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Nous tenons à remercier pour leur aimable collaboration :
ANGERVILLE Amick
ANTENOR-HABAZAC Félix
BASTARAUD-NELSON Ketty
BERRY Gérard
CAILACHON Jack
GREAUX Claude-Gustave
GREGO Pascal
LOMBION Pierre
NICOLAS Jean Sébastien
PINEAU Sylvie
RIMBON Thierry
SAINT-PRIX Mozart
SEXTIUS Daniel
THRACE Jocelyn
TRESOR Nilda
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AVANT-PROPOS
L'information sur les métiers est un élément essentiel de l'accompagnement à l'orientation des publics jeunes et adultes. Pour répondre
à sa mission d’information, le CARIF-OREF Guadeloupe élabore une
série de documents sur les métiers. L'objectif de ces documents est
d’informer sur les métiers et les qualifications liés à des secteurs précis.
Les documents que nous publions ne prétendent pas à l'exhaustivité,
ils invitent toutefois à faire un état des lieux des activités et des métiers
développés dans notre région tout en rappelant ce qui se fait au
niveau du territoire national.
Le présent document contribuera, nous l'espérons, à mieux faire connaître
les métiers et formations à l'environnement en région Guadeloupe.
3
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SOMMAIRE
AVANT-PROPOS ................................................................................................................p. 3
ÉDITORIAL..........................................................................................................................p. 7
LA NOTION D’ENVIRONNEMENT .............................................................................p. 8
L’ENVIRONNEMENT EN GUADELOUPE : EN FAIRE UN ENJEU DE
DÉVELOPPEMENT .............................................................................................................p. 9
• La gestion des ressources : l’exemple de l’eau
• La prévention et le traitement des pollutions : la filière déchets …
en Guadeloupe
• Des risques naturels omniprésents dans l’archipel
• La protection de la nature : une grande diversité biologique à exploiter
QU’EN EST-IL DES FORMATIONS ET MÉTIERS LIÉS À L’ENVIRONNEMENT EN
GUADELOUPE ? ...............................................................................................................p. 19
• Quelques formations mises en place en Guadeloupe depuis 1994
• Un regard sur des formations du CNFPT et du GRETA GRANDE-TERRE
• Quelques métiers de l’environnement
DES JEUNES FORMÉS AUX MÉTIERS DE L’ENVIRONNEMENT PARLENT.......p. 30
• Daniel, Nilda et Jean Sébastien racontent leur parcours
LISTE DES MÉTIERS ET NIVEAUX DE FORMATION .............................................p. 33
ANNEXES..........................................................................................................................p. 39
• Liste des organismes dispensant des formations en environnement
• Adresses utiles (DIREN, ADEME, DDAF …)
• Liste des sigles (diplômes, organismes …)
BIBLIOGRAPHIE...............................................................................................................p. 43
5
,,
,
LAMENTIN
,
GOURBEYRE
La Grande Pointe
Grande Anse Trois-Rivières
TROIS-RIVIÈRES
Allée Dumanoir
SAINTE-ANNE
Source : DIREN, 1999
CAPESTERRE-BELLE-EAU
GOYAVE
GOSIER
BAIE-MAHAULT
POINTE-À-PITRE
PETIT-BOURG
,
MOULE
Baie orientale
S
N
E
Baie de Pont-Pierre
Pointe des Châteaux
LES SAINTES
TERRE-DE-HAUT
,
,,,
,
,
Pain de Sucre
Grotte de l'Aérodrome
TERRE-DE-BAS
Grotte de Courcelles
SAINT-FRANCOIS
Porte d'Enfer
O
ST-MAARTEN
(Pays-Bas)
PHILIPSBURG
MARIGOT
SAINT-MARTiN
(France) GRAND-CASE
GRANDE TERRE
LES ABYMES
MORNE-À-L'EAU
ANSE-BERTRAND
Pointe de la Grande Vigie
PETIT-CANAL
PORT-LOUIS
Sites inscrits
Projets
Site RAMSAR
limite
Sites classés
Sites
Grand Cul-de-Sac marin
Monts Caraïbes
VIEUX FORT
BASSE-TERRE
BAILLIF
VIEUX HABITANTS
Anse à la barque
BOUILLANTE
Ilets Pigeon
SAINTE-ROSE
Parties terrestres
Projets
Réserves naturelles
Parties marines
Zone périphérique
Zone centrale
Parc National
BASSE TERRE
DESHAIES
POINTE-NOIRE
Gros Morne
Grande Anse
Ilet à Kahaouanne
Tête à l'Anglais
,
,
,
APB
Conservatoire du Littoral
et des Rivages Lacustres
terrains acquis
Fôret Départementalo-Domaniale
limite
Fôret Domaniale du littoral
limite
Arrêtés de Protection de Biotope
LES ESPACES NATURELS PROTÉGÉS EN GUADELOUPE
GRAND BOURG
CAPESTERRE
Falaises Orientales
Grotte Trou à Diable
,
Folle Anse
SAINT-LOUIS
MARIE-GALANTE
Ilet de Petite Terre
GRANDE-ANSE
LA DÉSIRADE
SAINT-BARTHÉLÉMY
,,
GUSTAVIA
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ÉDITORIAL
mploi et environnement, naguère opposés, sont aujourd'hui
heureusement indissociables.
E
Parce qu'un producteur de canne de Sainte-Rose, de Marie-Galante ou
de Port-Louis bâtit aussi un paysage et contribue à un tissu social équilibré.
Parce que l'agent d'entretien d'une station d'épuration de Jarry ou de
Baillif est le premier garant de la qualité de nos eaux littorales.
Parce que l'hydrogéologue ou le chimiste d'une société de service sont
attentifs à gérer et à protéger quotidiennement notre ressource en eau.
Parce que l'animateur de développement d'une vallée de la Côte sous
le Vent sait que développement rime avec mise en valeur du patrimoine.
Ayons le souci permanent de forger les emplois d'aujourd'hui et de
demain avec les besoins émergents d'environnement et de qualité de
la vie au sens le plus large.
Le programme "Nouveaux services - Nouveaux emplois" débouchant
sur les emplois-jeunes est une opportunité parmi d'autres. Sachons la
saisir.
Gardons cependant à l'esprit que la création d'emplois véritablement
durables suppose que le service rendu soit "solvabilisé", c'est à dire tout
simplement payé par celui qui en tire profit…
Michel Sinoir
Directeur de la DIREN
3
7
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LA NOTION
D’ENVIRONNEMENT
3
8
Comment définir les métiers de l’environnement,
sans avoir défini au préalable ce que recouvre la
notion d’environnement ? Pour certains, elle se limite à la nature, pour d’autres, à sa protection, pour
d’autres encore, l’environnement n’évoque que les
problèmes de pollution... Souvent, certaines de ses
composantes, comme le bruit par exemple, ne lui
sont pas associées.
En fait, la notion d’environnement peut se définir
comme étant l’interaction entre eux, et sous l’influence de l’homme, de quatre espaces fondamentaux : l’atmosphère (ensemble gazeux qui entoure le
globe terrestre), l’hydrosphère (ensemble des éléments liquides du globe terrestre : mers, fleuves…),
la biosphère (partie de l’écorce terrestre et de l’atmosphère où existe une vie organique) et la lithosphère (partie solide de la sphère terrestre).
Pour être plus synthétique, nous pourrions définir
l’environnement comme étant l’ensemble des éléments qui constituent le paysage naturel et le paysage créé artificiellement par l’homme.
A partir de cette définition, on peut aisément comprendre que, aujourd’hui, l’environnement puisse
offrir, du CAP au Bac + 5, plus de 8000 formations
initiales, qui débouchent sur des métiers pouvant
être “ regroupés ” en trois grands domaines :
● la gestion des ressources naturelles et la protection
de la nature
la prévention et le traitement des pollutions et des
risques
●
●
l’aménagement et le cadre de vie. ■
Pointe des Châteaux
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L’ENVIRONNEMENT
EN GUADELOUPE :
en faire un enjeu de développement
Dans un espace insulaire aussi restreint que celui de notre
archipel, où le dynamisme démographique est une réalité à prendre en compte, le maintien d’un environnement de qualité ne saurait se limiter à la préservation
de quelques isolats “ naturels ” ou zoos de troisième
type, sensés rappeler une richesse passée et donc perdue.
Bien au contraire, la richesse de son environnement est
une chance que la Guadeloupe doit saisir, car elle constitue un atout majeur en terme de qualité de vie pour
ses habitants, mais également en terme de développement économique et donc d’emplois.
Pour assurer un caractère durable à une politique globale dans le domaine de l’environnement dans l’archipel, il convient de faire en sorte que l’environnement
soit perçu par tous comme un enjeu de développement.
Deux problématiques dominent les débats des acteurs
publics en Guadeloupe : le “ rattrapage ” économique
et social vis-à-vis de l’Hexagone - qui est une constante - et le problème du chômage, enjeu plus récent mais
dominant désormais tous les autres.
L’environnement n’est pas véritablement au cœur des
débats, mais constitue un enjeu en émergence.
Certains l’ont déjà bien compris qui ont mis en place
ces dernières années structures et opérations diverses
pour améliorer notre environnement, tout en créant des
emplois.
L’Union Patronale et sa commission environnement ont
choisi de militer par l’exemple et par l’action concrète.
Avec l’aide de l’ADEME, l’Union Patronale est à l’origine de la plupart des installations de récupération de
déchets spécialisés (automobiles, batteries, huiles).
Des associations d’insertion ont réussi à
mobiliser jusqu’à 350 personnes en C.I.A.
sur des actions liées à l’environnement
comme les Points Bleus ou l’opération
Rivières et Mangroves de l’association
Parcs et Jardins, ou la récupération des
chiens errants par l’association
AGIRE. Cette dernière est d’ailleurs
en passe d’autofinancer complètement son projet par des conventions
passées avec les communes.
Pour mieux appréhender les
métiers liés à l'environnement en
Guadeloupe, nous avons fait témoigner d'une part, des professionnels
en activité, d'autre part, des personnes nouvellement formées. Ils
nous parlent de leur parcours de
formation et de leur travail ou de
leurs espoirs de trouver un emploi
dans ce domaine. ■
9
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LA GESTION DES RESSOURCES
NATURELLES ET LA PROTECTION
DE LA NATURE :l’exemple de l’eau
La caractéristique hydrologique de la Guadeloupe est
l’extrême variabilité de la ressource en eau dans l’espace
et dans le temps.
10
La Guadeloupe reçoit en année normale 3 à 4 milliards
de mètres cube d’eau, qui représentent environ 50 fois la
consommation humaine globale. Mais s’il tombe annuellement plus de 10 mètres d’eau au sommet de la
Soufrière, l’île de la Désirade en reçoit à peine 1 mètre
dans le même temps. La Basse-Terre compte 55 cours
d’eau permanents, mais les îles sèches* ne comptent
pour l’essentiel que des cours d’eau intermittents au régime d’oued : les ravines.
La fragilité de la nappe souterraine de la Grande-Terre,
sensible aux intrusions d’eau salée, fait privilégier les captages dans les rivières de la Basse-Terre pour l’approvisionnement en eau, alors même que l’essentiel de la
consommation est en Grande-Terre. En 1996, sur 55 millions de m3 d’eau produite pour l’alimentation en eau
potable (AEP), 7 millions seulement soit 13%, proviennent
des nappes.
Transfert et stockage de la ressource sont indispensables.
Ils n’en rendent que plus cruciaux les objectifs d’amélioration du rendement des réseaux (sur 55 millions de m3
produits, 29 sont facturés, soit un rendement de 52%),
de stockage de l’eau (début 1996, la demande en eau de
la Grande-Terre était de 2 750 l/s dont 1 020 l/s pour
l’A.E.P., alors que l’offre était de 1 570 l/s), et d’économie
de la ressource (un ménage moyen guadeloupéen
consomme nettement plus d’eau en moyenne qu’un
ménage dans l’hexagone, soit 220 m3 /an).
La qualité des eaux des rivières de la Basse-Terre est excellente à l’amont des agglomérations et très mauvaise à
l’aval. Le milieu récepteur a pourtant de fortes exigences
de qualité puisque la croissance corallienne ne peut se
faire qu’en milieu oligotrophe.
La capacité totale des systèmes d’assainissement de la
Guadeloupe couvre 52% de la population, et on peut
estimer que 60% des stations d’épuration ne fonctionnent pas correctement, soit en raison d’un mauvais
dimensionnement, soit en raison de l’absence d’entretien.
230 mini-stations et plus de 300 micro-stations sont
recensées par ailleurs, dont la plupart ne bénéficie d’aucun entretien.
Enfin, les rejets de la filière canne-sucre-rhum pendant la
campagne sucrière équivalent, en pollution organique, aux
eaux usées domestiques d’une population de 600 000
habitants.
En matière de stockage, d’approvisionnement, d’assainissement, de prévention des pollutions, l’élément eau pourrait lui aussi être pourvoyeur de nombreux débouchés.
* iles sèches : Les Saintes, Désirade, Marie-Galante, Saint-Martin, Saint-Barthélemy.
Crue en Basse-Terre
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Ketty BASTARAUD-NELSON
Docteur en chimie industrielle
Chef de la Cellule ALISE (Assistance
Laboratoire pour les Interventions de
Surveillance des Eaux) de la Générale
des Eaux Guadeloupe
type de poste est habituellement occupé par
des hommes.
Il nécessite aussi une grande disponibilité
et devient la priorité en particulier dans
les cas de crise ou de catastrophes naturelles.
J’ai une formation scientifique. Après une maîtrise de science et technique de l’eau, j’ai fait un doctorat en chimie
industrielle sur la question de l’eau et les nuisances.
Responsable du laboratoire ALISE, j’encadre une équipe
composée de 3 techniciens (1 analyste, 1 préleveur et un préleveur-analyste).
Pour ce qui est de l’avenir dans ce
domaine, la Guadeloupe aura besoin de
techniciens formés au niveau Bac +2 ou
+3, d’autant que les questions liées à
l’environnement et aux ressources naturelles prendront une place de plus en plus
grande dans le développement de l’île. ■
Chargée des relations avec la DDASS et l’Institut Pasteur,
j’interviens auprès de ces structures dans la programmation
du contrôle et du suivi de la qualité de l’eau en Guadeloupe.
J’assure une assistance technique des installations, notamment pour le réglage, l’analyse des résultats et le fonctionnement
des différents sites. J’interviens également dans le choix et le
remplacement du matériel de contrôle, de même que dans leur
mise en route. Mon travail se partage entre des activités sur le
terrain et au laboratoire.
Le poste que j’occupe exige de s’informer régulièrement de l’actualité dans ce domaine et de transmettre l’information aux collaborateurs afin de s’assurer du respect des normes et autres
réglementations. C’est un métier difficile pour une femme, et ce
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LA
PRÉVENTION ET LE TRAITEMENT
DES POLLUTIONS:la filière déchets
en Guadeloupe
12
Notre archipel produit actuellement 250 000 tonnes
par an de déchets ménagers et assimilés. A l’horizon
2005, ce sont 340 000 tonnes/an qui devront être traitées. Face à cette situation préoccupante, un Plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés
de Guadeloupe (PDMA) a été élaboré, et approuvé en
février 1997. Ce plan constitue le cadre de cohérence
attendu pour la collecte et le traitement des déchets et
devrait permettre d’ouvrir un formidable chantier en
matière de formation et de débouchés au plan local.
Le PDMA de Guadeloupe,
un plan en 2 phases
1ère phase : 1996-1999
Usine d’incinération des ordures ménagères
résiduelles (UIOM) de la région basse-terrienne
ère
● 1 tranche de l’UIOM de la région pointoise
● début du programme de collecte sélective du verre
● mise en place de 6 centres de transfert
● mise en service de 6 à 12 déchetteries
● mise en place de 2 plates-formes industrielles
de compostage de déchets verts
●
2ème phase : 2000-2005
extension du programme de collecte sélective du verre
programme de collecte sélective des boîtes métalliques
ème
● 2
tranche de l’UIOM de la région pointoise
● mise en service de 9 à 15 déchetteries supplémentaires
● achèvement du réseau de plates-formes
de compostage et de broyage des déchets verts
● traitement par incinération des déchets des îles
du nord
● poursuite du programme de réhabilitation
des décharges.
●
●
En attendant les unités d’incinération d’ordures ménagères, un maximum d’opportunités devrait être saisi
pour contribuer au tri et au recyclage des déchets sur
place : pneus et gaines de bananes pour la voirie, huiles
et batteries sur des filières à l'export, compostage des
fermentescibles et des boues de stations, épandage des
sous-produits de la filière canne, etc. .
Le Plan Environnement Entreprises
En janvier 1998, sur une période de 6 mois, dix entreprises guadeloupéennes se sont lancées dans une opération pilote intitulée "Plan Environnement Entreprises".
Il s’agit d’une opération basée sur une méthodologie
mise en place par l’ADEME (Agence de la Maîtrise de
l' Energie) en collaboration avec l’Union Patronale. Cette
opération permet à l’entreprise de connaître son impact
sur l’environnement et ses répercussions économiques
afin de les réduire et d’en maîtriser l’évolution. Le PEE
permet aux personnes impliquées dans l’opération de
se former aux réglementations de l’environnement, de
découvrir la position de l’entreprise par rapport à ces
réglementations et d’envisager une nouvelle organisation de l’entreprise.
On peut d’ores et déjà dire que cette démarche permettra de créer dans le long terme de nouveaux
emplois. Le Plan Environnement Entreprises a bénéficié
de financement de l’ADEME, du FSE, de l’Union
Patronale et des 10 entreprises volontaires. L’extension
du PEE à l’ensemble des entreprises dépendra du bilan
de cette opération-pilote.
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TDA : Traitement des Déchets Mozart SAINT-PRIX
Automobiles
Agent de salubrité
Responsable de la déchetterie du Moule
L’association TDA a été créée en 1994 dans le but de
faire respecter la loi du 15 juillet 1975 modifiée par les
lois du 13 juillet 1992 et du 2 février 1995 relatives à
l’élimination des déchets et la récupération des matériaux. C’est précisément la Commission Environnement de l’Union Patronale qui a mené la réflexion et
rassemblé les importateurs de produits automobiles
pour discuter de cette réglementation.
L'association TDA se charge alors de la collecte et de
la récupération de pneus et batteries automobiles usagés. Les cinq employés de l’association sont encadrés
par un ingénieur chimiste qui les a formés sur le tas.
D’origines professionnelles diverses, ils ont pour tâche
de broyer les pneus qui serviront à fabriquer du bitume notamment.
(Propos recueillis auprès de M. Thierry Rimbon de TDA)
Petit-Pérou - Abymes
Je suis rentré à la Mairie du Moule il y a près de 22 ans.
J'avais au départ un CAP en dessin industriel. Puis
pendant plusieurs années j'ai occupé la fonction
d'agent d'entretien. En juin 1998, la Mairie a ouvert
la déchetterie et m'en a confié la responsabilité.
J'ai suivi une formation pendant 4 mois avec la
DDASS et une autre formation pendant 1 mois
à Toulouse, sur la gestion d'une déchetterie.
J'encadre une équipe composée de 5 jeunes de
moins de 30 ans dont un qui a suivi la formation à Toulouse. Ainsi, nous avons pu former les autres collègues sur le tas.
La déchetterie du Moule est la seule en
Guadeloupe actuellement et elle reçoit les
déchets recyclables de l'ensemble de l'île.
Nous travaillons avec le centre de traitement de la zone de Jaula au
Lamentin qui récupère les
objets encombrants pour être
broyés. Nous fabriquons sur
place du compost à partir du
broyage de branches d'arbres
et autres déchets végétaux.
Ce compost est redistribué
gratuitement à la population
qui le réclame, mais il fait l'objet au préalable d'une analyse
par l'INRA et d'un contrôle par
l'ADEME. Dans le cadre du PDMA, il est
prévu la création d'une vingtaine de déchetteries et deux usines d'incinération. Des emplois
devraient être créés dans le domaine de la gestion des déchets et je crois que c'est une filière à
prendre. ■
13
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DES RISQUES NATURELS
omniprésents dans l’archipel
14
Géologie
et
climat
exposent
la
Guadeloupe à des
risques naturels majeurs qui se
cumulent de façon complexe.
L e ri s q u e
d’inondation
est en effet le risque le
plus fréquent pour l’archipel. Il prend
sur la Basse-Terre, mais aussi sur les îles sèches, des
proportions rapidement catastrophiques : pendant le
cyclone Betsy (août 1956), la Grande Rivière à Goyaves
est passée d’un débit de 10 m3/s à un débit de 500
m3/s en une heure.
Liquéfaction et glissement de terrain, présents sur
les pentes de la Basse-Terre et en zone alluvionnaire,
sont la résultante des risques précédents.
Le risque sismique est partout présent. Dans les
trente dernières années, la Guadeloupe a connu 4
séismes de magnitude comprise entre 6,0 et 7,5
(séisme fort), et l’archipel a subi par siècle une à
deux secousses d’intensité supérieure à 8,0 (séisme
dit cataclysmique), dont le tremblement de
terre de 1843 qui a détruit Pointe-à-Pitre.
Le risque volcanique est lié à l’activité de la
Soufrière, volcan de type explosif ou “gris”,
dont la dernière éruption remonte à 1976.
La zone soumise à ce risque est constituée
pour l’essentiel du versant occidental du
volcan.
La saison cyclonique est centrée sur les mois
d’août et de septembre. La destruction de la
mangrove du Grand Cul-de-sac marin par le
cyclone Hugo en septembre 1989 est encore visible. Les
dégâts occasionnés par les cyclones sont provoqués
par le vent et par la houle (cas de Hugo), ou encore
par des précipitations exceptionnelles (cas de la succession de Luis et Marylin en septembre 1995).
Littoral de Vieux-Fort après tempête
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Félix ANTENOR-HABAZAC
Lieutenant-Colonel de sapeurs
pompiers professionnels au Service
Départemental d'Incendie et de Secours
(SDIS) de la Guadeloupe
Je suis officier de sapeurs-pompiers professionnel depuis
maintenant plus de 15 ans. En 1983, j’ai été recruté au SDIS
(Service Département Incendie et Secours) de la Guadeloupe
après avoir réussi au concours de capitaine de sapeurs-pompiers professionnels. J’ai suivi une formation d’un an composée de divers stages et formations à l’Ecole Nationale
Supérieure des Officiers Sapeurs Pompiers (ENSOSP) située
à Nainville-les-Roches dans le département de l’Essonne.
Actuellement, j’occupe les fonctions de Chef d’Etat-Major du
SDIS de Guadeloupe, et sous l’autorité de mon directeur, je
supervise l’activité opérationnelle et administrative du service. Au niveau du SDIS de Guadeloupe, beaucoup a déjà été
fait mais tout n’est pas fini ! Une réorganisation du service
est en cours qui devrait faire apparaître de nouvelles infrastructures, plus aptes à recevoir hommes et matériels, et offrir
des perspectives de carrière pour de jeunes diplômés.
Ce métier demande une grande disponibilité, une certaine
polyvalence, une grande ouverture d’esprit et une aptitude
physique.
Notre activité s’éloigne de sa mission de base qui est
“la prévention, la protection et la lutte contre les
incendies” et s’oriente de plus en plus, dans le cadre
de nos compétences, vers la protection des personnes, des biens et de l’environnement.
Par exemple, pour ce qui concerne la protection
de l’environnement, nous sommes formés et
nous pouvons concourir au traitement des
pollutions (identification, confinement, récupération …) pouvant survenir sur l’archipel
guadeloupéen.■
3
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LA PROTECTION DE LA NATURE :
une grande diversité biologique
à exploiter
3
16
C’est la variété des conditions de géologie, de climat,
de sol et de relief qui est à l’origine de cette exceptionnelle diversité biologique dans un espace insulaire aussi restreint.
tionné par un examen, je suis commissionné par le Ministre
de l’Environnement, promu Garde de l’ONC et affecté auprès
de la FDC Guadeloupe et promu Garde-Chef de l’ONC en
1982 après concours.
L’archipel de la Guadeloupe est à lui seul représentatif de la diversité des habitats naturels de la
Caraïbe, tant terrestres que marins.
En 1993, j'effectue un stage de spécialisation “ Capture aux
fins de baguage ” au Muséum National d’Histoire Naturelle.
J’obtiens par la suite la carte d’autorisation de capture et de
prélèvement d’espèces animales ou végétales.
Cette diversité biologique est cependant fragile. Les
atteintes aux habitats naturels et la destruction
directe de certaines espèces ont sérieusement entamé le capital nature de la Guadeloupe.
Dans le secteur de la protection de la nature, deux
types de métiers peuvent se développer : ceux liés à
l’étude et à la protection du milieu et ceux liés à sa
découverte.
Claude Gustave GREAUX
Garde-Chef National de la Chasse et de
la Faune Sauvage
Office National de la Chasse (O.N.C.)
Brigades Mobiles d’Intervention (B.M.I.)
En mai 1974, j'ai été recruté en qualité de Garde-chasse fédéral stagiaire chargé exclusivement de la police de la chasse à
la suite d'un concours (Niveau BE) organisé par la FDCG
(Fédération Départementale des Chasseurs de la Guadeloupe)
pour le recrutement de “ gardes-chasse ”.
En 1977, l'Office National de la Chasse, établissement public
créé en 1972, décide de la prise en charge et de la formation des gardes-chasse, ainsi que d’une nouvelle appellation
“ Garde de l’O.N.C. ”.
En 1980, après un stage de deux mois, à l’ENPTC (Ecole
Nationale Professionnelle et Technique de la Chasse), sanc-
C'est en 1996, que se créent les "Brigades Mobiles d’Intervention Antilles/Guyane", la B.M.I Guadeloupe est placée auprès
de la DAF par convention DAF/ONC. Je suis responsable de
la BMI, composée de cinq GNCFS. En 1997 j'effectue un autre
stage de spécialisation “ Moniteur de Tir et techniques d’Intervention 1er/2ème Niveau ”. Je m’occupe alors de la formation des agents de la BMI et des agents de l’Office National des Forêts. Depuis 1998, la BMI Guadeloupe est placée
auprès de la DIREN par Convention ONC/DIREN.
Responsable de la BMI Guadeloupe, composée de cinq
gardes NCFS, je suis porteur d’un uniforme défini par arrêté, et d’une arme de défense, obligatoire pour les missions
de police. Je coordonne et contrôle l’activité des gardes et
rends compte à mon chef de Groupement basé en Guyane
française. J’assure les liaisons avec les diverses organisations
et collectivités publiques et les responsables locaux des
administrations.
D’une manière générale, les agents de la BMI Guadeloupe,
commissionnés au titre des Eaux et Forêts par le Ministre
chargé de la Chasse, assurent sur l’étendue de l’archipel
guadeloupéen, la recherche et la constatation des infractions
à la police de la protection de la nature, et en particulier la
police de la chasse et la protection de l’environnement.
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A ces missions de police s’ajoutent des missions techniques
notamment :
● des actions se rapportant à la protection,
à la connaissance et à la gestion de la faune sauvage,
● des actions de vulgarisation (enquêtes, missions
cynégétiques d’intérêt national ou d’application locale),
● des actions de formation ou d’information (formation
des candidats à l’examen du permis de chasser).
Nous pouvons être à la disposition du Préfet de Région, en
application de la décision SDMO-BOS 1068 du 18 octobre
1988 du Ministre de l’Intérieur, d’intégrer les agents commissionnés au titre des Eaux et Forêts, et assermentés de
l’ONC dans les plans de secours départementaux.
●
●
●
Protection de la forêt contre les incendies
Plan SATER (sauvegarde terrestre)
Plan ORSEC (organisation des secours).
La fonction que j'occupe exige un goût certain pour la vie
en plein air, dans des conditions parfois pénibles, et
s’exerce de tout temps, de jour comme de nuit, les
dimanches et jours fériés. Elle a tendance à évoluer
plus vers la technicité, la gestion et l’information. En
Guadeloupe, vu le sureffectif (+ 2 GNCFS), elle
n’offre pas de réelles perspectives pour un jeune
qui doit s’orienter vers la France métropolitaine.
3
17
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3
18
Gérard BERRY
Technicien forestier à
l'Office National des Forêts (ONF)
Après une période de blocage, de nouvelles perspectives
d'emploi s'ouvrent pour les jeunes à raison de 8 à 10 postes
par an au niveau national .
Je suis technicien forestier à l'ONF depuis une trentaine d'années. A la recherche d'un emploi, je me suis présenté au concours
externe d'agent technique forestier et me suis retrouvé Chef de
triage en Alsace, Département du Haut-Rhin. Pendant une année,
j'ai été stagiaire, suivant des cours par correspondance, tout en
travaillant sur le terrain, avec des contrôles pédagogiques et des
rencontres avec d'autres stagiaires, pour des formations spécifiques. J'ai été titularisé après un examen de fin de stage, et
incorporé définitivement à l'ONF.
Jocelyn THRACE
Garde-moniteur
Parc national de la Guadeloupe
J'ai obtenu ma mutation en Guadeloupe, mon pays d'origine
après huit années, pour devenir un "forestier tropical insulaire".
Le désir de changement m'a poussé à passer l'examen professionnel pour devenir technicien. Je passais ainsi de cadre C à
cadre B dans la Fonction Publique, mais surtout avec des changements effectifs au niveau du travail au quotidien. Deux ans
dans les Vosges du Sud, Département de Haute-Saône comme
Chef de groupe technique, et me revoilà en Guadeloupe, au
Bureau d'Etudes Régional de l'ONF.
Chargé des aménagements touristiques dans tout l'archipel, je
conçois des projets de développement pour des clients aussi divers
que l'Etat, les collectivités ou encore les particuliers. C'est un vrai
métier d'entrepreneur et d'architecture des espaces naturels, au
sein de l'ONF et en relation avec de nombreux partenaires,
publics ou privés. Chargé également de la communication, interne
et externe, ma mission consiste à représenter
l'ONF à l'extérieur de l'établissement (relations publiques), et à rechercher l'amélioration
des relations à l'intérieur de la "maison". Correspondant départemental de "l'Ecole de la
forêt", je suis en contact avec les jeunes et les
enseignants de l'Education Nationale, pour
une éducation à l'environnement par une
approche pédagogique de la forêt. Très libre
dans mes activités, et faisant un métier que
j'aime, je ne perds pas le contact avec la hiérarchie, même si je dois faire preuve d'une
grande autonomie de fonctionnement, et d'un
sens développé de l'initiative personnelle.
Avant d’exercer le métier de garde-moniteur dans la réserve
naturelle du Grand cul-de-sac marin dont le Parc est gestionnaire, j’étais accompagnateur en moyenne montagne. J’ai ensuite
passé le concours externe d’agent technique des Parcs nationaux
et suivi une formation complémentaire dans les différents parcs
de France.
Je suis chargé, avec mes collègues, de la surveillance et du maintien des espaces qui nous sont confiés. Notre objectif est le suivant : “apprendre à tous à aimer la nature pour mieux la respecter”.
Au cours de nos tournées quotidiennes, nous participons au suivi
et à l’étude des milieux naturels ainsi que de la faune et de la
flore.
Chargés de la police de la nature, nous invitons les visiteurs au
respect de la réglementation et prenons éventuellement des sanctions à l’encontre de ceux qui l’enfreignent. Nous avons aussi
pour rôle d’accueillir le public, de l’informer et aussi de promouvoir les activités éducatives et culturelles. ■
Jocelyn THRACE dans la mangrove
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QU’EN EST-IL
DES FORMATIONS ET MÉTIERS
liés à l’environnement en Guadeloupe ?
D'après l'Institut Français de l'Environnement (IFEN),
un métier de l'environnement est une activité rétribuée requérant une qualification environnementale
spécifique, acquise soit par une formation soit par
une expérience professionnelle. Cette activité peut se
situer dans une entreprise ou un organisme qui ne
relèvent pas directement du secteur de l'environnement.
Depuis la Conférence mondiale sur l'environnement
qui s'est tenue à Stockholm en 1972, de nouveaux
métiers liés à ce secteur ont émergé progressivement, car il fallait freiner, voire enrayer les méfaits
d'une mauvaise gestion de l'environnement, notamment par une gestion plus rationnelle des ressources. En la matière, la France avait accumulé un
certain retard par rapport à certains pays d'Europe
(Allemagne, Suisse, pays nordiques …), retard qui
s'est bien entendu répercuté aux Antilles, mais de
façon plus aiguë.
Pourtant, les métiers ayant un rapport à l'environnement ont toujours existé en Guadeloupe sous des
formes et des appellations plus ou moins propres à
la région : la marchande de "simples" (feuillages aux
usages multiples) - activité qui nécessitait une parfaite connaissance de la nature; la marchande de
balais réalisés avec des feuilles de lataniers; la marchande d'ecrevisses (cacadô) ; la marchande de mabi
(boisson fermentée obtenue à partir de l'écorce du
"bois-mabi" et que l'on trouvait couramment sur les
étals des marchés) ; sans oublier les potiers, ébénistes, menuisiers qui sont très peu nombreux
aujourd'hui.
Indépendamment des métiers, les pratiques quotidiennes étaient plus étroitement liées à l'environnement, naturel notamment, il existait en effet des
"marchands de vanneries" qui vendaient des
paniers dit "caraïbes" aujourd'hui, les jardins
créoles étaient beaucoup plus répandus, le
"mangé-cochon" qui consistait à trier les
déchets et à garder les déchets organiques pour nourrir les animaux domestiques était une pratique courante, préfiguration de la collecte sélective organisée aujourd'hui pour produire du
compost.
Ces pratiques n' étaient pas spécifiques à la Guadeloupe, mais tout simplement à une société essentiellement
rurale. Et dans notre archipel, comme
dans de nombreux pays traditionnellement ruraux, la société de consommation a progessivement modifié les
modes de vie et l'urbanisation a
empiété sur les espaces naturels. Sont
alors apparus les problèmes de pollution, de dégradation de la nature, de
gestion des déchets, problèmes dont
l'ampleur devient préoccupante dans
nos espaces insulaires exigus.
L'apparition de nouvelles activités visant
à une plus grande protection de l'environnement est née de la nécessité de
résoudre ces problèmes, ces activités
ayant elles-mêmes accéléré la mise en place
d'actions de formation professionnelle
notamment.
En Guadeloupe, un premier constat est que les
organismes de formation bénéficiant de financement public et intervenant dans le domaine de
l'environnement proposent généralement des
19
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actions de formation destinées à un public en insertion, de bas niveau de qualification, ces formations
aboutissent rarement à un diplôme ou à une véritable qualification. Les personnes formées se voient
souvent délivrées des attestations de stage, des certificats de compétences ou de spécialisation.
La Guadeloupe dispense toutefois un certain
nombre de formations dans ce domaine, sanctionnées par des diplômes de niveaux divers et mises en
place par différentes structures parmi lesquelles nous
pouvons citer :
3
20
●
la Maison Familiale Rurale qui prépare au CAPA
Travaux Paysagers
●
le CFPPA de Basse-Terre prépare au BPA
Espaces verts
●
le GRETA propose le Bac professionnel
Hygiène et environnement
●
l'organisme de formation Agouti prépare au
BEATEP Environnement en milieu rural
●
le LEGTA, l'Université… proposent également des
formations diplômantes.
L'autre constat que l'on peut faire aujourd'hui est
que les personnes titulaires de diplômes dans le
domaine de l'environnement y trouvent difficilement
un emploi. Les structures susceptibles de les embaucher sont peu nombreuses, et lorsqu'elles embauchent, elles préfèrent former le personnel sur le tas
dans des cadres très précis (exemple du CAP gestion
des déchets et propreté urbaine proposé par le
GRETA ; la déchetterie du Moule et l'association
TDA).
Fort heureusement, des services "environnement" se
créent au sein de collectivités territoriales qui ont
profité du dispositif "nouveaux services, nouveaux
emplois" pour accorder une plus grande place à l'environnement par le biais notamment des emploisjeunes.
Pour illustrer nos propos, nous avons sélectionné
des formations mises en place en Guadeloupe depuis
1994, parmi lesquelles figurent des formations qualifiantes ou diplômantes et des formations qui ne
donnent lieu qu'à des attestations de stage. Des
témoignages de personnes ayant obtenu des
diplômes dans le domaine de l'environnement que
ce soit aux niveaux secondaire ou supérieur nous
ont permis d'établir leur parcours de formation et
de faire le point sur leur situation actuelle.
Enfin, nous avons choisi de présenter de manière
plus précise des métiers de plus en plus courants et
d'autres qui pourraient se développer en
Guadeloupe dans l'avenir. ■
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QUELQUES
FORMATIONS
À L’ENVIRONNEMENT MISES EN PLACE
en Guadeloupe depuis 1994
Formations
qualifiantes
ou diplômantes
Brevet Professionnel Agricole
UC : Jardins Espaces verts
Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire
Public :
Demandeurs d'emploi
Effectif formé :
15
Lieu d'enseignement :
CFPPA de la Basse-Terre
Durée :
1200 h
Année de formation :
1998-99
Validation :
BPA
Brevet Professionnel Agricole
UC : Jardins Espaces verts
Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire
Public :
Jeunes 16/25 ans
Effectif formé :
15
Lieu d'enseignement :
CFPPA de la Basse-Terre
Durée :
800 h
Année de formation :
1999
Validation :
BPA
CAP Agricole Travaux Paysagers
Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire
Public :
Demandeurs d'emploi/Tous salariés
Effectif formé :
15
Lieu d'enseignement :
MFREO Lamentin
Durée :
1360 h
Année de formation :
1999
Validation :
CAPA
Bac Pro Hygiène et environnement
Niveau de base requis :Niveau BEP/CAP/BPA/CFPA
1er degré
Public :
Adultes
Effectif formé :
15
Lieu d'enseignement :
GRETA Grande Terre
Durée :
2174 h
Année de formation :
1996/98
Validation :
Bac Pro
BPA
par UC Chef d'entreprise ou ouvrier hautement qualifié en espaces verts
Niveau de base requis :
3e
Public :Salariés ou porteurs de projet en espaces verts
Effectif formé :
15
Lieu d'enseignement :
CFPPA de Basse-Terre
Durée :
1200 h
Année de formation :
1998/99
Validation :
BPA
BP
par UC Travaux paysagers
Niveau de base requis :
BEP/2e
Public :Salariés ou porteurs de projet en espaces verts
Effectif formé :
16
Lieu d'enseignement :
CFPPA de Basse-Terre
Durée :
1400 h
Année de formation :
1997/98
Validation :
BP
BEATEP Environnement milieu rural
Niveau de base requis :
Public :
Effectif formé :
Lieu d'enseignement :
Durée :
Année de formation :
Validation :
IV
Demandeurs d'emploi
11
AGOUTI
3 ans
1997/00
BEATEP
21
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Ouvrier qualifié en Gestion des
déchets et propreté urbaine
Niveau de base requis :
Public :
Effectif formé :
Lieu d'enseignement :
Durée :
Année de formation :
Validation :
Bon niveau de 3e
Adultes
15
GRETA Grande-Terre
2076 h
1996/98
CAP
BAPAAT Animateur nature
22
Niveau de base requis :
Public :
Effectif formé :
Lieu d'enseignement :
Durée :
Année de formation :
Validation :
Bon niveau de 3e
Jeunes / RMistes
15
ONF
1750 h
1997/98
BAPAAT
Qualification espaces verts
Niveau de base requis :
Public :
Effectif formé :
Lieu d'enseignement :
Durée :
Année de formation :
Validation :
V
Jeunes 16/25 ans
11
AGIPSAH
800 h
1997
CAPA Travaux Paysagers
Formations
ni qualifiantes
ni diplômantes
Certificat de spécialisation de
Culture tropicale sous abri
Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire/
CAP ou BEP non validé
Public :
Demandeurs d'emploi de plus de 18 ans
Effectif formé :
13
Lieu d'enseignement :
CFPPA de la Grande Terre
Durée :
400 h
Année de formation :
1997/98
Validation :
Certificat de spécialisation
Agent d'entretien des rivières
Niveau de base requis :
Public alphabétisé,
bonne aptitude physique, intérêt pour l'environnement
Public :
RMistes
Effectif formé :
12
Lieu d'enseignement :
Parcs et Jardins
Durée :
600 h
Année de formation :
1995
Validation :
Attestation de stage
Agent d'entretien espaces verts
Niveau de base requis :
Public :
Effectif formé :
Lieu d'enseignement :
Durée :
Année de formation :
Validation :
Bac
Demandeurs d'emploi
12
CFAA
500 h
1994
Attestation de stage
Ouvrier espaces verts
Niveau de base requis :
Public :
Effectif formé :
Lieu d'enseignement :
Durée :
Année de formation :
Validation :
V
RMistes
15
ONF
1107
1998
Attestation de stage
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Elagueur doux
Niveau de base requis :
Public :
Effectif formé :
Lieu d'enseignement :
Durée :
Année de formation :
Validation :
V
SMA
10
ONF
70 h
1997
Certificat d'élagage
Elagueur doux
Niveau de base requis :
V
Public :
Collectivités
Effectif formé :
29
Lieu d'enseignement :
ONF
Durée :
58 h
Année de formation :
1996
Validation :Attestation de stage ou Certificat d'élagage
Jardinier espaces verts
Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire,
CAP ou BEP non validé
Public :
Demandeurs d'emploi de plus de 18 ans
Effectif formé :
15
Lieu d'enseignement :
CFPPA de la Grande Terre
Durée :
400 h
Année de formation :
1997
Validation :
Attestation de stage
Certificat de Spécialisation
Maîtrise de l'eau et fertilisation
en milieu tropical humide
Niveau de base requis : Niveau Bac/BTN/BT ou BP
Public :
Demandeurs d'emploi/Tous salariés
Effectif formé :
15
Lieu d'enseignement :
CFPPA de la Grande Terre
Durée :
700 h
Année de formation :
1999
Validation :
Certificat de Spécialisation
Mobilisation métiers de l'environnement
Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire
Public :
Jeunes 16/25 ans
Effectif formé :
15
Lieu d'enseignement :
Durée :
Année de formation :
Validation :
CEDIS
250 h
1999
Attestation de stage
Mobilisation courte métiers de
l'environnement
Niveau de base requis : Niveau BEP/CAP/BPA/CFPA
1er degré/CAP ou BEP
non validé/Fin de scolarité obligatoire
Public :
Jeunes 16/25 ans
Effectif formé :
20
Lieu d'enseignement :
AGOUTI
Durée :
377 h
Année de formation :
1999
Validation :
Attestation de stage
Préqualification espaces verts
Niveau de base requis :
Public :
Effectif formé :
Lieu d'enseignement :
Durée :
Année de formation :
Validation :
V
Jeunes 16/25 ans
10
AGIPSAH
600 h
1997
Attestation de stage
Remobilisation autour des
métiers de l'environnement
Niveau de base requis :
Public :
Effectif formé :
Lieu d'enseignement :
Durée :
Année de formation :
Validation :
V
Bénéficiaires du RMI
15
AGIPSAH
350 h
1998-99
Attestation de stage
Agent de traitement dépolluant
Niveau de base requis :Niveau BEP/CAP/BPA/CFPA
1er degré
Public :
Demandeurs d'emploi de plus de 18 ans
Effectif formé :
12
Lieu d'enseignement :
INFORDOM Abymes
Durée :
800 h
Année de formation :
1997
Validation :
Attestation de stage
23
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Elagage
Niveau de base requis :
Public :
Effectif formé :
Lieu d'enseignement :
Durée :
Année de formation :
Validation :
CAP ou BEP non validé
Demandeurs d'emploi
Travailleurs de l'artisanat
10
CFPPA de la Basse-Terre
400 h
1997/98
Attestation de stage
Ouvrier d'entretien et d'aménagement d'espaces verts
24
Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire
Public :
Tout public
Effectif formé :
15
Lieu d'enseignement :
AFPA Petit Bourg
Durée :
1120 h
Année de formation :
1997/98
Validation :
Titre ou diplôme homologué
Ouvrier espaces verts
Niveau de base requis : Fin de scolarité obligatoire
Public :
Jeunes 16/25 ans/Tout public
Exploitants agricoles
Effectif formé :
6
Lieu d'enseignement :
CFME Basse-Terre
Durée :
200 h
Année de formation :
1997
Validation :
Attestation de stage
Ouvrier en entretien espaces
verts
Niveau de base requis :
4e/3e
Public :
Chômeurs de longue durée
Effectif formé :
15
Lieu d'enseignement :
CFPPA de Basse-Terre
Durée :
500 h
Année de formation :
1997/98
Validation :
Certificat de compétences
Ouvrier d'entretien des sites
naturels et de l'environnement
urbain
Niveau de base requis :
Public alphabétisé,
bonne aptitude physique, intérêt pour l'environnement
Public :Chômeurs de longue durée de plus de 26 ans
Effectif formé :
12
Lieu d'enseignement :
Parcs et Jardins
Durée :
550 h
Année de formation :
1995
Validation :
Attestation de stage
Agent d’entretien des rivières
Niveau de base requis :
Etre alphabétisé,
bonne santé physique, intérêt pour l'environnement
Public :
Rmistes
Effectif formé :
9
Lieu d'enseignement :
Parcs et Jardins
Durée :
Année de formation :
Validation :
Attestation de stage
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UN
REGARD SUR DES FORMATIONS
DU CNFPT ET DU GRETA GRANDE-TERRE
L'exemple du CNFPT
surveiller les sites
assurer la maintenance des installations
● conseiller et informer les clients et les
usagers des installations en place.
●
●
En 1997, le CNFPT a organisé 26 journées de formation destinées au personnel des collectivités territoriales, notamment les agents de services techniques.
Ces formations ont pu se dérouler grâce à un partenariat établi avec l’ADEME d’une part, l’AFPA et un
formateur indépendant d’autre part. Les actions de formation ont concerné la gestion des espaces verts pour
une grande part (23 journées) et la gestion des déchets
pour le reste (3 journées).
Les personnes qui ont suivi ces formations sont en
moyenne âgées de 40 ans, ce sont des hommes pour
la plupart, de bas niveau de qualification. Il s’agit, pour
85% d’entre eux, agents non titulaires ayant peu de
chance d’être titularisés. Ils obtiennent en fin de formation une attestation de stage.
Sur 15 stagiaires inscrits à la formation, 9
ont obtenu le diplôme. Cette formation a
intéressé certaines personnes dans le
cadre de reconversion professionnelle.
Trois titulaires de ce CAP témoignent.
Amick ANGERVILLE
49 ans
Ouvrier qualifié
Demandeur d'emploi
Petit-Bourg
Je dois d'abord dire que je suis un autodidacte. J'ai enseigné l'informatique dans
un lycée professionnel privé pendant pluRépartition des journées de formation
sieurs années. Lorsque j'ai perdu mon
Organisme
Nombre de jours Zone géographique emploi, j'ai voulu me reconvertir
ADEME
3 jours
Guadeloupe "continentale dans un domaine prometteur. Bien
sûr, j'ai rencontré des difficultés en
AFPA
10 jours
Désirade
reprenant les études étant donné
Formateur
13 jours
Marie-Galante et
que cela faisait plus de 25 ans que
indépendant
Guadeloupe "continentale" j'avais quitté l'école. Mais grâce à
(Source CNFPT)
mes efforts, j'ai obtenu en 1998, le CAP
des déchets et propreté urbaine.
Le CAP “Gestion des déchets” du Gestion
Actuellement je suis en attente de l'ouverture de
GRETA
structures du type déchetterie ou usine d'incinéUn CAP "Gestion des déchets et propreté urbaine" a ration, tout en continuant à m'informer sur tout
été mis en place par le GRETA sur deux ans (1996-98). ce qui touche à l'environnement, je consulte même
Il avait pour objectifs de développer des compétences internet ! Je suis prêt à faire des stages en attenspécifiques chez les stagiaires, à savoir être capable de : dant de trouver un emploi.
●
●
identifier et contrôler les déchets
aider à la gestion administrative et économique
des flux de déchets
25
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Sylvie PINEAU
41 ans
Ouvrier qualifié
Demandeur d'emploi
Sainte-Anne
Pascal GREGO
25 ans
Ouvrier qualifié
Jobeur en bâtiment
Sainte-Anne
Avant, je faisais du secrétariat en utilisant l'informatique, je
n'avais pas de diplôme mais j'avais suivi plusieurs stages de
formation en bureautique. Etant donné que je n'arrivais pas
à obtenir un poste définitif, j'ai décidé de me reconvertir.
J'ai préparé et obtenu le CAP Gestion des déchets avec le
GRETA. Mais depuis que j'ai terminé la formation, je n'ai
pas trouvé de travail.
Suite à mon échec au baccalauréat économique et social, j'ai
décidé de me réorienter. C'est ainsi que j'ai préparé et obtenu un BPA option tourisme (agro-tourisme). Ne trouvant pas
de travail, j'ai préféré poursuivre ma formation dans le
domaine de l'environnement en préparant le CAP Gestion
des déchets, que j'ai obtenu en juin 1998. Depuis, j'ai fait
de nombreuses démarches de recherche d'emploi auprès des
structures susceptibles, selon moi, d'employer dans ce
domaine telles que la DIREN, l'ONF,… mais en vain. J'ai
également fait une demande auprès de la Mairie de SainteAnne mais elle n'a pas abouti. Aujourd'hui, je suis en
attente de l'ouverture de structure traitant les déchets, mais
apparemment cela n'avance pas beaucoup. Je constate qu'il
n'y a même pas eu de création d'emploi jeune dans ce
domaine dans ma commune et c'est dommage. Actuellement
je jobe dans le bâtiment, mais mon souhait est de travailler
dans le domaine de l'environnement car il y a des choses à
faire. Je ne désespère pas mais j'avoue que c'est difficile. ■
26
Je suis intéressée par un travail dans la collecte, le tri, le
recyclage, la valorisation des déchets. J'ai déjà pris contact
avec la Mairie de ma commune, mais cela n'a rien donné
pour le moment. J'espère que les choses vont se débloquer
car il y a beaucoup à faire dans ce domaine.
Littoral à Capesterre Belle-Eau
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QUELQUES MÉTIERS
DE L’ENVIRONNEMENT
Gestion des ressources naturelles et
protection de la nature
Animateur nature
Définition :
Il accueille différents publics et accompagne, anime et
fait découvrir à partir de diverses activités (stages d’ornithologie, de géologie, de minéralogie…) la nature, l’environnement et de nouveaux modes de consommation,
de nouveaux comportements.
Conditions générales d'accès :
L’emploi/métier s’exerce essentiellement en plein air,au
sein des espaces protégés (Parcs nationaux, parcs naturels régionaux, réserves naturelles). Il demande un sens
du contact et requiert de solides compétences en animation et des connaissances scientifiques étendues
(sciences naturelles, biologie…).
Formation et expérience :
L’emploi/métier est accessible avec un BEATEP, un BTS,
un BTSA, voire un diplôme plus élevé.
Garde forestier
Définition :
Il surveille les exploitations de bois et les chantiers de
travaux forestiers, il veille à la conservation et à la valorisation des forêts, informe le public, et dresse des procès-verbaux en cas d’infraction (braconnage, décharge
illégale, sports non autorisés…). Il est assermenté ONF
et porte l’uniforme
Conditions générales d'accès :
Cet emploi/métier s’exerce, dans le secteur public, au
sein de L’Office national des forêts (ONF), qui propose
environ une vingtaine d’embauches par an, et dans le
secteur privé, auprès des propriétaires chambres d'agriculture, centres régionaux de la propriété forestière, dans
les bureaux d'expertise forestière t de conseil sylvicole.
Formation et expérience :
BEPA “ aménagement de l’espace ”, spécialité “ travaux
forestiers ” + de bonnes conditions physiques
Hydraulicien
Définition :
Il conçoit les réseaux d’approvisionnement en eau, des
stations de pompage aux consommateurs. Il caractérise
et prévoit le comportement de l’eau dans un réseau ou
un ouvrage donné, il calcule les débits, les pressions et
les lignes d’eau.
Conditions générales d'accès :
L’emploi/métier peut s'exerce dans les services de l'Etat,
les Agences de bassin, les sociétés distributrices.
Formation et expérience :
Bac + 5 (scientifique), ingénieur, DEA, Mastère
Hydrogéologue
Définition :
Spécialiste de la gestion des eaux souterraines, il veille à
la protection de leur qualité, à leur approvisionnement
et à leur bonne circulation. Il évalue les risques de pollutions (sites industriels, agriculture…) et détermine le
périmètre de protection à mettre en place autour des
captages d'eau destinée à la consommation.
Conditions générales d'accès :
L’emploi/métier peut s'exerce dans les services de l'Etat,
les Agences de bassin, les sociétés distributrices.
Formation et expérience :
L’emploi/métier est accessible avec un BAC + 4 minimum
et une formation en géologie.
Prévention et traitement des pollutions et des risques
Gardien responsable de déchetterie
Définition :
Il surveille la répartition des déchets dans les bennes appropriées, il assure la réception des camions qui viennent chercher les déchets pour transformation, il accueille les usasgers et informe sur le fonctionnement de la déchetterie
27
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Enfin, il assure le gardiennage et veille au respect de la propreté du site.
Conditions générales d'accès :
L’emploi/métier s’exerce au sein des municipalités qui ont
créé des déchetteries.
Formation et expérience :
L’emploi/métier est accessible sans formation particulière
ou avec un BEPC.
Chef d'exploitation d'usine d'incinération
28
Définition :
Supervise le traitement des ordures ménagères ou des
déchets industriels, veille au bon fonctionnement des installations.
Conditions générales d'accès :
L’emploi/métier s’exerce au sein d’une usine d’incinération.
Formation et expérience :
L’emploi/métier est accessible avec un Bac + 4 (scientifique).
Technicien en traitement
des déchets
Définition :
Il est chargé de la surveillance d’une décharge en activité
et de son évolution après exploitation, il effectue des analyses et traite les données, participe à la recherche de caractérisation des déchets.
Conditions générales d'accès :
L’emploi/métier est appelé à se développer avec les
décharges contrôlées, les usines de traitement ou de
valorisation des déchets, et grâce au nouveaux cycles de
récupération.
Formation et expérience :
L’emploi/métier est accessible avec Bac + 2 (DUT ou
BTS chimie, biochimie de préférence)
Agent de traitement dépolluant
Définition :
Concourt, par l’observation de l’un ou l’autre des éléments
naturels (air,eau,terre),à la mesure de la pollution et contribue par mise en œuvre de procédés biologiques, chimiques,
physiques, mécaniques … à l’élimination ou au traitement
des substances polluantes (taux hors normes de composants toxiques, déchets ménagers et industriels, radiations
…). Détecte, sensoriellement ou à l’aide d’instruments de
mesure, ces substances qui peuvent apparaître de manière
variable et aléatoire. Assure les opérations de destruction
de ces substances, sur site ou à distance, par l’utilisation
d’outils ou d’instruments, par la conduite d’appareils ou
d’installations, ou les rend conformes à leur norme, ou en
autorise le stockage.
Conditions générales d'accès :
L’emploi/métier s’exerce,soit en milieu fermé (salle de commande, atelier, laboratoire …), soit à l’extérieur (déplacements sur les stations d’épuration, sur les lieux victimes
de pollution …).L’activité peut être effectuée soit de manière isolée, soit au sein d’une équipe généralement de petite taille. Elle s’effectue généralement en continu, en horaires
postés et peut comporter des astreintes à domicile. Le
rythme d’intervention est souvent irrégulier. Une vigilance permanente et une réactivité à l’événement (dérives soudaines des paramètres, incidents, accidents …) sont indispensables. En cas de risque de toxicité ou de radiation, le
port d’équipements de sécurité est obligatoire.
Formation et expérience :
L’emploi/métier est accessible à partir de formations de
niveaux V et IV dans les domaines proches de l’activité
principalement de dépollution. Des formations spécifiques
de niveau III se développent. Dans le secteur public, l’emploi/métier est accessible par concours.
Aménagement et cadre de vie
Cadre technique
de l’environnement
Définition :
Gère, analyse et résout les problèmes liés à la protection de la nature, à l’environnement et à l’amélioration
du cadre de vie (élimination et recyclage des déchets,
qualité de l’air et de l’eau, contrôle des nuisances et du
bruit …). Suivant le domaine d’application, assure une
fonction préventive, corrective, de recherche ou de sensibilisation. Peut être chargé de la mise au point de technologies “ propres ”, d’installation de sites de stockage,
de la maintenance d’installations ou encore de la gestion administrative et financière d’une structure.
Conditions générales d'accès :
L’emploi/métier s’exerce généralement auprès des collectivités locales,des associations,des entreprises du secteur public ou privé. L’environnement de travail peut
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comporter des nuisances telles que le bruit, la poussière,les odeurs ainsi que des conditions climatiques variables
(température, humidité, intempéries ...). Certaines activités de contrôle peuvent s’exercer dans des égouts ou
sur des plans d’eau. L’utilisation de produits chimiques
et toxiques demande le strict respect des consignes de
sécurité et une parfaite connaissance du matériel de protection individuelle (dosimètre, masque à gaz, vêtement
de protection,détecteur d’exposition …). L’emploi/métier
s’exerce le plus souvent en horaires réguliers de jour.
Cependant, l’activité peut comporter des déplacements
et des astreintes.
Formation et expérience :
Cet emploi/métier est accessible le plus souvent à partir de formations de niveau II ou I (Maîtrise, MST, DESS,
DEA, diplômes d’ingénieur, 2e ou 3e cycle universitaire)
dans des domaines scientifiques (biologie, géologie, chimie, physique, génie civil ou rural …), complétés d’une
option à l’environnement. L’accès est également possible
pour certains autodidactes ayant une formation de niveau
IV ou III (Bac scientifique ou technologique, BTS, DUT)
associée à une expérience importante des fonctions de
maintenance ou de production.
Jardinier espaces verts / Ouvrier paysagiste
Définition :
Participe aux travaux de création, d’aménagement et
d’entretien des espaces verts, parcs, jardins, terrains de
sport à l’aide d’outils manuels ou motorisés et d’engins
motorisés.
Conditions générales d'accès :
L’emploi/métier s’exerce essentiellement en plein air, en
utilisant fréquemment du matériel mécanique ou électrique bruyant. L’utilisation de matériels (tracteurs, tondeuses, tronçonneuses, sécateurs …) et de produits
(engrais,traitements …) nécessite de respecter les mesures
de sécurité prévues : port du casque antibruit,de masque,
de lunettes,de gants … selon les cas.L’élagage des arbres
nécessite de travailler en hauteur sur des échelles, sur
des nacelles (équipant un camion) ou éventuellement en
rappel dans les branchages. Les déplacements peuvent
être fréquents.'
Formation et expérience :
Cet emploi/métier est accessible à partir de formations
de niveau V (CAPA ou BEPA), de niveau IV (BTA), de
niveau III (BTSA) dans le domaine de l’horticulture avec
des options telles que “ jardins et espaces verts ” ou “
pépinières et entreprises de jardins ”… L’accès est également possible pour des salariés ayant une expérience
dans d’autres secteurs de l’agriculture. Les jardiniers de
golf sont formés dans des centres de formation agréés
par la Fédération Française de Golf.Dans le secteur public,
l’emploi/métier est accessible par concours sous certaines conditions de recrutement et de niveau de formation.
Sylviculteur
Définition :
Réalise tout ou partie des travaux nécessaires à la production d’une forêt : préparation des sols, travaux de
pépinières, dégagement de semis, plantation, débroussaillement, éclaircie, élagage. Peut aussi effectuer des travaux d’aménagement et d’équipement de la forêt (routes
forestières, drainage des fossés, terrassements …).
Conditions générales d'accès :
L’emploi/métier s’exerce en pleine nature de manière
permanente et qu’elles que soient les conditions climatiques. Les tâches sont réalisées seul ou en petite équipe sur les lieux de travail souvent isolés et d’accès facile. Les déplacements sont fréquents et peuvent amener
l’équipe à vivre sur le lieu de l’activité le temps du chantier. Pour certaines tâches, le port de charges lourdes
(tronçonneuses) est quasi permanent.L’utilisation de certains matériels (engins, câbles) peut être dangereuse et
nécessite le respect des règles de sécurité ainsi que le
port de vêtements appropriés (chaussures, casques,
lunettes de protection …).
Formation et expérience :
Cet emploi/métier est accessible directement pour des
candidats issus du milieu agricole. Il s’effectue cependant
de plus en plus à partir de formations de niveau V (CAPA
“ouvrier sylviculteur et travaux forestiers”). Une préparation au Brevet Professionnel Agricole (BPA) “ exploitation forestière ”sous forme de stages est proposée aux
adultes dans le cadre de la formation continue. L’ONF
recrute les agents techniques par voie de concours,
ouvert aux titulaires du BEPA option sylviculture et travaux forestiers. ■
29
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DES JEUNES FORMÉS AUX
métiers de l’environnement parlent...
30
Les jeunes s'intéressent de plus en
plus aux métiers de l'environnement, certains choisissent cette
filière au niveau supérieur. Daniel,
Nilda et Jean Sébastien racontent
leur parcours de formation.
Nilda TRESOR
27 ans
Diplômée d'un DESS
en Sciences de l'environnement
Daniel SEXTIUS
24 ans
Chef d'équipe à PRONET
Aujourd'hui, de retour en Guadeloupe, mon objectif à long
terme est d'être consultante en environnement et notamment
de faire du management environnemental (Norme ISO
14001). Depuis mon retour, j'ai fait quelques démarches de
recherche d'emploi qui n'ont pas abouti. Entre-temps, j'ai eu
un emploi temporaire dans un organisme public, ce qui m'a
permis de développer d'autres compétences acquises au cours
de mes études, n'ayant toutefois aucun rapport avec l'environnement.
J'ai obtenu en 1998 le Bac Professionnel "Hygiène et
Environnement" organisé par le GRETA Grande-Terre. Au
cours de cette formation, j'ai effectué des stages pratiques au
sein de l'entreprise PRONET. J'ai d'abord fait un stage d'un
mois, puis dans le cadre d'un contrat avec la Région
Guadeloupe, j'ai travaillé 2 mois pendant les vacances avec la
même société. Au cours de la 2ème année de formation, j'ai
effectué un autre stage de deux semaines toujours chez PRONET. A l'obtention du Bac, l'entreprise m'a proposé un contrat
à durée déterminée de 6 mois, ce CDD a été renouvelé pour
la même durée et s'est transformé en CDI depuis janvier 1999.
Je suis actuellement chef d'équipe à PRONET et j'ai très
envie de préparer le BTS "Hygiène et Environnement" que le
GRETA va mettre en place en septembre prochain.
Maintenant que j'ai un contrat à durée indéterminée, je ne
sais pas si je pourrai reprendre mes études mais je souhaite vraiment continuer à me former pour progresser dans la
profession. Je suis en train de réfléchir à une stratégie pour
continuer mes études tout en travaillant. En tout cas j'espère aller plus loin dans mon domaine.
Après un Bac C obtenu en Guadeloupe, je suis partie faire
des études à Montpellier où j'ai obtenu un DEUG MathPhysique-Chimie, une licence des Sciences de la terre, puis
une maîtrise des Sciences de l'eau. Enfin, j'ai terminé par un
DESS en Environnement.
Concernant la Guadeloupe, je pense que des ouvertures
dans ce domaine sont inévitables. Je pense en particulier au
traitement des déchets. En vérité, il faudrait développer une
véritable politique de gestion et de protection de son environnement, menée à la fois par les politiques et les industriels. Rappelons que la France est en retard par rapport à
l'Europe en matière de protection de l'environnement, a fortiori la Guadeloupe… De gros efforts doivent être faits
également au niveau de la réglementation.
En conclusion, je pense que les métiers de l'environnement
sont en plein essor, en particulier pour des emplois du
niveau de technicien. Pour l'heure, je pars à l'étranger développer d'autres compétences qui, je l'espère, m'aideront à
mieux me positionner sur le marché de l'emploi.
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Jean Sébastien NICOLAS
28 ans
Responsable
de la Cellule Environnement
Mairie du Lamentin
J'ai obtenu le baccalauréat D à Basse-Terre, à la suite de
quoi j'ai préparé et obtenu un DEUG et une licence en biologie, puis une maîtrise en biologie des populations et des
écosystèmes à l'Université de Fouillole (UAG). Ensuite, j'ai
préparé un DESS à l'Université Paris VII intitulé "espaces et
milieux". Il s'agit d'un 3ème cycle dont l'objectif est de former des conseillers en environnement destinés à travailler
dans des entreprises privées, des collectivités ou encore pour
le compte de syndicats intercommunaux. Dans le cadre de ce
diplôme, j'ai effectué un stage de 6 mois à la Mairie du
Lamentin qui m'a proposé plus tard mon premier emploi.
Depuis plusieurs mois maintenant, je suis responsable de la
Cellule environnement au sein de cette collectivité. La Cellule
environnement travaille de concert avec la commission extramunicipale d’environnement, contribuant ainsi à la démocra-
tie dans ce domaine. Mon travail consiste à concevoir des
projets d'aménagement sur le territoire communal, et apporter des outils d’aide à la décision en matière de politique
environnementale. J'anime une équipe de 4 personnes recrutées dans le cadre du dispositif "nouveaux services,
emplois-jeunes" en qualité d'agents de sauvegarde de
l'environnement. Sans formation particulière au départ,
ces emplois-jeunes sont chargés de repérer les lieux
où se posent des problèmes d'environnement afin d'y
remédier. Ils sillonnent l'ensemble du territoire et se
déplacent en VTT. Ils accompagnent également les
écoles dans le cadre de projets pédagogiques
relatifs à l'environnement, l'aménagement, le
fleurissement... Ils contribuent en fait à l'éducation environnementale au niveau des écoles
mais également auprès des associations par
des campagnes de sensibilisation notamment
dans le cadre d'opérations de nettoyage de
quartiers. Agés de 24 à 26 ans, ces jeunes
participent aussi aux Journées de l'environnement au niveau de la commune. ■
Agents de sauvegarde de l’environnement au Lamentin
31
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LISTES DES MÉTIERS ET
NIVEAUX DE FORMATION
Protection de la nature
●
●
●
●
milieu naturel
gestion ressource eau
agriculture
sciences de la vie
Prévention et traitement
des pollutions et des risques
●
●
●
●
●
traitement eau
déchets
prévention/pollution
risques/sécurité
hygiène/santé
Aménagement et cadre de vie
●
●
●
●
●
●
conseil en communication
aménagement des espaces verts
cadre de vie/bruit
maîtrise de l'énergie
animation
divers
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Protection de la nature et gestion des ressources naturelles
Milieu naturel
Agent d'entretien de l'espace rural
Agent technique de parc national
Agent technique forestier (garde forestier)
Chargé de mission dans un parc naturel régional
Garde-chasse
Garde-pêche
34
Ingénieur du génie rural des eaux et des forêts
Ingénieur forestier
Technicien forestier
Technicien des parcs nationaux
CAPA
BEPA
BEPA Aménagement. espace
ou BTSA travaux forestiers
Bac + 5 (génie rural, eau et forêt, etc.)
Concours Office National de la Chasse
Concours Ministère Agriculture ou garde privé
BEPA à priori mais formation supérieure bien souvent
Diplôme "IGREF" de l'Ecole Nationale du Génie
Rural, des Eaux et Forêts (réservé aux élèves de
l'INA et de l'école Polytechnique)
Diplôme "FIF-ENGREF" (3 ans) après concours
d'entrée qui se prépare en 2 ans dans des écoles
spécialisées.
STAE ou BTSA "production forestière"
BEPA à Bac S
ou garde privé BTA
ou BTSA gestion de la faune sauvage
Gestion ressources eau
Agent d'entretien de rivière
Conseiller en hydraulique agricole
Fontainier
Goûteur d'eau
Hydraulicien
Hydrobiologiste
Hydrogéologie
Responsable d'un système d'exploitation de l'eau
Technicien de rivière
CAPA à BEPA
BTSA gestion et maîtrise de l'eau
CAP ou BEP électromécanicien
CAP Agent de la qualité de l'eau
Pas de niveau mais aptitude physique
Ingénieur : hydraulique + informatique
DEA ou DESS, après écoles ingénieurs,
maîtrise ou MST
Ingénieur + DEA
BTSA gestion et maîtrise de l'eau
DUT à BTSA, en principe
Agriculture
Agriculteur biologique
Conseiller en agriculture biologique
BTA + option biologie
ou formation professionnelle continue
BTSA + expérience concrète agriculture
biologique
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Sciences de la vie
Biologiste (recherche fondamentale)
Biotechnologie
Botaniste
Géologue
Géophysicien
Ingénieur des travaux de la météorologie
Océanologue
Pédologue
Technicien de la météorologie
Technicien en biotechnologie
Zoologiste
Doctorat
Recherche : universitaire
ou ingénieur titulaires d'une thèse
Fabrication : ingénieur, expérience
recherche développement
Doctorat
Doctorat après cursus universitaire ou école
ingénieur
Doctorat après cursus universitaire ou école
ingénieur
Ou sur concours, ou sur titre
Doctorat (spécialisation en maîtrise)
DEA de pédologie, soit après géologie,
soit après ingénieur agronome
DUT génie chimique, option bio-industries
Concours niveau Bac S, E, F2
+ 2 ans d'école (ENM)
BTS biotechnologie,
BTA industries agro-alimentaires et biotechnologies,
Doctorat
Prévention et traitement des pollutions et des risques
Traitement de l'eau
Agent de la qualité de l'eau
Conducteur d'appareils de traitement des eaux
Egoutier
Responsable de réseaux d'assainissement ou d'eau
Responsable d'une station de traitement des eaux
Technicien de contrôle des réseaux
CAP agent de la qualité de l'eau complété par
BEP industrie chimique et traitement des eaux
BEP conducteur d'appareil option B
traitement et épuration des eaux
Pas de niveau.
Formation professionnelle continue sécurité
Ingénieur (hydraulique + informatique)
Ingénieur (hydraulique + biologie +
informatique)
BEP électromécanicien, Bac pro et BTS
Métiers des déchets
Eboueur
Gardien de déchetterie/valoriste
Souvent sans qualification, sauf sécurité
CAP agent traitement déchets et propreté urbaine
Souvent sans qualification, sauf sécuritéCAP
gestion des déchets et propreté urbaine
35
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Récupérateur
Responsable de site de traitement des déchets
- usine d'incinération
- centre d'enfouissement
Technicien de traitement des déchets
DUT ou BTS, au diplôme d'ingénieur
soit Bac + 4, soit ingénieur école de chimie
soit école option environnement industriel
soit MST + expérience professionnelle
pour usine compostage : ingénieur agronome
DUT ou BTS chimie ou biochimie
Prévention des pollutions
Agent de laboratoire en chimie (aide - chimiste)
Biologiste (en biologie appliquée)
Ecotoxicologue
36
Ingénieur chimiste
Ingénieur environnement sur un site industriel
Responsable environnement dans une entreprise
Technicien biologiste
Technicien chimiste
Technicien de l'industrie et des mines
Technicien de mesures de la pollution
Bac F6
DESS, DEA ou école ingénieur spécialisée
Pharmacien ou ingénieur chimiste
+ DEA toxicologie
Ingénieur école de chimie
Diplôme éco-conseiller, ingénieur environnement
soit DESS ou DEA environnement
soit ingénieur environnement
FPC interne actuellement
BTS analyses biologiques, DUT biologie
BTS ou DUT chimie
Concours (DRIRE) au niveau Bac
DUT mesures physiques, BTS chimie
Prévention des risques - Sécurité
Ingénieur spécialisé en radioprotection
Inspecteur des installations classées
Responsable de la sécurité dans une entreprise
Sapeur-pompier
Technicien en sécurité - radioprotection
Volcanologue
ingénieur + DEA radiobiologie
Ingénieur, option environnement industriel
Souvent formation interne dans l'entreprise
Ingénieur + expérience professionnelle
Concours CAP ou BEP,
DUT ou licence pour les officiers
BTS "contrôle des rayonnements ionisants
et application des techniques de protection"
ou Bac + 2 + formation interne
Doctorat ès-sciences, après études géologie
ou géographie
Hygiène - Santé
Agent d'hygiène et de décontamination
Ingénieur du génie sanitaire
Responsable hygiène et propreté dans une municipalité
Technicien du génie sanitaire
BEP bioservices
Ingénieur Ecole Nationale Santé Publique,
entre autres
Suivant service, Bac + 2 ou ingénieur
BTS ou DUT
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Technicien du nettoiement et de l'assainissement
BEP bioservices ou Bac pro "hygiène et
environnement"
Aménagement et cadre de vie
Conseil - Communication
Conseiller en environnement ou éco-conseiller
Juriste spécialisé en droit de l'environnement
Spécialiste de la communication en environnement
DEA, DESS ou écoles d'ingénieurs
(éco-conseiller de Strasbourg, école des métiers
de l'environnement, etc.)
DESS ou DEA spécialisé après une maîtrise de droit
Maîtrise de sciences
ou écoles d'ingénieurs + 3ème cycle en communication
Aménagement - Espaces verts
Adjoint technique paysagiste
Agent d'entretien des espaces verts
Assistant d'études en environnement
Ingénieur du génie urbain
Paysagiste
Urbaniste
Technicien du génie rural
BTSA horticulture
CAPA Aménagement de l'espace option travaux
paysagers
Bac + 3
Diplôme ingénieur, DEA, DESS
Bac + 6 à l'Ecole nationale supérieure du paysage
de Versailles
3ème cycle après formations initiales diverses
(architecture, géographie, droit, arts plastiques, IEP,
écoles d'ingénieur, etc.)
concours Bac S ou STAE
Cadre de vie - Bruit
Acousticien
Architecte
DEA d'acoustique
ou diplôme d'ingénieur
(ex. Université de Compiègne, filière AVI)
DPLG, ESA, ENSAIS
Maîtrise de l'énergie
Ingénieur thermicien
Technicien thermicien
Option génie thermique ou équivalent
(énergéticien)
BTS équipement thermique et énergie
DUT génie thermique et énergie
DUT génie civil
37
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Animation
Animateur - nature
BTS Gestion et protection de la nature (+BAFA)
BEATEP
Pas de diplôme type
Connaissances de terrains et bonne formation
à la gestion
Concepteur - réalisateur de loisirs verts
Divers
Coordinateur de Bassin Versant
38
Elagueur doux
Ingénieur contrôle du bruit
Rudologue
Technicien - animateur agro-environnement
Technicien en génie climatique
DESS environnement
ou Ingénieur agronome génie environnement
CAPA ou BEPA + spécialisation
Bac + 5
DESS minimum
BTSA + Formation continue
Bac
ou Bac + 2
ATTENTION
La forêt : ne comprend pas les ouvriers forestiers, bûcherons et débardeurs, liés à la production.
Les parcs naturels : ne recrutent pratiquement plus hors emplois saisonniers
La chimie (polyvalence spécialisée) : concerne surtout la chimie analytique et les éco-process
La biologie : surtout liée à la recherche
La biotechnologie : attention, n'est pas forcément liée à l'environnement
Les sciences de la terre : DEUG B, pétrologie, volcanologie, géologie : peu d'emploi lié à l'environnement mais des
connaissances de base importantes en complément d'autres formations
Les métiers du paysage : ne sont pas forcément considérés par les titulaires comme des métiers de l'environnement.
(Source : Site internet du Ministère de l'environnement)
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ANNEXES
LISTE DES ORGANISMES DISPENSANT
DES FORMATIONS EN ENVIRONNEMENT
ADRESSE
TÉL.
FAX
AFPA Région Guadeloupe
CFP de Basse-Terre
ORGANISMES
Circonvallation
97100 Basse-Terre
05 90 81 34 09
05 90 81 34 09
AFPA Région Guadeloupe
CFP de Petit-Bourg
Roujol
97170 Petit-Bourg
05 90 94 88 00
05 90 95 69 96
Champfleury - BP 35
97113 Gourbeyre
05 90 92 22 08
05 90 92 27 11
AGOUTI
Rue Lethière
97180 Sainte-Anne
05 90 88 07 85
05 90 88 07 85
CAVA
Centre d’Adaptation à la Vie Active
Immeuble Boulogne
Morne Odol
97142 Abymes
05 90 82 14 05
05 90 91 26 38
CEDIS
Centre d'Economie Droit Informatique Statistique
9 rue Amédée Fengarol
97100 Basse-Terre
05 90 81 61 02
05 90 81 61 02
CFAA de la Guadeloupe
Centre de Formation d’Apprentis Agricoles
LEGTA de la Guadeloupe
97122 Baie-Mahault
05 90 95 29 55
05 90 95 14 70
Cité Chanzy
1er étage esc. 4 porte 4002
97110 Pointe à Pitre
05 90 89 43 72
05 90 89 43 72
Chantilly
97129 Lamentin
05 90 25 60 21
05 90 25 81 89
Jardin d’Essais BP 158
97154 Pointe à Pitre Cedex
05 90 91 80 99
05 90 89 05 50
Route de Coton Pères Blancs
97123 Baillif
05 90 81 10 71
05 90 81 17 65
Route de Choisy
97120 Saint-Claude
05 90 80 23 33
05 90 80 08 93
CRFD-FRCIVAM
Centre Régional de Formation-Développement
Fédération Régionale des CIVAM de Guadeloupe
Centre Rural de Guery
97121 Anse-Bertrand
05 90 22 22 84
05 90 22 22 89
GRETA Basse-Terre
Groupement d’Etablissements de l’Education Nationale
Lycée Gerville Réache
Rue Amédée Fengarol
97100 Basse-Terre
05 90 81 38 53
05 90 81 97 96
AGIPSAH
Association Guadeloupéenne pour l'Insertion Sociale
et Professionnelle des Adultes et Handicapés
CFME / Parcs et Jardins
Centre de Formation aux Métiers de l’Environnement
CFPPA de la Basse-Terre
Centre de Formation Professionnelle
et de Promotion Agricole de la Basse-Terre
CFPPA de la Grande-Terre
Centre de Formation Professionnelle
et de Promotion Agricole de la Grande-Terre
CGIL
Centre Guadeloupéen d’Initiatives Locales
CIFAPA
Chambre de Métiers de la Guadeloupe
39
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GRETA Grande-Terre
Groupement d’Etablissements
de l’Education Nationale
INFORDOM
Ingénierie et Formation dans les DOM
INSER
Institut d’Etude et de Recherche
sur l’Emploi et l’Economie Régionale
Lycée Charles Coeffin
Baimbridge
97139 Abymes
05 90 83 43 28
05 90 83 59 45
33-1 Zone Artisanale de Petit-Pérou 05 90 91 80 00
97139 Abymes
05 90 90 06 37
49, rue des Roses Raizet
97139 Abymes
05 90 82 00 37
05 90 90 18 95
Villa Albice
97126 Deshaies
05 90 28 54 26
05 90 28 55 95
LEGTA
Convenance
97122 Baie-Mahault
05 90 95 29 55
05 90 95 14 70
MFR de Marie-Galante
Maison Familiale Rurale d’Éducation et d’Orientation
Pirogue
97112 Grand-Bourg
05 90 97 80 16
05 90 97 72 16
Cité Bréfort
BP 15 - 97129 Le Lamentin
05 90 25 96 80
05 90 25 70 31
MFREO de l’Autre Bord
Maison Familiale Rurale d’Education et d’Orientation
L’Autre-Bord
97160 le Moule
05 90 23 26 72
05 90 23 39 26
MFREO Vieux-Habitants
Maison Familiale Rurale d’Education et d’Orientation
Boulevard Commandant Mortenol
97119 Vieux-Habitants
05 90 98 48 45
05 90 98 51 43
Shopping Center
Bât. B – 1er étage – Raizet
97139 Abymes
05 90 91 98 87
05 90 21 42 10
IREO
Institut Rural d’Éducation et d’Orientation
40
MFREO du Lamentin
Maison Familiale Rurale d’
OBJECTIF EMPLOI
ONF
Office National des Forêts
Jardin Botanique
97100 Basse-Terre
05 90 99 28 99 05 90 81 48 77
EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 41
ADRESSES UTILES
Administrations
Adresse
Quai Layrle
97110 Pointe-à-Pitre
Tél.
0590 82.03.13
Fax
0590 90.07.33
E.mail / sites WEB
Jardin botanique
Circonvallation
97100 Basse-Terre
0590 99.09.09
0590 99.09.10
[email protected]
DDASS
Service “ Hygiène du milieu
et environnement ”
39, rue Ferdinand Forest
Immeuble Romarin
Z.I. de Jarry
97122 Baie-Mahault
0590 26.92.98
0590 26.94.44
DIREN
B.P. 102
97105 Basse-Terre cedex
0590 99.35.60
0590 99.35.65
[email protected]
DRIRE
BP448
97164 Pointe-à-Pitre cedex
19, rue de la Chapelle
Z.I. de Jarry
97122 Baie-Mahault
0590 38.03.47
0590 38.05.50
[email protected]
Conseil régional
Service “ Environnement ”
Petit Paris
97100 Basse-Terre
0590 80.40.40
0590 80.40.87
Conseil général
Service de l’environnement
Desmarais
97100 Basse-Terre
0590 80.62.33
0590 80.62.11
Forum de Jarry
Rue Ferdinand Forest
97122 Baie-Mahault
0590 26.78.05
0590 26.87.15
Jardin botanique
Circonvallation
97100 Basse-Terre
0590 99.28.99
0590 81.48.77
Habitation Beausoleil
Montéran- 97120 Saint-Claude
0590 80.86.00
0590 80.05.46
9, rue Baudot
97100 Basse-Terre
0590 81.83.85
0590 81.74.76
DAFMAR
DDAF
41
Collectivités
Etablissements publics
ADEME
Délégation régionale
de Guadeloupe
ONF
Parc national
de la Guadeloupe
Autres organismes
CAUE
[email protected]
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LISTE DES SIGLES
ADEME
42
Agence de l’environnement et de la maîtrise de
l’énergie
AEP
Adduction en eau potable
BAC PRO Baccalauréat Professionnel
BAFA
Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animateur
BEATEP Brevet d’Etat d’Animateur Technicien de
l’Education Populaire et de la jeunesse
BEP
Brevet d’Enseignement Professionnel
BEPA
Brevet d’Enseignement Professionnel Agricole
BP
Brevet Professionnel
BPA
Brevet Professionnel Agricole
BPAUC Brevet Professionnel Agricole Unité
Complémentaire
BPUC
Brevet Professionnel Unité Complémentaire
BTS
Brevet de Technicien Supérieur
BTSA
Brevet de Technicien Supérieur Agricole
CAP
Certificat d’Aptitude Professionnelle
CAPA
Certificat d’Aptitude Professionnelle Agricole
CAUE
Conseil d'Architecture d'Urbanisme et
d'Environnement
CFAA
Centre de Formation d’Apprentis Agricoles
CFPPA
Centre de Formation Professionnelle et de
Promotion Agricole
CIA
Contrat d’Insertion par l’Activité
CNFPT Centre National de la Fonction Publique
Territoriale
DAF
Direction de l’Agriculture et des Forêts
DAFMAR Direction des affaires maritimes
DDASS Direction Départementale de l’Action Sanitaire
et Sociale
DDJS
Direction Départementale de la Jeunesse et des
Sports
DDTEFP Direction Départementale du Travail de
l’Emploi et de la Formation Professionnelle
DEA
Diplôme d'Etudes Approfondies
DESS
Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées
DIREN
Direction régionale de l’environnement
DPLG
Diplômé par le gouvernement
DRIRE
Direction régionale de l’industrie, de la
recherche et de l’environnement
DUT
ENM
ENPTC
Diplôme Universitaire de Technologie
Ecole Nationale de Météorologie
Ecole Nationale Professionnelle et Technique
de la Chasse
ENSAIS Ecole Nationale Supérieure des Arts et
Industries de Strasbourg
ENSOSP Ecole Nationale Supérieure des Officiers
Sapeurs Pompiers
ESA
Ecole Spéciale d'Architecture
FDCG
Fédération Départementale des chasseurs de la
Guadeloupe
GRETA Groupement d’Etablissements de l’Education
Nationale
IEP
Institut d'Etudes Politiques
IFEN
Institut français de l’environnement
INRA
Institut National de la Recherche
Agronomique
LEGTA Lycée d’Enseignement Général et Technologie
Agricole
MFR
Maison Familiale Rurale
MFREO Maison Familiale Rurale d’Education et
d’Orientation
MST
Maîtrise des Sciences et Techniques
ONF
Office National des Forêt
ORSEC Organisation des secours
PDMA
Plan Départemental d'Elimination des Déchats
Ménagers et Assimilés
SATER
Sauvegarde terrestre
SDIS
Service Départemental d’Incendie et de
Secours
SMA
Service Militaire adapté
STAE
Sciences et Technologies de l'Agronomie et de
l'Environnement
TDA
Traitement des Déchets Automobiles
UAG
Université des Antilles et de la Guyane
UC
Unité Complémentaire / Unité Capitalisable
UF
Unité de Formation
UIOM
Usine d’Incinération des Ordures Ménagères
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BIBLIOGRAPHIE
Guides et annuaires
ANNUAIRE SÉCURITÉ, HYGIÈNE, ENVIRONNEMENT
KOMPASS FRANCE
Contenu : 12.000 entreprises de ce secteur et autant de
marques et ensemble des métiers concernés par la sécurité,
l'environnement, l'hygiène et la santé.
Accès internet : www.kompass.fr/she
MER, EAU, ENVIRONNEMENT, GUIDE DES FORMATIONS
Centre de la mer et des eaux ; Institut océanographique - 238 p. - Paris : Institut océanographique,
Centre de la mer et des eaux (Octobre 1998)
Contenu : Formations et établissements qui les dispensent
sont présentés par niveau d'études, du CAP aux formations
supérieures, ainsi que les écoles d'ingénieur. Pour chaque
établissement, il est mentionné si la formation diplômante
est initiale, continue ou en alternance.
GUIDE DES FORMATIONS INITIALES EN ENVIRONNEMENT
1996-1997
Ministère de l'environnement / AFIE /
Environnement Magazine - 401 p. - Paris : Victoireséditions (1996)
Contenu : Outil pratique qui recense 333 formations initiales
en environnement en France, à partir du bac. Chaque formation est caractérisée par une fiche détaillée où sont précisés la finalité de la formation, le contenu et l'organisation
de l'enseignement, les conditions d'admission, la durée de la
formation, l'adresse auprès de laquelle il est possible d'obtenir de plus amples renseignements ou bien de s'inscrire.
Enfin, une démarche originale dans cet ouvrage est l'attribution d'un indice environnement à chacune de ces formations. Echelonné de 1 à 5, il évalue le rapport entre le total
des heures de cours et le nombre de celles plus spécifiquement dédiées à l'environnement.
GUIDE DE L'ENVIRONNEMENT 1995
Formation / Krikorian A. (éd.) - 131 p. - Paris : ARAK
Publications (septembre 1995)
Contenu : pour chacune des formations présentées, outre les
coordonnées complètes de l'établissement, sont indiqués le
diplôme préparé, la durée et le contenu de l'enseignement,
les conditions d'admission, les débouchés et le nom d'un
contact. Les établissements de formation initiale sont classés par référence au Baccalauréat. Les établissements de formation continue sont présentés selon un classement alphabétique.
GUIDE DES MÉTIERS ET DES FORMATIONS DE L'ENVIRONNEMENT
Jacques Le Seigneur V.- 458 p.- Paris : Dunod (1994)
Contenu : outil pratique sur les métiers consacrés à la protection de l'environnement entendue au sens large : la protection des espèces et des espaces, mais aussi la gestion des
déchets, de l'eau, de l'air, de l'énergie.
Inventaire des métiers et des formations, initiales ou continues, qui y conduisent.
Pour chacune des formations : le nom de l'organisme qui la
dispense et ses coordonnées, tant au niveau national que
régional.
Pour chacun des métiers recensés : le niveau requis, les
débouchés, le salaire moyen et où se renseigner.
Ouvrages et études
CYCLE DE L'EAU EN 32 MÉTIERS (LE)
IFEN-ORME ; Agences de l'eau / Roch J., Teigné C.,
Tuddenham M. (1er trimestre 1999)
Ce dossier comprend 32 fiches descriptives de métiers en relation avec le cycle de l'eau. On y trouve des informations sur
le niveau de qualification, les compétences, les conditions
d'exercice du métier, les employeurs, le mode de recrutement,
le niveau de rémunération, le nombre de postes, les perspectives, les formations et le témoignage d'une personne exerçant
ce métier.
MÉTIERS DE L'ENVIRONNEMENT (LES)
Baron-Giracca S.- Paris : PUF (Décembre 1998), 146 p. +
Annexes
Ce guide présente les métiers du secteur et informe sur les
multiples formations universitaires pouvant conduire à ces spécialités.
43
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MÉTIERS DE L'ENVIRONNEMENT (LES)
Bollene I. ; Montmartin V. - Paris : L'Étudiant (Juin 1998),
- 190 p.
Ce petit guide traite des différents domaines relevant de l'environnement (eau, pollution de l'air, protection de la nature,
traitement des déchets) et des métiers qui s'y rapportent.
● Travailler par l'environnement ;
● La protection des ressources naturelles ;
● Où trouver un emploi (entreprises, collectivités locales, organismes publics) ;
● Les formations ;
● Carnet d'adresses.
44
PROTECTION
DE L'ENVIRONNEMENT ET FORMATION, NOU-
/ AFPA. - Paris :
AFPA, 1995.- 306 p.
L'AFPA a établi un dossier technique des activités liées à la
protection de l'environnement, puis une synthèse des informations économiques existantes mise ensuite dans une logique
d'évolution des emplois et des besoins de formation.
L'ouvrage cherche à répondre aux questions suivantes :
- Trouve-t-on des métiers véritablement spécifiques à l'environnement ?
● Quelle place un organisme comme l'AFPA doit-elle prendre ?
Il comporte trois grande parties :
● La première présente une synthèse des réflexions de l'AFPA
et quelques repères ;
● La deuxième est consacrée au couple " environnement / formation ", montre les axes de développement de l'AFPA ;
● La troisième relate plusieurs expériences de l'AFPA qui tissent des liens entre environnement et développement local.
VEAUX BESOINS, NOUVELLES RÉPONSES
EMPLOIS DE L'ENVIRONNEMENT (LES)
Aménagement et nature n° 114, 78 p. - Paris :
Aménagement et nature (1994)
ETUDE
DES EMPLOIS ET DES QUALIFICATIONS TECHNIQUES
DANS LE SECTEUR DE L'ENVIRONNEMENT
Ministère de l'éducation nationale / C. Gay. - Paris :
Secrétariat général des CPC et du CIC, 1993.- 172 p.
Cette étude porte sur :
● la structuration des différents secteurs d'activité liés à l'environnement (activités économiques, structures des entreprises,
...) et leurs perspectives d'évolution ;
● les emplois actuels dans l'ensemble du secteur environnement ;
● les possibilités de développement de ces emplois dans les
années à venir ;
l'adaptation des qualifications de niveau V à ces évolutions.
Elle concerne essentiellement les emplois " ouvriers qualifiés et
non qualifiés ". Les emplois " agents de maîtrise " et les qualifications de niveau IV sont évoquées car leur structuration est
étroitement liée à celle des qualifications de niveau V. Sont
exclus du champ de l'étude la recherche, l'ingénierie, le contrôle et la gestion. En effet, ces activités, bien que fondamentales
pour l'environnement, ne sont pas source d'emploi de personnel technique de niveau V. Sont également exclues les activités
des fournisseurs de matériel car celles-ci sont rarement spécifiques au secteur de l'environnement.
●
MÉTIERS DE L'ENVIRONNEMENT (LES)
APEC.- Paris : APEC (1992), 95 p.
Ce guide tente de poser des repères, détaille les principaux
emplois-types cadres de l'environnement et raisonne les
engouements actuels à la mesure des enjeux sur l'emploi qui
restent encore incertains et modestes. Découvrir une préoccupation nouvelle et globale, les activités et emplois de l'environnement, descriptif des emplois cadres de l'environnement.
ENVIRONNEMENT : EMPLOIS ET FORMATIONS (L')
Titeux C. - Avenirs n° 415. - Paris : ONISEP, 1990.- 79 p.
Ce numéro tente de faire le point sur ceux dont l'environnement est le métier. Qui sont-ils, dans quelles structures travaillent-ils et surtout que font-ils concrètement ? A travers
portraits et témoignages, il apparaît que le secteur de l'environnement est à l'heure actuelle (1990) très varié et emploie des
spécialistes venus d'horizons les plus divers. On trouvera dans
ce numéro un panorama de la plupart des formations permettant d'accéder à un emploi dans le domaine de l'environnement.
Les grands domaines et leurs spécialistes, les formations, guide
pratique.
NOUVELLES
QUALIFICATIONS ET BESOINS EN FORMATION
DANS LES SECTEURS LIÉS À L'ENVIRONNEMENT : SYNTHÈSE DES
AUTRICHE, BELGIQUE, DANEMARK,
ESPAGNE, FRANCE, GRÈCE, ITALIE, ROYAUME UNI.
CEDEFOP.- Thessalonique : CEDEFOP, 1998.- 67p.
ÉTUDES RÉALISÉES EN
Articles
ENVIRONNEMENT : REPENSER L'EMPLOI ET LES TERRITOIRES
Dans : La Lettre nouveaux services emplois-jeunes, mai
1999, n° 4
L'EMPLOI ET L'ENVIRONNEMENT : VERS UN CERCLE VERTUEUX
Dans : FSE Info Revue, mai 1999, n° 8
EXE 48 PAGES 24/05/00 14:30 Page 45
REGARD SUR … L'ENVIRONNEMENT
Dans : Objectif Formation, Spécial branches, nov. 1997,
n° 7 (L'actualité de la formation en Picardie)
LE GUIDE DES MÉTIERS 1997-98 : 600 PROFESSIONS PASSÉES
AU CRIBLE
Dans : L'Etudiant (hors-série)
L'ENVIRONNEMENT : MÉTIERS ET FORMATIONS
Dans : Avenirs (ONISEP), n° 457, 1994
(http://www.eaufrance.tm.fr/) ou par le biais du site
du Ministère de l'Environnement et de l'Aménagement
du Territoire (http://www.environnement.gouv.fr/) à la
rubrique "Ministère / Etablissements publics".
LISTE DES DIRECTIONS RÉGIONALES DE L'ENVIRONNEMENT
(DIREN)
A partir du site du Ministère de l'Environnement
(http://www.environnement.gouv.fr/) à la rubrique
"Ministère / Services déconcentrés"
LES MARCHÉS DE L’ENVIRONNEMENT CRÉENT PLUS D’EMPLOIS
LISTE
QUE DE MÉTIERS
RECHERCHE ET DE L'ENVIRONNEMENT
Les Données de l’environnement (IFEN) : 4 p. (n°32,
octobre 1997)
L'EMPLOI VERT : ELDORADO OU CHIMÈRE ?
Jacques Le Seigneur - L'Observateur de l'environnement : p. 3-5 (février 1995)
CONTRATS VERTS : PREMIÈRE ÉVALUATION
Jacques Le Seigneur - L'Observateur de l'environnement : p. 7 (février 1995)
EMPLOI ET ENVIRONNEMENT, UN COUPLE À PROBLÈMES
A.S. Bhalla - Travail n° 7 : p. 6-7 (1994)
EMPLOIS
ET QUALIFICATIONS TECHNIQUES DANS LES DIFFÉ-
RENTS SECTEURS DE L'ENVIRONNEMENT
C. Gay - Environnement et technique, Info-déchets : p.
43-47 (septembre 1994)
DOSSIER : LES MÉTIERS DE L'ENVIRONNEMENT, LA LENTE ÉMERGENCE DES EMPLOIS "VERTS"
Partenaires n° 3, 14 novembre 1994, p. 13-17
Adresses utiles sur INTERNET
GUIDE DES ACTEURS LOCAUX
Ce guide présente les sites Internet des collectivités locales et
des acteurs qui participent au développement local. Il permet
de trouver un grand nombre de contacts et d'informations sur
le
secteur
public
local
français
(http://www.clf.fr/pages/finanloc/repertoi/ministf.htm).
LISTE DES DIRECTIONS RÉGIONALES ET DÉPARTEMENTALES DE
(DRAF / DDAF)
A partir du site du Ministère de l'Agriculture
(http://www.agriculture.gouv.fr/ministere/m2.stm).
L'AGRICULTURE ET DE LA FORÊT
LISTE DES AGENCES DE L'EAU
Deux moyens d'accès : le site des Agences
DES DIRECTIONS RÉGIONALES DE L'INDUSTRIE, DE LA
(DRIRE)
Deux moyens d'accès : le site des DRIRE
(http://www.evariste.anvar.fr/drire) ou le site du
Ministère de l'Environnement (http://www.environnement.gouv.fr/) à la rubrique "Ministère / Services
déconcentrés"
LISTE DES DÉLÉGATIONS RÉGIONALES DE L'AGENCE DE L'ENVIRONNEMENT ET DE LA MAÎTRISE DE L'ÉNERGIE (ADEME)
A partir de leur site : http://www.ademe.fr/
INSTITUT FRANÇAIS DE L'ENVIRONNEMENT (IFEN)
61, bd Alexandre Martin, 45058 Orléans cedex 1
www..ifen.fr
Ne pas oublier…
- L'OFFICE NATIONAL SUR LES ENSEIGNEMENTS ET LES
PROFESSIONS (ONISEP)
Documentation consultable gratuitement sur place,
achat possible ; entretien possible avec des conseillers
d'orientation ; dates des concours disponibles.
Minitel : 3615 ONISEP - Tél. : 01.40.77.60.00 - Web :
http://www.onisep.fr/
- LE CENTRE D'INFORMATION ET D'ORIENTATION (CIO)
Toute documentation locale, régionale et européenne.
- LE SERVICE COMMUN UNIVERSITAIRE D'INFORMATION ET
(SCUIO)
Documentation sur l'enseignement supérieur en France
et à l'étranger, les secteurs d'activités, les poursuites
d'étude, les établissements de formation ; documentation sur l'aide à l'insertion professionnelle
D'ORIENTATION
- LE RECTORAT
DE VOTRE ACADÉMIE (SERVICE ACADÉMIQUE
D'INFORMATION ET D'ORIENTATION)
45
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- CENTRE DE LA MER ET DES EAUX
195, rue Saint Jacques - 75005 Paris
Tél. : 01.44.32.10.90 - Fax : 01.40.51.73.16 - Internet :
http://www.oceano.org/
Le Centre de la Mer et des Eaux a créé une cellule de documentation afin de répondre au mieux à toutes les demandes de
conseils et d'informations concernant les métiers et les formations en rapport avec la mer et l'eau en France. Le Centre propose des dossiers constitués par les programmes des lycées,
universités et grandes écoles, classés par thèmes et par niveau
d'études ; une base de données et des dossiers sur les organismes qui acceptent des stagiaires ; diverses publications
(ONISEP, CIDJ...) et des annuaires.
46
- LE MINISTÈRE
DE L'AMÉNAGEMENT DU
TERRITOIRE
ET DE
L'ENVIRONNEMENT
Service Minitel : 3614 ENVIR qui recense d'une part les formations continues et les métiers liés à l'environnement (mise à
jour annuelle), ces renseignements sont également compilés sur
disquette et consultables dans la DIREN de votre région; et
d'autre part les formations initiales.
On peut retrouver ces informations sur le site Internet du
ministère (http://www.environnement.gouv.fr/) à la rubrique
"Infos Pratiques" (liste des formations en environnement par
région, "métiers en environnement", ainsi qu'un annuaire des
associations, "annuaire des associations ").
- LE MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE
Sur le site du ministère (http://www.agriculture.gouv.fr/),
à la rubrique "Ministère", vous trouverez, un annuaire
des établissements d'enseignement publics (recherche
sur le nom ou la localisation de l'établissement, recherche
multi-critères).
Le service Allo - Forêt (Tél. : 01.49.55.51.51) informe
quant à lui sur les questions relatives aux métiers/formations forêt-bois.
- L’OFFICE NATIONAL DES FORÊTS (ONF)
L'ONF présente sur son site ses métiers et concours :
http://www.onf.fr/metier/frame/frame4.htm
- EURONATURE
"Le site en bois" a une rubrique formation (métiers,
diplômes, établissement) :
http://www.euronature.com/bois
- LES PARCS NATIONAUX
Liste et adresses des Parcs Nationaux sur le site du
Ministère de l'Environnement (http://www.environne-
ment.gouv.fr/) rubrique Ministère/Etablissements
publics ou aller directement sur leur site :
http://www.parcsnationaux-fr.com/.
Les agents techniques et les techniciens des Parcs
Nationaux sont recrutés sur la base d'un concours
national organisé par le Ministère de l'Environnement.
Pour répondre aux nombreuses demandes de renseignements, la Direction de la Nature et des Paysages
(DNP) a mis en place, depuis le mois de mai 1997, une
ligne répondeur (01.42.19.19.90).
Si vous désirez recevoir une information écrite sur ces
deux métiers et leurs concours de recrutement, vous
voudrez bien les demander par courrier au :
●
Ministère de l'Aménagement du Territoire et de
l'Environnement
Division des Parcs Nationaux
20, avenue de Ségur
75302 PARIS 07 SP
En joignant pour la réponse une enveloppe (229x324)
libellée à vos noms et adresse et affranchie à 6,70 F. Si
vous souhaitez recevoir également les annales des
concours précédents, l'enveloppe devra être affranchie
à 11,50 F ; pour les deux concours à 16 F.
● Les
emplois administratifs dans les Parcs Nationaux
sont tenus par des fonctionnaires du Ministère de
l'Equipement.
Pour obtenir des informations sur les concours de ce
Ministère, vous devez composer le : 01.40.81.75.00.
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Ce livret a été réalisé
par le CARIF-OREF Guadeloupe en collaboration avec la DIREN
Rédaction :
Crédit photo :
Infographie :
Illustration :
Impression :
Dépôt légal :
Martine ABRAHAM (CARIF-OREF Guadeloupe)
Patricia HAUTCASTEL (DIREN)
DIREN - Mairie du Lamentin - M. Benito Espinal
GMC Studio
Olivier LEOGANE
Antilles Imprimerie
Septembre 1999
DIREN Guadeloupe
Allée des Lauriers - Circonvallation
BP 105 - 97102 Basse-Terre Cedex
Tél. : 0590 99.35.60 - Fax : 0590 99.35.65
Email : [email protected]
CARIF-OREF Guadeloupe
Champ d’Arbaud - 97100 Basse-Terre
Tél. : 0590 99.35.30 - Fax : 0590 81.16.30
Site web : www.carif-oref.gp
Email : [email protected]
© 1999 GMC STUDIO
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