Gisors 65 - on www.mairie

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Gisors 65 - on www.mairie
LE MAGAZINE DE GISORS
N°65 - juillet 2004 -août 2004
fêtes de la
Libération
p. 8
rencontre avec
Didier
Trouboul
p. 16
SÉCU
É
Gisors résiste
à la réforme
dossier p. 12
La désserte
Gisors - Paris-St-Lazare
p. 10
et aussi :
les fêtes de la Libération, les journées du patrimoine, les visites aux lanternes, les graffitis de la tour du
prisonnier, les animations pour personnes âgées, la défense d’EDF, les conseils contre la canicule, le maintien à domicile,
les résultats électoraux, la propreté de la rivière, les transports de betterave …, le carnet, à l’affiche
pub
Des finances saines,
une commune active
éditorial
Le compte administratif, qui représente le bilan budgétaire de la commune, pour l’année 2003 confirme
la bonne tenue des finances municipales, avalisée par
le compte de gestion du percepteur. Le résultat définitif de l’exercice fait apparaître un excédent de 618
500 euros. Notre volonté de réduire la dette s’est
traduite par un recours à l’emprunt limité à moins de
un million d’euros. Notre dette en capital par habitant a ainsi diminué de 30% en trois ans.
Aujourd’hui, elle est proche de la moyenne nationale des villes comparables.
Ces chiffres incontestables font table rase des fantasmes que certains se plaisent à colporter et qui
constituent une tentative de manipulation politicienne et électoraliste de l’opinion publique.
Cette gestion saine et équilibrée des finances locales
s’accompagne d’un dynamisme et d’une démarche
prospective de plus en plus appuyés sur la coopération intercommunale. Ainsi des projets portés en
commun avec la communauté de communes ou le
pays du Vexin normand, tels le développement du
parc d’activités du Mont de Magny, le terrain d’ac-
cueil des gens du voyage, le nouveau gymnase,
l’aménagement du parc de Bueil… D’autres concernent la restructuration du lycée professionnel avec la
Région ou la construction de nouveaux logements
avec les bailleurs sociaux.
La commune mène activement ses activités propres,
par exemple au niveau culturel en préparant sa nouvelle saison ou en direction de la jeunesse. Les
centres de loisirs affichent complet pour la saison
d’été et devant le succès de ces activités, nous envisageons l’extension des locaux du centre social. De
même en raison des besoins nouveaux recensés
pour la petite enfance, l’extension des crèches est
elle aussi à l’ordre du jour.
Je souhaite à tous de bonnes vacances et un bon
repos avant une reprise qui n’aura pas clos le débat
sur ces grandes questions de société que sont l’avenir de notre système de santé et de nos services
publics.
le magazine
de Gisors
bimestriel municipal
d’informations
édité par la ville
de Gisors
(hôtel de ville)
directeur de
la publication :
Marcel Larmanou
rédaction :
Bernard Feroul,
Loïc Bertrand,
Sophie Petit
conception
et réalisation :
MB et A
photos :
André Lejarre
/ Bar Floréal
impression : SNEIP
publicité :
Société Dialectique
Communication
tél. : 01 34 67 59 30
fax : 01 34 67 58 99
Marcel Larmanou
maire de Gisors tirage :
conseiller général de l’Eure 5 500 exemplaires
distribution :
Didier Marais
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à la une, juillet 2004 - août 2004
contact infos
municipales :
tél. : 02 32 27 60 60
actualités
Pour une grande
réforme de la
Sécurité Sociale
ASSURANCE SANTÉ
a réforme en discussion au
Parlement vise à casser la
Sécurité sociale, cette
immense conquête sociale issue de
la Résistance, pour ouvrir ainsi un
fabuleux marché aux assurances privées. Cette réforme injuste se fait
sur le dos des assurés sociaux. Il est
possible de construire ensemble
une grande réforme de notre système de santé et de protection sociale qui garantisse à tous le droit à la
santé. Le conseil municipal, par
l’adoption d’une délibération (voir
ci-dessous) et votre journal À la une
qui lui consacre son dossier, veulent
contribuer à la réalisation de cet
objectif.
Délibération du conseil municipal
proposant une grande réforme de
la Sécurité Sociale, adoptée le lundi
28 juin 2004 :
“La réforme de la Sécurité Sociale
voulue par le Gouvernement est déjà
amorcée : déremboursements, plan
“hôpital 2007”, remise en cause de la
L
C.M.U., de l’Aide Médicalisée d’Etat
(A.M.E.), péages médicaux… Le
MEDEF assigne ses objectifs : une
assurance maladie à minima, le reste
à la charge des familles avec l’ouverture de la protection sociale aux
assurances privées, la privatisation de
l’assurance publique et l’augmentation de la C.S.G.
Le déficit de l’assurance maladie
trouve sa cause d’abord dans l’insuffisance des recettes due notamment
au chômage et aux pressions sur les
salaires.
Une véritable réforme doit se fixer
comme priorité de lutter, dans le
cadre d’une promotion d’ensemble,
contre les inégalités d’accès aux soins
notamment par le relèvement des
taux de remboursement de la couverture de base pour aller vers la prise
en charge complète des soins.
Cela pose la question du financement
pour accroître de manière durable les
rentrées de cotisation avec la croissance réelle de l’économie.
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Une grande réforme de la Sécurité
Sociale est possible. Elle concerne la
prévention de la santé, la gratuité des
soins, la démocratisation du médicament, le développement de l’hôpital,
des mesures d’urgence de formation
en faveur des personnels hospitaliers.
Elle s’appuie notamment sur une évolution des recettes fondées sur le
développement de l’emploi et l’augmentation des salaires, sur des financements de justice sociale, des cotisations patronales pénalisant la spéculation, une taxation des revenus
financiers qui se sont élevés en 2002
à 165.2 milliards d’euros.
Le Conseil Municipal de Gisors refuse
que les principes de solidarité du système de santé soient bradés au
bénéfice des assureurs complémentaires, des assurances privées comme
des capitaux privés qui comptent s’investir dans l’offre de soins. Il demande au Gouvernement d’ouvrir un véritable débat sur une réforme alternative du système de santé.”
Ne pas brader
les principes de solidarité
de notre système
de santé.
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CULTURE
Les journées
du Patrimoine
Manifestations
organisées par le
service patrimoine
du vendredi 17
au dimanche 19
septembre 2004
endredi 17 septembre à
20h30 chapelle de la léproserie. Concert de musique classique Claudine Garçon / violon et
Aurélien Richard / piano. Sur invitation.
• Samedi 18 septembre en fin d’après
midi au château
Testez vos connaissances en histoire et
apprenez tout en vous amusant avec
un jeu de piste organisé par le service
patrimoine. Sur inscription seulement
auprès du service au 02 32 55 59 36
• Dimanche 19 septembre châteauéglise et chapelle de la léproserie
Déambulez à votre guise au sein du
château (donjon et caves en visites
libres), arpentez les pavés de l’église
en toute liberté et découvrir la chapelle restaurée ornée des fresques de
V
Dado. Des guides seront à votre disposition sur place pour vous informer
lors de votre parcours.
• Samedi 18 septembre à 15h et
dimanche 19 septembre à 14h et 16h
chapelle de la léproserie
Performance de danse contemporaine (durée :1/4 d’heure). Une danseuse fait la démonstration d’une
construction chorégraphique improvisée à partir d’une forme musicale stricte appelée : “fugue”. Ainsi, la danse se
déclinera en phrases, contrepoints,
miroir… dans un espace restreint : la
diagonale, couloir de lumière et sur
une musique tout aussi contraignante.
S. P
Renseignements au service patrimoine
au 02 32 55 59 36
SERVICE PUBLIC
Défense du
service public de l’énergie
L'été au cinéma
Le cinéma Jour de fête est
ouvert tout l'été aux
heures habituelles. Point
fort de la saison:
l'opération “Place aux
cinémas” qui se déroulera
du 18 au 24 août. Elle
permettra à tous d'assister
à la projection de films
grand public et d'avantpremière avec un billet à
3,50€. Le cinéma Jour de
fête prévoit à cette
occasion l'organisation
d'animations. Bonnes toiles
pour ceux qui restent à
Gisors cet été.
lors que le statut d’EDF-GDF
est en débat à l’Assemblée
nationale, le conseil municipal
a pris une délibération contre la privatisation d’EDF-GDF, qu’il a adressée au
gouvernement.
“Un projet gouvernemental vise à
transformer EDF-GDF (établissement
public industriel et commercial) en
société anonyme. C’est la première
étape avant la privatisation des entreprises nationales électriques et gazières
dans le cadre de la “libéralisation” du
marché de l’électricité et du gaz.
L’expérience prouve, partout où la
A
fourniture d’énergie à été privatisée,
notamment en Californie, en Italie, en
Espagne, en Grande-Bretagne, que la
logique de profit conduit à augmenter
les prix payés par les usagers, à réduire l’entretien des réseaux et les investissements au détriment des impératifs
de sécurité. Parce qu’il représente un
caractère vital et qu’il conditionne la
satisfaction et le développement des
besoins humains, l’accès à l’énergie est
un droit fondamental. Il ne peut être
livré à des oligopoles privés et au lobbying des plus puissants. Seule l’intervention publique, par le moyen du
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service public, peut assurer l’égalité
d’accès, la solidarité permettant la
cohésion sociale et territoriale.
Le conseil municipal de Gisors décide
de se joindre aux usagers et personnels d’EDF-GDF pour exiger du gouvernement:
• l’abandon du projet de privatisation
d’EDF-GDF,
• le maintien du statut actuel d’EDFGDF et de ses personnels,
• l’élargissement des critères d’application du tarif social pour que les plus
démunis aient accès à l’énergie”.
CULTURE
Visitez
le château de Gisors
Visites aux lanternes :
“Gisors ou l’histoire romancée”
À la lumière des bougies, laissez vous
conter les légendes et les contes
populaires issus des traditions orales
et des ouvrages romantiques du
XIXe siècle.
Apercevez les “souterrains”, poursuivez leur prolongement imaginaire
vers la tour de Neaufles, jusqu’au
trésor mythique de l’ordre du
temple, prétendument enfoui sous la
motte depuis plus de 700 ans.
Le service patrimoine vous propose
de revivre ces histoires légendaires
qui ont aboutit aux fouilles célèbres
d’un gardien illuminé par tant d’or et
tant de trésors…
Les samedi 24 juillet et 21 août 2004
à 21h30 visites sur inscription
(nombre de participants limité à
50 personnes)
au 02 32 55 59 36. Pot médiéval
après la visite.
Exposition : Les graffitis
de la tour du Prisonnier
Rencontre avec les graffitis et les bas
reliefs de la tour du Prisonnier,
mémoire des murs du cachot royal
durant la Renaissance.
Découvrez les moulages et les gravures de M.Fleury, qui au cours d’un
extraordinaire travail a redonné vie à
ces “traces humaines”, du 5 juillet au
3 septembre 2004 à la salle d’accueil
du château de Gisors.
S. P
Tous les jours sauf le mardi
de 9h à 12h et de 14h à 18h
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ANNIVERSAIRE
Fêtes de
la libérati
our le soixantième anniversaire de la Libération, le
P
comité des fêtes organise une manifestation placée
sous le signe du souvenir avec la participation de véhi-
cules militaires d'époque et de musiques militaires d'aujourd'hui.
Tous les spectacles et animations sont entièrement gratuits, les
spectateurs peuvent consommer à la buvette du comité des fêtes
pour se rafraîchir.
Au programme :
• le vendredi 27 août à 20h30
conférence sur la Libération de
M. Michel Levé à la mairie ;
• le samedi 28 août exposition de
véhicules militaires place de
Blanmont, à partir de 21h avec
l'orchestre M Douzet, artistes, danseurs, danseuses, chanteuses,
musiciens, magiciens des éclairages
et des décors, grands maîtres des
sonorités, donneront un spectacle
musical sur le thème des musiques
de la Libération, à 23h feu d'artifice
"8 art" sur le thème du débarquement,
puis jusqu'à 3h du matin bal avec
l'orchestre M Douzet;
e
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ÉTÉ 2004
Animations
personnes
ion
• le dimanche 29 août exposition
de véhicules militaires devant la
mairie, vers 11h défilé avec fanfare
jusqu'au monument aux morts, à
partir de 14h les véhicules militaires
reconstitueront l'arrivée des alliés à
Gisors de la rue de la Libération
jusqu'au château, parade des
musiques militaires dans les rues de
la ville jusqu'au château, puis représentation des troupes au château
jusqu'à 18h; avec la participation de
la 101st Airborne Division, de
l'Harmonie royale des boy-scouts
de Brugge, des Cadets de marine
de Liège, de la Koninklijke armonie
de Lyps, …
âgées
omme chaque année, le
CCAS propose des sorties
d’été aux personnes âgées à
mobilité réduite ou les plus isolées.
Pour participer à ces activités il suffit
de se faire connaître et de s’inscrire
auprès du CCAS : 02 32 27 60 65.
À partir du 5 juillet, le matin entre
9h30 et 11h30, Madame Canu
prendra les coordonnées des personnes âgées intéressées et enregistrera leurs inscriptions. L’ensemble
des animations se déroulera entre le
13 juillet et le 27 août.
Voici un aperçu un de la saison 2004 :
• mercredi 13 juillet :
cinéma à Gisors “Fanfan la Tulipe”
• vendredi 16 juillet : sortie base de
loisirs du Canada à Beauvais
• mardi 27 juillet : cinéma à Gisors
“Les sentiments”
C
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• vendredi 30 juillet : sortie aux jardins d’Angélique à Montmain
• mercredi 4 août : sortie à la ferme
de Rome à Fleury la Forêt
• vendredi 6 août : sortie base de
loisirs de Cergy Neuville
• mercredi 18 août : ballade touristique train vallée de l’Eure
• vendredi 20 août : concert de
musique classique à Quaillet
• mardi 25 août : mini golf à Villers
sur Trie
• vendredi 27 août : après-midi de
clôture au restaurant.
Les activités ont lieu les mardis, mercredis et vendredi après-midi., Le
programme complet peut être retiré
au CCAS 24, rue des Fontaines ou
consulté dans la presse locale.
aux quatre coins
Améliore
.
Gisors Paris S
URBANISME
es régions disposent de
compétences élargies en
matière de transport public.
Après les élections régionales qui
viennent d’avoir lieu, Marcel
Larmanou, maire de Gisors et
conseiller général de l’Eure, s’est
adressé aux trois présidents de
régions de Haute-Normandie, de
Picardie et d’Île de France pour leur
rappeler les problèmes de la desserte de Gisors - Paris Saint-Lazare et
L
leur demander une réunion afin
d’apporter les améliorations indispensables.
Rappelant les actions et interventions
nombreuse tant auprès de la SNCF
que du syndicat des transports d’Île
de France pour l’amélioration de la
desserte ferroviaire et les résultats
obtenus. En particulier l’électrification de la ligne en 1982, l’augmentation du nombre des liaisons en
1993, le remplacement progressif
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des plus vieilles rames depuis 1997.
Il constate que de nombreux problèmes demeurent, amplifiés par
l’évolution démographique de la
région de Gisors :
• La vétusté des infrastructures qui
limite la vitesse, il faut 80 minutes en
moyenne pour effectuer 72 kilomètres.
• Le matériel de transport, rames et
locomotives qui n’est renouvelé que
partiellement et qui est sur certaines
r la desserte
.
Saint Lazare
bonne gestion de la ligne. C’est
pourquoi il lui paraît indispensable de
réunir les partenaires chargés à différents niveaux de cette ligne qui dessert trois régions, afin d’étudier en
commun les moyens à apporter à
son amélioration et à la satisfaction
des besoins des usagers.
Les présidents de régions
répondent :
liaisons très inconfortable, n’est pas
adapté à des durées de transport de
plus d’une heure.
• La tarification, la carte orange
n’étant valable que jusqu’à Chars, au
delà les usagers doivent payer un
abonnement de travail qui n’est pas
pris en charge par les employeurs.
• La sécurité, les agressions, l’incivilité et les vols de voiture sur le parking
de la gare qui génèrent un sentiment
d’insécurité préjudiciable à une
Haute-Normandie
“Vous n'êtes pas sans ignorer mon
attachement et ma volonté de développer les moyens de communication
sur ce secteur de notre région enchâssée entre le Pays de Bray, l'Oise et l'Île
de France.
Je suis attentif aux conditions de transports des voyageurs empruntant l'axe
Gisors - Paris Saint-Lazare, la faible
qualité de prestation offerte, les
contestations et demandes des usagers et de leurs associations.
J'aborderai la question de l'amélioration de la desserte de Gisors par les
transports ferrés avec le président de
la région Picardie, lors de notre prochaine rencontre. Je me ferais un plaisir de vous tenir informé des échanges
et pistes d'amélioration que nous pourrons retenir.”
Picardie
“Les différents problèmes que vous évoquez sont déjà connus du conseil régio-
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nal de Picardie grâce à la transmission
régulière d'informations par les élus et
usagers picards de ce secteur. Je souhaite lancer une grande réflexion sur la
question d'une tarification unique à
l'échelle du grand bassin parisien.
Je partage tout à fait votre suggestion
d'une concertation entre les trois
conseils régionaux concernés. Dans la
mesure où l'autorité organisatrice des
trains circulant sur cette ligne est le
conseil régional d'Île de France, il me
semblerait logique de lui laisser l'initiative de mettre en place cette concertation. Il me semble donc essentiel de
commencer par s'assurer du soutien
plein et entier du conseil régional d'Île
de France.”
Île de France
“La qualité de service est une priorité
de l'exécutif régional.
Aujourd'hui, l'exploitation des transports publics en Île de France relève de
la compétence du syndicat des transports d'Île de France (STIF) qui a décidé de passer de nouveau contrats
avec la RATP et la SNCF pour la période 2004-2007, contrats qui fixent des
objectifs de qualité de service et prévoient des pénalités si ces objectifs ne
sont pas atteints.
Je transmets votre courrier au directeur général du STIF en lui demandant
de bien vouloir examiner favorablement votre demande et vous répondre
directement.”
enquête
SÉCU
Gisors résiste
à la réforme
Les mois qui viennent risquent d’être
décisifs pour l’avenir de l’assurance maladie.
Alors que la réforme du gouvernement a déjà
des conséquences sur le fonctionnement de
l’hôpital de Gisors, des professionnels de la
santé s’inquiètent, contestent, et s’organisent
pour résister à un projet qui met en cause
l’égalité à l’accès aux soins.
Depuis que la carte Vitale a été instaurée, je n’ai jamais eu de problème. Et puis ce n’est pas parce
qu’une personne a deux cartes qu’elle
“
fraude”. La transmission de la liste d’opposition des cartes Vitale aux professionnels de santé intervient depuis début
juillet. Était-il nécessaire d’instaurer ce système dans un climat de suspicion à l’égard
des assurés ? La responsabilité des assurés, alors qu’elle est mise en première
ligne de la réforme de l’assurance maladie, n’est pas suspectée par M. Dufour de
La Pharmacie à Gisors. Il estime que “la
carte Vitale est une réussite au plan professionnel. Ça évite la paperasserie et ça
raccourcit les temps de remboursement”.
Il est catégorique : “on ne peut pas modifier, sans réelle concertation, un système
de soin qui marche très bien”.
Il est vrai que la connaissance plus précise
des actes prescrits et des antécédents
d’un patient pourrait permettre une
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meilleure coordination entre les intervenants de la santé et favoriser ainsi la maîtrise médicalisée des dépenses.
L’utilisation de génériques aussi pourrait
être facteur d’économie. D’autant plus
que 32 % des Français se disent prêts à
augmenter leur recours aux génériques
pour sauver la Sécurité sociale. Mais ce
n’est pas comme ça que l’on va combler
le trou de la sécurité sociale. Le chiffrage
gouvernemental de 15,1 milliards de
recettes nouvelles et 18,5 à 19,5 milliards
de moindre dépenses en trois ans
semble unanimement contesté. Surtout,
M. Dufour réfute l’idée que l’économie
doive se faire au seul détriment des assurés. C’est à dire de la santé publique.
Déjà, il le remarque, “les déremboursements sont mal ressentis par les gens”.
De l’avis des professionnels, on peut
douter de l’efficacité des mesures prévues par la réforme actuelle : “le ministre
joue sur un effet d’annonce” rajoute
M. Dufour, qui met en cause l’idée d’un
dossier médical partagé. Si le principe
n’est pas mauvais, les expériences ont
montré que ce genre de dossier est difficile à mettre sur pied. Pour M. Dufour,
“ça ne sert à rien de répéter l’échec de
1997”, quand Alain Juppé voulait faire un
carnet de santé visant à responsabiliser le
patient et le médecin. En plus, comme
tout support magnétique, cela comporte
des dangers pour les libertés individuelles,
indépendamment de l’impact des investissements que cela implique.
Menace sur l’hôpital
de Gisors :
À Gisors, la réduction des dépenses sanitaires ne date pas d’hier. Mais cette année,
c’est du jamais vu : le budget 2004 de
l’hôpital, voté par le CA de l’établissement, a été rectifié par la direction de
l’agence régionale de l’hospitalisation et
amputé d’un million d’euros. Une restriction qui aura de lourdes conséquences :
25 à 30 postes sont menacés et certains
services risquent, à terme, de fermer.
La réduction du budget 2004 est une
conséquence directe du projet hôpital
2007, axe central de la réforme du gouvernement. L’objectif du ministre de la
santé est de rénover en profondeur la
gestion interne de l’hôpital, de calquer son
mode de financement sur celui des structures de soins privées, et de mettre en
place un système unique de tarification à
l’activité. Sur le modèle du privé, le budget sera attribué à chaque établissement
en fonction de l’activité et du service rendus. “Un accouchement se sera tant de
points”, explique Annick Tartare, déléguée
syndicale CGT à l’hôpital, qui précise aussitôt que le budget est calculé sur l’activité
d’il y a deux ans.
“Avec le financement à l’acte, considère le
maire président du conseil d’administration de l’hôpital, le budget correspond à
une activité manifeste, puisque chaque
acte sera estimé à un coût et ne sera payé
qu’à ce niveau-là. Le vice de cette réforme, c’est qu’on ne tiendra plus compte
des besoins réels de la population mais
seulement de l’activité effective”.
Contre une logique financière :
Mais la réforme ne se contente pas de
prendre pour modèle le mode de financement du privé, elle impose une réorpage 13
à la une, juillet 2004 - août 2004
ganisation du partage des
tâches entre privé et public.
En fait, avec les réductions budgétaires, ce n’est rien de moins que le
transfert au privé des services les plus
coûteux qui se profile.
Dans ce “nouvel équilibre” prôné par le
ministre de la santé, le pire est à craindre :
“le privé investira le public, avec la location
de matériels et d’équipes”. Annick Tartare
craint que se mette peu à peu en place
un système de soins à deux vitesses.
“Avec la réforme, une frange de la population n’aura plus accès aux soins. Déjà,
à l’hôpital, les conditions de travail sont
à la limite de l’acceptable, on est parfois
Annick Tartare,
déléguée syndicale CGT à l’hôpital
obligé de refuser des gens. Le service des
urgences est celui dont l’activité a le plus
augmenté, ceux qui s’y adressent trouvent là un substitut au médecin et s’y
rendent parfois pour une simple consultation. Surtout, ils y vont en sachant
qu’ils n’auront rien à débourser”. La
déléguée syndicale s’inquiète aussi de
l’augmentation de un euro du forfait hospitalier. Une autre mesure qui tend à
exclure les familles les plus modestes du
système de soins. Pour parler de la réforme actuelle donc, Annick Tartare ne
mâche pas ses mots : “c’est un projet
fabriqué par des gestionnaires, qui ne vise
qu’à rendre la santé rentable. Une logique
financière qui évacue toute dimension
humaine et qui incite à passer le moins de
temps possible avec le malade.”
Marcel
Larmanou,
Maire de
Gisors
Défendre la solidarité
Contre la logique de l’assurance, qui
couvre le risque en fonction de la cotisation payée, il faut défendre le principe de
solidarité de la sécurité sociale qui assure
un niveau de protection égal pour tous.
Au niveau de l’hôpital de Gisors, le but
des coupes budgétaires est évident :
“c’est pour nous forcer à fermer de
nous-même, progressivement, les structures les moins rentables, en évitant de
faire des vagues au niveau syndical”.
Mais Annick Tartare est bien décidée à
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à la une, juillet 2004 - août 2004
se battre, d’autant plus que les conditions d’une lutte unitaire sont réunies :
“La santé, c’est quelque chose de bien
appréhendé par la population, c’est
important pour tout le monde, contrairement à la réforme des retraites où le
privé avait été monté contre le public”.
la bataille commence à l’hôpital. Pour
garder les services actifs, le syndicat, le
CA, son président et la commission
d’établissement, sont déterminés à s’opposer à la réduction autoritaire d’un million d’euros du budget.
Pour promouvoir le principe de solidarité
de la sécurité sociale, il faudrait lancer un
vrai débat sur son financement. Le déficit
de la sécurité sociale ne s’explique pas par
la surconsommation de médicaments. Le
facteur principal de croissance des
dépenses de santé est le progrès technique et le coût élevé d’équipements
lourds, d’ordre structurel. Pour résoudre
le déficit, il ne sert donc à rien de réduire
les dépenses de santé publique, il faudrait
plutôt engager un financement qui s’appuie sur la relance de l’emploi et la hausse des cotisations patronales.
Création d’un comité de
défense de la sécurité sociale :
Passer à l’offensive.
Sollicité par les acteurs et les professionnels de la santé, soucieux de répondre à
une situation d’urgence, le maire de la
ville de Gisors, Marcel Larmanou, a pris
l’initiative de créer un Comité de défense
et de promotion de la sécurité sociale.
“Nous sommes nombreux, et pas seulement les élus, à être inquiets du projet
libéral que le gouvernement met en
œuvre pour réformer notre système de
sécurité sociale”, Marcel Larmanou est
bien décidé à tout faire pour défendre et
promouvoir “un système de protection
sociale des plus avancés au monde”.
Comment ? Par la création d’un Comité
rassemblant tous ceux qui n’acceptent
pas la remise en cause du principe de
solidarité.
Mais avant tout, il faut cesser de culpabiliser. Le ministre de la santé a pris prétex-
te du déficit pour lancer sa réforme et
faire porter la charge aux assurés. Mais,
le maire y insiste, “l’argument est à relativiser : les 17 milliards ne représentent
que un tiers du déficit du budget de l’État comparable à celui de la sécurité
sociale, et les assurés ne sont pas les
seuls responsables du trou de la sécurité
sociale. La Sécu paye aussi les profits
que réalisent les groupes pharmaceutiques”.
Pour Marcel Larmanou, “le gouvernement souhaite seulement transférer aux
assurances privées une part de plus en
plus importante des remboursements, ce
qui signerait la fin d’un système de solidarité qui a fait ses preuves.” On s’orienterait vers un système à l’américaine, un
système qui conduit à l’exclusion de millions de familles. Le maire de Gisors est
conscient qu’une mauvaise couverture
sociale fragilise les populations les plus
modestes : “aux États-Unis, rappelle-t-il,
43 millions de personnes sont privées de
couverture maladie”.
Pour faire face et résister, il faut être
offensif. Pour organiser, au niveau local,
une réaction offensive contre le projet
de réforme du gouvernement, le comité de défense s’est constitué, dans un
premier temps, en comité de pilotage. Il
s’élargira ensuite à un réseau qui puisse
être force de propositions. Objectif :
promouvoir un projet alternatif axé sur
une politique de santé publique pour
tous, qui au lieu de réduire étende la
prise en charge des soins, modernise et
développe l’hôpital en augmentant le
nombre de postes et de médecins en
formation. Bref, une politique qui ne
réduise pas les dépenses publiques de
santé, mais trouve de nouveaux financements par l’augmentation des cotisations
patronales et la relance de l’emploi.
Enfin, pour répondre au besoin de
transparence, il faudrait pouvoir élire des
représentants des assurés sociaux au
suffrage universel : “la sécurité sociale,
c’est l’affaire de tous, elle doit être gérée
démocratiquement”.
Loïc Bertrand
Hôpital 2007
Un des piliers de la réforme du système de santé
mis en place par le gouvernement concerne l’hôpital
à l’horizon 2007. Pour Monsieur Brousseau, directeur
de l’hôpital, l’objectif de production de soins au
meilleur coût risque de faire disparaître les services
de proximité au public.
Pour l’instant constate M. Brousseau:
“le plan hôpital 2007 ne comprend
que des projets, dont celui qu’il juge le
plus positif est de prévoir une part de
dotation aux investissements. En
effet, le parc hospitalier, qui pour l’essentiel est constitué d’un bâti de plus
de trente ans, devient vétuste et il
importe de le rénover”.
Autre aspect, celui de la “gouvernance”, réorganisant l’hôpital en pôles
d’activités pour donner plus de responsabilité aux équipes médicales.
Ce changement de culture comporte le risque de “tuer la solidarité”
interne des établissements en privilégiant les activités les plus lucratives.
Risque étendu, à ses yeux, au sein
des établissements de soins avec la
tarification à l’activité.
Les recettes des hôpitaux dépendront des actes effectués sur la base
d’un tarif moyen qui ne tient compte ni de la structure, ni de l’histoire
des établissements, ni des besoins
de service à la population. Par
exemple les obligations de service
public de l’hôpital qui lui imposent
d’accueillir tout le monde 24 heures
sur 24 nécessitent un financement
page 15
à la une, juillet 2004 - août 2004
spécifique. “L’accueil permanent et
ses obligations de sécurité et de qualification, y compris la nuit, ne sont pas
suffisamment reconnus” précise M.
Brousseau.
Ce sont les petits hôpitaux, ceux qui
assurent un service public de proximité tout en effectuant un nombre
d’actes effectif plus restreint et moins
lucratifs, qui ne vont plus pouvoir
équilibrer recettes et dépenses et
seront contraints d’abandonner les
services les plus coûteux. Ils
devraient alors se tourner exclusivement vers la médecine et les personnes âgées, avec peut être un service d’urgence qui ne serait plus
qu’un centre d’orientation sans traitement. De même les maternités
pourraient devenir des centres de
périnatalités, centres de suite d’accouchement, les mères accouchant
dans des centres régionaux d’accouchements déshumanisés. Cette gestion de la natalité en flux tendu assurera-t-elle mieux la sécurité que les
maternités de proximité où l’on sait
procéder à des accouchements tout
en apportant présence et chaleur
humaine ?
Pour M. Brousseau, il faut avoir une
vision transversale de l’hôpital de
proximité, au niveau d’un territoire
de santé pertinent, permettant
l’évolution des activités en fonction
des besoins de la population. Un
véritable service public de proximité
reposant sur la stabilité des médecins et des personnels et le développement des relations ville – hôpital.
rencontre avec
Musique
pour tous
DIDIER TROUBOUL
Didier Trouboul
s’investit à fond dans
ses nouvelles fonctions
de directeur du
Conservatoire. Son
dynamisme ne sera
pas de trop pour tous
les projets qu’il a en
vue : rénover les
locaux et ouvrir
l’école au plus grand
nombre.
ans l’absolu, Didier Trouboul
aimerait bien faire chanter
tout le monde. Pour l’instant,
“la volonté du Conservatoire, c’est de
toucher un maximum d’enfants par le
biais du chant choral”.
Un projet éducatif que le nouveau
directeur du Conservatoire tente de
promouvoir auprès des écoles. Après
un travail d’écoute en classe, les
enfants auront la chance d’assister, le
vendredi 8 octobre à la présentation
d’un quatuor de saxophone. Ils repartiront avec des invitations pour que
leurs parents viennent assister, avec
eux, au vrai concert du même quatuor le 10 octobre.
Autre projet important, à moyen
D
page 16
à la une, juillet 2004 - août 2004
terme : créer une classe de musique
à horaires aménagés (CHAM). Un
projet novateur puisque, s’il y en a 81
en France, il n’existe aucune classe de
ce type dans l’Eure. Et pourtant, la
demande est réelle. Didier Trouboul
en est persuadé, “beaucoup de parents
seront intéressés”. L’idée, c’est de
créer, sur la base de huit CP, une classe de CE1 désectorisée qui délivrerait
un enseignement spécialisé : deux
heures de chorale par semaine, et la
pratique d’un instrument. “Le risque,
avoue Didier Trouboul c’est que ce
genre de section devienne élitiste”.
C’est pourquoi il souhaite que les
jeunes ne soient pas sélectionnés sur
dossier scolaire mais avant tout sur la
base de leur motivation et de leur
talent personnel.
S’il y a un fil conducteur dans son parcours, c’est peut-être la volonté de
rendre la musique accessible à tous. À
Aubervilliers, en banlieue parisienne,
pendant 18 ans, Didier Trouboul a été
professeur d’une classe à horaires
aménagés. Ensuite, il a travaillé à Coye
la Forêt. S’il en est parti, c’est que la
ville n’était pas prête à subventionner
davantage l’école pour faire baisser les
cotisations et rendre la pratique musicale vraiment accessible. En gros,
c’était “une école pour riche”. À
Gisors au contraire, il a trouvé une
autre volonté et a pu mettre en place
une nouvelle tarification, ramener à
500 euros par an le tarif pour les
élèves extérieurs pratiquant un instrument, ce qui leur donne en plus accès
à toutes les autres activités.
Car, il ne faut pas l’oublier, le
Conservatoire compte en tout six
activités. Il y a même plus d’inscrits en
danse et théâtre qu’en musique. Le
problème, c’est que dans les locaux
actuels, toutes ces activités cohabitent
difficilement. Les cours de piano au
premier étage sont un peu gênés par
les pas des danseurs d’au-dessus. La
priorité, pour Didier Trouboul, c’est la
construction d’une salle de danse
donc : “un instrument, on peut toujours le travailler dans une salle mal
adaptée, mais pour la danse, c’est plus
page 17
à la une, juillet 2004 - août 2004
délicat, surtout quand on a cinquante
élèves en même temps”. Après la nouvelle salle de danse, qui devrait voir le
jour dans les cinq ans, c’est d’un auditorium dont aurait besoin la ville.
“À long terme, sur 10 ans, j’aimerais
que cette école soit agréée. Ce serait un
plus, au niveau des subventions de l’État et de la reconnaissance du
Conservatoire”. Pas de doute, le nouveau directeur prend les choses en
main. Avec lui, le conservatoire
s’ouvre un bel avenir.
Propos recueillis
par Loïc Bertrand
Élection régionales 21 mars 2004 (1er tour)
bureaux
inscrits
votants exprimés
A. Le Vern
PS/PC/Verts
D. Chaboche
FN
H. Morin
UDF
A Ruffenacht
UMP
C. Poupin
LO-LCR
B. Frau
div. éco
P. Fouché-Saillanfest
MNR
1er bureau
hôtel de ville
1357
699
51,5%
673
252
37,4%
125
18,6%
104
15,5%
111
16,5%
40
5,9%
30
4,5%
11
1,6 %
2e bureau
justice de paix
1008
518
51,4%
494
194
39,3%
107
21,7%
62
12,6%
59
11,9%
43
8,7%
17
3,4%
12
2,4 %
3e bureau
Paul Éluard mat.
1063
594
55,9 %
575
236
41 %
96
16,7 %
91
15,8 %
76
13,2 %
30
5,2 %
32
5,6 %
14
2,4 %
4e bureau
Joliot-Curie
1242
683
55%
665
267
40,2%
168
25,3%
78
11,7%
63
9,5%
47
7,1%
32
4,8%
10
1,5 %
5e bureau
Jean Moulin
1305
745
57,1%
728
305
41,9%
134
18,4%
76
10,4%
103
14,1%
43
5,9%
53
7,3%
14
1,9 %
6e bureau
Paul Éluard prim.
1074
552
51,4%
526
206
39,2%
123
23,4%
62
11,8%
52
9,9%
45
8,6%
21
4%
17
3,2 %
Total
Gisors
7049
3791
53,8%
3661
1460
39,9%
753
20,6%
473
12,9%
464
12,7%
248
6,8%
185
5,1%
78
2,1 %
Élection régionales 28 mars 2004 (2e tour)
Bureaux
Inscrits
votants
exprimés
A. Le Vern
à gauche
A Ruffenacht
Unis pour la Normandie
D. Chaboche
FN
1er bureau
hôtel de ville
1357
743
54,8%
723
336
46,5%
270
37,3%
117
16,2%
2e bureau
justice de paix
1008
560
55,6%
538
296
55%
153
28,4%
89
16,5%
3e bureau
Paul Éluard mat.
1063
633
59,5%
611
326
53,4%
190
31,1%
95
15,5%
4e bureau
Joliot-Curie
1242
732
58,9%
717
392
54,7%
172
24%
153
21,3
5e bureau
Jean Moulin
1305
800
61,3%
782
417
53,3%
233
29,8%
132
16,9%
6e bureau
Paul Éluard 2
1074
599
55,8%
582
339
58,2%
117
20,1%
126
21,6%
Gisors
ville
7049
4067
57,7%
3953
2106
53,3%
1135
28,7%
712
18%
Dernier rendez-vous électoral national, hors éventuel référendum sur la
constitution européenne, avant 2007, les élections régionales et européennes marquent l'encrage à gauche de l'électorat gisorsien.
Avec près de 58 % de participation au deuxième tour des élections régionales les gisorsiens donnent leur préférence à la liste d'union de la gauche
conduite par Alain Le Vern qui obtient son meilleur résultat au 6e bureau
(Paul Éluard 2), Antoine Ruffenacht pour la majorité présidentielle vient en
deuxième position et obtient son meilleur résultat au 1er bureau (mairie).
La liste Front national obtient aussi son meilleur résultat au 6ème bureau.
Les élections européennes font l'objet d'un fort abstentionnisme de plus de
60 % du corps électoral. La gauche est majoritaire avec les listes PS,
meilleur résultat au 6ème bureau, PC, meilleur résultat 2e bureau (justice
de paix), suivies par le FN, meilleur résultat 6e bureau, l'UMP, meilleur
résultat 1er bureau, l'UDF, meilleur résultat 3e bureau (Paul Éluard 1) et les
Verts, meilleur résultat 3e bureau.
page 18
à la une, juillet 2004 - août 2004
bureaux
inscrits
votants
exprimés
1er bureau
hôtel de ville
1350
484
35,9%
472
2e bureau
justice de paix
1008
399
39,6%
389
3e bureau
Paul Éluard mat.
1063
433
40,7%
426
4e bureau
Joliot-Curie
1249
498
39,9%
488
5e bureau
Jean Moulin
1314
568
43,2%
558
6e bureau
Paul Éluard prim.
1085
332
30,6%
321
Total
Gisors
7069
2714
38,4%
2654
pratique service public
Résultats
électoraux
2004
Élection européennes 13 juin 2004
H. Weber
PS
J. Hénin
PC
C. Lang
FN
T. Saïfi J.L Bourlanges H. Flautre Y. Butel
UMP
UDF
Verts
MPF
N. Baudrin J.P Sueur
LO/LCR
FEB
111
23,5%
51
10,8%
74
15,7%
79
16,7%
51
10,8%
32
6,8%
28
5,9%
10
2,1%
9
1,9%
5
1,1%
10
2,1%
7
1,5%
0
0%
4
0,8%
1
0,2%
96
24,7%
73
18,8%
53
13,6%
50
12,9%
40
10,3%
27
6,9%
15
3,9%
8
2,1%
6
1,5%
3
0,8%
3
0,8%
1
0,3%
6
1,5%
5
1,3%
3
0,8%
121
28,4%
36
8,5%
52
12,2%
65
15,3%
58
13,6%
31
7,3%
25
5,9%
13
3,1%
2
0,5%
7
1,6%
5
1,2%
3
0,7%
4
0,9%
2
0,5%
2
0,5%
145
29,7%
69
14,1%
64
13,1%
47
9,6%
39
8%
27
5,5%
25
5,1%
19
3,9%
15
3,1%
8
1,6%
6
1,2%
6
1,2%
7
1,4%
11
2,3%
0
0%
137
24,6%
97
17,4%
75
13,4%
85
15,2%
46
8,2%
30
5,4%
29
5,2%
17
3%
9
1,6%
14
2,5%
2
0,4%
5
0,9%
6
1,1%
3
0,5%
3
0,5%
92
28,7%
55
17,1%
52
16,2%
34
10,6%
10
3,1%
18
5,6%
5
1,6%
15
4,7%
7
2,2%
5
1,6%
9
2,8%
11
3,4%
5
1,6%
2
0,6%
1
0,3%
702
26,5%
381
14,4%
370
13,9%
360
13,6%
244
9,2%
165
6,2%
127
4,8%
82
3,1%
48
1,8%
42
1,6%
35
1,3%
33
1,2%
27
1%
10
0,4%
page 19
P. Hernu
RPF
D. Vergny D. Reitzman J. Duquenne I. Kurzyk F. Pacaud
CPNT
PT
PRG
RCF
VME
à la une, juillet 2004 - août 2004
28
1,1%
pratique service public
JEUNESSE
ÉCOLOGIE
Planet’ ados
Planet’ ados, c’est un lieu d’échanges,
de respect et de tolérance qui
accueille les jeunes de Gisors de 11 à
17 ans. Situé au cœur du quartier des
Bornes (rue de la Révolution 1789).
Planet’ ados est ouvert toute l’année
le lundi, mardi, jeudi et vendredi de
17h à 19h et le mercredi de 14h à
19h. Deux animateurs permanents
(Fatyma et Thierry) accueillent les
jeunes dans cet endroit agréable et
convivial afin qu’ils se retrouvent,
qu’ils jouent au ping-pong ou au
baby-foot ou tout simplement qu’ils
discutent. De nombreux ateliers sont
prévus les soirs en semaine de 19h à
21h (atelier journal, atelier musique,
atelier multimédia). Tous les jeunes
de Gisors âgés de 11 à 17 ans peuvent participer aux activités proposées avec une inscription préalable
auprès des animateurs.
Rivière
propre
L'Epte est l'objet d'actes de vandalisme. Elle reçoit régulièrement des
détritus divers qui viennent la polluer.
Chaque mardi les services municipaux doivent repêcher canettes,
bouteilles, sacs plastiques, déchets
verts ou ordures ménagères jetés
dans la rivière.
La rivière est un des agréments de la
ville, nombreux sont celles et ceux
qui aiment à suivre son cours ou
celui du canal dans la traversée de
notre cité. Il serait regrettable qu'elle
soit transformée en dépotoir par la
faute de quelques uns. Aussi la municipalité prendra-t-elle des sanctions
contre les pollueurs.
Certains s'étonnent par ailleurs que
le lit de l'Epte soit envahi par la végétation aquatique sans que celle-ci soit
faucardée. C'est le préfet qui, dans le
respect des directives du ministère
de l'écologie et du développement
durable, décide des dates d'intervention sur les cours d'eau et dès cellesci connues, les services municipaux
procéderont au faucardage.
CANICULE
Travaux à
domicile
Rappel de l’arrêté
préfectoral concernant les
travaux de bricolage et de
jardinage et la tranquillité
du voisinage.
“Les travaux momentanés
de bricolage et de
jardinage réalisés à l’aide
d’outils ou d’appareils
susceptibles de causer une
gêne pour le voisinage tels
que tondeuses à gazon,
tronçonneuses, perceuses,
raboteuses ou scies
mécaniques, etc… ne
peuvent être effectués que :
• les jours ouvrables de
8h30 à 19h30
• les samedis de 9h à 12h
et de 15h à 19h
• les dimanches et jours
fériés de 10h à 12h.”
Recommandations
en cas de grande chaleur
Fin mai un questionnaire a été
adressé aux personnes âgées de
plus de 65 ans. Pour celles qui n’ont
pas encore répondu ou qui n’ont
pas reçu ce formulaire et en cas de
problèmes dûs aux fortes chaleurs,
le service des affaires sociales du
CCAS est à leur disposition au
02 32 27 60 65.
Rappel de quelques
mesures à prendre
• fermer les volets ou les rideaux la
journée
• ouvrir les fenêtres tôt le matin
• prendre régulièrement des
douches ou des bains
• s’humidifier régulièrement la peau
(linges humides, lingettes rafraîchissantes, brumisateurs)
• boire régulièrement, sans
attendre d’avoir soif, environ un
verre par heure (préférer les
boissons peu sucrées, sans caféine, non alcoolisées)
• surveillez votre température corporelle
• éviter de sortir aux heures les
page 20
à la une, juillet 2004 - août 2004
plus chaudes entre 11 h et 17h,
lors des sorties mettre un chapeau
Si vous présentez l’apparition d’une
grande fatigue, des maux de tête,
des vertiges, des nausées, des
crampes musculaires, une température corporelle élevée, appelez
votre médecin ou les services
d’urgence afin qu’ils vous donnent des conseils ou qu’ils
adaptent éventuellement votre
traitement.
Maintien
à domicile
Vous êtes âgé(es) de 60 ans ou plus ?
Vous avez besoin de vous faire aider
dans les actes quotidiens de la vie
courante ?
Le CCAS, par l’intermédiaire de son
service de maintien à domicile peut
vous aider.
Les caisses de retraite accordent à
leurs retraités, sur présentation d’un
certificat médical, une prise en charge des heures aide-à-domicile.
Le nombre d’heures attribuées
mensuellement et la durée de la
prise en charge sont fixés selon le
degré de dépendance après évaluation faite, soit par un délégué de la
caisse, soit par la coordinatrice du
service maintien à domicile. La participation horaire est calculée et fixée
par la caisse de retraite selon les ressources du foyer. Vous pouvez aussi
bénéficier de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), après visite à
votre domicile de l’infirmière du
CCAS 22 rue des Fontaines
27140 Gisors - Tel : 02 32 27 60 65.
TOXICOMANIE
CIRCULATION
Soif
d’en sortir
Transport de
betteraves
La campagne betteravière va
reprendre le 15 septembre, les
maires de Gisors, Trie-Château et
Bézu Saint-Éloi qui ont proposé des
solutions alternatives pour éviter la
traversée de leurs communes par les
convois de transports de betteraves,
n'ont obtenu que des réponses insatisfaisantes. La compagnie Saint-Louis
Sucre s'opposant à tout arrêt des
transports de nuit.
Les maires de Gisors et TrieChâteau, après consultation des pouvoirs publics, ont d'ores et déjà fait
savoir qu'ils prendraient des arrêtés
pour interdire aux poids lourds, la
traversée de leurs communes de
minuit à cinq heures du matin, les
interdictions totales sur certains axes
urbains étant reconduites.
Conseil général de l’Eure.
Momentanément ou à plus long
terme, vous ressentez le besoin de
vous faire aider ? Vous sortez de l’hôpital, venez de subir une intervention
chirurgicale ? Pour de plus amples
informations, contactez : le service
du maintien à domicile, situé au :
Il y a en France deux millions de drogués de l'alcool, et trois millions de
personnes qui boivent excessivement. Le Mouvement Vie Libre, par
des informations dans les écoles, les
entreprises, les médias, informe de
cette maladie et la prévient.
Lorsqu'un malade est connu, “Vie
Libre” prend contact avec-même et
son entourage pour qu'il décide de
se soigner. Un traitement lui sera
proposé par un médecin. Ces soins
médicaux permettent au patient d'arrêter la drogue alcool sans trouble
grave. “Vie Libre” l'aide, si nécessaire, à se réinsérer.
Après les soins “Vie Libre” lui proposera de participer à ses activités en
page 21
à la une, juillet 2004 - août 2004
particulier la guérison d'autres
malades. Cette activité lui permettra
une prise de conscience des raisons
de l'alcoolisme. Il pourra alors lutter à
tous les niveaux contre les causes de
l'alcoolisation et mieux comprendre
sa propre maladie.
Pour la guérison et le soutien thérapeutique des malades alcooliques et
le soutien de leur famille, la prévention de l'alcoolisme, la réinsertion et
promotion des buveurs guéris, la
lutte contre les causes de l'alcoolisme, le Mouvement Vie Libre tient
une permanence tous les 2e et 4e
vendredi du mois à la résidence
Ernest Quaillet, impasse du Preslay,
appeler le 06 11 17 48 25.
pratique service public
SOLIDARITÉ
Inscription
cantine
rentrée 2004-2005
A partir du 23 août 2004
Pièces justificatives à
fournir :
• Bulletins de salaire du
foyer afférents aux 3
derniers mois et tous
autres justificatifs de
revenus : pension
alimentaire, pension
d’invalidité, indemnités
journalières ASSEDIC,
maladie ou prévoyance,
Allocation Parentale
d’Education, RMI, revenus
immobiliers…
• Dernier(s) avis
d’imposition du foyer 2003
• Justificatif de domicile
(facture EDF, de
téléphone, quittance de
loyer…)
• Livret de famille
• Nom et Numéro
d’allocataire (CAF)
Ouverture de la vente de
cartes de cantine et calcul
du quotient :
Lundi : 8h30 – 12h
13h30 – 17h30
Mercredi : 8h30 –12h
13h30 –17h30
Vendredi : 8h30 – 12h
Vente par correspondance
contre remise d’un chèque
à l’ordre du Trésor Public
et d’une enveloppe
timbrée avec nom et
adresse.
carnet
Naissances
1er mars : Ambre Pradayrol
4 mars : Kylian Kaliciak
5 mars : Théo Binard
27 mars : Chloé Hilaire
14 avril : Candice Lesueur
18 avril : Kelly Lemoine
24 avril : Lindsie Nyarko
18 mai : Romain Kalakun
28 mai : Théo Thévenot
5 juin : Jonathan Berkès
11 juin : Flavien Bouleau
12 juin : Charlène Guo
15 juin : Emilie Romain
17 juin : Axel Buiron
Bibliothèque
Horaires d'été
Mardi : 13h30 à 18h30
Mercredi : 13h30 à 18h30
Vendredi : 13h30 à 18h30
Samedi : 13h30 à 17h.
Ordures
ménagères
Le SYGOM rappelle
que la collecte des ordures
ménagères est effectuée
tous les lundis et mardis
(suivant le secteur),
y compris les jours fériés,
à l'exception des 1er janvier
et 1er mai qui restent
des jours chômés non
travaillés. Pour ces deux
journées, la collecte sera
effectuée le lendemain.
Mariages
20 mars : Julien Rossetto
et Sandrine Gilabert
10 avril : Patrick Beaudouin
et Myriam Lévêque
19 mai : Serge Buchet et Iengly Lor
22 mai : Laurent Dubuc
et Sylvie Verger
29 mai : Frédéric Vilela
et Magalie Gonçalves
29 mai : Stéphane Carry
et Christelle Leclerc
4 juin : Andrew Bloodworth
et Bérangère Joly
5 juin : Emmanuel Gorin
et Marie Thévenin
19 juin : Yannick Haffner
et Stéphanie Peyronin
19 juin : Nicolas Piquet
et Virginie Rouillon
19 juin : Gérald Lehoux
et Mouskouta Sane
26 juin : Xavier Hamard
et Valérie Brassart
3 juillet : Jérôme Touzain
et Céline Levin
3 juillet : Alain Guyot
et Sandra Barbette
CITOYENNETÉ
Décès
27 février : André Rayé, 84 ans
28 février : Suzanne Duport
veuve Douay, 94 ans
9 mars : Marie Baptiste
veuve Heumetz, 82 ans
11 mars : Jean-Jacques Moreau, 63 ans
14 mars : Lucienne Gruel
veuve Gosse, 82 ans
19 mars : André Housselin, 81 ans
20 mars : Andrée Decorde
veuve Dulac, 86 ans
29 mars : Hélène Pascal, 88 ans
31 mars : Françoise Couet
épouse Abraham, 56 ans
3 avril : Augustin Marchand, 74 ans
4 avril : Jean Tartara, 83 ans
9 avril : Yvette Beausac
veuve Fressengeas, 80 ans
10 avril : Edmonde Ferrandier
veuve Ducellier, 88 ans
12 avril : Pierre Planquette, 79 ans
13 avril : Marguerite Morans
veuve Motte, 89 ans
15 avril : Pierre Bucki, 89 ans
18 avril : Louise Karr
veuve Rousseau, 96 ans
26 avril : Denise Deslandes
veuve Hébert, 69 ans
27 avril : Denise Beaudemont
veuve Pernaud, 86 ans
17 mai : David Landes, 26 ans
22 mai : Gérard Bazire, 66 ans
24 mai : François Siméon, 42 ans
27 mai : Charles Wentzinger, 79 ans
31 mai : Marceau Canu, 82 ans
2 juin : Marcelle Molleron
veuve Andrieux, 85 ans
12 juin : Blanche Chartrez
veuve Louis-dit-Picard, 91 ans
13 juin : Raymonde Jaffré, 82 ans
16 juin : Thérèse Cozette
veuve Lefèvre, 93 ans
18 juin : Jacqueline Bohren
veuve Laplace, 88 ans
page 22
à la une, juillet 2004 - août 2004
Collecte en
porte à porte
Le SYGOM communique :
• les ordures ménagères
(2 fois par semaine),
• les sacs de collecte sélective
(1 fois tous les 15 jours),
doivent impérativement être sortis la
veille au soir du ramassage prévu.
Les habitants qui ne respectent pas
cette consigne prennent le risque de
ne pas voir leurs déchets ramassés.
La collecte sélective (sacs bleus) effectuée tous les 15 jours les lundis et
mardis (selon les zones) aura lieu :
• les 19 et 20 juillet
• les 2 et 3 août
• les 16 et 17 août
• les 30 et 31 août
• les 13 et 14 septembre
• les 27 et 28 septembre
• les 11 et 12 octobre
• les 25 et 26 octobre
La distribution des sacs bleus a lieu
tous les jours ouvrables (du lundi au
vendredi) de 8h30 à 12h et de
13h30 à 17h30 à l’accueil de la mairie sur présentation d’un justificatif de
domicile.
pub
à l’affiche
• du 27 au 29 août
• du 18 au 24 août
• samedi 18 septembre
• 18 et 19 septembre
Fêtes de la
Libération
Place aux
cinémas
Journées du
patrimoine
Portes ouvertes
à l’ACLG
vendredi 27
au cinéma
“Jour de Fête”
entrée 3,50 €
QConférence de
M. Michel Levé sur la
Libération de Gisors
à la mairie à 20h30
samedi 28 août
QExposition de
véhicules militaires
à partir de 10h
place de Blanmont
• jusqu’au 3 septembre
Exposition
“Les graffitis de la tour
du prisonnier”
salle d’accueil
du château
tous les jours sauf le
mardi de 9h à 12h et
de 14h à 18h
• mardi 13 juillet
Fêtes du
14 juillet
QRetraite aux
flambeaux avec
“Samba Chocalho”
vers 22h30
centre ville
“Gisors ou l’histoire
romancée”
à 20h30 au château
sur inscription
Portes ouvertes
association
FAACE
QSpectacle musical
sur le thème de la
Libération
orchestre M Douzet
à 21h au château
QFeu d’artifice 8e art
sur le thème du
débarquement
à 23h au château
QBal avec l’orchestre
M Douzet
jusqu’à 3h au château
QBal avec l’orchestre
Joël Leclerc
jusqu’à 3h place de
l’Hôtel de ville
dimanche 29
• samedi 24 juillet
QDéfilé avec fanfare
de l’église au
monument aux morts
vers 11h
“Gisors ou l’histoire
romancée”
à 20h30 au château
sur inscription
Visite aux
lanternes
• samedi 4 septembre
QFeu d’artifice
vers 23h30
place des Carmélites
Visite aux
lanternes
• samedi 21 août
QExposition de
véhicule militaires
place de
l’Hôtel de ville
QDéfilé de véhicules
militaires et parade de
musiques militaires
à partir de 14h
dans les rues de la ville
et jusqu’au château
QReprésentation des
troupes
jusqu’à 18h
au château
(yoga, danses de salon,
expressions africaines,
afro-jazz, salsa, hiphop,, gymnastique,
percussions, danse
orientale, claquettes,
gospel, journaliste en
herbe, dessinpeinture, anglais
adulte, couture)
de 14h à 18h
au studio de danse
(salle des fêtes)
Jeu de piste
en fin d’après-midi
au château
sur inscription
service patrimoine
02 32 55 59 36
• samedi 18
et dimanche 19 septembre
Performance
de danse
contemporaine
samedi 15h,
dimanche14h et 16h
à la chapelle
de la léproserie
renseignements
service patrimoine
02 32 55 59 36
Visites libres
château, église
et chapelle de la
léproserie
(bridge, décoration
florale, dessinpeinture, échecs,
encadrement, formes
et couleurs,
patchwork, peinture
sur porcelaine, ki
gong, musiques
actuelles, scrabble,
poterie, yoga et préyoga, généalogie,
informatique, italien,
anglais)
samedi
de 14h à 18h,
dimanche
de 10h à 18h
à la salle des fêtes
• vendredi 17 septembre
Journées du
patrimoine
Concert de musique
classique
à 20h30 à la chapelle
de la léproserie sur
invitation
pour les
spectacles,
conférences
et expositions,
renseignements
au service culturel,
4, rue du
Général De Gaulle,
téléphone
02 32 27 60 63

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