La vague en bleu, blanc, rouge du bodyboarder
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La vague en bleu, blanc, rouge du bodyboarder
PAYS :France RUBRIQUE :Nantes PAGE(S) :21 SURFACE :22 % PERIODICITE :Quotidien 6 novembre 2016 - Edition Nantes Métropole Cliquez ici pour voir la page source de l’article La vague en bleu, blanc, rouge du bodyboarder Vertou. Fin octobre, Arthur Morel a été sacré champion de France juniors de bodyboard, à Biarritz. S'il est au sommet de la vague, le Vertavien garde les pieds sur terre. « Je ne m'y attendais pas du tout s'exclame-t-il. J'étais un challenger et je ne faisais pas partie des favoris. Cela a été une très bonne surprise, d'autant plus que c'est moi qui ai hissé mon niveau et non pas mes concurrents qui ont failli. » Cette performance qu'il juge comme la meilleure de sa carrière s'ajoute à un palmarès déjà bien étoffé : double médaille d'or des Jeux Atlantique européens en 2014 et 2015, 11 e (et 1 erEuropéen) du championnat du monde Pro Juniors en 2015, 7 e du Hawaï Pro Junior en 2014, vice-champion de France UNSS en 2015, vainqueur du circuit de la coupe de France en 2013... Pourtant, au départ rien ne prédestinait un tel parcours. « J'ai commencé à jouer au football, à l'AS Beautour, puis à la Sainte-Anne de Vertou. Je ne me débrouillais pas trop mal et avais même intégré la section foot au collège. » Premier surf à Pornic Alors, comment est venue cette passion du bodyboard ? « Le week-end, j'allais régulièrement avec ma famille à la mer à Pornic et j'a i voulu faire du surf. Ça m'a tout de suite séduit. En 4 e , j'ai participé à quelques compétitions et très vite, j'ai obtenu de bons résultats. Du coup, j'ai privilégié le bodyboard et j'ai arrêté le football à l'âge de 15 ans. Et aujourd'hui, je ne regrette pas du tout mon choix. » Canaries, Indonésie ? Après avoir intégré la section sport études au lycée Savary de Mauléon, aux Sables-d'Olonne en 2014, Arthur a décroché son baccalauréat ES en juin dernier. Cette année, il a intégré l'école de commerce Audencia à Nantes. « Cette formation va me permettre de concilier mes études et ma passion. D'ailleurs, début 2017, je dois effectuer un stage de six à huit semaines à l'étranger et j'aimerais bien trouver une destination me permettant aussi de faire du bodyboard pendant mes temps libres. L'Indonésie ou les Canaries, ce serait super ! » À terme, il n'envisage pas de devenir professionnel. « Je ne pense pas avoir le niveau et il est difficile d'en vivre correctement. » En effet, en dehors du partenaire Nantes terre de glisse, qui lui fournit son équipement et les frais d'inscriptions aux compétitions, tous les déplacements restent à la charge de sa famille et ce, même lorsqu'il honore une sélection de la Fédération française de surf. ■ Tous droits de reproduction réservés