Galerie Rê - Mobility Hub Africa

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Galerie Rê - Mobility Hub Africa
Galerie Rê
art contemporain
Bilal Chrif
Structures Spatiales
Exposition du 10 juin au 31 juillet 2011
Ce jeune peintre du nord du Maroc revient à la Galerie Rê pour sa deuxième
exposition personnelle. Il nous livre une abstraction gestuelle à base de lignes
dessinant des espaces dynamiques. Ajoutant de la couleur à ses gris, il revisite ses
principes de structures auto-imposées. A la fois robustes et raffinées, les toiles de Chrif
révèlent une recherche d’équilibre presque musical. La narration abstraite de
chaque toile peut faire songer à des artistes ayant marqué notre inconscient
collectif, tel un Basquiat ou plus contemporain, un Christopher Wool. Moyens et
petits formats pleins d’énergie et de ponctuation lyrique.
Chaque artiste développe au fil d’une œuvre une série de constantes, variantes et
ruptures. A travers ces agglomérations, qui donnent accès au langage de l’artiste
langage non pré formé mais élaboré comme à posteriori, on peut discerner une
orientation picturale qui s’affine. Chez Bial Chrif, la sensation forte est celle du dessin
à travers la peinture, ainsi qu’un Kimura (A partir des années 80 de nombreuses
expositions lui sont consacrées, dont celles au Centre Georges Pompidou, à la Fiac,
à la galerie Art Yomiuri France, à la galerie Ruth Sigel à New York, et à la galerie
Phillips Collection à Washington D.C. en 1985), là où ce qui se définit comme
figure/fond devient instable et indéterminé, ouvrant d’autres fenêtres de vision. La
multitude des interventions superposées structurent et déstabilisent la vision tout à la
fois.
La narration abstraite se déroule et commente ses propres émotions. Les formes
vibrent et se détachent, délimitées par une gestuelle de lignes s’entrecoupant,
divergeant, pour parfois se rejoindre à nouveau. Une forme d’automatisme
énergique et fougueux qui jette à la surface le concept d’improvisation et la
nécessité de gager sur un médium libéré de sa tradition artistique. L’équilibre du
détail et de la vision d’ensemble que ces toiles sollicitent les rapproche
structurellement d’une sorte de réseau sémantique ou de paysage mental.
Dans cette nouvelle série, cependant, ressortent des couleurs émanant des
interstices du fond, éclatantes de fraîcheur dans leur impasto. Basquiat vient à
l’esprit, à propos des couleurs primaires vibrantes, et de la fraîcheur du geste.
Les toiles donnent cette énergie du dessin ouvert, prêt au devenir et à la
métamorphose sensible du nœud spatial et logique et ‘font leur travail’ : Certains gris
effacent et brouillent la sensibilité de ce qui est sous-jacent, érigeant les repentirs en
actes de courage picturaux par excellence, comme autant de points de grâce,
traçant des digressions proches de paysages.
Sabah, mai 2011
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