La pollution, c`est bidon Quand nous parlons de pollution Voici ce
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La pollution, c`est bidon Quand nous parlons de pollution Voici ce
La pollution, c’est bidon Quand nous parlons de pollution Voici ce que nous évoquons : Tous ces millions de poissons Qui dans peu de temps disparaîtront A cause de tous ces bouffons Qui dans la mer jettent leurs bidons Et leurs plastiques venus des bas-fonds Qui des poissons empêchent la respiration Puis les pétroleurs sur leurs embarcations Qui dans l’océan déversent leur sans-plomb. Un jour ils regretteront Ce comportement bidon. Justin Sannier et Gaëtan Thieulin, Seconde 6 Lycée Pablo Neruda, classe de seconde 6, semaine consacrée à la mer, écriture poétique, Dieppe 2008 Hommage aux hommes morts en mer La mer est perfide avec l’être humain, D’une cruauté si insatiable, Pour un souvenir inoubliable, En laissant une place au chagrin. L’amour d’une femme, perdu si vite, Pour un homme au grand coeur partagé, Pour une femme au coeur brisé, Pour une séparation subite. L’homme pêcheur, au grand coeur marinier, Sortit en mer pour aller travailler, Mais avec ce vent, ce coup de tabac, Son destin passa de vie à trépas. Xavier Bouquerel et Hugo Vadecard, Seconde 6 Lycée Pablo Neruda, classe de seconde 6, semaine consacrée à la mer, écriture poétique, Dieppe 2008 Dans cet immense désert bleu, Les marins la brave sous la brume, la tempête, Pour récupérer les trésors du grand bleu. Ils reviennent victorieux entourés d’oiseaux avides, Sous le regard de la Sainte Protectrice Ces trésors attendus par les hommes de la Terre. Thomas Abraham et Pierre Vasseur, Seconde 6 Lycée Pablo Neruda, classe de seconde 6, semaine consacrée à la mer, écriture poétique, Dieppe 2008 Luna Ma mer, ce n’est pas la Manche, C’est la Méditerranée, C’est là où je suis né. La plongée en Méditerranée, C’est là que tout a commencé, Où le grand bleu j’ai admiré. Les poissons étaient magnifiques Comme si tout était magique, Comme si tout était féérique. Lors de la descente en profondeur, Je ne sentais plus battre mon coeur, Alors qu’il effleurait le cent à l’heure. Des requins, des dauphins... Tous nageaient comme des félins, A la recherche d’un moment libertin. Je la regardais souffrir, Pendant que Luna ne demandait qu’à sortir, Et tous les nageurs étaient en délire. Tout s’était bien passé, On regarde aujourd’hui la petite Luna grandir, C’est là que tout a commencé. Quentin Boutin et Baptiste Lebreton, Seconde 6 Lycée Pablo Neruda, classe de seconde 6, semaine consacrée à la mer, écriture poétique, Dieppe 2008 19 août 1942 La mer, telle une armée de soldats canadiens Progressait, frappait la muraille allemande, Se faisait repousser et continuait à lutter. Elle amenait des galets qui frappaient La falaise comme des impacts de balles sur un mur. La flotte alliée, prévenue, tirait, Les avions bombardaient abondamment. Et, quelques minutes plus tard, Tout était calme sur cette plage. Une marée couleur rouge sang Retournait là d’où elle venait. Morgan Barré et Julien Martin, Seconde 6 Lycée Pablo Neruda, classe de seconde 6, semaine consacrée à la mer, écriture poétique, Dieppe 2008 Le cycle de la pêche Dans le bleu infini de la mer profonde, Un banc de poissons nageait dans l’ombre. Dans un brassage d’eau, un danger surgit, Du fond de la pénombre, vers la surface bannie, Limite de la frontière de la vie sous-marine, Dans les entrailles d’un filet de pêche de marin. Des mains enlacèrent ces êtres impuissants, Dans l’entrave de leurs grands doigts puissants, Puis triés, classés, entassés, transportés Pour être conservés, vendus et consommés. Kévin Godard, Guillaume Pétrel et Wilfried Thoumire, Seconde 6 Lycée Pablo Neruda, classe de seconde 6, semaine consacrée à la mer, écriture poétique, Dieppe 2008 La plage C’est sur cette plage Où déferlent les vagues pleines de rage Où débris minéraux s’entremêlent Dans un bruyant silence impensable C’est sur cette plage Que l’été je me balade Sur la promenade Pour boire une limonade C’est aussi un moment magique Un moment romantique Pour les Lovers Qui ne parlent qu’avec leurs coeurs C’est sur cette plage Où marchent ces femmes Et qui par leurs beautés Donnent envie de les regarder Cette plage je ne l'oublierai jamais Benjamin Bonamy, Kévin Boulier et Yann Chartier, Seconde 6 Lycée Pablo Neruda, classe de seconde 6, semaine consacrée à la mer, écriture poétique, Dieppe 2008 Le Grand Bleu La mer magnifique quand elle est bleuâtre Et qui est si belle lorsqu’elle est en colère, Avec les falaises blanches comme l’albâtre, Où les lointains bateaux aiment être en mer. La mer qui absorbe les navires dans ses entrailles, Lorsqu’elle remue sa robe soyeuse et agitée. Cette mer qui balaye les plages bordées de murailles Et qui laisse les corps des matelots blessés. Mais quand elle est basse on voit y apparaître Des rochers verdâtres échoués sur la plage, Où laissent apparaître pendant le reflux Carcasses inertes au large de la côte. Gauthier Breton, Anthony Courtois et Nicolas Giove, Seconde 6 Lycée Pablo Neruda, classe de seconde 6, semaine consacrée à la mer, écriture poétique, Dieppe 2008 Le Sémaphore La côte d’albâtre Sillonnait le Sémaphore Une falaise en muraille de galets Blocs de craie Blocs d’argile Une nuit en hauteur En ligne de mire Un bateau De bas en haut Les vagues glissèrent Le feu du Sémaphore Jaillissait dans la profondeur de la mer Le pétrolier entra dans le port Au fond d’un brouillard Se dressait un Phare Plusieurs naufragés Furent sauvés par le Sémaphore Clément Cajot, Florian Chartier et Paul Thiébaut, Seconde 6 Lycée Pablo Neruda, classe de seconde 6, semaine consacrée à la mer, écriture poétique, Dieppe 2008