03/12/2007 03/12/2007 Impact de la production d`électricité

Transcription

03/12/2007 03/12/2007 Impact de la production d`électricité
Impact de la production d’électricité décentralisée
de type éolien sur la fiabilité du réseau électrique
belge.
Symposium « De la bonne idée à la réalisation pratique » : 28/11/2007
Ir. François VALLEE
Prof. Jacques LOBRY
Service de Génie Electrique
Faculté Polytechnique de Mons
03/12/2007
03/12/2007
Plan de la présentation
‰ Contexte général de l’étude
‰ Etat de l’art des techniques d’évaluation de la fiabilité
‰ Mise en œuvre d’une simulation Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Développement de modèles statistiques de vent pour une simulation
Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Impact de la production éolienne sur la fiabilité du réseau électrique
belge : Résultats de simulation
‰ Optimisation de la gestion prévisionnelle de la production éolienne :
Capacité équivalente, modèle dynamique à 2 états
‰ Conclusions générales et perspectives
2
‰ Contexte général de l’étude
‰ Etat de l’art des techniques d’évaluation de la fiabilité
‰ Mise en œuvre d’une simulation Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Développement de modèles statistiques de vent pour une simulation
Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Impact de la production éolienne sur la fiabilité du réseau électrique
belge : Résultats de simulation
‰ Optimisation de la gestion prévisionnelle de la production éolienne :
Capacité équivalente, modèle dynamique à 2 états
‰ Conclusions générales et perspectives
3
Contexte général (1) : évolution
récente des réseaux électriques
‰ Libéralisation du marché de l’énergie électrique (Directive CE
96/92)
ƒ séparation des activités production/transport
ƒ développement de la production décentralisée
ƒ échanges accrus entre réseaux interconnectés
‰ Protocole de Kyoto (réduction des émissions de CO2)
ƒ développement des énergies renouvelables et, notamment,
de l’éolien.
Systèmes de transmission utilisés au plus près de leurs limites physiques
Critère déterministe de sécurité N-1 insuffisant
Prise en compte du caractère aléatoire des possibles pannes sur le réseau
4
Contexte général (2) : Notion de
fiabilité du système électrique
‰ Fiabilité du système électrique :
ƒ Mesure de la capacité du système à fournir l’électricité demandée
en ses différents points d’utilisation selon des critères acceptables
(normes de qualité, contraintes du réseau, …) ;
ƒ 2 sous-catégories à la fiabilité :
• Adéquation : capacité du système à satisfaire la demande du
consommateur dans des conditions de fonctionnement
statiques (tout en vérifiant des contraintes de bon
fonctionnement);
• Sécurité : aptitude du système à faire face à des perturbations
soudaines et sévères (court-circuit,…).
Fiabilité du système électrique
Adéquation du système
5
Sécurité du système
Contexte général (3) : L’éolien en
chiffres. Prévisions pour la
Belgique
‰ Plus de 47 GW installés à travers le monde en 2004.
‰ Plus de 28 GW en Europe, et en croissance très forte (+30% /an
de 1995 à 2004).
X 10 !
+ Belgique 2004 : 68 MW
potentiel 500 – 1000 MW (en 2010 ?)
‰ Durée de vie d’une éolienne : 20 ans.
6
Contexte général (4) : Politiques
gouvernementales belges en
terme d’énergie
‰ Protocole de Kyoto => réduction des émissions de CO2 ;
‰ En Belgique :
ƒ Fermeture progressive des centrales thermiques classiques à
charbon ;
ƒ Limitation à 40 ans du permis des actuelles centrales nucléaires ;
ƒ Lois encourageant le recours aux énergies renouvelables ;
ƒ Estimation à 1.5 GW du potentiel éolien installé en Belgique.
‰ Impact de ces modifications du parc sur :
ƒ Les émissions de CO2 (études déjà menées et posant question
quant au retrait du nucléaire. Caractère intermittent du vent) ;
ƒ L’impact du caractère aléatoire de la production éolienne sur la
capacité du système électrique à rencontrer la charge appelée
(aspect adéquation).
7
Contexte général (5) : L’éolien
dans le marché libéralisé.
‰ Nécessité d’optimiser la gestion du parc de production
centralisé non modulable en cas de pénétration éolienne
accrue => Développer des méthodes d’estimation
prévisionnelle de la production éolienne ;
+
‰ Influence de la production éolienne (caractère aléatoire) sur
la capacité du système à couvrir la charge mais également
sur les flux de puissance à travers le réseau électrique ;
‰ Développer des modèles statistiques pour la production
éolienne et les utiliser afin d’aboutir à de nouvelles
techniques d’évaluation de la production éolienne.
8
‰ Contexte général de l’étude
‰ Etat de l’art des techniques d’évaluation de la fiabilité
‰ Mise en œuvre d’une simulation Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Développement de modèles statistiques de vent pour une simulation
Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Impact de la production éolienne sur la fiabilité du réseau électrique
belge : Résultats de simulation
‰ Optimisation de la gestion prévisionnelle de la production éolienne :
Capacité équivalente, modèle dynamique à 2 états
‰ Conclusions générales et perspectives
9
Etat de l’art des techniques
d’évaluation de la fiabilité (1).
‰ Dans notre cas : fiabilité limitée au domaine de l’adéquation (états
en régime) ;
‰ Réseaux électriques modernes complexes et vastes => Pour
l’évaluation de l’adéquation du système électrique : scinder le
système en 3 zones de fonctionnement (niveaux hiérarchiques).
Niveau HL-I étudié
lors de la présente
étude.
10
Etat de l’art des techniques
d’évaluation de la fiabilité (2).
‰ Solution : passer par une technique probabiliste !
‰ 2 types d’approche :
ƒ Analytique ;
ƒ Simulation Monte Carlo.
‰ L’approche analytique :
ƒ Modèle mathématique représentant le système ;
ƒ Charge de calculs croissante avec la complexité du système ;
ƒ => Hypothèses simplificatrices dans de tels modèles ;
• Une seule entrée pour chaque type de production ;
• Toute la production éolienne soumise à un même jeu de paramètres ;
‰ Si prise en compte du niveau HL-II, l’approche analytique est
insuffisante.
11
Etat de l’art des techniques
d’évaluation de la fiabilité (3).
‰ Les méthodes Monte Carlo :
ƒ Le réseau électrique est modélisé comme une suite d’événements
modifiant l’état du système ;
ƒ Chaque état = photographie instantanée du système ;
ƒ Les événements reconnus : fonction du niveau hiérarchique
considéré ;
ƒ Avantage : inclut, sans approximation excessive, nombre d’effets
système ;
ƒ Tirage limité à un échantillon d’états (sa taille dépend du seuil de
précision fixé et de la complexité du système) ;
ƒ Deux types d’approche Monte Carlo : Séquentielle (lien entre états)
et Non Séquentielle (aucun lien statistique entre états) ;
12
Etat de l’art des techniques
d’évaluation de la fiabilité (4).
‰ Combinaison des approches déterministes et probabilistes ;
‰ Analyse de « bien-être » du système :
ƒ Définition de 3 états de fonctionnement du système électrique :
HL-I
ƒ Etat sain : Capacité disponible > Charge horaire appelée ;
ƒ Etat marginal : Capacité disponible > Charge horaire appelée mais
(Capacité disponible – Plus grosse unité) < Charge horaire appelée
(Critère du LLU) ;
ƒ Etat à risque : Capacité disponible < Charge horaire appelée
13
Etat de l’art des techniques
d’évaluation de la fiabilité (5).
‰ Utilisation d’une simulation Monte Carlo ;
‰ Calcul des probabilités de résidence dans chacun des 3 états :
‰ Analyse de « bien-être » => critère déterministe incorporé dans une
approche probabiliste ;
‰ Utilité :
ƒ Prise en compte de la sévérité des pannes et de leur fréquence ;
ƒ Prise en compte du caractère stochastique des pannes !
14
‰ Contexte général de l’étude
‰ Etat de l’art des techniques d’évaluation de la fiabilité
‰ Mise en œuvre d’une simulation Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Développement de modèles statistiques de vent pour une simulation
Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Impact de la production éolienne sur la fiabilité du réseau électrique
belge : Résultats de simulation
‰ Optimisation de la gestion prévisionnelle de la production éolienne :
Capacité équivalente, modèle dynamique à 2 états
‰ Conclusions générales et perspectives
15
Mise en œuvre d’une simulation
Monte Carlo Non Séquentielle (1)
‰ Simulation Monte Carlo Non Séquentielle limitée à HL-I ;
‰ => Approche de type Non Markovien ;
‰ => Les états de l’échantillon sont indépendants les uns des
autres ;
‰ Objectif du programme : permettre de tester dans un canevas
simple les modèles statistiques de vent imaginés pour
l’approche Monte Carlo Non Séquentielle ;
‰ Algorithme :
ƒ 2 états possibles pour une unité de production : panne ou
fonctionnement à capacité maximale ;
ƒ Charge horaire supposée uniformément répartie entre les valeurs
de pointe et de base (=> approximation linéaire de cette
dernière).
16
Mise en œuvre d’une simulation
Monte Carlo Non Séquentielle (2)
1 état = 1heure ;
Nombre d’itérations = 228 années ;
Précision voulue = 10-4 (seuil lié aux
faibles pénétrations éoliennes
considérées) ;
17
‰ Contexte général de l’étude
‰ Etat de l’art des techniques d’évaluation de la fiabilité
‰ Mise en œuvre d’une simulation Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Développement de modèles statistiques de vent pour une simulation
Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Impact de la production éolienne sur la fiabilité du réseau électrique
belge : Résultats de simulation
‰ Optimisation de la gestion prévisionnelle de la production éolienne :
Capacité équivalente, modèle dynamique à 2 états
‰ Conclusions générales et perspectives
18
Développement de modèles statistiques
de vent pour simulation Monte Carlo
Non Séquentielle (1)
‰ Développement d’une approche adaptée à
l’aspect non séquentiel de l’outil à disposition ;
‰ Etat de l’art :
ƒ Majoritairement, 2 types de modèles :
• Modèles statiques multi-états (études analytiques) ;
• Recours à des séries temporelles de type ARMA (besoin de
ressources informatiques importantes) : approche adaptée
à une simulation de type séquentiel !
ƒ Pour la simulation Monte Carlo Non Séquentielle, 1
méthode originale est proposée :
• Approche visant à associer une distribution moyenne
à un bruit Normal par région de vent.
19
Développement de modèles statistiques
de vent pour simulation Monte Carlo
Non Séquentielle (2)
‰ Segmentation en zones géographiques de vent ;
‰ Application au cas belge ;
‰ Première approche : utilisation des vitesses de vent moyennes
annuelles.
Nord
Sud
Centre
‰ => 3 zones de vent => collecter des mesures de vent pour chaque
zone (Nord, Centre, Sud).
20
Développement de modèles statistiques
de vent pour simulation Monte Carlo
Non Séquentielle (3)
‰ Mesures de vent collectées auprès de l’IRM pour Uccle (Centre),
Saint-Hubert (Sud), Ostende (Nord) ;
‰ Données fournies sur la base d’une année-type (8760 données par
site) ;
‰ Définition de la probabilité d’appartenance Pi à un intervalle de
vitesses de vent [Wi-1, Wi] (Ni = nombre de vitesses comprises dans
cet intervalle) :
Pi =
Ni
8760
‰ Densité de probabilité pi associée à ce même intervalle [Wi-1, Wi] :
Pi = p i × (Wi − Wi −1 )
21
Développement de modèles statistiques
de vent pour simulation Monte Carlo
Non Séquentielle (4)
‰ Construction des histogrammes de densité de probabilité mesurés
pour Uccle, Saint-Hubert et Ostende ;
Histogramme de densité de probabilité IRM pour le site Uccle
Histogramme de densité de probabilité IRM pour Ostende
0.16
Histogramme de probabilité IRM pour Saint-Hubert
0.14
Histogramme de probabilité
0.25
Histogramme de densité de probabilité IRM
0.14
Histogramme de probabilité (année-type)
0.12
0.2
0.12
Probabilité
0.1
0.08
0.06
0.08
0.06
0.04
0.04
0.02
0.02
0
0
2
4
6
8
10
12
Vitesse de vent (m/s)
14
16
18
20
Probabilité
Densité de probabilité
0.1
0
0.15
0.1
0.05
0
2
4
6
8
10
12
Vitesse de vent (m/s)
14
16
18
20
0
0
2
4
6
8
10
12
Vitesse de vent (m/s)
14
16
18
‰ Allure d’une distribution de Weibull => 1ère méthode envisagée mais
non retenue : tirage direct sur loi de Weibull associée à la zone de
vent considérée.
22
20
Développement de modèles statistiques
de vent pour simulation Monte Carlo
Non Séquentielle (5)
‰ Inconvénients liés à l’inversion directe de la loi de Weibull :
ƒ Une loi de Weibull par zone de vent : Ok pour la Belgique
(territoire restreint) mais : quid d’un territoire plus vaste ?
ƒ Quantité accrue d’opérations (2 opérations pour chaque loi)
=> nouvelle méthode réduisant ce problème du nombre d’
opérations ;
ƒ Niveau de corrélation géographique à prendre en compte
également. « Worst case » du point de vue « variation de la
puissance éolienne produite » => sites éoliens entièrement
corrélés ;
ƒ MAIS la méthode d’inversion directe et la définition de lois de
Weibull différentes par zone de vent => un niveau direct
d’indépendance entre zones !
23
Développement de modèles statistiques
de vent pour simulation Monte Carlo
Non Séquentielle (6)
‰ Deuxième méthode : Association d’une loi moyenne (pour l’ensemble
du territoire considéré) et d’un bruit Normal N(m,σ) propre à chaque
zone de vent :
ƒ Notion de bruit Normal : calcul des écarts (heure par heure) entre la vitesse
moyenne arithmétique des 3 sites à disposition et la vitesse sur chacun des
sites => distribution Normale des écarts calculés !
Distribution des écarts par rapport à Weibull moyenne pour Ostende
Distribution des écarts par rapport à Weibull moyenne pour le site d'Uccle
Distribution des écarts par rapport à Weibull moyenne pour le site de Saint-Hubert
1200
ecart : 0.5m/s
800
1200
écart : 0.5m/s
écart : m/s
700
1000
600
800
600
400
Ostende
500
Nombre d'échantillons
Uccle
Nombre d'échantillons
Nombre d'échantillons
1000
400
300
St-Hubert
800
600
400
200
200
0
-15
200
100
-10
-5
0
5
Ecart en vitesse de vent (m/s)
24
10
15
0
-15
-10
-5
0
5
Ecart de vitesse de vent (m/s)
10
15
0
-15
-10
-5
0
5
Ecart vitesses de vent (m/s)
10
15
Développement de modèles statistiques
de vent pour simulation Monte Carlo
Non Séquentielle (7)
‰ Première étape de la deuxième méthode :
L’histogramme moyenne arithmétique calculé suit une loi de Weibull => Méthode de
l’inversion directe pour générer une vitesse de vent commune à l’ensemble du
territoire étudié ;
Estimation des moindres carrés => paramètres A et B optimaux (A = 5.25 et B =
3.55) ;
ƒ
ƒ
Approximation de l'histogramme moyenne arithmétique des données IRM par Weibull
0.35
Validation de la densité de probabilité moyenne
0.35
Histogramme moyenne arithmétique
Weibull : A = 5.25 et B = 3.55
0.3
0.25
Densité de probabilité
Probabilité
0.25
0.2
0.15
0.1
0.2
0.15
0.1
0.05
0
Histogramme moyenne arithmétique des 3 sites IRM
Histogramme simulé par tirage direct sur la loi de Weibull moyenne
Densité de probabilité de la loi de Weibull moyenne
0.3
0.05
0
25
2
4
6
8
10
12
Vitesse de vent (m/s)
14
16
18
20
0
0
2
4
6
8
10
12
Vitesse de vent (m/s)
14
16
18
20
Développement de modèles statistiques
de vent pour simulation Monte Carlo
Non Séquentielle (8)
‰ Deuxième étape :
ƒ Tirage direct d’un bruit N(m,σ) pour chaque zone (=> 1 seule
opération par zone!) ;
ƒ La moyenne m et l’écart type σ sont calculés via la méthode
des moments (appliquée à chaque histogramme d’écarts X) :
E( X ) = m
V (X ) = σ 2
ƒ Une fois la vitesse de vent moyen calculée par inversion
directe de la loi de Weibull moyenne (2 opérations) et le bruit
tiré pour chaque zone (nombre de zones * 1 opération), la
vitesse de vent à associer à chaque zone :
V site ( j ) = Vmoyen ( j ) − Bsite ( j )
26
Développement de modèles statistiques
de vent pour simulation Monte Carlo
Non Séquentielle (9)
‰ Validation de la méthode de tirage « Weibull moyenne + bruit
N(m,σ) » : Comparaison avec les histogrammes de données IRM :
‰ Observations :
ƒ Corrélation entre zones induite par la loi de Weibull moyenne propre à
l’entièreté du territoire ;
ƒ Sous-segmentation possible suivant le bruit N(m,σ).
Comparaison histogramme "Weibull moyenne + bruit Saint-Hubert" et données IRM
0.25
Comparaison histogramme "Weibull moyenne + bruit Uccle" et données IRM
0.18
Weibull moyenne + N(1.2,1.83)
0.16
Données IRM : Uccle
Donnée IRM Saint-Hubert
Saint-Hubert : Weibull moyenne + N(0.6688,1.6981)
Comparaison entre histogramme "Weibull moyenne + bruit Ostende" et les données IRM
0.14
Données IRM : Ostende
Weibull moyenne + N(-1.87,2.38)
0.12
0.2
0.14
0.08
St-Hubert
0.15
0.1
0.06
Densité de probabilité
Uccle
0.1
Probabilité
Densité de probabilité
0.1
0.12
Ostende
0.08
0.06
0.04
0.04
0.05
0.02
0.02
0
0
2
4
6
8
10
12
Vitesse du vent (m/s)
27
14
16
18
20
0
0
5
10
15
Vitesse de vent (m/s)
20
0
0
2
4
6
8
10
12
Vitesse du vent (m/s)
14
16
18
20
‰ Contexte général de l’étude
‰ Etat de l’art des techniques d’évaluation de la fiabilité
‰ Mise en œuvre d’une simulation Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Développement de modèles statistiques de vent pour une simulation
Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Impact de la production éolienne sur la fiabilité du réseau électrique
belge : Résultats de simulation
‰ Optimisation de la gestion prévisionnelle de la production éolienne :
Capacité équivalente, modèle dynamique à 2 états
‰ Conclusions générales et perspectives
28
Impact de la production éolienne sur la
fiabilité du réseau électrique belge (HL-I)
‰ Le parc éolien belge considéré :
+ 300MW offshore (C-Power) : pas de données IRM => Inversion
directe de la loi de Weibull associée (A = 9 et B = 2.025) !
29
Impact de la production éolienne sur la
fiabilité du réseau électrique belge (HL-I)
‰ Impact de la production éolienne sur la fiabilité (HL-I) du système
électrique belge (sans import / export) :
‰ Constatations :
ƒ Production additionnelle (éolien ou thermique) => diminution du LOLP ;
ƒ A capacité identique, le thermique classique plus « fiable » que l’éolien ;
ƒ Les 2 méthodes de tirage des vitesses de vent => valeurs quasi-identiques
d’indices (établies à partir des mêmes histogrammes de départ) ;
ƒ Observation : méthode « Weibull moyenne + bruit » ; caractère « tout ou
rien » => LOLP légèrement dégradé !
30
Impact de la production éolienne sur la
fiabilité du réseau électrique belge (HL-I)
‰ Lien entre production thermique et éolienne : Mise en évidence d’un
rapport 1/5 (1MW thermique pour 5MW éolien) du point de vue
fiabilité HL-I.
Limites de l’éolien du point de vue couverture de la charge
dues au caractère fluctuant de ce type de sources =>
Nécessité de pouvoir estimer la production éolienne!
31
‰ Contexte général de l’étude
‰ Etat de l’art des techniques d’évaluation de la fiabilité
‰ Mise en œuvre d’une simulation Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Développement de modèles statistiques de vent pour une simulation
Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Impact de la production éolienne sur la fiabilité du réseau électrique
belge : Résultats de simulation
‰ Optimisation de la gestion prévisionnelle de la production éolienne :
Capacité équivalente, modèle dynamique à 2 états
‰ Conclusions générales et perspectives
32
Méthodes d’estimation de la
production éolienne (1)
‰ Méthode classique : Calcul d’une capacité équivalente :
ƒ
Modèle 2 états avec utilisation du nombre d’heures d’arrêt simultané de l’ensemble
des parcs éoliens pour le calcul du FOR (taux de défaillance).
FOR =
ƒ
ƒ
ƒ
No
228 * 8760
No : nombre d’heures simulées d’arrêt simultané de l’ensemble des parcs éoliens ;
No très petit vis-à-vis de la durée totale de simulation => FOR très petit que les sites
soient corrélés ou pas !
Comme le FOR est limité => les capacités équivalentes calculées sont voisines de
P100% (puissance produite si l’ensemble des parcs était continuellement en
fonctionnement ; avec ASWE : énergie moyenne annuelle fournie par l’ensemble des
parcs éoliens).
P100% =
33
ASWE
8760
Méthodes d’estimation de la
production éolienne (2)
‰ Avantages et inconvénients de la première méthode d’estimation :
ƒ + : Les écarts d’estimation sont forcément réduits en comparaison avec la
gestion en « production fatale » de l’éolien.
Puissance éolienne simulée pour la Belgique (MW)
ƒ - : Cette estimation fixe (fixée à la capacité équivalente annuelle) est en
opposition avec le caractère fluctuant de la production éolienne =>
Recours à un modèle d’estimation dynamique !
Capacité équivalente calculée et puissance éolienne horaire simulée pour la Belgique
350
Capacité éolienne équivalente
Production éolienne globale simulée
300
250
200
150
100
50
0
34
0
20
40
60
80
100
120
140
Temps simulé (Heures)
160
180
200
Méthodes d’estimation de la
production éolienne (3)
‰ Modèle prévisionnel dynamique de la production éolienne :
‰ Idée : Définition d’intervalles d’incertitude à associer à la
production éolienne annoncée au jour J-1 (avant la transaction
effective).
35
‰ Contexte général de l’étude
‰ Etat de l’art des techniques d’évaluation de la fiabilité
‰ Mise en œuvre d’une simulation Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Développement de modèles statistiques de vent pour une simulation
Monte Carlo Non Séquentielle
‰ Impact de la production éolienne sur la fiabilité du réseau électrique
belge : Résultats de simulation
‰ Optimisation de la gestion prévisionnelle de la production éolienne :
Capacité équivalente, modèle dynamique à 2 états
‰ Conclusions générales et perspectives
36
Conclusions et perspectives (1)
‰ Libéralisation du marché + Kyoto => apparition de
production décentralisée à caractère renouvelable ;
‰ En Belgique, potentiel éolien estimé à 1.5 GW => pas
négligeable vis-à-vis d’un parc de production de l’ordre de
15 GW ;
‰ Eolien = énergie fluctuante => Problèmes en terme de
fiabilité (couverture de charge, flux de puissance) =>
Nécessité de modèles statistiques adaptés !
‰ Réseaux actuels surchargés => risque de situations de
panne en cascade => nécessité de compléter les approches
déterministes (critère N-1) de fiabilité par des méthodes
probabilistes ;
‰ Recours à une simulation Monte Carlo Non Séquentielle ;
37
Conclusions et perspectives (2)
‰ Test et validation de modèles statistiques éoliens adaptés à
l’approche Monte Carlo retenue ;
‰ Problématique de l’éolien : son caractère aléatoire =>
nécessité d’estimer la production en vue de gérer
efficacement l’ensemble du parc de production ;
‰ Insuffisance d’une estimation basée sur une capacité
équivalente de production ;
‰ Ouverture vers une approche dynamique de l’estimation ;
‰ Perspectives :
ƒ Introduction des modèles éoliens dans une étude de fiabilité de niveau
HL-II (impact de l’éolien sur la charge mais aussi sur les lignes) ;
ƒ Gestion optimale du parc classique en présence de pénétration
éolienne accrue !
38