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EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 1 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 2 Nous tenons à remercier pour leur aimable collaboration : ANGERVILLE Amick ANTENOR-HABAZAC Félix BASTARAUD-NELSON Ketty BERRY Gérard CAILACHON Jack GREAUX Claude-Gustave GREGO Pascal LOMBION Pierre NICOLAS Jean Sébastien PINEAU Sylvie RIMBON Thierry SAINT-PRIX Mozart SEXTIUS Daniel THRACE Jocelyn TRESOR Nilda EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 3 AVANT-PROPOS L'information sur les métiers est un élément essentiel de l'accompagnement à l'orientation des publics jeunes et adultes. Pour répondre à sa mission d’information, le CARIF-OREF Guadeloupe élabore une série de documents sur les métiers. L'objectif de ces documents est d’informer sur les métiers et les qualifications liés à des secteurs précis. Les documents que nous publions ne prétendent pas à l'exhaustivité, ils invitent toutefois à faire un état des lieux des activités et des métiers développés dans notre région tout en rappelant ce qui se fait au niveau du territoire national. Le présent document contribuera, nous l'espérons, à mieux faire connaître les métiers et formations à l'environnement en région Guadeloupe. 3 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 4 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 5 SOMMAIRE AVANT-PROPOS ................................................................................................................p. 3 ÉDITORIAL..........................................................................................................................p. 7 LA NOTION D’ENVIRONNEMENT .............................................................................p. 8 L’ENVIRONNEMENT EN GUADELOUPE : EN FAIRE UN ENJEU DE DÉVELOPPEMENT .............................................................................................................p. 9 • La gestion des ressources : l’exemple de l’eau • La prévention et le traitement des pollutions : la filière déchets … en Guadeloupe • Des risques naturels omniprésents dans l’archipel • La protection de la nature : une grande diversité biologique à exploiter QU’EN EST-IL DES FORMATIONS ET MÉTIERS LIÉS À L’ENVIRONNEMENT EN GUADELOUPE ? ...............................................................................................................p. 19 • Quelques formations mises en place en Guadeloupe depuis 1994 • Un regard sur des formations du CNFPT et du GRETA GRANDE-TERRE • Quelques métiers de l’environnement DES JEUNES FORMÉS AUX MÉTIERS DE L’ENVIRONNEMENT PARLENT.......p. 30 • Daniel, Nilda et Jean Sébastien racontent leur parcours LISTE DES MÉTIERS ET NIVEAUX DE FORMATION .............................................p. 33 ANNEXES..........................................................................................................................p. 39 • Liste des organismes dispensant des formations en environnement • Adresses utiles (DIREN, ADEME, DDAF …) • Liste des sigles (diplômes, organismes …) BIBLIOGRAPHIE...............................................................................................................p. 43 5 ,, , LAMENTIN , GOURBEYRE La Grande Pointe Grande Anse Trois-Rivières TROIS-RIVIÈRES Allée Dumanoir SAINTE-ANNE Source : DIREN, 1999 CAPESTERRE-BELLE-EAU GOYAVE GOSIER BAIE-MAHAULT POINTE-À-PITRE PETIT-BOURG , MOULE Baie orientale S N E Baie de Pont-Pierre Pointe des Châteaux LES SAINTES TERRE-DE-HAUT , ,,, , , Pain de Sucre Grotte de l'Aérodrome TERRE-DE-BAS Grotte de Courcelles SAINT-FRANCOIS Porte d'Enfer O ST-MAARTEN (Pays-Bas) PHILIPSBURG MARIGOT SAINT-MARTiN (France) GRAND-CASE GRANDE TERRE LES ABYMES MORNE-À-L'EAU ANSE-BERTRAND Pointe de la Grande Vigie PETIT-CANAL PORT-LOUIS Sites inscrits Projets Site RAMSAR limite Sites classés Sites Grand Cul-de-Sac marin Monts Caraïbes VIEUX FORT BASSE-TERRE BAILLIF VIEUX HABITANTS Anse à la barque BOUILLANTE Ilets Pigeon SAINTE-ROSE Parties terrestres Projets Réserves naturelles Parties marines Zone périphérique Zone centrale Parc National BASSE TERRE DESHAIES POINTE-NOIRE Gros Morne Grande Anse Ilet à Kahaouanne Tête à l'Anglais , , , APB Conservatoire du Littoral et des Rivages Lacustres terrains acquis Fôret Départementalo-Domaniale limite Fôret Domaniale du littoral limite Arrêtés de Protection de Biotope LES ESPACES NATURELS PROTÉGÉS EN GUADELOUPE GRAND BOURG CAPESTERRE Falaises Orientales Grotte Trou à Diable , Folle Anse SAINT-LOUIS MARIE-GALANTE Ilet de Petite Terre GRANDE-ANSE LA DÉSIRADE SAINT-BARTHÉLÉMY ,, GUSTAVIA EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 6 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 7 ÉDITORIAL mploi et environnement, naguère opposés, sont aujourd'hui heureusement indissociables. E Parce qu'un producteur de canne de Sainte-Rose, de Marie-Galante ou de Port-Louis bâtit aussi un paysage et contribue à un tissu social équilibré. Parce que l'agent d'entretien d'une station d'épuration de Jarry ou de Baillif est le premier garant de la qualité de nos eaux littorales. Parce que l'hydrogéologue ou le chimiste d'une société de service sont attentifs à gérer et à protéger quotidiennement notre ressource en eau. Parce que l'animateur de développement d'une vallée de la Côte sous le Vent sait que développement rime avec mise en valeur du patrimoine. Ayons le souci permanent de forger les emplois d'aujourd'hui et de demain avec les besoins émergents d'environnement et de qualité de la vie au sens le plus large. Le programme "Nouveaux services - Nouveaux emplois" débouchant sur les emplois-jeunes est une opportunité parmi d'autres. Sachons la saisir. Gardons cependant à l'esprit que la création d'emplois véritablement durables suppose que le service rendu soit "solvabilisé", c'est à dire tout simplement payé par celui qui en tire profit… Michel Sinoir Directeur de la DIREN 3 7 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 8 LA NOTION D’ENVIRONNEMENT 3 8 Comment définir les métiers de l’environnement, sans avoir défini au préalable ce que recouvre la notion d’environnement ? Pour certains, elle se limite à la nature, pour d’autres, à sa protection, pour d’autres encore, l’environnement n’évoque que les problèmes de pollution... Souvent, certaines de ses composantes, comme le bruit par exemple, ne lui sont pas associées. En fait, la notion d’environnement peut se définir comme étant l’interaction entre eux, et sous l’influence de l’homme, de quatre espaces fondamentaux : l’atmosphère (ensemble gazeux qui entoure le globe terrestre), l’hydrosphère (ensemble des éléments liquides du globe terrestre : mers, fleuves…), la biosphère (partie de l’écorce terrestre et de l’atmosphère où existe une vie organique) et la lithosphère (partie solide de la sphère terrestre). Pour être plus synthétique, nous pourrions définir l’environnement comme étant l’ensemble des éléments qui constituent le paysage naturel et le paysage créé artificiellement par l’homme. A partir de cette définition, on peut aisément comprendre que, aujourd’hui, l’environnement puisse offrir, du CAP au Bac + 5, plus de 8000 formations initiales, qui débouchent sur des métiers pouvant être “ regroupés ” en trois grands domaines : ● la gestion des ressources naturelles et la protection de la nature la prévention et le traitement des pollutions et des risques ● ● l’aménagement et le cadre de vie. ■ Pointe des Châteaux EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 9 L’ENVIRONNEMENT EN GUADELOUPE : en faire un enjeu de développement Dans un espace insulaire aussi restreint que celui de notre archipel, où le dynamisme démographique est une réalité à prendre en compte, le maintien d’un environnement de qualité ne saurait se limiter à la préservation de quelques isolats “ naturels ” ou zoos de troisième type, sensés rappeler une richesse passée et donc perdue. Bien au contraire, la richesse de son environnement est une chance que la Guadeloupe doit saisir, car elle constitue un atout majeur en terme de qualité de vie pour ses habitants, mais également en terme de développement économique et donc d’emplois. Pour assurer un caractère durable à une politique globale dans le domaine de l’environnement dans l’archipel, il convient de faire en sorte que l’environnement soit perçu par tous comme un enjeu de développement. Deux problématiques dominent les débats des acteurs publics en Guadeloupe : le “ rattrapage ” économique et social vis-à-vis de l’Hexagone - qui est une constante - et le problème du chômage, enjeu plus récent mais dominant désormais tous les autres. L’environnement n’est pas véritablement au cœur des débats, mais constitue un enjeu en émergence. Certains l’ont déjà bien compris qui ont mis en place ces dernières années structures et opérations diverses pour améliorer notre environnement, tout en créant des emplois. L’Union Patronale et sa commission environnement ont choisi de militer par l’exemple et par l’action concrète. Avec l’aide de l’ADEME, l’Union Patronale est à l’origine de la plupart des installations de récupération de déchets spécialisés (automobiles, batteries, huiles). Des associations d’insertion ont réussi à mobiliser jusqu’à 350 personnes en C.I.A. sur des actions liées à l’environnement comme les Points Bleus ou l’opération Rivières et Mangroves de l’association Parcs et Jardins, ou la récupération des chiens errants par l’association AGIRE. Cette dernière est d’ailleurs en passe d’autofinancer complètement son projet par des conventions passées avec les communes. Pour mieux appréhender les métiers liés à l'environnement en Guadeloupe, nous avons fait témoigner d'une part, des professionnels en activité, d'autre part, des personnes nouvellement formées. Ils nous parlent de leur parcours de formation et de leur travail ou de leurs espoirs de trouver un emploi dans ce domaine. ■ 9 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 10 LA GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ET LA PROTECTION DE LA NATURE :l’exemple de l’eau La caractéristique hydrologique de la Guadeloupe est l’extrême variabilité de la ressource en eau dans l’espace et dans le temps. 10 La Guadeloupe reçoit en année normale 3 à 4 milliards de mètres cube d’eau, qui représentent environ 50 fois la consommation humaine globale. Mais s’il tombe annuellement plus de 10 mètres d’eau au sommet de la Soufrière, l’île de la Désirade en reçoit à peine 1 mètre dans le même temps. La Basse-Terre compte 55 cours d’eau permanents, mais les îles sèches* ne comptent pour l’essentiel que des cours d’eau intermittents au régime d’oued : les ravines. La fragilité de la nappe souterraine de la Grande-Terre, sensible aux intrusions d’eau salée, fait privilégier les captages dans les rivières de la Basse-Terre pour l’approvisionnement en eau, alors même que l’essentiel de la consommation est en Grande-Terre. En 1996, sur 55 millions de m3 d’eau produite pour l’alimentation en eau potable (AEP), 7 millions seulement soit 13%, proviennent des nappes. Transfert et stockage de la ressource sont indispensables. Ils n’en rendent que plus cruciaux les objectifs d’amélioration du rendement des réseaux (sur 55 millions de m3 produits, 29 sont facturés, soit un rendement de 52%), de stockage de l’eau (début 1996, la demande en eau de la Grande-Terre était de 2 750 l/s dont 1 020 l/s pour l’A.E.P., alors que l’offre était de 1 570 l/s), et d’économie de la ressource (un ménage moyen guadeloupéen consomme nettement plus d’eau en moyenne qu’un ménage dans l’hexagone, soit 220 m3 /an). La qualité des eaux des rivières de la Basse-Terre est excellente à l’amont des agglomérations et très mauvaise à l’aval. Le milieu récepteur a pourtant de fortes exigences de qualité puisque la croissance corallienne ne peut se faire qu’en milieu oligotrophe. La capacité totale des systèmes d’assainissement de la Guadeloupe couvre 52% de la population, et on peut estimer que 60% des stations d’épuration ne fonctionnent pas correctement, soit en raison d’un mauvais dimensionnement, soit en raison de l’absence d’entretien. 230 mini-stations et plus de 300 micro-stations sont recensées par ailleurs, dont la plupart ne bénéficie d’aucun entretien. Enfin, les rejets de la filière canne-sucre-rhum pendant la campagne sucrière équivalent, en pollution organique, aux eaux usées domestiques d’une population de 600 000 habitants. En matière de stockage, d’approvisionnement, d’assainissement, de prévention des pollutions, l’élément eau pourrait lui aussi être pourvoyeur de nombreux débouchés. * iles sèches : Les Saintes, Désirade, Marie-Galante, Saint-Martin, Saint-Barthélemy. Crue en Basse-Terre EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 11 11 Ketty BASTARAUD-NELSON Docteur en chimie industrielle Chef de la Cellule ALISE (Assistance Laboratoire pour les Interventions de Surveillance des Eaux) de la Générale des Eaux Guadeloupe type de poste est habituellement occupé par des hommes. Il nécessite aussi une grande disponibilité et devient la priorité en particulier dans les cas de crise ou de catastrophes naturelles. J’ai une formation scientifique. Après une maîtrise de science et technique de l’eau, j’ai fait un doctorat en chimie industrielle sur la question de l’eau et les nuisances. Responsable du laboratoire ALISE, j’encadre une équipe composée de 3 techniciens (1 analyste, 1 préleveur et un préleveur-analyste). Pour ce qui est de l’avenir dans ce domaine, la Guadeloupe aura besoin de techniciens formés au niveau Bac +2 ou +3, d’autant que les questions liées à l’environnement et aux ressources naturelles prendront une place de plus en plus grande dans le développement de l’île. ■ Chargée des relations avec la DDASS et l’Institut Pasteur, j’interviens auprès de ces structures dans la programmation du contrôle et du suivi de la qualité de l’eau en Guadeloupe. J’assure une assistance technique des installations, notamment pour le réglage, l’analyse des résultats et le fonctionnement des différents sites. J’interviens également dans le choix et le remplacement du matériel de contrôle, de même que dans leur mise en route. Mon travail se partage entre des activités sur le terrain et au laboratoire. Le poste que j’occupe exige de s’informer régulièrement de l’actualité dans ce domaine et de transmettre l’information aux collaborateurs afin de s’assurer du respect des normes et autres réglementations. C’est un métier difficile pour une femme, et ce EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 12 LA PRÉVENTION ET LE TRAITEMENT DES POLLUTIONS:la filière déchets en Guadeloupe 12 Notre archipel produit actuellement 250 000 tonnes par an de déchets ménagers et assimilés. A l’horizon 2005, ce sont 340 000 tonnes/an qui devront être traitées. Face à cette situation préoccupante, un Plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés de Guadeloupe (PDMA) a été élaboré, et approuvé en février 1997. Ce plan constitue le cadre de cohérence attendu pour la collecte et le traitement des déchets et devrait permettre d’ouvrir un formidable chantier en matière de formation et de débouchés au plan local. Le PDMA de Guadeloupe, un plan en 2 phases 1ère phase : 1996-1999 Usine d’incinération des ordures ménagères résiduelles (UIOM) de la région basse-terrienne ère ● 1 tranche de l’UIOM de la région pointoise ● début du programme de collecte sélective du verre ● mise en place de 6 centres de transfert ● mise en service de 6 à 12 déchetteries ● mise en place de 2 plates-formes industrielles de compostage de déchets verts ● 2ème phase : 2000-2005 extension du programme de collecte sélective du verre programme de collecte sélective des boîtes métalliques ème ● 2 tranche de l’UIOM de la région pointoise ● mise en service de 9 à 15 déchetteries supplémentaires ● achèvement du réseau de plates-formes de compostage et de broyage des déchets verts ● traitement par incinération des déchets des îles du nord ● poursuite du programme de réhabilitation des décharges. ● ● En attendant les unités d’incinération d’ordures ménagères, un maximum d’opportunités devrait être saisi pour contribuer au tri et au recyclage des déchets sur place : pneus et gaines de bananes pour la voirie, huiles et batteries sur des filières à l'export, compostage des fermentescibles et des boues de stations, épandage des sous-produits de la filière canne, etc. . Le Plan Environnement Entreprises En janvier 1998, sur une période de 6 mois, dix entreprises guadeloupéennes se sont lancées dans une opération pilote intitulée "Plan Environnement Entreprises". Il s’agit d’une opération basée sur une méthodologie mise en place par l’ADEME (Agence de la Maîtrise de l' Energie) en collaboration avec l’Union Patronale. Cette opération permet à l’entreprise de connaître son impact sur l’environnement et ses répercussions économiques afin de les réduire et d’en maîtriser l’évolution. Le PEE permet aux personnes impliquées dans l’opération de se former aux réglementations de l’environnement, de découvrir la position de l’entreprise par rapport à ces réglementations et d’envisager une nouvelle organisation de l’entreprise. On peut d’ores et déjà dire que cette démarche permettra de créer dans le long terme de nouveaux emplois. Le Plan Environnement Entreprises a bénéficié de financement de l’ADEME, du FSE, de l’Union Patronale et des 10 entreprises volontaires. L’extension du PEE à l’ensemble des entreprises dépendra du bilan de cette opération-pilote. EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 13 TDA : Traitement des Déchets Mozart SAINT-PRIX Automobiles Agent de salubrité Responsable de la déchetterie du Moule L’association TDA a été créée en 1994 dans le but de faire respecter la loi du 15 juillet 1975 modifiée par les lois du 13 juillet 1992 et du 2 février 1995 relatives à l’élimination des déchets et la récupération des matériaux. C’est précisément la Commission Environnement de l’Union Patronale qui a mené la réflexion et rassemblé les importateurs de produits automobiles pour discuter de cette réglementation. L'association TDA se charge alors de la collecte et de la récupération de pneus et batteries automobiles usagés. Les cinq employés de l’association sont encadrés par un ingénieur chimiste qui les a formés sur le tas. D’origines professionnelles diverses, ils ont pour tâche de broyer les pneus qui serviront à fabriquer du bitume notamment. (Propos recueillis auprès de M. Thierry Rimbon de TDA) Petit-Pérou - Abymes Je suis rentré à la Mairie du Moule il y a près de 22 ans. J'avais au départ un CAP en dessin industriel. Puis pendant plusieurs années j'ai occupé la fonction d'agent d'entretien. En juin 1998, la Mairie a ouvert la déchetterie et m'en a confié la responsabilité. J'ai suivi une formation pendant 4 mois avec la DDASS et une autre formation pendant 1 mois à Toulouse, sur la gestion d'une déchetterie. J'encadre une équipe composée de 5 jeunes de moins de 30 ans dont un qui a suivi la formation à Toulouse. Ainsi, nous avons pu former les autres collègues sur le tas. La déchetterie du Moule est la seule en Guadeloupe actuellement et elle reçoit les déchets recyclables de l'ensemble de l'île. Nous travaillons avec le centre de traitement de la zone de Jaula au Lamentin qui récupère les objets encombrants pour être broyés. Nous fabriquons sur place du compost à partir du broyage de branches d'arbres et autres déchets végétaux. Ce compost est redistribué gratuitement à la population qui le réclame, mais il fait l'objet au préalable d'une analyse par l'INRA et d'un contrôle par l'ADEME. Dans le cadre du PDMA, il est prévu la création d'une vingtaine de déchetteries et deux usines d'incinération. Des emplois devraient être créés dans le domaine de la gestion des déchets et je crois que c'est une filière à prendre. ■ 13 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 14 DES RISQUES NATURELS omniprésents dans l’archipel 14 Géologie et climat exposent la Guadeloupe à des risques naturels majeurs qui se cumulent de façon complexe. L e ri s q u e d’inondation est en effet le risque le plus fréquent pour l’archipel. Il prend sur la Basse-Terre, mais aussi sur les îles sèches, des proportions rapidement catastrophiques : pendant le cyclone Betsy (août 1956), la Grande Rivière à Goyaves est passée d’un débit de 10 m3/s à un débit de 500 m3/s en une heure. Liquéfaction et glissement de terrain, présents sur les pentes de la Basse-Terre et en zone alluvionnaire, sont la résultante des risques précédents. Le risque sismique est partout présent. Dans les trente dernières années, la Guadeloupe a connu 4 séismes de magnitude comprise entre 6,0 et 7,5 (séisme fort), et l’archipel a subi par siècle une à deux secousses d’intensité supérieure à 8,0 (séisme dit cataclysmique), dont le tremblement de terre de 1843 qui a détruit Pointe-à-Pitre. Le risque volcanique est lié à l’activité de la Soufrière, volcan de type explosif ou “gris”, dont la dernière éruption remonte à 1976. La zone soumise à ce risque est constituée pour l’essentiel du versant occidental du volcan. La saison cyclonique est centrée sur les mois d’août et de septembre. La destruction de la mangrove du Grand Cul-de-sac marin par le cyclone Hugo en septembre 1989 est encore visible. Les dégâts occasionnés par les cyclones sont provoqués par le vent et par la houle (cas de Hugo), ou encore par des précipitations exceptionnelles (cas de la succession de Luis et Marylin en septembre 1995). Littoral de Vieux-Fort après tempête EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 15 Félix ANTENOR-HABAZAC Lieutenant-Colonel de sapeurs pompiers professionnels au Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS) de la Guadeloupe Je suis officier de sapeurs-pompiers professionnel depuis maintenant plus de 15 ans. En 1983, j’ai été recruté au SDIS (Service Département Incendie et Secours) de la Guadeloupe après avoir réussi au concours de capitaine de sapeurs-pompiers professionnels. J’ai suivi une formation d’un an composée de divers stages et formations à l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers Sapeurs Pompiers (ENSOSP) située à Nainville-les-Roches dans le département de l’Essonne. Actuellement, j’occupe les fonctions de Chef d’Etat-Major du SDIS de Guadeloupe, et sous l’autorité de mon directeur, je supervise l’activité opérationnelle et administrative du service. Au niveau du SDIS de Guadeloupe, beaucoup a déjà été fait mais tout n’est pas fini ! Une réorganisation du service est en cours qui devrait faire apparaître de nouvelles infrastructures, plus aptes à recevoir hommes et matériels, et offrir des perspectives de carrière pour de jeunes diplômés. Ce métier demande une grande disponibilité, une certaine polyvalence, une grande ouverture d’esprit et une aptitude physique. Notre activité s’éloigne de sa mission de base qui est “la prévention, la protection et la lutte contre les incendies” et s’oriente de plus en plus, dans le cadre de nos compétences, vers la protection des personnes, des biens et de l’environnement. Par exemple, pour ce qui concerne la protection de l’environnement, nous sommes formés et nous pouvons concourir au traitement des pollutions (identification, confinement, récupération …) pouvant survenir sur l’archipel guadeloupéen.■ 3 15 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:29 Page 16 LA PROTECTION DE LA NATURE : une grande diversité biologique à exploiter 3 16 C’est la variété des conditions de géologie, de climat, de sol et de relief qui est à l’origine de cette exceptionnelle diversité biologique dans un espace insulaire aussi restreint. tionné par un examen, je suis commissionné par le Ministre de l’Environnement, promu Garde de l’ONC et affecté auprès de la FDC Guadeloupe et promu Garde-Chef de l’ONC en 1982 après concours. L’archipel de la Guadeloupe est à lui seul représentatif de la diversité des habitats naturels de la Caraïbe, tant terrestres que marins. En 1993, j'effectue un stage de spécialisation “ Capture aux fins de baguage ” au Muséum National d’Histoire Naturelle. J’obtiens par la suite la carte d’autorisation de capture et de prélèvement d’espèces animales ou végétales. Cette diversité biologique est cependant fragile. Les atteintes aux habitats naturels et la destruction directe de certaines espèces ont sérieusement entamé le capital nature de la Guadeloupe. Dans le secteur de la protection de la nature, deux types de métiers peuvent se développer : ceux liés à l’étude et à la protection du milieu et ceux liés à sa découverte. Claude Gustave GREAUX Garde-Chef National de la Chasse et de la Faune Sauvage Office National de la Chasse (O.N.C.) Brigades Mobiles d’Intervention (B.M.I.) En mai 1974, j'ai été recruté en qualité de Garde-chasse fédéral stagiaire chargé exclusivement de la police de la chasse à la suite d'un concours (Niveau BE) organisé par la FDCG (Fédération Départementale des Chasseurs de la Guadeloupe) pour le recrutement de “ gardes-chasse ”. En 1977, l'Office National de la Chasse, établissement public créé en 1972, décide de la prise en charge et de la formation des gardes-chasse, ainsi que d’une nouvelle appellation “ Garde de l’O.N.C. ”. En 1980, après un stage de deux mois, à l’ENPTC (Ecole Nationale Professionnelle et Technique de la Chasse), sanc- C'est en 1996, que se créent les "Brigades Mobiles d’Intervention Antilles/Guyane", la B.M.I Guadeloupe est placée auprès de la DAF par convention DAF/ONC. Je suis responsable de la BMI, composée de cinq GNCFS. En 1997 j'effectue un autre stage de spécialisation “ Moniteur de Tir et techniques d’Intervention 1er/2ème Niveau ”. Je m’occupe alors de la formation des agents de la BMI et des agents de l’Office National des Forêts. Depuis 1998, la BMI Guadeloupe est placée auprès de la DIREN par Convention ONC/DIREN. Responsable de la BMI Guadeloupe, composée de cinq gardes NCFS, je suis porteur d’un uniforme défini par arrêté, et d’une arme de défense, obligatoire pour les missions de police. Je coordonne et contrôle l’activité des gardes et rends compte à mon chef de Groupement basé en Guyane française. J’assure les liaisons avec les diverses organisations et collectivités publiques et les responsables locaux des administrations. D’une manière générale, les agents de la BMI Guadeloupe, commissionnés au titre des Eaux et Forêts par le Ministre chargé de la Chasse, assurent sur l’étendue de l’archipel guadeloupéen, la recherche et la constatation des infractions à la police de la protection de la nature, et en particulier la police de la chasse et la protection de l’environnement. EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 17 A ces missions de police s’ajoutent des missions techniques notamment : ● des actions se rapportant à la protection, à la connaissance et à la gestion de la faune sauvage, ● des actions de vulgarisation (enquêtes, missions cynégétiques d’intérêt national ou d’application locale), ● des actions de formation ou d’information (formation des candidats à l’examen du permis de chasser). Nous pouvons être à la disposition du Préfet de Région, en application de la décision SDMO-BOS 1068 du 18 octobre 1988 du Ministre de l’Intérieur, d’intégrer les agents commissionnés au titre des Eaux et Forêts, et assermentés de l’ONC dans les plans de secours départementaux. ● ● ● Protection de la forêt contre les incendies Plan SATER (sauvegarde terrestre) Plan ORSEC (organisation des secours). La fonction que j'occupe exige un goût certain pour la vie en plein air, dans des conditions parfois pénibles, et s’exerce de tout temps, de jour comme de nuit, les dimanches et jours fériés. Elle a tendance à évoluer plus vers la technicité, la gestion et l’information. En Guadeloupe, vu le sureffectif (+ 2 GNCFS), elle n’offre pas de réelles perspectives pour un jeune qui doit s’orienter vers la France métropolitaine. 3 17 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 18 3 18 Gérard BERRY Technicien forestier à l'Office National des Forêts (ONF) Après une période de blocage, de nouvelles perspectives d'emploi s'ouvrent pour les jeunes à raison de 8 à 10 postes par an au niveau national . Je suis technicien forestier à l'ONF depuis une trentaine d'années. A la recherche d'un emploi, je me suis présenté au concours externe d'agent technique forestier et me suis retrouvé Chef de triage en Alsace, Département du Haut-Rhin. Pendant une année, j'ai été stagiaire, suivant des cours par correspondance, tout en travaillant sur le terrain, avec des contrôles pédagogiques et des rencontres avec d'autres stagiaires, pour des formations spécifiques. J'ai été titularisé après un examen de fin de stage, et incorporé définitivement à l'ONF. Jocelyn THRACE Garde-moniteur Parc national de la Guadeloupe J'ai obtenu ma mutation en Guadeloupe, mon pays d'origine après huit années, pour devenir un "forestier tropical insulaire". Le désir de changement m'a poussé à passer l'examen professionnel pour devenir technicien. Je passais ainsi de cadre C à cadre B dans la Fonction Publique, mais surtout avec des changements effectifs au niveau du travail au quotidien. Deux ans dans les Vosges du Sud, Département de Haute-Saône comme Chef de groupe technique, et me revoilà en Guadeloupe, au Bureau d'Etudes Régional de l'ONF. Chargé des aménagements touristiques dans tout l'archipel, je conçois des projets de développement pour des clients aussi divers que l'Etat, les collectivités ou encore les particuliers. C'est un vrai métier d'entrepreneur et d'architecture des espaces naturels, au sein de l'ONF et en relation avec de nombreux partenaires, publics ou privés. Chargé également de la communication, interne et externe, ma mission consiste à représenter l'ONF à l'extérieur de l'établissement (relations publiques), et à rechercher l'amélioration des relations à l'intérieur de la "maison". Correspondant départemental de "l'Ecole de la forêt", je suis en contact avec les jeunes et les enseignants de l'Education Nationale, pour une éducation à l'environnement par une approche pédagogique de la forêt. Très libre dans mes activités, et faisant un métier que j'aime, je ne perds pas le contact avec la hiérarchie, même si je dois faire preuve d'une grande autonomie de fonctionnement, et d'un sens développé de l'initiative personnelle. Avant d’exercer le métier de garde-moniteur dans la réserve naturelle du Grand cul-de-sac marin dont le Parc est gestionnaire, j’étais accompagnateur en moyenne montagne. J’ai ensuite passé le concours externe d’agent technique des Parcs nationaux et suivi une formation complémentaire dans les différents parcs de France. Je suis chargé, avec mes collègues, de la surveillance et du maintien des espaces qui nous sont confiés. Notre objectif est le suivant : “apprendre à tous à aimer la nature pour mieux la respecter”. Au cours de nos tournées quotidiennes, nous participons au suivi et à l’étude des milieux naturels ainsi que de la faune et de la flore. Chargés de la police de la nature, nous invitons les visiteurs au respect de la réglementation et prenons éventuellement des sanctions à l’encontre de ceux qui l’enfreignent. Nous avons aussi pour rôle d’accueillir le public, de l’informer et aussi de promouvoir les activités éducatives et culturelles. ■ Jocelyn THRACE dans la mangrove EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 19 QU’EN EST-IL DES FORMATIONS ET MÉTIERS liés à l’environnement en Guadeloupe ? D'après l'Institut Français de l'Environnement (IFEN), un métier de l'environnement est une activité rétribuée requérant une qualification environnementale spécifique, acquise soit par une formation soit par une expérience professionnelle. Cette activité peut se situer dans une entreprise ou un organisme qui ne relèvent pas directement du secteur de l'environnement. Depuis la Conférence mondiale sur l'environnement qui s'est tenue à Stockholm en 1972, de nouveaux métiers liés à ce secteur ont émergé progressivement, car il fallait freiner, voire enrayer les méfaits d'une mauvaise gestion de l'environnement, notamment par une gestion plus rationnelle des ressources. En la matière, la France avait accumulé un certain retard par rapport à certains pays d'Europe (Allemagne, Suisse, pays nordiques …), retard qui s'est bien entendu répercuté aux Antilles, mais de façon plus aiguë. Pourtant, les métiers ayant un rapport à l'environnement ont toujours existé en Guadeloupe sous des formes et des appellations plus ou moins propres à la région : la marchande de "simples" (feuillages aux usages multiples) - activité qui nécessitait une parfaite connaissance de la nature; la marchande de balais réalisés avec des feuilles de lataniers; la marchande d'ecrevisses (cacadô) ; la marchande de mabi (boisson fermentée obtenue à partir de l'écorce du "bois-mabi" et que l'on trouvait couramment sur les étals des marchés) ; sans oublier les potiers, ébénistes, menuisiers qui sont très peu nombreux aujourd'hui. Indépendamment des métiers, les pratiques quotidiennes étaient plus étroitement liées à l'environnement, naturel notamment, il existait en effet des "marchands de vanneries" qui vendaient des paniers dit "caraïbes" aujourd'hui, les jardins créoles étaient beaucoup plus répandus, le "mangé-cochon" qui consistait à trier les déchets et à garder les déchets organiques pour nourrir les animaux domestiques était une pratique courante, préfiguration de la collecte sélective organisée aujourd'hui pour produire du compost. Ces pratiques n' étaient pas spécifiques à la Guadeloupe, mais tout simplement à une société essentiellement rurale. Et dans notre archipel, comme dans de nombreux pays traditionnellement ruraux, la société de consommation a progessivement modifié les modes de vie et l'urbanisation a empiété sur les espaces naturels. Sont alors apparus les problèmes de pollution, de dégradation de la nature, de gestion des déchets, problèmes dont l'ampleur devient préoccupante dans nos espaces insulaires exigus. L'apparition de nouvelles activités visant à une plus grande protection de l'environnement est née de la nécessité de résoudre ces problèmes, ces activités ayant elles-mêmes accéléré la mise en place d'actions de formation professionnelle notamment. En Guadeloupe, un premier constat est que les organismes de formation bénéficiant de financement public et intervenant dans le domaine de l'environnement proposent généralement des 19 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 20 actions de formation destinées à un public en insertion, de bas niveau de qualification, ces formations aboutissent rarement à un diplôme ou à une véritable qualification. Les personnes formées se voient souvent délivrées des attestations de stage, des certificats de compétences ou de spécialisation. La Guadeloupe dispense toutefois un certain nombre de formations dans ce domaine, sanctionnées par des diplômes de niveaux divers et mises en place par différentes structures parmi lesquelles nous pouvons citer : 3 20 ● la Maison Familiale Rurale qui prépare au CAPA Travaux Paysagers ● le CFPPA de Basse-Terre prépare au BPA Espaces verts ● le GRETA propose le Bac professionnel Hygiène et environnement ● l'organisme de formation Agouti prépare au BEATEP Environnement en milieu rural ● le LEGTA, l'Université… proposent également des formations diplômantes. L'autre constat que l'on peut faire aujourd'hui est que les personnes titulaires de diplômes dans le domaine de l'environnement y trouvent difficilement un emploi. Les structures susceptibles de les embaucher sont peu nombreuses, et lorsqu'elles embauchent, elles préfèrent former le personnel sur le tas dans des cadres très précis (exemple du CAP gestion des déchets et propreté urbaine proposé par le GRETA ; la déchetterie du Moule et l'association TDA). Fort heureusement, des services "environnement" se créent au sein de collectivités territoriales qui ont profité du dispositif "nouveaux services, nouveaux emplois" pour accorder une plus grande place à l'environnement par le biais notamment des emploisjeunes. Pour illustrer nos propos, nous avons sélectionné des formations mises en place en Guadeloupe depuis 1994, parmi lesquelles figurent des formations qualifiantes ou diplômantes et des formations qui ne donnent lieu qu'à des attestations de stage. Des témoignages de personnes ayant obtenu des diplômes dans le domaine de l'environnement que ce soit aux niveaux secondaire ou supérieur nous ont permis d'établir leur parcours de formation et de faire le point sur leur situation actuelle. Enfin, nous avons choisi de présenter de manière plus précise des métiers de plus en plus courants et d'autres qui pourraient se développer en Guadeloupe dans l'avenir. ■ EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 21 QUELQUES FORMATIONS À L’ENVIRONNEMENT MISES EN PLACE en Guadeloupe depuis 1994 Formations qualifiantes ou diplômantes Brevet Professionnel Agricole UC : Jardins Espaces verts Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire Public : Demandeurs d'emploi Effectif formé : 15 Lieu d'enseignement : CFPPA de la Basse-Terre Durée : 1200 h Année de formation : 1998-99 Validation : BPA Brevet Professionnel Agricole UC : Jardins Espaces verts Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire Public : Jeunes 16/25 ans Effectif formé : 15 Lieu d'enseignement : CFPPA de la Basse-Terre Durée : 800 h Année de formation : 1999 Validation : BPA CAP Agricole Travaux Paysagers Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire Public : Demandeurs d'emploi/Tous salariés Effectif formé : 15 Lieu d'enseignement : MFREO Lamentin Durée : 1360 h Année de formation : 1999 Validation : CAPA Bac Pro Hygiène et environnement Niveau de base requis :Niveau BEP/CAP/BPA/CFPA 1er degré Public : Adultes Effectif formé : 15 Lieu d'enseignement : GRETA Grande Terre Durée : 2174 h Année de formation : 1996/98 Validation : Bac Pro BPA par UC Chef d'entreprise ou ouvrier hautement qualifié en espaces verts Niveau de base requis : 3e Public :Salariés ou porteurs de projet en espaces verts Effectif formé : 15 Lieu d'enseignement : CFPPA de Basse-Terre Durée : 1200 h Année de formation : 1998/99 Validation : BPA BP par UC Travaux paysagers Niveau de base requis : BEP/2e Public :Salariés ou porteurs de projet en espaces verts Effectif formé : 16 Lieu d'enseignement : CFPPA de Basse-Terre Durée : 1400 h Année de formation : 1997/98 Validation : BP BEATEP Environnement milieu rural Niveau de base requis : Public : Effectif formé : Lieu d'enseignement : Durée : Année de formation : Validation : IV Demandeurs d'emploi 11 AGOUTI 3 ans 1997/00 BEATEP 21 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 22 Ouvrier qualifié en Gestion des déchets et propreté urbaine Niveau de base requis : Public : Effectif formé : Lieu d'enseignement : Durée : Année de formation : Validation : Bon niveau de 3e Adultes 15 GRETA Grande-Terre 2076 h 1996/98 CAP BAPAAT Animateur nature 22 Niveau de base requis : Public : Effectif formé : Lieu d'enseignement : Durée : Année de formation : Validation : Bon niveau de 3e Jeunes / RMistes 15 ONF 1750 h 1997/98 BAPAAT Qualification espaces verts Niveau de base requis : Public : Effectif formé : Lieu d'enseignement : Durée : Année de formation : Validation : V Jeunes 16/25 ans 11 AGIPSAH 800 h 1997 CAPA Travaux Paysagers Formations ni qualifiantes ni diplômantes Certificat de spécialisation de Culture tropicale sous abri Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire/ CAP ou BEP non validé Public : Demandeurs d'emploi de plus de 18 ans Effectif formé : 13 Lieu d'enseignement : CFPPA de la Grande Terre Durée : 400 h Année de formation : 1997/98 Validation : Certificat de spécialisation Agent d'entretien des rivières Niveau de base requis : Public alphabétisé, bonne aptitude physique, intérêt pour l'environnement Public : RMistes Effectif formé : 12 Lieu d'enseignement : Parcs et Jardins Durée : 600 h Année de formation : 1995 Validation : Attestation de stage Agent d'entretien espaces verts Niveau de base requis : Public : Effectif formé : Lieu d'enseignement : Durée : Année de formation : Validation : Bac Demandeurs d'emploi 12 CFAA 500 h 1994 Attestation de stage Ouvrier espaces verts Niveau de base requis : Public : Effectif formé : Lieu d'enseignement : Durée : Année de formation : Validation : V RMistes 15 ONF 1107 1998 Attestation de stage EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 23 Elagueur doux Niveau de base requis : Public : Effectif formé : Lieu d'enseignement : Durée : Année de formation : Validation : V SMA 10 ONF 70 h 1997 Certificat d'élagage Elagueur doux Niveau de base requis : V Public : Collectivités Effectif formé : 29 Lieu d'enseignement : ONF Durée : 58 h Année de formation : 1996 Validation :Attestation de stage ou Certificat d'élagage Jardinier espaces verts Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire, CAP ou BEP non validé Public : Demandeurs d'emploi de plus de 18 ans Effectif formé : 15 Lieu d'enseignement : CFPPA de la Grande Terre Durée : 400 h Année de formation : 1997 Validation : Attestation de stage Certificat de Spécialisation Maîtrise de l'eau et fertilisation en milieu tropical humide Niveau de base requis : Niveau Bac/BTN/BT ou BP Public : Demandeurs d'emploi/Tous salariés Effectif formé : 15 Lieu d'enseignement : CFPPA de la Grande Terre Durée : 700 h Année de formation : 1999 Validation : Certificat de Spécialisation Mobilisation métiers de l'environnement Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire Public : Jeunes 16/25 ans Effectif formé : 15 Lieu d'enseignement : Durée : Année de formation : Validation : CEDIS 250 h 1999 Attestation de stage Mobilisation courte métiers de l'environnement Niveau de base requis : Niveau BEP/CAP/BPA/CFPA 1er degré/CAP ou BEP non validé/Fin de scolarité obligatoire Public : Jeunes 16/25 ans Effectif formé : 20 Lieu d'enseignement : AGOUTI Durée : 377 h Année de formation : 1999 Validation : Attestation de stage Préqualification espaces verts Niveau de base requis : Public : Effectif formé : Lieu d'enseignement : Durée : Année de formation : Validation : V Jeunes 16/25 ans 10 AGIPSAH 600 h 1997 Attestation de stage Remobilisation autour des métiers de l'environnement Niveau de base requis : Public : Effectif formé : Lieu d'enseignement : Durée : Année de formation : Validation : V Bénéficiaires du RMI 15 AGIPSAH 350 h 1998-99 Attestation de stage Agent de traitement dépolluant Niveau de base requis :Niveau BEP/CAP/BPA/CFPA 1er degré Public : Demandeurs d'emploi de plus de 18 ans Effectif formé : 12 Lieu d'enseignement : INFORDOM Abymes Durée : 800 h Année de formation : 1997 Validation : Attestation de stage 23 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 24 Elagage Niveau de base requis : Public : Effectif formé : Lieu d'enseignement : Durée : Année de formation : Validation : CAP ou BEP non validé Demandeurs d'emploi Travailleurs de l'artisanat 10 CFPPA de la Basse-Terre 400 h 1997/98 Attestation de stage Ouvrier d'entretien et d'aménagement d'espaces verts 24 Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire Public : Tout public Effectif formé : 15 Lieu d'enseignement : AFPA Petit Bourg Durée : 1120 h Année de formation : 1997/98 Validation : Titre ou diplôme homologué Ouvrier espaces verts Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire Public : Jeunes 16/25 ans/Tout public Exploitants agricoles Effectif formé : 6 Lieu d'enseignement : CFME Basse-Terre Durée : 200 h Année de formation : 1997 Validation : Attestation de stage Ouvrier en entretien espaces verts Niveau de base requis : 4e/3e Public : Chômeurs de longue durée Effectif formé : 15 Lieu d'enseignement : CFPPA de Basse-Terre Durée : 500 h Année de formation : 1997/98 Validation : Certificat de compétences Ouvrier d'entretien des sites naturels et de l'environnement urbain Niveau de base requis : Public alphabétisé, bonne aptitude physique, intérêt pour l'environnement Public :Chômeurs de longue durée de plus de 26 ans Effectif formé : 12 Lieu d'enseignement : Parcs et Jardins Durée : 550 h Année de formation : 1995 Validation : Attestation de stage Agent d’entretien des rivières Niveau de base requis : Etre alphabétisé, bonne santé physique, intérêt pour l'environnement Public : Rmistes Effectif formé : 9 Lieu d'enseignement : Parcs et Jardins Durée : Année de formation : Validation : Attestation de stage EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 25 UN REGARD SUR DES FORMATIONS DU CNFPT ET DU GRETA GRANDE-TERRE L'exemple du CNFPT surveiller les sites assurer la maintenance des installations ● conseiller et informer les clients et les usagers des installations en place. ● ● En 1997, le CNFPT a organisé 26 journées de formation destinées au personnel des collectivités territoriales, notamment les agents de services techniques. Ces formations ont pu se dérouler grâce à un partenariat établi avec l’ADEME d’une part, l’AFPA et un formateur indépendant d’autre part. Les actions de formation ont concerné la gestion des espaces verts pour une grande part (23 journées) et la gestion des déchets pour le reste (3 journées). Les personnes qui ont suivi ces formations sont en moyenne âgées de 40 ans, ce sont des hommes pour la plupart, de bas niveau de qualification. Il s’agit, pour 85% d’entre eux, agents non titulaires ayant peu de chance d’être titularisés. Ils obtiennent en fin de formation une attestation de stage. Sur 15 stagiaires inscrits à la formation, 9 ont obtenu le diplôme. Cette formation a intéressé certaines personnes dans le cadre de reconversion professionnelle. Trois titulaires de ce CAP témoignent. Amick ANGERVILLE 49 ans Ouvrier qualifié Demandeur d'emploi Petit-Bourg Je dois d'abord dire que je suis un autodidacte. J'ai enseigné l'informatique dans un lycée professionnel privé pendant pluRépartition des journées de formation sieurs années. Lorsque j'ai perdu mon Organisme Nombre de jours Zone géographique emploi, j'ai voulu me reconvertir ADEME 3 jours Guadeloupe "continentale dans un domaine prometteur. Bien sûr, j'ai rencontré des difficultés en AFPA 10 jours Désirade reprenant les études étant donné Formateur 13 jours Marie-Galante et que cela faisait plus de 25 ans que indépendant Guadeloupe "continentale" j'avais quitté l'école. Mais grâce à (Source CNFPT) mes efforts, j'ai obtenu en 1998, le CAP des déchets et propreté urbaine. Le CAP “Gestion des déchets” du Gestion Actuellement je suis en attente de l'ouverture de GRETA structures du type déchetterie ou usine d'incinéUn CAP "Gestion des déchets et propreté urbaine" a ration, tout en continuant à m'informer sur tout été mis en place par le GRETA sur deux ans (1996-98). ce qui touche à l'environnement, je consulte même Il avait pour objectifs de développer des compétences internet ! Je suis prêt à faire des stages en attenspécifiques chez les stagiaires, à savoir être capable de : dant de trouver un emploi. ● ● identifier et contrôler les déchets aider à la gestion administrative et économique des flux de déchets 25 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 26 Sylvie PINEAU 41 ans Ouvrier qualifié Demandeur d'emploi Sainte-Anne Pascal GREGO 25 ans Ouvrier qualifié Jobeur en bâtiment Sainte-Anne Avant, je faisais du secrétariat en utilisant l'informatique, je n'avais pas de diplôme mais j'avais suivi plusieurs stages de formation en bureautique. Etant donné que je n'arrivais pas à obtenir un poste définitif, j'ai décidé de me reconvertir. J'ai préparé et obtenu le CAP Gestion des déchets avec le GRETA. Mais depuis que j'ai terminé la formation, je n'ai pas trouvé de travail. Suite à mon échec au baccalauréat économique et social, j'ai décidé de me réorienter. C'est ainsi que j'ai préparé et obtenu un BPA option tourisme (agro-tourisme). Ne trouvant pas de travail, j'ai préféré poursuivre ma formation dans le domaine de l'environnement en préparant le CAP Gestion des déchets, que j'ai obtenu en juin 1998. Depuis, j'ai fait de nombreuses démarches de recherche d'emploi auprès des structures susceptibles, selon moi, d'employer dans ce domaine telles que la DIREN, l'ONF,… mais en vain. J'ai également fait une demande auprès de la Mairie de SainteAnne mais elle n'a pas abouti. Aujourd'hui, je suis en attente de l'ouverture de structure traitant les déchets, mais apparemment cela n'avance pas beaucoup. Je constate qu'il n'y a même pas eu de création d'emploi jeune dans ce domaine dans ma commune et c'est dommage. Actuellement je jobe dans le bâtiment, mais mon souhait est de travailler dans le domaine de l'environnement car il y a des choses à faire. Je ne désespère pas mais j'avoue que c'est difficile. ■ 26 Je suis intéressée par un travail dans la collecte, le tri, le recyclage, la valorisation des déchets. J'ai déjà pris contact avec la Mairie de ma commune, mais cela n'a rien donné pour le moment. J'espère que les choses vont se débloquer car il y a beaucoup à faire dans ce domaine. Littoral à Capesterre Belle-Eau EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 27 QUELQUES MÉTIERS DE L’ENVIRONNEMENT Gestion des ressources naturelles et protection de la nature Animateur nature Définition : Il accueille différents publics et accompagne, anime et fait découvrir à partir de diverses activités (stages d’ornithologie, de géologie, de minéralogie…) la nature, l’environnement et de nouveaux modes de consommation, de nouveaux comportements. Conditions générales d'accès : L’emploi/métier s’exerce essentiellement en plein air,au sein des espaces protégés (Parcs nationaux, parcs naturels régionaux, réserves naturelles). Il demande un sens du contact et requiert de solides compétences en animation et des connaissances scientifiques étendues (sciences naturelles, biologie…). Formation et expérience : L’emploi/métier est accessible avec un BEATEP, un BTS, un BTSA, voire un diplôme plus élevé. Garde forestier Définition : Il surveille les exploitations de bois et les chantiers de travaux forestiers, il veille à la conservation et à la valorisation des forêts, informe le public, et dresse des procès-verbaux en cas d’infraction (braconnage, décharge illégale, sports non autorisés…). Il est assermenté ONF et porte l’uniforme Conditions générales d'accès : Cet emploi/métier s’exerce, dans le secteur public, au sein de L’Office national des forêts (ONF), qui propose environ une vingtaine d’embauches par an, et dans le secteur privé, auprès des propriétaires chambres d'agriculture, centres régionaux de la propriété forestière, dans les bureaux d'expertise forestière t de conseil sylvicole. Formation et expérience : BEPA “ aménagement de l’espace ”, spécialité “ travaux forestiers ” + de bonnes conditions physiques Hydraulicien Définition : Il conçoit les réseaux d’approvisionnement en eau, des stations de pompage aux consommateurs. Il caractérise et prévoit le comportement de l’eau dans un réseau ou un ouvrage donné, il calcule les débits, les pressions et les lignes d’eau. Conditions générales d'accès : L’emploi/métier peut s'exerce dans les services de l'Etat, les Agences de bassin, les sociétés distributrices. Formation et expérience : Bac + 5 (scientifique), ingénieur, DEA, Mastère Hydrogéologue Définition : Spécialiste de la gestion des eaux souterraines, il veille à la protection de leur qualité, à leur approvisionnement et à leur bonne circulation. Il évalue les risques de pollutions (sites industriels, agriculture…) et détermine le périmètre de protection à mettre en place autour des captages d'eau destinée à la consommation. Conditions générales d'accès : L’emploi/métier peut s'exerce dans les services de l'Etat, les Agences de bassin, les sociétés distributrices. Formation et expérience : L’emploi/métier est accessible avec un BAC + 4 minimum et une formation en géologie. Prévention et traitement des pollutions et des risques Gardien responsable de déchetterie Définition : Il surveille la répartition des déchets dans les bennes appropriées, il assure la réception des camions qui viennent chercher les déchets pour transformation, il accueille les usasgers et informe sur le fonctionnement de la déchetterie 27 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 28 Enfin, il assure le gardiennage et veille au respect de la propreté du site. Conditions générales d'accès : L’emploi/métier s’exerce au sein des municipalités qui ont créé des déchetteries. Formation et expérience : L’emploi/métier est accessible sans formation particulière ou avec un BEPC. Chef d'exploitation d'usine d'incinération 28 Définition : Supervise le traitement des ordures ménagères ou des déchets industriels, veille au bon fonctionnement des installations. Conditions générales d'accès : L’emploi/métier s’exerce au sein d’une usine d’incinération. Formation et expérience : L’emploi/métier est accessible avec un Bac + 4 (scientifique). Technicien en traitement des déchets Définition : Il est chargé de la surveillance d’une décharge en activité et de son évolution après exploitation, il effectue des analyses et traite les données, participe à la recherche de caractérisation des déchets. Conditions générales d'accès : L’emploi/métier est appelé à se développer avec les décharges contrôlées, les usines de traitement ou de valorisation des déchets, et grâce au nouveaux cycles de récupération. Formation et expérience : L’emploi/métier est accessible avec Bac + 2 (DUT ou BTS chimie, biochimie de préférence) Agent de traitement dépolluant Définition : Concourt, par l’observation de l’un ou l’autre des éléments naturels (air,eau,terre),à la mesure de la pollution et contribue par mise en œuvre de procédés biologiques, chimiques, physiques, mécaniques … à l’élimination ou au traitement des substances polluantes (taux hors normes de composants toxiques, déchets ménagers et industriels, radiations …). Détecte, sensoriellement ou à l’aide d’instruments de mesure, ces substances qui peuvent apparaître de manière variable et aléatoire. Assure les opérations de destruction de ces substances, sur site ou à distance, par l’utilisation d’outils ou d’instruments, par la conduite d’appareils ou d’installations, ou les rend conformes à leur norme, ou en autorise le stockage. Conditions générales d'accès : L’emploi/métier s’exerce,soit en milieu fermé (salle de commande, atelier, laboratoire …), soit à l’extérieur (déplacements sur les stations d’épuration, sur les lieux victimes de pollution …).L’activité peut être effectuée soit de manière isolée, soit au sein d’une équipe généralement de petite taille. Elle s’effectue généralement en continu, en horaires postés et peut comporter des astreintes à domicile. Le rythme d’intervention est souvent irrégulier. Une vigilance permanente et une réactivité à l’événement (dérives soudaines des paramètres, incidents, accidents …) sont indispensables. En cas de risque de toxicité ou de radiation, le port d’équipements de sécurité est obligatoire. Formation et expérience : L’emploi/métier est accessible à partir de formations de niveaux V et IV dans les domaines proches de l’activité principalement de dépollution. Des formations spécifiques de niveau III se développent. Dans le secteur public, l’emploi/métier est accessible par concours. Aménagement et cadre de vie Cadre technique de l’environnement Définition : Gère, analyse et résout les problèmes liés à la protection de la nature, à l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie (élimination et recyclage des déchets, qualité de l’air et de l’eau, contrôle des nuisances et du bruit …). Suivant le domaine d’application, assure une fonction préventive, corrective, de recherche ou de sensibilisation. Peut être chargé de la mise au point de technologies “ propres ”, d’installation de sites de stockage, de la maintenance d’installations ou encore de la gestion administrative et financière d’une structure. Conditions générales d'accès : L’emploi/métier s’exerce généralement auprès des collectivités locales,des associations,des entreprises du secteur public ou privé. L’environnement de travail peut EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 29 comporter des nuisances telles que le bruit, la poussière,les odeurs ainsi que des conditions climatiques variables (température, humidité, intempéries ...). Certaines activités de contrôle peuvent s’exercer dans des égouts ou sur des plans d’eau. L’utilisation de produits chimiques et toxiques demande le strict respect des consignes de sécurité et une parfaite connaissance du matériel de protection individuelle (dosimètre, masque à gaz, vêtement de protection,détecteur d’exposition …). L’emploi/métier s’exerce le plus souvent en horaires réguliers de jour. Cependant, l’activité peut comporter des déplacements et des astreintes. Formation et expérience : Cet emploi/métier est accessible le plus souvent à partir de formations de niveau II ou I (Maîtrise, MST, DESS, DEA, diplômes d’ingénieur, 2e ou 3e cycle universitaire) dans des domaines scientifiques (biologie, géologie, chimie, physique, génie civil ou rural …), complétés d’une option à l’environnement. L’accès est également possible pour certains autodidactes ayant une formation de niveau IV ou III (Bac scientifique ou technologique, BTS, DUT) associée à une expérience importante des fonctions de maintenance ou de production. Jardinier espaces verts / Ouvrier paysagiste Définition : Participe aux travaux de création, d’aménagement et d’entretien des espaces verts, parcs, jardins, terrains de sport à l’aide d’outils manuels ou motorisés et d’engins motorisés. Conditions générales d'accès : L’emploi/métier s’exerce essentiellement en plein air, en utilisant fréquemment du matériel mécanique ou électrique bruyant. L’utilisation de matériels (tracteurs, tondeuses, tronçonneuses, sécateurs …) et de produits (engrais,traitements …) nécessite de respecter les mesures de sécurité prévues : port du casque antibruit,de masque, de lunettes,de gants … selon les cas.L’élagage des arbres nécessite de travailler en hauteur sur des échelles, sur des nacelles (équipant un camion) ou éventuellement en rappel dans les branchages. Les déplacements peuvent être fréquents.' Formation et expérience : Cet emploi/métier est accessible à partir de formations de niveau V (CAPA ou BEPA), de niveau IV (BTA), de niveau III (BTSA) dans le domaine de l’horticulture avec des options telles que “ jardins et espaces verts ” ou “ pépinières et entreprises de jardins ”… L’accès est également possible pour des salariés ayant une expérience dans d’autres secteurs de l’agriculture. Les jardiniers de golf sont formés dans des centres de formation agréés par la Fédération Française de Golf.Dans le secteur public, l’emploi/métier est accessible par concours sous certaines conditions de recrutement et de niveau de formation. Sylviculteur Définition : Réalise tout ou partie des travaux nécessaires à la production d’une forêt : préparation des sols, travaux de pépinières, dégagement de semis, plantation, débroussaillement, éclaircie, élagage. Peut aussi effectuer des travaux d’aménagement et d’équipement de la forêt (routes forestières, drainage des fossés, terrassements …). Conditions générales d'accès : L’emploi/métier s’exerce en pleine nature de manière permanente et qu’elles que soient les conditions climatiques. Les tâches sont réalisées seul ou en petite équipe sur les lieux de travail souvent isolés et d’accès facile. Les déplacements sont fréquents et peuvent amener l’équipe à vivre sur le lieu de l’activité le temps du chantier. Pour certaines tâches, le port de charges lourdes (tronçonneuses) est quasi permanent.L’utilisation de certains matériels (engins, câbles) peut être dangereuse et nécessite le respect des règles de sécurité ainsi que le port de vêtements appropriés (chaussures, casques, lunettes de protection …). Formation et expérience : Cet emploi/métier est accessible directement pour des candidats issus du milieu agricole. Il s’effectue cependant de plus en plus à partir de formations de niveau V (CAPA “ouvrier sylviculteur et travaux forestiers”). Une préparation au Brevet Professionnel Agricole (BPA) “ exploitation forestière ”sous forme de stages est proposée aux adultes dans le cadre de la formation continue. L’ONF recrute les agents techniques par voie de concours, ouvert aux titulaires du BEPA option sylviculture et travaux forestiers. ■ 29 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 30 DES JEUNES FORMÉS AUX métiers de l’environnement parlent... 30 Les jeunes s'intéressent de plus en plus aux métiers de l'environnement, certains choisissent cette filière au niveau supérieur. Daniel, Nilda et Jean Sébastien racontent leur parcours de formation. Nilda TRESOR 27 ans Diplômée d'un DESS en Sciences de l'environnement Daniel SEXTIUS 24 ans Chef d'équipe à PRONET Aujourd'hui, de retour en Guadeloupe, mon objectif à long terme est d'être consultante en environnement et notamment de faire du management environnemental (Norme ISO 14001). Depuis mon retour, j'ai fait quelques démarches de recherche d'emploi qui n'ont pas abouti. Entre-temps, j'ai eu un emploi temporaire dans un organisme public, ce qui m'a permis de développer d'autres compétences acquises au cours de mes études, n'ayant toutefois aucun rapport avec l'environnement. J'ai obtenu en 1998 le Bac Professionnel "Hygiène et Environnement" organisé par le GRETA Grande-Terre. Au cours de cette formation, j'ai effectué des stages pratiques au sein de l'entreprise PRONET. J'ai d'abord fait un stage d'un mois, puis dans le cadre d'un contrat avec la Région Guadeloupe, j'ai travaillé 2 mois pendant les vacances avec la même société. Au cours de la 2ème année de formation, j'ai effectué un autre stage de deux semaines toujours chez PRONET. A l'obtention du Bac, l'entreprise m'a proposé un contrat à durée déterminée de 6 mois, ce CDD a été renouvelé pour la même durée et s'est transformé en CDI depuis janvier 1999. Je suis actuellement chef d'équipe à PRONET et j'ai très envie de préparer le BTS "Hygiène et Environnement" que le GRETA va mettre en place en septembre prochain. Maintenant que j'ai un contrat à durée indéterminée, je ne sais pas si je pourrai reprendre mes études mais je souhaite vraiment continuer à me former pour progresser dans la profession. Je suis en train de réfléchir à une stratégie pour continuer mes études tout en travaillant. En tout cas j'espère aller plus loin dans mon domaine. Après un Bac C obtenu en Guadeloupe, je suis partie faire des études à Montpellier où j'ai obtenu un DEUG MathPhysique-Chimie, une licence des Sciences de la terre, puis une maîtrise des Sciences de l'eau. Enfin, j'ai terminé par un DESS en Environnement. Concernant la Guadeloupe, je pense que des ouvertures dans ce domaine sont inévitables. Je pense en particulier au traitement des déchets. En vérité, il faudrait développer une véritable politique de gestion et de protection de son environnement, menée à la fois par les politiques et les industriels. Rappelons que la France est en retard par rapport à l'Europe en matière de protection de l'environnement, a fortiori la Guadeloupe… De gros efforts doivent être faits également au niveau de la réglementation. En conclusion, je pense que les métiers de l'environnement sont en plein essor, en particulier pour des emplois du niveau de technicien. Pour l'heure, je pars à l'étranger développer d'autres compétences qui, je l'espère, m'aideront à mieux me positionner sur le marché de l'emploi. EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 31 Jean Sébastien NICOLAS 28 ans Responsable de la Cellule Environnement Mairie du Lamentin J'ai obtenu le baccalauréat D à Basse-Terre, à la suite de quoi j'ai préparé et obtenu un DEUG et une licence en biologie, puis une maîtrise en biologie des populations et des écosystèmes à l'Université de Fouillole (UAG). Ensuite, j'ai préparé un DESS à l'Université Paris VII intitulé "espaces et milieux". Il s'agit d'un 3ème cycle dont l'objectif est de former des conseillers en environnement destinés à travailler dans des entreprises privées, des collectivités ou encore pour le compte de syndicats intercommunaux. Dans le cadre de ce diplôme, j'ai effectué un stage de 6 mois à la Mairie du Lamentin qui m'a proposé plus tard mon premier emploi. Depuis plusieurs mois maintenant, je suis responsable de la Cellule environnement au sein de cette collectivité. La Cellule environnement travaille de concert avec la commission extramunicipale d’environnement, contribuant ainsi à la démocra- tie dans ce domaine. Mon travail consiste à concevoir des projets d'aménagement sur le territoire communal, et apporter des outils d’aide à la décision en matière de politique environnementale. J'anime une équipe de 4 personnes recrutées dans le cadre du dispositif "nouveaux services, emplois-jeunes" en qualité d'agents de sauvegarde de l'environnement. Sans formation particulière au départ, ces emplois-jeunes sont chargés de repérer les lieux où se posent des problèmes d'environnement afin d'y remédier. Ils sillonnent l'ensemble du territoire et se déplacent en VTT. Ils accompagnent également les écoles dans le cadre de projets pédagogiques relatifs à l'environnement, l'aménagement, le fleurissement... Ils contribuent en fait à l'éducation environnementale au niveau des écoles mais également auprès des associations par des campagnes de sensibilisation notamment dans le cadre d'opérations de nettoyage de quartiers. Agés de 24 à 26 ans, ces jeunes participent aussi aux Journées de l'environnement au niveau de la commune. ■ Agents de sauvegarde de l’environnement au Lamentin 31 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 32 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 33 LISTES DES MÉTIERS ET NIVEAUX DE FORMATION Protection de la nature ● ● ● ● milieu naturel gestion ressource eau agriculture sciences de la vie Prévention et traitement des pollutions et des risques ● ● ● ● ● traitement eau déchets prévention/pollution risques/sécurité hygiène/santé Aménagement et cadre de vie ● ● ● ● ● ● conseil en communication aménagement des espaces verts cadre de vie/bruit maîtrise de l'énergie animation divers EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 34 Protection de la nature et gestion des ressources naturelles Milieu naturel Agent d'entretien de l'espace rural Agent technique de parc national Agent technique forestier (garde forestier) Chargé de mission dans un parc naturel régional Garde-chasse Garde-pêche 34 Ingénieur du génie rural des eaux et des forêts Ingénieur forestier Technicien forestier Technicien des parcs nationaux CAPA BEPA BEPA Aménagement. espace ou BTSA travaux forestiers Bac + 5 (génie rural, eau et forêt, etc.) Concours Office National de la Chasse Concours Ministère Agriculture ou garde privé BEPA à priori mais formation supérieure bien souvent Diplôme "IGREF" de l'Ecole Nationale du Génie Rural, des Eaux et Forêts (réservé aux élèves de l'INA et de l'école Polytechnique) Diplôme "FIF-ENGREF" (3 ans) après concours d'entrée qui se prépare en 2 ans dans des écoles spécialisées. STAE ou BTSA "production forestière" BEPA à Bac S ou garde privé BTA ou BTSA gestion de la faune sauvage Gestion ressources eau Agent d'entretien de rivière Conseiller en hydraulique agricole Fontainier Goûteur d'eau Hydraulicien Hydrobiologiste Hydrogéologie Responsable d'un système d'exploitation de l'eau Technicien de rivière CAPA à BEPA BTSA gestion et maîtrise de l'eau CAP ou BEP électromécanicien CAP Agent de la qualité de l'eau Pas de niveau mais aptitude physique Ingénieur : hydraulique + informatique DEA ou DESS, après écoles ingénieurs, maîtrise ou MST Ingénieur + DEA BTSA gestion et maîtrise de l'eau DUT à BTSA, en principe Agriculture Agriculteur biologique Conseiller en agriculture biologique BTA + option biologie ou formation professionnelle continue BTSA + expérience concrète agriculture biologique EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 35 Sciences de la vie Biologiste (recherche fondamentale) Biotechnologie Botaniste Géologue Géophysicien Ingénieur des travaux de la météorologie Océanologue Pédologue Technicien de la météorologie Technicien en biotechnologie Zoologiste Doctorat Recherche : universitaire ou ingénieur titulaires d'une thèse Fabrication : ingénieur, expérience recherche développement Doctorat Doctorat après cursus universitaire ou école ingénieur Doctorat après cursus universitaire ou école ingénieur Ou sur concours, ou sur titre Doctorat (spécialisation en maîtrise) DEA de pédologie, soit après géologie, soit après ingénieur agronome DUT génie chimique, option bio-industries Concours niveau Bac S, E, F2 + 2 ans d'école (ENM) BTS biotechnologie, BTA industries agro-alimentaires et biotechnologies, Doctorat Prévention et traitement des pollutions et des risques Traitement de l'eau Agent de la qualité de l'eau Conducteur d'appareils de traitement des eaux Egoutier Responsable de réseaux d'assainissement ou d'eau Responsable d'une station de traitement des eaux Technicien de contrôle des réseaux CAP agent de la qualité de l'eau complété par BEP industrie chimique et traitement des eaux BEP conducteur d'appareil option B traitement et épuration des eaux Pas de niveau. Formation professionnelle continue sécurité Ingénieur (hydraulique + informatique) Ingénieur (hydraulique + biologie + informatique) BEP électromécanicien, Bac pro et BTS Métiers des déchets Eboueur Gardien de déchetterie/valoriste Souvent sans qualification, sauf sécurité CAP agent traitement déchets et propreté urbaine Souvent sans qualification, sauf sécuritéCAP gestion des déchets et propreté urbaine 35 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 36 Récupérateur Responsable de site de traitement des déchets - usine d'incinération - centre d'enfouissement Technicien de traitement des déchets DUT ou BTS, au diplôme d'ingénieur soit Bac + 4, soit ingénieur école de chimie soit école option environnement industriel soit MST + expérience professionnelle pour usine compostage : ingénieur agronome DUT ou BTS chimie ou biochimie Prévention des pollutions Agent de laboratoire en chimie (aide - chimiste) Biologiste (en biologie appliquée) Ecotoxicologue 36 Ingénieur chimiste Ingénieur environnement sur un site industriel Responsable environnement dans une entreprise Technicien biologiste Technicien chimiste Technicien de l'industrie et des mines Technicien de mesures de la pollution Bac F6 DESS, DEA ou école ingénieur spécialisée Pharmacien ou ingénieur chimiste + DEA toxicologie Ingénieur école de chimie Diplôme éco-conseiller, ingénieur environnement soit DESS ou DEA environnement soit ingénieur environnement FPC interne actuellement BTS analyses biologiques, DUT biologie BTS ou DUT chimie Concours (DRIRE) au niveau Bac DUT mesures physiques, BTS chimie Prévention des risques - Sécurité Ingénieur spécialisé en radioprotection Inspecteur des installations classées Responsable de la sécurité dans une entreprise Sapeur-pompier Technicien en sécurité - radioprotection Volcanologue ingénieur + DEA radiobiologie Ingénieur, option environnement industriel Souvent formation interne dans l'entreprise Ingénieur + expérience professionnelle Concours CAP ou BEP, DUT ou licence pour les officiers BTS "contrôle des rayonnements ionisants et application des techniques de protection" ou Bac + 2 + formation interne Doctorat ès-sciences, après études géologie ou géographie Hygiène - Santé Agent d'hygiène et de décontamination Ingénieur du génie sanitaire Responsable hygiène et propreté dans une municipalité Technicien du génie sanitaire BEP bioservices Ingénieur Ecole Nationale Santé Publique, entre autres Suivant service, Bac + 2 ou ingénieur BTS ou DUT EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 37 Technicien du nettoiement et de l'assainissement BEP bioservices ou Bac pro "hygiène et environnement" Aménagement et cadre de vie Conseil - Communication Conseiller en environnement ou éco-conseiller Juriste spécialisé en droit de l'environnement Spécialiste de la communication en environnement DEA, DESS ou écoles d'ingénieurs (éco-conseiller de Strasbourg, école des métiers de l'environnement, etc.) DESS ou DEA spécialisé après une maîtrise de droit Maîtrise de sciences ou écoles d'ingénieurs + 3ème cycle en communication Aménagement - Espaces verts Adjoint technique paysagiste Agent d'entretien des espaces verts Assistant d'études en environnement Ingénieur du génie urbain Paysagiste Urbaniste Technicien du génie rural BTSA horticulture CAPA Aménagement de l'espace option travaux paysagers Bac + 3 Diplôme ingénieur, DEA, DESS Bac + 6 à l'Ecole nationale supérieure du paysage de Versailles 3ème cycle après formations initiales diverses (architecture, géographie, droit, arts plastiques, IEP, écoles d'ingénieur, etc.) concours Bac S ou STAE Cadre de vie - Bruit Acousticien Architecte DEA d'acoustique ou diplôme d'ingénieur (ex. Université de Compiègne, filière AVI) DPLG, ESA, ENSAIS Maîtrise de l'énergie Ingénieur thermicien Technicien thermicien Option génie thermique ou équivalent (énergéticien) BTS équipement thermique et énergie DUT génie thermique et énergie DUT génie civil 37 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 38 Animation Animateur - nature BTS Gestion et protection de la nature (+BAFA) BEATEP Pas de diplôme type Connaissances de terrains et bonne formation à la gestion Concepteur - réalisateur de loisirs verts Divers Coordinateur de Bassin Versant 38 Elagueur doux Ingénieur contrôle du bruit Rudologue Technicien - animateur agro-environnement Technicien en génie climatique DESS environnement ou Ingénieur agronome génie environnement CAPA ou BEPA + spécialisation Bac + 5 DESS minimum BTSA + Formation continue Bac ou Bac + 2 ATTENTION La forêt : ne comprend pas les ouvriers forestiers, bûcherons et débardeurs, liés à la production. Les parcs naturels : ne recrutent pratiquement plus hors emplois saisonniers La chimie (polyvalence spécialisée) : concerne surtout la chimie analytique et les éco-process La biologie : surtout liée à la recherche La biotechnologie : attention, n'est pas forcément liée à l'environnement Les sciences de la terre : DEUG B, pétrologie, volcanologie, géologie : peu d'emploi lié à l'environnement mais des connaissances de base importantes en complément d'autres formations Les métiers du paysage : ne sont pas forcément considérés par les titulaires comme des métiers de l'environnement. (Source : Site internet du Ministère de l'environnement) EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 39 ANNEXES LISTE DES ORGANISMES DISPENSANT DES FORMATIONS EN ENVIRONNEMENT ADRESSE TÉL. FAX AFPA Région Guadeloupe CFP de Basse-Terre ORGANISMES Circonvallation 97100 Basse-Terre 05 90 81 34 09 05 90 81 34 09 AFPA Région Guadeloupe CFP de Petit-Bourg Roujol 97170 Petit-Bourg 05 90 94 88 00 05 90 95 69 96 Champfleury - BP 35 97113 Gourbeyre 05 90 92 22 08 05 90 92 27 11 AGOUTI Rue Lethière 97180 Sainte-Anne 05 90 88 07 85 05 90 88 07 85 CAVA Centre d’Adaptation à la Vie Active Immeuble Boulogne Morne Odol 97142 Abymes 05 90 82 14 05 05 90 91 26 38 CEDIS Centre d'Economie Droit Informatique Statistique 9 rue Amédée Fengarol 97100 Basse-Terre 05 90 81 61 02 05 90 81 61 02 CFAA de la Guadeloupe Centre de Formation d’Apprentis Agricoles LEGTA de la Guadeloupe 97122 Baie-Mahault 05 90 95 29 55 05 90 95 14 70 Cité Chanzy 1er étage esc. 4 porte 4002 97110 Pointe à Pitre 05 90 89 43 72 05 90 89 43 72 Chantilly 97129 Lamentin 05 90 25 60 21 05 90 25 81 89 Jardin d’Essais BP 158 97154 Pointe à Pitre Cedex 05 90 91 80 99 05 90 89 05 50 Route de Coton Pères Blancs 97123 Baillif 05 90 81 10 71 05 90 81 17 65 Route de Choisy 97120 Saint-Claude 05 90 80 23 33 05 90 80 08 93 CRFD-FRCIVAM Centre Régional de Formation-Développement Fédération Régionale des CIVAM de Guadeloupe Centre Rural de Guery 97121 Anse-Bertrand 05 90 22 22 84 05 90 22 22 89 GRETA Basse-Terre Groupement d’Etablissements de l’Education Nationale Lycée Gerville Réache Rue Amédée Fengarol 97100 Basse-Terre 05 90 81 38 53 05 90 81 97 96 AGIPSAH Association Guadeloupéenne pour l'Insertion Sociale et Professionnelle des Adultes et Handicapés CFME / Parcs et Jardins Centre de Formation aux Métiers de l’Environnement CFPPA de la Basse-Terre Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole de la Basse-Terre CFPPA de la Grande-Terre Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole de la Grande-Terre CGIL Centre Guadeloupéen d’Initiatives Locales CIFAPA Chambre de Métiers de la Guadeloupe 39 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 40 GRETA Grande-Terre Groupement d’Etablissements de l’Education Nationale INFORDOM Ingénierie et Formation dans les DOM INSER Institut d’Etude et de Recherche sur l’Emploi et l’Economie Régionale Lycée Charles Coeffin Baimbridge 97139 Abymes 05 90 83 43 28 05 90 83 59 45 33-1 Zone Artisanale de Petit-Pérou 05 90 91 80 00 97139 Abymes 05 90 90 06 37 49, rue des Roses Raizet 97139 Abymes 05 90 82 00 37 05 90 90 18 95 Villa Albice 97126 Deshaies 05 90 28 54 26 05 90 28 55 95 LEGTA Convenance 97122 Baie-Mahault 05 90 95 29 55 05 90 95 14 70 MFR de Marie-Galante Maison Familiale Rurale d’Éducation et d’Orientation Pirogue 97112 Grand-Bourg 05 90 97 80 16 05 90 97 72 16 Cité Bréfort BP 15 - 97129 Le Lamentin 05 90 25 96 80 05 90 25 70 31 MFREO de l’Autre Bord Maison Familiale Rurale d’Education et d’Orientation L’Autre-Bord 97160 le Moule 05 90 23 26 72 05 90 23 39 26 MFREO Vieux-Habitants Maison Familiale Rurale d’Education et d’Orientation Boulevard Commandant Mortenol 97119 Vieux-Habitants 05 90 98 48 45 05 90 98 51 43 Shopping Center Bât. B – 1er étage – Raizet 97139 Abymes 05 90 91 98 87 05 90 21 42 10 IREO Institut Rural d’Éducation et d’Orientation 40 MFREO du Lamentin Maison Familiale Rurale d’ OBJECTIF EMPLOI ONF Office National des Forêts Jardin Botanique 97100 Basse-Terre 05 90 99 28 99 05 90 81 48 77 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 41 ADRESSES UTILES Administrations Adresse Quai Layrle 97110 Pointe-à-Pitre Tél. 0590 82.03.13 Fax 0590 90.07.33 E.mail / sites WEB Jardin botanique Circonvallation 97100 Basse-Terre 0590 99.09.09 0590 99.09.10 [email protected] DDASS Service “ Hygiène du milieu et environnement ” 39, rue Ferdinand Forest Immeuble Romarin Z.I. de Jarry 97122 Baie-Mahault 0590 26.92.98 0590 26.94.44 DIREN B.P. 102 97105 Basse-Terre cedex 0590 99.35.60 0590 99.35.65 [email protected] DRIRE BP448 97164 Pointe-à-Pitre cedex 19, rue de la Chapelle Z.I. de Jarry 97122 Baie-Mahault 0590 38.03.47 0590 38.05.50 [email protected] Conseil régional Service “ Environnement ” Petit Paris 97100 Basse-Terre 0590 80.40.40 0590 80.40.87 Conseil général Service de l’environnement Desmarais 97100 Basse-Terre 0590 80.62.33 0590 80.62.11 Forum de Jarry Rue Ferdinand Forest 97122 Baie-Mahault 0590 26.78.05 0590 26.87.15 Jardin botanique Circonvallation 97100 Basse-Terre 0590 99.28.99 0590 81.48.77 Habitation Beausoleil Montéran- 97120 Saint-Claude 0590 80.86.00 0590 80.05.46 9, rue Baudot 97100 Basse-Terre 0590 81.83.85 0590 81.74.76 DAFMAR DDAF 41 Collectivités Etablissements publics ADEME Délégation régionale de Guadeloupe ONF Parc national de la Guadeloupe Autres organismes CAUE [email protected] EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 42 LISTE DES SIGLES ADEME 42 Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie AEP Adduction en eau potable BAC PRO Baccalauréat Professionnel BAFA Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animateur BEATEP Brevet d’Etat d’Animateur Technicien de l’Education Populaire et de la jeunesse BEP Brevet d’Enseignement Professionnel BEPA Brevet d’Enseignement Professionnel Agricole BP Brevet Professionnel BPA Brevet Professionnel Agricole BPAUC Brevet Professionnel Agricole Unité Complémentaire BPUC Brevet Professionnel Unité Complémentaire BTS Brevet de Technicien Supérieur BTSA Brevet de Technicien Supérieur Agricole CAP Certificat d’Aptitude Professionnelle CAPA Certificat d’Aptitude Professionnelle Agricole CAUE Conseil d'Architecture d'Urbanisme et d'Environnement CFAA Centre de Formation d’Apprentis Agricoles CFPPA Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole CIA Contrat d’Insertion par l’Activité CNFPT Centre National de la Fonction Publique Territoriale DAF Direction de l’Agriculture et des Forêts DAFMAR Direction des affaires maritimes DDASS Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale DDJS Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports DDTEFP Direction Départementale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle DEA Diplôme d'Etudes Approfondies DESS Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées DIREN Direction régionale de l’environnement DPLG Diplômé par le gouvernement DRIRE Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement DUT ENM ENPTC Diplôme Universitaire de Technologie Ecole Nationale de Météorologie Ecole Nationale Professionnelle et Technique de la Chasse ENSAIS Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries de Strasbourg ENSOSP Ecole Nationale Supérieure des Officiers Sapeurs Pompiers ESA Ecole Spéciale d'Architecture FDCG Fédération Départementale des chasseurs de la Guadeloupe GRETA Groupement d’Etablissements de l’Education Nationale IEP Institut d'Etudes Politiques IFEN Institut français de l’environnement INRA Institut National de la Recherche Agronomique LEGTA Lycée d’Enseignement Général et Technologie Agricole MFR Maison Familiale Rurale MFREO Maison Familiale Rurale d’Education et d’Orientation MST Maîtrise des Sciences et Techniques ONF Office National des Forêt ORSEC Organisation des secours PDMA Plan Départemental d'Elimination des Déchats Ménagers et Assimilés SATER Sauvegarde terrestre SDIS Service Départemental d’Incendie et de Secours SMA Service Militaire adapté STAE Sciences et Technologies de l'Agronomie et de l'Environnement TDA Traitement des Déchets Automobiles UAG Université des Antilles et de la Guyane UC Unité Complémentaire / Unité Capitalisable UF Unité de Formation UIOM Usine d’Incinération des Ordures Ménagères EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 43 BIBLIOGRAPHIE Guides et annuaires ANNUAIRE SÉCURITÉ, HYGIÈNE, ENVIRONNEMENT KOMPASS FRANCE Contenu : 12.000 entreprises de ce secteur et autant de marques et ensemble des métiers concernés par la sécurité, l'environnement, l'hygiène et la santé. Accès internet : www.kompass.fr/she MER, EAU, ENVIRONNEMENT, GUIDE DES FORMATIONS Centre de la mer et des eaux ; Institut océanographique - 238 p. - Paris : Institut océanographique, Centre de la mer et des eaux (Octobre 1998) Contenu : Formations et établissements qui les dispensent sont présentés par niveau d'études, du CAP aux formations supérieures, ainsi que les écoles d'ingénieur. Pour chaque établissement, il est mentionné si la formation diplômante est initiale, continue ou en alternance. GUIDE DES FORMATIONS INITIALES EN ENVIRONNEMENT 1996-1997 Ministère de l'environnement / AFIE / Environnement Magazine - 401 p. - Paris : Victoireséditions (1996) Contenu : Outil pratique qui recense 333 formations initiales en environnement en France, à partir du bac. Chaque formation est caractérisée par une fiche détaillée où sont précisés la finalité de la formation, le contenu et l'organisation de l'enseignement, les conditions d'admission, la durée de la formation, l'adresse auprès de laquelle il est possible d'obtenir de plus amples renseignements ou bien de s'inscrire. Enfin, une démarche originale dans cet ouvrage est l'attribution d'un indice environnement à chacune de ces formations. Echelonné de 1 à 5, il évalue le rapport entre le total des heures de cours et le nombre de celles plus spécifiquement dédiées à l'environnement. GUIDE DE L'ENVIRONNEMENT 1995 Formation / Krikorian A. (éd.) - 131 p. - Paris : ARAK Publications (septembre 1995) Contenu : pour chacune des formations présentées, outre les coordonnées complètes de l'établissement, sont indiqués le diplôme préparé, la durée et le contenu de l'enseignement, les conditions d'admission, les débouchés et le nom d'un contact. Les établissements de formation initiale sont classés par référence au Baccalauréat. Les établissements de formation continue sont présentés selon un classement alphabétique. GUIDE DES MÉTIERS ET DES FORMATIONS DE L'ENVIRONNEMENT Jacques Le Seigneur V.- 458 p.- Paris : Dunod (1994) Contenu : outil pratique sur les métiers consacrés à la protection de l'environnement entendue au sens large : la protection des espèces et des espaces, mais aussi la gestion des déchets, de l'eau, de l'air, de l'énergie. Inventaire des métiers et des formations, initiales ou continues, qui y conduisent. Pour chacune des formations : le nom de l'organisme qui la dispense et ses coordonnées, tant au niveau national que régional. Pour chacun des métiers recensés : le niveau requis, les débouchés, le salaire moyen et où se renseigner. Ouvrages et études CYCLE DE L'EAU EN 32 MÉTIERS (LE) IFEN-ORME ; Agences de l'eau / Roch J., Teigné C., Tuddenham M. (1er trimestre 1999) Ce dossier comprend 32 fiches descriptives de métiers en relation avec le cycle de l'eau. On y trouve des informations sur le niveau de qualification, les compétences, les conditions d'exercice du métier, les employeurs, le mode de recrutement, le niveau de rémunération, le nombre de postes, les perspectives, les formations et le témoignage d'une personne exerçant ce métier. MÉTIERS DE L'ENVIRONNEMENT (LES) Baron-Giracca S.- Paris : PUF (Décembre 1998), 146 p. + Annexes Ce guide présente les métiers du secteur et informe sur les multiples formations universitaires pouvant conduire à ces spécialités. 43 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 44 MÉTIERS DE L'ENVIRONNEMENT (LES) Bollene I. ; Montmartin V. - Paris : L'Étudiant (Juin 1998), - 190 p. Ce petit guide traite des différents domaines relevant de l'environnement (eau, pollution de l'air, protection de la nature, traitement des déchets) et des métiers qui s'y rapportent. ● Travailler par l'environnement ; ● La protection des ressources naturelles ; ● Où trouver un emploi (entreprises, collectivités locales, organismes publics) ; ● Les formations ; ● Carnet d'adresses. 44 PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT ET FORMATION, NOU- / AFPA. - Paris : AFPA, 1995.- 306 p. L'AFPA a établi un dossier technique des activités liées à la protection de l'environnement, puis une synthèse des informations économiques existantes mise ensuite dans une logique d'évolution des emplois et des besoins de formation. L'ouvrage cherche à répondre aux questions suivantes : - Trouve-t-on des métiers véritablement spécifiques à l'environnement ? ● Quelle place un organisme comme l'AFPA doit-elle prendre ? Il comporte trois grande parties : ● La première présente une synthèse des réflexions de l'AFPA et quelques repères ; ● La deuxième est consacrée au couple " environnement / formation ", montre les axes de développement de l'AFPA ; ● La troisième relate plusieurs expériences de l'AFPA qui tissent des liens entre environnement et développement local. VEAUX BESOINS, NOUVELLES RÉPONSES EMPLOIS DE L'ENVIRONNEMENT (LES) Aménagement et nature n° 114, 78 p. - Paris : Aménagement et nature (1994) ETUDE DES EMPLOIS ET DES QUALIFICATIONS TECHNIQUES DANS LE SECTEUR DE L'ENVIRONNEMENT Ministère de l'éducation nationale / C. Gay. - Paris : Secrétariat général des CPC et du CIC, 1993.- 172 p. Cette étude porte sur : ● la structuration des différents secteurs d'activité liés à l'environnement (activités économiques, structures des entreprises, ...) et leurs perspectives d'évolution ; ● les emplois actuels dans l'ensemble du secteur environnement ; ● les possibilités de développement de ces emplois dans les années à venir ; l'adaptation des qualifications de niveau V à ces évolutions. Elle concerne essentiellement les emplois " ouvriers qualifiés et non qualifiés ". Les emplois " agents de maîtrise " et les qualifications de niveau IV sont évoquées car leur structuration est étroitement liée à celle des qualifications de niveau V. Sont exclus du champ de l'étude la recherche, l'ingénierie, le contrôle et la gestion. En effet, ces activités, bien que fondamentales pour l'environnement, ne sont pas source d'emploi de personnel technique de niveau V. Sont également exclues les activités des fournisseurs de matériel car celles-ci sont rarement spécifiques au secteur de l'environnement. ● MÉTIERS DE L'ENVIRONNEMENT (LES) APEC.- Paris : APEC (1992), 95 p. Ce guide tente de poser des repères, détaille les principaux emplois-types cadres de l'environnement et raisonne les engouements actuels à la mesure des enjeux sur l'emploi qui restent encore incertains et modestes. Découvrir une préoccupation nouvelle et globale, les activités et emplois de l'environnement, descriptif des emplois cadres de l'environnement. ENVIRONNEMENT : EMPLOIS ET FORMATIONS (L') Titeux C. - Avenirs n° 415. - Paris : ONISEP, 1990.- 79 p. Ce numéro tente de faire le point sur ceux dont l'environnement est le métier. Qui sont-ils, dans quelles structures travaillent-ils et surtout que font-ils concrètement ? A travers portraits et témoignages, il apparaît que le secteur de l'environnement est à l'heure actuelle (1990) très varié et emploie des spécialistes venus d'horizons les plus divers. On trouvera dans ce numéro un panorama de la plupart des formations permettant d'accéder à un emploi dans le domaine de l'environnement. Les grands domaines et leurs spécialistes, les formations, guide pratique. NOUVELLES QUALIFICATIONS ET BESOINS EN FORMATION DANS LES SECTEURS LIÉS À L'ENVIRONNEMENT : SYNTHÈSE DES AUTRICHE, BELGIQUE, DANEMARK, ESPAGNE, FRANCE, GRÈCE, ITALIE, ROYAUME UNI. CEDEFOP.- Thessalonique : CEDEFOP, 1998.- 67p. ÉTUDES RÉALISÉES EN Articles ENVIRONNEMENT : REPENSER L'EMPLOI ET LES TERRITOIRES Dans : La Lettre nouveaux services emplois-jeunes, mai 1999, n° 4 L'EMPLOI ET L'ENVIRONNEMENT : VERS UN CERCLE VERTUEUX Dans : FSE Info Revue, mai 1999, n° 8 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 45 REGARD SUR … L'ENVIRONNEMENT Dans : Objectif Formation, Spécial branches, nov. 1997, n° 7 (L'actualité de la formation en Picardie) LE GUIDE DES MÉTIERS 1997-98 : 600 PROFESSIONS PASSÉES AU CRIBLE Dans : L'Etudiant (hors-série) L'ENVIRONNEMENT : MÉTIERS ET FORMATIONS Dans : Avenirs (ONISEP), n° 457, 1994 (http://www.eaufrance.tm.fr/) ou par le biais du site du Ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du Territoire (http://www.environnement.gouv.fr/) à la rubrique "Ministère / Etablissements publics". LISTE DES DIRECTIONS RÉGIONALES DE L'ENVIRONNEMENT (DIREN) A partir du site du Ministère de l'Environnement (http://www.environnement.gouv.fr/) à la rubrique "Ministère / Services déconcentrés" LES MARCHÉS DE L’ENVIRONNEMENT CRÉENT PLUS D’EMPLOIS LISTE QUE DE MÉTIERS RECHERCHE ET DE L'ENVIRONNEMENT Les Données de l’environnement (IFEN) : 4 p. (n°32, octobre 1997) L'EMPLOI VERT : ELDORADO OU CHIMÈRE ? Jacques Le Seigneur - L'Observateur de l'environnement : p. 3-5 (février 1995) CONTRATS VERTS : PREMIÈRE ÉVALUATION Jacques Le Seigneur - L'Observateur de l'environnement : p. 7 (février 1995) EMPLOI ET ENVIRONNEMENT, UN COUPLE À PROBLÈMES A.S. Bhalla - Travail n° 7 : p. 6-7 (1994) EMPLOIS ET QUALIFICATIONS TECHNIQUES DANS LES DIFFÉ- RENTS SECTEURS DE L'ENVIRONNEMENT C. Gay - Environnement et technique, Info-déchets : p. 43-47 (septembre 1994) DOSSIER : LES MÉTIERS DE L'ENVIRONNEMENT, LA LENTE ÉMERGENCE DES EMPLOIS "VERTS" Partenaires n° 3, 14 novembre 1994, p. 13-17 Adresses utiles sur INTERNET GUIDE DES ACTEURS LOCAUX Ce guide présente les sites Internet des collectivités locales et des acteurs qui participent au développement local. Il permet de trouver un grand nombre de contacts et d'informations sur le secteur public local français (http://www.clf.fr/pages/finanloc/repertoi/ministf.htm). LISTE DES DIRECTIONS RÉGIONALES ET DÉPARTEMENTALES DE (DRAF / DDAF) A partir du site du Ministère de l'Agriculture (http://www.agriculture.gouv.fr/ministere/m2.stm). L'AGRICULTURE ET DE LA FORÊT LISTE DES AGENCES DE L'EAU Deux moyens d'accès : le site des Agences DES DIRECTIONS RÉGIONALES DE L'INDUSTRIE, DE LA (DRIRE) Deux moyens d'accès : le site des DRIRE (http://www.evariste.anvar.fr/drire) ou le site du Ministère de l'Environnement (http://www.environnement.gouv.fr/) à la rubrique "Ministère / Services déconcentrés" LISTE DES DÉLÉGATIONS RÉGIONALES DE L'AGENCE DE L'ENVIRONNEMENT ET DE LA MAÎTRISE DE L'ÉNERGIE (ADEME) A partir de leur site : http://www.ademe.fr/ INSTITUT FRANÇAIS DE L'ENVIRONNEMENT (IFEN) 61, bd Alexandre Martin, 45058 Orléans cedex 1 www..ifen.fr Ne pas oublier… - L'OFFICE NATIONAL SUR LES ENSEIGNEMENTS ET LES PROFESSIONS (ONISEP) Documentation consultable gratuitement sur place, achat possible ; entretien possible avec des conseillers d'orientation ; dates des concours disponibles. Minitel : 3615 ONISEP - Tél. : 01.40.77.60.00 - Web : http://www.onisep.fr/ - LE CENTRE D'INFORMATION ET D'ORIENTATION (CIO) Toute documentation locale, régionale et européenne. - LE SERVICE COMMUN UNIVERSITAIRE D'INFORMATION ET (SCUIO) Documentation sur l'enseignement supérieur en France et à l'étranger, les secteurs d'activités, les poursuites d'étude, les établissements de formation ; documentation sur l'aide à l'insertion professionnelle D'ORIENTATION - LE RECTORAT DE VOTRE ACADÉMIE (SERVICE ACADÉMIQUE D'INFORMATION ET D'ORIENTATION) 45 EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 46 - CENTRE DE LA MER ET DES EAUX 195, rue Saint Jacques - 75005 Paris Tél. : 01.44.32.10.90 - Fax : 01.40.51.73.16 - Internet : http://www.oceano.org/ Le Centre de la Mer et des Eaux a créé une cellule de documentation afin de répondre au mieux à toutes les demandes de conseils et d'informations concernant les métiers et les formations en rapport avec la mer et l'eau en France. Le Centre propose des dossiers constitués par les programmes des lycées, universités et grandes écoles, classés par thèmes et par niveau d'études ; une base de données et des dossiers sur les organismes qui acceptent des stagiaires ; diverses publications (ONISEP, CIDJ...) et des annuaires. 46 - LE MINISTÈRE DE L'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L'ENVIRONNEMENT Service Minitel : 3614 ENVIR qui recense d'une part les formations continues et les métiers liés à l'environnement (mise à jour annuelle), ces renseignements sont également compilés sur disquette et consultables dans la DIREN de votre région; et d'autre part les formations initiales. On peut retrouver ces informations sur le site Internet du ministère (http://www.environnement.gouv.fr/) à la rubrique "Infos Pratiques" (liste des formations en environnement par région, "métiers en environnement", ainsi qu'un annuaire des associations, "annuaire des associations "). - LE MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE Sur le site du ministère (http://www.agriculture.gouv.fr/), à la rubrique "Ministère", vous trouverez, un annuaire des établissements d'enseignement publics (recherche sur le nom ou la localisation de l'établissement, recherche multi-critères). Le service Allo - Forêt (Tél. : 01.49.55.51.51) informe quant à lui sur les questions relatives aux métiers/formations forêt-bois. - L’OFFICE NATIONAL DES FORÊTS (ONF) L'ONF présente sur son site ses métiers et concours : http://www.onf.fr/metier/frame/frame4.htm - EURONATURE "Le site en bois" a une rubrique formation (métiers, diplômes, établissement) : http://www.euronature.com/bois - LES PARCS NATIONAUX Liste et adresses des Parcs Nationaux sur le site du Ministère de l'Environnement (http://www.environne- ment.gouv.fr/) rubrique Ministère/Etablissements publics ou aller directement sur leur site : http://www.parcsnationaux-fr.com/. Les agents techniques et les techniciens des Parcs Nationaux sont recrutés sur la base d'un concours national organisé par le Ministère de l'Environnement. Pour répondre aux nombreuses demandes de renseignements, la Direction de la Nature et des Paysages (DNP) a mis en place, depuis le mois de mai 1997, une ligne répondeur (01.42.19.19.90). Si vous désirez recevoir une information écrite sur ces deux métiers et leurs concours de recrutement, vous voudrez bien les demander par courrier au : ● Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement Division des Parcs Nationaux 20, avenue de Ségur 75302 PARIS 07 SP En joignant pour la réponse une enveloppe (229x324) libellée à vos noms et adresse et affranchie à 6,70 F. Si vous souhaitez recevoir également les annales des concours précédents, l'enveloppe devra être affranchie à 11,50 F ; pour les deux concours à 16 F. ● Les emplois administratifs dans les Parcs Nationaux sont tenus par des fonctionnaires du Ministère de l'Equipement. Pour obtenir des informations sur les concours de ce Ministère, vous devez composer le : 01.40.81.75.00. EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 47 Ce livret a été réalisé par le CARIF-OREF Guadeloupe en collaboration avec la DIREN Rédaction : Crédit photo : Infographie : Illustration : Impression : Dépôt légal : Martine ABRAHAM (CARIF-OREF Guadeloupe) Patricia HAUTCASTEL (DIREN) DIREN - Mairie du Lamentin - M. Benito Espinal GMC Studio Olivier LEOGANE Antilles Imprimerie Septembre 1999 DIREN Guadeloupe Allée des Lauriers - Circonvallation BP 105 - 97102 Basse-Terre Cedex Tél. : 0590 99.35.60 - Fax : 0590 99.35.65 Email : [email protected] CARIF-OREF Guadeloupe Champ d’Arbaud - 97100 Basse-Terre Tél. : 0590 99.35.30 - Fax : 0590 81.16.30 Site web : www.carif-oref.gp Email : [email protected] © 1999 GMC STUDIO EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 48