Vol. 11 No 2, 2000 - groupetraduction.ca

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Vol. 11 No 2, 2000 - groupetraduction.ca
Groupe traduction
PHARMATERM
Bulletin terminologique
de l’industrie pharmaceutique
Volume 11, n° 2, 2000
La nomenclature des médicaments
Survol et cas par ticuliers : les statines, les triptans et les coxibs
La nomenclature des préparations pharmaceutiques obéit à des règles trop complexes pour être
décrites ici en détail. Cependant, il faut en connaître les principes pour pouvoir entériner ou réfuter
les choix des auteurs à traduire.
Depuis la publication de la première édition de la pharmacopée des États-Unis (USP) et du premier compendium de l’American Pharmaceutical Association en 1820 et 1888 respectivement, la
nomenclature des préparations pharmaceutiques a beaucoup évolué, parallèlement à la création de
substances toujours plus complexes et spécifiques sur les plans chimique et pharmacologique. On est
ainsi passé du nom chimique pur et simple (p. ex., acide acétylsalicylique) à des contractions de
noms chimiques longs et compliqués. Comme ces contractions n’évoquaient plus rien, on a cherché
à systématiser la façon de nommer les médicaments en vue de normaliser la terminologie des présentations pharmaceutiques à l’échelle nationale et internationale. De nos jours, pratiquement tous les
pays industrialisés ont leur propre organisme de nomenclature. En Amérique du Nord, les principaux
organismes chargés du choix des dénominations communes (en collaboration avec les fabricants)
sont l’United States Adopted Names (USAN) Council et la Food and Drug Administration1.
Face à la mondialisation des marchés, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié des
directives quant à la formation des dénominations à partir de 19552,3 et créé un comité chargé de la
coordination de la nomenclature existante à l’échelle internationale, en vue de favoriser l’adoption
de dénominations communes internationales (DCI, INN pour international non-proprietary name)4
faciles à comprendre et à traduire dans toutes les langues.
Qu’est-ce que la dénomination commune internationale ?
Avant d’arriver au stade de la recherche clinique, tel produit prometteur aura reçu un nom
chimique systématique et un numéro (CN et CAS Registry No., attribués par le Chemical Abstracts
Service)5, un nom de code numérique ou alphabétique (initiales du laboratoire de recherche suivi de
chiffres choisis arbitrairement) et un nom usuel (trivial name)6 (donné par les chercheurs ou le
fabricant). Souvent choisi arbitrairement, ce nom usuel ne satisfait pas toujours aux exigences de la
nomenclature internationale.
Tableau 1 : Exemple de la lovastatine7,8
Nom (formule) chimique
(français [BIAM], anglais [CN ])
N° CAS
Code
alphanumérique
Nom usuel
DCI
(ancien nom)
Français : 1,2,6,7,8,8A-hexahydro-bêtadelta-dihydroxy-2,6-diméthyl-8-(2-méthyl-1oxobutyl)-1-naphtalène heptanoïque acide delta
lactone
Anglais : Butanoic acid, 2-methyl-,
1,2,3,7,8,8a-hexahydro-3,7-dimethyl-8-[2(tetrahydro-4-hydroxy-6-oxo-2H-pyran-2yl)ethyl]-1-naphthalenyl ester,[1S[1a(R*),3a,7ß,8ß(2S*,4S*),8aß]]Autre nom : (S)-2-Methylbutyric acid, 8-ester
with (4R,6R)-6-[2-[(1S,2S,6R,8S,8aR)1,2,6,7,8,8a-hexahydro-8-hydroxy-2,6-dimethyl1-naphthyl]ethyl]tetrahydro-4-hydroxy-2Hpyran-2-one
75330-75-5
MK 803
mévinoline
lovastatine
Si le produit remplit ses promesses et passe à l’étape de la recherche clinique, on lui attribue
une dénomination commune internationale. Suivant les principes de l’USAN Council9, il doit s’agir
d’un terme du domaine public (pas une marque de commerce à usage exclusif), unique, simple et
évocateur. Les principaux usagers de ce terme étant les professionnels de la santé, le terme doit faire
allusion aux propriétés pharmacologiques et thérapeutiques du médicament. Pour forger de tels noms,
l’USAN Council se sert de préfixes, de suffixes et d’infixes normalisés («radicaux» ou «segments
clés», stems en anglais10) afin de nommer les composés de même classe et d’indiquer le rapport qui
existe entre la nouvelle entité et des composés existants. Inversement, on tente d’éviter les noms qui
inciteraient à croire à l’existence de rapports entre des produits sans parenté chimique. Il faut
également noter qu’il peut y avoir des écarts aux règles de nomenclature et que les dénominations
créées antérieurement à ces règles ne peuvent pas être changées (p. ex., gemfibrozil ne contient pas le
suffixe -fibrate, mais l’infixe -fibr-). Enfin, les radicaux employés peuvent renvoyer à une propriété
chimique, pharmacologique ou pharmacochimique. En voici quelques exemples11,12 :
Tableau 2
radical à dérivation chimique
cef-conazole
-pril
-prilate
-triptan
-fibrate
-coxradical à dérivation
pharmacologique
-vir-stat-
origine du radical
antibiotiques dérivés de l'acide
céphalosporanique
antifongiques dérivés de
l'imidazole
de «proline» (structure commune
aux inhibiteurs de l'enzyme de
conversion de l'angiotensine)
sel dérivé de la proline (modification structurale)
de «tryptophane», précurseur de la
sérotonine, dont les anti-migraineux
sont des agonistes
substance du groupe du clofibrate
ou dérivés de l'acide fibrique (selon
la source consultée)
abréviation de cyclooxygénase
exemples
céfotétane, céfixime
antiviraux
inhibiteurs enzymatiques
aciclovir, ribavirine, viroxime
tolrestat, lovastatine
kétoconazole, itraconazole,
miconazole
captopril, quinapril
énalaprilate
sumatriptan, zolmitriptan
fénofibrate, gemfibrozil
célécoxib, rofécoxib
On tend actuellement à prendre certains de ces radicaux, surtout les suffixes, afin de désigner
collectivement les dénominations communes formées à partir de ces syllabes. Cette pratique ne
semble pas réglementée.
Par ailleurs, dans l’index du système de classification du CPS13 canadien comme dans les
autres index consultés14,15,16,17,18,19,20,21, les médicaments sont classés par groupes et
sous-groupes, suivant l’appareil ou le système visé et l’effet (classe «thérapeutique», p. ex., agent
cardio-vasculaire, hypocholestérolémiant), le mode d’action ou les propriétés spécifiques (classe
«pharmacologique», p. ex., inhibiteur de l’HMG-CoA réductase, bêta-lactamines, qui résistent aux
bêta-lactamases) ou la structure (classe «chimique», p. ex., dérivé, analogue, alcaloïde). On peut
également associer diversement ces classes pour préciser la nature du groupe de produits
(p. ex., anti-inflammatoire [effet] non stéroïdien [parenté chimique]).
Exemples de cas
La lovastatine est un hypolipidémiant dont le mode d’action est fondé sur l’inhibition de
l’HMG-CoA réductase22. Cet agent et d’autres qui ont le même mode d’action sont de plus en plus
souvent appelés statines dans la documentation médicale et pharmaceutique. La recherche
du terme statin sur Internet incite à conclure que ce mot est en voie de supplanter l’expression
HMG-CoA reductase inhibitor23. De même, la recherche des termes statine et inhibiteur de
l’HMG-CoA réductase sur le Web français conduit à une conclusion semblable24. Cette substitution est-elle justifiée ?
La recherche de la chaîne de lettres statine dans la Banque de données automatisées sur les
médicaments (BIAM)25 amène à une liste comprenant non seulement des hypolipidémiants, mais
également des antibiotiques et des antifongiques (nystatine et mycostatine), des antinéoplasiques
(sandostatine), des inhibiteurs des sécrétions hormonales et digestives (somatostatine), un inhibiteur du métabolisme rénal (silastatine), des antileucémiques (leustatine), etc. Il ne faut donc pas
conclure que tous les mots qui finissent par statine sont des statines. Pourtant la BIAM considère
les statines comme une classe chimique… Cette opinion est-elle fondée ?
Dans le site Internet du Heart Information Network, l’emploi du terme statin est expliqué de
la façon suivante : «The most popular class of medications for cholesterol are known as the
«statins» because their names all end in «statin»: lovastatin, pravastatin, simvastatin, and
fluvastatin26.» Suffirait-il de prendre le suffixe du mot pour désigner sa classe ?
Selon l’USAN Council27, le radical stat désigne divers inhibiteurs enzymatiques, sans être spécifique de l’enzyme inhibée. Comme la série de ces composés s’allonge toujours, il a fallu créer des
subdivisions afin de regrouper les agents chimiquement apparentés qui inhibent une même enzyme.
C’est ainsi qu’ont été créés les sous-groupes des vastatines, qui inhibent l’HMG-CoA réductase
(lovastatine, mévastatine, atorvastatine), et des restats, qui inhibent l’aldose réductase (alrestatin,
tolrestat)28.
Vu sous cet angle, le terme statine ne peut pas remplacer l’expression inhibiteur de l’HMGCoA réductase, puisque d’autres médicaments, inhibiteurs enzymatiques ou pas, ont la même
terminaison. Il serait peut-être plus juste de parler de vastatines. À preuve, si on cherche la chaîne
de lettres vastatine dans la BIAM, on n’obtient que des inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase. Mais
le terme statine est en voie de passer dans l’usage, sous l’impulsion des pharmaciens, des vulgarisateurs scientifiques, des concepteurs publicitaires et des chefs de produits qui lui trouvent une
sonorité accrocheuse. Peut-on nager à contre-courant ?
Le cas des triptans est de même acabit. Il s’agit d’anti-migraineux (classe thérapeutique),
agonistes des récepteurs sérotoninergiques (classe pharmacologique). Comme la dénomination
commune de ces agents se termine par triptan, ils sont souvent collectivement appelés triptans. Fait
à remarquer, le y est remplacé par un i, conformément aux recommandations de l’USAN Council et
de l’OMS, qui visent à faciliter la traduction (on évite ainsi d’employer les lettres qui n’existent pas
dans toutes les langues les plus répandues)29,30.
Bien que semblable, le cas des inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase de type 2 (COX-2)
a ceci de particulier que l’emploi du terme coxib a été proposé par l’OMS31. Selon la petite histoire,
les fabricants du célécoxib (premier-né de cette classe) auraient voulu démarquer leur produit des
autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (car c’est bien d’un AINS qu’il s’agit), afin d’éviter que
la réputation des AINS d’être la cause d’hémorragies digestives n’éclabousse le célécoxib. On aurait
donc demandé à l’OMS de modifier le nom de cette nouvelle classe de produits, et il semble que
l’expression inhibiteur sélectif de la COX-2 n’aurait pas suffi. La présence du radical cox dans le
terme coxib sera-t-elle une consolation suffisante pour le puriste ?
Rappelons que les principes exposés au début de cet article ne gouvernent pas la nomenclature
des classes de médicaments mais bien celle des dénominations individuelles. Or, il semble que la
BIAM et l’OMS aient entrepris de nommer de telles classes à partir de radicaux significatifs (sstatine
et coxib respectivement). Dans le cas des statines, cette démarche est non seulement erronée
(vvastatine…) mais elle porte également à confusion. Pourrait-on par ailleurs étendre cette démarche
aux produits dont les syllabes évocatrices sont des préfixes et des infixes ? Prenons en exemple le
radical vir (tableau 2) : son emploi tel quel ne signifierait rien et sa place dans les dénominations
varie. Il faut donc étoffer ce radical pour créer un nom de classe transparent et acceptable.
Tableau récapitulatif
Dénomination commune
lovastatine, simvastatine,
pravastatine, etc.
sumatriptan, rizatriptan,
zolmitriptan, etc.
célécoxib, rofécoxib
Organe ou structure visée syst. cardio-vasculaire
syst. nerveux central
app. locomoteur
Classe thérapeutique
(effet recherché)
hypolipidémiant
anti-migraineux
anti-inflammatoire,
anti-rhumatismal
Classe pharmacologique
(mode d'action)
inhibiteur de l'HMG-CoA agoniste des récepteurs
réductase
sérotoninergiques
inhibiteur sélectif de la
COX-2
Classe chimique
(structure ou parenté
moléculaire)
statine (à éviter ou à
mettre entre guillemets)
vastatine ou vastat ?
coxib (conforme à
l'USAN), mais que
signifie -ib ?
triptan (conforme à
l'USAN)
Conclusion
Nous sommes devant un fait accompli : le suffixe seul désigne la classe. Cette tendance chez
nos voisins anglophones se maintiendra-t-elle ? S'étendra-t-elle dans la francophonie ? Les termes
abrégés ont l'avantage d'être plus accrocheurs et moins encombrants que les expressions qu'ils
remplacent. Par ailleurs, la diffusion sur Internet ne peut être endiguée, aussi la propagation de
tendances linguistiques parfois douteuses est-elle inévitable. Déjà, le terme statine figure seul dans
nombre d'articles émanant du Royaume-Uni, d'Australie et de Nouvelle-Zélande, sans qu'on trouve
l'équivalent savant. On sait toutefois qu'il ne faut pas se fier aveuglément à tout ce qui paraît sur
Internet.
Pour porter des jugements linguistiques éclairés, le langagier doit se familiariser avec les
principes de nomenclature appliqués dans son pays et ailleurs32. Il existe en outre des manières de
contourner l'obstacle. On peut ainsi éviter le terme qui irrite ou suscite des doutes en lui substituant
une classe thérapeutique ou pharmacologique reconnue, ou la dénomination commune du produit.
Nous recommandons de présenter le terme savant en premier dans tout texte, quitte à
mentionner les appellations populaires par la suite. Le port des guillemets est une autre option qui
permet de se faire une idée du niveau de langue employé.
Myriam Gagnon, M.A.Tra., trad. a.
Références
1 Remington : The Science and Practice of Pharmacy, ss la dir. d'Alfonso R. Gennaro, 19e éd., vol. I et II, Mack,
Easton, Penn., 1995, chapitre 27 (historique et principes actuels de la nomenclature).
2 Lechat, P., et coll. Pharmacologie médicale, 5e éd., Abrégés, Paris, Masson, 1990, p. 10-12.
3 Essential Drugs and Medicines Policy, General Principles for Guidance in Devising International
Nonproprietary Names for Pharmaceutical Substances, World Health Organization,
http://www.who.int/medicines/teams/qsm/inngen.html.
4 Termium, Ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, 1996-04-17.
5 Remington : The Science and Practice of Pharmacy, loc. cit.
6 Termium, Ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, 1997-06-09.
7 Lovastatine, Identification de la substance, Banque de données sur les médicaments,
http://www.biam2.org/www/Sub1062.html.
8 USP Dictionary of USAN and International Names. Published in accordance with the directions of the
Nomenclature Committee of the USP Committee of Revision, with the cooperation of the United States
Adopted Names Council, U.S. Phamacopeia, Rockville, 1998.
9 Remington : The Science and Practice of Pharmacy, loc. cit.
10 Essential Drugs and Medicines Policy, loc. cit.
11 Remington : The Science and Practice of Pharmacy, loc. cit.
12 Lechat, P., et coll., op. cit., p. 11.
13 Compendium des produits et spécialités pharmaceutiques, 35e éd., Ottawa, Association pharmaceutique
canadienne, 2000.
14 The Merck Index: an encyclopedia of chemicals, drugs, and biologicals, ss la dir. de S. Budavari, 12e éd.,
Rahway (NJ), Merck, 1996.
15 Liste des médicaments de la RAMQ, à jour le 1er avril 2000.
16 Mosby's GenRx, The Complete Reference for Generic and Brand Drugs, 10e éd., St. Louis, Mosby, 2000.
17 Australian Prescription Products Guide, 26e éd., 1997.
18 Dictionnaire européen des médicaments et leurs équivalents, édition bilingue, 2e éd., Paris, SEMP, 1992.
19 Martindale. The Complete Drug Reference, ss la dir. de K. Parfitt, 32e éd., London, Pharmaceutical Press,
1999.
20 Dictionnaire Vidal®, 75e éd., Paris, Éditions du Vidal®, 1999.
21 Physician's Desk Reference, 54e éd., Montvale (NJ), Medical Economics, 2000.
22 Compendium des produits et spécialités pharmaceutiques, op. cit., monographie de Mevacor®, p. 1063.
23 Recherche sur le Web anglais : sur 76 réponses, 30 ont été éliminées (répétition d'adresse, sujet non pertinent).
Le terme «statin» est employé seul dans 26 des 46 sites retenus, le terme «HMG-CoA reductase inhibitor»
figure seul dans 1 seul site ; il est employé à la première occurrence puis suivi de «statin» dans le reste du
texte dans 14 sites ; les 2 termes sont employés plus ou moins également dans les 5 sites restants.
24 Recherche sur le Web français : sur 67 réponses, 22 ont été éliminées (répétition, autre langue). Le terme
«statine» est employé seul dans 17 des 45 sites retenus, le terme «inhibiteur de l'HMG-CoA réductase»
figure seul dans 18 sites. Sur les 10 sites où les 2 termes figurent, le mot «statine» est invariablement plus
fréquent. Enfin, la correspondance entre ces termes n'est pas explicite dans un site.
25 Banque de données sur les médicaments, www.biam2.org.
26 Reducing Your Risk. Statins to Lower Cholesterol: Are they for you?, Heart Information Network,
http://www.heartinfo.org/statins.html.
27 Remington : The Science and Practice of Pharmacy, loc. cit.
28 Ibid.
29 Ibid.
30 Essential Drugs and Medicines Policy, loc. cit.
31 New ATC codes and DDDs, modifications proposées les 13 et 14 mai 1999, WHO Collaborating Centre for
Drug Statistics Methodology, http://www.whocc.nmd.no/newatcddd.htm. (liste temporaire maintenant retirée)
32 À ce sujet, nous recommandons la lecture des documents cités aux références 1 et 3 ci-dessus.
Mise en page et reproduction — Imprimerie Mackay Inc.
Dépôt légal — 1er trimestre 1990 ISSN 0847 513X
Nous remercions Christiane Martineau, term. a., pour sa collaboration à la rédaction du bulletin
Pharmaterm. Copyright© 2000 Tous droits réservés.
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Ont collaboré à ce numéro de Pharmaterm :
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