Clémentine Autain€: Infos Wikipédia
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Clémentine Autain : Infos Wikipédia Clémentine Autain est une femme politique et une féministe née le 26 mai 1973 à Saint-Cloud dans les Hauts-de-Seine. Elle est adjointe au maire de Paris, Bertrand Delanoë, chargée de la jeunesse, depuis le 25 mars 2001. Elle est directrice du mensuel Regards. Sommaire Elle a été élue conseillère de Paris le 18 mars 2001 dans le XVIIe arrondissement, où elle menait la liste de l'union de la gauche "Paris, changeons d'ère", et est apparentée communiste. État civil : Clémentine Autain est la fille de la comédienne Dominique Laffin et du chanteur Yvan Dautin. Son oncle François Autain est sénateur Mouvement républicain et citoyen (chevènementiste) de Loire-Atlantique, ancien député et ancien ministre de François Mitterrand. Enfance et jeunesse : À l'âge de 10 ans, Clémentine Autain voulait être chanteuse comme son père, Yvan Dautin. Au sein du groupe d'enfants, Abbacadabra, elle reprenait des chansons du groupe Abba sur les plateaux de télévision. Elle enchaîna disques, concerts et un feuilleton. Parallèlement, elle baignait aussi dans la politique grâce aux relations de ses parents avec Jack Ralite et Alain Krivine. Son père est alors un militant mi-anarchiste, mi-LCR. En 1985, elle n'a que 12 ans lorsque sa mère meurt d'une crise cardiaque. À dix-sept ans, elle quitte le domicile familial et, le bac en poche, s'engage dans des études Didier mardi 31 octobre 2006 Page 1/3 supérieures en histoire. Le militantisme Elle milite alors à l'Union des étudiants communistes. En 1994, à 21 ans, elle est victime d'une agression. Elle se rapproche alors du Collectif contre le viol et s'implique dans le mouvement féministe. Elle fera du MLF son sujet de mémoire de son DEA d'histoire. Ensuite, elle décide de créer, en 1997, un nouveau mouvement féministe, appelé Mix-Cité, dont elle devient coprésidente. L'association se fait connaître en protestant contre l'utilisation de mannequins vivants dans les vitrines des Galeries Lafayette. En 1997, elle participe aux législatives contre Christine Boutin (UMP) comme supléante d'une candidate soutenue par le mouvement de Noël Mamère[1] . Elle a été collaboratrice de Georges Mazars, sénateur du Tarn puis celle de Cécile Silhouette conseillère de Paris, élue de "Ensemble pour une gauche alternative et écologiste". Elle a également été proche de la Gauche socialiste, tendance Jean-Luc Mélenchon, mais sans jamais adhérer au PS [2] Elle participe à la fondation Copernic, un club de réflexion de la gauche radicale et à différentes intitiatives à la gauche de la gauche : le RAP avec Jacques Kergoat, SELS avec Philippe Corcuff ou l'experience dite de Ramulaud. Elle écrit dans l'Humanité. En 2001, le parti communiste lui propose de prendre la tête de liste dans le 17e arrondissement contre Françoise de Panafieu, qu'elle décrit comme une « grande bourge » d'un « mépris de classe effroyable ». Elle est battue avec 35% des voix mais est récompensée par le nouveau maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, qui en fait l'adjointe à la jeunesse au maire de Paris. Elle n'a alors que 27 ans. Signataire du très controversé Appel des indigènes de la république, elle a finalement retiré sa signature en constatant la présence de celle de Tariq Ramadan. Elle soutient activement le mouvement noir en participant, notamment, aux événements organisés par le Conseil représentatif des associations noires de France, le CRAN. En 2005, elle fait campagne contre le Traité constitutionnel européen. Elle a ensuite participé aux collectifs du 29 mai et au collectif national d'initiative pour un rassemblement anti-libéral de gauche et des candidatures communes. Selon Bertrand Delanoé cité par Le Monde, elle aurait mentionné alors que ce traité interdirait l'avortement ce que l'intéressée a démenti[2]. Très présente sur les plateaux de télévision, notamment sur les plateaux de l'émission d'i-Télé "N'ayons pas peur des mots". Elle donne la réplique à Philippe Tesson, sa notoriété se développe rapidement. Clémentine Autain apparaît comme une candidate possible pour une union de la gauche Didier mardi 31 octobre 2006 Page 2/3 antilibérale[3]. Elle s'est ainsi déclarée prête à être candidate à l'élection présidentielle lors de la réunion du collectif national d'initiative pour un rassemblement anti-libéral de gauche et des candidatures communes où étaient présents nombre de collectifs locaux, le 10 septembre 2006, estimant qu'elle répondait à l'exigence d'une partie des militants de ne représenter aucun parti. Elle se propose d'être la candidate anti-libérale à l'élection présidentielle, persuadée d'être mieux placée que Marie-George Buffet ou José Bové « pour faire la synthèse » des sensibilités mais aussi, avec humour, « parce qu'elle est jeune, femme, et blonde ! ». Œuvres : Les droits des femmes : l'inégalité en question (Milan, février 2003). ISBN 2745908383 Alter égaux (Robert Laffont, octobre 2001). ISBN 2221093151 Salauds de jeunes avec Mikael Garnier-Lavalley (Robert Laffont, avril 2006). ISBN 2221107063 Didier mardi 31 octobre 2006 Page 3/3