Etude du désaralditage des combustibles nucléaires irradiés
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Etude du désaralditage des combustibles nucléaires irradiés
Proposition de sujet de thèse 2015 Etude du désaralditage des combustibles nucléaires irradiés Résumé : Cette étude s'inscrit dans le cadre de la mise au point d'un procédé de traitement thermique d'échantillons de combustibles nucléaires irradiés mélangés à de la résine (araldite). Ces échantillons ont été produits pour la caractérisation microstructurale des combustibles irradiés. Aujourd'hui, on souhaite séparer le combustible de la résine avant entreposage pour limiter la formation de gaz de radiolyse (procédé de "désaralditage"). Un enjeu majeur de ce traitement est d'atteindre des teneurs finales en hydrogène très faibles tout en conservant l'intégrité du combustible, c'est-à-dire en évitant une oxydation massive. La thèse porte sur l'étude des procédés possibles de "désaralditage". Elle comportera à la fois des études expérimentales et un important volet de modélisation. Les points suivants seront plus particulièrement examinés : modélisation numérique d'un four de pyrolyse intégrant la production des gaz, évaluation critique des principales solutions envisageables pour le traitement du résidu de pyrolyse (approche expérimentale et thermodynamique), analyse de l'influence du type de combustible sur le traitement (approche expérimentale et thermodynamique) Sujet détaillé : Cette étude s'inscrit dans le cadre de la mise au point d'un procédé de traitement thermique d'échantillons de combustibles nucléaires irradiés mélangés à de la résine de type Epoxy. Ces échantillons ont été produits pour la caractérisation microstructurale des combustibles irradiés. Aujourd'hui, on souhaite séparer le combustible de la résine avant entreposage pour limiter la formation de gaz de radiolyse. Un traitement thermique a été retenu pour réaliser cette opération, qui est appelée "désaralditage" des combustibles car la résine utilisée est majoritairement de l'araldite. Le procédé de référence à ce jour est une pyrolyse de l'ensemble combustible + résine suivie d'une oxydation du résidu carboné. Un enjeu majeur de ce traitement est d'atteindre des teneurs finales en hydrogène très faibles tout en conservant l'intégrité du combustible, c'est‐à‐dire en évitant une oxydation massive du combustible. Au‐delà de ce procédé de référence, des procédés alternatifs sont envisageables. La thèse portera globalement sur l'étude des procédés possibles de "désaralditage", et fait suite à une première thèse sur le sujet, soutenue en mars 2015 (http://ethesis.inptoulouse.fr/archive/00003009/). Elle comportera à la fois des études expérimentales (menées au CEA) et un important volet de modélisation (menée au LGC). Les points suivants seront plus particulièrement examinés : • Une modélisation numérique d'un four de traitement a été amorcée d'un point de vue hydrodynamique et thermique. D'autre part, les principaux gaz produits par la pyrolyse ont été identifiés. Un des objectifs de la thèse est d'introduire la production des gaz de pyrolyse dans le modèle hydrodynamique et thermique afin de constituer un modèle global permettant de mieux connaître l'évolution de la composition de l'atmosphère du four au cours du traitement thermique, en fonction des paramètres opératoires. Ce modèle pourra constituer une aide au dimensionnement pour un four à l'échelle finale. • Un des objectifs de la thèse est de faire une évaluation critique des principales solutions envisageables pour le traitement du résidu de pyrolyse ﴾oxydation sous oxygène ou sous CO2 notamment﴿. L'évaluation nécessite une étude expérimentale qui pourra mettre en oeuvre divers outils de type four et thermobalance, ainsi que des équipements de caractérisation. Cette étude expérimentale sera couplée à une étude plus fondamentale du procédé ﴾approche thermodynamique et cinétique﴿. • L'adéquation des procédés avec les différents types de combustibles à traiter sera examinée. Le combustible majoritaire est de l'UO2 irradié mais d'autres types de combustibles sont également à traiter, en particulier des combustibles UNGG, contenant de l'uranium, du magnésium et du carbone. La présence de ces éléments peut entrainer des contraintes opératoires particulières ﴾par exemple en termes de température﴿. Profil recherché : Formation de type Sciences pour l'Ingénieur, de préférence orientée Génie des Procédés Lieu : La thèse se déroulera sur deux sites : - au département Procédés et Systèmes Industriels du Laboratoire de Génie Chimique (LGC, UMR CNRS 5503), campus INP-ENSIACET (Toulouse) - au Laboratoire des Combustibles Uranium, Département d'Etudes des Combustibles, Centre de Cadarache du Commissariat à l'Energie Atomique et aux Energies Alternatives (Saint Paul Lez Durance) Université/Ecole doctorale : INP Toulouse, ED Mécanique, Energétique, Génie Civil, Procédés (MEGEP) Direction de la thèse : Xavier JOULIA ENSIACET Laboratoire de Génie Chimique (LGC) – UMR-CNRS 5503 4, allée Emile Monso – BP 44362 31 432 Toulouse Cedex 4 Durée : CDD de 3 ans Rémunération : Environ 2040€ bruts la 1ère et 2ème année (24500€/an), environ 2100€ bruts la 3ème année (25250€/an) Personne à contacter : Laurent Cassayre [email protected] Xavier Joulia [email protected] Laboratoire de Génie Chimique UMR CNRS 5503 Campus INP-ENSIACET