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REVUE DE LA PRESSE NATIONALE
14 novembre 2016
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http://www.webmanagercenter.com/2016/11/14/398449/tunisie-le-deficit-budgetaire-atteindra-au-moins-57-en-2016/
Le déficit budgétaire atteindra au moins 5,7% en 2016
Le déficit budgétaire atteindra au moins 5,7 % vers la fin de 2016 contre 3,9 % prévu, a indiqué la ministre
des finances Lamia Zribi.
Ce déficit, estimé à 2000 millions de dinars, est dû notamment à la régression de la croissance économique
ainsi qu’à la dégradation des finances publiques et au tarissement des ressources budgétaires à cause des
difficultés qu’affrontent certaines entreprises publiques tels que l’Entreprise tunisienne d’activités
pétrolières (ETAP) et la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), a précisé la ministre lors d’une
conférence parlementaire organisée, dimanche, par le bloc de Nidaa Tounes à l’Assemblée des représentants
du peuple.
Si ces entreprises parviennent à verser les redevances impayées, les recettes fiscales de l’Etat seront
consolidées et le déficit budgétaire sera réduit à 1500 millions de dinars pour osciller entre 5,7 et 6%.
Elle a rappelé que les réformes sectorielles et la restructuration des entreprises publiques constituent un
lourd fardeau pour le budget de l’Etat, soulignant que l’effort sera axé l’année prochaine sur les moyens de
retrouver un rythme de croissance élevé, encourager l’initiative privée, dynamiser l’économie et instaurer un
climat social favorable.
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http://www.webmanagercenter.com/2016/11/14/398470/bourse-de-tunis-le-tunindex-termine-la-mi-seance-en-rouge/
Bourse de Tunis : Le Tunindex termine la mi-séance en rouge
La séance boursière débute, lundi, dans le rouge, où le Tunindex se replie de 0,07% à un niveau de 5506,71
points avec un volume total de 1,027 million de dinars (MD), selon l’intermédiaire en bourse Mena Capital
partners (MCP)
POULINA GROUP HOLDING draine 0,414 MD de ses capitaux à 6,40 dinars (D) gagnant ainsi 0,94%. A
la hausse, la SOPAT qui grimpe de 3,49% 1,48 D suivie par SERVICOM qui s’apprécie de 2,22% à 8,66 D.
Dans le rouge, SOTETEL chute de 1,66% à 2,95 D suivie par SITS et HEXABYTE qui affichent une perte
respective de 1,37% et 1,31% à 2,15 D et 4,50 D.
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http://www.leconomistemaghrebin.com/2016/11/14/abdellatif-annulation-levee-secret-bancaire-decision-politique/
N. Abdellatif : l’annulation de la levée du secret bancaire est une décision
politique
Le projet de loi de finances 2017 ne plaide pas pour une orientation claire pour la réforme et l’équité
fiscale, déclare Nabil Abdellatif, président d’honneur de l’Ordre des experts-comptables de Tunisie dans
une déclaration à leconomistemaghrebin.com.
L’expert-comptable considère que le PLF 2017 manque d’approche participative : « Cela se comprend étant
donné qu’il a été conçu par le gouvernement précédent », rappelle-t-il.
Dans cette perspective, il a recommandé la mise en place d’une cellule de crise qui travaillera pendant dix
jours pour collecter les informations et les recommandations et les propositions de tous les intervenants
concernés par le projet de loi de finances 2017. Les propositions et les recommandations doivent être
orientées vers la justice fiscale et l’équité fiscale, éviter le conflit avec l’UGTT concernant les
argumentations salariales et l’impôt exceptionnel sur les entreprises.
La cellule en question, d’après l’expert-comptable, doit être composée du ministère des Finances, de
représentants de l’ARP et de la Présidence du gouvernement. « Cette cellule de crise est capable de préparer,
en dix jours, un projet de loi de finances consensuel plaidant pour l’équité fiscale et prenant en
considération les exigences du FMI », a-t-il ajouté.
Regard sur l’annulation de l’article 37 du projet de loi de finances 2017
L’annulation de l’article 37 du projet de loi de finances 2017 relatif à la levée du secret bancaire est un choix
politique, commente l’expert-comptable tout en indiquant que ce n’est ni un choix économique ni un choix
technique, renchérit-il.
Nabil Abdellatif a rappelé que la levée du secret bancaire existe déjà dans le projet de loi Finances 2014.
« Pour éviter qu’il y ait des retraits massifs de dépôts bancaires, il a été précisé que le recours à ce dispositif
ne se ferait qu’en cas d’audit bancaire approfondi ou après l’obtention d’une autorisation d’un juge »,
précise-t-il. « Nous aurions aimé que la version contient la notion de la protection des données
personnelles », regrette-t-il.
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http://www.leconomistemaghrebin.com/2016/11/14/destine-start-up-africaines-lancement-prochain-fonds-boost-africa/
Destiné aux start-up africaines: lancement prochain du fonds Boost Africa
La Banque africaine de développement (BAD) organisera, en collaboration avec la Banque européenne
d’investissement (BEI), la deuxième Journée de l’Afrique (Africa Day 2016), le 21 novembre 2016 au siège
de la BAD à Abidjan – Côte d’Ivoire.
Au cours de cet événement de grande envergure internationale, les présidents des deux institutions vont
lancer le Fonds Boost Africa, un nouveau véhicule dédié au financement des start-up africaines.
Permettant d’accroître l’esprit entrepreneurial et l’innovation à travers l’Afrique d’une manière
commercialement viable, ce fonds sera initialement doté de 100 à 150 millions d’euros pour atteindre 200
millions d’euros alloués à l’investissement dans les entreprises innovantes.
Il est à noter que l’Africa Day 2016 est un événement qui fixe des priorités pour ceux qui souhaitent
participer au débat sur la manière de favoriser l’emploi des jeunes, l’innovation et la croissance inclusive
dans les économies africaines. Y assister est un must pour ceux qui souhaitent contribuer à investir dans
l’avenir de l’Afrique.
A cette occasion, les participants exploreront des thèmes vitaux pour l’Afrique afin de réaliser son potentiel,
en créant de bons emplois pour les jeunes dans différents secteurs d’activité. Ils partageront également des
points de vue sur le rôle crucial que doit jouer l’innovation et le développement durable. C’est là que le
financement peut avoir le plus grand impact.
Parmi les conférenciers confirmés figurent Daniel Kablan Duncan, Premier ministre de la Côte d’Ivoire;
Akinwumi Ayodeji Adesina, Président de la BAD, Werner Hoyer, président de la BEI, ainsi que des
universitaires, des délégués des institutions internationales, des institutions et des agences gouvernementales,
des banquiers, des entrepreneurs, des dirigeants de la société civile…
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http://www.lapresse.tn/14112016/122950/virtual-market-place-une-bouffee-doxygene-pour-les-pme.html
Virtual Market Place : une bouffée d’oxygène pour les PME
Dans le monde magique d’internet, les trois milliards d’internautes s’échangent l’équivalent de 2050 milliards
de dollars par an (en BtoC seulement), soit environ 6 milliards de dollars par jour dans le monde. Et dans ce
gigantesque marché, l’Afrique, reste à la traîne. En témoignent les chiffres tunisiens. La Tunisie est classée
mondialement 74e en termes de commerce électronique, pas vraiment de quoi s’en réjouir. Afin de sensibiliser
les pays de la zone Mena à l’importance de ce E-commerce et la nécessité, aujourd’hui, pour les entreprises,
de se positionner sur internet, aussi bien pour le marché domestique que pour le marché mondial, trois pays
ont vu naître le projet VMP (Virtual Market Place). L’idée est relativement simple : développer les
exportations à travers ce qu’on appelle communément «les places de marché virtuelles». Il s’agit de la
Jordanie, du Maroc et de la Tunisie. Que ce soit sur Ebay, AliBaba ou Etsy, la présence arabe reste très
médiocre malgré les discours officiels.
«Entre 2012 et 2013, une étude de la Banque mondiale a constaté que la zone Mena est complètement absente
du commerce électronique, c’est-à-dire que vous avez toute la planète avec un commerce électronique qui est
en train de se développer de manière fulgurante, sauf dans les pays arabes», nous explique Mehdi Chaker,
chef du projet VMP.
Développé conjointement par la Banque mondiale et le Centre de commerce international (ITC) et financé par
le Fonds pour la transition au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, le projet VMP accompagne 200
entreprises pour les aider à mettre en valeur leurs produits sur internet, à séduire une clientèle internationale
réceptive aux produits exotiques, mais très exigeants.
Méconnaissance du commerce électronique
«Lorsqu’un client américain ou canadien sollicite une entreprise tunisienne, il faut que celle-ci soit réactive,
qu’elle réponde rapidement et clairement à la demande», note Jihed Chabbeh, l’un des 19 conseillers Ecommerce les plus actifs, formés par le ITC. «C’est du sérieux», ajoute Mehdi Cheker. Selon lui, dans le
domaine des VMP, la présentation du produit est très importante, c’est la vitrine de l’entreprise, voire la
vitrine des produits «made in Tunisie».
«Quand tu vises le marché international à travers les VMP, tu ne fais pas une photo approximative avec un
Smartphone et une description basique du produit, c’est beaucoup plus sérieux», note-t-il.
Et c’est là tout le travail des conseillers formés à l’occasion du programme. Ils ont la lourde responsabilité de
hisser les entreprises sélectionnées, à un niveau qui leur permette de répondre favorablement aux exigences du
E-Commerce. Ce sont de véritables coachs qui aident à créer un positionnement du produit, à fixer des prix
raisonnablement acceptables et, également, à répondre au quotidien aux messages des clients.
«Il faut que les entreprises tunisiennes comprennent que ce n’est plus un gadget commercial que d’être présent
dans les VMP, c’est devenu une exigence pour pouvoir pérenniser son entreprise», tient à dire Sabrine
Hemdane, conseillère qui coache une quinzaine d’entreprises, et leur a permit de concrétiser d’importantes
ventes aux Etats-Unis et au Canada.
Mehdi Chaker regrette notamment le manque d’engouement des PME dans les pays arabes pour les VMP,
alors que le potentiel est énorme. «La majorité des PME n’ont même pas de directeur export, parfois c’est le
directeur financier qui gère l’export, et cela n’aide franchement pas l’ouverture sur le marché international»,
indique-t-il.
Mais le parcours des entreprises, qui franchissent le pas et croient au pouvoir magique d’internet, se heurtent
cependant à des difficultés insoupçonnés. A titre d’exemple, l’absence d’une solution de paiement universel
comme Paypal, handicape fortement la fluidité des échanges. «Pour qu’un client américain ou canadien fasse
l’effort de passer par d’autres plateformes de paiement, il faut que le produit soit vraiment très très bon»,
ironise Jihed Chabbeh.
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La législation condamnée à évoluer
Outre le volet d’accompagnement des entreprises tunisiennes, le projet des VMP vise à créer un électrochoc
pour sensibiliser à la fois les entreprises et les autorités. Les responsables du projet espèrent, en effet, que la
législation tunisienne en matière de E-commerce évolue.
Ainsi, au mois d’août 2016, un groupe consultatif sur la mise en place d’un environnent propice au
développement du Commerce électronique en Tunisie, réunissant l’ensemble des acteurs du domaines a mis
en place une feuille de route, dont la réalisation peine à prendre forme. Parmi les recommandations de ce
groupe de travail, figure, en bonne place, le lancement d’un label de confiance permettant de garantir les
bonnes pratiques en matière de commerce électronique, en collaboration avec la Sevad (partie commerciale
et protection du consommateur). Un projet cher à Khabeb Hadhri, directeur du E-Commerce au ministère du
Commerce et de l’Industrie.
«Le E commerce a fait l’objet de deux conseils ministériels, et il y a une forte volonté de dynamiser le
secteur, dit-il. Nous œuvrons à la tenue de séminaires pour promouvoir la culture du commerce électronique
et nous notons à ce stade un fort intérêt des jeunes pour le commerce électronique».
Par ailleurs, les intervenants du secteur demandent une révision de certaines lois relatives au commerce
électronique en s’inspirant de ce qui se fait en dehors de nos frontières. Ils prônent notamment une
libéralisation des services postaux, l’élaboration d’un guide sur les procédures liées à l’exportation via le
commerce électronique (B2C) et le renforcement des capacités et les moyens d’instances chargées de la
protection des données à caractères personnels.
En outre, la vente en consignation dans le contexte du commerce électronique reste pour les usagers un
problème récurrent. «La Banque centrale exige la présentation d’une facture pour toute vente, alors que dans
la vente en consignation, cela peut s’écouler des mois entre le moment où on envoie les produits au site
marchand, et le moment où la vente est effectivement faite», déplore Sabrine Hemdane.
Pour faire simple, Sabrine Hemdane retient principalement quatre obstacles à l’émancipation du commerce
électronique. D’abord l’absence de PayPal (indispensable pour les ventes B to C), ensuite, la consultante
estime que les délais de traitement des colis par la Rapid-Poste est anormalement long, sans compter les frais
d’expédition exorbitants (cela double parfois le prix de vente initial), enfin, la complexité des déclarations
administratives reste encore un sport national dans lequel nous excellons.
Générateur d’emplois, le commerce électronique, si toutefois on en prend conscience, peut donner un coup
de fouet à la reprise économique et par la même occasion, résorber le stock des 600.000 chômeurs.
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