Tlemcen 2011 : Capitale de la culture islamique

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Tlemcen 2011 : Capitale de la culture islamique
Tlemcen 2011 : Capitale de la culture islamique
Un travail d’Hercule pour le succès de l’évènement
Plus de 300 spectacles sont prévus pour cet évènement qui débutera le 1er janvier et prendra
fin le 31 décembre 2011. Des longs métrages et des pièces de théâtre seront réalisés.
Plus de 50 sites, entre structures historiques, archéologiques, culturelles et artistiques seront
réalisés et d’autres restaurés.
Le Premier ministre, les ministres de la Culture et des Affaires religieuses ainsi que le wali de
Tlemcen supervisent de près les préparatifs et enrichissent au jour le jour le programme.
C’est parce qu’elle détient près de 70% du patrimoine islamique national que la capitale des
Zianides a été choisie pour abriter un évènement exceptionnel, en l’occurrence “Tlemcen 2011 :
capitale de la culture islamique”. Plus de 50 États, de l’Atlantique à
l’Indonésie, prendront part à ce carrefour auquel une attention particulière est accordée par les
pouvoirs publics. À commencer par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui tient régulièrement
des réunions d’évaluation, la ministre de la Culture Mme Toumi et le ministre des Affaires
religieuses, M. Ghlamallah, mais surtout le wali de Tlemcen, M. Nouri, qui fait de cette
manifestation une priorité et pour l’Algérie et pour cette région qui regorge de vestiges
historiques, archéologiques et culturels, pour ainsi mériter de déterrer et développer une carte
postale inédite en ce troisième millénaire.
Le Comité national installé en septembre dernier, la wilaya de Tlemcen a vite procédé à
l’installation des comités locaux pour accélérer la chose : réaliser les 50 % des chantiers qui
restent sachant que beaucoup de projets sont déjà achevés.
Les projets d’urgence définis, à l’image du Centre culturel de la musique andalouse, du Centre
des études islamiques, aux côtés de la réhabilitation des anciens sites, M. Nouri affirmera tout
de go qu’à travers cet évènement “les Algériens vont montrer aux autres nations, notamment
celles hostiles à nos positions fixes et fermes, de quoi sont faits notre culture, notre histoire et
notre passé.
Nous allons montrer comment notre pays a contribué à l’épanouissement de l’Islam, des
valeurs universelles des dialogues entre les cultures et les religions.
Les exploits de nos Fennecs pour la qualification à la Coupe du monde et la Coupe d’Afrique
des nations suffisent pour mettre en valeur beaucoup de choses.
Ils ont porté notre pays haut et fort. Donc, après Fès, Kairouan et Halab, c’est au tour de
Tlemcen de montrer les richesses de notre pays”. Aux yeux de notre interlocuteur, qui vient
d’ériger une véritable merveille à Lala Seti, cet évènement portera toutes les richesses
authentiques, comme l’Islam, Al Maoulid Enabaoui Echarif, Yennayer, les musiques
ancestrales…
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Tlemcen 2011 : Capitale de la culture islamique
Des conférences thématiques, comme l’Islam au Maghreb, les œuvres de Mohamed Dib, la
savoir ancestral de Tlemcen, la musique andalouse seront mises en exergue par les
organisateurs. Mais aussi les Festivals internationaux sur la culture calligraphique arabe, du
chant du diwan, du hawzi, le Festival culturel des wilayas, les manuscrits musulmans, les
échanges entre Tlemcen et Béjaïa, l’Âge d’or de Tlemcen, les traces des civilisations, la
réédition du Coran en version calligraphie de Mohamed Safti, le patrimoine matériel, autant de
thèmes également retenus par les organisateurs qui travaillent d’arrache-pied pour être au
rendez-vous.
Autour de cet évènement se greffent aussi des projets afin d’accueillir les hôtes de Tlemcen et
mettre en avant les atouts de l’Algérie comme le pôle universitaire, un chef-d’œuvre tout
simplement, une ville touristique, des musées… Car, un tel évènement suppose autant
d’ouvrages et d’infrastructures pour une meilleure harmonie. M. Nouri ne le dira pas dix fois :
“Tlemcen, ville propre, a fait sa mue. Des hôtels sont prêts, d’autres sont en cours de
réalisation.
L’évènement suppose aussi l’aménagement, la réalisation, la mise à niveau et la restauration
des fouilles, des grottes, des musées, des centres culturels, des salles de cinéma, des
mausolées, des hammams, des salles de spectacle, bref plus de 50 sites et autres
infrastructures d’accueil et de visite.”
Source : LIBERTE du 11-01-2010
Sous l'aimable autorisation de Farid Belgacem
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