Jeux vidéo Evénements Concours Le magazine romand

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Le magazine romand du multimédia
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S!
Jeux vidéo
Gears of War Judgment
God of War Ascension
Metal Gear Rising Revengeance
SimCity
Bioshock Infinite
Crysis 3
Dead Space 3
Ninja Gaiden Sigma 2 Plus
Lost Planet 3
Evénements
Découvrez les premières informations sur la PS4...
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Concours
Tentez votre chance en page 30 !
mars 2013
no 53
JEUX VIDEO - DVD - BLU-RAY - CINEMA - ELECTRONIQUE DE DIVERTISSEMENT
VOTRE VILLE,
VOIS CHOIX.
Dans SIMCITY, vous avez le pouvoir. Le pouvoir le construire, de transformer,
de démolir,de retirer et,de manière générale,de rendre vos citoyens complètement
fous. Vous pouvez être bienveillant un jour, égocentrique le lendemain,
et partager chacun de vos caprices avec vos amis. C´est votre ville, vos choix.
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© 2013 ELECTRONIC ARTS, INC. TOUTES LE MARQUES COMMERCIALES APPARTIENNENT Á LEURS PROPRIÉTAIRES RESPECTIFS. TOUS DROITS RÉSÉRVES.
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IMPRESSUM
edito
START2PLAY
Adresse de la rédaction
Ch. des Esserts 5
1213 Petit-Lancy, Genève, Suisse
Tél. 022 796 09 41
Fax. 022 796 61 85
[email protected]
RÉDACTION
Directeur de publication et rédacteur en chef
Claude Talaber
[email protected]
Rédacteurs
Pierre Broquet, Indy, Claudia Petre, Jorris Sermet,
Mauritz, Alexia Cerutti, Mathieu Lanz, Claude Talaber,
Vladimir Galleguillos, Jérémie Salvi, Eric Rivera
FABRICATION
Design et mise en page
magazine
Enfin, l’année à démarré !
Calme ! Que ce début d’année fut calme. Pas ou peu de sorties intéressantes, tant dans le
domaine du jeu vidéo que de l’électronique de divertissement, mais des communiqués de
presse à tout-va pour nous vanter les mérites de tel ou tel produit programmé plus tard dans
l’année. Et on ne peut pas dire que la récente sortie de la console Wii U ait aidé à embellir ce
début d’année misérable.
Mais enfin, depuis la mi-février et à quelques mois des sorties de consoles next gen de Sony et
Microsoft, les fabricants et éditeurs nous rappellent leur existence avec la mise sur le marché des
premiers hits que nous présentons ici dans nos colonnes, si l’on excepte les jeux Nintendo qui
peinent à convaincre la rédaction.
Nous nous sommes aussi rendus à Barcelone pour y suivre le Mobile World Congress 2013, le
plus important rendez-vous mondial dédié à la téléphonie. Si le résumé que nous vous présentons dans cette édition vous semble trop court, n’hésitez pas à vous rendre sur notre site www.
s2pmag.ch pour y découvrir des informations complémentaires ou simplement à utiliser le QR
Code imprimé sur le résumé.
swimmingPix design
[email protected]
Correction
Claudia Petre
Impression
Ah oui, avant que j’oublie… Le magazine S2P-Start2Play fête cette année son 10e anniversaire !
10 ans que nous partageons avec vous la même passion des jeux vidéo, du cinéma et de l’électronique de divertissement. Pour fêter cet anniversaire en tout modestie, ni salon, ni événement
exceptionnel, mais l’assurance que nous mettrons tout en oeuvre pour continuer l’aventure 10
ans de plus. Et si vous voulez nous faire un cadeau, abonnez-vous à notre magazine sur notre site
et soutenez une équipe qui a su rester jeune et fun malgré l’arrivée des premiers cheveux gris !
Imprimerie Mengis
Terbinerstrasse 2
Bonne lecture à tous !
3930 Viège
Claude Talaber
PUBLICITÉ
Claude Talaber
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ABONNEMENTS
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DISTRIBUTION
S2P est distribué gratuitement dans plus
de 300 points de vente en Suisse romande.
REMERCIEMENTS
Heidi Bänziger (Ebenberger AG), Carmen Fink (ABC),
Said Tijani (Waldmeier), Sandra Hasler (Philips),
Jasmine Kellenberger (BVHE), Angela Blank (SCEE),
Angela Blank (SCEE), Claudia Minchau (Warner Home
Video), Michael Huwiler (Koch Media), Janine Biber
(Studerus), Roland Peter (Asus), Vincent Brisson
(NRJ Léman), Nadine Widmer (digitec AG).
PROCHAIN NUMÉRO DE S2P
24 avril 2013
www.s2pmag .ch
Retrouvez les NRJ Game tous les jeudis à 12h30
sur les ondes de NRJ Léman, ainsi que l'actualité des jeux vidéo,
en partenariat avec le magazine Start2Play
sur
| février 2012
| 3
Encore plus d'infos et de concours sur www.nrjleman.comwww.s2pmag.ch
rubrique NRJ
Games
salon
MWC 2013 Barcelone
Le mobile tient sa foire
La capitale catalane focalise, comme chaque
année à la fin février, tous les regards de l’industrie du mobile. Et quelle industrie, puisque le segment des smartphones est plus que jamais un
secteur des plus porteurs!
Du neuf, entre deux tapas…
S2P fait à nouveau le déplacement à Barcelone, histoire de découvrir en primeur ce que nous réserve
2013 dans le domaine de la mobilité. Cette année, la
foire prend place dans une nouvelle enceinte, à la Fira
Gran Via, dotée d’une surface d’exposition 2 fois supé-
4 | mars 2013 | www.s2pmag.ch
rieure aux éditions précédentes se déroulant à la Fira
Montjuïc. De quoi user les semelles des 70’000 visiteurs attendus, pour découvrir les nouveautés concoctées par Nokia, HTC, LG, Sony, Samsung, Huawei et
ZTE. Bien que Samsung n’y tienne pas de conférence
de presse et que HTC ait déjà présenté son nouveau
ONE il y a peu, de belles surprises devraient être de
la partie. Ce sera également l’occasion d’y découvrir
l’émergence de nouveaux OS, comme Tizen, Firefox
et Ubuntu, qui auront cependant fort à faire face au
rouleau compresseur Android, tandis que leur viabilité
dépendra surtout des opérateurs qui feront la pluie
et le beau temps, comme bien souvent, en décidant
de vendre ou non de nouveaux smartphones qui en
seront équipés.
Nous vous invitons à retrouver toutes les nouveautés
sur notre site web, www.s2pmag.ch, sous la rubrique
Events/MWC 2013 ou en scannant directement le QR
Code avec votre mobile !
Eric Rivera
Tomb
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MARS
2013
DISPONIBLE EN EDITION STANDARD, EDITION SURVIVAL
ET EDITION LIMITÉE COLLECTOR‘S.
Une aventure cinématique
Edition Surival
Face aux dangers
Tomb Raider © Square Enix Ltd. Square Enix and the Square Enix logo are registered trademarks of Square Enix Holdings Co., Ltd. Lara Croft, Tomb Raider, Crystal Dynamics, the Crystal Dynamics logo, Eidos, and the Eidos logo are trademarks of
Square Enix Ltd. All other trademarks are the property of their respective owners. All rights reserved. “2”, “Playstation”,“PS3” and “À” are trademarks or registered trademarks of Sony Computer Entertainment Inc. “Ô is a trademark of
the same company. KINECT, Xbox, Xbox 360, Xbox LIVE, and the Xbox logos are trademarks of the Microsoft group of companies and are used under license from Microsoft.
jeux vidéo
preview
Plates-formes
Xbox 360, PC
Genre
Action
Multijoueurs
Oui
Age
18 ans
Sortie
22 mars 2013
Editeur
Microsoft
16+ 18+
Découvert brièvement lors du dernier E3, Gears of War : Judgment
s’est dévoilé plus avant via son
multi, lors d’une session de jeu endiablée vendredi 15 février du côté
de Zurich...
Les core gamers seront
aux anges…
Gears of War, une des licences phares
de la Xbox 360, nous revient dans un
nouveau volet qui reçoit l’appellation
Judgment. Toujours calé sur la date du
22 mars prochain, nous avons pu en
découvrir un peu plus lors d’une séance
de jeu mettant en avant 2 des 5 modes
multijoueurs.
Pour ce qui est de la campagne solo,
nous n’avons pas (encore) pu nous
y essayer. Elle prendra cependant la
forme d’une préquelle à la trilogie Gears
of War. En plus d’un coop possible avec
3 autres joueurs, la campagne introduira un nouveau système d’avancement.
Suivant les éléments découverts en
cours de partie, des éléments « déclas-
6 | mars 2013 | www.s2pmag.ch
sifiés » permettront de varier le scénario
ainsi que le gameplay tout au long du
jeu. Enfin, ce mode solo comprendra
également un chapitre inédit et plein
de révélations au sujet de… Gears of
War 3, qui permettra de faire le pont
entre Judgment et la trilogie...
OverRun, Free For All,
manette en main
Durant quelques heures, nous avons pu
nous essayer, par équipes de 5 contre
5, aux deux modes multijoueurs les
plus originaux du titre. Bien qu’un mode
domination, deathmatch par équipe et
survival soient également disponibles
dans Gears of War Judgment, ce sont
les modes OverRun et Free-For-All que
nous avons pu découvrir, pad en main,
histoire de s’étriper dans la joie et la
bonne humeur. Deux modes de jeu bonnement jouissifs !
A commencer par Free-For-All, l’équivalent d’un deathmatch dont le vainqueur
est le joueur qui parvient à faire 25 victimes. Après avoir choisi son person-
nage parmi une dizaine issus des COG,
dont Marcus Fenix, nous voilà propulsés
au sein d’une des maps disponibles.
Les deux testées étaient plutôt bien
conçues, même si elles ne donnaient
pas dans le gigantisme. La première
« Gondola » se présentait comme une
sorte de petit village, avec son dédale
de rues et de toits accessibles, permettait différentes approches, tout en ne
laissant aucun répit dans des matchs
à mort très nerveux, qui devraient sans
aucun doute plaire aux fans. L’autre
map nous plaçait dans une immense
bibliothèque, incluant même des passages secrets. Si ce mode de jeu en
ligne reste finalement assez classique,
il n’empêche que la présence d’armes
diversifiées, comme les grenades Stim
qui, jetées non loin de soi, permettent
de régénérer sa vie tout en shootant,
autorisent une stratégie de combat des
plus intéressantes.
Plus original, le mode OverRun risque
fort de rendre les joueurs addictifs. On
y incarne à tour de rôle, lors de plu-
preview
sieurs rounds, 5 COG face à 5 Locusts,
et vice-versa. Le principe est d’attaquer
et ensuite de défendre des objectifs,
comme un générateur. La map s’ouvre
progressivement sur l’objectif suivant
quand le précédent a été détruit. Les
COG disposent de 4 classes différentes aux capacités et armes uniques.
L’Engineer possède l’arme Gnasher,
répare les barricades et déploie une
Sentry temporaire (tourelle). Le Soldier
arbore une Booshka et fait apparaître
des caisses de munitions. Le Scout affiche un Markza, grimpe sur les platesformes en hauteur et est également capable de lancer des grenades Beacon.
Enfin, le Medic possède un Lancer et
un Snub et projette des grenades Stim,
pour faire revivre ses coéquipiers et
remplir leur jauge de vie ou la sienne.
Du côté des Locusts, 8 créatures nous
ont été révélées. Le petit Ticker mange
les fortifications, s’autodétruit en faisant
exploser ses adversaires et use d’un
boost pour se déplacer rapidement. Il
est aussi capable d’avaler une grenade
amie ou ennemie et d’exploser ensuite
de manière plus puissante. Il peut enfin
passer par des tunnels minuscules ou
être propulsé à coups de pied par-dessus les barrières! Il est sans doute un
des personnages les plus faibles, mais
aussi l’un des plus funs à jouer! De
son côté, le Wretch frappe avec ses
griffes, saute par-dessus les fortifications, grimpe sur les plates-formes et
hurle afin de paralyser momentanément les ennemis. Quant au Grenader,
équipé d’un Gnasher & Lancer, il lance
des grenades. Le Rager, muni d’un
Breechshot, se transforme en bête
enragée et augmente les dommages
infligés, tandis que le Kantus possède
la faculté de guérir ses camarades,
y compris à distance à l’aide de ses
rayons. Restent enfin l’imposant Mauler, équipé d’un bouclier tournoyant et
faisant rebondir les balles, et le Corpsu,
capable de se mouvoir sous terre, et de
plonger sous des barricades au lieu de
les détruire. Sans oublier le Serapede,
une longue scolopendre rampante,
difficile à contrer, car ne pouvant être
détruite qu’en tirant par derrière sur des
points précis de son corps. La bestiole
peut se dresser et crache de l’acide.
Redoutable!
Tout ce petit monde qui s’affronte sur
la carte offre un spectacle aussi explosif que dynamique, les munitions au sol
étant ramassées automatiquement. Une
chose est certaine, vu les cris d’hystérie lâchés par certains de nos amis
de jeu durant cette prise en main, ce
mode OverRun fait vraiment son effet.
De plus, le principe de jeu quant aux
Locusts est bien pensé : chaque bestiole
supplémentaire coûte des points. Plus
on en récupère durant le combat et plus
on peut débloquer les créatures les plus
puissantes. Les concepteurs ont donc
réussi à tirer parti de ce qui aurait pu
être un déséquilibre entre Locusts et
COG, puisque les Locust disposent de
2x plus de caractères. Mais ce simple
système de points relève simplement le
challenge. En jouant du côté des COG,
tout est mis en oeuvre pour que ceux
d’en face ne puissent accéder aux 4
plus grosses bêtes, tandis qu’en étant
jeux vidéo
Locust, on s’arrange évidemment pour
y parvenir. Et comme les camps sont
alternés à chaque partie, l’équilibre est
bien préservé.
Avec une campagne pleine de promesses, des modes multi aussi solides
que dynamiques, Gears of War Judgment, avec sa réalisation au top, devrait
faire un carton plein à sa sortie, le 22
mars prochain. Nous ne manquerons
d’ailleurs pas de vous en présenter un
test complet peu avant sa sortie sur
notre site www.s2pmag.ch.
Eric Rivera
Pour les plus impatients, les précommandes sont d’ores et
déjà ouvertes. Ceux qui ont commandé le jeu en avance recevront, en plus de l’accès à l’Hammerburst en tant qu’arme
exclusive multijoueurs, un contenu spécifique au commerçant
chez lequel ils ont acheté le jeu (http://shop.mediamarkt.ch/ ,
www.digitech.ch – www.wog.ch – www.exlibris.ch).
www.s2pmag.ch | mars 2013 | 7
jeux vidéo
preview
8 | mars 2013 | www.s2pmag.ch
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preview
jeux vidéo
Lara fait naufrage et enrage !
Reboot de la série emblématique et dénommé simplement Tomb Raider, ce nouveau volet nous replonge dans un
univers à la fois familier et innovant. L’exploratrice reine du genre devient accessible également pour du jeu en mode
multijoueurs, n’en déplaise à ceux qui voyaient en Lara Croft un simple plaisir solitaire…
Une Lara plus spectaculaire
que jamais…
Ce Tomb Raider débute alors que notre
exploratrice vient de faire naufrage
sur une île, tandis que reprenant ses
esprits, elle se retrouve suspendue,
ligotée, la tête en bas au fond d’une
large cave…
Séparée de ses amis, sans armes et
blessée, elle va naturellement tout
mettre en œuvre pour comprendre ce
qui lui arrive. S’ensuit alors une phase
durant laquelle Lara s’échappe de
cette profonde cave, à grand renforts
de sauts, d’escalades et de QTE, dans
ce qui se révèle être une sorte de didacticiel déguisé, du plus bel effet. A peine
arrivé à l’air libre, il faudra y faire un feu
et se mettre à chasser à l’arc, tandis
que l’on sent bien que l’aventure qui se
met en place a énormément de
choses à nous faire
découvrir.
On y apprendra rapidement à se battre,
tant à mains nues qu’avec
des armes à feu, à se mettre à
couvert derrière un muret, etc.
Tous les éléments classiques
que l’on retrouve dans les TPS
contemporains, réalisés et
amenés les uns après les
autres avec brio par les
développeurs, jusqu’à nous
mettre toutes les nombreuses mécaniques en main.
Evidemment, un Tomb Raider fait la
part belle à l’exploration, et celui-ci
n’y coupe pas. Cette exploration met
spécialement en œuvre la verticalité
des niveaux, que l’on peut explorer très
rapidement grâce à un piolet qui nous
y aide.
Les acrobaties de Miss Croft sont aussi
agréables à regarder qu’à réaliser, manette en main, l’animation étant particulièrement soignée, tout comme les
graphismes. Forcément, à l’image des
derniers titres du genre, Uncharted en
tête, bien que d’apparence se déroulant
dans un monde ouvert, le level design
nous contraint tout de même à suivre un
chemin donné, sans réelle surprise. Par
contre, la bouffée d’air frais arrive, dans
un premier temps, par la résolution des
énigmes en cours d’avancement. Plutôt
que de se servir des habituels leviers
et autres mécanismes, les concepteurs
ont décidé de tirer parti du moteur du
jeu, très travaillé, pour se servir d’une
autre méthode pour y parvenir. Comment ? En se servant des éléments ! Que
ce soit l’eau, ou plus encore le feu, les
mécaniques mises en place, au passage plus réalistes que de déplacer des
blocs de plusieurs tonnes, fonctionnent
à merveille. Vous souhaitez enflammer
des éléments du décor pour passer ? Il
suffit de prendre un bâton, d’y mettre
le feu et vous voilà avec une torche à
la main, prêt à jouer les pyromanes.
Le résultat est excellent, puisque cette
intégration quasiment naturelle des
énigmes dans le jeu lui confère un
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jeux vidéo
preview
16+ 18+
rythme plus régulier, bien loin des précédents épisodes.
Plates-formes
Xbox 360, PS3 et PC
Genre
Action, aventure, plates-formes
Multijoueurs
Oui
Age
18 ans
Sortie
5 mars 2013
Editeur
Square Enix
10 | mars 2013 | www.s2pmag.ch
Autre point que l’on n’attend pas spécialement d’un Tomb Raider : les combats sont particulièrement soignés,
avec qui plus est des ennemis dotés
d’une IA très réaliste pour le genre.
Une longue aventure,
doublée d’un multi !
Cette aventure, puisque c’est bien de
cela dont il s’agit, nous faisant au passage quelques révélations tenant toujours le joueur en haleine, n’est pas le
seul mode de jeu de ce Tomb Raider.
Un mode multi, fruit du travail d’Eidos
Montreal, complète en effet pour la
première fois un titre relatif à l’univers
de Lara Croft. Il comprend divers modes de
jeu, soit du deathmatch
seul et en équipe ou
encore le mode Rescue,
reprenant le contexte de
l’aventure principale, en
l’adaptant au multi. Il y fait s’opposer 2
factions, les Survivors, qui devront tout
faire pour… survivre, et les Solarii, les
cruels habitants de l’île. Une sorte de
capture du drapeau, en deux manches,
alternant les camps, et une « belle », si
besoin est. Ces modes profitent au
passage du level design propre à Tomb
Raider, soit la verticalité du décor et
les passages secrets, sans oublier les
éléments… Un mode de jeu qui va,
une fois n’est pas coutume, au-delà du
simple ajout à l’argumentaire marketing
d’un titre. D’autant que la partie solo est
plus que solide!
Ce reboot de Tomb Raider a tous les
atouts pour se positionner comme un
des jeux à suivre attentivement, avec
une sortie prévue le 5 mars 2013.
Eric Rivera
jeux vidéo
preview
Plates-formes
PS3
Genre
Action
Age
18 ans
Sortie
13 mars 2013
Editeur
Sony
16+ 18+
Situé historiquement avant le premier épisode de la série et nommé
à juste titre Ascension, le prochain
God of War narrera les (més) aventures que Kratos a vécues avant qu’il
ne devienne le fantôme de Sparte.
Enfer et damnation
Emprisonné pour l’éternité parmi les
damnés pour avoir juré de se venger
de la trahison d’Arès, brisant ainsi le
serment qui le liait au Dieu de la Guerre,
notre héros devra surmonter maintes
épreuves pour pouvoir se sortir des
griffes des Furies et parvenir à assouvir sa soif de vendetta. Pour l’aider dans
son épopée, le joueur pourra non seulement compter sur les classiques Lames
du Chaos, mais également profiter de
nouvelles fonctionnalités qui seront
ajoutées à un gameplay en béton et
déjà bien rodé par les précédents épisodes.
Un nouveau pouvoir permettant de
contrôler le temps ainsi que la possibilité de piquer les armes de ses ennemis feront désormais partie des compétences de Kratos, apportant encore
12 | mars 2013 | www.s2pmag.ch
plus de dynamisme à des combats
qui, si on se base sur ce qui a déjà
été présenté via des vidéos in game,
s’annoncent d’ores et déjà nerveux et
épiques à souhait. À noter que ce nouvel opus proposera également un mode
multijoueurs. Ayant déjà pu tester pad
en main ce nouveau mode inédit et au
vu du potentiel addictif qu’il développe,
nous ne prenons pas trop de risques
en avançant que ces affrontements en
ligne rencontreront certainement un
grand succès tant auprès des fans que
de ceux qui ne connaissent pas encore
la série.
Visuellement parlant, le Studio de Santa
Monica a annoncé que les décors de
cette mouture seront encore plus
grands et somptueux que ceux auxquels
nous avions eu droit dans God of War
III et que l’ambiance sera encore plus
riche et captivante que celle que nous
avons pu connaître précédemment. On
ne demande bien évidemment qu’à
croire leurs dires, mais connaissant la
qualité du travail des développeurs en
question, les mauvaises surprises à ce
niveau sont a priori à écarter… Si à
côté de ça nous ajoutons une durée de
vie annoncée à une dizaine d’heures,
ce qui est tout à fait honorable pour un
beat’em all, aucun doute que nous tiendrons alors entre nos mains une bombe
vidéoludique comme on devrait en voir
plus souvent.
Avec les consoles next-gen qui se profilent à l’horizon, la PS3 se prépare
gentiment à passer le relais à sa future petite sœur. Mais avant de quitter le navire, il lui faudrait inclure à son
catalogue un dernier titre qui lui fasse
réellement honneur et lui permette de
donner son dernier souffle en proposant
quelque chose qui mette tout le monde
d’accord. God of War : Ascension se
profile comme étant le candidat idéal
pour assumer ce rôle. Est-ce que le
dernier-né de cette saga mythologique
parviendra à marquer les joueurs à jamais ? La réponse sera donnée le 13
mars prochain.
Maurizio Nese
preview
Bioshock Infinite
La belle ou la bête ?
Booker DeWitt, un détective chasseur de primes, a comme mission de
se rendre à Columbia, une magnifique ville flottante pour sauver une
mystérieuse fille nommée Elizabeth.
Mais qui de la fille ou de nous a le
plus à craindre ?
C’est sur cette question inquiétante
que repose toute la trame de ce nou-
veau FPS de chez 2K Games. Autant le
dire tout de suite, ceux qui s’attendent
à une balade de santé en apercevant
les premières images de Columbia vont
vite déchanter. Les habitants sont très
agressifs et semblent beaucoup tenir à
cette fille qui n’a rien d’un ange, bien
au contraire. Entre fusillades et sorts
macabres en tout genre, on n’a pas
jeux vidéo
fini de voir du pays. L’ambiance charmante de la ville ne fait que renforcer
l’aspect violent du soft, graphiquement
très bien fait.
La série Bioshock n’en est pas à son
premier coup d’essai ; en effet, deux
opus sont déjà sortis sous ce nom,
même s’il n’y a pas de lien direct avec
le dernier Infinite. Par contre, les amateurs retrouveront un peu le même
système de jeu, même si celui-ci a été
évidemment optimisé avec cette nouvelle sortie.
Pour résumer cet opus en une phrase,
Bioshock Infinite est une aventure solo à
suspense pour ceux qui n’ont pas froid
aux yeux.
Indy
Plates-formes PS3, Xbox 360, PC, Vita
Genre FPS
Multijoueurs Non
Age Dès 18 ans
Sortie 26 mars 2013
Editeur 2K Games
Naruto Shippuden : Ultimate Ninja Storm 3
L’as des as des parquets
Depuis maintenant une bonne dizaine
d’années, Naruto rencontre un énorme
succès tant auprès du jeune public que
de ceux qui ont pu grandir avec l’une ou
l’autre des précédentes générations de
mangas.
Véritable phénomène au Japon, le jeune ninja
a rapidement eu droit à un anime puis, logiquement, à toute une série de jeux basés sur
ses aventures. Souvent de bonne, voire de très
bonne qualité, ces adaptations sur consoles
ont toutes un point commun, celui de pouvoir
compter sur un large public de fidèles. CyberConnect2, le studio en charge du développement de la saga des Ultimate Ninja Storm,
avait déjà pu étaler tout son savoir-faire en la
matière en proposant, en 2010, un excellent
deuxième volet qui avait énormément plu aux
fans et recueilli de très bonnes critiques. Se
déclarant eux-mêmes comme vouant une immense admiration à l’œuvre de
Masashi Kishimoto, les développeurs du studio japonais ont d’ores et déjà annoncé avoir mis les bouchées doubles pour tenter de livrer un troisième opus qui
surclasserait en tous points son prédécesseur, faisant ainsi honneur à l’auteur de
ce manga ainsi qu’à tous ceux qui attendent le 8 mars, date de sortie annoncée,
avec impatience.
Maurizio Nese
Plates-formes PS3, Xbox 360
Genre Combat - Aventure
Multijoueurs Oui
Age Dès 12 ans
Sortie 8 mars 2013
Editeur Namco
www.s2pmag.ch | mars 2013 | 13
test
jeux vidéo
Plates-formes
Xbox 360, PS3 et PC
Testé sur
PS3
Genre
SUrvival horror
Multijoueurs
Oui
Age
18 ans
Sortie
Disponible
Editeur
Electronic Arts
Graphismes
Jouabilité
Durée de vie
Difficulté
Bande-son
NOTE
GLOBALE
3.5
/5
14 | mars 2013 | www.s2pmag.ch
16+ 18+
Isaac Clarke, ingénieur de formation,
est de retour dans un troisième opus
de Dead Space. Paré à combattre les
nécromorphes, sorte d’agglomérats de morceaux de cadavres qui
s’avancent façon zombie, contrôlés
forcément par un monolithe tout
droit sorti de 2001, l’Odyssée de
l’espace et entraîné dans un conflit
mystico-religieux, Isaac va devoir
lutter de toutes ses forces contre le
leader de l’église d’unitologie, Jacob
Darik, prêt à tout pour rendre l’humanité meilleure. Une base scénaristique qui a le mérite d’être simple
et claire mais qui ne risque pas de
retourner votre cerveau.
D’entrée, il faut le dire, le côté survivalhorror, qui a fait la réputation de Dead
Space 1 et 2, a totalement disparu
au profit de l’action pure et dure. On
se retrouve directement dans le bain
puisqu’un gros vaisseau nous tombe
dessus, qu’Isaac se fait entraîner de
force dans une guerre contre des humains en pleine ville et qu’il va même
jusqu’à se la jouer Moïse en écartant
le trafic routier d’une main pour traverser tranquillement. Doté de la possibilité d’exécuter une roulade ou de
se mettre à couvert, Isaac semble bien
plus avoir les capacités d’un bon petit
soldat que d’un ingénieur à la peine.
Heureusement pour lui, les ennemis
(humains du moins) ne risquent pas
trop d’empêcher sa progression tant ils
sont scriptés et complètement débiles.
Néanmoins, la mise en scène gomme
un peu (mais un peu seulement) ces
situations grotesques.
Ils arrivent !
Mais très rapidement, Isaac cesse de
s’échanger des cartes de visite avec
ses collègues vivants pour s’attaquer
aux nécromorphes, ces humains décédés et qui se voient offrir une seconde
chance dans la vie grâce à un virus
extra-terrestre contrôlé par un bloc
de pierre. Toujours en groupe, ils n’ont
de cesse de venir s’éclater le peu de
cervelle qui leur reste sur notre bonne
vieille arme à feu. On avance, on tire, on
recharge. La formule est simple et permet au moins de ne pas trop se prendre
la tête. Ce d’autant que les munitions se
trouvent facilement dans les couloirs et
sur tous nos ennemis qu’on aura préalablement et avec gentillesse éclaté
avec notre chaussure. Heureusement,
les animations des nécromorphes sont
excellentes et variées, ce qui amène un
petit plus aux différents combats sans
pour autant les rendre incroyables et
inoubliables.
Reload ! Gogogogo !
Le bémol à ce virage entrepris par Visceral Games est le rythme souhaité. De
nombreuses portes à ouvrir (vraiment
beaucoup de portes), des arrêts inutiles pour crafter son arme et améliorer
sa combinaison (on peut terminer le
jeu sans rien faire de ce côté) et cette
test
tendance à vouloir en faire un peu trop
cassent le rythme de l’action. Au fond,
il aurait soit fallu rester dans le style
survival-horror, soit carrément passer à
l’action gore façon Gears of War. Là on
se retrouve avec un jeu un peu entre
deux qui peine clairement à se définir.
Alors, certes, la volonté de renouveler
une licence est un choix risqué et courageux mais autant aller dans une seule
direction et non pas tenter un mixte de
genres qui ne réussit pas à satisfaire
tout le monde. Le système de craft,
par exemple, permet d’améliorer ses
armes et d’en créer de nouvelles. Du
coup, on passe un peu de temps à se
trouver le truc qui va envoyer du sérieux
pâté pour avancer encore plus vite dans
ces couloirs alors que le jeu tend parfois
à ce qu’on y aille plus calmement. Du
bourrinage à l’état pur avec un zeste
d’angoisse mal placé.
Terminons sur la réalisation. Doté
d’une musique et de bruitages excellents, Dead Space 3 s’écoute volontiers. Que dire alors des graphismes
qui en mettent plein la vue ? Un des
plus beaux jeux PS3. Mais une bandeson et de jolis graphismes ne font pas
un bon jeu. L’ambiance pesante des
opus précédents disparait. L’horreur ?
heu... Mouais, on peut trouver deuxtrois trucs bien dégueulasses mais ils
n’entrent pas dans la catégorie « horreur ». On reste donc avec un jeu gore
et une ambiance plate, non pas qu’elle
soit mauvaise, mais totalement banale.
Dead Space 3, c’est ce gros blockbuster qui marche bien mais qu’on regrette
souvent. « Plate », c’est peut-être le mot
qui résumera le mieux l’expérience de
jeu offert par Visceral Games. Je n’ai
pas fait mention du mode Coop, n’ayant
pas eu la possibilité de le tester dans
de bonnes conditions, je n’en parlerai
donc pas mais il est tout à fait possible
de jouer avec ses petits copains, ce
qui est toujours appréciable. Malgré de
jeux vidéo
somptueux graphiques et une bandeson terrible, Dead Space 3 peine à se
trouver une identité. Tantôt « un peu
survival-horror » et « beaucoup action »,
les phases s’enchaînent sans marquer
les esprits. On apprécie certes certains
passages, mais à l’instar de la phase
« shoot them up » dans laquelle Isaac est
éjecté d’un vaisseau et fonce à toute
vitesse dans l’espace en tirant sur des
mines, ces moments manquent cruellement d’audace. On n’y croit pas un instant et on ne semble pas être imprégné
dans l’action. Un jeu qui se vendra mais
qu’on oubliera rapidement.
Jorris Sermet
jeux vidéo
test
16 | mars 2013 | www.s2pmag.ch
16+ 18+
test
jeux vidéo
Une approche différente,
un ADN respecté
Qu’on se le dise d’entrée de jeu,
Metal Gear Rising Revengeance
est un épisode spin-off, qui met en
avant l’action via des phases de
beat’em all remarquables. D’ailleurs, si on vous dit que les petits
gars qui l’ont développé sont ceux
de PlatinumGames, autrement dit
l’équipe qui nous a offert le splendide Bayonetta, cela devrait vous
mettre sur la voie…
Raiden, l’As des as
du katana !
C’est sous les traits de Raiden que l’on
débute une histoire toujours aussi truffée de technologies futuristes que dans
les précédents volets. Basée sur une
trame de fond qui semble quasiment
prophétique en regard de l’évolution de
l’armement et de ses implications dans
le monde politico-économique, l’histoire est travaillée, même si elle ne sert,
comme d’habitude, que de prétexte à la
baston générale. Faisant la part belle à
ces surhommes que seront sans doute
un jour les cyborgs, et dotée d’une narration agréable, on ne peut s’empêcher
de constater que l’histoire de fond n’est
pas illustrée d’autant de cut-scènes interminables que dans MGS4. Et c’est
tant mieux.
D’entrée de jeu, après un bref mais
explicite didacticiel, on comprend que
Metal Gear Rising Revengeance (Revengeance étant la contraction anglaise
de « revanche » et « vengeance », et non
« le retour de la vengeance »...) est calibré pour l’action avant tout, même si
le côté tactique n’en est pas oublié
pour autant. Raiden, disposant de son
armure, qui évoluera assez rapidement,
et évidemment de son sabre comme
arme principale, peut s’équiper d’une
seconde arme, comme un lance-roquettes, un lance-missiles, des grenades et autres joyeusetés récupérées
sur le terrain. Les attaques au sabre
sont relativement simples à la base, une
faible et une puissante. Avec une alternance qui génère des combos visuellement réussis, dans lesquels on reconnaît la patte de PlatinumGames et qui
ne sont pas sans rappeler Bayonetta.
A ces deux attaques s’ajoute un mode
« katana », s’activant par la gâchette
gauche tout en martelant une des deux
touches d’attaque précédemment citées, l’une servant à découper selon
l’axe vertical et l’autre, sur celui horizontal, tandis qu’il est possible d’orienter le tranchage librement au stick
analogique. Cette attaque peut s’apparenter à un bullet-time, qui permet de
littéralement découper les adversaires
en rondelles. Mais il faudra d’abord
user des attaques normales, pour les
affaiblir, avant de pouvoir user du super
couteau de cuisine nippon, d’autant
que ce mode est doté d’une jauge, qui
se régénère en utilisant les attaques
www.s2pmag.ch | mars 2013 | 17
Plates-formes
PS3, Xbox 360, prévu sur PC
Testé sur
Action, infiltration
Genre
Jeu de rôles
Multijoueurs
Non
Age
18 ans
Sortie
Disponible
Editeur
Konami
Graphismes
Jouabilité
Durée de vie
Difficulté
Bande-son
NOTE
GLOBALE
4.5
/5
jeux vidéo
test
16+ 18+
normales, forçant l’alternance et évitant
de fait de trop bourriner.
Et puisque l’on parle de la découpe,
celle-ci se révèle très utile, puisque
certains ennemis disposent de
réserves d’énergie vitale, que
l’on peut récupérer à la fin
de cette dissection en
complétant un QTE au
bon moment. Le timing
est donc essentiel pour
régénérer son énergie vitale, d’autant que
même si des sortes de
kits de soins sont disponibles et qu’il est
possible de s’en
servir automatiquement dès que
l’énergie de Raiden est épuisée,
il faudra également user de ses
réflexes pour
parer les
attaques.
18 | mars 2013 | www.s2pmag.ch
Ce point est essentiel, et si dans le premier stage tous les combats incitent à
abuser des attaques directes, on comprend rapidement sa douleur face
aux premier boss un peu plus retords
en voulant l’attaquer sans d’abord le
contrer efficacement. Combinée au ninja-run, qui permet de courir et de franchir automatiquement les obstacles, la
parade sera sans aucun doute la plus
efficace des tactiques de combat à
adopter. Les ennemis ne sont pas en
reste, et s’avèrent pour la plus grande
part originaux et variés. Des cyborgs et
des Metal Gear, forcément énormes et
qui nécessitent une certaine ténacité,
largement récompensée par le finish
spectaculaire de leur mise à mort, passant forcément par les immanquables
QTE. Mais ce ne seront pas les seuls
ennemis, loin de là, puisque les boss,
variés et nombreux, sont bien évidemment de la partie…
Aussi beau que tranchant
Au-delà des mécaniques de jeu, la
réalisation du titre est vraiment magnifique. Les graphismes sont superbes,
l’animation dotée d’un frame-rate
impressionnant et le positionnement
de la caméra est plutôt bon. L’environnement, bien que faisant se succéder
couloirs et espaces ouverts de manière
plutôt classique, est varié, nous emmenant aux 4 coins du globe. La musique
est entraînante, variant agréablement
sur un thème. Enfin, pour ceux qui
auraient besoin d’être rassurés du
côté de l’aspect tactique, il est présent.
Si les éternels capteurs et systèmes
d’alarme sont toujours au programme,
tout comme le bon vieux carton, ou la
récupération du bras gauche de certains cyborgs pour ouvrir des accès
sans combattre, cela reste optionnel.
Par contre, il est possible de se servir
de certains ennemis, une fois reprogrammés…
Un excellent beat’em all qui apporte
un bon bol d’air frais à la licence, lui
permettant de s’ouvrir à un plus large
public. A ne pas manquer !
Eric Rivera
DU 1ER AU 31 mARs
RAPPORTE 3 jeux ET
bénéficiE dE 20.- de
+
rabais
p ris
re
du
mo
e
en
nta nt de la
rabais à valoir sur les nouveautés suivantes:
Les jeux P
Ps2, PsP
P et Nintendo Ds
D ne sont pas repris.
Valeur minimum de reprise unitaire: CHF 10.
Fnac. On ne peut qu’adhérer.
jeux vidéo
test
12+ 7+ 3+
vidéos et de conférences, dont celle de
l’E3 2012, la sortie de SimCity 2013
suscitait, au sein de notre rédaction,
beaucoup d’impatience et de curiosité. Mais cette version 2013 était
également très attendue par les fans
de City Builder (construction et gestion
de villes), et Dieu sait qu’ils sont nombreux. Que tous se rassurent, l’attente
ne fut pas vaine, puisque SimCity 2013
se révèle être une pépite d’or dans son
genre.
Fondés en 1987 par Jeff Braun et
Will Wright, les studios Maxis, à
l’origine des franchises SimCity, Les
Sims et plus récemment Spore, sont
enfin de retour, dix ans après la sortie de SimCity 4 sur PC et Mac, pour
nous livrer une version moderne et
rafraîchie de son succès de 1989,
SimCity.
Beaucoup de promesses...
tenues !
Bombardée depuis des mois de communiqués de presse, d’images, de
20 | mars 2013 | www.s2pmag.ch
Nous attendions donc beaucoup de
SimCity 2013 et les promesses des
studios Maxis sont tenues. Avant tout,
le titre bénéfice non seulement de
superbes graphismes, détaillés et très
réalistes, mais aussi d’une interphase
ingénieuse où tout est simple d’accès,
pour permettre tant aux habitués de s’y
retrouver facilement qu’aux novices de
démarrer rapidement une partie et de
la gérer aisément.
Un jeu pour mégalomanes ?
Pour rappel, SimCity est un jeu de gestion de villes pour PC et Mac. Cette
nouvelle édition invite les joueurs à
construire dans une même zone une
ou plusieurs villes (jusqu’à 16 villes
peuvent prendre placent par zone),
depuis le choix du terrain, souvent accidenté, en passant par la création du
réseau routier, l’emplacement de zones
d’activités, de commerces, etc.
Tout débute par une carte sur laquelle
vous allez choisir l’emplacement de
votre ville. La première chose à faire
sera de relier l’autoroute régionale à
votre carte, pour tout simplement permettre aux futurs habitants ou travailleurs d’y avoir accès. Puis, il faudra
développer le réseau routier avant
d’implanter les zones résidentielles,
commerciales et industrielles. Chaque
zone devra posséder ses magasins,
ses écoles, ses lieux de divertissement
et ses usines en tout genre. Puis, pour
que vos habitants ne manquent de rien
et que les commerces et les usines
puissent y prospérer et les impôts y
être encaissés, vous alimenterez la ville
en électricité et en eau. Vous penserez
à créer un réseau de bus, à sécuriser
les lieux avec la création d’un poste
de police, sans oublier la caserne des
test
pompiers (attention aux météorites!),
les hôpitaux et, bien sûr, la Mairie, votre
chez-vous, qui s’agrandira au fur et à
mesure que vous tirelire se remplira.
Plus vos habitants seront satisfaits de
leur environnement plus vous gagnerez
d’argent et plus vous pourrez développer votre ou vos villes. Notez que vous
pouvez la faire se spécialiser dans
une activité précise (culturelle, industrielle...) et attirer ainsi une certaine
classe de la population.
Vous l’aurez compris, votre but est
d’imaginer, puis de créer et, finalement,
de gérer la ville parfaite ! Bien entendu,
si tout va très vite au début et qu’après
la première demi-heure de jeu, votre
ville commence à prendre forme, rien
ne sera très simple (mais ô combien
amusant).
D’abord, si vous ambitionnez de créer
une grande ville, imaginez-la déjà à
l’avance et pensez aux réaménagements futurs pour ne pas perdre trop
de temps et d’argent. Une route pas
assez large peut très vite poser problème dans l’évolution de votre ville.
Idem si vous collez trop d’immeubles
et d’habitations ensemble sans avoir
pensé à y implanter un parc ou un peu
de verdure car les habitants seront
peut-être insatisfaits et les solutions
à leurs problèmes seront restreintes
ou vous coûteront très cher. Mais vous
êtes le seul maître à bord et, si les
lamentations de vos concitoyens vous
agacent, vous n’avez qu’à les ignorer,
quitte à perdre leur confiance.
Une interphase qui fait
la différence
Pour que le fun soit au rendez-vous et
que la gestion du moindre détail, qui
dans ce genre de jeu fait la différence,
soit aisée et complète, Maxis se devait
de nous offrir une interphase intuitive et
la moins rébarbative possible. Heureusement, c’est chose faite ! En quelques
clics, vous accéderez à de nombreuses
informations (bilans démographique et
jeux vidéo
économique, statistiques sur la criminalité, l’état des constructions de votre
ville, couverture de votre réseau électrique...) sans que cela ne devienne envahissant. Chaque problème rencontré
dans une zone de votre ville vous est
communiqué par une «alerte jaune»
et un conseiller vous exposera le problème et comment le résoudre. Mais le
choix d’agir vous incombe et vous pouvez faire fi des ces problèmes, une fois
encore au détriment de la confiance accordée par les habitants de votre ville.
Vous l’aurez compris, SimCity 2013
est un jeu de gestion très complet qui
offre beaucoup de liberté. Si la version
solo offre déjà d’innombrables heures
de jeu, le soft possède un multijoueurs
sur lequel Maxis compte beaucoup. A
l’heure actuelle, nous n’avons pas pu
le tester mais de nombreux challenges
attendront les joueurs et assureront à
SimCity 2013 une durée de vie astronomique. Nous, on y retourne !
Plates-formes
PC et Mac
Testé sur
PC
Genre
Gestion
Multijoueurs
Oui
Age
12 ans
Sortie
7 mars 2013
Editeur
Electronic Arts
Graphismes
Jouabilité
Durée de vie
Difficulté
Bande-son
C.T.
NOTE
GLOBALE
www.s2pmag.ch | mars 2013 | 21
4
/5
test
jeux vidéo
16+ 18+
Crysis 3
Maximum fun, vraiment ?
Crytek a lâché son nouveau bébé,
Crysis 3. Le studio, toujours à la
pointe au niveau des évolutions de
son moteur graphique, souvent facteur d’achat d’une nouvelle carte
graphique pour les joueurs PC, ne
pouvait se contenter de livrer simplement du «beau»…
Plates-formes
Xbox 360, PS3 et PC
Genre
FPS
Multijoueurs
Oui
Age
18 ans
Sortie
Disponible
Editeur
Electronic Arts
A chasseur sachant:
sachez…
Graphismes
Jouabilité
Durée de vie
Difficulté
Bande-son
NOTE
GLOBALE
3.5
/5
22 | mars 2013 | www.s2pmag.ch
Crysis 3 reprend les ingrédients qui ont
fait le succès des 2 premiers volets, en
poussant la plaisanterie, si on ose dire,
encore plus avant. Ambiance post-apocalyptique sur fond de végétation tropicale luxuriante, effets visuels en pagaille, entre ombres et lumière, Crytek
maîtrise son sujet, et tend à le démontrer une fois de plus, même si tous les
environnements ne bénéficient pas du
même traitement graphique, étonnamment. Evidemment, les aspects visuels,
même du plus bel effet, ne font pas
tout, et il faut bien d’autres éléments
pour que la sauce prenne dans un FPS.
Niveau scénario, c’est Prophet, fraîchement libéré, que l’on retrouve dans
un New York ravagé et envahi par la
verdure, vingt ans après les événements du précédent volet, sur fond de
scénario bidon. Le CELL, groupe aux
plans aussi farfelus que capitalistes, a
en tête de régner sans partage sur le
globe. Entre clichés, cut-scènes, tentatives d’immersion et d’implications
maladroites, la partie narrative en est
presque pathétique. Heureusement que
tous ces passages peuvent se zapper
prestement pour se jeter dans le feu de
l’action…
Pour le reste, les mécaniques de jeu
des précédents opus sont toujours
omniprésentes, avec la fameuse combinaison nous rendant surhumain. A tel
point que l’équilibre de jeu n’est pas
des plus motivants. L’homme invisible,
doublé d’un coureur à la force démultipliée, face à une IA de buse, on imagine vite ce que cela donne, même si
certains ennemis,
humains ou aliens,
devront se manger
quelques chargeurs
avant de lever les
fers. Les armes sont
nombreuses, mais
peu originales, et si l’arc, avec ses différentes flèches, est fun à l’utilisation,
permettant de rester camouflé, pour le
reste, rien de bien neuf.
Trop court mon ami, même
avec un arc !
En plus de voir des environnements
finalement moins ouverts que dans les
précédents volets, ce Crysis est terriblement court, puisque se terminant
facilement en 4 heures en passant
les cinématiques. Et il n’est de plus
pas dépourvu de bug d’affichages. On
dirait presque que c’était mieux avant.
Mais peut-être est-ce de la lassitude,
face à un énième volet d’une licence
qui tarde à se réinventer plus profondément. Mais pour sûr, les fans l’auront
déjà acheté, fini, et revendu…
Eric Rivera
test
Lost Planet 3 [Preview]
LittleBigPlanet 2
Préquelle sur une planète perdue
Le grand retour de Sackboy
LittleBigPlanet reste un véritable ovni dans
le monde vidéoludique et on s’amuse toujours autant à faire avancer notre Sackboy
préféré dans ses aventures. Pour décrire le
gameplay, le plus simple est d’imaginer que
l’on est en train de rêver d’un héros style
pelotte de laine qui vivrait des aventures
extraordinaires, avec comme fil conducteur,
un jeu de plate-forme. On aurait le moyen
de contrôler l’univers de notre rêve via
un éditeur et voilà en gros le concept de
jeux vidéo
LittleBigPlanet. Incorporant suffisamment
de nouveautés par rapport au premier épisode, ce deuxième opus continue à remplir
son œuvre de nous faire voyager dans un
univers délirant et mignon tout plein.
Indy
Plates-formes PS3
Sortie Disponible
Age Dès 7 ans
NOTE
GLOBALE
4.5/5
Troisième opus de la saga comme son nom l’indique, Lost Planet 3 est pourtant une préquelle des deux premiers épisodes.
Notre héros Jim Peyton doit se rendre sur la planète EDN III pour
récupérer un stock de Thermo-énergie, mais cette mission va évidemment prendre une tournure inattendue. Soft en vue à la troisième
personne bourré d’action et de rebondissements, Lost Planet 3 se
veut plus accessible que ses prédécesseurs, en diminuant un peu la
difficulté et en créant un vrai système de checkpoint. Le gameplay
est un mélange de plusieurs autres jeux connus et permet d’être
vite au cœur de l’action. Reste à voir ce que le scénario et le mode
multijoueurs nous réservent.
Indy
Plates-formes Xbox 360, PS3,PC
Genre Action
Sortie 31 mars 2013
où il faut tuer des adversaires pour gagner des unités
de temps et ainsi continuer à progresser. Sans être
révolutionnaire, le soft est très agréable et
prenant. On se plait très vite à découper
nos adversaires en petits morceaux et
à apprécier les tenues légères de nos
combattantes. Un bon défouloir sans
grosse prise de tête, même s’il faut
tout de même de bons réflexes et une
certaine habitude des combos pour
progresser dans l’aventure.
Indy
Ninja Gaiden Sigma Plus 2
Un jeu qui tranche dans le vif
La licence Ninja Gaiden surfe sur des thèmes bien
connus et qui marchent. Un Beat’em All très nerveux, des combats violents, des membres qui se
coupent en tous sens, des filles super sexy… Si
vous êtes amateurs de jeux subtils et sensibles, il
vaut mieux passer votre chemin.
Ceci étant dit, il en faut pour tous les goûts et ça, Tecmo
l’a bien compris. Ce nouvel opus ne déroge pas à la
règle et se veut être une référence sur Vita. Pari
gagné pourrait-on dire, car graphiquement, le jeu
s’en tire très bien et nous en met plein la vue. Certains boss sont gigantesques et les combats d’une
rare intensité.
Plusieurs modes de jeux sont proposés. Outre la progression normale, on pourra également profiter, par
exemple, d’un mode chronométré appelé «Ninja Race»,
www.s2pmag.ch | mars 2013 | 23
Plates-formes PS Vita
Age Dès 18 ans
Sortie Disponible
NOTE
GLOBALE
4/5
jeux vidéo
news
Tournoi Naruto Shippuden Ultimate
Ninja Storm 3 :
un nouveau défi t’attend à la Fnac !
On ne présente plus les tournois de la Fnac, en partenariat avec 20minutes, NRJ Léman et votre humble
magazine S2P-Start2Play, qui sont devenus au fil des
mois des rendez-vous incontournables pour les nombreux amoureux de jeux vidéo et de compétitions en
Suisse romande.
Naruto & Cie pour égayer le mois de mars !
Après un mois de février aux couleurs du titre Playstation
All-star Battle, c’est au tour de Namco Bandai, avec Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm 3, une franchise ô
combien adorée par toute une communauté de joueurs fans du manga et de jeux de baston-aventure, de venir
égayer les rayons des magasins de la Fnac pendant le mois de mars.
Après un second épisode de toute beauté, Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm 3, qui ne sortira que le 7
mars prochain sur PS3 et Xbox 360, s’annonce d’ores et déjà comme une référence dans son genre. Porté
par un mode histoire annoncé comme techniquement et scénaristiquement fidèle à l’animé, Naruto Shippuden
Ultimate Ninja Storm 3 voit aussi le retour des batailles de boss à grande échelle. Les plus passionnés d’entres
vous ont certainement déjà réservé leur exemplaire et seront, on n’en doute pas, prêts à en découdre et à défier
les combattants les plus fous, manette en main et dans la peau d’un héros de la franchise Naruto. Les autres
craqueront certainement dès la sortie du jeu.
Bon tournoi à tous !
L’équipe S2P-Start2Play
24 | mars 2013 | www.s2pmag.ch
Venez relever le défi de Naruto Shippuden
Ultimate Ninja Storm 3 aux dates suivantes :
FRIBOURG : SAMEDI 16 MARS à 10H00
RIVE : MERCREDI 20 MARS à 14H00
LAUSANNE : SAMEDI 23 MARS à 14H00
BALEXERT : MERCREDI 27 MARS à 14H00
Les inscriptions sont maintenant ouvertes.
Les gagnants se partageront les lots
suivants :
1er prix : Fr. 100.- en carte cadeau Fnac
2e prix : Fr. 60.- en carte cadeau Fnac
3e prix : Fr. 40.- en carte cadeau Fnac
Tournoi réservé aux 12 ans et plus. Le
nombre de places est limité. Inscription
obligatoire. Seule une inscription par personne
sera prise en compte. Autorisation parentale
obligatoire pour les moins de 14 ans. Un e-mail
de confirmation sera envoyé aux participants
quelques jours avant la date du tournoi. Les lots
ne peuvent pas faire l’objet d’échange contre
un autre produit ou des espèces.
En partenariat avec :
Si la lecture de cette édition ne vous a pas rassasié, rendez-vous sur notre
site www.s2pmag.ch pour y découvrir une actualité multimédia au quotidien.
Dès à présent, nos derniers tests, nos dernières news, notre forum
et nos nombreux concours vous y attendent.
A vous de jouer!
ascot-elite.ch
news
jeux vidéo
Annoncée sans jamais
se montrer, la
arrivera en fin d’année
Deux heures durant, le show de Sony
Playstation nous aura bien démontré
l’existence de l’attendue PS4, sans
pour autant la présenter physiquement sur scène. Peu importe, finalement, puisque l’essentiel, inscrit
presque furtivement en toute fin de
présentation était là : Arrivée en fin
d’année.
Néanmoins, une partie de ses caractéristiques techniques ont été annoncées,
et les rumeurs avaient tout juste, ou
presque : architecture x86, GPU au top,
8 Go de Ram (la PS3 en a 512 Mo…),
disque dur à la capacité encore inconnue, tout cela fleure tout de même le kit
de développement à peine arrêté. Niveau hardware, un chip dédié permettra
notamment une sorte de multitâches,
autorisant le jeu tandis qu’un téléchargement se déroule en parallèle.
Du côté de la manette, baptisée simplement DualShock 4, elle est quasiment
identique aux images qui circulaient
sur la Toile depuis quelques jours; pavé
tactile, sticks analogiques creux, prise
casque, gâchettes un peu retouchées,
bouton share pour le partage des parties en direct et barre colorée sur la
tranche, faisant office de Move, et fonctionnant de concert avec une caméra
qui rappelle furieusement Kinect, tout
y était.
On notera également la possibilité de
reprendre des parties instantanément,
comme sur les consoles portables, à la
sortie de la veille, tandis que des fonctions sociales poussées sont prévues,
permettant entres autres le partage
de vidéos de jeu, le streaming et les
commentaires en direct (sur Ustream).
Tout cela sur fond de cloud, avec Gaikai qui est bien de la partie, autorisant
carrément d’aider un ami en cours de
jeu. Gaikai ouvrira à sa façon la rétrocompatibilité avec les titres PS1, 2 et
3. Mais ce n’est pas tout, puisque la
PS4 permettra de streamer son contenu vers les smartphones et tablettes,
sans oublier la Vita qui pourra servir de
second écran.
Enfin, niveau jeu, les grands éditeurs
étaient présents. Activision débarquera
avec le studio Bungie, aux commandes
de Destiny, Ubisoft avec Watchdogs,
Square Enix avec un nouveau Final
Fantasy, Sucker Punch travaille sur un
inFamous… Du beau linge, pour une
sortie prévue en fin d’année quelque
part sur la planète, mais à une date
encore inconnue en Suisse. Aucun prix
n’a encore été communiqué. Mais il y
a fort à parier que tout cela s’éclaircira
d’ici au mois de juin, lors de l’E3, qui
s’annonce déjà passionnant…
Eric Rivera
www.s2pmag.ch | mars 2013 | 27
matériel
tendance
Ouya
La petite aux grandes ambitions
Vous faites partie de ceux qui aiment
jouer sans se prendre la tête, en pratiquant des titres faciles d’accès, distillant un plaisir immédiat, dont les mécaniques de jeu sont plus proches des
bornes d’arcades de l’âge d’or que des
productions hollywoodiennes?
L’Ouya, petite console de salon fonctionnant sous Android et totalement ouverte
au niveau logiciel, permet d’accéder au
catalogue de titres Android, sur votre TV,
en HD, avec une manette, s’il vous plaît!
De plus, tous les titres y seront disponibles
en démo gratuite, tandis que le côté multimédia, permettant de streamer des films et
autres contenus, sera bien présent. Même
les développeurs cantonnés jusqu’ici à la
Xbox 360 s’y sont mis. Elle est d’ores et
déjà disponible en précommande pour
99$, livrable dès juin, en Suisse également
(www.ouya.tv)
Xiaomi MI2
Wiko Cink Peax
Pendant ce temps-là, en Chine…
De la planète Mars… eille !
Réaliser une bonne affaire en s’équipant d’un smartphone sans être lié
à un opérateur n’est pas forcément
chose aisée.
Une entreprise française, Wiko, propose
depuis peu une gamme de mobiles tout
à fait honorable, dont la particularité
est d’inclure dans tous les modèles
un double logement SIM. Un des derniers modèles en date, le Wiko Cink
Peax, avec son bon écran IPS de 4,5
pouces qHD, son capteur photo 8Mpxl
de bonne facture, propulsé par un dual
core robuste et animé par Android, n’a
pas grand-chose à envier à bon nombre
de concurrents asiatiques. D’autant que
son design n’est pas sans rappeler un
certain Galaxy SIII. Et comme il faut bien
garder le meilleur pour la fin, le Wiko
Cink Peax est disponible à partir de Fr.
195.- (prix indicatif, ldlc.ch).
par Eric Rivera
28 | mars 2013 | www.s2pmag.ch
Dans notre petit pays sympathique, on commence tout juste à voir débouler les smartphones de marques chinoises comme Huawei et ZTE sur le
marché. Pourtant, d’autres constructeurs réalisent des produits de très
haut vol, à l’image de Xiaomi avec son MI2. Plus puissant qu’un Galaxy
SIII, mieux fini, doté d’un écran HD à la densité supérieure à celle d’un
iPhone 5, sans oublier une interface totalement revue basée sur la dernière itération d’Android, le MI2 de Xiaomi a de quoi faire saliver. Si on y
ajoute à cela une communauté de développeurs grandissante, lui assurant
ce qu’il faut de mises à jours et
un prix, en import, inférieur à Fr.
390.- (www.ibuygou.com), on
se dit que l’affaire est belle. Ou
qu’on se fait pigeonner sur les
marges, le reste du temps…
sorties DVD et Blu-ray
cinéma
Game of Thrones – Saison 2
Alors qu’Eddard Stark et Robert Baratheon sont
morts, les frères de Robert, Stannis et Renly,
contestent la légitimité du roi Joffrey. Tandis que
Sansa Stari est retenue prisonnière à Port-Réal,
Rob Stark, qui mène la rébellion pour venger la
mort de son père, cherche à retrouver sa soeur
Arya.
Pendant que les guerres se prolongent et que chaque
famille cherche des alliances, Lors Tywin Lannister
continue à lutter contre les Baratheon et les Nordiens
au détriment des menaces de plus en plus vindicatives
venant d’au-delà du Mur. Combien de temps encore
Lord Jeor Mormont et la Garde de Nuit pourront-ils
contenir l’immense armée de Sauvageons ? Et qu’ad-
viendra-t-il de Daenerys Taragaryen et de ses dragons, prêts à reconquérir les Sept-Couronnes ?
L’adaptation de A Clash of Kings, le second volet de
la saga littéraire dark fantasy Game of Thrones de
George R.R. Martin est enfin disponible chez nous en
DVD et Blu-ray. L’occasion de dévorer les 10 épisodes
de cette saison 2 et ainsi de replonger dans l’univers
unique de Games of Thrones, la meilleure série TV
depuis longtemps.
C.T.
Edition Blu-Ray 5 DVD (existe aussi en coffret DVD)
De David Benioff, D.B. Weiss
Avec Peter Dinklage, Emilia Clarke, Michelle Fairley,
Lena Header, Kit Harrington, Alfie Allen
Durée 610 min
Distributeur WHV (HBO)
NOTE
Looper
Dans un futur proche, la Mafia a trouvé un système infaillible pour expédier ses victimes dans
le passé et faire ainsi disparaître tous les témoins qu’elle considère comme gênants. Ces
derniers, propulsés à notre époque, ont affaire
aux « Loopers », des tueurs d’un genre nouveau
payés pour les éliminer.
En 2044, Joe est un l’un d’entre eux et passe son
temps à exécuter des cibles envoyées vivantes par
une organisation criminelle, car dans le futur, la po-
lice retrouve les corps un peu trop facilement. Une
fois abattus, il ne reste plus aucune trace de ces
malheureux. La machine semblait bien rodée jusqu’à
ce que Joe découvre, un jour, que la victime qu’il est
censé abattre n’est autre que… lui-même, avec 20
ans de plus !
Looper marque la troisième collaboration entre le
réalisateur Rian Johnson et le comédien Joseph Gordon-Levitt et de nombreuses séances de maquillage
ont été nécessaires pour que la version jeune de
Bruce Willis se rapproche au plus près de l’acteur
(pose de prothèses, numérisation des yeux...). S’il
4.5/5
n’invente rien, l’opus se veut un petit bijou d’anticipation porté par un bon casting et distillant un suspense de tous les instants. Un film de science-fiction
intelligent à ne pas manquer.
Claudia Petre
DVD Edition simple (existe aussi en Blu-ray)
De Rian Johnson
Avec Bruce Willis, Joseph Gordon-Levitt, Emily Blunt
Sortie Disponible
Durée 1h50
NOTE
Distributeur M6 Interactions
www.s2pmag.ch | mars 2013 | 29
3.5/5
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