Spécialistes en médecine interne
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Spécialistes en médecine interne
Facturation spécialisée ximiser, on doit inscrire le code d’établissement approprié (se terminant par 6) et utiliser le code 0028 ou 0029. Spécialistes en médecine interne Une vision globale de leur facturation SPÉCIALISTE DU PATIENT adulte dans sa globalité, l’interniste travaille conjointement avec tous les autres professionnels de la santé. Avec un revenu moyen de 219 080 $, ses honoraires se situent sous la moyenne des revenus des médecins spécialistes à 237 098 $. Peut-on dépasser ces moyennes en optimisant sa facturation? Certainement. Voici quelques points à considérer. > Le paiement de l’honoraire de la visite principale à l’interne pour les patients hospitalisés dépend, entre autres, de la facturation des collègues puisqu’elle est permise au plus une fois par hospitalisation par patient pour l’ensemble des internistes. Il est essentiel de connaître les exceptions à cette règle afin d’éviter le refus des visites des collègues et d’obtenir un paiement optimal des demandes. Entre autres, les visites principales facturées à l’urgence, en urgence et aux soins intensifs sont exclues de cette règle. Il faut donc utiliser le bon code d’établissement (se terminant par le 7 pour l’urgence ou par le 6 pour les soins intensifs et coronariens) ou inscrire le modificateur approprié (mod 103, 102 ou 104) pour les soins d’urgence. En plus de permettre le paiement d’une première visite principale faite en urgence, l’utilisation du « mod » permettra une majoration de 50 à 100 % par acte. > La consultation est une visite principale à laquelle on ajoute un supplément. Elle est donc contrainte à la règle de base de la visite principale. De plus, la consultation est permise seulement deux fois par an par patient par interniste en clinique externe et en bureau privé, contrairement à la visite principale, qui n’est pas limitée en nombre ni en intervalle de temps. Elle peut être facturée à nouveau en clinique externe et en cabinet privé s’il y a reconsidération du diagnostic ou nouvelle consultation pour une autre pathologie. > Les tournées des malades et les visites de contrôle sont à maximiser le plus possible. L’interniste est limité à 2 950 visites par semestre. Un patient peut avoir un maximum de 2 visites de contrôle par jour. Ce nombre exclut les tournées des malades le week-end en unité coronarienne ou aux soins intensifs (code 0029). La facturation des visites dans cette unité est majorée. Afin de la ma- > La visite de départ (code 0024) est permise 72 heures suivant la première visite principale lors de l’hospitalisation du patient en médecine interne. Pécuniairement intéressante, elle ne doit pas être négligée et doit être facturée aussi souvent que permise. Elle est particulièrement intéressante pour l’interniste à la rémunération mixte. Ces médecins ont accès aux consultations et aux codes de réanimation (à 43 % de la valeur de l’acte) ainsi qu’à la visite de départ (à 80 % de sa valeur). Dans certains hôpitaux, l’autorisation du départ par l’interniste n’est pas chose courante. Il serait peut-être à votre avantage de l’exiger. C’est aussi bien cliniquement qu’économiquement : pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups? > Plusieurs départements en soins inten sifs sont reconnus selon l’annexe 29 et donnent droit à des actes de prise en charge du patient et de l’unité. Il est primordial de bien lire cette annexe afin d’optimiser ce style de pratique. Cette annexe est disponible sur le site de la RAMQ en cliquant sur le lien de la brochure no 1. En terminant, la polyvalence du boulot de l’interniste l’amène à poser des actes diagnostiques et thérapeutiques divers. Il est donc amené à facturer des actes selon plusieurs sections du manuel. Voilà pourquoi il est essentiel de toujours se demander si l’acte que l’interniste pose est payable, restrictif et d’en trouver le bon code. Plusieurs d’entre eux, plus fréquents, méritent de ne pas être oubliés. Par exemple, les ponctions, la visite en inhalothérapie, l’électrocardiogramme, le constat de décès, la perfusion d’insuline, la thérapie de communication, les codes de réanimation, etc. Particulièrement vrai pour les spécialistes en médecine interne, mais aussi pour tous les médecins, connaître les moindres détails de sa facturation demande du temps et de la volonté, mais assure une optimisation de ses honoraires professionnels. ⌧ Nous remercions Suzanne Dorion de Médidor / Facturation.net pour sa collaboration à la rédaction de cette chronique 16 S A N T É I N C . S E P T E M B R E 2 0 0 5