Bibliographie Arnaud Cathrine 2015

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Bibliographie Arnaud Cathrine 2015
Arnaud
Cathrine
Né en 1973 dans la Nièvre, Arnaud Cathrine a fait des études de lettres modernes et d'anglais à Paris.
Plongé dans la musique (piano et chant que lui enseigne son grand-père organiste et facteur d'orgue), il
commence à écrire à l'âge de quinze ans et publie son premier roman, Les Yeux secs, en 1998 aux
Editions Verticales. Depuis, il a fait paraître plus de vingt livres (en littérature générale et en jeunesse) dont,
Je ne retrouve personne, Les Garçons perdus ou encore Je suis l'idole de mon père.
En dehors de ce sillon principal, il aime tout particulièrement ouvrir le champ d'exploration de l'écriture : il
écrit des paroles pour le chanteur Florent Marchet, ou pour Joseph d'Anvers, et il a adapté son roman La
Route de Midland au cinéma avec Eric Caravaca (sortie en 2004 sous le titre Le Passager avec Julie
Depardieu). Depuis, il a co-écrit La Faute à Fidel, premier long-métrage de Julie Gavras.
Il a été chroniqueur et producteur à France Culture, membre d'une commission du Centre National de la
Cinématographie (CNC) et il est conseiller littéraire pour deux festivals : "Les Correspondances de
Manosque " et " Tandem " (Nevers), ainsi que pour la Maison de la Poésie (Paris).
Enfin, il aime la scène et, notamment, les " lectures musicales ". Frère animal est un roman co-chanté et
co-écrit avec Florent Marchet. La transcription scénique a réuni Florent Marchet, Valérie Leulliot (Autour de
Lucie), Nicolas Martel (Las Sondas Marteles) et Arnaud Cathrine qui a renoué par la même occasion avec
son premier amour, la musique et la chanson. Frère animal s'est produit à Paris au Café de la Danse, aux
Bouffes du Nord et à l'Européen ainsi qu'en province pendant trois ans. Depuis Arnaud Cathrine a créé
avec Julie Rey le spectacle musical Il n'y a pas de coeur étanche. En 2013, il a joué au côté de Nathalie
Richard dans l'adaptation scénique de son livre Le journal intime de Benjamin Lorca, mise en scène par
Ninon Brétécher (104 et Théâtre Monfort). En 2014, il a créé une lecture musicale à la croisée de Je ne
retrouve personne et de l’univers musical de Bastien Lallemant, notamment des chansons de son dernier
album.
En 2015, il publie un recueil de nouvelles, Pas exactement l'amour (qui a reçu le Prix de la nouvelle de
l'Académie Française) et a adapté son dernier roman, Je ne retrouve personne, pour Arte (réalisation :
Alain Tasma) ; 2015 a vu émerger également un spectacle musical qui est interprêté par Anna Mouglalis et
mis en scène par Ninon Brétécher. Il travaille actuellement avec Florent Marchet sur le deuxième volet de
l'aventure Frère animal (2016).
Les yeux secs
« Ils passent la grille et traversent le minuscule jardin qui n'a pas été
entretenu depuis plusieurs semaines et dont les herbes envahissent
l'allée centrale. Ils entrent. L'odeur du grand hall les agresse
immédiatement. L'un d'eux grogne. Ils découvrent alors les quatre corps
enchevêtrés sur le grand tapis.»
Ce pourrait être n'importe où. N'importe quand. Une guerre civile ravage
le pays. Un adolescent et sa sœur ont survécu à l'exécution sommaire de
leurs parents. Esseulés et clandestins, ils doivent impérativement se faire
oublier durant les patrouilles de la milice et s'obligent au pire : singer la
mort auprès des cadavres du père et de la mère. Luttant pour ne pas
devenir les otages de leur propre peur, les deux orphelins vont vivre à
l'affût, dans l'attente d'une improbable libération.
Editions Verticales, 1998
L’invention du père
Un jeune homme, Rafael, traverse la frontière franco-espagnole en
direction d’un village perdu d’Estrémadure, à la rencontre d’un père
agonisant, qu’il n’a pas connu. À peine arrivé, il apprend son décès. Il
restera dans ce hameau déserté, face à la lâcheté de la responsabilité
collective sur fond de guerre civile. Dès lors, il inventera des dialogues
imaginaires pour donner un nouveau souffle à la figure tutélaire de Goyo
Lasagual, «ce sale étranger».
Editions Verticales, 1999
La route de Midland
Will gare son van devant le Salt Café et y loue une chambre. Personne dans les
parages, excepté Zach, un vieux mécanicien noir et Singer, un adolescent
orphelin recueilli par Amy, la tenancière du motel. Mais qu’est venu faire Will en
plein désert texan ? Et qui repose dans le cercueil, à l’arrière de son camion
réfrigéré ? L’escale au Salt Café va se prolonger jusqu’au terme du livre et
révéler un à un les liens du sang qui unissent cette poignée de personnages.
Editions Verticales, 2001
Arnaud Cathrine et Éric Caravaca ont co-écrit l’adaptation cinématographique
du roman sous le titre "Le Passager".
Les vies de Luka
Luka a plusieurs vies.
La vie honnie à Liverpool, avec sa mère et son frère, Darl. C’est
bientôt l’été. La poussière et le délabrement sont comme une
chape de silence dans le désert urbain de Edge Hill. Alors Luka
fuit…
… dans l’autre vie. La vie rêvée. À Londres. Quand elle sera
devenue elle-même. Une grande pianiste. Comme Martha
Argerich. Quand elle sera enfin partie. Puisque rester, c’est
comme mourir chaque jour un peu plus.
Et puis, il y a Jude. Le garçon qu’elle aime. Jude fait partie des
deux vies de Luka, à la lisière de tous les possibles, comme le seul être susceptible de faire
exister ses rêves. C’est avec lui que Luka passe d’une vie à l’autre, et parvient à survivre
dans ce Liverpool qui la condamne à un destin trop étroit.
Jusqu’au jour où Jude quitte la ville, déchirant les vies de Luka en deux. Il n’y a alors plus
qu’une vie possible. Une troisième vie. À inventer. Pour le meilleur et pour le pire
Editions Verticales, 2002
Exercices de deuil
Deux villes hantées, deux récits siamois.
D’abord Berlin. Potsdamer Platz. Aujourd’hui. Kaspar est comédien. Il
s’adresse à Roman, son meilleur ami, qui a quitté Berlin après un violent
conflit avec son père, lequel désapprouvait les choix artistiques de son fils.
Portrait d’un Berlin déserté, un Berlin qui a mué, où Kaspar se sent étranger
lui aussi, avec pour seule présence ce fantôme dont il voudrait se libérer…
Et puis... Philadelphie. L’Âge de raison. De nos jours. Andrew est un jeune
garçon en rupture avec son environnement, du système universitaire
jusqu’aux valeurs américaines incarnées par ses parents, ses frères, ce bonheur obligatoire
qui doit en passer par la réussite sociale. Il quitte Kathryn avec qui il habitait et se réfugie
chez Devin et Graham.
Que faire quand on n’est plus que de la colère, arme blanche et impuissante. Que faire,
surtout, quand on n’a que la liberté de devenir soi-même mais que l’on se sent étranger chez
soi.
Deux récits en miroir pour cet Exercice de deuil au pluriel. Un miroir déformant où se mirent
l’étrangeté à soi-même, l’isolement dans la ville – son indifférence –, les abris que l’on perd,
ceux que l’on réinvente en attendant de savoir quoi faire de soi et quel chemin sera le nôtre.
Deux récits qui s’exercent à l’idée du deuil, du départ, de la fuite, de l’abandon avec cette
idée chère à L.F. Céline qui affirmait que vivre seul, c’est s’entraîner à la mort.L’âge de raison
n’existe pas. Tout au plus ressemble-t-il à une ligne d’horizon que l’on s’invente en l’absence
de guide. On s’efforce de suivre cet improbable territoire qu’une main sévère tient à distance
de nous. On avance à l’aveugle, tantôt confiant, tantôt découragé de constater que le voyage
s’éternise. Ce faisant, on se côtoie, on apprend à s’apprivoiser, à se connaître un peu plus...
Jusqu’au jour où l’on tombe sur soi-même.
L’âge de raison n’existe pas. Tout au plus peut-on espérer être un jour moins étranger à ce
monde.
Editions Verticales, 2004
Sweet Home
Trois étés où se joue le destin d’une famille. Trois étés à dix ans d’intervalle. Et la
même plage, au bord de la Manche. Dans ce «doux foyer », Susan, la mère, veut
mettre fin à ses jours. À son chevet : un mari abîmé par plusieurs années de
désamour et son frère cadet, vont tour à tour prendre la parole, tentant de démêler
leur vérité parmi les silences pesants dont ils ont hérité. Voici une saga intimiste, un
tombeau lumineux pour une mère défunte, un exercice de deuil et d’émancipation. Le
drame en sourdine qui anime cette fiction à trois voix permet à l’auteur de donner
toute la mesure de son écriture sensible et acérée.
Editions Verticales, 2005 / Sweet home adapté au théâtre à Paris et à Reims en 2009
La disparition de Richard Taylor
Angleterre, de Londres au Kent en passant par le Somerset. Nous errons autour de la capitale britannique,
centre urbain propice à l’anonymat et au drame presque imperceptible qui va
s’y dérouler, la disparition inopinée d’un homme marié.
Richard Taylor a quitté son domicile conjugal le 16 mai 1998. Il a été aperçu au
bar interlope Madame Jojo’s au milieu de la nuit, puis à la station Brixton dans
le courant de la matinée. Qui est-il ? Pourquoi vient-il de s’évanouir de sa
propre existence ? Les motifs possibles de ce départ ne seront élucidés que
très progressivement et partiellement au fil du récit qui court de 1998 à nos
jours. Cela, pour la bonne raison, que le héros fantomatique de ce roman n’est
jamais donné qu’en creux, par ouï-dire, par propos rapportés, par contumace,
dirait le juge d’un tribunal. Le lecteur va donc suivre à la trace, au gré des
témoignages d’une dizaine de femmes : l’épouse, la mère, la voisine de palier,
la collègue de bureau, l’amie transsexuelle, l’amante sans lendemain,
l’attentionnée psychiatre, ainsi que la dramaturge suicidée Sarah Kane…
Voici une quête sur l’ombre portée d’un absent omniprésent, qui touche à la crise d’identité masculine de
notre époque, mais sous la forme d’un roman polyphonique dont la texture paradoxale s’écrit au féminin
pluriel. Les récits brefs – sous forme épistolaire, monologuée ou dialoguée – silhouettent puis font exister le
disparu sous des apparences multiples, moins contradictoires que simplement disjointes.
Editions Verticales, 2007
Frère animal
Un roman musical par Arnaud Cathrine et Florent Marchet, porté à la scène en 2012
À première vue, Frère animal est un objet musical non identifié. C’est tout d’abord un livre écrit
à quatre mains par Arnaud Cathrine et Florent Marchet. C’est aussi un album composé par Florent
Marchet. Le tout paru sous forme de livre/disque en mars 2008 aux Editions Verticales/Gallimard. C’est
enfin un spectacle joué et interprété par les deux « frères », accompagnés de Valérie Leulliot (Autour de
Lucie) et Nicolas Martel (Las Ondas Marteles). À la croisée du conte social et de la comédie musicale, c’est
un concert, tout simplement, qui a pour décor le monde du travail. DRH, directeur marketing, cadre,
ouvrier, chacun prend la parole et raconte la vie de l’entreprise moderne. Ils cherchent tous à survivre dans
une jungle… qui vous rappellera sans doute quelque chose…
Editions Verticales, 2008
Le journal intime de Benjamin
Lorca
Pour évoquer la mémoire de l’écrivain Benjamin Lorca, deux amis, un frère
et une ex-compagne prennent successivement la parole. Quatre voix qui se
complètent ou se diffractent, à rebours des quinze années qui nous
séparent de sa mort tragique. La découverte d’un journal intime que le
disparu a laissé derrière lui ravive en eux la tentation de saisir enfin cet être
si fuyant, égaré, insaisissable. Les quatre narrateurs trouveront-ils une
quelconque révélation dans ces écrits jamais publiés ? L’envers d’une
personnalité, la face cachée de Benjamin ? Tous ne prendront pas la même
décision — trahir ou non cette intimité posthume… — mais chacun
découvrira en chemin quelques vérités sur lui-même, plus ou moins
apaisantes.
Avec ce roman, tout en ellipse et non-dit, Arnaud Cathrine a su éviter les complaisances de la noirceur. On
y retrouve les nuances sensibles du mal d’être contemporain qui habitait ses livres précédents, mais aussi
les fragments d’un discours sur toutes les formes d’amour, y compris le plus paradoxal, le désamour de
soi.
Editions Verticales, 2010
Nos vies romancées
« Alejandra Pizarnik note en 1959 dans son journal intime : "Je dois arrêter de lire les
auteurs dont je peux me passer, ceux qui pour le moment ne m’aident pas." Les livres
que je voudrais évoquer ici m’ont infiniment aidé. Au moment où je les ai lus, bien
sûr, mais aujourd’hui encore. Je les relis à intervalles réguliers. On appelle cela des
"livres de chevet".
Carson McCullers, Françoise Sagan, Roland Barthes, Fritz Zorn, Sarah Kane et Jean
Rhys : quatre femmes, deux hommes ; quatre étrangers, deux français. Au total,
l’inventaire ne dit pas grand-chose car je n’ai pas cherché d’équilibre. Les choses se
sont distribuées simplement. Au gré des objets de mon affection.
Je me suis autorisé à inscrire ces lectures dans un contexte moins intime que
personnel. Ce projet est arrivé au bon moment pour moi. Je cherchais ça : une
écriture personnelle qui ne soit pas forcément intime. Il m’a importé aussi d’écrire
deux ou trois choses que je pense de la littérature et qu’il me semblait prématuré d’écrire jusque-là. »
A.C.
Editions Stock, 2011
Je ne retrouve personne
Lorsqu’Aurélien Delamare débarque à Villerville un dimanche d’automne pour
régler la vente de la maison familiale, il est censé n’y passer qu’une nuit. Ce séjour
va pourtant se prolonger et prendre l’allure d’un état des lieux personnel. Face aux
fantômes ravivés de l’adolescence, Aurélien interroge son histoire jusqu’à sonder
les racines d’une solitude à la fois subie et choisie. Maintenant qu’il est revenu en
presque étranger dans son village natal, la question se pose autrement : s’agit-il de
retrouver quiconque ou de rencontrer enfin quelqu’un ?
Je ne retrouve personne est un livre d’abandon au principe d’incertitude. On y
doute de soi au passé (re)composé et au présent le plus immédiat, tel au travers
d’un journal d’un trentenaire en crise.
Editions Verticales, 2013
Adapté au cinéma sous le titre 9 jours en hiver.
Les garçons perdus
Ils sont deux. Deux jeunes garçons fortement liés, partageant les mêmes exaltations
et le même ennui, caressant les mêmes horizons et les mêmes ténèbres. Puis la vie
exige d’eux qu’ils sortent de l’adolescence, qu’ils deviennent ce que la société attend.
L’un – le narrateur – commence à « devenir », l’autre voit son élan brisé et trouve
refuge dans un hôpital. C’est cette adolescence, puis les visites à l’hôpital, qui sont
racontées ici par fragments. Une histoire surgie du passé, mais restée vive dans la
mémoire du narrateur, endeuillée par l’absence de son alter-ego qui brusquement n’a
plus été qu’un autre, puis un étranger impossible à sauver…
Voici le récit de cette amitié sur le fil, passionnelle et incontrôlable, inspiré par une
série de photos du comédien et réalisateur Éric Caravaca. En marge des tournages,
le comédien et réalisateur pratique depuis longtemps la photographie, composant
avec discrétion une œuvre singulière.
Editions Le Bec en l'air, 2014
Texte : Arnaud Cathrine / Photographies : Eric Caravaca
Pas exactement l'amour
Ce n’est pas l’amour. Pas encore. Ou presque trop. Ou plus tout à fait. Pourtant
les personnages de ce livre se croient tous amoureux. Alors quoi ? Leurs histoires
d’amour ne seraient-elles que des tentatives d’amour ?
Passant de l’humour à la gravité, de la confidence à l’outrage, de la pudeur à la
sensualité résolue, Arnaud Cathrine revisite, au fil de dix nouvelles, un motif
universel, fluctuant et insaisissable.
Editions Verticales, 2015
Prix de la nouvelle de l'Académie Française 2015
Littérature jeunesse
Je suis l'idole de mon père : Doriand a le malheur d’être le fils d’un auteur de roman jeunesse en mal
d’inspiration. Et toute sa vie se retrouve étalée dans les romans de son père ce qui provoque en lui honte
et fureur. Pour les vacances en Normandie dans une station balnéaire, ils ont décidé de faire la paix. Là,
dans une belle demeure, la famille du père passe aussi ses vacances depuis toujours. Doriand n’a jamais
rencontré ses grands-parents, il va forcer la porte pour comprendre d’où vient son père et pourquoi il ne dit
rien de ce temps-là. Pourtant il y aurait matière à écrire un beau roman !
A partir de 13 ans, Editions Thierry Magnier, 2014
Coquillette la mauviette : Un livre-CD
Lorsque Malo est né, il avait tout d’un adorable bébé. Puis ça s’est gâté... Une coquille, comme celle d’un
escargot, a poussé sur son dos. C’est bizarre, mais c’est comme ça. Sauf que dans la cour de récré, la vie
n’est pas toujours drôle pour Malo, à cause des affreux frères Williams qui se moquent de lui.
Heureusement, il y a Nina...
Ecrit par Arnaud Cathrine et Florent Marchet / Composé par Florent Marchet /
Raconté par Julie Depardieu /
Joué/chanté par Florent Marchet, Arnaud Cathrine, Jeanne Cherhal, Mathieu Bogaerts, Valérie Leulliot,
Artus de Penguern, Raphaëlle Moussafir et Antoine Dezelli
Dessiné par Aurélie Guillerey
Dès 5 ans / Editions Actes Sud Junior, 2012
Jacques Doillon / Le jeune Werther : Guillaume est mort. Hier, il s’est pendu. Pour Ismaël, le meilleur ami
de Guillaume, pour Théo, Mirabelle, Faye, Pierre et Simon, sa bande, la vie n’a plus de sens. Elle est loin
des histoires d’amour et de seins qui poussent. Elle est injuste, brutale, intolérable. Ce suicide, c’est une
énigme. Est-ce la faute de cette affaire de guitare ? De ces vols d’éprouvette en cours de physique ? Ou de
cette fille vue sur une photographie ? Il faut découvrir la vérité. Elle est, quelque part. Dans la rue de
Guillaume, par exemple, avec ses longs cheveux blonds et son envoûtante indifférence, la vérité s’appelle
Miren. Elle est belle et fascinante à en tomber amoureux. Étrange et distante au point de vous obséder, de
vous faire perdre vos amis, et peut-être la vie. Ismaël sait. Rien qu’en voyant Miren, il comprend pourquoi
Guillaume est mort. À cause d’elle, pour elle. Alors, il veut la rencontrer. Lui faire avouer. Et surtout, il veut
l’obliger à tomber amoureuse de lui.
Sortie le 10 avril 2008 à l'Ecole des Loisirs dans la collection Médium/cinéma, édition établie par Chloé
Mary.
Ce volume comprend le scénario du film, un cahier iconographique, un voyage au coeur du travail
cinématographique, un entretien avec le cinéaste, une analyse de séquence et un texte de Arnaud
Cathrine.
Moi je : "Julie, je t’aime, mais tu n’apprendras rien : j’ai dû te le dire 35 282 fois depuis qu’on s’est
embrassés la première fois. Et je voudrais faire l’amour avec toi, j’ai tout le matériel."
Après avoir jeté de nombreux brouillons, Doriand envoie enfin une lettre à Julie. Les jours qui viennent
seront capitaux, essentiels, vitaux. Doriand se pose des dizaines de questions telles que : Julie va-t-elle
répondre ? Julie pense-t-elle comme lui que le moment est venu ? Et surtout, Julie l’aime-t-elle
profondément, passionnément, à la folie, ou tout simplement autant qu’il l’aime ?
C’est dans ce moment de réflexion particulièrement angoissant que le père de Doriand choisit de devenir
infréquentable. Un père copain, écrivain et célibataire, c’était déjà pénible, mais voilà que, ledit père vient
d’entamer une psychanalyse avec un certain Robert et qu’il se métamorphose. Doriand souhaiterait
simplement oublier ces changements perturbants et se concentrer sur Julie. Mais voilà que Julie n’est plus
la même.
Collection "Médium", L'Ecole des loisirs / Sorti en 2008
Edvard Munch : En lui, la vie a décidé de prendre forme un jour de décembre 1863 à Løten en Norvège. À
la naissance d’Edvard Munch, trois anges, la maladie, la folie et la mort, se penchent sur son berceau. Des
anges noirs, fraternels, torturants, obsessionnels. Jamais ils ne le quitteront, après l’avoir privé des êtres
chers et lui avoir laissé le chagrin comme seconde peau.
Pour capturer ses ombres, le jeune Edvard dessine à même le sol, au dos des ordonnances de son père,
sur les carreaux de la cuisine. Sa vie devient un défi, une chasse mélancolique pour vaincre la souffrance.
À ses yeux, la peinture se doit d’être vivante. Elle doit s’inventer. Elle doit inventer la vie. Il abandonne ses
études d’ingénieur, il peint. Il affronte l’incompréhension et la violence des critiques, il peint. Il se blesse
d’amour et d’alcool. Il peint. Rien ne peut l’atteindre tant que son désir de créer, sa réserve de vie, est là,
vibrante.
En lui la vie des morts annonce un nouveau mouvement artistique, l’expressionnisme, et le destin
effroyable du siècle à venir.
Collection "Les belles vies", L'Ecole des loisirs / Sorti en 2007
Un amour à la gomme : C'est l'été. Dans une salle de classe. Tout est calme. Les enfants sont partis en
vacances, emportant leurs affaires dans leur cartable, sauf… une trousse. Une trousse abandonnée par un
petit garçon ou une petite fille, on ne sait pas…
Un album en forme de roman-photo par Grégoire Louis et Arnaud Cathrine. Où il est question d'un triangle
amoureux (infernal) formé par un crayon roux, une gomme et un tampon. Combien de possibilités ?
A partir de 3 ans / Editions du Baron Perché
La cinquième saison : Un amoureux attend son amoureuse pour leur première soirée en tête à tête, le
Réveillon. Un oncle-honte de la famille reçoit son neveu pour le week-end. Une jeune fille apprend que ses
parents sont des menteurs, une autre découvre le dernier amour de son grand-père défunt, une troisième
s’habille de pudeur et de rêve au milieu d’adultes naturistes et cyniques…
Ceci est un cocktail, un patchwork, un plat aux cinq parfums made in Olivier Adam, Geneviève Brisac,
Arnaud Cathrine, Agnès Desarthe et Jérôme Lambert . Un objet littéraire non identifié. Un mouton à cinq
pattes. Un recueil à dix mains. Bref, une cinquième saison.
La cinquième saison n’est pas celle qui n’existe pas. C’est celle où tout est possible. Comme de réunir cinq
univers littéraires. De donner à lire des nouvelles aux lecteurs adolescents, dans un pays où il paraît qu’ils
n’aiment pas ça… Nous, nous savons que si.
Collection Médium, L'Ecole des loisirs / Sortie en septembre 2006
Nous ne grandirons pas ensemble : Sylvain s’en va par amour. L’amour est vraiment une drôle de chose,
et cette drôle de chose occupe continuellement l’esprit de Sylvain. Il mange en pensant à Mahalia, il fait
semblant de travailler en pensant à Mahalia, il fait la tronche en pensant à Mahalia. Pour guérir, il faudrait
qu’il puisse dîner au lit et prendre des bains, avec elle, et l’embrasser, sur la bouche.
Sylvain doit partir. C’est logique et c’est une bien sale affaire. Parce que, déjà, il doit tout organiser en vue
de son déménagement, et aussi compter avec sa propre crise d’adolescence et ses revers de sentiments.
Parce que ses parents vont faire des histoires, lui passer six cents coups de fil angoissants et collants.
Parce que la famille est une drôle de chose, un peu comme l’amour.
Sylvain va prendre le large, et rien ne pourra l’arrêter. Rien, sauf un Martin. Un frère fan de Skyrock, fouillemerde à ses heures, crétin immature de surcroît, trop sensible pour être léger. Une ancre humaine
soudainement paralysée des jambes pour empêcher Sylvain d’utiliser les siennes.
À douze ans, Sylvain va découvrir comment les histoires commencent et finissent.
Illustration de couverture : Françoiz Breut / Coll. Neuf, L'Ecole des loisirs / Sorti en 2006
Je suis la honte de la famille : Camille vient d’avoir dix ans et il n’est toujours pas amoureux. Une
catastrophe. Car, dans sa famille, tout le monde est amoureux et marié. Camille prend donc une grande
décision : dans une semaine, il sera amoureux et il se mariera dans la foulée. Tout devrait être simple.
Mais voilà : que se passe-t-il quand on découvre finalement qu’on est amoureux de la même fille que son
meilleur ami et que cette fille est… précisément votre meilleure amie ?
Illustration de couverture : Françoiz Breut / Coll. Neuf, L'Ecole des loisirs / Sorti en 2006
La vie peut-être : « Aucun mot ne m’allait. Tu n’étais pas mon amoureuse, tu n’étais pas ma meilleure
amie. Tu étais celle que je n’ai pas vue partir. »
Sofia est morte et Florian est à terre. Il ne parvient pas à se relever, à accepter l’absence. Il ne la
comprend pas et refuse de vivre avec. Une seule issue : revenir sur les lieux de la tragédie, dans l’hôpital
psychiatrique où on avait enfermé Sofia. Là-bas, Florian cherche des traces, des preuves de l’existence de
son amie. Il rencontre Mehdi, un soignant qui s’occupe de lui. Mais Florian ne veut pas être aidé. Mehdi
tient bon, l’oblige à entrer en relation avec les autres. Peu à peu, Florian baisse les armes et un lien
invisible se tisse entre les deux garçons. Et si la vie reprenait ses droits avec le chiffre deux ?
Collection Médium, L'Ecole des loisirs / Sorti en 2006
Faits d’hiver : Jakob attend sa mère, serveuse dans un restaurant turc, qui vit seule avec lui depuis que
son mari est parti chercher fortune à Francfort. Elle termine à 18 heures. Hier, elle n’est pas rentrée. Anna
revient à Berlin après un an passé à Paris. Un an sans Bastian, pour savoir s’ils s’aiment toujours. Mais
quand elle arrive, Bastian n’est plus à Berlin non plus. Chacun dans son coin, ils taisent leur angoisse,
dissimulent la vérité, donnent le change, espèrent en secret. Un soir de grève contre le rapport Pisa qui
dénonce les tares du système éducatif allemand, dans un squat alternatif tenu par un travesti noir
américain, leurs destins se croisent par hasard. C’est un choc comme il y en a tant dans cette ville en
perpétuel mouvement, pleine de questions, d’élans, de remises en cause. Un amour possible dans cette
capitale toute neuve, empreinte de rêves éveillés, de désir de bâtir, de besoin de paix. C’est une rencontre
qui sauve, dans une ville qui se croyait perdue.
Collection Médium, L'Ecole des loisirs
Les choses impossibles : « Un de moins comme dirait Maman à propos de ses morts. Et ce sera comme
ça toute la vie, une succession de départs, de soustractions infâmes qui vous laissent seul, tellement seul.
» Les départs se succèdent dans la vie de Tifas, ceux des trains sur la côte portugaise dans lesquels il
travaille chaque jour, celui de son père qui a perdu la tête, celui de Luís, son collègue et meilleur ami, qui
déménage. Mais Tifas rêve d’un autre genre de départ. D’un grand départ, définitif, vers une vie meilleure.
Collection Médium, L'Ecole des loisirs
Vendredi 13 chez tante Jeanne : Tout est prêt pour le départ : les 57 paires de chaussures de Maman, la
cassette de Brigitte Fontaine pour l’autoradio, et le « Passeport pour la 4ème » de Gaspard. Tout est
comme d’habitude : les vacances made in Normandie – sa maison de famille, ses éclaircies de 32
secondes, ses cousins préférés, ses guitares sur la plage, ses karaokés au bar du casino. Et puis le
téléphone sonne. C’est pour annoncer la mort de tante Jeanne. Tante Jeanne et sa piscine marron, tante
Jeanne qui détestait les couples et adorait les divorces, tante Jeanne qui n’avait pas d’enfants. Gaspard
est en rage. Cette tante Jeanne qu’on ne connaît même pas va tout flanquer par terre, avec son
enterrement pendant les vacances. Mais au cours du séjour improvisé dans sa maison, sans elle, il va faire
connaissance avec cette vieille dame morte à 96 ans, dont le journal intime est planqué dans un tiroir du
buffet. Connaissance avec elle et avec beaucoup d’autres choses encore.
Collection Médium, L'Ecole des loisirs
Je suis un garçon : Son nom est Cathrine, Arnaud Cathrine. Ça ne fait pas garçon comme nom. Pourtant, il
est un garçon. Il aimerait le prouver, d’une manière ou d’une autre. Il essaie de boire du café mais il
déteste ça. Dommage, il trouvait que ça faisait très garçon. Il essaie de péter la gueule à son meilleur
copain qui lui a sorti une crasse. Ça marche assez bien (une incisive fêlée), mais ce n’est pas trop son
genre d’être une brute. Un peu plus tard, il essaie d’embrasser une fille. C’est une réussite totale, mais qui
ne regarde pas les autres. Alors les autres continuent à se moquer. Un jour, la prof de français note ce
sujet de rédaction au tableau : « On vous donne la possibilité de changer une chose dans votre vie.
Racontez. » Devinez ce qu’il choisit.
Illustrations de Françoiz Breut. / Collection Neuf, L'Ecole des loisirs
Mon démon s’appelle Martin : Damien fait des choses bizarres. Le dernier jour de la colo, il insiste pour
faire un pacte de sang avec Arthur, alors qu'à priori, Arthur est un ami qui ne vaut pas un clou. Quand on
fait des choses bizarres, en général, il y a une raison. Cela fait juste un an que Martin est mort. Il était le
meilleur ami de Damien. Un an, c'est beaucoup. Les parents de Damien pensent que c'est suffisant pour
oublier un peu, pour ne plus y penser. Mais ils se trompent, Damien n'oublie pas du tout. Pas une minute,
pas une seconde.
Collection Médium, L'Ecole des loisirs
Collectifs
4 histoires courtes ; Le Théâtre c'est (dans ta) classe ! ; Virginia Woolf - La fascination de l'étang
J'ai 20 ans qu'est-ce qui m'attend ? ; André Steiner - Ce qu'on n'a pas fini d'aimer
Collection irraisonnée de préfaces à des livres fétiches ; Carson McCullers - Frankie Addams
Fantaisie Littéraire (livre + cd) ; 10 ans 10 auteurs 10 nouvelles ; In my room
Objets-chômages ; Remix #3 ; Entretiens ; Tout sera comme avant
Comment ça va la guerre ? ; REMIX #1 ; Lettres de ruptures
Plus d’infos : http://www.arnaudcathrine.com/

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