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LE BRACELET DE PERLES
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endant les vacances, ma famille et moi sommes partis à la mer. Le ciel commençait à se couvrir et petit à petit, il se mit à pleuvoir. Moi et ma sœur courûmes
jusqu’au gîte où nous avions réservé. Nous sommes entrées, mais il n’y avait
personne. Des lumières allumées à l’étage et des babioles orientales accrochées un peu
partout, tout au long du vieil escalier en bois, donnaient un air mystérieux à la maison.
Nos parents rentrèrent à leur tour et quelqu’un habillé en pêcheur arriva et nous attribua nos chambres, en nous racontant qu’il avait trouvé un trésor oriental, appartenant
sûrement à un bateau naufragé.

Ma chambre était sombre, les meubles paraissaient anciens et une magnifique
commode en bois foncé et vernis était disposée dans un coin. Une multitude de boites
et de bijoux trainaient devant un grand miroir qui les reflétait. Un parfum en particulier m’attira, il était en verre noir orné de perles blanches. Quelque chose me disait qu’il
n’était pas comme les autres…

Je voulu l’essayer mais au moment d’appuyer sur le flacon, une magnifique jeune
fille apparue ! Elle semblait d’origine orientale, avec les cheveux bruns foncés et la peau
mate. Un frisson de peur et de stupeur me prit tout à coup ! Je n’arrivais pas à le croire,
le flacon avait disparu et à sa place une jeune fille était là. Je resta un instant bouche
bée, sans pouvoir sortir un son de ma bouche. Elle me dit qu’elle n’était qu’un esprit
condamné, depuis qu’elle n’avait pas eu de nouvelles de son père. Elle me raconta que
celui-ci avait pris la mer pour vendre des objets et des parfums. Elle ne l’avait pas revu
depuis des années. Cette histoire me fit penser à celle du pêcheur qui avait trouvé ces
babioles sur la plage. Je lui raconta, à mon tour, et elle versa une larme. Son père était
donc décédé ! Elle me remercia infiniment de lui avoir dit la terrible vérité et me donna
son bracelet porte-bonheur, fait de perles identiques à celle du parfum.

Je me réveillai d’un coup avachit sur la coiffeuse avec le flacon entre les mains.
J’allai le poser quand j’aperçue le bracelet, que m’avait offert cette fameuse jeune fille.
Je me promis de le garder toujours avec moi. Il était magnifique tout comme elle.
Je sorti marché sur la plage et trouva dans le sable un pendentif où était inscrit « Aïsha ».
Il devait lui appartenir, ce prénom devait être le sien. J’accrochai le pendentif à mon
bracelet et continua ma promenade la tête dans les nuages.