Faire face à la peur! - Église Évangélique Baptiste d`Annecy

Transcription

Eglise Evangélique Baptiste, Pasteur RAZANAJOHARY Joëlle
Luc 21 : 25 à 26
2 Chroniques 15 : 1 à 19
Romains 8 : 35 à 39 + Luc 21 : 27 - 28
J’ai été frappée cette semaine par la vague gigantesque de peur et d’angoisse qui
parcourait le monde à une vitesse plus rapide qu’un supersonique ! On entendait de
partout des rumeurs confuses et très souvent contradictoires à propos de cette fameuse
grippe porcine (A) venue du Mexique ! Chaque heure donnait lieu à de nouveaux
communiqués contenant des chiffres différents, des précisions nouvelles, des risques
patents ainsi que des suggestions de précaution ! J’ai suivi avec intérêt cette évolution, la
toile fourmillait chaque jour davantage de précisions, il me semblait que comme lors de la
crise économique de l’automne dernier, nous assistions à une forme d’emballement de la
société que plus rien ni personne ne semblait contrôler ! Le monde était en proie à la peur
et à l’angoisse ! Lorsque cela commence, plus rien ne semble pouvoir arrêter cette vague !
La toile censée être un lieu d’information devient celui d’un cafouillage monstre, chacun y
lançant ses propres conclusions ou suppositions. Même les chrétiens se lancent dans des
spéculations aux allures de messages apocalyptiques : la même toile (mais cette fois, du
côté des réseaux chrétiens !) regorge de messages de précautions à prendre, de réserves
de nourriture à faire etc. La peur s’insinue partout !
Quel est le message de Dieu pour nous ? Dieu a-t-il quelque chose à dire là dessus ? Oui,
bien sûr !
Lire les trois textes.
Le choix de ces trois textes repose sur leur contenu évident :
-
Luc 21 nous indique que la peur, l’angoisse seront intenses dans « les derniers
temps » ou la « fin des temps » (ce terme s’applique à l’étendue temporelle qui
s’étend de l’ascension de Jésus à son retour en gloire, pas aux derniers jours !)
pouvant aller jusqu’à provoquer la mort physique de certains !
-
2 Chroniques 15 nous parle d’un temps ou les nations étaient agitées par toutes
sortes d’angoisses et révèle une partie de la solution divine : « l’Eternel est avec
vous quand vous êtes avec lui ! »
-
Romains 8 : 35 ouvre la porte à la promesse qui apporte la solution à la peur !
Eglise Evangélique Baptiste, 5 chemin du panorama, 74960 Cran-Gevrier. Ce texte est destiné à
un usage exclusivement personnel et ne peut être photocopié ou distribué (dans sa totalité ou
partiellement) sans l’autorisation de son auteur.
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1 La peur, signe de la fin des temps !
La peur existe depuis les débuts de l’humanité, plus précisément depuis le moment où
Adam et Eve ont entendu la voix de Dieu dans le jardin après avoir transgressé l’interdit !
« J’ai eu peur car je suis nu et je me suis caché » savez-vous que le texte hébreux dit
clairement : « dans un arbre du jardin » ! Adam va se cacher dans l’objet même du délit. Le
savoir devient dès ce jour l’arme absolue, unique et universelle contre la peur. Toutes les
religions du monde ont développé un secteur « divinatoire » pour offrir à leurs pratiquants
un rempart contre la crainte à tout ce qui est incontrôlable, face à l’avenir. Israël devait,
quant à lui s’abstenir des pratiques des nations païennes jugées abominables. C’était la
présence de Dieu lui-même au milieu de son peuple qui était le seul rempart contre la
peur. A chaque expression « n’ayez pas peur », Dieu ajoute un gage de sa présence ou de
sa protection. L’arrivée d’Emmanuel, Dieu avec nous, ne change rien au problème : la peur
reste une donnée inhérente à l’être humain, qu’il fasse partie du peuple d’Israël ou des
nations païennes. Dans le chapitre 21 de l’évangile de Luc, l’annonce prophétique de la
destruction de Jérusalem qui aura lieu dans les années 70 retentit d’accents terribles.
L’historien juif Josèphe raconte dans son livre « les guerres juives » combien elles ont été
horribles, combien les souffrances et les massacres ont été barbares. Les versets 25 à 26
semblent élargir la vision de la destruction de Jérusalem et ses effets (peur, mort et
angoisse) aux nations. Nous sommes dans ce « temps des païens », sans que rien ne nous
permette d’affirmer que la peur et l’angoisse soient réservées aux tout derniers temps !
Régulièrement au cours des siècles passés, des vagues semblables ont déferlé sur le
monde paralysant chacun dans l’attente de la fin imminente ! Chacun aimerait pouvoir
maîtriser toutes les données de sa vie et de la vie de ceux qu’il aime, contrôler les
évènements auxquels il aura à faire face mais la finitude de notre humanité nous en
empêche. Ce fantasme relève du rêve humain de toute-puissance, « Etre comme Dieu ! »
Qu’en est-il aujourd’hui ? Le nombre de voyants, oracles de toutes sortes n’a jamais été
aussi élevé dans notre pays, de même que celui de la consommation d’antidépresseurs ou
anti-anxiolytiques ! Pourtant, après chaque vague, le monde a continué de tourner car
personne ne connait le jour et l’heure de la fin. Comment alors réagir face à ses vagues qui
nous submergent également ?
2 2 Chroniques 15 : 1 à 19 : la confiance basée sur la recherche de Dieu
et l’action
A. « L’Eternel est avec vous quand vous êtes avec lui, si vous le cherchez, il se
laissera trouver par vous ! »
C’est dans les temps d’épreuve que se révèle la réalité du caractère d’un homme. En temps
de paix, de tranquillité, il nous est possible de « faire illusion », nous pouvons maintenir
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notre cœur, notre comportement sous contrôle ! L’épreuve révèle le fond, la réalité de ce
qui est masqué par notre volonté consciente et que nous cachons aux autres, parfois
même à Dieu en faisant semblant d’ignorer qu’il « voit tout » « Tout est à nu et à
découvert devant lui »
Asa s’est retrouvé devant une situation identique à celle-là lorsqu’il a été attaqué par le roi
éthiopien. Il a prié ainsi : 2 Chronique 14 : 10 « Yahvé, lorsque tu secours, il n’y a aucune
différence pour toi entre celui qui est puissant et celui qui ne l’est pas ! Aides-nous,
Seigneur notre Dieu, Car c’est sur toi que nous nous sommes appuyés… » Mettre sa
confiance en Dieu, c’est comprendre que la puissance humaine, la réalité humaine quelle
qu’elle soit, n’est pas importante pour Dieu : taille et nouveauté du virus porcin,
profondeur de la crise économique, violences sociales, incertitudes sur l’avenir, etc.
(Mettez ici tout ce que vous voulez !!) ne changent rien à la possibilité d’action et
d’intervention de Dieu dans nos vies !
Il n’y a aucune différence !!
Nous nous faisons parfois des montagnes pour rien !! Nous regardons alors les
circonstances extérieures comme si nous étions des incroyants ! Dieu a une solution, un
chemin tout tracé pour toi au travers de cette difficulté que tu vis actuellement !
La seule chose qui peut faire une différence = « L’Eternel est avec vous quand vous êtes
avec lui, si vous le cherchez, il se laissera trouver par vous ! » Est-ce que dans ta situation
tu es « avec le Seigneur » ? Est-ce que tu cherches le Seigneur dans ta situation ? C’est
quand on est dans la détresse, que l’on est « coincé » par la situation, à bout de nos
ressources personnelles, que parfois seulement on se tourne vers le Seigneur pour trouver
de l’aide. Alors Dieu interviens dans nos vies individuelles et collectives pour nous donner
une route nouvelle.
Asa a pris courage après avoir entendu cela, il a cru en cette parole divine et il a agis en
accord avec la parole reçue :
o Il a fait le ménage autour de lui dans les responsabilités sociales et
spirituelles qui lui incombaient: V. 8 à 15
o il a fait le ménage dans sa vie personnelle en supprimant tous les
compromis: V.16
Voyez-vous le rapport entre les deux actions ? Aucune action extérieure n’a de valeur si
elle n’est pas sous-tendue par un travail intérieur vécu en profondeur. Asa avait sûrement
peur, mais il a agit en accord avec la parole reçue. Asa savait également que pour entraîner
le peuple dans une relation approfondie avec le Seigneur, il lui fallait montrer l’exemple
dans sa vie personnelle, il lui fallait être droit et ne rien cacher à Dieu. Nous pouvons en
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bon chrétien vivre une vie sociale, ecclésiale en apparence juste et cacher dans nos vies,
dans nos propres maisons des poteaux d’Achéra comme ceux que la mère d’Asa avait
dressés.
Alors lorsque la peur se saisit du monde, les profondeurs de mon cœur sont ébranlées à
cause de la présence de ces poteaux et je sombre dans l’angoisse. Il me faut aller creuser
mon cœur pour déterrer tous les compromis spirituels que j’y ai construis parfois sans
même m’en rendre compte ! N’ayons pas peur de dévoiler à nos propres yeux les ressorts
de nos peurs : c’est le chemin que Dieu a prévu pour notre délivrance ! La peur engendre le
besoin de se cacher, de couvrir ce qui ne vas pas. (Adam dans le jardin se coud des
vêtements pour éviter le regard d’Eve sur lui. Ce regard montrait la prise de conscience des
différences, la convoitise etc… Il fallait donc couvrir cela pour que la relation redevienne
honorable. Idem face à Dieu : sa voix dans le jardin provoque la fuite d’Adam qui se cache
dans le lieu même de son péché) Dieu lui-même fournira à Adam et Eve le vêtement de
peau, puis le vêtement de justice nécessaire à un rétablissement de la relation.
L’angoisse est le produit d’un conflit intrapsychique ! Il y a alors deux réalités qui
combattent en nous et produisent une peur incontrôlée, un sentiment de vivre des choses
dangereuses auxquelles nous ne pouvons faire face. Nous proclamons que Dieu est toutpuissant et nous le croyons, jusqu’à ce que se produise justement ce dont nous avons peur
et qui en fait règne sur une zone de notre cœur que le règne du Christ n’a pas encore
touché.
B. Marc 14 : 33 «Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean. Il commença à être envahi
par la peur et l’angoisse le saisit. Il leur dit : « je suis accablé de tristesse à en
mourir. Restez ici et veillez »
Jésus lui-même a eu peur ! De même que vivre la colère n’est pas un péché, vivre la peur
n’est pas un péché ! Dans le jardin de Gethsémani, Jésus a été traversé par la peur et
l’angoisse : Devant ce qui l’attendait et qu’il ne devait pas chercher à contrôler, Jésus a
paniqué ! il aurait été facile pour lui de tout arrêter, de demander à son Père de lui
envoyer une légion d’anges pour intervenir en sa faveur et de reprendre le contrôle de sa
vie, mais alors, le plan élaboré par le Père et le Fils bien avant la fondation du monde et
l’incarnation aurait été réduit à néant ! Néanmoins, Jésus en avait la possibilité, il l’avait
lui-même affirmé précédemment :
« Personne ne m’enlève la vie, je la donne de mon plein gré. J’ai le pouvoir de la donner et
de la reprendre. Tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père » Jean 10 :18
Suivons le chemin tracé par le Christ, lorsque nous sommes saisis par la peur et l’angoisse,
ouvrons-nous à l’esprit de vie afin de traverser cette zone d’ombre dans sa présence afin
de ne pas pécher contre lui dans ce moment de perturbation !
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3. Rien ne me séparera de l’amour de Christ
La promesse de Dieu pour nous n’a jamais été de nous épargner toutes les difficultés, les
souffrances, les maladies et autres problèmes inhérents à la nature humaine. La vie
chrétienne normale ne comprend pas une assurance tous risques contre toutes ces choses.
Même la prophétie n’est pas de la voyance ! Par peur des évènements à venir, certains
donnent prophétie sur prophétie et contribuent ainsi à répandre la peur.
Il est vrai que le Seigneur Jésus est venu « pour proclamer aux captifs la libération et aux
aveugles le recouvrement de la vue. Pour apporter la délivrance aux opprimés et
proclamer l’année de grâce accordée par le Seigneur » Luc 4 :18-19. Et la peur est une
véritable captivité intérieure ! Mais la bonne nouvelle réside dans le fait que rien ne peut
nous séparer de l’amour de Jésus : Romains 8 :35 Lorsque tu as confié ta vie en Dieu,
lorsque tu as compris l’amour de Christ et du Père pour toi, tu es dans sa main et rien ne
peux t’en arracher !
« Qu’est-ce qui nous séparera de l’amour de Christ ? La détresse ? L’angoisse ? La
persécution ? La faim ? La misère ? Le danger ? Ou encore l’épée ? » Non bien sûr !
Verset 37 : « Dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous
as aimés »
Lorsque je me laisse envahir par des pensées de peur, je ne peux plus ouvrir ces zones de
peur à l’esprit de vie, la peur me contrôle et me domine:
Job 3 :25-26 « Tout ce que je redoute, c’est cela qui m’arrive, les maux que je craignais ont
tous fondu sur moi. Je n’ai ni paix, ni trêve, ni repos ni relâche. Je suis sans cesse en proie à
de nouveaux tourments. »
Le peur crée une confusion si grande dans les cœurs que le cerveau est paralysé et ne
réagit plus correctement, il crée alors exactement la réalité qui me fait peur et l’amène à la
vie ! Essayer de dire 50 fois de suite « je suis fatiguée ! » et vous allez voir le résultat !
Pourtant la parole nous dit ceci :
Psaume 112 :1 et 7
« Heureux l’homme qui craint l’Eternel et qui prend plaisir à ses commandements ! … Il ne
craindra pas les mauvaises nouvelles : son cœur est ferme, se confiant en l’Eternel.
Soutenu, son cœur n’a pas de crainte lorsqu’il regarde ses adversaires »
Etre vainqueur de sa peur c’est nous laisser traverser par elle en acceptant comme Christ
que nous ne pouvons pas tout contrôler, qu’il y a des quantités infinie de choses qui nous
échappent, mais nous confessons que même dans ces choses-là, Dieu, lui contrôle tout,
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que rien ne lui échappe à lui, que tout concoure à notre bien ( pas à notre confort !!) parce
qu’il nous aime d’un amour infinie ! Cessons les compromis mondains : nous ne sommes
pas devenus chrétiens pour vivre mieux ! Saisissons par la foi la promesse que notre bien
peut passer par le mal !! Et refusons toutes les pensées contraires ! Romains 8 :27-28
Lorsque mon cœur est soutenu par la pensée de la présence de Jésus dans ma vie quels
que soient les évènements, et plus par l’idée qu’il ne peut rien m’arriver de fâcheux, alors
il est ferme !! La confiance ne s’appuie pas sur la négation, le refus du danger, mais sur
l’assurance d’avoir trouvé les moyens adéquats pour la traverser ! (Psaume 23 :4) Ne
laissons pas la peur nous éloigner de la confiance !
Psaume 91 :1
Celui qui s’abrite tout près du Très-Haut repose en lieu sûr, à l’ombre du Tout Puissant. Je
dis à l’Eternel : « Eternel, tu es mon refuge, ma forteresse, oui tu es mon Dieu en qui j’ai
confiance. » Car c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et du fléau. Il
t’abrite de son aile et, caché sous son plumage, tu trouveras un abri sûr. Sa fidélité est un
bouclier, elle est une armure. Tu n’as plus rien à craindre, ni terreurs la nuit, ni flèches qui
volent pendant le jour, ni peste rôdant dans l’obscurité, ni insolation qui frappe en plein
midi. (…) Si tu as fait du Très-Haut ton abri, aucun mal ne t’atteindra… »
4. L’importance de cette position confiante !
Le monde a besoin d’espérance plus que de toute autre chose : l’espérance qu’il ya un
chemin possible, que les choses négatives peuvent être changées etc. Que sommes-nous
sans espoir ? Lorsque l’ennemi arrive à nous voler notre confiance en Dieu dans des
moments où il plonge le monde dans le désarroi, il n’y a plus aucun espoir. Ainsi l’affirme
la parole en 2 Rois 19 : 3, verset repris à l’identique en Esaïe 37 : 3 « Voici ce que te fait
dire Ezéquias : « Ce jour est un jour d’angoisse, de châtiment et de honte. Nous sommes
comme des femmes sur le point d’accoucher qui n’auraient pas la force de mettre leur
enfant au monde. »
Quelle horreur ! Quelle tristesse !
Esaïe répond : « ne te laisse pas effrayer ! » N’accepte pas que la peur te prive de tes
forces !
Le monde a besoin d’entendre des paroles de vie face à toutes ces situations terribles que
les non-croyants traversent sans avoir la moindre espérance ! Quel triomphe pour notre
ennemi si juste à ce moment-là, ceux qui pourraient apporter une parole de réconfort, une
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parole de vie sont eux aussi sans force ! Alors que la possibilité d’enfanter la vie est là,
c’est la mort qui fait son œuvre !
Non, refusons cela !
En hébreux, le mot espérance = QOUH = fil, cordon. C’est un lien entre la personne et
l’avenir (l’espérance se vit dans et au travers du temps) et entre la personne et l’autre
(l’espérance se vit comme une relation avec un transcendant)
« L’espérance est une tension intérieure de l’âme vers un bien futur avec un jugement de
probabilité sur l’obtention de ce bien. L’espérance suppose une confiance dans le temps
comme un horizon de possibilités. » Françoise MIES « L’espérance de Job »
Le monde d’aujourd’hui n’a plus cette force de croire que le changement en profondeur
est possible ! Que le bonheur existe encore !
Si nous levons les yeux vers le ciel où Christ intercède pour nous, où Christ règne et où
nous sommes assis dans les lieux célestes, nous recevrons de lui la force pour traverser
nos peurs et offrir au monde une parole nouvelle, parole de vie qui va féconder la vie du
monde et porter du fruit jusque dans l’éternité.
Nous recevrons de lui le véritable courage qui consiste à avancer malgré la peur. Nous
connaitrons alors la véritable victoire, celle que Jésus nous offre lorsque nous marchons à
sa suite sur le chemin de l’obéissance.
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Faire face à la peur! - Église Évangélique Baptiste d`Annecy

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