faire baisser les cotisations et rendre la pratique musicale vraiment accessible. En gros, c’était “une école pour riche”. À Gisors au contraire, il a trouvé une autre volonté et a pu mettre en place une nouvelle tarification, ramener à 500 euros par an le tarif pour les élèves extérieurs pratiquant un instrument, ce qui leur donne en plus accès à toutes les autres activités. Car, il ne faut pas l’oublier, le Conservatoire compte en tout six activités. Il y a même plus d’inscrits en danse et théâtre qu’en musique. Le problème, c’est que dans les locaux actuels, toutes ces activités cohabitent difficilement. Les cours de piano au premier étage sont un peu gênés par les pas des danseurs d’au-dessus. La priorité, pour Didier Trouboul, c’est la construction d’une salle de danse donc : “un instrument, on peut toujours le travailler dans une salle mal adaptée, mais pour la danse, c’est plus page 17 à la une, juillet 2004 - août 2004 délicat, surtout quand on a cinquante élèves en même temps”. Après la nouvelle salle de danse, qui devrait voir le jour dans les cinq ans, c’est d’un auditorium dont aurait besoin la ville. “À long terme, sur 10 ans, j’aimerais que cette école soit agréée. Ce serait un plus, au niveau des subventions de l’État et de la reconnaissance du Conservatoire”. Pas de doute, le nouveau directeur prend les choses en main. Avec lui, le conservatoire s’ouvre un bel avenir. Propos recueillis par Loïc Bertrand Élection régionales 21 mars 2004 (1er tour) bureaux inscrits votants exprimés A. Le Vern PS/PC/Verts D. Chaboche FN H. Morin UDF A Ruffenacht UMP C. Poupin LO-LCR B. Frau div. éco P. Fouché-Saillanfest MNR 1er bureau hôtel de ville 1357 699 51,5% 673 252 37,4% 125 18,6% 104 15,5% 111 16,5% 40 5,9% 30 4,5% 11 1,6 % 2e bureau justice de paix 1008 518 51,4% 494 194 39,3% 107 21,7% 62 12,6% 59 11,9% 43 8,7% 17 3,4% 12 2,4 % 3e bureau Paul Éluard mat. 1063 594 55,9 % 575 236 41 % 96 16,7 % 91 15,8 % 76 13,2 % 30 5,2 % 32 5,6 % 14 2,4 % 4e bureau Joliot-Curie 1242 683 55% 665 267 40,2% 168 25,3% 78 11,7% 63 9,5% 47 7,1% 32 4,8% 10 1,5 % 5e bureau Jean Moulin 1305 745 57,1% 728 305 41,9% 134 18,4% 76 10,4% 103 14,1% 43 5,9% 53 7,3% 14 1,9 % 6e bureau Paul Éluard prim. 1074 552 51,4% 526 206 39,2% 123 23,4% 62 11,8% 52 9,9% 45 8,6% 21 4% 17 3,2 % Total Gisors 7049 3791 53,8% 3661 1460 39,9% 753 20,6% 473 12,9% 464 12,7% 248 6,8% 185 5,1% 78 2,1 % Élection régionales 28 mars 2004 (2e tour) Bureaux Inscrits votants exprimés A. Le Vern à gauche A Ruffenacht Unis pour la Normandie D. Chaboche FN 1er bureau hôtel de ville 1357 743 54,8% 723 336 46,5% 270 37,3% 117 16,2% 2e bureau justice de paix 1008 560 55,6% 538 296 55% 153 28,4% 89 16,5% 3e bureau Paul Éluard mat. 1063 633 59,5% 611 326 53,4% 190 31,1% 95 15,5% 4e bureau Joliot-Curie 1242 732 58,9% 717 392 54,7% 172 24% 153 21,3 5e bureau Jean Moulin 1305 800 61,3% 782 417 53,3% 233 29,8% 132 16,9% 6e bureau Paul Éluard 2 1074 599 55,8% 582 339 58,2% 117 20,1% 126 21,6% Gisors ville 7049 4067 57,7% 3953 2106 53,3% 1135 28,7% 712 18% Dernier rendez-vous électoral national, hors éventuel référendum sur la constitution européenne, avant 2007, les élections régionales et européennes marquent l'encrage à gauche de l'électorat gisorsien. Avec près de 58 % de participation au deuxième tour des élections régionales les gisorsiens donnent leur préférence à la liste d'union de la gauche conduite par Alain Le Vern qui obtient son meilleur résultat au 6e bureau (Paul Éluard 2), Antoine Ruffenacht pour la majorité présidentielle vient en deuxième position et obtient son meilleur résultat au 1er bureau (mairie). La liste Front national obtient aussi son meilleur résultat au 6ème bureau. Les élections européennes font l'objet d'un fort abstentionnisme de plus de 60 % du corps électoral. La gauche est majoritaire avec les listes PS, meilleur résultat au 6ème bureau, PC, meilleur résultat 2e bureau (justice de paix), suivies par le FN, meilleur résultat 6e bureau, l'UMP, meilleur résultat 1er bureau, l'UDF, meilleur résultat 3e bureau (Paul Éluard 1) et les Verts, meilleur résultat 3e bureau. page 18 à la une, juillet 2004 - août 2004 bureaux inscrits votants exprimés 1er bureau hôtel de ville 1350 484 35,9% 472 2e bureau justice de paix 1008 399 39,6% 389 3e bureau Paul Éluard mat. 1063 433 40,7% 426 4e bureau Joliot-Curie 1249 498 39,9% 488 5e bureau Jean Moulin 1314 568 43,2% 558 6e bureau Paul Éluard prim. 1085 332 30,6% 321 Total Gisors 7069 2714 38,4% 2654 pratique service public Résultats électoraux 2004 Élection européennes 13 juin 2004 H. Weber PS J. Hénin PC C. Lang FN T. Saïfi J.L Bourlanges H. Flautre Y. Butel UMP UDF Verts MPF N. Baudrin J.P Sueur LO/LCR FEB 111 23,5% 51 10,8% 74 15,7% 79 16,7% 51 10,8% 32 6,8% 28 5,9% 10 2,1% 9 1,9% 5 1,1% 10 2,1% 7 1,5% 0 0% 4 0,8% 1 0,2% 96 24,7% 73 18,8% 53 13,6% 50 12,9% 40 10,3% 27 6,9% 15 3,9% 8 2,1% 6 1,5% 3 0,8% 3 0,8% 1 0,3% 6 1,5% 5 1,3% 3 0,8% 121 28,4% 36 8,5% 52 12,2% 65 15,3% 58 13,6% 31 7,3% 25 5,9% 13 3,1% 2 0,5% 7 1,6% 5 1,2% 3 0,7% 4 0,9% 2 0,5% 2 0,5% 145 29,7% 69 14,1% 64 13,1% 47 9,6% 39 8% 27 5,5% 25 5,1% 19 3,9% 15 3,1% 8 1,6% 6 1,2% 6 1,2% 7 1,4% 11 2,3% 0 0% 137 24,6% 97 17,4% 75 13,4% 85 15,2% 46 8,2% 30 5,4% 29 5,2% 17 3% 9 1,6% 14 2,5% 2 0,4% 5 0,9% 6 1,1% 3 0,5% 3 0,5% 92 28,7% 55 17,1% 52 16,2% 34 10,6% 10 3,1% 18 5,6% 5 1,6% 15 4,7% 7 2,2% 5 1,6% 9 2,8% 11 3,4% 5 1,6% 2 0,6% 1 0,3% 702 26,5% 381 14,4% 370 13,9% 360 13,6% 244 9,2% 165 6,2% 127 4,8% 82 3,1% 48 1,8% 42 1,6% 35 1,3% 33 1,2% 27 1% 10 0,4% page 19 P. Hernu RPF D. Vergny D. Reitzman J. Duquenne I. Kurzyk F. Pacaud CPNT PT PRG RCF VME à la une, juillet 2004 - août 2004 28 1,1% pratique service public JEUNESSE ÉCOLOGIE Planet’ ados Planet’ ados, c’est un lieu d’échanges, de respect et de tolérance qui accueille les jeunes de Gisors de 11 à 17 ans. Situé au cœur du quartier des Bornes (rue de la Révolution 1789). Planet’ ados est ouvert toute l’année le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 17h à 19h et le mercredi de 14h à 19h. Deux animateurs permanents (Fatyma et Thierry) accueillent les jeunes dans cet endroit agréable et convivial afin qu’ils se retrouvent, qu’ils jouent au ping-pong ou au baby-foot ou tout simplement qu’ils discutent. De nombreux ateliers sont prévus les soirs en semaine de 19h à 21h (atelier journal, atelier musique, atelier multimédia). Tous les jeunes de Gisors âgés de 11 à 17 ans peuvent participer aux activités proposées avec une inscription préalable auprès des animateurs. Rivière propre L'Epte est l'objet d'actes de vandalisme. Elle reçoit régulièrement des détritus divers qui viennent la polluer. Chaque mardi les services municipaux doivent repêcher canettes, bouteilles, sacs plastiques, déchets verts ou ordures ménagères jetés dans la rivière. La rivière est un des agréments de la ville, nombreux sont celles et ceux qui aiment à suivre son cours ou celui du canal dans la traversée de notre cité. Il serait regrettable qu'elle soit transformée en dépotoir par la faute de quelques uns. Aussi la municipalité prendra-t-elle des sanctions contre les pollueurs. Certains s'étonnent par ailleurs que le lit de l'Epte soit envahi par la végétation aquatique sans que celle-ci soit faucardée. C'est le préfet qui, dans le respect des directives du ministère de l'écologie et du développement durable, décide des dates d'intervention sur les cours d'eau et dès cellesci connues, les services municipaux procéderont au faucardage. CANICULE Travaux à domicile Rappel de l’arrêté préfectoral concernant les travaux de bricolage et de jardinage et la tranquillité du voisinage. “Les travaux momentanés de bricolage et de jardinage réalisés à l’aide d’outils ou d’appareils susceptibles de causer une gêne pour le voisinage tels que tondeuses à gazon, tronçonneuses, perceuses, raboteuses ou scies mécaniques, etc… ne peuvent être effectués que : • les jours ouvrables de 8h30 à 19h30 • les samedis de 9h à 12h et de 15h à 19h • les dimanches et jours fériés de 10h à 12h.” Recommandations en cas de grande chaleur Fin mai un questionnaire a été adressé aux personnes âgées de plus de 65 ans. Pour celles qui n’ont pas encore répondu ou qui n’ont pas reçu ce formulaire et en cas de problèmes dûs aux fortes chaleurs, le service des affaires sociales du CCAS est à leur disposition au 02 32 27 60 65. Rappel de quelques mesures à prendre • fermer les volets ou les rideaux la journée • ouvrir les fenêtres tôt le matin • prendre régulièrement des douches ou des bains • s’humidifier régulièrement la peau (linges humides, lingettes rafraîchissantes, brumisateurs) • boire régulièrement, sans attendre d’avoir soif, environ un verre par heure (préférer les boissons peu sucrées, sans caféine, non alcoolisées) • surveillez votre température corporelle • éviter de sortir aux heures les page 20 à la une, juillet 2004 - août 2004 plus chaudes entre 11 h et 17h, lors des sorties mettre un chapeau Si vous présentez l’apparition d’une grande fatigue, des maux de tête, des vertiges, des nausées, des crampes musculaires, une température corporelle élevée, appelez votre médecin ou les services d’urgence afin qu’ils vous donnent des conseils ou qu’ils adaptent éventuellement votre traitement. Maintien à domicile Vous êtes âgé(es) de 60 ans ou plus ? Vous avez besoin de vous faire aider dans les actes quotidiens de la vie courante ? Le CCAS, par l’intermédiaire de son service de maintien à domicile peut vous aider. Les caisses de retraite accordent à leurs retraités, sur présentation d’un certificat médical, une prise en charge des heures aide-à-domicile. Le nombre d’heures attribuées mensuellement et la durée de la prise en charge sont fixés selon le degré de dépendance après évaluation faite, soit par un délégué de la caisse, soit par la coordinatrice du service maintien à domicile. La participation horaire est calculée et fixée par la caisse de retraite selon les ressources du foyer. Vous pouvez aussi bénéficier de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), après visite à votre domicile de l’infirmière du CCAS 22 rue des Fontaines 27140 Gisors - Tel : 02 32 27 60 65. TOXICOMANIE CIRCULATION Soif d’en sortir Transport de betteraves La campagne betteravière va reprendre le 15 septembre, les maires de Gisors, Trie-Château et Bézu Saint-Éloi qui ont proposé des solutions alternatives pour éviter la traversée de leurs communes par les convois de transports de betteraves, n'ont obtenu que des réponses insatisfaisantes. La compagnie Saint-Louis Sucre s'opposant à tout arrêt des transports de nuit. Les maires de Gisors et TrieChâteau, après consultation des pouvoirs publics, ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils prendraient des arrêtés pour interdire aux poids lourds, la traversée de leurs communes de minuit à cinq heures du matin, les interdictions totales sur certains axes urbains étant reconduites. Conseil général de l’Eure. Momentanément ou à plus long terme, vous ressentez le besoin de vous faire aider ? Vous sortez de l’hôpital, venez de subir une intervention chirurgicale ? Pour de plus amples informations, contactez : le service du maintien à domicile, situé au : Il y a en France deux millions de drogués de l'alcool, et trois millions de personnes qui boivent excessivement. Le Mouvement Vie Libre, par des informations dans les écoles, les entreprises, les médias, informe de cette maladie et la prévient. Lorsqu'un malade est connu, “Vie Libre” prend contact avec-même et son entourage pour qu'il décide de se soigner. Un traitement lui sera proposé par un médecin. Ces soins médicaux permettent au patient d'arrêter la drogue alcool sans trouble grave. “Vie Libre” l'aide, si nécessaire, à se réinsérer. Après les soins “Vie Libre” lui proposera de participer à ses activités en page 21 à la une, juillet 2004 - août 2004 particulier la guérison d'autres malades. Cette activité lui permettra une prise de conscience des raisons de l'alcoolisme. Il pourra alors lutter à tous les niveaux contre les causes de l'alcoolisation et mieux comprendre sa propre maladie. Pour la guérison et le soutien thérapeutique des malades alcooliques et le soutien de leur famille, la prévention de l'alcoolisme, la réinsertion et promotion des buveurs guéris, la lutte contre les causes de l'alcoolisme, le Mouvement Vie Libre tient une permanence tous les 2e et 4e vendredi du mois à la résidence Ernest Quaillet, impasse du Preslay, appeler le 06 11 17 48 25. pratique service public SOLIDARITÉ Inscription cantine rentrée 2004-2005 A partir du 23 août 2004 Pièces justificatives à fournir : • Bulletins de salaire du foyer afférents aux 3 derniers mois et tous autres justificatifs de revenus : pension alimentaire, pension d’invalidité, indemnités journalières ASSEDIC, maladie ou prévoyance, Allocation Parentale d’Education, RMI, revenus immobiliers… • Dernier(s) avis d’imposition du foyer 2003 • Justificatif de domicile (facture EDF, de téléphone, quittance de loyer…) • Livret de famille • Nom et Numéro d’allocataire (CAF) Ouverture de la vente de cartes de cantine et calcul du quotient : Lundi : 8h30 – 12h 13h30 – 17h30 Mercredi : 8h30 –12h 13h30 –17h30 Vendredi : 8h30 – 12h Vente par correspondance contre remise d’un chèque à l’ordre du Trésor Public et d’une enveloppe timbrée avec nom et adresse. carnet Naissances 1er mars : Ambre Pradayrol 4 mars : Kylian Kaliciak 5 mars : Théo Binard 27 mars : Chloé Hilaire 14 avril : Candice Lesueur 18 avril : Kelly Lemoine 24 avril : Lindsie Nyarko 18 mai : Romain Kalakun 28 mai : Théo Thévenot 5 juin : Jonathan Berkès 11 juin : Flavien Bouleau 12 juin : Charlène Guo 15 juin : Emilie Romain 17 juin : Axel Buiron Bibliothèque Horaires d'été Mardi : 13h30 à 18h30 Mercredi : 13h30 à 18h30 Vendredi : 13h30 à 18h30 Samedi : 13h30 à 17h. Ordures ménagères Le SYGOM rappelle que la collecte des ordures ménagères est effectuée tous les lundis et mardis (suivant le secteur), y compris les jours fériés, à l'exception des 1er janvier et 1er mai qui restent des jours chômés non travaillés. Pour ces deux journées, la collecte sera effectuée le lendemain. Mariages 20 mars : Julien Rossetto et Sandrine Gilabert 10 avril : Patrick Beaudouin et Myriam Lévêque 19 mai : Serge Buchet et Iengly Lor 22 mai : Laurent Dubuc et Sylvie Verger 29 mai : Frédéric Vilela et Magalie Gonçalves 29 mai : Stéphane Carry et Christelle Leclerc 4 juin : Andrew Bloodworth et Bérangère Joly 5 juin : Emmanuel Gorin et Marie Thévenin 19 juin : Yannick Haffner et Stéphanie Peyronin 19 juin : Nicolas Piquet et Virginie Rouillon 19 juin : Gérald Lehoux et Mouskouta Sane 26 juin : Xavier Hamard et Valérie Brassart 3 juillet : Jérôme Touzain et Céline Levin 3 juillet : Alain Guyot et Sandra Barbette CITOYENNETÉ Décès 27 février : André Rayé, 84 ans 28 février : Suzanne Duport veuve Douay, 94 ans 9 mars : Marie Baptiste veuve Heumetz, 82 ans 11 mars : Jean-Jacques Moreau, 63 ans 14 mars : Lucienne Gruel veuve Gosse, 82 ans 19 mars : André Housselin, 81 ans 20 mars : Andrée Decorde veuve Dulac, 86 ans 29 mars : Hélène Pascal, 88 ans 31 mars : Françoise Couet épouse Abraham, 56 ans 3 avril : Augustin Marchand, 74 ans 4 avril : Jean Tartara, 83 ans 9 avril : Yvette Beausac veuve Fressengeas, 80 ans 10 avril : Edmonde Ferrandier veuve Ducellier, 88 ans 12 avril : Pierre Planquette, 79 ans 13 avril : Marguerite Morans veuve Motte, 89 ans 15 avril : Pierre Bucki, 89 ans 18 avril : Louise Karr veuve Rousseau, 96 ans 26 avril : Denise Deslandes veuve Hébert, 69 ans 27 avril : Denise Beaudemont veuve Pernaud, 86 ans 17 mai : David Landes, 26 ans 22 mai : Gérard Bazire, 66 ans 24 mai : François Siméon, 42 ans 27 mai : Charles Wentzinger, 79 ans 31 mai : Marceau Canu, 82 ans 2 juin : Marcelle Molleron veuve Andrieux, 85 ans 12 juin : Blanche Chartrez veuve Louis-dit-Picard, 91 ans 13 juin : Raymonde Jaffré, 82 ans 16 juin : Thérèse Cozette veuve Lefèvre, 93 ans 18 juin : Jacqueline Bohren veuve Laplace, 88 ans page 22 à la une, juillet 2004 - août 2004 Collecte en porte à porte Le SYGOM communique : • les ordures ménagères (2 fois par semaine), • les sacs de collecte sélective (1 fois tous les 15 jours), doivent impérativement être sortis la veille au soir du ramassage prévu. Les habitants qui ne respectent pas cette consigne prennent le risque de ne pas voir leurs déchets ramassés. La collecte sélective (sacs bleus) effectuée tous les 15 jours les lundis et mardis (selon les zones) aura lieu : • les 19 et 20 juillet • les 2 et 3 août • les 16 et 17 août • les 30 et 31 août • les 13 et 14 septembre • les 27 et 28 septembre • les 11 et 12 octobre • les 25 et 26 octobre La distribution des sacs bleus a lieu tous les jours ouvrables (du lundi au vendredi) de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30 à l’accueil de la mairie sur présentation d’un justificatif de domicile. pub à l’affiche • du 27 au 29 août • du 18 au 24 août • samedi 18 septembre • 18 et 19 septembre Fêtes de la Libération Place aux cinémas Journées du patrimoine Portes ouvertes à l’ACLG vendredi 27 au cinéma “Jour de Fête” entrée 3,50 € QConférence de M. Michel Levé sur la Libération de Gisors à la mairie à 20h30 samedi 28 août QExposition de véhicules militaires à partir de 10h place de Blanmont • jusqu’au 3 septembre Exposition “Les graffitis de la tour du prisonnier” salle d’accueil du château tous les jours sauf le mardi de 9h à 12h et de 14h à 18h • mardi 13 juillet Fêtes du 14 juillet QRetraite aux flambeaux avec “Samba Chocalho” vers 22h30 centre ville “Gisors ou l’histoire romancée” à 20h30 au château sur inscription Portes ouvertes association FAACE QSpectacle musical sur le thème de la Libération orchestre M Douzet à 21h au château QFeu d’artifice 8e art sur le thème du débarquement à 23h au château QBal avec l’orchestre M Douzet jusqu’à 3h au château QBal avec l’orchestre Joël Leclerc jusqu’à 3h place de l’Hôtel de ville dimanche 29 • samedi 24 juillet QDéfilé avec fanfare de l’église au monument aux morts vers 11h “Gisors ou l’histoire romancée” à 20h30 au château sur inscription Visite aux lanternes • samedi 4 septembre QFeu d’artifice vers 23h30 place des Carmélites Visite aux lanternes • samedi 21 août QExposition de véhicule militaires place de l’Hôtel de ville QDéfilé de véhicules militaires et parade de musiques militaires à partir de 14h dans les rues de la ville et jusqu’au château QReprésentation des troupes jusqu’à 18h au château (yoga, danses de salon, expressions africaines, afro-jazz, salsa, hiphop,, gymnastique, percussions, danse orientale, claquettes, gospel, journaliste en herbe, dessinpeinture, anglais adulte, couture) de 14h à 18h au studio de danse (salle des fêtes) Jeu de piste en fin d’après-midi au château sur inscription service patrimoine 02 32 55 59 36 • samedi 18 et dimanche 19 septembre Performance de danse contemporaine samedi 15h, dimanche14h et 16h à la chapelle de la léproserie renseignements service patrimoine 02 32 55 59 36 Visites libres château, église et chapelle de la léproserie (bridge, décoration florale, dessinpeinture, échecs, encadrement, formes et couleurs, patchwork, peinture sur porcelaine, ki gong, musiques actuelles, scrabble, poterie, yoga et préyoga, généalogie, informatique, italien, anglais) samedi de 14h à 18h, dimanche de 10h à 18h à la salle des fêtes • vendredi 17 septembre Journées du patrimoine Concert de musique classique à 20h30 à la chapelle de la léproserie sur invitation pour les spectacles, conférences et expositions, renseignements au service culturel, 4, rue du Général De Gaulle, téléphone 02 32 27 60 63