Retour sur un critérium d`anthologie

mai 2002
50
E D I T O
Potardes, Potards,…
Vous tenez dans vos mains le 50e numéro de
l’Antidote et à cette occasion il prend de la
couleur ! 50 numéros, une dizaine de rédacteurs en chef, des centaines d’articles ont fait
de l’Antidote ce qu’il est aujourd’hui.
En cette période où beaucoup d’entre nous
sont en révisions, nous vous proposons dans
ce numéro de retrouver avec bonheur le Crit
2002 de Superdévoluy organisé par ClermontFerrand au mois de mars dernier dans un dossier riche en photos.
Il ne faut pas oublier aussi des sujets plus
sérieux et les grandes questions que, aujourd’hui plus qu’hier, nous devons tous nous
poser. Comment la profession de pharmacien
doit à l’avenir s’insérer dans la chaîne de la
santé publique ? Quel avenir donner à nos
études ? Vos associations, vos élus y réfléchissent régulièrement, toutefois sans vos idées,
sans votre appui, sans être unis, nous n’arriverons à rien. Dans le dernier numéro de
l’Antidote nous avions demandé à nos camarades québécois leur avis sur la question. C’est
aujourd’hui au tour de Jean Parrot, président du
Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens,
de nous répondre. Par ailleurs vous trouverez
aussi un compte rendu de la conférence présentée par l’ANEPF à Pharmagora sur ce sujet.
Je vous souhaite une bonne lecture et je vous
donne rendez vous pour un numéro 51, qui
sera vraiment dans l’ambiance été au mois de
juin prochain.
Pooky
Jérôme Grosjean
PHARMAGORA
le bilan
CRIT
2002
2002
Retour sur un critérium
d’anthologie
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Pharmagora 2002 :
Détente
Le bilan
Les animateurs de la conférence avec de gauche à droite : Anne-Lise Ducourneau
(VP-International/ANEPF), Jean-François Robert (Président de la conférence des
Doyens des Facultés de Pharmacie de France), Sébastien Faure (Président de l’ANEPF),
Stéphane Marchand (Vice-président Éducation et Information/ANEPF), Christian Collombel
(Vice-président de la Commission Pédagogique Nationale des Études de Pharmacie) et
Jérôme Paresys-Barbier (Président de la section D de l’Ordre des Pharmaciens).
Samedi 24 mars, l’ANEPF animait une conférence sur le thème de "la formation du Pharmacien au XXIè siècle."
L’occasion de parler des grandes lignes de la réforme des études, mais aussi de débattre sur l’avenir de la profession, et
notamment du rôle du pharmacien en tant qu’acteur de Santé.
Malgré un horaire tardif défavorable
et la concurrence d’un match de
rugby, près d’une centaine de personnes sont venues participer à cette
réunion qui se voulait tant informative qu’interactive.
Aux côtés de l’ANEPF étaient présents
Messieurs Jérôme Parésys-Barbier,
Président de la section D de l’Ordre
des Pharmaciens (Pharmaciens
adjoints et hospitaliers), Jean-François
Robert, Président de la Conférence des
Doyens des Facultés de Pharmacie de
France, et Christian Collombel, VicePrésident de la CPNEP (Commission
Pédagogique Nationale des Études
LE MOT DU PRESIDENT
Cher(e)s ami(e)s
Avec le printemps qui arrive et le retour des beaux
jours, j’aimerais faire passer un message d’union et
de solidarité, je devrais plutôt dire 2 messages :
● Le premier à notre profession : Il est à croire
aujourd’hui que plus la Pharmacie s’organise et se
structure, paradoxalement plus elle se divise. Or partant du simple constat de notre faible entité numérique, il nous faudrait au contraire être plus soudés
pour affronter avec force les détracteurs de la
Pharmacie. J’ai l’intime conviction que tous nos leaders d’opinion se battent dans le même but final, à
savoir l’essor de la Pharmacie, même si effectivement les routes qui y conduisent ne sont pas tout à
fait identiques. Si les syndicats, groupements, titulaires, adjoints, industriels, biologistes, enseignants,
chercheurs, ordinaux… montraient la même unité
que les étudiants, la Pharmacie en sortirait grandie et
tout le monde y serait gagnant.
● Je dirais qu’il en est de même pour le milieu associatif étudiant. A l’inverse de l’ANEPF, qui au fil des
années a su fédérer ses membres et se révéler
comme la seule représentation nationale des étudiants en Pharmacie, il n’en est rien pour nos centres
de formation, où l’on voit, sous couvert de quelques
querelles de ténors, les différentes filières se diviser,
voire se combattre. Le temps des chamailleries entre
PDE et la FAGE –pour ne pas les citer– doit désormais appartenir au passé. Que ceux qui ne croient
2
Antidote - mai 2002
pas à la force de l’union regardent les résultats des
élections aux CROUS, ils verront que dans de nombreuses villes, les listes associatives unies progressent nettement, emportant des sièges sur les syndicats, en particulier l’UNEF. Encore une fois, les
moyens de parvenir à des associations nationales
regroupées donc plus fortes, plus présentes, plus
proches… peuvent différer ; il n’en reste pas moins
que la volonté d’union et de solidarité entre toutes
les filières reste forte chez la grande majorité de nos
Corpos locales, et on les comprend ! Ne nous trompons pas d’ennemis…
Une fois unis et soudés, que ce soit le monde de la
Pharmacie ou le monde des associatifs étudiants, les
bagarres cesseront dans nos propres camps et trouveront la place qui est la leur, face aux détracteurs de
la Pharmacie d’un côté, face aux syndicats étudiants
de l’autre.
Nul doute que ces unions seront nos forces de
demain. Il est de notre responsabilité de construire des
structures fortes pour nos successeurs. Il serait même
suicidaire de ne pas tenter cette chance.
Vive l‘ANEPF ! Vive les associations !
Vive la pharmacie !
Sébastien Faure dit “Seb”
Pharmaceutiques), face à une assemblée
constituée d’officinaux (titulaires et
adjoints), de représentants des syndicats, d’enseignants, de doyens, d’internes en Pharmacie, de partenaires
de l’ANEPF, et bien sûr d’étudiants en
Pharmacie.
Après une présentation rapide du cursus actuel, de ses points forts et de ses
faiblesses, le débat s’est porté sur la
question de la réforme des études.
Est-il nécessaire d’engager une réforme ? Pourquoi, et surtout comment
réformer ?
En effet, l’exercice de la profession de
pharmacien est en pleine mutation
depuis 10 ans. Il est primordial que la
formation universitaire prépare aux
nouvelles exigences du métier et
suive son évolution, en particulier par
une actualisation régulière des enseignements. A cet égard, on constate
une forte demande de la profession
en faveur d’une plus grande professionnalisation des études, pour
qu’elles soient en phase avec les réalités de l’exercice.
La question du numerus clausus et de
son augmentation, pour répondre à la
pénurie d’adjoints en officine et pour
pallier aux futurs départs en retraite, a
également été abordée. Les étudiants,
les enseignants et les syndicats
professionnels en font la demande
depuis longtemps. L’Ordre y est maintenant favorable. Ce consensus doit
maintenant conduire à une mobilisation, pour convaincre les autorités
de tutelles, et particulièrement le
Détente
Ministère des finances. Pour répondre
aux besoins actuels et futurs, il faudrait
au minimum passer de 2 250 à 2 500
diplômés par an, soit une augmentation de plus de 10 %.
Le doyen Collombel a ensuite présenté
les travaux de la CPNEP sur les deuxième et troisième cycles.
Une des inquiétudes exprimées par
rapport à ce projet concerne la réalisation pratique des 4 stages d’une semaine en officine, pendant les 3èmes et 4èmes
années. Ces stages ont pour but d’appliquer à l’officine les connaissances
acquises lors des enseignements coordonnés, en étudiant les cas et les
ordonnances se rapportant à un système thérapeutique donné (par exemple
le système cardio-vasculaire). Il est
nécessaire de définir des objectifs
pédagogiques précis et de mettre en
place une évaluation de ces stages par
les étudiants, de manière à avoir un
retour sur leur efficacité et leur bon
déroulement.
D’autres problèmes ont été évoqués,
comme par exemple la difficulté que
rencontrent les pharmacies rurales, non
situées à proximité immédiate des facultés, pour avoir des étudiants stagiaires ou
employés, malgré des Maîtres de stages
motivés et compétents.
Concernant le contenu des enseignements, des remarques ont été faites sur la
nécessité de se recentrer sur le médicament sans trop médicaliser les études
pharmaceutiques.
Cependant, même si le pharmacien reste
le spécialiste du médicament, il ne faut
pas perdre de vue que chaque médicament est destiné à un patient. Il serait par
conséquent illusoire de vouloir dissocier
la molécule du malade qui la reçoit.
Un bref rappel de l’avancée de la réforme du premier cycle, qui n’en est
encore qu’à ses balbutiements (voir
encadré),
Carrières
Rencontre
Corpos
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a fait ressortir une
forte volonté
des étudiants
et des enseignants en
Pharmacie :
le maintien
de deux
véritables
chances pour
passer le
concours de première année.
Enfin, la discussion s’est
orientée vers l’avenir du pharmacien
d’officine, l’évolution de son rôle en tant
qu’acteur de Santé, et sa place dans le
réseau de soins.
Quelques pistes ont été évoquées,
comme la manière de s’intégrer aux
côtés de l’équipe médicale, pour intervenir de façon plus précoce dans le
processus de soins, et non plus seulement à posteriori. S’est alors posée la
question de la valeur ajoutée que le
pharmacien pouvait et devrait apporter
à cette équipe médicale.
Il est clair que le pharmacien devrait
prendre un rôle de plus en plus
marqué en terme d’"opinion pharmaceutique", c’est-à-dire dans la prise
en charge globale du patient, avec un
suivi du dossier biologique et médicamenteux, une aide à l’observance, la
pharmacovigilance et l’assurance qualité de la prescription.
On pourrait alors envisager, en fonction de ces nouvelles compétences, et
en mettant en place une codification
précise, une rémunération à l’acte
pharmaceutique, et pourquoi pas une
ouverture vers un rôle de co-prescripteur pour le pharmacien…
Encore faut-il se donner les moyens de
ces ambitions, en adaptant notamment
la formation universitaire, sans oublier
le rôle indispensable joué par la formation continue.
Ces différentes évolutions décideront de
notre compétence, de notre prestige, et
de notre indépendance.
Stéphane
Le stand de l’ANEPF n’a pas désempli
pendant les 3 jours de Pharmagora !
Les Principes
réforme
du premier cycle
de la
Une 1ère année commune aux
filières de Santé,
● Des concours séparés,
● Pas d’allongement de la durée
des études,
● Pas de compétition
primants/doublants,
● Au moins 1 module spécifique
à chaque filière,
● Une plus grande place dédiée
aux sciences humaines et
sociales,
● Un apport d’informations sur
les métiers, pour aider les étudiants dans leur orientation,
● L’indépendance de chaque
filière pour l’organisation
de la deuxième année.
●
Ces grandes lignes serviront de
bases à la Commission pédagogique
qui travaillera sur les modalités et le
contenu de cette nouvelle première
année.
Nous tenons à remercier tous les
participants à cette conférence, en
particuliers Messieurs Collombel,
Parésys-Barbier et Robert, ainsi
que la MADP et le laboratoire
Biogaran pour le soutien qu’ils
nous ont apporté.
Même Claire avec un bras cassé
pendant le Crit est venue donner un coup de main !
Antidote - mai 2002
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Détente
Rencontre
avec Jean Parrot
L’Antidote : Dans quelle proportion
jugez-vous nécessaire l’augmentation du numerus clausus ?
Jean Parrot : Le nombre d’étudiants
admis en deuxième année d’études
de pharmacie est insuffisant depuis
plusieurs années déjà. Une étude réalisée à la demande de l’Ordre situe
les besoins actuels en pharmaciens
non satisfaits, tous secteurs d’activités
confondus, à 2 000 environ. Ce déficit ne pourra être réduit qu’à partir de
2009. En attendant, il faudra vivre
avec…
Par ailleurs, il convient de renouveler
les départs à la retraite. Ce chiffre,
compte tenu de la pyramide des âges
des confrères en activité, va augmenter chaque année de 100. Au total, le
besoin en pharmaciens diplômés en
2009 pour renouveler les postes
actuellement occupés par les
confrères partant en retraite peut être
chiffré à 2 350. A ce chiffre il convient
d’ajouter, de façon lissée, le comblement des besoins insatisfaits aujourd’hui, d’où la proposition d’admettre,
l’année prochaine entre 2 800 et
3 000 étudiants en deuxième année,
jusqu’en 2005, puis de 2 600 à 2 800
entre 2007 et 2013.
L’Antidote : Comment voyez-vous la
pharmacie d’officine en France et en
Europe à l’horizon 2020-2030 ?
Jean Parrot : Je ne suis pas "voyant".
Plusieurs avenirs sont possibles. A
nous et à vous d’agir pour que la réalité corresponde au souhaitable. Pour
ma part, je souhaite que la profession
évolue en proposant des services
nouveaux afin de répondre aux
besoins de santé qui émergent. Je
crois que l’exercice en réseau avec
d’autres professionnels de santé afin
d’offrir un meilleur suivi des thérapeutiques est indispensable. Je pense
au maintien à domicile qui va se
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Antidote - mai 2002
développer avec le vieillissement de
la population, mais aussi à la mise en
œuvre de "l’opinion pharmaceutique"
qui reflète l’analyse pharmaceutique
des ordonnances qui posent problème, à l’élaboration de dossiers de
suivi pharmaceutique des malades
chroniques, à l’éducation des malades
pour qu’ils se prennent mieux en
charge (diabétiques, asthmatiques,
hypertendus).
Il nous faudra aussi développer la prévention et la médication familiale.
Tout cela suppose de nouvelles dispositions économiques encourageant
cette évolution, une révision de la formation initiale et le développement
d’une formation continue plus complète.
Par ailleurs, un regroupement des officines dans certaines villes est vraisemblable et souhaitable.
L’Antidote : Notre professeur de
législation à la faculté nous demande
de définir les attributions de l’Ordre.
Que diriez-vous ?
Jean Parrot : Ce que dit le Code de la
Santé Publique. L’Ordre a pour objet
d’assurer le respect des devoirs professionnels et d’assurer la défense de
l’honneur et l’indépendance de la
profession. Depuis le vote de la loi
dite " Kouchner ", il est aussi chargé
de s’assurer de la compétence de ses
membres, c’est-à-dire de tous les
pharmaciens en exercice. En pratique, cela signifie que l’Ordre doit
tout mettre en œuvre pour assurer à la
population une pratique professionnelle de qualité quel que soit le
métier exercé.
L’Antidote : Quels souvenirs gardezvous de vos études ?
Jean Parrot : Ceux d’une époque
bénie, presque sans souci, entre l’ave-
Président du Conseil National
de l’Ordre des Pharmaciens
nue de l’Observatoire où se situe la
faculté de Paris, le boulevard SaintMichel et la rue Auguste-Comte où
j’habitais une chambre bien haut perchée, 90 marches !
Une vie sans souci avec - déjà - beaucoup d’activités en dehors de la fac,
que ce soit à l’association des étudiants catholiques, puis à l’amicale
du Boulevard Saint-Michel.
Un seul problème une fois par an les
marronniers du jardin du Luxembourg
explosaient au printemps et, dès que les
feuilles poussaient - en une semaine - il
nous fallait réagir et nous recentrer
très vite sur les locaux de la faculté,
sous peine de passer un été studieux
pour préparer un saut d’obstacle
loupé en juin. Cela m’est arrivé une
fois, mais pas deux. C’est encore un
mauvais souvenir 40 ans après.
Enfin, ce fut la vie à l’hôpital comme
interne provisoire puis comme interne, la course pour traverser Paris et
arriver, plus ou moins à l’heure, aux
travaux pratiques de 4ème année
l’après-midi. De cette fin d’études,
j’ai gardé le souvenir de contacts
étroits avec les médecins et les infirmières de "mon" hôpital - à l’époque,
nous restions 4 ans dans le même groupe hospitalier - où nous rencontrions,
ensemble, la maladie, la douleur, la
vie et parfois la détresse, voire la mort
qui passait près de nous.
Si c’était possible, c’est sûrement la
période de ma vie que j’aimerais
revivre.
Un conseil à vous tous, futurs
confrères, profitez bien de vos
années universitaires, mais ne les
gâchez pas. Elles sont l’atout de la
réussite de la vie professionnelle.
Bonne chance.
Détente
Carrières
CROUS :
une grande VICTOIRE
pour vos associations
étudiantes
Durant la semaine du 25 au 29 mars 2002 se
sont déroulées les élections des représentants
étudiants dans les 28 Conseils Régionaux
des Œuvres Universitaires et Scolaires (C.R.O.U.S.,
ce qui correspond aux 28 académies qui divisent la France) ; ces élections ont été marquées
par une forte progression de vos associations
(corpos), et ont vu un net recul des syndicats étudiants.
Le monde associatif en sort vainqueur, conforté
dans son action par le soutien que les étudiants
lui ont apporté. La mobilisation a encore une
fois été très supérieure dans le secteur santé par
rapport aux autres composantes de l’Université,
ce qui a grandement contribué à ce résultat.
Sur 198 élus C.R.O.U.S. dans toute la France on
en compte 70 pour l’U.N.E.F. (syndicat d’extrême gauche), 60 pour les associations représentées par P.D.E. et la F.A.G.E., 40 divers, 14 pour
l’U.N.I. (syndicat de droite) et 11 pour l’E.M.F.
(Étudiants Musulmans de France) ce qui est
beaucoup plus inquiétant car nous ne savons
pas quels sont leurs buts, et eux-même restent
très flous sur leurs véritables intentions.
Voilà, j’espère que ces quelques lignes vous
auront éclairées sur ces élections, je vous remercie pour le soutient
que vous avez apporté à vos associations,
qui sauront défendre
au mieux vos intérêts.
Pharma Dijon
Vince
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• ISSN 1294-3819
• Dépôt légal : à parution
• Maquette : Aigle Blanc - E0604
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• Réalisation et impression : OCP DCRE
• Tirage : 10 000 exemplaires
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Ouest-Bretagne
02 40 47 33 24
Nord
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Antidote - mai 2002
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AU 25 CONGRÈS d’EPSA
e
La
France de nouveau présente
Ça y est, nous voici de nouveau sur le
territoire français. L’atterrissage est difficile après cette semaine passée à
Zagreb, Croatia, à fond la caisse 24h/24
et tout cela en version originale non
sous-titrée. Résumé : Départ pour
Zagreb au petit matin le lundi 1er avril.
Accueil à l’aéroport par deux sympathiques croates du Reception Commitee
et première découverte du superbe hôtel
situé au cœur de la capitale qui nous
servira de résidence. Un cadre aussi
agréable, cela donne tout de suite envie
de vraiment s’y mettre. Et ça tombe bien
car c’est un programme super chargé
qui nous attend.
Lundi, début de la première Assemblée
Générale à 9h00 avec la découverte du
bureau d’EPSA 2001/2002. 24 des 35
pays membres de l’EPSA ont pu se rendre
au Congrès cette année et les délégations
les plus importantes sont celles de
l’Italie, de la Hollande et de Malte.
C’est sur l’enseignement de la
Pharmacoéconomie en Europe que
nous allons nous pencher pendant cette
semaine avec des conférences qui vont
permettre à la majorité des étudiants qui
n’en avaient jamais entendu parler, d’acquérir des notions de base concernant
ce sujet tout à fait nouveau. Lectures et
workshops nous ont ainsi donné l’occasion de mieux appréhender le nouveau
rôle du pharmacien concernant la prise
de décision au niveau économique et
pharmaceutique avec la mise en avant
de tous les problèmes en terme
d’éthique et de responsabilité que cela
implique.
Par ailleurs, de nombreux workshops
ont été organisés pour nous aider à
implémenter EPSA au niveau national et
local par la mise en place de campagnes
de santé publiques, du Twin Project
inter-facultés, de la diffusion de la
Newsletter, etc. Enfin, toute la semaine,
de nombreux projets organisés par les
différentes facultés européennes nous
ont également été présentés telles que la
Summer University qui se déroulera en
Grèce du 13 au 19 juillet 2002, l’EPSA
Sailing Cup du 11 au 18 mai 2002 en
Croatie, le prochain Congrès d’EPSA du
21 au 27 avril 2003 en Slovénie… C’est
d’ailleurs dans ce cadre que nous avons
fait une présentation Power Point sur le
Crit Pharma, digne de la délégation française... Attendez-vous donc à avoir une
25ème "ville" qui sera l’European Team
l’année prochaine, car la présentation a
rencontré un vif succès notamment
auprès des hollandais, des anglais, des
croates, des allemands…
Pour finir, samedi nous avons procédé à
l’élection du nouveau bureau, non sans
peine puisque les postes de trésorier et
du responsable de la promotion n’ont
pas encore été pourvus. La présidence
quant à elle revient à Jorritz Neumann
de Hollande.
Enfin, la dernière soirée fut dédiée au
25e anniversaire d’EPSA, qui a quand
même été fondé en 1978 par la France
(et oui...) et pour l’événement, FX de
Caen et Polio de Strasbourg nous ont
rejoint ! La soirée fut donc… mémorable ! Thanks again to the RC and
to the 25th EPSA congress for giving
us this european spirit that we will
now try to implement in France and
a big french kiss to all the delegations… Joke !
The French delegation : Anne-Lise
and Eric
Pub la médicale de france
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Antidote - mai 2002
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Retour sur le CRIT 2002
Un critérium d’anthologie
L’incendie qui a fait "trop" de bruit…
Dans la nuit du mercredi 20 mars au jeudi 21 mars 2002, un incendie accidentel s’est produit dans un appartement
occupé par des étudiants toulousains au Crit. Cet incendie dû à un court circuit, comme il s’en produit des dizaines tous
les jours en France et qui n’a heureusement fait aucune victime, a connu on ne sait trop comment un retentissement
médiatique énorme. En effet, cela faisait la “une” de France Info et d’autres radios le jeudi matin, provoquant un mouvement de panique parmi les familles des critards.
L’ANEPF et l’ACP 2002 ont apporté par un communiqué de presse, dès le jeudi matin, des explications sur le sinistre
aux médias ainsi qu’aux facultés de pharmacie, pour affirmer qu’aucun blessé même léger était à déplorer et qu’aucune intoxication ne s’était produite.
Tours : Encore
numéro 1 !
L’Épreuve du poney... beaucoup ont testé, peu ont vaincu.
L’important pour nos apprentis cow-boys est de participer.
Superdevoluy 2002 : Sea (le jeu marseillais), Sex and Sun, and the poney's
organisation ; que du bonheur pour une semaine de folie !!! C'est avec le plus grand
plaisir que les tourangeaux se sont investis dans ce Crit qui restera, pour grand
nombre d'entre nous, mémorable. En effet, l'équipe organisatrice a su nous communiquer son énergie ponesque pour devenir fac N°1.
Nous tenons aujourd'hui à vous faire partager nos petits secrets pour être élue fac N°1.
Nous vous livrons donc les dix commandements tourangeaux :
Une équipe ultra-motivée présente à tout moment du jour et de la nuit,
Des handicapés ultra-sexy (cf Clairette),
Une boîte de nuit fort select,
Une furie au potentiel de miss Crit,
Une strip-teaseuse quasi-professionnelle,
Des bisounours dévoués corps et âmes à leur fac,
Un hymne bête et lourd : c'est Pharma Tours,
Une fanfare à l'apéro Vouvray-andouillettes,
Des déguisements de toute beauté,
De multiples rapprochements avec les autres facs de France.
Merci à tous et surtout à
nos poneys préférés.
Bon courage à la prochaine Crit Team.
P.S. : maintenant qu'on a récupéré
la cloche, on la garde !!!
Les soirées, le seul sport de la journée pour
certains ! Allez tout le monde met les bras
en l’air et : "hey baby, ouh ah, I wanna
know if you’ll be my girl !"
Chaque jour une corpo différente a organisée un barbecue
pour le petit-déjeuner vers 13 heures ! Côtes de porc,
saucisses et même un bœuf à la broche le dernier jour.
Et oui il faut les nourrir nos 650 critards !
Antidote - mai 2002
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Palmarés du Crit
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Fac n° 1 : TOURS
Fac meilleure ambiance : TOULOUSE
Fac la + poney : BESANCON
Fac gagnante du challenge Médiforce : PARIS XI
Meilleur apéro : CLERMONT FERRAND (bien entendu)
Meilleur barbecue : MARSEILLE
Mr Crit : VAN HAMME Sébastien (le Pi)
Miss Crit : JOLLIVET Christelle (Raoul)
Meilleur espoir homme : ZEHNER Lawrence (TOULOUSE)
Meilleur espoir fille : DHONT Christelle (REIMS)
Le boulet du Crit : un lillois qui veut rester anonyme (normal...)
Meilleure Crit team : La crit poney team
Détente
Comme quoi au Crit on fait aussi du sport !
L’histoire ne dit pas comment notre conccurent s’est ensuite réchauffé...
À Paris XI : l’OCP à la rencontre des étudiants
Lors d’une réunion organisée le 12 mars dernier à la Faculté de Pharmacie Paris XI,
entre les étudiants, les enseignants et l’OCP, Bruno Flye Sainte-Marie, chef de produit OCP POINT à l’OCP, a présenté toutes les richesses et les nombreuses possibilités offertes par le site OCP POINT. Un véritable outil au contenu complet
et rapidement accessible, destiné à faciliter l’exercice quotidien de l’officine.
Animé par la volonté d’accompagner les étudiants et de leur permettre un
accès aux nombreux services proposés par OCP POINT, l’OCP a mis des ordinateurs à la disposition de la Corpo.
Anne-Marie Quero, Doyen, M. Fournier,
gauche à droite : Jean-Christophe Roques,
Responsable de la filière officine de la faculté, DeBruno
Flye Sainte-Marie, Anne-Marie Quero
Jean-Christophe Roques, Directeur régional de
et Jérôme Michel.
l’OCP, Alain Lallier, Directeur de l’OCP PlessisRobinson, Emmanuelle Hasson, récemment recrutée par l’OCP et ex-présidente
de la Corpo de Châtenay-Malabry, et l’actuel Président Jérôme Michel, ont également participé activement à cette matinée, qui s’est poursuivie autour d’un cocktail permettant des échanges fructueux.
E C H O
D E S
ANGERS
● Vendredi
17 mai : soirée fin
des examens des 1ères années.
NANTES
●
MONTPELLIER
● Samedi
4 mai : Rallye -16€/pers
(places limitées).
● fin mai-début juin : Ferrade fin d'examen (places limitées).
Vendredi 3 et samedi 4 mai :
Rallye Vélo.
●
●
Jeudi 27 juin : Soirée Pharma.
fin mai-début juin : Mission humanitaire.
PARIS V
●
ROUEN
TOULOUSE
●
Jeudi 2 mai : soirée Bloc Santé.
31 mai : soirée fin de
concours.
● Vendredi
PARIS XI
TOURS
DIJON
Samedi 4 mai : Gala des
Étudiants en Pharmacie de Dijon
au Bastion Médieval des
Hospices de Beaune.
● Jeudi 20 mai : Soirée Pharma au Club 107.
F A C S
●
●
Jeudi 23 mai : Rallye pharma.
Mi-juin : Le diner de promo.
mercredi 7 mai : soirée de fin
d'examen des 3 et 4èmes années.
ère
● mercredi 12 juin : soirée de fin d'examen des 1
èmes
et 2 années.
●
CAEN
● Vendredi 7 mai : Pot fin examen
des 1ères années.
● Vendredi 24 mai : Soirée Plage
et journée plage.
ème
● Vendredi 7 juin : Pot de fin examen 2 année.
● Lundi 24 juin : Soirée des résultats.
Contact [email protected] (exemple [email protected])
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Antidote - mai 2002