CF27-PlanStrat - Fmv - Université de Liège

Transcription

Université de Liège (ULg)
Faculté de médecine vétérinaire (FMV)
Rapport de la commission 'plan stratégique 2004-2010'
1.
INTRODUCTION
1.1. Création de la commission
En date du 3 septembre 2003, une commission 'plan stratégique' a été instaurée par le conseil
de faculté. Cette commission est composée du doyen, du pro-doyen, du secrétaire de faculté,
des présidents de département et d'un représentant du personnel scientifique.
1.2. Mission de la commission
La mission de la commission a été de réfléchir sur les perspectives futures de la FMV dans le
cadre d'un plan stratégique 2004-2010, selon les principaux axes suivants :
-
adapter nos activités aux besoins futurs de la société;
identifier les carences, les secteurs à restructurer et les secteurs à développer;
revoir nos priorités dans le cadre de la post-pléthore;
établir un plan stratégique qui permette d'assurer une cohérence dans les décisions et
actions futures de la FMV, ainsi qu'une meilleure visibilité pour les autorités
académiques, le staff, les étudiants et les partenaires extérieurs.
1.3. Plan de travail de la commission
La commission a organisé son travail en différentes étapes décrites ci-dessous.
1.3.1.
-
Consultation des différentes sources d'information :
le rapport de l'audit de l'enseignement à la FMV par l'AEEEV (Association Européenne
des Etablissements d'Enseignement Vétérinaire) (2001) (voir ANNEXE 1);
les évaluations des enseignements par les étudiants réalisées au cours des trois dernières
années;
le décret du 23 mars 2004, dit décret 'Bologne';
le rapport 'Vet 2020' établi par la DG Education et culture de la Commission
Européenne sur l'avenir de la profession vétérinaire en Europe (2003);
le document 'Le Vétérinaire Officiel' consacré aux exigences de formation dans le
domaine de la santé publique vétérinaire (2003);
les plans stratégiques de plusieurs facultés vétérinaires européennes;
les réglementations sur les exigences européennes en matière d'enseignement de la
médecine vétérinaire généraliste (voir ANNEXE 2a);
FMV – Rapport de la Commission Plan stratégique – CF040407
1
-
la directive européenne 78/1027/EEC, Protocole standard pour l'évaluation de la
formation vétérinaire en Europe (AEEEV 2002) (voir ANNEXE 2b);
les réglementations de l'EBVS (European Board of Veterinary Specialisation) sur les
exigences européennes en matière d'enseignement des spécialisations dans les domaines
de la médecine vétérinaire (voir en ANNEXE 3 la liste des collèges de spécialistes
reconnus par l'EVBS).
1.3.2.
-
-
Consultation des personnes concernées par l'enseignement, la recherche et les
services dans le domaine de la médecine vétérinaire :
les acteurs de terrain en CFB (Communauté Française de Belgique) :
. l'Ordre des médecins vétérinaires
. l'Union Professionnelle Vétérinaire
. l'AFSCA (Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire)
. l'ARSIA (Association Régionale de Santé et d'Identification Animales)
. les organisations agricoles et les associations d'élevage;
les représentants des institutions organisant les candidatures en médecine vétérinaire en
CFB;
les représentants de la FMV de l'université de Gand;
les directeurs des Ecoles Nationales Vétérinaires françaises;
les représentants de la FEV (fédération des vétérinaires européens);
les étudiants en médecine vétérinaire;
les ministres qui ont l'agriculture, la santé et le bien-être animal et la sécurité alimentaire
dans leurs compétences;
les représentants des organismes finançant la recherche au niveau régional (DGA et
DGTRE), communautaire (FNRS), fédéral (SPF Santé Publique et Recherche
Scientifique) et européen (DGR).
1.3.3.
Travail en commission
Des réunions de travail ont été organisées les 24/09/03, 29/10/03, 25/11/03, 22/12/03,
7/01/04, 28/01/04, 16/02/04, 25/02/04, 10/03/04, 26/03/04 et 31/03/04.
1.3.4.
Discussions en départements
Des réunions des conseils de département ont été organisées au sujet du plan stratégique en
janvier, février et mars 2004.
1.3.5.
Discussions en Conseil de faculté
L'état d'avancement des discussions en commission a été présenté au Conseil de faculté au
cours des séances de janvier, février et mars 2004. Le rapport de la commission a été discuté
lors du Conseil de faculté du 07/04/04.
1.4. Description du cadre du travail de la commission
Différents principes de base ont été proposés afin de servir de fil conducteur pour l'analyse de
la situation et l’élaboration du plan stratégique.
2
Le plan stratégique doit :
-
respecter les règlements et recommandations qui concernent la FMV :
. le décret 'Bologne'
. les directives de l’UE sur la formation vétérinaire
. les recommandations de l’AEEEV sur la formation vétérinaire
. les recommandations de l’ EBVS (spécialisation vétérinaire)
. les recommandations de l’audit 2001 de la FMV
. les autres recommandations, ie européennes, fédérales et régionales.
Au cas où le plan stratégique prévoirait de ne pas respecter certains points des règlements et
recommandations, il faudrait le justifier.
Le plan stratégique doit en outre :
-
concerner la ‘post-pléthore’, tout en prévoyant une période transitoire de 5 ans; il s'agit
dont d'un plan évolutif;
être ambitieux et novateur tout en faisant des propositions cohérentes, réalistes et
applicables;
donner la priorité à l’étudiant (enseignement) et à la collectivité (services), ce qui inclut
évidemment la recherche, indissociable des deux autres aspects;
faire passer l'intérêt général (sociétal) avant les intérêts particuliers (corporatistes);
proposer des choix de façon démocratique et les assumer afin de garantir la cohérence
du plan;
être associé, pour pouvoir être mis en œuvre, à une évaluation objective et motivée des
besoins en :
. personnel
. infrastructure
. crédits de fonctionnement.
3
2.
PRINCIPAUX RESUTATS DES CONSULTATIONS
L'analyse des documents décrits au point 1.3.1. ainsi que les discussions organisées par la
commission avec les représentants des organismes décrits au point 1.3.2. ont permis
d'identifier des éléments indispensables à l'élaboration d'un plan stratégique, à savoir :
-
les points forts et les points faibles de la FMV relevés par les personnes consultées;
en amont de la FMV, les règlements qui nous gouvernent;
en aval de la FMV, les besoins de la société en enseignement, recherche et services dans
le domaine de la médecine vétérinaire.
2.1. Identification des points forts de l'enseignement
En CFB, la FMV de l'ULg encadre environ 50 % des étudiants inscrits au (futur) grade de
bachelier (BMV) en médecine vétérinaire et 100 % des étudiants inscrits au (futur) grade de
médecin vétérinaire (GMV).
Après la période de la pléthore, le nombre d'étudiants inscrits à l'ULg dans cette discipline ne
risque pas de diminuer, vu que le nombre de candidats au concours d'entrée dépasse
largement le nombre de places disponibles.
Les déficiences mineures (contrairement aux déficiences majeures) identifiées lors de l'audit
de la FMV par l'AEEEV ont été corrigées pour la plupart ou le seront dès la fin de la pléthore
(voir ANNEXE 1).
Les évaluations des enseignements par les étudiants sont globalement positives.
Des réformes de programme ont déjà été initiées, même si elles doivent être poursuivies et
adaptées à la période post-pléthore :
-
réduction significative du volume de cours théoriques : ce qui reste est le minimum
imposé par l'UE, à l’exception de quelques cours théoriques insuffisamment réduits;
développement de l'enseignement pratique;
learning, multimédia, informatisation, enseignement interactif.
La FMV présente de nombreuses complémentarités avec la FUSAGx qui pourront être
valorisées dans le cadre de la future académie.
2.2. Identification des points faibles de l'enseignement
L'enseignement de la médecine vétérinaire doit être conforme aux directives européennes, à
savoir une formation de base de type généraliste avec la possibilité de formations spécialisées
dans des domaines clés pour la pratique vétérinaire en CFB et dans l'UE. Il en résulte que,
pour assurer la formation pratique de base dans toutes les disciplines et les espèces concernées
par la pratique vétérinaire, il faut un ratio encadrant/étudiant particulièrement élevé, ce qui est
loin d'être le cas pour la FMV.
4
L’enseignement pratique et clinique nécessite du personnel hautement qualifié et ne peut donc
se faire avec seulement du personnel temporaire inexpérimenté.
Contrairement à la médecine humaine, il n'existe pas de système en médecine vétérinaire
susceptible de couvrir les dépenses de formation clinique des étudiants.
Vu l'insuffisance de cliniques vétérinaires privées et certifiées pour accueillir les étudiants,
l’enseignement clinique ne peut s’externaliser plus que ce qui a été développé récemment, à
savoir :
-
un stage de 14 semaines chez un vétérinaire praticien;
des visites en exploitations agricoles et en industries alimentaires;
des visites au dispensaire vétérinaire de la Fondation Prince Laurent à Seraing;
des visites à la SRPA (Société Royale Protectrice des Animaux) de Cointe;
des visites au centre d'entraînement et à l'hippodrome de Wallonie à Ghlin.
La FMV souffre d'un problème conjoncturel lié à la pléthore, à savoir un sous encadrement
partiellement compensé par les crédits exceptionnels.
La FMV souffre d'un grave problème structurel non lié à la pléthore, à savoir un sous
encadrement par rapport aux normes européennes (ie 80 encadrants permanents, temps plein,
spécialisés (DES & doctorat) au lieu des 43 actuels (voir ANNEXE 4)
L'obtention d'un ratio approprié pour l'enseignement de la médecine vétérinaire entre le
nombre d'étudiants et d'encadrants ne peut se concevoir sans :
-
une limitation du nombre d'étudiants par un concours sur base de la capacité maximale
d'accueil pour la formation pratique (voir ANNEXE 5);
une augmentation significative du nombre d'encadrants définitifs (ANNEXES 1 et 4).
Extrait des conclusions de l'audit :
Catégorie I – Suggestions de grande priorité relatives à des déficiences qui, si elles ne sont
pas corrigées, empêcheront la Faculté de dispenser une formation conforme aux exigences de
la directive 78/1027/CEE du 18 décembre 1978 et ses annexes:
X.1 Le rapport du nombre d’encadrants au nombre d’étudiants s’établissant à 1/16 est jugé
inacceptable. Il faut augmenter très notablement le nombre d’encadrants permanents pour
atteindre des rapports encadrants/enseignés proches des recommandations de la directive
(1/7,5).
Extrait de la lettre du Président de l'AEEEV au Recteur de l'ULg :
'By any measure, the staffing situation at the Faculty of Veterinary Medicine of Liège is very
bad, and means the Faculty is not in a position to provide veterinary training of a minimum
acceptable standard.'
'A further point that you should take note of is that the Veterinary Faculty has only around 43
permanent academic personnel (NDLR: 29,6 académiques et 13 scientifiques définitifs). The
minimum ‘critical mass’ required to cover the veterinary curriculum is 80 permanent full-time
academic staff. To have about half this number is totally inadequate.'
'In short, despite the welcome introduction of a numerus clausus, we still have very grave
concerns about the staffing situation at the Faculty of Veterinary Medicine of Liège. There
5
needs to be an urgent and concentrated effort to significantly increase the number of
permanent academic staff.'
Il résulte de ce sous-encadrement :
-
une formation trop orientée sur le savoir et non le savoir-faire;
une formation pratique et clinique insuffisante;
un risque de perte de l'accréditation du diplôme par l'organisme européen qui en a la
compétence (liste rouge de l'AEEEV pour les établissements qui n'ont pas corrigé les
déficiences de catégorie 1, ie celles qui peuvent empêcher la FMV de dispenser une
formation conforme aux exigences de la directive 78/1027/CEE du 18 décembre 1978 et
ses annexes).
2.3. Identification des points forts de la recherche et des services
Vu qu'elle est la seule FMV complète en CFB et vu l'importance qualitative et quantitative
des besoins, les acteurs de terrain attendent de la FMV qu'elle joue un rôle essentiel dans la
recherche scientifique et les services à la collectivité dans tous les domaines des sciences
vétérinaires où elle est compétente, eg santé, bien-être, production, qualité et sécurité
alimentaires, animal et environnement.
Les activités de recherche et de services sont actuellement très importantes :
-
sur le plan quantitatif (eg 12 millions d'euros de conventions de recherche et de contrats
de prestation en 2003);
-
sur le plan qualitatif :
.
.
.
.
.
niveau européen ou mondial de la majorité des activités de recherche et de services
nombreuses publications dont certaines dans les meilleures revues (eg Nature,
Science, PNAS)
dépôts de brevets (voir ANNEXE 6)
créations de spin-off (voir ANNEXE 7)
situation comptable saine (ie aucune dette irrécupérable: les seuls comptes en négatif
sont liés au retard de paiement des organismes finançants).
De nombreux laboratoires de recherche de la FMV font officiellement partie de centres interfacultaires ou de réseaux européens d'excellence (NoE) (voir ANNEXE 8).
2.4. Identification des points faibles de la recherche et des services
La FMV présente une faiblesse relative dans certains secteurs de la recherche qui mériteraient
un développement plus important. Ce phénomène est en partie lié à l'indisponibilité du staff
pour cause de surcharge en mission d'enseignement liée au sous-encadrement et à la pléthore.
Les services proposés par la FMV doivent répondre de façon efficace et cohérente à la
demande du terrain, eg par la centralisation de la gestion des cliniques.
6
3.
OBJECTIFS GENERAUX DE LA FMV
Le plan stratégique de la FMV s'articule sur des objectifs généraux qui pourraient se résumer
en quelques mots clés : excellence, cohérence, efficacité, Europe.
Les objectifs généraux proposés sont les suivants :
-
-
-
rechercher l’excellence et l’amélioration permanente;
développer des activités d’un haut standard qualitatif afin de s’inscrire dans un contexte
européen;
promouvoir le rôle de l’ULg dans un cadre régional, national et international;
entretenir un lien étroit entre enseignement, recherche et services à la collectivité;
prodiguer un enseignement qui :
. est assuré par des encadrants qui ont la formation et les compétences appropriées
. apporte les connaissances théoriques et pratiques requises par les autorités
compétentes au niveau régional, national et européen (eg OMV, AFSCA, AEEEV,
EBVS)
. informe les étudiants sur les différentes facettes de la profession, en ce compris la
recherche scientifique
. développe l’esprit critique, l’initiative personnelle, le travail en groupe, l'aptitude à
communiquer, la motivation pour une formation permanente et la capacité à
s’adapter aux besoins de la société
. utilise les techniques pédagogiques les plus appropriées
. tient compte des évaluations internes (ie par les étudiants) et externes (ie par des
auditeurs indépendants)
. s’auto-actualise sur base des progrès de la science et des besoins de la société;
encourager une recherche scientifique qui :
. répond à des questions dignes d'intérêt et originales posées par la société en général
et par les acteurs de terrain en particulier
. rentre dans les créneaux pour lesquels la FMV a une compétence indéniable
. englobe les aspects fondamentaux et appliqués, ainsi que la vulgarisation
. s’intègre dans des réseaux de collaborations locales, nationales et internationales
. est financée par des fonds publics et privés
. contribue au dépôt de brevets
. contribue à la création de spin off (sans préjudice aux missions d'enseignement, de
recherche et de services organisées par la FMV);
prodiguer des services qui :
. répondent aux besoins de la société
. valorisent le rôle sociétal de l’ULg
. contribuent aux activités de recherche et d’enseignement de la FMV.
7
4.
PROPOSITIONS POUR ATTEINDRE CES OBJECTIFS
4.1. Organisation générale de la FMV
Conformément aux décisions des autorités académiques, l'ULg est organisée en :
-
départements pour ce qui concerne principalement l'enseignement;
centres pour ce qui concerne principalement la recherche;
cellules d'appui technologique (CAT) pour ce qui concerne principalement les services.
4.1.1.
Départements
La FMV est actuellement organisée en 6 départements, à savoir :
DCA :
DDA :
DMP :
DMI :
DPA :
DSF :
sciences cliniques des grands et petits animaux
sciences des denrées alimentaires
morphologie et pathologie
maladies infectieuses et parasitaires
productions animales
sciences fonctionnelles
La FMV ne souhaite pas modifier le nombre de départements pour les raisons suivantes :
-
les départements fonctionnent correctement et un regroupement n'améliorerait pas
l'enseignement dans notre faculté;
le nombre d’enseignants par département est conforme à la situation dans les autres
facultés si les déficiences majeures de la FMV étaient corrigées;
le nombre d'opérations SAP par département est comparable à celui des autres facultés;
la réduction du nombre de départements n'induirait des économies ni en personnel ni en
frais de fonctionnement ni en équipements;
il existe des incertitudes quant au type de collaboration qui pourrait s'établir avec la
FUSAGx dans le cadre de la future académie.
Il est donc proposé :
-
de maintenir 6 départements;
d'encourager les collaborations entre départements (transversalité) afin de développer un
enseignement intégré dans certains secteurs;
d'associer la FMV aux négociations avec la FUSAGx dans le cadre de la nouvelle
académie.
4.1.2.
Centres
De nombreux laboratoires de la FMV font partie de centres inter-facultaires ou de réseaux
d'excellence reconnus par les autorités académiques (voir ANNEXE 8).
Il est proposé de continuer à encourager le regroupement en centres (inter-facultaires, interuniversitaires, internationaux) et l'intégration à des réseaux d'excellence européens. L'objectif
est d'atteindre une masse critique suffisante qui permette de valoriser les équipements lourds,
8
rendre les collaborations plus interdisciplinaires et donc plus efficientes et faciliter le
financement à moyen terme de la recherche scientifique.
4.1.3.
CAT
La station expérimentale est organisée sous forme d'une CAT dont les statuts ont été
approuvés en 2003. Cela a permis :
-
de structurer les services rendus;
d'améliorer la visibilité de ses activités et ses potentialités;
d'utiliser les infrastructures et le cheptel pour la formation des étudiants en premier et
deuxième cycles, en plus de leur utilisation dans des programmes de recherche.
Il est proposé de structurer les activités cliniques organisées au sein de la FMV en une CAT
Clinique Vétérinaire Universitaire (CVU) dans le but de :
-
augmenter le nombre de cas cliniques disponibles pour la formation des étudiants;
améliorer la rentabilité des services cliniques;
améliorer les services à la collectivité.
4.1.4.
Autres structures
L'Institut Vétérinaire Tropical (IVT) est une structure transversale de la FMV qui contribue à
l'enseignement, la recherche et aux services dans le domaine de la santé et des productions
animales en milieux tropicaux. L'IVT se justifie pleinement au vu du rôle important que joue
la FMV dans le domaine de la coopération au développement.
Pour les autres entités de la FMV qui n'ont pas été officialisées par les autorités académiques,
il est proposé qu'elles se structurent selon un des statuts proposés, à condition que
l'importance de leurs activités (au niveau enseignement, recherche et/ou services) le justifie.
4.2. Enseignement (programmes des cours)
La FMV propose de continuer la réforme des enseignements qui a été mise en œuvre et de
l'adapter à la période post-pléthore. L'objectif est de développer une réforme globale qui :
-
tienne compte des objectifs généraux décrits au chapitre 3;
englobe le premier et le deuxième cycles afin de garantir une cohérence dans les
programmes de cours;
tienne compte de la faisabilité horaire et des contraintes administratives et légales;
accentue la réduction des cours théoriques en faveur de l’enseignement pratique et
interactif, eg via la résolution de cas;
identifie et corrige, si cela se justifie, les redites et les carences dans les programmes des
cours;
accentue les interactions et collaborations transversales entre départements;
valorise les méthodes pédagogiques les plus performantes;
prévoie certaines parties de matière à options, tout en maintenant la cohérence du
programme de l'étudiant;
9
-
redéveloppe les échanges internationaux (eg Erasmus et Socrates) dès la fin de la
pléthore;
encourage les échanges de vue entre encadrants et étudiants.
4.2.1.
Grade de Bachelier en médecine vétérinaire (BMV) (premier cycle)
Le grade académique de bachelier en médecine vétérinaire s'obtient après une formation de
180 crédits (3 années d'études). Il s'agit d'un grade de transition qui doit servir de préparation
au deuxième cycle.
Il est proposé de rendre l'enseignement en BMV plus attractif par l'introduction de :
-
options dans certaines matières;
initiation aux techniques d'élevage des animaux domestiques;
notions de pathologies et de sciences cliniques.
4.2.2.
Grade de Médecin vétérinaire (GMV) (deuxième cycle)
Le grade académique de médecin vétérinaire et le titre professionnel de docteur en médecine
vétérinaire s'obtiennent après une formation de 180 crédits (3 années d'études).
Conformément aux normes européennes imposées par l'AEEEV (voir ANNEXE 2b) et en
réponse aux souhaits exprimés par des praticiens et des étudiants, le GMV doit être une
formation de médecin vétérinaire généraliste.
Cette formation doit apporter des connaissances théoriques et pratiques dans les différents
domaines requis par la directive européenne pour pouvoir exercer la médecine vétérinaire
dans l'UE. La compétence du vétérinaire doit couvrir les différentes espèces d'animaux
domestiques.
Sont également proposés en GMV :
-
-
une réduction supplémentaire du volume horaire des cours théoriques en première et
deuxième années (afin de respecter le décret qui stipule qu'un crédit doit correspondre à
24H de travail pour l'étudiant);
une participation accrue des étudiants de première et deuxième années aux activités
cliniques (après la pléthore);
une information approfondie et systématique des étudiants sur les possibilités de carrière
ainsi que sur les masters complémentaires et les doctorats organisés par l'ULg.
Contrairement à certaines suggestions, il n'est pas jugé utile d'organiser à l'ULg un master en
sciences animales (parallèle au GMV), et ce pour les raisons suivantes :
-
peu de demandes de la part des étudiants;
peu de possibilités de valorisation professionnelle;
risque de doublon vis-à-vis de masters existants, eg zoologie, bio-ingéniorat, sciences
bio-médicales;
grade non prévu dans le décret 'Bologne'.
10
4.2.3.
Masters complémentaires (MC) (ex-DES)
L'organisation de formations spécialisées par l'ULg est indispensable pour répondre aux
besoins de la société, et ce d'autant plus que la FMV est la seule habilitée à les organiser.
Sur base des besoins du terrain, il est proposé d'organiser un master complémentaire (ART 18,
1°) (sur une base annuelle ou bi-annuelle) comportant des options dans les domaines suivants
(non exhaustifs) :
-
-
-
-
chirurgie vétérinaire (y compris anesthésiologie, thériogénologie, dentisterie,
ophtalmologie, ...);
gestion de la santé et de la production des animaux de rente (ie ruminants, porcins,
productions avicoles et cunicoles);
animaux de laboratoire et méthodes alternatives (y compris la bio-informatique
appliquée aux animaux et les matières imposées par les règlements régissant
l'expérimentation animale);
imagerie médicale vétérinaire (y compris échographie, microscopie électronique,
radiologie, radioprotection, législations et exigences de l'AFCN (agence fédérale pour le
contrôle nucléaire), scintigraphie, ...);
médecine interne des animaux de compagnie (y compris cardiologie, dermatologie,
diététique, endocrinologie, éthologie clinique, gastro-entérologie, neurologie, oncologie,
pathologie clinique, ...);
santé publique vétérinaire (y compris qualité & sécurité alimentaire, épidémiologie,
législations, anthropozoonoses, maladies de la faune sauvage, formation au statut de
fonctionnaire à l'AFSCA, …).
Ce MC ainsi que la formation préparatoire constituée par le DEC2 actuel, doivent préparer
l'étudiant qui s'y inscrit à l'examen organisé par le Collège européen correspondant pour
prétendre à la reconnaissance au titre de spécialiste.
Sur base des besoins du terrain, il est prévu d'organiser (sur une base annuelle ou bi-annuelle)
2 MC inter-universitaires dans le cadre de programmes de coopération au développement
(ART 18, 2°) :
-
gestion des ressources animales et végétales en milieux tropicaux (y compris la santé
de la faune sauvage);
aquaculture (y compris la santé des poissons & mammifères marins) (organisation
conjointe avec la faculté des sciences).
Les MC doivent être :
-
-
complémentaires au GMV ou à d'autres masters;
de niveau européen, ce qui implique :
. une formation valorisable sur le terrain
. des cours éventuellement donnés en anglais
. des candidats sélectionnés et en nombre limité (eg minimum 10 et max 30/an);
enseignés majoritairement par des membres de l'ULg, afin de limiter les coûts de
rémunération des professeurs invités (sauf dans le cas de MC inter-universitaires);
organisés par la FMV en coordination avec :
11
.
.
.
4.2.4.
les instances responsables de l’accréditation des spécialistes vétérinaires (OMV et
EBVS)
les organismes de contrôle comme l'AFSCA et l'AFCN
les Ecoles Nationales Vétérinaires françaises qui sont susceptibles d'organiser ces
MC, afin d'éviter des doublons inutiles et d'augmenter le nombre d'étudiants inscrits
par année.
Formation continuée
La formation continuée (FC) est devenue indispensable pour l'exercice de la médecine
vétérinaire sous toutes ses formes.
La FMV doit être impliquée dans l'organisation de la FC mais elle ne peut pas l'assurer dans
sa totalité.
La profession vétérinaire doit être étroitement associée à son organisation, tel que prévu dans
les règlements de l'AEEEV et le décret 'Bologne'.
Une accréditation (sous la dépendance de la FMV) et une certification (sous la dépendance
des instances compétentes) sont nécessaires pour toute FC qui se respecte.
La FC doit être financée par les clients (conformément au décret 'Bologne').
4.2.5.
Formation doctorale (ex-DEA)
Les exigences de formation doctorale seront fixées par l'école de doctorat en sciences
vétérinaires prévue par le décret 'Bologne'.
La FMV souhaite que la formation doctorale soit obligatoire pour accéder au doctorat, qu'elle
comporte un tronc commun, des matières à options, ainsi que la réalisation d'un mémoire.
Sous réserve de dispositions contraires du décret, la faculté souhaite pouvoir dispenser de la
formation doctorale, les détenteurs de certains MC, selon des conditions à déterminer.
4.3. Recherche scientifique
La recherche est une partie intégrante du travail de tout encadrant universitaire et doit être liée
de façon indissociable à un enseignement de type universitaire et aux services prodigués par
une université.
Les programmes proposés doivent respecter des critères de base pour toute recherche
scientifique, à savoir :
-
intérêt, originalité, faisabilité financière et logistique;
approche multidisciplinaire, eg via un regroupement en centres;
valorisation des résultats des recherches (publications scientifiques, vulgarisation,
dépôts de brevet, création de spin-off, ..).
12
Les thèmes de recherche pour lesquels la FMV est compétente sont principalement :
-
Santé, bien-être et production des animaux de rente;
Santé et bien-être des animaux de compagnie;
Santé et bien-être des animaux sauvages;
Santé, bien-être et performance des animaux de sport;
Qualité et sécurité alimentaire;
Animal et environnement;
Modèles animaux de maladies humaines;
Recherche fondamentale en biologie.
Les performances en recherche (ie publications, doctorats défendus, ...) doivent être évaluées
sur une base régulière et structurée afin d'encourager les activités de recherche, d'améliorer la
visibilité de ces activités et de répartir de façon équitable les (futurs) crédits prévus dans le
décret 'Bologne' pour les écoles doctorales.
4.4. Services à la collectivité
Les services à la collectivité représentent une partie importante des activités du personnel
encadrant de la FMV, et ce pour plusieurs raisons :
-
la FMV de l'ULg est la seule institution en CFB à avoir la compétence spécifique dans
le domaine vétérinaire;
les besoins et attentes du terrain sont très importants qualitativement et
quantitativement;
la réalisation de ces services contribue de façon positive à l’enseignement et la
recherche;
la notion de services rendus par les universités est officialisée dans le décret 'Bologne',
ce qui devrait en augmenter l'importance.
Il est donc indispensable que la FMV dispose des moyens en personnel nécessaires pour
assurer ces tâches, en plus des activités d'enseignement et de recherche.
Comme décrit au point 4.1.3., il est proposé de créer une CAT Clinique Vétérinaire
Universitaire (CVU) et, si cela se justifie, des structures analogues pour les prestations de
services dans les domaines vétérinaires non cliniques.
4.5. Gestion du personnel
Dans un but de visibilité et d'efficacité, il est proposé pour chaque membre du personnel
temporaire une description officielle et précise des tâches, ce qui inclut une définition du ratio
enseignement /recherche /administration /services, ainsi que les éventuelles possibilités de
plan de carrière.
Il est proposé de préciser les critères requis pour se porter candidat(e) aux différents types de
postes, à savoir :
13
-
collaborateur scientifique : compétence dans le domaine (certifiée ou non par un MC
ou l'appartenance à un collège de spécialistes européen);
assistant temporaire : minimum 1 distinction au cours du GMV;
chef de clinique vétérinaire : doctorat + compétence dans le domaine (certifiée ou non
par un MC ou l'appartenance à un collège de spécialistes européen);
personnel académique : doctorat + compétence dans le domaine (certifiée ou non par
un MC ou l'appartenance à un collège de spécialistes européen) + CV scientifique
conforme au niveau exigé par la FMV et les autorités académiques.
14
5.
STRATEGIES POUR LA CORRECTION DES DEFICIENCES MAJEURES DE
LA FMV
Il résulte de l'analyse effectuée par les auditeurs extérieurs, par les étudiants et par le
personnel que la FMV souffre de 2 problèmes majeurs, à savoir :
-
un problème conjoncturel lié à la pléthore;
un problème structurel non lié à la pléthore mais bien au sous-encadrement qualitatif et
quantitatif de la faculté.
5.1. Correction du problème conjoncturel
5.1.1.
Solution à court terme
La FMV demande le maintien des crédits exceptionnels nécessaires pour assurer un
encadrement minimal jusqu'à la fin de la pléthore, ie en 2009.
A titre d'exemple, les crédits exceptionnels octroyés pour l'année civile 2004 permettent, sous
réserve de l'octroi du même montant pour l'année civile 2005, l'engagement de 80
collaborateurs (UD) (EqMT) pour l'année académique 2004-2005, ce qui se traduit par un
taux d'encadrement de 1/14, soit 98 EqTP (58EqTP + 80UD) pour environ 1500 étudiants de
deuxième candidature au troisième doctorat.
5.1.2.
Solution à moyen terme
La FMV propose de maintenir le concours vétérinaire après 2005 et, ce pour une durée
indéterminée. Il n'y a en effet aucune raison pour que l'afflux d'étudiants diminue dans le futur
et il n'y a aucun autre moyen objectif et juste de limiter le nombre d'étudiants sur base de la
capacité d'accueil pour une formation pratique et clinique conforme aux normes (voir
ANNEXE 5).
La FMV est en faveur d'un nouveau décret (post-2005) qui impose un concours après une
première année polyvalente (bac 1), et ce, pour différentes raisons :
-
-
remise à niveau nécessaire vu la diversité de la formation dans le secondaire;
possibilité pour ceux qui ont réussi la première année polyvalente de se réorienter en
deuxième année de bachelier dans des disciplines connexes pour ceux qui ont échoué au
concours vétérinaire;
possibilité de combiner la préparation au concours vétérinaire à celle d'autres concours,
eg en médecine.
5.2. Correction du problème structurel
La FMV estime qu'il est indispensable de combler le déficit en personnel encadrant afin de
correspondre aux normes de l'AEEEV et de prodiguer un enseignement universitaire de
niveau européen.
15
Cette correction pourrait se réaliser en deux phases, ie :
-
-
une première phase urgente et prioritaire pour répondre aux carences majeures et
atteindre le strict minimum du personnel encadrant requis par l'instance européenne
compétente: cette phase devrait être complètement réalisée avant la fin du plan 20042010;
une deuxième phase nécessaire pour atteindre les normes recommandées et pour mettre
en œuvre les nouveaux développements qui correspondraient aux besoins de la société
et aux priorités de la FMV: cette phase devrait être mise en œuvre dans le plan
stratégique suivant.
Il est proposé d'établir un cadre fonctionnel du personnel encadrant de la FMV, comme cela a
été le cas pour le PATO.
5.2.1.
Situation actuelle du personnel encadrant (hors UD)
La situation actuelle du personnel encadrant rémunéré par l'ULg est la suivante :
Personnel académique : 29,6
Personnel scientifique définitif : 13 (non compris G. D’Ieteren, 2 FNRS & 1 bibliothécaire)
Personnel scientifique temporaire : 31 (non compris les internes de cliniques ni les UD)
5.2.2.
Nombre probable d’étudiants dans les années à venir
Le nombre actuel d'étudiants ainsi que le nombre probable d'étudiants d'ici 2010 est repris
dans l'ANNEXE 9.
En résumé et suite à l'effet du concours vétérinaire, ce nombre devrait progressivement passer
de 1700 à 1000 unités, non compris les étudiants de MC et de troisième cycle.
5.2.3.
Situation post-pléthore de la FMV selon les normes de l’AEEEV
Ce calcul est réalisé sur base d'une estimation réaliste de 800 étudiants répartis sur 5 années
d'étude (ie de deuxième candidature au troisième doctorat). L'AEEEV considère qu'un
assistant temporaire doit être comptabilisé comme un mi-temps dans le calcul du ratio
encadrant/enseigné. Le personnel définitif inclut les professeurs ordinaires, les professeurs,
les chargés de cours, les (futurs) docent et les (futurs) chefs de clinique vétérinaire
(professeurs de clinique).
Personnel
Personnel
définitif
temporaire
EqTP
ratio UE
58,1
1/14
Situation actuelle*
42,6
31
Normes UE
80
54
107
1/7,5
Strict minimum UE
57
46
80
1/10
Différence
14,4
15
16
* Les 2 charges de cours et les 2 postes de chef de clinique vétérinaire promis par le Recteur pour
octobre 2004 ainsi que les collaborateurs scientifiques rémunérés par les crédits exceptionnels ne sont
pas inclus dans ce tableau.
5.2.4.
Situation post-pléthore de la FMV selon les normes NEPS de l’ULg
Ce calcul est réalisé sur base d'une estimation réaliste de 980 étudiants répartis sur 6 années
d'étude (ie de première candidature au troisième doctorat) et de 920 postes disponibles à
l’ULg pour toutes les facultés (définitifs et temporaires).
Personnel
Personnel
définitif
temporaire
Situation actuelle*
44,8
36
Normes NEPS
60
51
Différence **
15,2
15
total
% NEPS
80,8
8,80
111
12,1
* Les 2 charges de cours et les 2 postes de chef de clinique vétérinaire promis par le Recteur pour
octobre 2004 ainsi que les collaborateurs scientifiques rémunérés par les crédits exceptionnels ne sont
pas repris dans ce tableau. Y figurent par contre les membres de la faculté des sciences qui enseignent
en première candidature, ie 2,2 EqTP académiques et 5 assistants temporaires.
** la différence entre la situation actuelle et une situation normative (cette différence représentant la
carence actuelle en postes d'encadrants) est principalement due au fait que la répartition des postes
entre les facultés a été réalisée dans le passé à partir d'un pourcentage historique et non à partir d'un
pourcentage réel basé sur les NEPS pré- ou post-pléthore.
Il est probant de constater que ces deux analyses indépendantes (ie réalisées selon les normes
minimales de l'AEEEV d'une part et selon les normes NEPS de l'ULg d'autre part) arrivent
exactement au même constat de carence, à savoir 15 postes de personnel encadrant temporaire
et 15 postes de personnel encadrant définitif.
5.2.5.
Propositions pour arriver au strict minimum exigé par l'AEEEV dans le plan
2004-2010
5.2.5.1. Proposition sur le plan qualitatif
Promouvoir le plus tôt possible dans le cadre académique et de toute façon avant la fin du
plan les scientifiques définitifs (premiers assistants, chefs de travaux et agrégés) :
-
soit via un nouveau décret de la CFB;
soit via une décision des autorités académiques conforme aux propositions du CA
(ANNEXE 10).
Assurer aux chefs de clinique vétérinaire un statut de personnel scientifique patrimoine
définitif avec :
-
une rémunération et des prérogatives identiques à celles du personnel scientifique
définitif (eg possibilité d'être titulaire de contrats d'enseignement et de recherche);
17
-
un titre calqué sur la carrière des chefs de clinique du CHU.
5.2.5.2. Proposition sur le plan quantitatif
Remplacer tous les départs un pour un
Créer des postes supplémentaires de :
-
chefs de clinique vétérinaire;
chargés de cours;
assistants temporaires.
L'objectif est d'arriver en fin de plan (ie en 2010) à :
-
combler les carences majeures en encadrants sur base des charges réelles des
départements;
atteindre un taux d'encadrement conforme aux normes NEPS et correspondant au strict
minimum exigé par l' AEEEV pour la formation de médecins vétérinaires, ie un ratio
encadrants/étudiants de 1/10, ce qui correspond à :
. 80 équivalents temps plein pour les 800 étudiants de deuxième candidature (bac) au
troisième doctorat (master) (selon le mode de calcul de l'AEEEV)
. un ratio définitif/temporaire de 1,2
. 57 postes de personnel encadrant définitif (EqTP) (académiques y compris docent,
chefs de clinique vétérinaire) et 46 postes de personnel encadrant temporaire
(EqMT) (aspirants, assistants, internes, collaborateurs scientifiques) (selon le mode
de calcul de l'ULg).
Les critères prioritaires pris en compte dans les propositions de création de nouvelles charges
de cours sont :
-
nécessité d'augmenter le nombre de membres du personnel définitif à la Faculté;
évolution de la science et des besoins du terrain;
positionnement stratégique et priorités pour la FMV et les départements;
volume de la charge d'enseignement qui doit être suffisant pour les autorités
académiques sans augmentation du volume horaire étudiants;
nombre relatif d'encadrants (quotas) et ratio temporaires/définitifs dans le département;
complémentarité et cohérence avec le personnel académique actuel, les successions, les
postes de docent et les postes de chef de clinique vétérinaire.
18
6.
BESOINS EN INFRASTRUCTURE
Après la pléthore, la FMV disposera de suffisamment de locaux destinés à la formation des
étudiants. Pour pouvoir assurer un enseignement interactif, ces locaux devront être équipés
avec des connexions électriques et Internet appropriées pour pouvoir accueillir les PC
portables des étudiants.
Par contre, suite à l'expansion des activités de recherche et de services au sein de la FMV, les
locaux sont plus que saturés et surpeuplés dans de nombreux secteurs et une augmentation de
la surface disponible est devenue indispensable pour garantir des conditions de travail
décentes en conformité avec les normes de sécurité.
Différents aménagements ont été demandés officiellement à la commission de bâtiments
(ANNEXE 11).
19
7.
BESOINS EN CREDITS DE FONCTIONNEMENT POUR L'ENSEIGNEMENT
En plus des crédits ordinaires classiques octroyés à chaque faculté et en remplacement des
crédits exceptionnels, la FMV a besoin de crédits supplémentaires pour assurer un
enseignement pratique conforme aux normes imposées. Cela comporte entre autre :
-
-
l'achat et l'entretien d'animaux destinés à l'enseignement;
l'achat de consommables et petit matériel de laboratoire et de clinique destinés à
l'enseignement;
l'achat et l'entretien des véhicules destinés à transporter entre autres :
. les étudiants pour les visites d'exploitation
. les animaux vivants
. les cadavres
les frais liés à l'hébergement des étudiants de garde;
les frais de blanchisserie.
A titre de comparaison, la FMV de l'Université de Gand, qui assure des missions
d'enseignement identiques, reçoit 760.000 euros par an de crédits ordinaires pour assurer les
frais de fonctionnement spécifiquement liés à l'enseignement de la médecine vétérinaire.
20
8.
PLAN DE TRAVAIL PROPOSE POUR FINALISER LE PLAN STRATEGIQUE
La commission propose que les actions suivantes soient mises en œuvre :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
discussion avec les autorités académiques;
réalisation d'un projet de cadre fonctionnel encadrant (CFE) sur base :
. des charges pédagogiques probables en post-pléthore
. des objectifs du plan stratégique
. des propositions des départements
. des propositions des autorités académiques;
établissement par la faculté, sur proposition justifiée de chaque département, des
secteurs à développer prioritairement sur base du personnel encadrant actuellement
disponible et du personnel qui pourrait raisonnablement être recruté d'ici la fin du plan
en accord avec le CFE;
établissement par la faculté, sur proposition justifiée de chaque département, d'autres
secteurs à développer dans l'hypothèse où le département disposerait de moyens
humains supplémentaires à ceux prévus dans le CFE;
étude de l'opportunité et de la faisabilité de quantifier de façon objective et stable les
prestations de recherche et de service;
sensibilisation des responsables politiques à la nécessité de concrétiser sans délai le
Décret 'docent ' (voir ANNEXE 10);
création de la CAT Clinique Vétérinaire Universitaire;
réforme globale des programmes des cours en accord avec les objectifs du plan
stratégique et dans le cadre de la post-pléthore :
. BMV et GMV (360 crédits)
. Masters complémentaires
. formation doctorale (ex-DEA)
Liège, le 31 mars 2004,
Les membres de la commission :
Marc BALLIGAND
Antoine CLINQUART
Freddy COIGNOUL
Pascal GUSTIN
Pierre LEKEUX
Pascal LEROY
Baudouin NICKS
Etienne THIRY
Kamal TOUATI
Marc VANDENHEEDE
21
ANNEXE 1 : Extrait du Rapport de la visite de la FMV de l'ULg par l'Association
Européenne des Etablissements d'Enseignement Vétérinaire (AEEEV)
(décembre 2000)
Conclusion et Suggestions (pp 63-72)
___________________________________________________________________________
CONCLUSION
La Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Liège a bien réussi son déménagement
et dispose de très nombreux atouts, tout particulièrement de la qualité et de l’enthousiasme de
ses équipes d’enseignants-chercheurs, personnels PATO et étudiants, d’équipements de
qualité servis par des équipes de recherche dont certaines ont une reconnaissance
internationale indiscutée.
La FMV doit actuellement faire face à un défi qui est celui de la formation d’un nombre très
important d’étudiants pour lequel ni les structures ni le nombre d’enseignants ne sont adaptés.
Ce défi est d’autant plus grave que la qualité de la formation vétérinaire risque de se
détériorer et que la FMV ne dispose pas de l’autonomie de décision, ni des ressources pour
faire face à une situation dont elle n’est pas responsable. Il est important que les solutions
palliatives proposées par la FMV, telles qu’un enseignement en filières, « sous-traitance » de
certains enseignements de doctorat, restent compatibles avec les recommandations de la
Directive.
Par ailleurs, un point faible de l’enseignement a été relevé, celui de l’Hygiène et de la
Technologie Alimentaires dans le 2ème cycle. Selon l’avis du groupe de visite, l’équipe de
renommée internationale qui encadre cette formation a privilégié la recherche, les services et
les enseignements de 3ème cycle en délaissant excessivement la formation initiale. Ce point
peut très facilement être rectifié à très court terme par une réorientation des priorités.
En bilan, la FMV a devant elle un avenir prometteur que seule l’absence de maîtrise des flux
d’étudiants risque de mettre en péril. Elle semble bien décidée à y faire face et le groupe de
visite souhaite vivement qu’elle reçoive les appuis administratifs et politiques nécessaires
pour réussir.
RECAPITULATIF DES SUGGESTIONS
Les suggestions faites par l’équipe de visite sont reprises en suivant l’ordre des chapitres du rapport.
Catégorie I – Suggestions de grande priorité relatives à des déficiences qui, si elles ne sont
pas corrigées, empêcheront la Faculté de dispenser une formation conforme aux exigences
de la directive 78/1027/CEE du 18 décembre 1978 et ses annexes.
Après avis du Comité de l’Éducation, il apparaît que deux suggestions rentrent dans cette
catégorie.
X.1 Le rapport du nombre d’enseignants au nombre d’étudiants s’établissant à 1/16 est jugé
inacceptable. Il faut augmenter très notablement le nombre d’enseignants permanents pour
atteindre des rapports enseignants/enseignés proches des recommandations de la directive.
ANNEXE 1 /
1
IV.25 L’enseignement de 2ème cycle en Hygiène et Technologie Alimentaire est insuffisant
pour assurer la formation initiale des étudiants de la FMV de Liège.
Catégorie II – Suggestions qui conduiraient, directement ou indirectement, à des
améliorations de la formation dispensée par la Faculté.
Chapitre I. OBJECTIFS
I.1. Limiter le nombre d’étudiants aux possibilités de la structure en termes de capacités des
locaux, nombre de cas cliniques, sécurité des étudiants et du personnel, etc.
I.2. Dans le but de privilégier l’apprentissage plutôt que l’enseignement, il faudrait définir,
rédiger et faire connaître les objectifs généraux de la formation, puis les objectifs détaillés de
chaque discipline en assurant une cohérence entre les différentes disciplines.
I.3. Définir les outils d’évaluation des objectifs et les procédures de correction des anomalies.
I.4. Il faudrait s’assurer que la formation sanctionnant un diplôme fondé sur des « filières »
soit bien conforme à la législation de l’UE.
Chapitre II. ORGANISATION
II.1. Pour assurer la cohérence de l’enseignement confié à la responsabilité des départements,
il est important d’intégrer aux départements existants toutes les structures participant à
l’enseignement, telles que les laboratoires, les cliniques, la ferme expérimentale.
II.2. Donner un pouvoir de décision aux Conseils des Etudes pour imposer une concertation
pédagogique et une cohérence des programmes.
II.3. Donner au Conseil des Etudes du 1er Cycle le pouvoir d’imposer aux autres facultés
assurant les enseignements de candidatures un programme de formation adéquat et suffisant
pour la poursuite des études à la FMV.
Chapitre III. FINANCEMENT
III.1. L’Université et la Faculté devraient trouver le moyen de modifier l’actuelle subordination jugée excessive du financement de la formation vétérinaire au nombre d’étudiants.
Il faudrait que la FMV ait comme objectif de limiter le nombre d’étudiants qu’elle admet en
fonction des ressources didactiques dont elle dispose et des objectifs d’emploi prévisibles à
moyen terme.
III.2. Dans la même optique, l’Université et/ou la FMV devrait solliciter la coopération des
trois établissements universitaires qui offrent les formations de candidatures en médecine
vétérinaire pour ce qui concerne le nombre d’étudiants qu’elles acceptent, vu que ces derniers
finiront par s’inscrire à la FMV de l’ULg pour poursuivre leur formation en doctorat.
III.3. La Faculté devrait avoir un plan stratégique financier, tant sur le plan global qu’interne.
ANNEXE 1 /
2
III.4. Il faudrait revoir la proposition faite actuellement d’augmenter le financement pour
permettre un enseignement décentralisé fourni par l’extérieur. Plus grande priorité devrait être
donnée à fournir des moyens supplémentaires pour pallier les lacunes de la FMV, ainsi qu’il
est expliqué dans ce rapport.
III.5. Il faudrait équilibrer les fonds disponibles au sein de la FMV pour assurer l’entretien de
routine des équipements.
Chapitre IV. PROGRAMME DE FORMATION
IV.1. Réduire le nombre d’heures d’enseignement de type théorique pour faire place à une
augmentation du temps consacré à l’apprentissage par cas.
IV.2. Définir et publier des objectifs détaillés d’apprentissage et les moyens d’y parvenir.
IV.3. Augmenter le nombre des travaux personnels et des travaux en groupes, surtout en
candidatures ; ultérieurement, la pratique clinique repose sur des groupes d’étudiants menés
par un « 3ème Doctorat », permettant une sorte de compagnonnage.
IV.4. Augmenter le nombre et la variété des moyens informatiques mis à disposition des
étudiants pour leur auto-formation, la documentation, etc.
IV.5. Envisager l’introduction d’un enseignement au contact des animaux vivants (conditions
d’élevage, propédeutique, contention, etc. ) dès les années de candidature.
IV.6. Indiquer dans les engagements pédagogiques les horaires réellement effectués, en
particulier en TP.
IV.7. Donner le pouvoir aux Conseils des Etudes d’imposer la concertation pédagogique et de
faire mettre en application des adaptations des quantités et contenus d’enseignement.
IV.8. Au cas où le projet de filières serait poursuivi, il est impératif que la formation de tous
les étudiants reste conforme à la directive européenne 78/1027/EEC.
IV.9. Réduire les horaires d’enseignement consacrés à des connaissances factuelles. Par
exemple, réduire les enseignements théoriques d’Anatomie/Histologie/Embryologie d’environ
30 % pour ramener le rapport Théorie/TP à environ 1:1.
IV.10. Comme cela est déjà initié dans certains domaines, il faudrait que la politique
d’orientation de l’ULg qui consiste à privilégier l’apprentissage plutôt que l’enseignement
soit appliquée de manière générale en ce qui concerne toutes les matières de base et de
sciences fondamentales pour favoriser l’acquisition de méthodes et inciter à la
recherche/exploitation de documents ou d’information.
IV.11. Essayer de limiter les objectifs d’apprentissage en fonction des enseignements
ultérieurs et des besoins professionnels sans perdre le caractère scientifique de
l’enseignement.
IV.12. Davantage reposer sur les méthodes d’acquisition et d’utilisation du savoir que sur le
savoir lui-même.
ANNEXE 1 /
3
IV.13. Rééquilibrer le rapport enseignement théorique et enseignement pratique et
enseignement clinique en réduisant l’enseignement théorique.
IV.14. Sans réduire les activités de recherche de la ferme expérimentale, développer au
maximum le support qu’elle peut offrir à la formation des étudiants en productions animales.
La ferme expérimentale devrait servir au moins autant à la formation des étudiants qu’aux
besoins de la recherche.
IV.15. A la ferme expérimentale, les étudiants devraient avoir l’opportunité de se familiariser
avec la gestion quotidienne des troupeaux pour comprendre les problèmes inhérents à
l’élevage des animaux de rente, cela devrait intervenir aussi tôt que possible dans leur
formation.
IV.16. Il est important que les enseignants de la FMV s’entendent avec ceux des autres
universités dotées de candidatures vétérinaires pour harmoniser les cours relatifs au secteur
des productions animales donnés en candidatures.
IV.17. La Faculté doit encourager et expliquer aux étudiants l’importance de l’engagement du
vétérinaire en ce qui concerne la gestion de troupeaux dès les premières années de
candidatures.
IV.18. Il faut que la formation en productions animales couvre toutes les espèces pertinentes
pour le vétérinaire généraliste : y compris les petits ruminants et les poissons.
IV.19. L’Université et la Faculté devraient sérieusement réexaminer la proposition qui a été
faite de supprimer les cliniques en 1er Doctorat. En fait, les travaux cliniques en 1er Doctorat
devraient être renforcés et non diminués.
IV.20. Augmenter les effectifs du personnel enseignant qui encadre les étudiants dans les
matières cliniques.
IV.21. Diminuer le nombre d’étudiants participant à chaque séance de travaux pratiques et de
travaux cliniques.
IV.22. Augmenter le nombre de séances de travaux pratiques cliniques sans diminuer le
nombre de cas cliniques.
IV.23. Organiser un système d’accréditation des maîtres de stage.
IV.24. La Faculté doit très rapidement développer un plan stratégique qui traite de la question
relative à la formation en hygiène et technologie alimentaire dans son ensemble, sous tous ses
aspects avec comme priorité une formation suffisante en 2ème cycle répondant aux critères de
l’UE, notamment la directive 78/1027/EEC ainsi que la philosophie exposée dans le livre
blanc sur la sécurité alimentaire dans l’Union.
IV.25. Suggestion classée en Catégorie I.
IV.26. La philosophie de l’enseignement théorique de l’hygiène et de la sécurité alimentaires
doit être améliorée et adopter une approche moderne qui mette en avant les systèmes de
ANNEXE 1 /
4
certification de la qualité et de l’hygiène alimentaire, le contrôle par l’industrie elle-même et
par une évaluation globale des produits alimentaires fondée sur une approche du concept « de
l’étable à la table ».
IV.27. Si l’on veut maintenir l’excellence des activités actuelles et faire face à l’obligation
d’une formation correcte de 2ème cycle, les effectifs se consacrant à l’enseignement de
l’hygiène alimentaire doivent être renforcés.
IV.28. Le rapport entre l’enseignement théorique et les travaux pratiques en hygiène et
sécurité alimentaires devrait considérablement être amélioré et atteindre 1:1.
IV.29. Des locaux destinés à la formation pratique dans les domaines de technologies
alimentaires tels qu’une station pilote équipée d’appareils de base pour démontrer et mettre en
pratique la transformation des aliments devraient être prévus.
IV.30. Des formations destinées à mettre en place et à utiliser un système HACCP et un
système d’assurance d’hygiène et de qualité, des techniques d’échantillonnage statistique et
de certification vétérinaire devraient être mises sur pied.
IV.31. Des aspects de sécurité alimentaire et de contrôle de germes pathogènes pour l’homme
devraient être inclus dans les cursus de 2ème cycle en Production Animale et Sciences
cliniques.
IV.32. L’enseignement des disciplines d’hygiène alimentaire devrait être soigneusement
intégré avec celui des productions animales dans le but de montrer clairement le lien existant
entre les aspects de production et la sécurité et la qualité des aliments.
IV.33. Il faut particulièrement veiller à fournir, en hygiène et sécurité alimentaires, un
enseignement pratique qui utilise une méthode interactive « hands-on » et qui adopte une
approche fondée sur la résolution de problèmes.
Chapitre V. ENSEIGNEMENT : QUALITE ET EVALUATION
V.1. Renforcer et compléter les enseignements « en ligne » pour les matières fondamentales.
V.2. Instaurer dans les salles informatiques un contrôle de l’usage qui est fait des ordinateurs
ou, du moins, des recommandations visant à une utilisation plus pédagogique de ressources
limitées.
V.3. Mieux organiser les locaux réservés à l’auto apprentissage (voir chapitres VI et VIII).
V.4. Il semble impératif d’augmenter le nombre de cas cliniques/chirurgicaux simples tels que
castrations, césariennes, déplacements de caillette pour permettre à chaque étudiant de voir de
près ces cas courants.
V.5. L’accréditation de maîtres de stage et de leurs cabinets est impérative pour s’assurer de la
bonne qualité de l’enseignement et de la formation clinique dispensée au cours des stages.
ANNEXE 1 /
5
V.6. Les cliniques ont besoin d’au moins d’un, ou mieux, de deux personnes supplémentaires
pour se charger de la documentation électronique des cas cliniques. Ces documents pourraient
être ensuite traités et enregistrés sur CDs qui seraient mis à la disposition des étudiants.
V.7. La ferme expérimentale pourrait être régulièrement utilisée par les étudiants pour
améliorer leurs compétences en propédeutique.
V.8. Augmenter les heures de présence dans les abattoirs pour permettre aux étudiants
d’acquérir une expérience personnelle relative à l’examen ante et post mortem des animaux et
l’inspection des viandes.
V.9. Etendre le travail pratique aux établissements de transformation des autres produits
alimentaires d’origine animale.
V.10. Former les étudiants sur place, à la FMV, quant aux questions relatives aux opérations
de base des transformations des aliments en installant une station pilote de transformation de
produits alimentaires d’origine animale.
V.11. Continuer dans le sens des efforts déjà effectués en développant les enseignements en
ligne au fur et à mesure des propositions des enseignants et en développant les moyens audio
visuels.
V.12. Considérer que les contrôles de connaissances ne visent qu’à s’assurer que les
connaissances définies dans les objectifs d’enseignement sont effectivement acquises et que
les étudiants savent les utiliser.
V.13. Limiter le nombre des contrôles de connaissances et harmoniser les dates et la forme
des contrôles de connaissances en cours d’année pour éviter que les étudiants n’aient
l’impression que la finalité des études est de passer des examens et non d’acquérir une
formation.
V.14. Privilégier les jurys de plusieurs personnes, y compris de non-spécialistes, pour tous les
examens oraux.
V.15. Favoriser les examens multidisciplinaires.
V.16. Faire de l’évaluation systématique des enseignements et des enseignants une démarche
collective Enseignants/Etudiants/PATO d’amélioration de la qualité de la formation.
V.17. Continuer l’évaluation, en simplifiant les questionnaires pour qu’ils soient mieux
documentés par les étudiants.
V.18. Assurer une transparence maximale de la procédure d’évaluation et de ses résultats.
Chapitre VI. INSTALLATIONS ET EQUIPEMENT
VI.1. Prévoir des salles d’enseignement de tous types, théoriques et pratiques, pour faire face
à l’afflux d’étudiants.
ANNEXE 1 /
6
VI.2. Construire de nouveaux bâtiments ou aménager des salles adéquates pour les
discussions des cliniques en groupe.
VI.3. Augmenter la capacité de logement des personnes qui sont de garde.
VI.4. Construire des locaux conformes aux normes pour l’isolation des grands animaux.
VI.5. Limiter le nombre d’étudiants en fonction uniquement des besoins de la profession. Si
les besoins sont supérieurs au nombre actuel, envisager la construction et l’équipement de
nouveaux locaux.
VI.6. Les aménagements de la ferme doivent être améliorés et modernisés (aération des
locaux, box de sevrage, etc.).
VI.7. Entreprendre un audit des besoins des cliniques en analyses biologiques effectuées à des
fins pédagogiques et envisager le fonctionnement d’un laboratoire central garant de la qualité
des résultats.
VI.8. Réserver les laboratoires décentralisés aux urgences en instaurant des procédures
d’assurance de qualité.
VI.9. Etablir une station pilote de traitement des aliments ou, à défaut, organiser la formation
pratique des étudiants dans une structure externe sous la responsabilité de la FMV.
VI.10. Ouvrir les locaux existants de formation pratique sur l’analyse des aliments aux
étudiants du 2ème cycle.
Chapitre VII. ANIMAUX ET MATERIEL D’ORIGINE ANIMALE
POUR L’ENSEIGNEMENT
VII.1. Réduire la taille des groupes dans les enseignements pratiques.
VII.2. Compléter les espèces d’animaux de rente présentes dans l’établissement pour
permettre aux étudiants d’apprendre à manipuler toutes les espèces principales d’animaux de
ce type.
VII.3. Accréditer les cabinets et cliniques privés qui prennent la responsabilité des stages
d’étudiants pendant le dernier semestre du cycle Doctorat afin d’assurer la qualité de
l’enseignement.
VII.4. Améliorer les systèmes de formations pratiques dans les différentes cliniques.
VII.5. Construire ou aménager des salles de cours supplémentaires pour les cliniques.
VII.6. Augmenter la variété des espèces animales examinées par les étudiants dans les
abattoirs.
VII.7. Etendre les activités de la formation aux autres aliments d’origine animale qui ne sont
pas couverts.
ANNEXE 1 /
7
Chapitre VIII. BIBLIOTHEQUE ET MATERIEL PEDAGOGIQUE
VIII.1. Equiper chaque amphithéâtre de moyens audio visuels permanents et d’appareils tels
que projecteurs, ordinateurs, etc.
VIII.2. Le nombre de places assises dans les salles de lecture devrait être augmenté, soit dans
la bibliothèque soit ailleurs dans la FMV.
VIII.3. Augmenter les heures d’ouverture par exemple en employant des étudiants moniteurs.
VIII.4. La FMV (et/ou les associations des étudiants) devrait rechercher des méthodes de
financement original (sponsoring par exemple) pour aider chaque étudiant à acquérir un
ordinateur personnel.
Chapitre IX. ADMISSIONS ET INSCRIPTIONS
IX.1. Faire évaluer par les instances professionnelles le nombre de vétérinaires dont la
Belgique (ou l’UE) a besoin.
IX.2. Impérativement évaluer le nombre maximal d’étudiants que la FMV peut former en
fonction des possibilités en locaux, personnels enseignant/scientifique/PATO, conditions de
sécurité de la FMV et limiter le recrutement à ce nombre. Ce point est essentiel en Doctorat.
IX.3. Etablir une liste de pré requis scientifiques avant l’admission en Doctorat pour s’assurer
que tous les étudiants admis puissent suivre une formation adéquate.
Chapitre X. PERSONNEL ACADEMIQUE ET PERSONNEL AUXILIAIRE
X.1. Suggestion classée en Catégorie I.
X.2. Il est suggéré de doubler les effectifs du personnel clinique confirmé (sans pour autant
doubler le nombre d’étudiants du second cycle en même temps). Ceci permettrait une rotation
de la personne responsable de la clinique sur base de 50 % : 50 % entre enseignement et
responsabilité clinique et recherche.
X.3. Augmenter le nombre de PATO en se fondant sur l’analyse des besoins et non le réduire
sur des arguments strictement comptables.
X.4. Mettre au point des programmes de formation des PATO.
X.5. La sélection des cliniciens confirmés devrait se faire de préférence sur base d’un jury
correspondant au Collège Européen ou Américain. La sélection de tels cliniciens confirmés
pourrait également permettre aux cliniques de former des résidents dans leurs domaines de
spécialisation.
X.6. Prévoir d’alléger la charge de travail des « jeunes enseignants » pour leur éviter d’être
noyés par la routine et leur permettre de poursuivre leurs recherches dans le délai de six ans
qui leur est alloué.
ANNEXE 1 /
8
Chapitre XI - FORMATION CONTINUE
XI.1. Il faudrait une meilleure participation du corps enseignant aux cours de formation
continue.
XI.2. Il faudrait rationaliser l’organisation des formations afin de ne pas répéter les mêmes
thèmes plusieurs fois.
XI.3. Il faudrait intégrer davantage les organismes professionnels externes à l’organisation de
la formation continue par la FMV.
Chapitre XII - FORMATIONS COMPLEMENTAIRES
XII.1. Renforcer le nombre des cadres intermédiaires des cliniques.
XII.2. La formation de 3ème cycle ne devrait en aucune circonstance compromettre la
formation de 2ème cycle.
Chapitre XIII - RECHERCHE
XIII.1. Soutenir et renforcer les activités de recherche.
XIII.2. Donner aux jeunes enseignants les moyens en temps d’approfondir leurs recherches.
XIII.3. Essayer de donner un maximum d’opportunités aux étudiants d’entrer en contact avec
le monde des laboratoires.
ANNEXE 1 /
9
ANNEXE 2a
___________________________________________________________________________
DIRECTIVE 78/1027/EEC OF THE EUROPEAN PARLIAMENT
AND OF THE COUNCIL on the recognition of professional qualifications
Veterinary surgeon
5.4.2. Study programme for veterinary surgeons
The programme of studies leading to the evidence of formal qualifications in veterinary medicine shall include at least the subjects
listed below.
Instruction in one or more of these subjects may be given as part of, or in association with, other courses.
A. Basic subjects
–
Physics
–
Chemistry
–
Animal biology
–
Plant biology
–
Biomathematics
B. Specific subjects
a. Basic sciences:
b. Clinical sciences:
c. Animal production
–
Animal production
–
Anatomy (including histology
–
Obstetrics
–
Animal nutrition
and embryology)
–
Pathology (including
–
Agronomy
–
Physiology
pathological anatomy)
–
Rural economics
–
Biochemistry
–
Parasitology
–
Animal husbandry
–
Genetics
–
Clinical medicine and surgery
–
Veterinary hygiene
–
Pharmacology
(including anaesthetics)
–
Animal ethology and protection
–
Pharmacy
–
Clinical lectures on the various
–
Toxicology
domestic animals, poultry and other
–
Microbiology
animal species
d. Food hygiene
–
Immunology
–
Preventive medicine
–
Inspection and control of animal
–
Epidemiology
–
Radiology
foodstuffs or foodstuffs of animal
–
Professional ethics
–
Reproduction and reproductive
origin
disorders
–
Food hygiene and technology
Veterinary state medicine and
–
–
Practical work (including
public health
practical work in places where
–
Veterinary legislation and
slaughtering and processing of
forensic medicine
foodstuffs takes place)
–
Therapeutics
–
Propaedeutics
Practical training may be in the form of a training period, provided that such training is full-time and under the direct control of the
competent authority, and does not exceed six months within the aggregate training period of five years study.
The distribution of the theoretical and practical training among the various groups of subjects shall be balanced and coordinated in
such a way that the knowledge and experience may be acquired in a manner which will enable veterinary surgeons to perform all their
duties.
ANNEXE 2a / 1
ANNEXE 2b
___________________________________________________________________________
THE EUROPEAN COMMISSION
DG Internal Market
Free movement of goods and regulated professions
Regulated professions (qualifications)
(Doc.XV/E/8488/2/98 – Revised)
EUROPEAN ASSOCIATION OF ESTABLISHEMENTS FOR
VETERINARY EDUCATION
FEDERATION OF VETERINARIANS
OF EUROPE
(EAEVE)
(FVE)
EVALUATION
OF VETERINARY TRAINING
IN EUROPE:
Standard Operating Procedures
2002
Adopted by the Advisory Committee on Veterinary Training
(ACVT) on 21/02/00, and revised at the request of the
Commission on 17/05/00 and also by the ACVT on 16/06/00
ANNEXE 2b / 1
GUIDELINES, REQUIREMENTS AND MAIN INDICATORS
In order to ensure transparency and to have homogeneous criteria for the evaluation of
veterinary training institutions in Europe, it is proposed to use a list of guidelines and
requirements, aimed at achieving comparably high standards of training, and some indicators
of potential deficiencies as part of the evaluation system.
Guidelines and Requirements
These apply to each chapter of the self-evaluation report, describing how the institutions
operate.
Main indicators
These focus on the essential factors for determining deficiencies and classifying the situation
as satisfactory, unsatisfactory or unacceptable.
It should be remembered that these are, as their name suggests, merely indicators and must
not be regarded in a strictly mathematical sense. Each indicator must not be interpreted in
isolation, but considered as a part of the whole set of indicators. A deficiency in one indicator
may become less clear-cut in the light of other data (e.g. an apparent deficiency in numbers of
livestock treated in the premises of the institution may be compensated by the number of such
animals dealt with by mobile clinics).
Guidelines and Requirements
I OBJECTIVES
I.1.
The objectives of veterinary training institutions are to provide adequate, researchbased veterinary training which enables veterinary students to examine and treat sick
animals, contribute to animal production whilst maintaining the animals' health and
welfare, protect humans from zoonoses and ensure high-quality food products of
animal origin for human consumption. The training must cover the broad
requirements for veterinary graduates in the individual states, and comply with the
EU Directives in the case of EU Member States.
I.2.
In addition the institutions should conduct research, provide postgraduate and
specialist training and play a role in continuing veterinary education.
I.3.
They should, furthermore, provide services to members of the veterinary profession
and the community as a whole.
ANNEXE 2b / 2
II ORGANISATION
II.1.
Veterinary training must take place within institutions of higher education, formally
recognised as such in the respective country, and should be undertaken preferably by
a free-standing unit, specifically established for that purpose. If it is undertaken by
one or more departments of a parent institution, some of which also have other
teaching commitments, the veterinary curriculum must be properly integrated, with
effective central veterinary control to ensure co-ordinated delivery of the teaching
programme. Such a programme must be afforded the same recognition, status and
autonomy as other professional training programmes in the institution and/or the
state.
II.2.
The organisational structure should make possible an objective evaluation of the
quality of the training provided and the skills of the graduates.
II.3.
In order to ensure that the veterinary training meets the national objectives and
requirements, the organisational structure should allow input from members of the
profession and from the public.
III FINANCE
III.1.
Universities and national ministries must recognise that veterinary education is more
expensive than training in other science-based disciplines, since it includes clinical
instruction and public services (e.g. patient care). It also requires a higher level of
funding than other professional training programmes, such as medicine and
dentistry, which are often subsidised by National Health Service operations and/or
similar programmes. Core funding from central sources must reflect this fact.
III.2.
Sufficient funds should be available to support the recommended teaching
staff/student and teaching staff/support staff ratios.
III.3.
Bearing in mind the increasing demand for specialist training, funds should be made
available for places for both clinical and research postgraduate students in areas in
which the school has expertise.
III.4.
Veterinary education must take place in a research environment, and public funds
should be made available to support research infrastructure and to provide seed
money for projects.
III.5.
Salaries should be sufficiently high so as to attract and retain highly qualified staff,
i.e. staff with veterinary degrees and/or PhDs, and should be equivalent to those of
comparably trained individuals in the non-academic sectors.
III.6.
Adequate funds must be available for teaching purposes.
III.7.
Adequate provision must be made to fund necessary teaching, laboratory and
clinical equipment, including computers, and to replace and update such equipment
at regular intervals.
III.8.
Sufficient funds must be available to ensure the routine cleaning and maintenance of
buildings.
III.9.
Although the capital building requirements of established veterinary schools will be
only occasional, funds for the construction of new buildings, or for major
renovations, must be available if and when there are significant changes in the
ANNEXE 2b / 3
institution's requirements due to new developments in veterinary science and the
increasing demand for more experienced graduates.
III.10.
Adequate funds should be provided to subsidise the clinical work in veterinary
hospitals, particularly for livestock, bearing in mind that the teaching requirements
preclude the provision of clinical services on a full cost-recovery basis.
III.11.
Income from the clinics should in general be retained in the clinical sector to support
the efforts in this area and to provide incentives to maximise earning potential, but
with due regard to teaching requirements.
IV CURRICULUM
A.
GENERAL
IV.a.1.
The total body of knowledge of veterinary science has grown to such an extent that
no one can achieve the desired high level of expertise in all fields within the time
allotted for professional training. Therefore, it is desirable to combine the acquisition
of basic knowledge in all fields of veterinary science with more advanced training in
one given field. This will enable qualified veterinarians to begin their careers with
more confidence and autonomy (up to 20 per cent of the total training time should be
devoted to this aspect).
IV.a.2.
Veterinary training must comprise at least five years’ full-time theoretical and
practical study.
IV.a.3.
Acquisition of skills in written and oral communication must be a major goal at all
stages of the curriculum.
IV.a.4.
The curriculum must be designed in such a way as to allow each student to acquire:
•
•
•
adequate general knowledge and technical expertise in biomedical sciences ;
basic knowledge in the broad field of veterinary science;
as far as possible, greater knowledge and technical skills in a specific field of
veterinary science.
IV.a.5.
The training in biomedical sciences must enable each student to:
•
•
acquire basic knowledge of the life sciences;
learn to search for, select and use information to solve problems (the acquisition of
problem-solving skills is a major course objective);
gain, analyse and use this knowledge in accordance with the principles of scientific
research;
demonstrate sufficient scientific curiosity.
•
•
IV.a.6.
Curriculum development is the responsibility of the institution as a whole, and
should not be left to individual departments.
IV.a.7.
The aims of the curriculum, and the learning objectives, must be clearly explained to
both staff and students.
IV.a.8.
These aims must reflect the needs of the profession and of society, and mechanisms
must be introduced to ensure this.
IV.a.9.
Methods must be established to monitor and, where necessary, amend the
curriculum.
ANNEXE 2b / 4
IV.a.10. The instruction provided should include basic training in all the subjects noted
below, covering the major domestic species.
IV.a.11. Practical training requires the active participation of students under appropriate staff
supervision (ratio of one teacher to a maximum of five students in the clinical
sciences, one teacher to a maximum of eight students in other subjects).
IV.a.12. The breakdown of the theoretical and practical courses between the various groups
of subjects must be balanced and co-ordinated so that the students may acquire the
knowledge, skills and experience mentioned in these guidelines and be able to
perform their various duties adequately.
IV.a.13. Extra-mural practical training may form part of a full-time veterinary course so long
as it is directly supervised by the institution concerned and does not exceed six
months of the total five-year training period.
IV.a.14. The current veterinary medicine curriculum must include at least the subjects listed
below. Instruction in one or more of these subjects may be given as part of, or in
association with, other disciplines, or prior to entry to the veterinary course. It is to
be noted that the basic subjects may be dealt with in greater detail in the later
sections.
B
BASIC SUBJECTS
IV.b.1. Instruction in basic subjects should build on a solid background in chemical,
physical and biological sciences, with the objective of preparing students for the
subjects to be taught later.
IV.b.2. The teaching must provide students with an understanding of the fundamental
biological principles and mechanisms underlying animal health and disease, from
the molecular and cellular level to the level of the organs, the whole animal and
animal populations. This includes an understanding of the biological basis of normal
function, the mechanisms governing homeostasis, the physiopathology of organ
systems and the biological mechanisms by which disordered states are returned to
normal.
IV.b.3. The teaching must emphasise the relationship between morphological, chemical,
physical and functional expressions of the manifestations of health and disease.
IV.b.4. It must also cover the biology of the agents that cause and transmit
diseases from animal to animal and from animal to man, the transmission
mechanisms and the mechanisms by which animals defend themselves against
infectious agents.
The basic subjects must include:
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Anatomy (including histology and embryology)
Biochemistry and molecular biology
Biology (including cellular biology)
Biophysics
Biostatistics
Chemistry
Epidemiology
Genetics
Immunology
Microbiology
ANNEXE 2b / 5
•
•
•
•
•
•
•
•
C.
Parasitology
Pathological anatomy (macroscopic and microscopic)
Pharmacy
Pharmacology
Physiology
Physiopathology
Scientific and technical information and documentation methods
Toxicology (including environmental pollution)
ANIMAL PRODUCTION
IV.c.1.
This course must provide students with the basic knowledge in preparation for the
study of general husbandry principles, e.g. animal behaviour and welfare, the genetic
basis of animal breeding and disease, production systems, the feeding and nutrition
of domestic animals and international trade in animals and animal products.
IV.c.2.
The training must be orientated towards the application of clinical treatment for
livestock and companion animals in preventive veterinary medicine (e.g. herd
health) and the provision of advisory services.
Theoretical and practical training must cover the broad requirements of the
individual states.
IV.c.3.
The animal production subjects must include:
•
Agronomy
•
Animal behaviour (including behavioural disorders)
•
Animal husbandry (including livestock production systems)
•
Animal nutrition and feeding
•
Animal protection and welfare
•
Environmental protection
•
Preventative veterinary medicine (including health monitoring programmes)
•
Reproduction (including artificial breeding methods)
•
Rural economics
ANNEXE 2b / 6
D.
CLINICAL SUBJECTS
IV.d.1. The course of instruction in the basic and paraclinical sciences should have laid
the necessary groundwork on which to build clinical knowledge and skills.
IV.d.2. The teaching must provide the skills generally required of veterinary graduates in
the individual state, whilst not precluding the acquisition of additional knowledge in
selected areas for which there is less demand.
The clinical subjects must include:
•
•
•
•
•
•
•
•
•
E.
Anaesthetics
Clinical examination and diagnosis and laboratory diagnostic methods
Clinical medicine
Diagnostic imaging
Obstetrics
Reproductive disorders
State veterinary medicine, zoonoses, public health and forensic medicine
Surgery
Therapeutics
FOOD HYGIENE
IV.e.1.
The instruction must focus on the acquisition of knowledge and skills necessary to
develop and implement programmes on the supervision and assurance of:
•
The quality of agri-food products and services (quality assurance, certification of
companies and products)
•
Food safety (in line with the principles used to develop the HACCP system) in the
context of veterinary public health in the individual state (including legislative
aspects).
IV.e.2. It must ensure that each student understands the fundamentals of food science and
modern food technology; the scientific basis of the relationship between food and
human health; and the factors underlying the quality of hygiene (of food and the
environment).
The food hygiene subjects must include:
•
•
•
•
•
Certification of food production units
Food certification
Food hygiene and food quality (including legislation)
Food inspection, particularly food of animal origin
Food science and technology
ANNEXE 2b / 7
F.
PROFESSIONAL KNOWLEDGE
IV.f.1
The course of instruction must cover subjects necessary to prepare the graduate to
perform effectively not only in the traditional veterinary practice, but also in other
common professional roles.
Professional knowledge subjects must include:
•
•
•
•
Practice management
Professional ethics
Veterinary certification and report writing
Veterinary legislation
V TEACHING, QUALITY AND EVALUATION
A
BASIC SUBJECTS
V.a.1.
V.a.2.
B.
ANIMAL PRODUCTION
V.b.1
V.b.2.
C.
The acquisition of problem-solving skills is a major course objective. To this end,
the instruction must cover the methods of acquiring, documenting and analysing
scientific and technical data.
The aim of practical training in the basic subjects is not to convert veterinary
students into highly skilled laboratory workers. Practical training must serve to
familiarise students with subjects studied in theoretical courses, to give them some
insight into how scientific knowledge is acquired and to show them that abstract
theoretical concepts can sometimes be illustrated by simple laboratory experiments.
Those teaching the theory of animal production subjects should also be involved in
on-farm practical training.
Practical extramural courses should be encouraged so long as adequate quality
control measures are in force. However, such courses should supplement and not
replace the instruction provided by the teaching establishment.
CLINICAL SUBJECTS
V.c.1.
Clinical courses must ensure that students become familiar with the methods of
handling and examining animals prior to the start of clinical training proper.
V.c.2.
Clinical instruction must take place in-groups that are small enough to ensure handson experience for all.
V.c.3.
Students' problem solving and clinical skills should be developed through their full
involvement in case management under suitable supervision. The mere observation
of others practising veterinary medicine and surgery is not acceptable.
V.c.4.
It is recommended that time-tabled lectures be excluded from a substantial
proportion of the clinical course as they may clash with students' case management
activities.
ANNEXE 2b / 8
V.c.5.
Those responsible for theoretical clinical training must also be involved in the
practical side dealt with in the institution's clinics.
V.c.6.
The advancement of knowledge is a task involving all members of the profession.
Therefore, interaction between students and clinical researchers working in the
clinical field should be arranged in order to stimulate students' interest in research.
V.c.7.
The placement of students in practices or in other institutions for clinical training is
to be encouraged so long as there is adequate provision for quality control. However,
this should be regarded as a supplement to and not a substitute for the instruction
provided by veterinary schools.
D.
FOOD HYGIENE
V.d.1.
Practical training must familiarise students with food safety evaluation methods,
especially with regard to foods of animal origin, at various stages in the food chain,
particularly in slaughterhouses.
V.d.2.
Such training must take place in-groups that are small enough to ensure that all
students are able to gain hands-on experience.
V.d.3.
It should also give students the opportunity to monitor units involved in the
production, processing, distribution and consumption of foodstuffs.
V.d.4.
Extramural instruction may be used to supplement the training in food hygiene so
long as it is properly monitored and controlled.
E.
THE TEACHING AND LEARNING ENVIRONMENT
V.e.1.
The academic environment must be conducive to learning and basic and specialist
facilities must be adequate.
V.e.2.
Modern facilities for supervised practical work must be available.
V.e.3.
Buildings must be suited to the teaching programme, and well maintained, clean and
safe.
V.e.4.
Courses must be well organised and managed.
V.e.5.
Staff development facilities should be available, particularly in relation to teaching
skills.
V.e.6.
A system of reward for teaching excellence (e.g. accelerated promotion) should be
established.
F.
MONITORING AND EVALUATION
Of students
V.f.1.
Student performance, particularly in the clinical, animal production and food
hygiene subjects, must be evaluated regularly by various methods by both internal
and external examiners.
V.f.2.
Written, project and practical work and problem solving must all be evaluated.
V.f.3.
Evaluation methods must be known and understood.
Of teachers and instruction
V.f.4.
A system must be available to allow students to evaluate teachers and teaching.
ANNEXE 2b / 9
V.f.5.
Students should be able to participate in the design and monitoring of courses and
the curriculum in general.
G.
STUDENT WELFARE
V.g.1.
Adequate provision must be made for student accommodation and recreation
facilities
V.g.2.
The institution must provide a system of routine and special guidance for students,
especially those with social problems or those having difficulties with their studies.
V.g.3.
The guidance programme should also cover career development and job selection.
VI FACILITIES AND EQUIPMENT
VI.1.
The site, buildings and its equipment should be conducive to teaching and to the
acquisition of knowledge.
VI.2.
Access to the site by public transport should be good, as should vehicular access for
the general public bringing animals for treatment. Buildings and equipment should
be adequate for the activities conducted within them in terms of space, heating,
lighting, ventilation and cleanliness. In particular, the buildings used for basic
training must be adequate for the number of students enrolled, without the need for
excessive repetition of classes.
VI.3.
Health and safety standards must be conscientiously observed, as should the
requirements of good laboratory practice.
VI.4.
The institution should have a clear strategy and programme for maintaining and
upgrading its buildings and equipment.
VI.5
The practical side of animal production must be taught on the institution's own farms
or on farms to which it has access, to sufficiently small groups of students, thereby
allowing hands-on experience for all.
VI.6.
Adequate and hygienic facilities for the humane treatment of animals must be
available, including provisions for hospitalisation, for operative surgery and
recovery from anaesthesia, for exercise and the isolation of infectious cases.
VI.7.
The clinical and hospital buildings must be up-to-date, clean and well maintained,
and should be at least as adequate as those available in the private sector in the
individual states.
VI.8.
Clinical and hospital facilities must operate day and night for most of the year - i.e.
like a normal practice.
VI.9.
The diagnostic, medical and surgical equipment provided must promote state of-theart practice of veterinary medicine and surgery.
VI.10.
Institutions must have a mobile clinic for farm animals so that students can practise
veterinary medicine on the farm under expert supervision.
VI.11.
Where practical training involves the use by the institution of material obtained from
slaughterhouses and unfit for human consumption, vehicles and facilities must be
properly adapted, maintained and operated to ensure the safety of students and staff
and to prevent the spread of infectious agents.
ANNEXE 2b / 10
VII ANIMALS AND TEACHING MATERIAL OF ANIMAL ORIGIN
VII.1.
The farms should contain the major animal species relevant to veterinary practice in
the individual state. Farm facilities and equipment should be up-to-date, and at least
as good as that available in the private sector of the countries concerned.
VII.2.
Adequate clinical material including all of the major species relevant to veterinary
practice in the state concerned must be made available to the students. Such
practical, hands-on clinical experience should account for at least 20 per cent of the
entire curriculum.
VII.3.
The clinical material should be varied, providing experience in routine and more
complex operations.
VII.4.
The clinical services must have access to appropriate diagnostic support services.
VII.5.
The clinical department(s) must maintain close links with the pathology and other
diagnostic services so that students can follow cases where animals die of natural
causes or are put down, and conduct post-mortem examinations. If necessary,
pathology material should also be obtained from outside the institution to enhance
the learning experience.
VII.6.
An adequate data retrieval system must be available so that students can undertake
case studies.
VII.7.
The institution must ensure that the students are exposed to an adequate supply of
teaching material in the food hygiene area.
VIII LIBRARY AND LEARNING RESOURCES
VIII.1.
The Library and related services must help to meet the institution's objectives and
lend support to basic training, research and postgraduate studies.
VIII.2.
To this end, the Library must offer a comprehensive and up-to-date range of books
and journals. Its opening hours, regulations and loan arrangements must facilitate
self-learning by undergraduates. The institution must provide an adequate number of
places for private study in the library or elsewhere on site. The Library must be
professionally managed, have good working relationships with other libraries in the
area, and provide modern on-line communication facilities for use by staff, students
and researchers. In institutions where departmental libraries are available, the main
library should have documentation on the material held in the other libraries.
VIII.3.
The institution must provide audio-visual and information technology facilities.
ANNEXE 2b / 11
IX ADMISSION AND ENROLMENT
IX.1.
The veterinary course is a rigorous one, and students admitted must have proven
capabilities.
IX.2.
A good science background is necessary, including high standards in chemical,
physical and biological sciences.
IX.3.
Selection should be competitive, based upon academic achievements and on other
criteria designed to demonstrate candidates' aptitude and motivation for veterinary
medicine.
IX.4.
As veterinary education is expensive, the total numbers of students admitted to
institutions in a given state should reflect the output required in that state.
Admissions should not only be based on current and foreseeable needs in the
traditional areas of livestock, pet care and food hygiene, but also take into account
needs in other less traditional careers.
IX.5.
Admissions must also be compatible with facilities and staff numbers, bearing in
mind the need for low student/staff ratios, particularly in the clinical side of the
course, and the amount of clinical and pathological material available.
X ACADEMIC AND SUPPORT STAFF
X.1.
The competence of the academic staff should enable coverage of all the subject areas
of the curriculum, except where alternative arrangements are made for outside
teachers.
X.2.
Part-time staff, residents and graduate students may lend support to full-time
academic staff if they are appropriately integrated into the instructional programme.
X.3.
Academic posts must offer the security and benefits necessary to maintain staff
stability, continuity and competence.
X.4.
Appropriate teacher supervision requires adequate teaching staff/student and
teaching staff/support staff ratios.
X.5.
Overall, the academic staff should devote at least 50 per cent of their time to
research and other non-teaching-related academic activities.
X.6.
There should be an adequate number of suitably qualified support staff to enable the
academic staff to concentrate on their major roles.
XI CONTINUING EDUCATION
XI.1.
The institution should co-operate with other professional organisations and
competent authorities in the design, implementation and quality control of
continuing education programmes.
XI.2.
It should strive to provide well-designed continuing education programmes in
specific areas of practical veterinary medicine.
ANNEXE 2b / 12
XII POSTGRADUATE EDUCATION
A.
Towards a qualification in a specific area
XII.a.1. The institution should offer training programmes leading to qualifications in the
clinical and paraclinical fields.
XII.a.2. Where appropriate, the programmes should meet the standards and regulations of the
respective European specialist colleges and of the European Board of Veterinary
Specialisation or equivalent bodies.
XII.a.3. The number of postgraduate places should be proportional to the annual number of
graduates.
B.
Research training
XII.b.1. The institution must offer postgraduate training programmes in research.
XII.b.2. These programmes must be well-designed and must cover theoretical as well as
practical training (including research projects), leading to a certificate/degree within
a period of two to four years.
XII.b.3. The institution should provide an adequate number of places for research students.
XIII RESEARCH
XIII.1
It is desirable for undergraduate students to gain experience of research by
undertaking a research project and writing a report on it.
XIII.2.
The institution should offer an adequate number of international-level programmes
in biomedical and veterinary research.
XIII.3.
They should provide a balance between basic, applied and clinical research.
XIII.4.
The institution should assign an appropriate number of academic and technical posts
specifically to research.
XIII.5.
The institution should also allocate adequate facilities, equipment and operating
funds to research.
ANNEXE 2b / 13
Main Indicators
It is recommended that the data required to establish the main indicators be provided in
strict compliance with the proposed definitions.
These indicators must be valid for one academic year.
Teaching hours must be the number of teaching hours per student.
A
TEACHING STAFF
Veterinary schools should have a number of budgeted teaching posts for undergraduate
training:
B
•
The posts may be filled on a full-time or part-time basis. The number of teaching
staff is expressed in terms of full-time equivalents (FTEs) (e.g. 10 persons employed
full-time, two half-time, and one at 80% time = 11.8 FTEs).
•
Researchers working at the institution but involved only occasionally in
undergraduate training (less than 10 hours annually) are not to be included in the
above number. Researchers with greater involvement in basic training (> 10 hours
annually) should be included in the calculation of FTEs such that the calculation is
made on the basis of the proportion of time which they spend teaching compared
with the time an average full-time teacher devotes to teaching, e.g., if the average
teaching load is 600 hours per year per lecturer and a researcher teaches
undergraduates for 60 hours per year, this is counted as 0.1 FTE).
•
Interns, residents and students working towards a postgraduate doctoral degree
should not be included in this number. Interns are veterinarians pursuing general
clinical studies for 1 to 2 years. Residents are veterinarians who have completed
their internship or its equivalent and are undergoing specialist clinical training
(leading to a higher qualification) for 2 to 3 years. Postgraduate doctoral degree
students are those pursuing a PhD or similar degree after completing their basic
training.
•
Outside lecturers who teach at the institution on a regular or ad hoc basis are not
included in this number.
•
The provision of instruction to students belonging to other institutions must not be
included in this calculation.
STUDENTS
The total number of registered students includes all those who have paid the enrolment fee
(where appropriate), except those who do not attend lectures.
ANNEXE 2b / 14
C
SUPPORT STAFF
Included here is the number of budgeted support staff posts paid for by the institution:
•
•
D
The posts may be filled on a full-time or part-time basis. As in the case of the
teaching staff, the given number should be expressed in terms of FTEs.
The posts should be counted whether the work involves secretarial, administrative or
technical staff, workmen, service personnel, animal carers. etc.)
THEORETICAL TRAINING
This covers the total number of hours of lectures delivered to all the students in a given
year (or, in exceptional circumstances, delivered twice to two halves of the year, in
which case both lectures are counted as 1 hour per student). The figure provided should
relate to the total number of lectures delivered for the training of one student.
E
PRACTICAL AND CLINICAL TRAINING
•
Only teaching under the responsibility or in the presence of lecturers should be taken
into account for the calculation (extramural placements should not be included).
•
Only that taking place in small groups should be considered as practical or clinical
training.
•
The figures provided should correspond to the total number of hours of practical and
clinical training provided for the undergraduate training of one student.
•
Practical and clinical training (e) is divided into three groups based on the work in
which the students are involved:
e1.
e2.
e3.
The total number of teaching hours to small groups (supervised work). This includes
work on documents and ideas without the handling of objects or products (e.g. essay
work, case studies).
The total number of hours of non-clinical practical work (practical work). This
includes work on normal animals, on objects, products, carcasses etc (e.g. animal
husbandry, practical bacteriology and biochemistry, meat inspection, etc.)
The total number of hours of clinical training (clinical work)
e is the total of e1 + e2 + e3.
F
LIVESTOCK
The total number of livestock (cattle, sheep, goats, pigs and horses) treated by the institution’s
clinics.
G
PETS
The total number of pets (excluding horses) treated by the institution’s clinics.
H
POST-MORTEM EXAMINATIONS
The number of post-mortem examinations carried out by the institution on cattle, small
ruminants, pigs, horses, dogs and cats.
ANNEXE 2b / 15
I
STUDENTS GRADUATING
Number of students who received their diploma at the end of undergraduate veterinary
studies during last year.
The table below covers:
•
The activities, services or facilities to be assessed;
•
The indicators (ratios) or answers (yes, no) used in the evaluation;
•
The ratio numerators and denominators;
•
The values of each indicator (ratios and qualitative indicators) demonstrating
whether the situation is satisfactory, unsatisfactory or unacceptable
As already mentioned at the beginning of this Annex, the main indicators must not be
interpreted in a strictly mathematical and isolated sense, but in the light of all other indicators
and data.
ANNEXE 2b / 16
MAIN INDICATORS TO BE USED IN THE EVALUATION OF VETERINARY TRAINING INSTITUTIONS
ACTIVITY,
INDICATOR
RATIO NUMERATOR AND
SATISFACTORY
SERVICE
DENOMINATOR
OR FACILITY
TO BE
EVALUATED
•
•
•
•
•
Teaching
staff
Teacher/student ratio
• Teachers: (a)
•
Teachers (a)
•
Support staff: (c)
Theoretical,
practical and
clinical training
Ratio of theoretical training/
• Theoretical training: (d)
practical and clinical training: RE
• Practical and clinical training
Ratio of clinical
(e)
training/theoretical and practical
training: RC
Animals
available to the
clinic
Student/animal ratios
Animals
available for
post-mortem
examinations
Student/post-mortem
examination ratio
UNACCEPTAB
LE
R=
a
1
=
b ≤ 7,5
R=
1
7,5 < x ≤ 15
R=
1
> 15
R=
a
1
=
c ≥1
R=
1
0,5 < x ≤ 1
R=
1
< 0,5
• Students: (b)
Support staff Teacher/support staff ratio
UNSATISFACTORY
RE =
d
1
=
e ≥1
RE =
1
0,6 < x < 1
RE =
1
< 0,6
RC =
e3
1
=
d + e1 + e 2 ≤ 4
RC =
1
4<x≤9
RC =
1
>9
•
Students graduating: (i)
R=
R=
Animals:
. Livestock (f)
. Pets (g)
1
20 > x > 5
R=
•
i
1
=
f
> 20
1
<5
R=
i
1
=
g > 50
R=
1
50 > x > 20
R=
1
< 20
Students graduating : (i)
R=
i
1
=
h >4
R=
1
2<x<4
R=
1
<2
•
• Post-mortem examinations :
(h)
•
Infrastructur • Hospitalisation of large
animals
es and related
activities
• Hospitalisation of small
animals
• Isolation of infected animals
• Institution owns or has access
to a farm
• Institution owns or has access
to a slaughterhouse
•
Emergency service
Yes
No
No
No
No
No
Yes
Yes
Yes
Yes
Yes
No
ANNEXE 3 : Liste des collèges de spécialistes reconnus par l'European Board of
Veterinary Specialisation (EBVS)
___________________________________________________________________________
-
European College of Veterinary Anaesthesia , (1994, definitive recognition 2003)
European College of Veterinary Diagnostic Imaging , (1994, definitive recognition
2002)
European College of Veterinary Internal Medicine – Companion Animals, (1994,
definitive recognition 2002)
European College of Veterinary Neurology, (1993, definitive recognition 2002)
European College of Veterinary Ophthalmologists, (1992, definitive recognition 2003)
European College of Veterinary Surgeons, (1991, definitive recognition 2000)
European College of Avian Medicine and Surgery, (1993)
European College of Animal Reproduction, (1998)
European College of Bovine Health Management, (2003)
European College of Equine Internal Medicine, (2002)
European College of Laboratory Animal Medicine, (2000)
European College of Porcine Health Management (2004)
European College of Veterinary Behavioural Medicine – Companion Animals, (2002)
European College of Veterinary and Comparative Nutrition, (1999)
European College of Veterinary Clinical Pathology, (2002)
European College of Veterinary Dermatology, (1992)
European College of Veterinary Pathologists , (1995)
European College Veterinary Public Health, (2000)
European College of Veterinary Pharmacology and Toxicology, (1997)
European Veterinary Dental College, (1998)
European Veterinary Parasitology College, (2003)
ANNEXE 3 /
1
ANNEXE 4 : Lettre du Président de l'Association Européenne des Etablissements
d'Enseignement Vétérinaire (AEEEV) au Recteur de l'ULg
___________________________________________________________________________
Prof. W. Legros
Recteur de l'Université de Liège
Place du XX Août, 7
B-4000 Liège
3 June 2003
Dear Professor Legros
I am writing to you both as President of the European Association of Establishments for
Veterinary Education (EAEVE), and as the Chairman of the Joint Education Committee of the
EAEVE and the FVE (the Federation of Veterinarians of Europe, the practitioner’s body).
These bodies have responsibility for managing the system of evaluation of veterinary
training that was established in 1986 by the European Commission on the
recommendation of the Advisory Committee on Veterinary Training (ACVT). This work
included the discussion and adoption on 7 July 2001 of the report on the evaluation visit to the
Faculty of Veterinary Medicine of Liège in December 2000. As part of the follow-up of the
evaluation system, we like to remain informed of developments at faculties visited.
We were very pleased to hear that a numerus clausus will be introduced for the veterinary
course at Liège. Across Europe, veterinary studies are very popular, and in the absence of
controls, student numbers expand to completely unmanageable levels. Deterioration of
teaching quality, from the perspective of both staff and students, is an inevitable outcome of
high student numbers. It is also wasteful and misleading to admit more students than can be
trained, and to graduate more students than the employment market can absorb.
However, although the introduction of some control over student numbers is greatly
welcomed, the actual situation at the Liège Faculty remains extremely difficult, in particular
in terms of the number of teaching staff relative to student numbers. In the ratios used for
assessment (see European Commission doc. XV/E/8488/2/98), an academic staff:
undergraduate student ratio of 1:7.5 or better is regarded as satisfactory, and one poorer than
1:15 is considered as unacceptable. These ratios are based on the needs of veterinary
education, since to effective, intensive training by qualified staff must be provided in small
groups, in particular in the later years of the course (e.g. 2 – 4 students/teacher and per animal
for clinical training).
The teaching staff:student ratio at Liège at the time of the visit was unacceptably poor.
From the updated information provided by the Faculty, the situation appears to have
worsened considerably in the past few years. Student numbers have continued to grow
to about 1,700, whilst the permanent staff numbers have fallen to about 43. Even
factoring the young graduates who have been primarily appointed to assist with
teaching, the teaching staff:student ratio is 1:19. This is the poorest ratio of all 65
European veterinary teaching establishment for which we have compiled data, for which
ANNEXE 4 /
1
the average ratio is considerably less than half that of Liège (see appended figure). By
way of illustration, the ratio of academic staff:students of the closest faculties in neighbouring
countries (from the Faculties of Utrecht (NL), Alfort (F), Giessen (D), London (UK) and
Copenhagen (DK)) range from 1:5.6 to 1:7.8.
By any measure, the staffing situation at the Faculty of Veterinary Medicine of Liège is
very bad, and means the Faculty is not in a position to provide veterinary training of a
minimum acceptable standard. The numerus clausus will not in itself correct this situation.
In fact, according to projections we have, the number of students looks set to increase still
further, before declining to a level of about 1,000 towards the end of the decade.
A further point that you should take note of is that the Veterinary Faculty has only
around 43 permanent academic personnel. The minimum ‘critical mass’ required to
cover the veterinary curriculum is 80 permanent full-time academic staff. To have about
half this number is totally inadequate. Graduate students can in no way be considered as
‘academic staff’; even the role of such inexperienced individuals in ‘front-line’ teaching gives
rise to serious misgivings.
In short, despite the welcome introduction of a numerus clausus, we still have very grave
concerns about the staffing situation at the Faculty of Veterinary Medicine of Liège.
There needs to be an urgent and concentrated effort to significantly increase the number
of permanent academic staff. In the long term, the dependency upon temporary junior
positions should be phased out, but in the near term, more personnel of any appropriate kind
are needed to support teaching.
We are quite prepared, should you so wish, to write to your Minister concerning the situation
the Veterinary Faculty faces. In absolute terms, and in comparison with European
counterparts, the current staffing levels are unacceptable for a veterinary training
establishment.
We hope that this letter clearly indicates the views and feelings of the teaching and practicing
arms of the veterinary profession regarding the response to the evaluation report of 2000. We
look forward to hearing further about the steps that are being taking to solve some of the
problems of the Faculty of Veterinary Medicine of Liège.
Professor T.H. Fernandes
EAEVE President
Chairman EAEVE/FVE Joint Education Committee
ANNEXE 4 /
2
ANNEXE 5 : Justification du concours d'entrée en FMV
___________________________________________________________________________
Information sur la pléthore estudiantine en médecine vétérinaire
Les faits :
Multiplication par trois du nombre d’étudiants en médecine vétérinaire en CFB
Cause :
Afflux massif d’étudiants français (2/3 des effectifs) qui, pour contourner le concours
français, viennent par facilité en Belgique qui est le seul pays de l’UE qui ne limite pas le
nombre d’étudiants dans cette discipline. Tous les autres pays ont imposé une limitation vu le
déséquilibre entre l’attrait exagéré pour cette profession (séries télévisées obligent) et les
possibilités limitées d’y faire une carrière décente (pléthore) et de se réorienter (vu le côté
professionnalisant et non généraliste du diplôme).
Problème :
-) impossibilité d’apporter un enseignement pratique et clinique conforme aux normes en
vigueur à un tel nombre d’étudiants inscrits en doctorat:
* manque de locaux (38.000m2 supplémentaire requis, dont coût 50 M€)
* manque de personnel enseignant (130ETP) et PATO (80ETP), dont coût 12,5 M€/an
* manque de cas cliniques (impossible à trouver en quantité suffisante)
* impossibilité d’externaliser l’enseignement clinique pour cause de :
nette insuffisance de cliniques privées structurées et certifiées et
refus de l’UE de sous-traiter majoritairement la formation pratique et clinique
Dans tous les pays du monde, maximum 150 étudiants vétérinaires par année : or, si rien n’est
fait, il y en aura 450 par année à l’université de Liège qui est la seule à organiser les trois
dernières années du cursus vétérinaire
Conséquences :
-) suite à un audit européen indépendant, classification de la Faculté de médecine vétérinaire
(FMV) de l’ULg dans la liste rouge des établissements avec déficiences majeures et non
corrigées (ie taux d’encadrement jugé inacceptable, locaux insuffisants, flux d’étudiants non
maîtrisé)
* risque à terme de perte de l’accréditation européenne et donc de la possibilité de nos
nationaux de pratiquer leur métier dans d’autres pays de l’UE (PS si nouvelle directive votée
et appliquée)
-) graves problèmes de sécurité pour les étudiants et le staff, vu la surpopulation dans les
locaux et le manque de surveillance des activités cliniques et paracliniques
-) grave état de découragement du staff :
hier : tolérance de la situation vu crédits supplémentaires, exclusion des premiers doctorats
des cliniques et peu d’étudiants en troisième doctorat
aujourd’hui : le staff et les étudiants ont le couteau entre les dents car seule une limitation du
nombre d’étudiants peut régler ce grave et urgent problème
ANNEXE 5 /
1
Solutions proposées :
-) information des étudiants : c’est déjà fait mais à 18 ans, on ne fait pas la part du rêve et de
la réalité (si tous les autres pays européens ont été obligés d’instaurer une limitation, c’est
qu’il n’y a pas d’autres possibilités)
* risque de ne pas pouvoir accéder à la formation pratique et clinique à partir du premier
doctorat 05-06 (selon le principe de la capacité maximale d’accueil, idem sièges des dentistes)
* risque d’obtenir un diplôme qui ne permettra pas de pratiquer la médecine vétérinaire
libérale en France (vu la difficulté d’obtenir le mandat sanitaire pour les diplômés non issus
des écoles françaises)
* risque de s’installer en France en 2008 dans une situation de grave pléthore (en tout cas pour
les animaux de compagnie) vu l’arrivée sur le marché de 800 nouveaux praticiens par an au
lieu de 400 prévus pour assurer les besoins de la France et vu qu’il y a déjà à ce jour et malgré
le concours français 320 vétérinaires inscrits au chômage
-) plus grande sévérité en première candidature :
dangereux car cela favoriserait les français qui viennent avec un bac +2 au détriment de nos
étudiants qui sortent de l’enseignement secondaire ;
inapproprié vu les liens avec les autres premières candidatures
Conclusions :
-) personne n'est en faveur du numerus clausus mais il est incontournable en médecine
vétérinaire (raisons européennes : la Belgique est le seul pays sans limitation d’accès au sein
de l’UE)
-) tout le monde est favorable au libre accès à l’enseignement, à condition qu’on ait les
moyens de le prodiguer, ce qui ne sera jamais le cas pour la formation pratique d’un tel
nombre d’étudiants en doctorat
Propositions :
Soit organisation d'un concours avant la première année (solution concrétisée par le décret de
la Ministre Dupuis pour une période de 3 ans, ie 2003, 2004 et 2005)
Soit organisation d'un concours après une première année polyvalente (solution préconisée
par la FMV à partir de 2006)
ANNEXE 5 /
2
ANNEXE 6 : Brevets déposés récemment par des membres de la FMV
___________________________________________________________________________
-
Anti-Complement Proteins
Bovine Mini-Satellite Probe Specific to the Bovine Y Chromosone
Medicinal Product for Fluidotherapy
Mutations in the myostatine gene cause double-muscling in mammals
Polymorphic DNA Markers in Bovidae
Selecting Animals for Parentally Imprinted Traits
Use of NFkB inhibitors in the treatment of mastitis
Method and kit for measurements of neutrophile activation
ANNEXE 6 /
1
ANNEXE 7 : Spin-off créées à partir de recherches effectuées à la FMV
___________________________________________________________________________
-
Animal Breeding Partners
Animal Production Consulting
Coqard
Food Safety Consult
Pharnimal
Probiox (equine section)
Quality Partner
ANNEXE 7 /
1
ANNEXE 8 : Centre inter-facultaires auxquels sont associés des laboratoires de la FMV
___________________________________________________________________________
-
CART :
CBIG :
CEA :
CEIB :
CHST :
CEIM :
CIRB :
CORD :
CRBB :
CRGB :
CRPP :
CTCM :
Centre interfacultaire d’analyse des résidus en traces
Centre of biomedical integrative genoproteomics
Centre européen en archéométrie
Centre interfacultaire des biomatériaux
Centre d'histoire des sciences et des techniques
Centre interfacultaire des métaux
Centre interfacultaire de recherches en bioéthique
Centre de l’oxygène recherche et développement
Centre interfacultaire de rech. bioanalytiques et biopharmaceutiques
Centre interfacultaire de recherche en gestion des bioindustries
Centre de Recherches sur les Protéines Prions
Centre de Thérapie Cellulaire et Moléculaire
Réseaux d'excellence européen (NoE FW6) auxquels sont associés des laboratoires de la
FMV
-
EADGENE : European Animal Disease Genomics Network of Excellence for Animal
Health and Food Safety
MED-VET-NET : Network for prevention and control of zoonoses
ANNEXE 8 /
1
ANNEXE 9 : Prévision de l'évolution du nombre d'étudiants à la FMV
___________________________________________________________________________
Population étudiante vétérinaire (ULg)
concours d'entrée en septem bre 2003: 250 prim ants 1 candi CFB
selon inscriptions effectives janvier 2004
(60% des étudiants 3C à l'Ulg)
2000
1500
669
53 8
464
847
425
Total candis
908
1000
408
494
606
74 9
Total doc
400
397
396
570
52 4
3 59
10 53
500
860
492
52 4
515
52 3
1157
10 8 5
964
79 2
633
6 55
19
97
-1
99
19
8
98
-1
99
19
9
99
-2
00
20
0
00
-2
00
20
1
01
-2
00
20
2
02
-2
00
20
3
03
-2
00
20
4
04
-2
00
20
5
05
-2
00
20
6
06
-2
00
20
7
07
-2
00
20
8
08
-2
00
20
9
09
-2
01
20
0
10
-2
01
1
0
3D (GMV 3)
2D (GMV 2)
1D (GMV 1)
3C (BMV3)
2C (BMV2)
1C (BMV1)
Total candis
Total doc
Total
2004-2005
2005-2006
2006-2007
2007-2008 2008-2009
342
334
351
297
237
380
400
337
268
219
434
351
277
227
199
192
150
124
112
106
172
145
134
129
127
174
169
167
167
167
538
1157
1694
464
1085
1549
425
964
1390
408
792
1199
2009-2010
193
190
186
104
127
167
400
655
1055
ANNEXE 9 /
397
570
967
1
ANNEXE 10 : Evolution du personnel scientifique définitif et création du rang de docent
___________________________________________________________________________
En sa séance du 24/10/2001, le Conseil d'Administration (C.A.) s'est clairement prononcé sur
une réorganisation de la carrière académique, devenue unique suite à la suppression des
nominations de premier assistant:
- -"(…) La création d'un quatrième grade dans la carrière académique permettrait
son organisation complète. Dans cette perspective, une modification de la loi de
1953 créant un statut académique à quatre niveaux devrait être introduite pour la
Communauté française. L'Université de Liège devrait entreprendre sans délai les
démarches nécessaires pour les engagements législatifs conformes à ces
objectifs (…)"
- "(…) Dans l'esprit de la commission, la création d'un quatrième grade académique
rencontre le double souci, d'une part, d'éviter de grever les finances de
l'Institution et, d'autre part, de pallier le déficit d'encadrement "seniors"
consécutif à la suppression de nouvelles nominations dans le cadre scientifique
définitif au-delà de 2004. Dans ce contexte, les nominations dans ce nouveau
cadre pourraient utilement se substituer aux anciennes confirmations au rang A,
hors quota des nominations dans le cadre académique fixées par les plans
stratégiques. (…)"
- "(…) Notons que la création de ce quatrième niveau est essentiellement suggérée
pour permettre une résorption plus rapide des scientifiques définitifs
actuellement en place. Dans l'esprit de la commission, ce quatrième niveau ne
peut, en aucun cas, constituer le seul point d'entrée obligé dans la carrière
académique. (…)"
(doc. 12.640 "plan de carrière du personnel scientifique statutaire", p.3 et 4).
Trois ans plus tard, ces décisions n'ont toujours pas été appliquées. En effet, ce nouveau grade
appelé "docent" reste toujours à l'état de projet, et cela malgré une proposition d'amendement
du décret "Bologne", déposée par le Conseil Universitaire du Personnel Scientifique, soutenue
par deux motions du C.A. mais rejetée en Commission de l'Enseignement Supérieur du
Parlement de la Communauté Française, le 09 mars 2004.
La Faculté souhaite donc que les engagements pris par le Conseil d'Administration à l'égard
du personnel scientifique soient concrétisés le plus rapidement possible, que ce soit par
l'intermédiaire d'un décret définissant le statut du "docent" ou, à défaut, par une décision des
autorités universitaires. En effet, pour élaborer son plan stratégique, la Faculté a opté pour
l'intégration des membres de son personnel scientifique "définitif" au sein du cadre
enseignant. Ce choix conditionne la stratégie d'évolution du cadre fonctionnel. Une absence
de concrétisation rapide nécessiterait donc de reconsidérer certains aspects du plan
stratégique.
ANNEXE 10 / 1
ANNEXE 11 : Besoins en infrastructure de la FMV
___________________________________________________________________________
Les aménagements suivants ont été demandés à la commission des bâtiments :
-
-
aménagement du fenil du B42 pour y regrouper le secteur animaux de rente;
ré-aménagement et ré-attribution aux secteurs les plus à l'étroit des locaux libérés par le
secteur animaux de rente et par le départ dans les locaux du GIGA du secteur génétique
moléculaire;
remise aux normes légales de la ferme expérimentale;
extension ou adaptation de locaux au B43b et B44 pour répondre à la surpopulation de
certains bureaux et laboratoires;
extension des capacités d'entreposage des cadavres à la salle d'autopsie;
réalisation de travaux d'entretien et de réparation des bâtiments existants.
ANNEXE 11 / 1

CF27-PlanStrat - Fmv - Université de Liège

Transcription

Documents pareils

André Cécyre - Faculté de médecine vétérinaire | Université de

Vol 23, no 13 - Faculté de médecine vétérinaire | Université de

CONVENTION DU STAGIAIRE Politique sur la captation et la

Lettre type confirmant que le gouvernement provincial ou territorial a

H12/15/18 SX

OFFRE D`EMPLOI Dans le cadre du projet d`appui au Centre

Le service d`anatomie de la Faculté de Médecine vétérinaire engage

PAR COURRIEL Gatineau, le 23 décembre 2016 M. Guy Breton

Quiz n°6 ADO - Familles Rurales de Bainville sur Madon