De combe en combe - Côte d`Or Tourisme

Transcription

De combe en combe - Côte d`Or Tourisme
Sentier de combe en combe
Aubaine
Circuit non itinérant
Niveau de difficulté : Moyen
Durée : 4 à 5h
Longueur : 14.6 km
Lieu de départ : Devant la mairie
Descriptif du circuit
Point de départ : Aubaine, devant la mairie (4 km de Pont-d’Ouche)
 Quitter la place de la mairie et le village pour suivre la D104a en direction de Crépey sur 400 m environ. Prendre un
chemin sur la droite et remonter la combe de Presmes.
 Contourner le pré par la droite puis, quitter ce sentier au bout de 80 m et traverser à gauche pendant 250 m.
Déboucher ainsi sur un chemin que l’on prend à gauche et qui mène jusqu’au lavoir, puis au hameau de Crépey.
 Traverser le hameau en le remontant et suivre la D104 en direction de Bouilland. Environ 150 m après la sortie du
village, prendre une petite route à gauche. A la terminaison de cette petite route, emprunter la piste de droite pendant
800 m jusqu’à une intersection.
 Tourner à droite au coin d’un pré et descendre vers l’est par un chemin qui rejoint la forêt 400 m plus loin au niveau de
la Combe du Tiot. Continuer 300 m en forêt, puis prendre sur la gauche un sentier pour rejoindre 1 km plus loin un
carrefour de cinq chemins.
 Prendre la direction nord pendant 800 m. Traverser un grand chemin et poursuivre encore plein nord pendant 1 km.
 Remonter ce sentier sur la gauche en direction de l’ouest pour gagner une piste qui se termine 100 m plus loin par une
grande plateforme. De celle-ci, s’engager sur un chemin plein ouest et descendre ainsi progressivement vers Bécoup
(une boucle facultative permet de visiter le hameau).
 A la sortie de la forêt, 80 m avant la départementale D18, prendre sur la gauche. A l’entrée de la forêt, emprunter le
sentier qui débute en contrebas sur la droite. Parvenir ainsi, 2 km plus loin, à une grande intersection (plateforme
forestière). Prendre à droite la combe qui descend à Aubaine.
Patrimoine
Souvenir bienfaiteur de Saint Quentin à Aubaine, implantation des cisterciens à Crépey, croisée des chemins antiques à
Bécoup, le patrimoine qui jalonne ce circuit est bien plus ancré dans l’histoire des lieux qu’il n’en donne l’air a priori.
Blotti sur le flanc oriental d’une vallée formant une liaison entre Beaune et la vallée de l’Ouche, Aubaine doit en effet à
Saint Quentin, évangélisateur de la Gaule du Nord à la fin du 3e siècle, la réputation de la source du village où il était
venu se reposer en détournant son chemin. Dès lors, et jusqu’à la fin du 18e siècle, celle-ci fut fréquentée par des
malades venant de toutes parts dans l’espoir de guérir leurs fièvres ou certaines maladies des yeux. Ils y côtoyaient
probablement les nombreux pèlerins du chemin de Sainte-Reine, empruntant cette vallée, qui ne pouvaient dédaigner
une telle halte. Intégrée au lavoir du 19e siècle bâti à côté de la mairie-école, cette source a conservé le souvenir du saint
qui l’a magnifiée, souvenir qui se retrouve également dans le vocable de la petite église romane construite à l’autre
extrémité du village.
A Crépey, sur le plateau, l’histoire est plus récente. Elle date du 12e siècle lorsque les terres sont données à la
jeune Abbaye de Cîteaux (fondée en 1098). Les moines construisent ici une grange et développent un élevage ovin
permettant d’obtenir la laine nécessaire à leurs besoins. Le produit de cette nouvelle grange s’inscrit ainsi en complément
des productions céréalières et viticoles obtenues dans les autres granges et celliers autour de Cîteaux, dans la plaine et
sur la Côte, selon le système économique caractéristique des cisterciens, fondé à l’origine sur l’autarcie et l’intégration.
Occupée par quelques frères convers, cette grange est située à une journée de marche de l’abbaye pour permettre à
ceux-ci d’assister à l’office dominical. A la fin du Moyen-âge, après rassemblement progressif des terres voisines, elle
s’étend sur 400 hectares environ. Les difficultés rencontrées au cours du 15e siècle – insécurité pour une exploitation
isolée face aux bandes armées vagabondes des suites de la guerre de Cent ans - et 16e siècle – le site est déclaré
abandonné en 1490 mais a retrouvé une certaine prospérité en 1545 avec deux foyers recensés, ce qui reste insuffisant
pour une rentabilité maximum - amènent toutefois les moines à l’« envillager » en 1612 - 14 lots attribués, sur 18 prévus,
au profit de migrants venant de Lorraine et de Champagne (selon les documents conservés aux archives
départementales de la Côte-d’Or). L’ancienne grange donne alors naissance au hameau de Crépey qui se présente
toujours aujourd’hui comme il est dessiné sur les planches 15 et 38 de l’Atlas de Cîteaux réalisé en 1719 : au centre
d’une suggestive clairière (correspondant aux défrichements des cisterciens) sur le plateau boisé de l’arrière-pays
beaunois.
Plus au nord sur le plateau, le hameau de Bécoup, quant à lui, semble l’héritier d’un antique carrefour entre une
circulation nord-sud, de la région de Beaune à la vallée de l’Ouche, et une circulation est-ouest, de la plaine de Saône à
la vallée de l’Ouche par Arcenant. De nombreux vestiges de chemins antiques ont été reconnus çà et là, de même que
plusieurs villae gallo-romaines dans les environs du hameau.
Conseil Général © Benoit OUDET
Nature
Les drôles de plantes des flancs de l'Arrière-Côte
Le sentier « de combe en combe », dans l’Arrière-Côte, débute dans l’étroite vallée du ruisseau d’Aubaine et permet une
immersion progressive dans la forêt des grands communaux d’Aubaine. Il offre au regard de vastes ensembles naturels
où l’empreinte humaine est vite oubliée. La Côte et l’Arrière-Côte dijonnaise forment un massif calcaire très boisé au sudouest de Dijon. La façade est de ce massif est bien connue des amateurs de grands vins puisqu’elle prête ses flancs à la
culture des quelques 1250 climats de Bourgogne. L’Arrière-Côte qui recouvre tout le reste du massif est un territoire très
forestier qui présente une densité de population assez faible. Les combes de ce secteur de l’Arrière-Côte sont
semblables à leurs voisines de la Côte dijonnaise du point de vue de leur formation. Ce sont des vallées sèches qui
entaillent le plateau calcaire d’est en ouest. L’action du gel et du dégel constitue un facteur important de leur
développement.
C’est d’ailleurs cette érosion progressive qui permet la formation des éboulis que l’on observe lorsque l’on s’approche du
plateau. Il existe toutefois de grandes différences entre la Côte et l’Arrière-Côte. Ici, l’influence méditerranéenne du climat
qui donne sa richesse aux vins de la Côte est remplacée par une tendance plus humide et plus froide. En effet, les vents
dominants du nord-ouest apportent un volume de précipitation avoisinant 900 mm alors que sur la Côte, les pluies ne
donnent pas plus de 700 mm par an. Cette caractéristique climatique influence bien entendu le type de végétation. Ces
conditions de vie sont en particulier favorables à deux plantes très reconnaissables. La première est le Lys Martagon.
Cette plante submontagnarde fleurit à partir du mois de juin. Ce lys sauvage est l’une des plus grandes et des plus jolies
fleurs de Côte-d’Or. Elle se développe souvent de manière éparse et peut dépasser un mètre de haut ce qui la rend
assez visible. Elle est en outre attirante pour les sangliers qui aiment son bulbe et les chevreuils ses feuilles. Du coup,
elle se raréfie. Pour préserver cette espèce, ne la cueillez pas !
Une autre plante aime ces milieux frais et humides, il s’agit de la scolopendre. C’est une plante commune dans les
combes, le long du sentier et qui pousse au milieu des éboulis de blocs rocheux. La scolopendre ne craint ni le froid ni les
sols pauvres. En revanche, elle ne s’implante pas dans les secteurs venteux à cause de ses larges feuilles fragiles. La
scolopendre peut se percher dans des endroits très escarpés ou encore dans de toutes petites anfractuosités. C’est une
fougère ; en retournant ses feuilles, on peut observer les sporanges qui contiennent les spores que la plante libère dès le
mois de juin pour étendre son aire d’implantation. Dans ces milieux difficiles, la plante pousse très lentement : sa
croissance moyenne n’est que de 3 cm par an. La plante est parfois utilisée pour agrémenter les bouquets de fleurs
ornementales.
Conseil Général © Hervé DEVALLEZ
La Côte-d’Or s’ouvre à vous
L’itinéraire qui vous est présenté a été sélectionné par le Conseil Général de la Côte-d’Or pour que vous preniez le temps
de découvrir les richesses de la Côte-d’Or, son patrimoine, ses paysages et sa douceur de vivre.
Si vous avez rencontré des difficultés, n’hésitez pas à les signaler de sorte qu’elles puissent être prises en compte
(onglet « Signaler un problème »).
Le chemin que vous allez parcourir figure au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée de la
Côte-d’Or, ce qui signifie qu’il fait l’objet d’une attention particulière de la part du Conseil Général, tant en matière de
balisage que d’entretien et de sécurité. Toutefois, sachez que vous randonnez sous votre propre responsabilité et qu’il
n’est matériellement pas possible de garantir à tout instant un parfait état de balisage et d’entretien. Aussi un certain
nombre de précautions s’imposent. Notez en particulier que la signalisation de balisage rencontrée en chemin n’est pas
suffisante pour se diriger en milieu naturel. Une carte est toujours nécessaire pour compléter son information.
D’une manière générale, pour vos randonnées en toute sécurité, ne surévaluez pas votre condition physique, préparez
votre sortie et emportez avec vous de quoi parer aux éventualités les plus fréquentes. Veillez notamment à :
•
•
•
•
Consulter les prévisions météorologiques avant de partir ;
Vous renseigner sur les périodes de chasse ;
Emporter un téléphone portable, un vêtement chaud, de l’eau, des fruits secs ou autres aliments pour éviter
les fringales, un ou deux sacs poubelle, ainsi que, par temps ensoleillé, des lunettes de soleil, un chapeau et
de la crème solaire ;
Porter des chaussures adaptées à la randonnée ;
En cas de difficultés, pour appeler les secours depuis un poste fixe composez le 15 (Samu), le 17 (Police), ou le 18
(Pompiers). Avec un téléphone mobile, composez le 112 (numéro valable dans l’ensemble de l’Union Européenne qui
permet de vous localiser).
Pour obtenir des informations touristiques se rapportant aux alentours ou toute information pratique, vous pouvez vous
rapprocher des Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative concernés et consulter le site internet www.cotedortourisme.com.
Le Conseil départemental et l’Agence de Développement Touristique (ADT) - Côte-d’Or Tourisme vous souhaitent
une agréable promenade en Côte-d’Or !

Documents pareils