le temps

Avant le congrès du Fpi
Pourquoi Affi
fait un putsch
à Notre Voie
N°3345 - mercredi 18 novembre 2014 - [email protected] - prix: 300 Fcfa
En colère pour des promesses non tenues
Grande révolte
militaire
l Voici les villes touchées P.6-7
l Situation confuse dans le pays
l La réaction du gouvernement
Point de presse contre le communiqué du Comité de contrôle du Fpi
2 solitaires manipulés,
distraient les Ivoiriens
l Les prisonniers politiques soutiennent Laurent Gbagbo
le temps
Le Regard de Germain Séhoué
« Trêve de bavardage ! » Aurais-je dit, si je me trouvais
face à des étudiants qui, passionnés par un débat, se laissaient aller dans tous les sens.
Mais nous sommes en politique en grandeur nature. La
candidature de Laurent
Gbagbo à la présidence du Fpi
rend des adultes, militants du
parti, méconnaissables. Si certains parlent de « rumeur »,
d’autres seraient dans l’attente
d’une « lettre, demande manuscrite », pour qu’ils soient
persuadés que Woody est dans
la course pour la direction de «
sa chose ». Mais maintenant
que le Comité de contrôle a
confirmé la candidature de
Gbagbo et en a
publié le communiqué,
qu’auront-ils à
dire encore ?
Nous savons
que le Comité de contrôle a
travaillé dans l’unité et avec le
président du congrès, tousceux là appuyés une liste de
l’ancien Comité de contrôle.
Pour ceux qui ne le sauraient
pas, selon Martin Momha,
l’auteur de « Les stratégies de
déclaration de candidature à
l'élection présidentielle »
(2007), « Les déclarations de
candidature diffèrent d'un candidat à un autre, d'une élection
à une autre et dérivent le plus
souvent des stratégies globales
de communication et de visibilité des partis politiques, en
tant que « socles idéologiques
» et acteurs collectifs d'énonciation. » En d’autres termes,
il appartient à chaque candidat, d’y aller avec l’originalité
de sa méthode. Ça peut être
l’Appel de Mama. Ça peut être
un acte accompli par son représentant, son proche comme
Michel Gbagbo. Ça peut être
un courrier que lui-même rédige, signe et présente, ou un
texte écrit par lui ou par un représentant et lu par celui-ci en
son nom. Que les hommes politiques ivoiriens se souviennent que les grandes écoles de
science politique enseignent 14
stratégies pour une déclaration
de candidature, c’est-à-dire
pour informer l’opinion : la
prestation de serment, l’expression directe, l’intervention
en direct au journal télévisé,
l’organisation d'une conférence de presse, la participation a une émission « people »,
la réalisation d'un reportage, le
montage d'un spot publicitaire, le porte-parole, la participation à une
manifestation,
la diffusion
d'un communiqué de
presse, la
création et l’animation d'un
blog sur Internet, la déclaration par le sponsoring et le mécénat, la publication d'un
ouvrage politique et l’engagement social. Qui peut dire que
parmi ces stratégies, il n’y en a
pas auxquelles Laurent
Gbagbo a actuellement droit ?
Lorsque l’avocat de Gbagbo,
Me Altit, a certifié la volonté
de son client derrière l’Appel
de Mama, lorsque Michel
Gbagbo a fait pour son père,
l’acte de candidature, que veulent entendre d’autre, les septiques de mauvaise foi ? Alors,
que vont-ils dire maintenant
que le Comité de contrôle a été
clair ? Il a enrégistré la candidature de Laurent Gbagbo et
celle de l’autre. Passons à un
autre débat.
Que VoNt-Ils dIre
mAINteNANt ?
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Cyclone Sarl
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N° 7148 du 17 avril 2003/ 2e trimestre
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Récépissé de déclaration:
Rédacteur en chef
Yacouba Gbané : 06336510
Tirage : 30.000 exemplaires
2
N° 100/D du 28/09/2001
de la culture
PRESSE / HAMIDOU FOMBA, PCA DU GEPCI :
«Le 1er janvier 2015, la Convention
collective sera appliquée»
Hamidou Fomba, Pca du Groupement des éditeurs de presse de Côte
d’Ivoire (Gepci), parle ici, du 3e congrès ordinaire de son organisation.
Non sans aborder la question de la Convention collective.
Dans quelques jours,
vous organisez une assemblée générale élective
de votre organisation. De
quoi s’agit-il exactement
?
En fait, c’est le 3ème congrès ordinaire du Groupement des éditeurs
de presse de Côte d’Ivoire (Gepci).
Et ce congrès aura lieu les 5, 6 et
7 décembre, à Grand Bassam.
Nous allons nous réunir au chevet
de la presse. En tant que patrons
de presse, tous les trois ans, nous
devons faire le bilan et voir les
perspectives de l’environnement
de la presse et pouvoir avancer.
C’est un congrès électif au cours
duquel, le président sortant remet
son mandat en jeu. Depuis le 03
novembre, nous avons lancé un
appel à candidature pour le poste
de président du comité exécutif
du Gepci.
Quelles sont les conditions
d’éligibilité ?
C’est simple. D’abord, il faut être
éditeur. Ensuite être à jour de ses
cotisations. C’est-à-dire, payer le
droit d’adhésion qui est de
300.000 Fcfa. Et dès que vous
être membre, vous devez être à
jour des cotisations. Et l’éditeur
qui est candidat, doit avoir sur le
marché, un titre qui paraît régulièrement.
De qui est constitué le
collège électoral ?
Il s’agit des entreprises de presse
à jour de leurs cotisations. Ça veut
dire que vous avez déjà adhéré en
payant le droit d’adhésion qui est
de 300.000 Fcfa. Ensuite, vous
avez payé régulièrement votre cotisation annuelle qui est de
200.000 Fcfa. Nous sommes une
trentaine d’entreprises et celle qui
veut prendre part, doit remplir
ces conditions. On attend que
tout le monde se mette en règle.
Quel est le thème
de ce congrès ?
Il est libellé comme suit : «Quelles
stratégies pour les éditeurs ivoiriens face à la crise mondiale de la
presse ?» Au niveau national,
vous voyez que les journaux se
portent mal. Les chiffres de vente
sont en baisse drastique. Et ça,
c’est inquiétant. Les maux qui minent la presse ivoirienne, ce sont
la mauvaise distribution, la qualité du contenu de nos journaux
etc. Il faut s’interroger de savoir,
est-ce que le contenu répond aux
attentes des lecteurs et si nos
journaux ne sont pas trop partisans. A côté de cela, il y a l’économie des médias. Qu’est-ce qui
peut nous permettre de sortir du
gouffre dans lequel se trouvent
nos journaux. Est-ce qu’il ne faut
pas une fiscalité propre pour les
entreprises de presse. Est-ce qu’il
d’appliquer la Convention collective.
D’habitude aux élections
du Gepci, on remarque
un certain consensus autour d’un candidat. Mais
cette année, on a l’impression que vous allez
en rangs dispersés ?
Excusez-moi. Mais, qu’est-ce qui
vous dit que nous irons en rangs
dispersés. En tant que Pca, j’ai
lancé un appel à candidatures.
Hamidou Fomba, soutient
que la Convention collective
sera appliquée en 2015.
ne faut pas faire du lobbying au
niveau de l’Etat pour avoir plus de
publicités institutionnelles
comme cela se fait au Burkina, au
Mali et au Sénégal.
Justement qu’attendezvous concrètement de
l’Etat ?
Il faut d’abord reconnaître que
l’Etat fait déjà des efforts pour
nous soulager. Cette année, les
entreprises de presse vont bénéficier de six mois d’impression.
C’est vraiment la première fois
que cela arrive. Mais, je pense
que l’Etat doit faire un peu plus
d’efforts encore au niveau même
de la fiscalité. C’est-à-dire, créer
une fiscalité adaptée aux entreprises de presse. Cela va nous
aider énormément.
Si l’Etat poursuit ses efforts, en contrepartie,
qu’est-ce que le Gepci
fera pour les employés ?
Nous avons déjà pris l’engagement pour janvier 2015. Nous
avons dit que le 1er janvier 2015,
toutes les entreprises de presse
doivent appliquer la convention
collective. Les 1900 points. Et ça,
on ne peut plus revenir là-dessus.
C’est un acquis pour les travailleurs. C’est vrai que structurellement, il y a peu d’entreprises qui
vont tenir. Parce que les charges
vont être très lourdes. Maintenant, ce que je crains, c’est qu’il y
ait des compressions d’effectifs
dans certaines entreprises de
presse, qui ne pourront pas supporter les charges salariales devenues énormes. J’espère que vu la
taille des rédactions, on ne
pourra arriver à cette situation.
Mais, ce que je peux dire c’est
l’engagement fort des éditeurs
L e Temps N °3 345 du merc redi 19 n ovembre 2014
Mais des candidatures
sont annoncées ici et là ?
Je pense que le Gepci est né de la
volonté des éditeurs de se mettre
en ensemble. Et puis, quand vous
regardez dans le milieu de la
presse, c’est la seule organisation
professionnelle qui montre sa
force et son unité. Le Gepci regroupe l’ensemble des éditeurs de
Côte d’Ivoire de tous bords
confondus. Mais, nous sommes
dans un seul creuset. Quelque soit
le président, il faut défendre et
préserver ce principe. Parce que
nous ne sommes pas ici pour défendre la chapelle politique de
quelqu’un. Nous défendons ici
uniquement les intérêts économiques des entreprises de presse.
Réalisée par Fabrice Tété
Du TACGermain
au TAC
Séhoué
Mon frère, donne
l’argent des gens !
out le monde est fâché.
Même tes propres
hommes. Les jetons sont
introuvables. Toi, Photocopie
et les autres… Vous avez mis
la main dessus. Nous, on maigrit seulement. Voilà Frci et
Fds en courroux. Moi, mon
courroux ne va nulle part.
Mais le courroux des gens-là,
c’est dangereux ! Donne l’argent des gens ! Tu sais que
Blaise porte la poisse. Je
t’avais dit ça ! Tu as voulu
jouer les humanitaires. Donne
l’argent des gens ! Même les
syndicats qui revendiquent !
Donne ! Ce n’est pas le moment, de jouer les pingres,
hein ! Quel jeton tu n’as pas,
toi le Grand Cousin ! Regarde
l’intérieur du pays en ébullition ! Faut pas nous créer des
problèmes ! Moi, je ne peux
pas sauter clôture. C’est pourquoi je n’aime pas palabre.
Donne l’argent des gens !
T
le temps
de l’actualité
POINT DE PRESSE CONTRE LE COMMUNIQUÉ DU COMITÉ DE CONTRÔLE
Deux solitaires manipulés distraient les Ivoiriens
a danse des sorciers se poursuit. Suite au communiqué
du Comité de contrôle du
Fpi, publiant la liste provisoire des candidats, à la présidence du parti, dont celle de
Laurent Gbagbo, deux anciens
membres de cet organe ont tenu
un point de presse, hier, 18 novembre 2014, au Qg du Fpi, pour
se désolidariser de cet acte. Il
s’agit de Koua Wognin Honoré
Marcelin et Yoboué N’Da Kouassi.
Ainsi, peut-on retenir de leur
texte : «A notre grand étonnement alors que depuis la date de
clôture des candidatures aucune
réunion n’a été convoquée pour
l’analyse des dossiers, nous
constatons la publication de ce
communiqué indiquant la liste
provisoire des candidats» ; «Nous
dénonçons et condamnons l’acte
solitaire du camarade Vy Paul qui
n’engage pas le Comité de
contrôle, exigeons la convocation
d’une session du Comité de
contrôle dans les meilleurs délais
en vue d’une analyse desdits dossiers». Au regard de ce fait, la première question qui vient à l’esprit,
c’est de savoir pourquoi un point
de presse et non une conférence
de presse ? Si donc ces deux solitaires sont fondés dans leur démarche, pourquoi ne se
L
wognin Honoré et Youbouet N'da, membres du Comité de contrôle.
prêtent-ils pas aux questions des
journalistes pour mieux expliquer
leur position au moyen d’une
conférence de presse ? A part cela,
il faut dire qu’il ne s’agit pas d’un
acte isolé du président Vy Paul,
mais de tout le Comité de contrôle
uni avec ses 29 membres restants,
appuyé du président du congrès,
le Pr Sébastien Danon Djédjé.
Mais on n’est pas surpris quand
on connait la vie du Front populaire ivoirien et les intrigues à l’intérieur de ses organes,
particulièrement au sein du Comité de contrôle. Dans le cadre
du congrès de décembre prochain,
une nouvelle liste du Comité de
contrôle conduite par le Pr Hubert Oulaye a été constituée. Mais
AVANT LE CONGRÈS DU FPI
Koua Wognin Honoré Marcelin et
Yoboué N’Da Kouassi ont dit,
selon nos sources, qu’ils n’étaient
plus partants pour cette équipe.
Ils ont donc pratiquement rendu
une espèce de démission. Or,
l’équipe actuelle du Comité de
contrôle devrait continuer sa mission jusqu’au congrès pour s’effacer ou être reconduite selon la
volonté de cette assemblée. Mais
il y a près d’une semaine, Koua
Wognin Honoré Marcelin et Yoboué N’Da Kouassi se sont retirés.
Koua Wognin Honoré Marcelin
aurait décliné l’offre d’être sur la
liste de Hubert Oulaye, sous prétexte qu’il retournait à sa fédération. Yoboué N’Da Kouassi lui,
aurait avancé l’incompatibilité de
conviction avec cette liste dans laquelle il ne se sentirait pas bien.
Mais lorsqu’il est parti, Wognin
s’est mis sur la liste qui s’oppose à
celle de Hubert Oulaye. De même,
il faut noter que ces deux personnes qui n’étaient pas à la cérémonie de dépôt de candidature de
Gbagbo, étaient bien présentes à
celle d’Affi. On comprend donc
que sur les 31 membres du Comité
de contrôle, ils soient deux à se
comporter de la sorte, foulant aux
pieds le devoir de réserve et de solidarité. Maintenant qu’ils ont fait
une telle déclaration, le Comité de
contrôle va-t-il répondre pour
éclairer l’opinion ? Certainement,
cet organe fort de juristes, va se
concerter avant tout pour voir ce
qu’il y aura lieu de faire. C’est vrai
que l’article 30 des Statuts du Fpi
interdit aux membres du Comité
de contrôle de se répandre dans la
presse, ayant l’obligation de réserve, mais ne trouvera-t-il pas
une exception pour apaiser les
militants et l’opinion ? Pour l’instant, nous savons que cet organe a
le devoir de poursuivre sa mission
jusqu’au congrès, à savoir examiner les candidatures et publier la
liste définitive validée. Mais le Comité de contrôle n’en étant pas
encore là, on ne comprend pas
l’hystérie des deux solitaires qui,
d’ailleurs, sont sortis du groupe.
De quoi se mêlent-ils ? Puisqu’ils
ont quitté le groupe, pourquoi
voudraient-ils être associés encore aux réunions de ce groupe ?
Wognin s’ennuierait-il déjà à la
fédération ? Yobouet n’aurait-il
rien à faire dans sa nouvelle
«barque» de liste ? Ou alors, auraient-ils reçu de grosses enveloppes pour saboter le travail du
Comité de contrôle et le discrédité
? Sinon pourquoi braquent-ils
leurs regards sur les activités
d’une structure qu’ils ont quittée
volontairement ? Auraient-ils
mission de tuer le parti de Laurent Gbagbo en créant la confusion dans les esprits des militants
? Lorsque deux personnes jouent
les traîtres sur trente et une, on
comprend quel vent les emporte.
Ils sont manipulés pour distraire
les Ivoiriens.
Germain Séhoué
[email protected]
Pourquoi Affi fait un putsch à Notre Voie
C
e qui se murmurait est finalement devenu réalité par la volonté de Affi. Cet homme qui
veut livrer le Fpi mains et pieds
liés à Ouattara, vient en effet, de
faire un putsch à la tête du journal
Notre Voie. Histoire de caporaliser cet organe avant le congrès du
Fpi qui s’ouvre, en décembre prochain. Appliquant à la lettre les
méthodes de ses nouveaux maîtres, il a débarqué dans la journée du lundi 17 novembre 2014,
César Etou de son poste de Pca et
Dg du groupe la Refondation. Et
l’exécutant de ce putsch n’être
autre que Franck Anderson
Kouassi qui s’est subitement découvert des convictions de militants du Fpi. Que reproche-t-il à
César Etou qui a pourtant consacré toute sa vie à la promotion des
idées du Fpi ? Evidemment, son
soutien au Président Gbagbo et à
son combat pour la libération de
la Côte d’Ivoire. C’est tout le crime
que le confrère a commis. C’est
pourquoi, son nom a été inscrit
sur la liste des confrères à passer
sous la guillotine dans cet organe
qui a été pourtant créé de toutes
pièces par le Président Gbagbo
avant de le mettre à la disposition
du Fpi. Mais comme depuis le 11
avril 2011, tout marche sur la tête
en Côte d’Ivoire, Affi veut utiliser
le journal de Gbagbo pour combattre Gbagbo. Une incongruité
qui se passe de commentaire.
Donc passons. Mais comme le
nom Gbagbo est tout un symbole,
Affi évite de l’affronter. Il fallait
donc inventer des raisons pour
faire le putsch contre César Etou.
Affi et sa bande imputent alors à
César, une mauvaise gestion du
groupe de presse la Refondation.
On lui reproche des avantages financiers onéreux qu’il se serait octroyés à la tête de cette structure.
«Ce sont des avantages que j’ai
trouvés en place. Ce n’est pas de
moi», explique d’ailleurs cette
autre victime d’Affi. Mais comme
il fallait forcément réussir ce
putsch, Affi a mobilisé tout son
état major qui a décidé de l’accompagner sur le chemin du faux.
Il y a eu certes Franck Anderson
Kouassi, l’homme dont le zèle
contrarie régulièrement les valeurs que véhicule le Fpi. Mais il y
a aussi l’étonnante Agnès Monnet
qui a accepté de passer par pertes
en profits, tous les acquis que ce
parti a obtenus après plusieurs
années de lutte politique. On
n’oubliera pas aussi le doyen Dédi
Sery qui a aussi décidé de jouer
dans le sable avec Affi. Ce sont les
maitres d’œuvres du honteux
putsch de la Refondation qui ne
fait vraiment pas honneur au Fpi.
Ensemble, ils ont décidé de monnayer la souffrance des Ivoiriens
auprès du régime en place. Il ne
sera donc pas étonnant que le
confrère Notre Voie décide sur
ordre d’Affi, de faire désormais,
les éloges de Ouattara dans les
prochains jours. Affi même avait
déjà donné le ton. «Ne faites plus
rien qui gène le pouvoir», avait-il
lâché à certains cadres du Fpi.
Une sortie qui a fait tiquer plus
d’un, au sein de cette formation
politique qui est pourtant dans
l’opposition. Il n’y a pas longtemps que dans ce même journal
de Notre Voie, Agnès Monnet sur
ordre de son nouveau maître,
contredisait Marie-Odette Lorougnon pour sa lettre ouverte adressée à François Hollande en
dénonçant la présence de Compaoré en Côte d’Ivoire. Une première dans ce journal et dans ce
parti. C’est peut-être ça la modernité qu’Affi veut apporter au Fpi.
Poussé dans le dos par ses parrains, il évoque en public, le nom
Gbagbo en trompe-œil, juste pour
faire diversion. Mais les militants
du Fpi ne sont pas dupes. En
somme, tout est désormais clair
avec Affi. L’histoire de la France
retient que pendant l’Occupation,
il y a eu un certain Pétain. L’histoire de l’Afrique du Sud retient
que pendant le régime d’apartheid, il y a eu un certain Buthelezi. En Côte d’Ivoire, cette
même histoire retiendra que pendant que le pays était occupé par
des forces étrangères, il y a eu
Affi qui a tourné dos au peuple
ivoirien, pour jouer le jeu des occupants.
Guehi Brence
[email protected]
Le Temps N°3345 du mercredi 19 novembre 2014
3
le temps
de l’actualité
OPPORTUNISME FÉLON: Affi N’guessan, une grande erreur au Fpi
eux qui observent attentivement la vie politique en Côte
d’Ivoire savent depuis longtemps, très longtemps, que
Pascal Affi N’guessan n’a jamais été «the right man at the
right place». Pour tout dire, cet
homme-là fait partie des erreurs
graves qui furent celles du Fpi, un
parti politique, certes avec de
nombreuses personnes bien outillées au plan de la connaissance
des arcannes de la politique, mais
des personnes se connaissant à
peine, le temps de se pratiquer
ayant été trop court et trop plein
d’événements qui imposèrent que
l’on négligeât certains aspects de
la personnalité des individus.
Tout n’étant pas bon à dire sur la
place publique, nous essayerons
de ne relever que quelques faits
qui sont déjà connus du public,
juste pour rafraîchir les mémoires.
C
de linas-marcoussis au
Qg d’Attoban: des paroles
et des actes d’un esprit retors et tricheur :
De nombreux ivoiriens se rappellent sans doute qu’en janvier
2003, à l’issue du conclave français de Linas-Marcoussis,
conclave qui avait pour objectif de
dépouiller le Président Gbagbo de
toute prérogative en faveur de la
rébellion, Affi N’guessan, le Premier ministre d’alors, déclara
dans une télévision française, qu’il
était partant pour devenir le Premier ministre que la France allait
imposer pour mettre à la touche le
Président élu. Certes, il y a des explications à un aussi facile revirement de l’homme, un revirement
à relents de lâchage, pour cet
homme que Gbagbo avait sorti de
nulle part, mais nous nous intéresserons aujourd’hui au côté perfide d’égoïsme pathologique de
l’homme qui ne pensait là qu’à sa
tête, au mépris de tout le reste.
Aujourd’hui, il aurait l’audace de
dire à ses affidés que «Gbagbo l’a
sacrifié en lui faisant perdre son
poste de Premier ministre !» Il dit
de telles incongruités à ceux qui
l’écoutent, lui qui a mordu à la
tentation de se sauver seul et s’est
précipité à signer les «accords de
Marcoussis», pendant que Mamadou Koulibaly claquait la porte !
Des gens qui lui prêtent encore
des aptitudes de loyauté, vont
jusqu’à prétendre qu’il aurait
signé ces accords sur ordre de
Gbagbo. Il paraît même que
l’homme raconte que c’est lui qui
fait Laurent Gbagbo et que celuici ne lui aurait pas retourné l’ascenseur comme il le mériterait.
Que de vanité, pour un homme incapable de gagner la moindre
élection ! Car, il ne faut pas s’y
tromper, l’élection de cet homme
à la Mairie de Bongouanou, en
1990, n’a été que le reflet du raz-le
bol général dans le pays ; la clameur s’étant tue, on l’a vu échouer
à chaque autre tentative. A la survenue de la crise en 2002, après
ses frasques à Linas-Marcoussis,
Affi se retrouva à n’avoir à gérer
4
Le Fpi est un costume trop grand pour Affi.
que le Fpi. C’est là que l’homme
étala son caractère de monarque
boulimique et insatiable, que n’intéressent que les espèces sonnantes et trébuchantes, un
caractère qui avait déjà transpiré
lorsqu’il occupait encore la Primature : des cotisations de nos députés et grands responsables de
l’Etat, aux fonds qui sont alloués
au parti, y compris ceux du financement des partis politiques, rien
ne se verra dans la gestion du Fpi,
en dehors de l’immense résidence
du camarade président Affi
N’guessan. Le parti se retrouve
aujourd’hui sans siège, sans le
moindre équipement, et aurait
même perdu le terrain que la Mairie de Yopougon avait offert,
faute, paraît-il, de constitution
des documents de propriété…
de l’adversaire et «tourner la page
Gbagbo», c’est condamner Laurent Gbagbo à être oublié en prison. Alors, incapable d’assumer sa
position qu’il sait (malgré tout)
pas tenable, Affi déclare qu’il est
«candidat à sa propre succession
au Fpi, pour libérer Gbagbo et
non pour tourner la page de celuici.» Quoi !? On ne lui demanderait pas d’être honnête :
l’honnêteté est une denrée inacces-
sible pour certains individus ! Mais
il pourrait au moins être courageux ! Il pourrait tenir un discours
franc et cohérent, au lieu de ces
mensonges qui ne peuvent tromper que ceux qui veulent être trompés ! Et puis, que de mesquinerie
que de chercher à diviser les militants du parti, avec des thèses tribales et démagogiques ! Affi
soutiendrait que «les gens veulent
l’évincer de la direction du Fpi
parce qu’il n’est pas Bété et de
l’ouest !» Exactement comme l’autre, qui prétendait qu’«on ne voulait pas qu’il soit président parce
qu’il est musulman et du Nord».
No comment !... Après 13 ans de
gestion obscure et sans partage, ce
serait aujourd’hui qu’on se serait
rendu compte qu’il n’est pas Bété
et de l’ouest! Ce sont pourtant des
Bété et des gens de l’ouest qui
constituent l’ossature de sa bataille
! Les Alcide Djédjé, Gossio Marcel
et autres Voho Sahi ne sont-ils pas
Bété et de l’ouest ? A moins de
prendre les Ivoiriens pour de
«pauvre c…», à l’image de Sarkozy
avec ses compatriotes, Affi devrait
revoir sa copie ! Nous aurons
beaucoup à dire, lorsque la campagne sera ouverte pour la présidence du Fpi. Nous commençons
doucement, très doucement, car
nous sommes pressés ! De fait, ce
qui fait la différence entre nous et
le camp de Pascal Affi N’guessan,
une opposition à Gbagbo
sur fond de mensonges et
de mesquinerie
Autant un rebelle est un rebelle,
autant un tricheur abonné à la
traîtrise ne change pas : Pascal
Affi N’guessan ne changera jamais
! Sorti de prison grâce à l’action
de la direction intérimaire du Fpi,
il est persuadé que les camarades
restés en liberté voulaient sa place
et n’ont pas œuvré à le faire sortir
de prison. Il est convaincu que
c’est son aura personnelle qui a
amené ses geôliers à le faire sortir.
Ses affidés et lui ne semblent pas
réfléchir assez pour arriver à se
dire que si on l’a sorti de prison en
lui imposant de changer la ligne
du Fpi, c’est que c’est cette lignelà qui gêne et que c’est elle qui a
engendré sa sortie. Autrement dit,
si le Fpi était «entré dans le jeu
politique» comme ses compères et
lui le préconisent, on l’aurait oublié à Bouna, et les choses se seraient poursuivi sans lui. Ce qu’ils
oublient, c’est que si eux ne le
comprennent pas ou feignent de
ne pas le comprendre, nous
sommes nombreux en Côte
d’Ivoire et dans le monde, qui savons qu’on n’infléchit pas la position de l’adversaire en entrant
dans son jeu. «Entrer dans le jeu»
Le Tem p s N °3 34 5 d u m e r cr e d i 19 n ove m b r e 2 014
c’est que nous restons sereins et
lucides! Nous refusons de leur ressembler, eux qui sont convaincus
qu’il faut rouler carrosse pour faire
de la politique, ainsi que me le signifia un jour, une Dame, personnalité du cercle rapproché de
l’adversaire de Laurent Gbagbo !
Nous voulons nous éloigner de
leurs comportements, eux qui,
dans leur précipitation à tirer tous
les draps sur eux, ont aujourd’hui
plombé les ventes de «Notre voie»,
ce quotidien que tous, au Fpi,
nous avons toujours tenu et soutenu. On apprend d’ailleurs qu’ils
cherchent à chasser de cette entreprise (le journal et aussi une entreprise) tous ceux qui ne se
plieraient pas à leurs désirs d’insatiables tricheurs. On raconte qu’ils
ont la prétention de vouloir chasser
César Etou ! Savent-ils au moins
comment et ce que, du «Nouvel horizon» à «Notre Voie», des personnes comme César Etou ont
donné à cette publication et au Fpi
? Quand on arrive nouvellement
dans un village, on fait attention à
ce qu’on dit et à ce qu’on fait ! Certains camarades devraient réfléchir par plusieurs fois avant d’agir
et même de parler : on ne sait jamais quelle goutte fera déborder le
vase. Dieu nous assiste!
Bedi Holy
le temps
de l’actualité
CONTRIBUTION: Peut-on libérer Gbagbo sans gêner Ouattara
i mes souvenirs sont bons,
c’est depuis Yopougon que
M. Michel Gbagbo, à la suite
d’un groupe de Fédéraux du
Fpi a déclaré que le Président Fondateur du Fpi se portait
candidat à la présidence dudit
parti. On se souvient que dès son
accession à la présidence de la République, Sem Laurent Gbagbo
avait démissionné de son poste de
président du parti qui l’avait mandaté. En fait, il était déjà le candidat de plus d’Ivoiriens que ne sont
les seuls membres de son parti
d’origine. La majorité présidentielle (Lmp) exige. Cette démission
ne mettait pas fin à son statut de
membre. Historiquement et idéologiquement. Il l’a lui-même dit,
qu’il continuait d’être Fpi,
puisqu’il payait ses cotisations
mais désormais, au rang de militant de base. Le faisant, il voulait
rester conforme à la fois aux règlements intérieurs de son parti,
mais surtout à la Constitution de
la seconde République, dont il
était désormais le premier Président après l’élection d’octobre
2000. Son «successeur» lui, a
botté en touche. Il est toujours le
patron de son Rdr. Il est donc le
Président aussi bien d’une partie
de la population (militants, sympathisants de son parti et ceux du
Pdci avec leurs alliés du Rhdp)
que des militants du Fpi et de tous
les autres militants et sympathisants des partis regroupés au sein
de Lmp. Je n’oublie pas tous ceux
qui n’ont pas de parti politique.
Gbagbo est resté fidèle à ses promesses électorales. Il a mis en
route le mécanisme de l’Assurance
médicale universelle (Amu), la décentralisation avec les Conseils généraux, l’accès à l’électricité. Le
pays Baoulé ne me contredira pas.
Son tempérament et son charisme
ont déteint sur le pays. Il y avait la
joie de vivre. Lui et ses collaborateurs, lors des attaques de l’impérialisme, ont montré que nos pays
africains, ne sont pas condamnés à
toujours tendre la main avec l’idée
du budget sécurisé de feu Bohoun
Bouabré. Les dix (10) ans qu’a
duré la résistance aux mains nues
avec le leader des jeunes Blé
Goudé, sont la plus grande preuve,
à mon avis du soutien des Ivoiriens derrière Gbagbo. Entre lui et
S
le peuple de Côte d’Ivoire, c’est du
«ton pied mon pied». Cette parfaite complicité/résistance, a
amené la France et l’impérialisme
à se dévoiler en prenant en mains,
l’objectif de dégommer Gbagbo.
Or sachant que, qui dit soutien,
(dit adhésion à l’idéologie et au
programme de gouvernement et à
leur mise en œuvre) au chef, il
n’est pas faux de penser que sa
candidature à la présidence du Fpi
est la bienvenue. Les fédéraux initiateurs de sa candidature, ont eu
le nez creux. Pourquoi ? La réponse se trouve dans les dernières
décisions d’Affi. Il a contre toute
attente refait (le mot n’est pas exagéré), le Secrétariat général du
parti. En dégommant des symboles de la lutte et de la résistance,
dont par exemple, la camarade Simone. Akoun Laurent n’est pas
passé à la trappe, mais il a été déplacé. Cette grave décision, a été
publiée sur le net, contrairement à
nos habitudes. Conduite méprisante pour le parti. Nous apprîmes
ensuite surpris, que le Fpi avait
mandaté le camarade Dogou Alain
comme représentant à la Cei. Sur
l’institution, le Fpi avait dénoncé
son déséquilibre au bénéfice du
Rhdp et surtout à celui de l’individu Ouattara. Kkb, député Pdci,
nous a suivi ; Mme. Boni Claverie
aussi. Le Fpi avait donc bien vu.
Après la visite du Président français, Affi invitait le Fpi à «entrer
dans le jeu politique». Les explications de ce syntagme n’ont
convaincu aucun militant. Le journal L’Expression a même publié
une liste de ministrables Fpi. Aujourd’hui, on voit que nombreux
de ceux-là sont dans son staff pour
la présidence du Fpi. Affi a même
appelé à ne pas «gêner» le pouvoir
! Or, le Fpi est dans l’opposition.
Je veux comprendre comment une
opposition active, peut en même
temps, se donner comme ligne de
«ne pas gêner» le pouvoir. Qu’a
fait le Rdr entre 2000 et avril 2011
? Ce parti a introduit la violence
en politique. Le Fpi n’est pas violent. C’est un enfant des élections.
Par conséquent, il ne prendra le
pouvoir d’Etat qu’avec des élections. Oui, mais n’importe lesquelles ? Celles de 2015 ou après
si, l’on ne fait pas une fixation sur
le conseil intéressé de Hollande :
Le Président Laurent Gbagbo.
«ce parti doit aller aux élections,
s’il veut exister». Notre Fpi n’est
pas allé aux dernières consultations. Et pourtant, le boycott du
Rgph a porté. Les Fédéraux ont eu
le nez creux, parce qu’Affi ne croit
plus en la force de la mobilisation.
Il souhaite que le Fpi, désormais
patrimoine national, ne gêne pas
le pouvoir. S’il est évident que de
la prison, Gbagbo ne peut organiser sa libération, il n’est pas moins
vrai qu’avec les visites qu’il reçoit,
quelque chose peut se faire.
Puisqu’il suit l’actualité d’ici et
d’ailleurs. Depuis que Me. Altit a
jugé bon que Gbagbo soit candidat, il est maladroit et suspect, de
clamer que sa candidature lui
porte préjudice. Ne soyons pas
plus royaliste que le roi. D’ailleurs,
c’est depuis les liens de cette déportation d’un autre âge, qu’il a
prévenu la Cpi : «on ira jusqu’au
bout». Serait-on si inconscient au
point de ne pas choisir de baisser
la culotte pour être libéré ? Après
le coup d’Etat militaire, l’on a fait
une énorme pression pour que
Gbagbo aille à la présidentielle.
Les assaillants ne désarmaient pas
mais, on voulait des élections. Il a
fini par céder et le résultat est là
aujourd’hui ; des blessés, des
morts, des urnes bourrées et le
bombardement d’une Résidence
Présidentielle. Ouattara est au
pouvoir. Des avoirs gelés ; des résidences occupées ; des licenciements pour cause de rattrapage
(apartheid non racial mais, ethnique) ; des exilés ; des exécutions
extrajudiciaires ; des emprisonnements doublés de torture. Tous,
nous le savons et pouvons citer
des noms de victimes. Les Ivoiriens de gauche avec Gbagbo à
leur tête, ne sont plus au pouvoir.
C’est sur eux pourtant, à travers le
Fpi que l’on met encore la pression pour «entrer dans le jeu politique». Pourquoi ? C’est la réponse
à cette question avec le comportement d’Affi qui a suscité la candidature de Gbagbo au prochain
congrès. Il incarne la force du peuple au service du peuple. Gbagbo
est le symbole d’une gauche libératrice. Quels liens Affi envisage-t-il
de couper s’il était élu ? C’est quoi
le «parti moderne» qu’il envisage
de créer?
Autant d’interrogations qui inquiètent des fédéraux et tout le
peuple de gauche et souverainiste
de notre pays. Mamadou Koulibaly
lui, a créé Leader quand les fédéraux ont refusé son projet de modifier le nom du Fpi. Affi reste
encore au Fpi, mais veut le «dociliser». Veut-il émousser ou faire
disparaître la force de mobilisation aux mains nues du parti de
Gbagbo ? Dans l’espoir d’obtenir
sa libération ? Ne gagnerions-nous
pas à envisager des actions sans
regroupement dans des lieux publics pour revendiquer plus de démocratie, de respect des droits de
l’Homme ? Le pouvoir actuel, on
le sait, est violent et menteur.
Mais il n’y a pas que les meetings
pour imposer un changement aux
gouvernants. La désobéissance civile, le boycott, la grève de la faim,
sont autant de moyens à explorer.
Affi, voilà une liste non exhaustive
de mots d’ordre que les Ivoiriens
attendent du Fpi. Ne pas entendre
cet appel est suicidaire et donne
raison aux fédéraux qui ont déposé la candidature de Gbagbo. Si
le 14 décembre, tu es battu, que
feras-tu ? Reconnaîtras-tu ta défaite pour rentrer dans les rangs
ou créeras-tu ton parti ? Cela me
ramène à une chanson de Billy
Billy. «C’est pour Drogba que je suis
les matchs de Chelsea. Sinon, je fais
rien avec Chelsea». Dans le cas
d’espèce, l’habit fait le moine.
L’habit, c’est le Fpi avec Gbagbo.
Le moine qui se change de vêtement, tombe forcément dans l’indifférence.
Dr. Guehoun
Les prisonniers politiques soutiennent Gbagbo
Camarade Laurent Gbagbo,
A- t-on besoin de rappeler ton
parcours et ton itinéraire
d'homme politique exceptionnel ?
Ta vie elle-même est un combat
et ton histoire qui continue de
s'écrire est un livre riche de
convictions et d'abnégation pour
les libertés démocratiques et la
souveraineté de la Côte d’Ivoire.
De nos cellules de prison, nous
apprenons ta candidature au
poste de président du Front populaire ivoirien, notre instrument de lutte. Le Fpi que tu as
créé avec certains camarades
dans la clandestinité et qui à
contribué à la naissance du multipartisme dans notre pays, est
aujourd'hui à la croisée des chemins. Car tenaillé par des divisions internes ajoutées à la
dictature du régime d'Abidjan à
laquelle il doit faire face. Des
milliers de nos compatriotes
sont en exil. Des centaines d'autres sont emprisonnés. Les
comptes de la plupart de tes
proches et celui du parti, restent
gelés. C'est pour répondre à
toutes ces préoccupations que
certains camarades et nous, les
prisonniers politiques militants
du Fpi, soutenons ta candidature à la tête du parti au pro-
chain congrès. Camarade, ton
sens de l'union et ta bonté de
cœur exige de toi que tu rassembles la famille du Front populaire ivoirien (Fpi). Nous
mesurons combien de fois tu
tiens à l'union et au rassemblement de tous, pour mener à bien
le combat de notre émancipation. Et c'est fort de cette exigence d'union et de
rassemblement que nous avons
demandé que tu te portes candidat. Camarade Laurent, ta candidature est la nôtre à double
titre :
Primo: Tu es et tu resteras notre
maître à tous, de qui nous nous
abreuvons à la sève politique.
Secondo: tu es le père de la démocratie injustement incarcéré
à La Haye comme nous (plus de
700 démocrates) emprisonnés
dans les goulags de Ouattara à
travers toute la Côte d’Ivoire.
Camarade candidat, ton génie
politique doublé de ta sagesse,
sont pour nous, une assurance
et le gage de la confiance que
nous continuons de t'accorder.
Ta force morale et la grandeur
de tes convictions politiques
mises au service du Fpi, nous libérerons à n'en point douter des
servitudes de l'impérialisme,
L e Temps N °3 345 du merc redi 19 n ovembre 2014
pour nous hisser au rang des nations libres et véritablement indépendantes. La prison ne
pourra jamais détruire la graine
de conviction que tu as semée en
nous. Au contraire, elle l'enracine, la féconde et la fortifie davantage. Les déclarations
récentes du gouvernement ivoirien par la voie de la ministre
Affoussiata Bamba, porte-parole
adjoint, conforte davantage
notre conviction que nous
sommes l'objet de chantage politique, donc des prisonniers politiques. Or, face à un problème
politique, il faut une solution
politique. C'est pourquoi nous te
soutenons et t'encourageons à
mettre ton génie politique au
service du Front populaire ivoirien (Fpi), pour engager instamment, des actions concrètes en
vue de la libération de tous les
prisonniers politiques ivoiriens.
Tout en te renouvelant notre
confiance, nous te prions camarade, de trouver ici, l'expression
de notre indéfectible engagement et nos salutations militantes.
Fait à la Maca, le 17/11/2014
NB, le titre est de
la rédaction
5
le temps
fort
EN COLÈRE POUR DES PROMESSES NON TENUES
L’armée se soulève contre Ouattara
cisions prise par le ministre de la
Défense et se prépareraient à instaurer un couvre-feu dès 18 h
dans la ville.
lusieurs centaines d’ex-rebelles sont descendus dans
les rues de Bouaké, Korhogo,Boundiali, Tengréla,
Daloa, Vavoua, Bondoukou,
Abengourou, Abidjan (Abobo,
Anyama, Plateau) hier, mardi 17
novembre 2014, pour réclamer au
régime Ouattara qu’ ils ont contribué à installer, dans le sang, au
pouvoir, disent-ils, la somme de 5
millions de Fcfa par personne.
Rendant ainsi la situation très
confuse dans ces localités. Somme
promise par Ouattara et ses
hommes en cas de chute de Laurent Gbagbo. Las d’attendre cette
promesse qui tarde à venir, les
mutins ont décidé de se faire entendre à leur manière. N’avaientils pas promis au Général
Soumaïla Bakayoko, le chef
d’Etat-major des armées de Côte
d’Ivoire, lors d’une rencontre que
«lorsqu’un militaire est fâché, il
prend les armes?»
P
Bouaké : la ville paralysée,
les travailleurs priés de
rentrer chez eux.
Le délai accordé à Soumaïla Bakayoko par les militaires de
Bouaké étant arrivé à aspiration
hier mardi 18 novembre 2014, les
pensionnaires du camp Génie et le
3e bataillon ont paralysé les rues
de Bouaké, hier. Déchirant même
le drapeau ivoirien. Selon des témoins de l’évènement, des barricades ont été érigées sur la voie
principale d’Ahougnassou. Perturbant transports et circulation dans
la ville. Commerce, écoles,
banques et autres activités sont
restées fermées toute la journée.
Ce mouvement, aux dires des témoins, fait suite à une réunion organisée à cet effet, le lundi 17
novembre 2014, pour planifier
leur sortie d’hier. «Lors de la réu-
Abidjan : Yopougon-AboboPlateau-Cocody dans
la danse.
Une vue des barricades érigées devant la caserne des Sapeurs-pompiers militaires à Yopougon.
nion du lundi dernier, les participant ont constaté que le délai accordé au chef d’état-major est
arrivé à aspiration alors qu’ils
n’ont pas encore reçu ce qu’ils ont
exigé. A savoir le payement intégral des arriérés de salaire et les 5
millions que Ouattara leur avait
promis au cas où ils parvenaient à
renverser le régime de Laurent
Gbagbo. Déçus du régime Ouattara, ils auraient regretté le régime de Laurent Gbagbo sous
lequel ils étaient régulièrement
payés et même mieux…», a rapporté une source près des organisateurs du mouvement de colère.
Selon la même source, c’était le
sauve-qui-peut, dans toute la ville
où les travailleurs ont été priés de
rentrer chez eux. Les banques, les
commerces et les établissements
privés comme publics ont fermé
les portes pour éviter d’être pris
pour cible par les manifestants en
colère contre le Gouvernement
Ouattara. Les corridors de Bouaké
sont également fermés. Aucun car
n'était autorisé à rentrer ou à sortir de la ville. Bouaké étant interdit d'accès. Quand les
fonctionnaires sont priés de rentrer chez eux. Les militaires ont
érigé des barrages au rond-point
de la gare non loin de la poste
ainsi que le carrefour de la préfecture de police. «Tout est paralysé
ici à Bouaké. Nous sommes terrés
chez nous. Les commerces sont
fermés. Il n’y a que les militaires
qui sillonnent partout dans la
ville», a indiqué un témoin des
faits. A en croire les mêmes
Le régime occulte le vrai problème
e régime Ouattara est passé maître dans l’art de promettre.
Dans le cas des militaires qui ont paralysé plusieurs villes du
pays, le mardi 18 novembre 2014, le régime s’est empressé de
pondre un communiqué pour annoncer des mesures. Pour tenter
d’apaiser les mutins. Mais ici, le problème est plus grave qu’on ne
l’imagine. Les militaires grévistes réclament plutôt la prime de 5
millions de Fcfa que Ouattara leur a promis pendant leur fameuse
« assaut sur Abidjan », en 2010. Cette affaire traîne depuis belle
lurette. C’est ce problème crucial que le régime cache aux Ivoiriens. Et tente de distraire les populations en évoquant d’autres
problèmes latents au sein des Frci. On se souvient que des éléments des Frci sans matricule et d’autres intégrés dans l’armée
avaient manifesté à Bouaké, Man et Korhogo pour réclamer ces fameux 5 millions de Fcfa. Une révolte qui avait été circonscrite par
des promesses faites par le régime. Quelques années en arrière, le
caporal Diaby à Bouaké, a même laissé sa peau dans la réclamation de ces 5 millions promis à chaque ex-rebelle. Voilà que le problème resurgit à la veille des fêtes de fin d’année. Si ces ex-rebelles
persistent dans cette revendication, c’est que promesse leur a été
réellement faite par le régime Ouattara. Qui aujourd’hui, veut les
payer en monnaie de singe. Une erreur grave. Quand on sait que
ces ex-rebelles gardent toujours par devers eux de nombreuses
armes lourdes. Ce régime est rattrapé aujourd’hui, par ses promesses illusoires à ses hommes.
F.T
la suite à la page 7
Quand les mercenaires Burkinabè
causent des soucis à Ouattara
L
6
sources, ce sont entre 6000 et
10.000 soldats qui sont concernés
par cette promesse de Ouattara.
Mais Soumaïla Bakayoko déclare
ne pas savoir avec exactitude leur
nombre, d'où l'impossibilité de les
payer. Pour les manifestants, cette
déclaration du Cema frise la «foutaise»: «On va enlever ça dans
leurs yeux», avaient promis les
militaires qui grognent. En d’autres termes, on va s'occuper d'eux
s'ils ne nous payent pas avant le
délai imparti. Au moment où nous
mettions sous presse, des sources
militaires nous apprennent que
les locaux de Rti Bouaké est aux
mains des militaires encagoulés
qui se sont fait filmer. Menaçant
de brûler la station si leur élément
n’est pas diffusé au journal de 20
h. Ils ont rejeté en bloc, toutes dé-
La colère des soldats des Forces
républicaines de Côte d’Ivoire
(Frci) signalée depuis le matin à
Bouaké, a gagné Abidjan, avec la
paralysie de la commune d’Abobo
par des éléments du camp commando, sous les ordres du Lieutenant-Colonel Gaoussou Koné dit
Jah Gao. Toutes les voies menant
au camp pour la Cnps étaient occupées par les militaires qui réclameraient également comme leurs
frères d’armes de Bouaké, leurs
primes de guerre promises selon
eux, par les autorités après la fin
de la crise post-électorale de 2011,
qui a vu l’arrivée de Ouattara au
pouvoir. La commune d'Abobo
était donc complètement paralysée par les Frci, où étaient dressés
plusieurs barrages. Routes barricadées obligeant l'arrêt de la circulation, les écoles et autres
commerces ont subi à leur tour le
même blocus. Les populations qui
ignoraient encore les raisons de
cette colère étaient dans la panique totale et ont tenté par tous
les moyens de regagner au plus
vite leurs domiciles. Dans leur
progression vers le centre de la
commune, les manifestants ont
fermé les commissariats de police.
Notamment les 13è et 15è arrondissement. Où les occupants ont
tout simplement vidé les lieux.
Pour éviter le courroux des manifestants. Qui dit-on, quelques
heures avant la fermeture des
annonce de l’information
de l’opération de paiements
main à main avait fait des
vagues au niveau des Gendarmes et des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, (Frci).
Face à la grogne sourdine, le régime a fini par reculer. Des
sources militaires confirment la
reculade du gouvernement ivoirien. «On nous avait signifié
qu’à la fin de ce mois, ils allaient
nous payer non pas par virement
bancaire mais main à main.
Mais depuis quelques heures,
la hiérarchie a reculé face à la
pression. C’est remis à l’année
prochaine » nous a indiqué
notre source militaire. Mais
pourquoi le régime s’acharne til contre les gendarmes ? On ne
L’
sait pas mais une chose est certaine, cela allait déglinguer le
système bancaire et surtout le
plan de remboursement de certains contractés auprès d’une
bonne partie des militaires dont
certains se sont engagés dans
des opérations immobilières
pendant que d’autres ont investi
dans l’hévéaculture. A noter que
le gros lot des militaire notamment les gendarmes perçoivent
leurs salaires aux guichets des filiales des banques françaises en
Côte d’Ivoire. A noter qu’après
la crise post-électorale, en avril
2011, tous les ex- Fds avaient
subi de la part de l’actuel régime d’Abidjan la même humiliation. En se faisant payer
comme des manœuvres agri-
Le Tem p s N °3 34 5 d u m e r cr e d i 19 n ove m b r e 2 014
coles. Par ailleurs, selon une
source très introduite au Trésor
public et qui suit des paiements de primes liés à la grande
muette, « cette opération de
paiement de main en main viserait entre autres, à faire le point
des mouvements de certains
mercenaires burkinabè présents
sur le sol ivoirien et dans les
rangs des Frci depuis la fin de
la crise postélectorale et qui
émargeraient sur le budget de
l’Etat ivoirien. Ces militaires
burkinabè après la chute de
Blaise Compaoré ont décidé de
retourner au pays des hommes
intègres ».
Elysée Koffi
le temps
commissariats, avaient ordonné la
fermeture de toutes les écoles et
les commerces. A Yopougon, les
routes étaient barrées et la situation très tendue. Les grandes
voies du Camp militaire de étaient
barrées par les Sapeurs pompiers
militaires. La grande voie du secteur Bae de Yopougon barrée par
les gendarmes. Pour dissuader les
manifestants, des responsables
l'escadron de la gendarmerie de
Yopougon sis au Toit-Rouge sont
entrés en négociation avec les militaires. Ce sont au total, dit-on, 3
séries de négociations qui ont été
menées par les initiateurs. Toutes
ces rencontres se sont soldées par
un l'échec. Et les accès aux différentes casernes de la ville d’Abidjan et l'état-major sont restés
fermés. A Cocody, la Rti était bouclée par un important détachement de la gendarmerie. Du côté
de la Riviera, les militaires des
deux camps d’Akouédo, comme
piqués par le discours non
convainquant du ministre de la
Défense, sont sortis de leurs casernes pour occuper la voie le
boulevard menant à Bingerville.
A l’Indenié, la caserne du Groupement des sapeurs pompiers militaires était aussi fermée.
Empêchant l’accès au Plateau à ce
niveau. Au Plateau où est implanté la présidence de la République, policiers et gendarmes
étaient en alerte maximale. Ce qui
a amené les travailleurs à vite
quitter ce quartier pour regagner
leurs domiciles respectifs.
Korhogo-Boundiali-tengréla: les primes
ou rien !
Le mouvement de colère des militaires qui s’est emparé de la ville
de Bouaké hier matin, a aussi
gagné les localités de Korhogo,
Boundiali, Tingrela et des villes
environnantes. Toutes les voies
menant à ces villes ont été toutes
fort
fermées à la circulation et les usagers priés de rentrer ou de rester
chez eux. Commerces, transports,
travaux champêtres et autres activités ont arrêté de fonctionner.
Quant aux manifestants, armes
aux poings, ils ont décidé de rester dans les rues jusqu’à la satisfaction de leurs exigences.
Plongeant ainsi ces localités dans
un silence de cimetière. Les habitants étant retranchés dans leurs
maisons. Selon des informations
recueillies sur place, ce mouvement de protestation est largement suivi dans les casernes de la
ville de Korhogo.
daloa-Vavoua : les militaires bloquent la voie menant à Issia.
Concernés par ce mouvement de
colère, les militaires en fonction à
Daloa et Vavoua ne sont pas restés en marge. Ils sont entrés dans
la danse en bloquant, eux aussi,
tout le fonctionnement des villes.
Si à Vavoua, les manifestants ont
envahi les différents artères de la
ville et autres commerces demandant aux occupants de vider les
lieux, à Daloa, les militaires du
2eme Bataillon d'infanterie ont
bloqué la voie menant à la ville
d’Issia. Non sans fermer les différents camps militaires. Et les autres corridors situés aux entrées
de la ville.
Bondoukou, Abengourou :
les corridors fermés
Le mouvement de colère des militaires non contents de leur traitement a gagné aussi les villes de
Bondoukou et d’Abengourou.
Comme les autres localités du
pays, ces deux villes ont également été victimes de la grogne des
manifestants. A Abengourou, en
plus du blocage de certaines rues,
les militaires ont occupé les diffé-
INterVIew exClusIVe !
Joe MaMadou, le chargé de
Mission du Président
gbagbo sort de sa réserve
dans une interview-vérités.
l Ce qui s’est passé à la Cpi entre Thomas
Tiacoh, l’émissaire d’Affi et le Président
Gbagbo
l Ce que le Président Gbagbo a dit à Tiacoh
à propos d’Affi
l Joe Mamadou, un témoin clé de cette rencontre qui s’est déroulée le 17 octobre 2014
à la Cpi parle et dit tout
Une interview à lire prochainement
dans nos éditions
Des mutins Frci en pleine mutinerie.
rents corridors. Celui situé à l’entrée de la ville du côté d’Abidjan
et celui qui mène à Bondoukou.
Ils ont occupé ces deux endroits
jusqu’à tard dans la soirée. Cela,
malgré la déclaration du Gouvernement. Qui selon les militaires,
n’engage que les auteurs. Puisque,
selon les mutins, si rien n’est fait,
leur mouvement de contestations
va se poursuivre sur plusieurs
jours, jusqu’à la satisfaction totale
de leurs revendications. Menaçant
même de s’attaquer aux institutions bancaires. Un dispositif sécuritaire a été mis en place dans
toute la ville d’Abidjan et de SanPedro. Pour l’heure, la psychose
gagne la population abidjanaise.
Des écoles et des commerces ont
fermé. Les bureaux ont été désertés. Selon d’autres sources, hier
aux environs de 17 h, une colonne
de véhicules de type 4X4 en pro-
venance d’Adiaké est entrée à
Abidjan. Dans la foulée, et craignant pour ses ressortissants,
l'ambassade de la France à Abidjan conseille vivement aux ressortissants français vivant en Côte
d'Ivoire de rester chez eux et
d'éviter tout déplacement.
Ferdinand Bailly
[email protected]
Les mutins réclament 5 millions Fcfa
e régime Ouattara a tremblé
ce mardi 18 novembre 2014.
Et pour cause, des centaines
de soldats qui réclament un
avancement et de meilleures
soldes, ont paralysé plusieurs
villes du pays. À savoir, Abidjan,
Bouaké, Korhogo, Daloa, Bondoukou et Abengourou. Pareil
dans la commune d’Abobo, où
des tirs ont été entendus. A
Abidjan, « La colère a gagné
partout dans les casernes, notamment le camp d’Akouédo »,
le plus important d’Abidjan, a
expliqué à l’Afp, un officier, sous
couvert de l’anonymat. Paniqué
par ce mouvement de colère qui
était prévisible depuis un certain
moment, le régime a paré au
plus pressé. Pour tenter de faire
baisser la tension. Après que le
chef d’état major général a
échoué dans les négociations,
c’est le ministre en charge de la
Défense, Paul Koffi Koffi qui est
monté au créneau. Non pas devant les militaires en colère.
Mais sur les antennes de la Rt1.
Pour pondre comme à l’accoutumée, un communiqué laconique.
Annonçant des mesures urgentes vu la gravité de la situation. Qui pouvait dégénérer à
tout moment. Ecoutons le ministre de Ouattara, visage très
fermé et mis à rude épreuve.
«Les décisions suivantes ont été
arrêtées. Premièrement, les arriérés de solde de 476 ex-fds
sont apurés pour moitié en fin
novembre 2014 et pour l’autre
L
moitié en fin décembre 2014.
Deuxièmement les arriérés de
frais de déplacement de militaires seront apurés pour moitié
en fin novembre 2014 et l’autre
moitié en décembre 2014. Troisièmement le droit au bail des
8400 caporaux leur est accordé
à partir du 1er janvier 2015.
Conformément aux dispositions
en vigueur, les éléments sont
donc appelés à constituer leur
dossier. En ce qui concerne leur
solde, le chef de l’Etat a instruit
le ministre chargé de la Défense
de recevoir immédiatement une
délégation de militaires en vue
de faire des propositions au
Conseil national de sécurité afin
d’apporter une solution définitive à cette question. Les allocations des ressources pour
couvrir les frais de santé seront
accrues afin de permettre à tous
de se soigner décemment. Pour
la formation et l’avancement des
caporaux, l’état major des
Forces républicaines de Côte
d’Ivoire devra mettre en œuvre
un programme afin de faciliter
la promotion au grade des caporaux. En attendant, il est demandé au militaire de regagner
leurs postes », a promis Paul
Koffi Koffi, ministre chargé de la
Défense sur les chaînes de la
Rt1. Cet appel au calme sera-t-il
entendu par les grévistes qui
sont décidés à rentrer dans leurs
fonds et à obtenir une amélioration de leurs conditions de travail. Pas si sûr car, un militaire
L e Tem p s N °3 34 5 d u m e r cr e d i 19 n ove m b r e 2 014
parmi les grévistes à Abobo,
nous a envoyé ce message de
mécontentement suite au communiqué de Paul Koffi Koffi.
Voici ce que dit le message. «
Non, il n’est pas question qu’on
arrête. Tant qu’ils ne nous ont
pas remis nos 5 millions Fcfa
qu’ils nous ont promis avant
qu’on ne prenne les kalaches
pour enlever Gbagbo et mettre
Alassane Ouattara au pouvoir.
Nous voulons notre argent
maintenant. Janvier 2015 est
trop loin », exige ce gréviste. A
lire ce message, on se rend
compte qu’il y a un dialogue de
sourd entre le ministre chargé
de la Défense et les militaires
grognons. Ces derniers parlent
de 5 millions Fcfa à eux promis.
Quand Paul Koffi Koffi fait allusion à des arriérés de frais de
déplacement, de bail, de solde et
d’allocations de frais de santé.
En outre, on s’interroge de savoir pourquoi le ministre chargé
de la Défense inclut la situation
des 476 ex-Fds dans cette affaire
de Frci ? A ce qu’on sache, ce ne
sont pas eux qui ont manifesté
tôt le matin, à Bouaké et dans
les casernes à Abidjan. Il y a anguille sous roche. On ne sait plus
qui croire à la fin. Que cache-t-on
réellement à l’opinion nationale
et internationale ? Les jours à
venir nous situeront davantage.
F. Tété
7
le temps
de vivre
GRÈVE DANS L’ENSEIGNEMENT PRIVÉ
Le gouvernement capitule et cède
Kandia Camara, ministre de l’Education nationale
et de l’Enseignement technique.
ouleuses ont été les discutions entre le ministère de
l’Education nationale et de
l’Enseignement technique
et les responsables des établissements privés. Apres 7h de
H
négociations, le vendredi 14 novembre 2014, soldées par un
échec, les deux parties se sont retrouvées le lundi 17 novembre, à
la table des négociations. Les débats entamés dans la matinée, se
sont achevés au-delà de 23 h.
L’Etat a fini par capituler en promettant d’apurer une partie considérable des dettes cumulées
depuis de nombreuses années aux
fondateurs d’écoles. Ainsi, les
chefs d’établissements obtiennent
une plate-forme de négociations
pour la révision du contrat qui les
lie au gouvernement. Des engagements qui, même s’ils n’ont pas
l’assentiment de tous, semblent
avoir convaincus la majorité des
fondateurs d’écoles qui ont pris
part aux négociations. D’où la suspension de la grève annoncée,
hier mardi 18 novembre 2014.
Malheureusement, les négociations s’étant achevées tard dans la
nuit du lundi, de nombreux fondateurs n’ont pu être informés de
la nouvelle donne. C’est ce qui expliquerait la fermeture de nombreuses écoles privées, hier.
Rappelons que la Coordination
des associations des écoles privées
MENACE DE GRÈVES DANS LES RÉGIES FINANCIÈRES
Un syndicat charge et maintient la pression
isiblement, le régime Ouattara va gérer des patates
chaudes dans les jours à
venir. Principalement au niveau
des syndicats des régies financières et des autres structures
sous tutelle du ministère de
l’Economie et des Finances. Face
à la presse hier, Gogbeu Yawoué
Benjamen, le Sg de l’Organisation syndicale des agents du Trésor de Côte d’Ivoire,( Osat-ci) n’a
pas donné dans la dentelle. Il a
qualifié d’échec les négociations
en cours entre le Conseil syndical
du ministère de l’Economie et
des Finances ( Cosymef) et le
gouvernement ivoirien. Ce,
après la grève de 72 h déclenchée
par cette plate-forme syndicale
en septembre 2014. «La grève
qui a été décidée, l’a été de façon
unilatérale par les dirigeants du
Cosymef sans prendre la peine
ni d’informer la base, ni de la
consulter. Et pire, cette même
base n’a pas été instruite des
points de revendications au
nombre de 16 contenus dans le
V
cahier de charge à soumettre à
l’autorité. Donc, en réalité, les
agents du Mef jusqu’à ce jour là
ne savent pas pourquoi ils faisaient la grève !» Aussi, depuis et
vu l’orientation du combat par la
coordination, l’Osat-ci a affirmé
avoir tiré la sonnette d’alarme
pour annoncer le risque d’échec
et cela, pour plusieurs raisons.
Citons, le manque de communication avec la base avant d’entrer en grève avant de lever le
mot d’ordre de grève et sur la
durée de la négociation avec les
autorités qu’elle juge trop
longue, c'est-à-dire 40 jours.
«Face au constat d’échec qui se
profile à l’horizon, eu égard à
l’incohérence notoire dans la
stratégie de lutte de nos camarades, l’Osat-ci est désignée
comme bouc émissaire parfait.
En témoigne l’acte anti confraternel posé par le Synatresor et
le Resat-ci en tête à la bourse du
travail. Les représentants de
notre organisation ont été expulsés de la salle sous le prétexte
d’être à la base des rumeurs de
corruption des leaders syndicaux
membres du Cosymef . Je leur
demande de se ressaisir. Ouattara Karim ne doit pas confondre
le Synatresor au Cosymefci.
C’est à cause de lui que toutes
les négociations sont bloquées et
c’est encore à cause de lui que le
Cosymef.ci ira d’échec en échec»,
s’est indigné Gogbeu Benjamin.
Pour faire aboutir la lutte, il a demandé non seulement aux syndicalistes de la base de se
réveiller mais et de dire la vérité
à leurs leaders. «Nous agents du
Trésor, devrions comprendre
que notre salut ne se trouve
nulle part ailleurs qu’au Trésor.
Aucune plate-forme syndicale ne
peut résoudre nos problèmes et
le Dg du Trésor est très disposé
à nous écouter et prendre en
compte nos revendications».
Bamba Mafoumgbé
NTIC/ COMMENT BOOSTER LA PRODUCTIVITÉ
La Cgeci forme des entreprises
a Confédération générale des
entreprises de Côte d’Ivoire
(Cgeci) a organisé le 18 novembre 2014, à son siège, un workshop sur l’économie numérique,
dédié aux Technologies de l’Information et de la Communication, à
l’occasion de la Semaine mondiale
de l’entrepreneuriat (Sme 2014).
Autour du thème : «Booster sa
productivité grâce au numérique», cette édition fut une invitation à aborder et explorer les
apports et les impacts de la transition numérique sur la compétiti-
L
8
vité des entreprises dans tous les
domaines socio-économiques. M.
Loukou Kouadio Michel, président de la Commission Ntic de la
Cgeci a saisi l’occasion pour expliquer que la migration vers le numérique est source d’avantages
concurrentiels dont il faut tirer
profit. C’est pour faire la preuve
de cette réalité, peut-être méconnue, que ce WorkShop s’est voulu
un atelier interactif entre participants et experts. Pour M. Patrick
M’bengue, vice-président de la
commission Ntic de la Cgeci, cette
rencontre s’inscrit dans la stratégie de promotion du secteur du
TIC qui a un potentiel élevé de
création d’entreprises et d’emplois qualifiés et qui est largement
sous-exploiter en Côte d’Ivoire
Rappelons que ce Workshop est
exceptionnellement orienté vers
les problématiques des associations et organisations professionnelles.
B.M.
de Côte d’Ivoire avait menacé de
fermer tous leurs établissements
pour réclamer près de 24,236 milliards de Fcfa à l’Etat, au titre des
gaps. Ajouter à cela, les arriérés
liés à l’affectation des élèves dans
leurs établissements au titre de
l’année 2012-2014. Les fondateurs
d’écoles les évaluent à une cinquantaine de milliards de
Fcfa.Conséquences, certains établissements ont mis la clef sous le
paillasson. D’autres continuent de
payer leurs enseignants « au
compte-gouttes ». Une situation
qui ne manque pas d’impacter le
niveau de l’enseignement. Ainsi,
depuis 2011, les portes du gouvernement sont restées hermétiquement fermées à la discussion. A
peine la grève du 18 novembre
2014 annoncée que les autorités
se rendent subitement disponibles
afin de promettre monts et merveilles aux fondateurs d’établissements privés.
Paterne Ougueye Yves
[email protected]
ÉGLISE CÉLESTE DE CÔTE D’IVOIRE
Emmanuel Oschoffa demande l’aide de l’État
L
e chef mondial de l’Église céleste, Emmanuel Oschoffa vient
d’achever une mission pastorale en Côte d’Ivoire, ce mardi 18
novembre 2014. Mission pastorale qui a débuté depuis le 16
novembre 2014. Il a animé une conférence de presse à Cocody
Angré, le mardi 18 novembre 2014, pour mettre fin au débat sur
son représentant en Côte d’Ivoire. «Mon représentant en Côte
d’Ivoire demeure toujours, Kanon Luc. Je l’ai dit au directeur général des Cultes. Que les fidèles ivoiriens restent calmes et sereins. Leur seul berger est Kanon Luc», a coupé court le chef
mondial de l’Église céleste. Emmanuel Oschoffa invite également le gouvernement à l’aider à ramener la paix dans le diocèse
de Côte d’Ivoire. «Lors de notre rencontre avec le directeur général des Cultes, nous lui avons demandé de ramener la paix
dans l’Église. Nous demandons également le soutien du gouvernement pour que l’Église retrouve l’unité», plaide le conférencier
qui avait à ses côtés, le chef du diocèse de Côte d’Ivoire, Kanon
Luc. Le chef mondial a par ailleurs dit au directeur général des
Cultes qu’il compte tendre la main à Ediémou. «Nous allons lui
tendre la main. Mais, il ne reviendra pas avec le titre de pasteur
national. Car chez nous, c’est le saint-esprit qui choisit, lors du
pèlerinage», précise Emmanuel Oschoffa. Qui entend ne pas négliger le dialogue avec Ediémou afin que tous les autres soient
gagnés par la raison. Encore une fois, le chef mondial a invité les
autorités ivoiriennes à faire en sorte que la paix revienne dans
l’Eglise céleste de Côte d’Ivoire.
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Le Temps N° 33 45 du merc redi 19 no vembre 2014
le temps
du sport
FOOT – 6E JOURNÉE ÉLIMINATOIRES CAN ORANGE 2015 : CÔTE D’IVOIRE-CAMEROUN
Eléphants, la qualification, rien que la qualification !
solidaires, rigoureux et combatifs.
Au niveau de la défense, Kolo qui
a fait un excellent match face aux
Leon Stars, lors de la 5e journée,
devrait confirmer sa très bonne
santé. Il devra orienter, diriger
voire replacer ses «cadets» à l’effet de jouer utile durant les 90 mn
de jeu. Sur le front de l’attaque,
Renard devrait aligner des guerriers, des goleadors physiquement
et techniquement au point, tels
Kalou, Tallo Gadji et Gohi Bi.
Traoré Lacina qui avait étalé ses
carences physiques et sa maladresse devrait rester à quai. Il ne
devrait pas faire partie de ceux
qui seront alignés pour affronter
les Lions indomptables. Qui bien
que qualifiés, ne se présenteront
pas sur l’aire de jeu comme des
enfants de chœur.
Vivement le public
Face au Cameroun demain au Félicia, le public sportif ivoirien devrait, une fois de plus, jouer
pleinement sa partition. Comme
ils l’ont si bien fait, les supporters
ivoiriens ont l’obligation de pren-
dre d’assaut les travées de la bonbonnière du Plateau pour pousser
les Pachydermes à la victoire.
C’est, plus qu’un devoir, une obligation. Et quelle que soit la situation, le public devra faire bloc
derrière les Éléphants qui auront
besoin de leur soutien qui ne devrait pas faire défaut durant toute
la partie. Gervinho, Serey Dié,
Yaya, Kolo, Chico… sauront, à n’en
point douter, leur faire plaisir.
Eugène Djabia
[email protected]
TENNIS – 13E ÉDITION DE LA CAN-BRAZZA 2014
Les Éléphants se parent d’argent
Les jeunes Éléphants tennismen Abdoul Karim et Koffi guillaume et Géthème Koffi, leur coach portent fièrement leurs médailles d’argent.
a sélection nationale de Côte
d’Ivoire joue sa qualification
pour la Can Guinée Equatoriale 2015 face à son homologue du Cameroun,
aujourd’hui mercredi 19 novembre 2014, à partir de 14 h Gmt.
Pour cette 6e et ultime journée,
c’est la qualification, rien que la
qualification qu’il faut aux Éléphants. Pour composter leur
ticket, pour la 30e édition de la
Can Orange l’an prochain, seulement deux options se présentent
au capitaine Yaya Touré et ses coéquipiers : une victoire, ce serait
l’idéal ou à tout casser un match
nul. Et rien d’autre. Tous les principaux acteurs, joueurs et staff
technique, de cette opposition
L
couperet en sont conscients. «Le
match contre le Cameroun est très
important pour la patrie», avait
souligné déjà Hervé Renard
quelques minutes après sa victoire
sans bavure, 5-1 face à la Sierra
Leone, le 14 novembre 2014. Ses
poulains ont eu quatre (4) jours
pour récupérer sur le plan physique. Renard et ses adjoints ont
eu, eux aussi, autant de jours pour
peaufiner leur stratégie qui permettra aux Éléphants de dompter
les Camerounais. Ou, à la rigueur,
faire jeu égal avec les visiteurs qui
ne sont guère des foudres de
guerre. Du bastion défensif aux
avant-postes en transitant par le
secteur médian, les Ivoiriens devront, plus que jamais, se montrer
es Éléphants tennismen sont
vice-champions d’Afrique. Ils
ont remporté la médaille d’argent de la 13e édition de la Can
qui s’est du 10 au 14 novembre
2014, au Congo-Brazzaville. Les
deux (2) athlètes qui ont défendu
vaillamment le drapeau sont
Guillaume Koffi Kouadio, sociétaire du Tennis club Inphb de Yamoussoukro. Et Abdoul Karim
Ouattara, pensionnaire du Centre
de haute performance du Maroc.
Agés de 17 ans tous les deux, ils
ont fait montre de leurs énormes
potentialités durant cette compétition qui réunit les meilleurs
d’Afrique. Sous la supervision de
Géthème Doni Koffi leur entraîneur, c’est Abdoul qui s’illustre de
la meilleure des manières en rem-
L
portant dans un premier temps,
une médaille de bronze en simple
monsieur. Au niveau de la compétition par équipe, les deux valeureux Éléphants, déjà qualifiés
pour le carré d’as, se sont offert
les Étalons du Burkina Faso (2
victoires contre 1). Avant de s’incliner, en finale, devant la République démocratique du Congo
(2-0). Avec cette performance, ils
offrent le titre de vice-championne d’Afrique à la Côte
d’Ivoire. Et dire qu’ils sont partis
sur la pointe des pieds. Ils méritent tout simplement les honneurs de l’État. «Tous ces
résultats prouvent bien que nous
sommes sur la bonne voie. C’est
rassurant de savoir qu’à 17 ans,
ces jeunes ivoiriens peuvent riva-
liser d’adresse dans un monde de
seniors. Nous allons continuer de
faire notre part de sacrifices pour
aider le tennis ivoirien à retrouver
son lustre d’antan», a indiqué Me
Georges N’Goan, le président de
la Fédération ivoirienne de tennis
(Fit). Faut-il le souligner, le déroulement de la Can qui est à la
fois individuelle et par équipe, les
équipes sont constituées à partir
des meilleurs résultats individuels
des joueurs. La Côte d’Ivoire, engagée sur la voie de la relève, a dû
surclasser Abdoul Karim et Guillaume Koffi, tous deux âgés de 17
ans, pour participer à cette Can
2014 réservée aux seniors.
E.D
FOOT - CHALLENGE PRESSE ORANGE MONDIAL 2014
«LG Infos» remporte le gros lot Orange
G Info a remporté, le 17 novembre 2014, à Cocody-II Plateaux, le Challenge presse
qu’Orange Côte d’Ivoire a initié à
la faveur de la Coupe Monde Brésil 2014. Sur les 21 organes participants, Alexis Adelé le chef du
service sport et culture s’est adjugé le premier prix composé
d’un ordinateur portable, d’un
dictaphone numérique et d’une
clef internet 3G. Sur l’ensemble
de cette compétition, Alexis
Adélé, travailleur inlassable et
consciencieux, a produit à lui
seul, 23 papiers les uns aussi originaux que les autres. Que dire
de ses illustrations? Elles sont
toutes appropriées. Il a produit
quasiment la moitié des 61 articles faits par l’ensemble des
concurrents. «Mes félicitations
pour votre abnégation et votre
professionnalisme. Vous méritez
votre récompense», l’a félicité
Goh Singo, le responsable Sponsoring de Orange Côte d’Ivoire.
Nicaise Dou du journal Le Sport
pointe à la deuxième place. Il est
reparti avec également un ordinateur portable, une clé internet
3G. Sur la 3e marche du podium,
on retrouve Moïse N’Guessan du
L
Alexis Adélé et LG Infos ont remporté le premier prix
du challenge presse Orange Mondial 2014.
quotidien l’Expression qui a
gagné un appareil photo de type
numérique. 4e, Francis Aké du
Mandat a eu pour récompense
un dictaphone numérique. Le 5e
journaliste primé est Alphonse
Camara de L’Inter qui a reçu un
pack Orange constitué d’un téléphone portable et une clé 3G.
Goh Singo qui a congratulé tous
les participants, a invité la presse
et même le public à soutenir les
Éléphants de Côte d’Ivoire qui
jouent leur qualification cet
après-midi, à partir de 14 h Gmt
devant les Lions indomptables
du Cameroun.
E. Djabia
Le Temps N°3345 du mercredi 19 novembre 2014
9
le temps
des services
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VENDREDI 21 NOVEMBRE 2014 : LEVEE DE CORPS SUIVI DU
TRANSFERT ET DE VEILLEE TRADITIONNELLE
HEURE : 7H30
LIEU : SIPOFU (NOUVELLE MORGUE SITUE A
YOPOUGON ROUTE DE DABOU APRES LE CORRIDOR A DROITE)
SAMEDI 22 NOVEMBRE 2014 : MESSE DE REQUIEM A L’EGLISE ST
PIERRE ET PAUL DE BANGOLO SUIVI DE L’INHUMATION AU CIMETIERE DUDIT
CoNtACt : 08171870
L e Temps N °3 345 du merc redi 19 n ovembre 2014
le temps
des services
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NE SOUFREZ PLUS EN SILENCE !
PROSTATE? ERECTION MOLLE ET EJACULATION
PRECOCE? ATROPHIE DU PENIS, AZOOSPERMIE ET
OLIGOSPERMIE? RHUMATISME, DOULEURS ARTICULAIRES, ATHROSE
ET ARTHRITE ?
1-ProstAte
Quelles solutions naturelles ?
FREQUENTES INCURSIONS AUX TOILETTES PARTICULIEREMENT LA NUIT,
DIFFICULTES A VIDER LA VESSIE, BRULURE ET DOULEUR.
NE SOUFREZ PLUS EN SILENCE. LA PROSTATE DESORMAIS MAITRISEE A 99%
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PROSTATEA, tisane sans caféine entraine la décongestion des tissus prostatiques. Elle
met fin aux fréquentes incursions aux toilettes, garantit un écoulement plus aisé de
l’urine et vous débarrasse de la sonde. Aussi, elle vise à obtenir une diminution progressive du volume de la prostate et inhibe la croissance et la prolifération du cancer
de la prostate. Aussi, elle permet de l’entretenir dès l’âge de 45 ans et d’empêcher son
hypertrophie.
2-ereCtIoN molle-eJACulAtIoN PreCoCe
Ne soyez plus stressé à l’approche de vos activités sexuelles; érection molle, atrophie
du pénis, éjaculation précoce, azoospermie et oligospermie, désormais maitrisées.
Soyez l’homme que toutes les femmes désirent grâce à Enduranx.
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en 60 mn,des érections plus fortes et prolongées desept (7) jours.Il stimule le désir
sexuel,améliorel’apparence générale de votre pénis de 25%, la qualité et la quantité
de votre sperme de 20%. Enfin, Enduranxréduit à 99% l'éjaculationprécoce, augmente
l’endurance à 96% et vous rend performant.
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femme pour un effet prolongé de cinq jours.Il améliore la performance sexuelle, stimule les terminaisons nerveuses pour atteindre des orgasmes plus puissants et vous
permet d’obtenir une réponse sexuelle plus saine, plus énergétique.En plus, il facilite
une meilleure sensibilité, une meilleure lubrification vaginale de façon naturelle et
lutte contre la sécheresse vaginale.
4-rhumatisme, douleurs articulaires, arthrose et arthrite
Régénérez vos articulations et améliorez votre mobilité générale. Retrouvez le bonheur
de bouger ou de prendre les escaliers sans douleur grâce au CARTILAGE DE REQUIN
BLEU, 100% naturel agit contre la détérioration du cartilage, augmente la viscosité du
liquide synovial et réduit l’inflammation. Il assure souplesse, solidité et aide à reconstruire et à renforcer vos articulations. Il est efficace pour les personnes souffrant de
rhumatisme, de douleurs articulaires, de douleur de la colonne vertébrale et d’arthrite
et d’arthrose.
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1- Hépatite virales B ou C : Vous manifestez les signes suivants:
Fatigue générale constante, palu itère, yeux jaunâtre, pipi au couleur
roux, teint denaturé, cirrhose ou cancer de foi, douleur du ventre
coté droit régulièrement, vous souffrez la d’une hépatite virale. L’on
vous a dit qu’on n’en guérit jamais. Grâce à l’éternel DIEU et au
produit Hepatum, vous avez la possibilité de guérir de l’hépatite B
ou C en 10 mois ou 12 mois à moindre coût.
2- Maladie des os et troubles des nerfs : ZOUM est un remède
100% naturel, panacée de plusieurs plantes combat toutes sortes de
douleurs surtout au niveau des maladies chroniques des os, des articulations et des nerfs (arthrose, troubles des nerfs, hernie discale,
courbatures, rhumatismes, fractures, problème de nerfs sciatiques,
paralysie, hémiplégie, paraplégie) personnes hypertendues, AVC,
victimes d’accident de la circulation, rééducation.
NB : Possibilité de se déplacer au domicile du patient sur R.D.V.
3- Troubles sexuelles : HOMME FORT est un aphrodisiaque puissant, stimule les nerfs érectiles, combat les érections moelles éjaculations précoces, faiblesse ou impuissance sexuelle, manque de désir
sexuel ou la frigidité chez la femme, combat les hémorroïdes, différent
des gélules, traite la stérilité masculine et féminine. Genèse 1v28
4-Colopathie fonctionnelle : Vous manifestez les signes suivants: Refoulé gastrique-bourdonnement et ballonnement du ventre,
constipation chronique (plusieurs jours sans WC différent du coco)
gros ventre – indigestion, mauvaise haleine. L’on vous à dit que la
colopathie fonctionnelle ne se guérit jamais, grâce au remède NANGOU qui purifie le système digestif, détruit les bactéries, fait disparaître la mauvaise haleine venant du colon, rejette les toxines par les
matières fécales. Traitement et guérison définitive en quelques mois.
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chroniques de plus de 10
ans, affections génitales
(herpès, syphilis…), prostatite, adénome de la prostate, cancer de sein, du
côlon, de la prostate…, insuffisance rénale, mal du
dos, mal de genou, incontinence urinaire (impossibilité à retenir les urines),
calcul rénal, calcul urinaire, asthénospermie, nécrospermie, oligospermie,
azoospermie, tératospermie, impuissance sexuelle
(érection molle, éjaculation précoce), stérilité masculine, goutte, rhumatisme,
crampe, arthrose, fourmillement, thé cogil: produit
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L e Temps N °3 345 du merc redi 19 n ovembre 2014
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le temps de la culture
FESTIVAL ABIDJAN BY NIGHT: Yémi Aladé et Iyana en attraction
es 12 et 13 décembre 2014, le Palais de la culture habituellement
dédié aux spectacles d’artistes se
transformera en une boîte de nuit
géante à l’occasion du festival
«Abidjan By Night» initié par la struc-
L
ture Canta Production en collaboration
avec plusieurs établissements spécialisés dans le divertissement. L’annonce à
été faite récemment, à l’occasion d’une
conférence de presse, au District
d’Abidjan. «Abidjan by Night», se veut
la plate-forme de célébration des professionnels de la nuit et bien au-delà,
du dispositif en matière de divertissements des différents espaces qui
égaient aussi bien les Abidjanais que les
étrangers de passage en Côte d’Ivoire. Il
L’artiste Yémi Aladé
est prévu pour l’occasion, un concert
géant avec de grand nom de la musique
notamment Yémi Aladé, Iyana, Trésor
Mvoula, Ismaël Isaac, Les Patrons et la
crème du Coupé- Décalé. Durant 2
jours, les festivaliers feront montre de
solidarité en offrant un événement
commun, une ambiance commune
ainsi qu’une offre unique au public qui
effectuera le déplacement. Outre le
volet festif, plusieurs tables rondes
meubleront ces deux jours et permettront ainsi aux professionnels du divertissement de plancher sur la politique à
adopter pour une meilleure promotion
de la destination Abidjan.
Noura Marlene
Iyana
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Le Temps N°3345 du mercredi 19 novembre 2014