Care4Water - Innovatech

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Care4Water - Innovatech
DOSSIER DE PRESSE
24 SEPTEMBRE 2015
Dossier de presse réalisé avec le soutien d’innovatech asbl
Flobecq : de petites unités locales
d’hygiénisation de l’eau
Produire des biocides directement chez le client : une innovation qui permet de maintenir
les avantages et l’efficacité du chlore tout en supprimant ses inconvénients et les risques
liés au transport et aux diverses manipulations.
L’hygiénisation de l’eau et sa potabilité sont des défis globaux auxquels nos industries et nos sociétés seront de
plus en plus confrontées durant les 15 prochaines années. « Il est urgent de changer « radicalement » la façon de
l’utiliser et de la partager, prévient l’Organisation des Nations Unies (ONU) dans son rapport annuel de 2015 sur
l’or bleu. Sinon, au rythme actuel, « le monde devra faire face à un déficit hydrique global de 40 % » dès 2030 ».
Pour répondre à ces défis, une PME de Flobecq vient de lancer sur le marché un produit particulièrement innovant :
Care4Water. Cette solution est destinée au marché de l’eau de loisir (piscines publiques ou privées, spas, fontaines…), à celui des industries disposant d’installations d’eau à traiter par biocide (circuits de distribution d’eau
potable, tours de refroidissement, installations d’eau de process, industries agro-alimentaires) et aux territoires
isolés en manque endémique d’eau potable.
Une solution innovante de production de chlore, modulaire, automatisée, ultra performante et simple à intégrer
dans l’installation d’eau à traiter qui présente également l’avantage d’être moins chère qu’une unité de production
classique. Installée de manière délocalisée directement chez le client, elle présente enfin l’avantage de supprimer
le transport et un grand nombre de manipulations qui rendent l’usage du chlore potentiellement dangereux.
Une innovation made in Flobecq
Vincent Delannoy, un Tournaisien de 54 ans, ingénieur civil métallurgiste (FPMS) et Thierry Monnier, un entrepreneur
dans le secteur des piscines privées et semi-publiques de 42 ans, originaire de Flobecq, étaient faits pour se rencontrer.
Le premier, cadre supérieur chez Solvay à l’issu de 30 ans de carrière, vendait ses microsystèmes de production de
chlore au second dans le cadre d’une activité complémentaire créée en 2005. Ensemble, joignant leurs compétences
spécifiques, ils ont créé à Flobecq la SPRL VERMANDIS CONSTRUCTION, en février 2014.
Avec le concours, notamment financier, de la SCRL xFive (Ellezelles),
de Wapinvest, de Novallia et d’un investisseur spécialisé dans l’import-export avec l’Amérique latine, ils ont développé Care4Water.
Un produit particulièrement innovant destiné au marché de
l’eau de loisir (piscines publiques ou privées, spas, fontaines…)
et à celui des industries disposant d’installations d’eau à traiter
par biocide (circuits de distribution d’eau potable, tours de
refroidissement, installations d’eau de process, industries agroalimentaires). Une solution qui s’adresse aux fabricants d’installations de purification d’eau, ainsi qu’aux installateurs/intégrateurs
complets. Elle leur permet de s’affranchir d’une série de problématiques liées au transport, stockage, manipulation et utilisation de
réactifs de désinfection.
De l’eau, du sel et de l’électricité
Le mot biocide désigne une large famille de substances chimiques qui regroupe notamment les produits désinfectants (de l’eau, de l’air, des sols, des piscines, des surfaces de travail,…). L’un des biocides les plus connus n’est autre
que le chlore, un produit industriel très utilisé aujourd’hui pour la désinfection des eaux domestiques, ludiques ou
industrielles. La quantité de chlore que l’on doit ajouter dans l’eau est déterminée par plusieurs facteurs, à savoir
la demande en chlore, le temps de contact, le pH, la température de l’eau, le volume d’eau et la quantité de chlore
perdu par aération1.
1 Source : www.lenntech.fr
2
Pour fabriquer un biocide à base de chlore, vous avez besoin de trois éléments, dont deux qu’on trouve naturellement sur tous les continents, même dans les endroits les plus isolés : de l’eau et du sel. Ajoutez-y l’électricité
nécessaire pour faire tourner la machine produisant le biocide et… le savoir-faire de Vincent Delannoy et vous pourriez
être capable de le fabriquer vous-même à l’endroit où il le faut, comme il le faut et quand il le faut. Fini le transport
et le stockage d’un produit qui reste malgré tout une matière potentiellement dangereuse.
Vincent Delannoy et Thierry Monnier ont poussé la réflexion encore un peu
plus loin. Puisque particuliers et opérateurs techniques ne disposent pas des
compétences requises pour produire ce biocide, pourquoi ne pas leur fournir
une petite unité de production qui s’intégrera facilement aux systèmes de
traitement de l’eau existants sur les sites concernés ?
Le cahier de charge était clair : il fallait développer une solution innovante,
modulaire, automatisée, ultra performante et simple à intégrer dans l’installation d’eau à traiter.
Produire soi-même ses consommables
C’est un modèle économique qui a de plus en plus le vent en poupe, boosté par le succès des énergies renouvelables:
produire soi-même ses consommables. Les consommables sont les ressources nécessaires au fonctionnement d’une
entreprise : la matière première bien sûr mais aussi des pièces de rechange, des fournitures, voire sa propre énergie.
Les produire soi-même a de multiples avantages : réduire à sa plus simple expression le coût du transport et, partant,
l’empreinte carbone du produit, un prix de revient souvent moindre, une qualité dédicacée à ses propres besoins et,
dans le cas des biocides, réduire les risques inhérents au transport de matières dangereuses.
Un spécialiste de la production des biocides
Sur ce modèle, Thierry Monnier et Vincent Delannoy ont donc imaginé Care4Water, une unité de production de biocides destinée à de la petite et moyenne production. La machine n’est évidemment pas dimensionnée pour alimenter
des producteurs de PVC, fournis eux par des entreprises de la taille de Solvay.
Des machines de ce genre, Vincent Delannoy en a connu beaucoup durant sa carrière chez Solvay. Successivement
ingénieur chargé de recherche et de services techniques destinés à la clientèle (en particulier dans le domaine des
polymères techniques) puis chef de service production de chlore et dérivés chlorés chez Solvay Suisse, son goût des
voyages l’a amené à s’expatrier aussi souvent que possible. Après deux ans de travaux en Suisse, le voilà en Thaïlande
pour 4 ans, où il supervise le démarrage d’une nouvelle unité de production de chlore destiné à la fabrication de
PVC à Map Ta Phut (dans la province de Rayong). Il a également formé le chef de service thaïlandais qui l’a remplacé
ainsi que le personnel.
Il est ensuite revenu au siège, à Bruxelles, où il a été chargé d’affaires industrielles, puis in fine, a dirigé les entités R&D
et Technique du groupe dans le domaine de la production de chlore et de dérivés chlorés. C’est-à-dire deux équipes
de recherche : une en Italie et une en Belgique, ainsi que deux équipes techniques d’ingénieurs chargées du pilotage
des usines européennes (Belgique, Italie, Espagne, Portugal, France, Allemagne) et de celles installées en Argentine,
au Brésil, en Thaïlande et de la supervision d’un projet de construction d’une usine en Russie.
Parallèlement, avec l’accord de sa direction, il avait développé dès 2005 une petite entreprise, Vermandis, chargée
notamment de produire des mini-unités de production de solutions biocides chlorées destinées aux marchés des
eaux de piscines privées et publiques.
«J’avais envie de moins voyager, explique-t-il, de lever le pied pour ma famille. J’ai donc préféré mettre un terme à ma
collaboration avec Solvay et développer mon entreprise durant les quinze années de vie professionnelle qu’il me restait. J’ai
profité de mon expérience technique en production de chlore pour faire en petit ce que je faisais chez Solvay en grand : de
petits systèmes de production dont j’avais la certitude qu’ils pouvaient parfaitement être réalisés directement chez le client ».
3
Un système intégré d’hygiénisation des eaux
Le système Care4Water d’hygiénisation des eaux conçu par Vermandis Construction est une solution intégrée et
complète de production de substance active d’hygiénisation (NaOCl2) in situ, qui est unique et différenciée
parce que :
•
La conception modulaire de l’installation est réalisée en fonction des contraintes et desidératas des installateurs
intégrateurs et des fournisseurs de solutions d’hygiénisation.
•
La fabrication de la substance active se fait sur place (ce qu’il faut, comme il faut, quand il faut), dans une
gamme allant de 12 g/h/machine de chlore actif à 560 g/h/machine, et est réalisée soit directement dans le circuit
de l’eau à hygiéniser, soit en dehors de celui-ci.
•
Le bon fonctionnement de l’installation est supervisable et/ou supervisé en permanence.
•
Le rapport (efficacité) / ((coût d’exploitation et entretien) + nuisances) est supérieur aux standards du
marché. Le coût d’exploitation par rapport au prix d’achat du chlore sur le marché est différent en fonction de
l’endroit où sera produit le biocide. Cette différence est due, d’une part, au prix local du chlore, d’autre part au
prix du sel et de l’électricité. Dans les pays occidentaux, le biocide de Vermandis Construction sera 5 à 10 fois
moins cher que le prix du marché. Mais en Guyane, par exemple, où le prix du chlore est très nettement impacté
par le transport, il sera 50 fois moins cher.
•
Dans les cartons de Vermandis Construction, le projet de coupler cet outil de production à des sources d’énergie
renouvelables devrait encore faire diminuer la facture et permettre de délocaliser cette production dans des
endroits parfaitement isolés. On imagine bien l’intérêt de Care4Water dans le cadre de mission humanitaire
par exemple : l’hygiénisation de l’eau, qui est un problème récurrent lors de catastrophes naturelles, pourrait être
réalisée rapidement.
Vermandis Construction : déjà plus de 5 ETP3
Le 31 décembre 2013, Vincent Delannoy et Thierry Monnier se sont associés. Vincent Delannoy, on l’a vu, est un expert
en matière d’électrolyse chez Solvay. Il a développé ce faisant un know-how dans le développement, l’installation
et l’utilisation de systèmes d’hygiénisation par électrolyse directe. Il a quitté Solvay au 31 décembre 2013 pour se
consacrer pleinement au développement de sa nouvelle activité.
Thierry Monnier, expert en techniques spéciales de piscine, avait fondé la société HSH Construction (pour installer des
systèmes techniques spéciaux dans des piscines privées et semi-publiques) en 2004, puis ultérieurement la société
Regard d’Eau en 2011. Il a développé pour sa part un savoir-faire complémentaire dans les systèmes de traitement
de l’eau ainsi que dans le marché des eaux récréatives. Il a remis la gestion commerciale et administrative de Regard
d’Eau fin 2012, en restant actionnaire et consultant technique. Il a revendu l’ensemble de ses parts fin 2013 pour se
consacrer pleinement au développement de la nouvelle activité.
Vermandis Construction a été créée en février 2014 : outre les deux
associés, la petite entreprise a embauché un premier employé à la
mi-2014 et deux autres en 2015. Enfin, une personne responsable
de la gestion administrative a rejoint l’équipe à temps partiel.
« A 5 ans, nous espérons embaucher 16 à 17 ouvriers et employés ».
Avec un capital social de 351.000 € et un chiffre d’affaires, durant
sa première année fiscale d’environ 275.000 €, l’entreprise se porte
plutôt bien. Elle équipe déjà la piscine de Renaix, le centre Octavie
de Tournai, la piscine de l’hôpital Valida à Berchem-Sainte-Agathe,
diverses installations en France, dont la base militaire d’Évreux ou
un camping à Dieppe. Une machine est en phase de départ pour
Kuala Lumpur et une autre pour l’Italie.
2 Hypochlorite de sodium (NaOCl), aussi appelé hypochlorite de soude ou eau de javel
3 Équivalent temps plein
4
Nouveau règlement européen
Pour répondre aux dangers potentiels des biocides et de leurs usages, la Commission européenne a mis en place un
nouveau règlement (EU/528/2012) applicable à partir du 1er septembre 2013, qui durcit les possibilités d’agrément
et d’utilisation de substances biocides, sous le contrôle d’une agence européenne (European Chemicals Agency
(ECHA)). Le système Care4Water y répond bien entendu.
L’eau potable, ressource de plus en plus rare
L’eau est de plus en plus une ressource rare, surtout lorsqu’e l’on désire obtenir un certain niveau de pureté. Pour
obtenir une eau purifiée, on lui fait subir un traitement physique destiné à supprimer les impuretés (filtration, évaporation-condensation, etc.), ainsi qu’un traitement physico-chimique destiné à éliminer volontairement certains
germes. Le traitement nécessaire à la purification dépend fortement de la qualité de la ressource. Il varie aussi avec
l’application visée, le niveau d’exigence requis et les normes appliquées.
La désinfection est indispensable pour stopper ou prévenir une infection ou une surinfection par des microorganismes, virus pathogènes, matières ou matériaux contaminés. Cette opération se réalise en altérant leur
structure, en inhibant leur métabolisme ou certaines de leurs fonctions vitales. La filtration, qui ne détruit pas les
microbes, n’est pas, à elle seule, un processus de désinfection.
Les exploitants d’unités de désinfection cherchent à obtenir une
inactivation efficace et rapide des germes pathogènes, non seulement les bactéries mais aussi les virus et les protozoaires, ainsi
qu’une oxydation continue des matières introduites par l’usage. Le
tout en ayant la marge la plus large possible entre la concentration
présentant l’effet biocide souhaité et la concentration présentant
des effets néfastes pour la santé des usagers / consommateurs.
Source : www.actu-environnement.com
Le chlore reste le plus efficace
Il existe un ensemble de techniques différentes de désinfection : traitement au chlore, traitement au brome, procédés électro-physiques cuivre/argent, traitement à l’ozone, désinfection aux UV, désinfection au dioxyde de chlore,
systèmes membranaires, usage de polyhexaméthylène biguanide (PHMB), etc. Chaque procédé offre des avantages
mais est également assorti d’inconvénients.
Parmi ceux-ci, de l’avis des spécialistes et de manière générale, le chlore reste l’agent oxydant le plus efficace et le plus abordable en terme de coût (meilleur rapport «efficacité/
coût») pour désinfecter les eaux, qu’il s’agisse d’eaux potables, d’eaux de loisirs, d’eaux
industrielles ou à usage ménager («eau de Javel»).
Le chlore est un agent désinfectant largement utilisé voire incontournable dans de
nombreux secteurs de traitements des eaux, que ce soit les eaux récréatives, les réseaux
d’eau potable, les eaux industrielles voire l’industrie alimentaire.
Les produits à base de chlore existent sous différentes formes (solide, liquide, ou gazeux),
et l’approvisionnement est aisé étant donné l’importante offre sur le marché. D’une façon
générale et quelle que soit la forme sous laquelle il se présente, l’usage du chlore pour un
traitement d’hygiénisation présente de nombreuses qualités comme un puissant pouvoir
biocide, un effet rémanent permettant d’anéantir des contaminants longtemps après
introduction du réactif dans l’eau ainsi que des réactions et modes d’action bien connus.
Le chlore, potentiellement dangereux
Cependant le chlore est un produit potentiellement dangereux : il est nécessaire de le manipuler et de le stocker
avec précaution, en évitant toute humidité ou chaleur excessive selon les modes de conditionnement. D’autre part,
le chlore est parfois mal supporté surtout en cas de mauvais dosage : irritation des yeux, démangeaisons, etc… Et en
présence de matières organiques, il y a formation de sous-produits qui peuvent être irritants telles les chloramines.
Des traitements de remédiation existent pour éliminer ces sous-produits.
Les réactifs utilisés pour le traitement de l’eau doivent pouvoir être livrés, stockés et utilisés en toute sécurité. Il existe
beaucoup de risques liés à ces opérations logistiques : remplissage du camion de transport, accidents routiers, fuites
5
dans les tuyaux de déchargement (surtout si la distance est importante entre le camion et la cuve de stockage,)
déchargement de palettes de bidons sur la voie publique, accès des tuyauteries, des raccords ou des réservoirs à des
personnes non autorisées (risque de vandalisme), risques de débordement lors du déchargement, etc. Les réglementations sont strictes, particulièrement en matière de transport.
L’eau de Javel, un produit instable
Dans de nombreux cas, le chlore est utilisé sous forme d’hypochlorite de sodium (NaOCl, eau de Javel). Ce réactif
est relativement instable et se dégrade avec le temps, d’autant plus rapidement que la température est élevée. Du
fait des nombreuses manipulations, des stockages intermédiaires entre le moment où le NaOCl est produit par les
grandes entreprises et celui où il est utilisé par l’exploitant, la teneur en chlore actif est fortement réduite. L’efficacité
du traitement de désinfection en est donc affectée. Cette perte de rendement représente également une perte
énergétique non négligeable.
Enfin, lors de l’utilisation du réactif pour désinfecter, il se peut qu’une mauvaise manipulation aboutisse au mélange
de produits tels que l’hypochlorite de sodium (désinfection) et l’acide (régulation du pH) et provoque l’émanation
de sous-produits toxiques (dans ce cas-ci du chlore gazeux). D’autre part, des variations importantes de teneur en
chlore actif peuvent générer de multiples inconvénients à l’usage (formation de chloramine, chloroforme,…).
La gestion d’un système de purification efficace est un tout
L’ensemble de ces éléments, tout comme le fait que les différents systèmes présentent des avantages et inconvénients,
rendent complexe le choix du système d’hygiénisation par les exploitants. En effet, ceux-ci doivent tenir compte de
plusieurs paramètres :
• la sécurité, le confort des utilisateurs et consommateurs,
• le type d’installation et le volume d’eau à traiter,
• la fréquence et l’intensité avec laquelle l’eau est polluée,
• les caractéristiques de l’eau de départ (dureté, contaminations, etc.),
• la facilité et la non-dangerosité des manipulations pour le personnel,
• la facilité de gestion du système, par exemple par le contrôle simple de l’efficacité de la désinfection,
• les possibilités d’approvisionnement des réactifs,
• et bien sûr les coûts d’investissement et d’exploitation du système.
De plus, les exploitants de systèmes d’hygiénisation d’eau savent que, quel que soit le mode de désinfection appliqué, seule une bonne gestion de l’ensemble de la chaîne de traitement de l’eau peut assurer l’obtention d’une eau
de bonne qualité. Ainsi, par exemple, aucune technique de désinfection ne palliera une filtration déficiente. Et cette
gestion peut s’avérer complexe, en particulier lorsqu’il y a rupture dans la chaîne d’approvisionnement des réactifs.
L’ensemble de ces problématiques (investissement, logistique, perte d’efficacité, mauvaise utilisation,…) fait que les
exploitants de systèmes d’hygiénisation d’eau sont à la recherche de systèmes efficaces qui leur simplifieraient
la vie.
Rendre l’eau potable et son usage inoffensif
Y aura-t-il demain assez d’eau pour tous sur notre planète ? « Théoriquement oui, écrit la journaliste Martine Valo4, mais
il est urgent de changer « radicalement » la façon de l’utiliser et de la partager, prévient l’Organisation des Nations Unies
(ONU) dans son rapport annuel de 2015 sur l’or bleu, qu’elle a rendu public vendredi 20 mars, à l’avant-veille de la journée
mondiale de l’eau. Sinon, au rythme actuel, « le monde devra faire face à un déficit hydrique global de 40 % » dès 2030,
écrivent les experts du Programme mondial des Nations unies pour l’évaluation des ressources en eau. »
4 En savoir plus sur www.lemonde.fr
6
Un stress hydrique qui touche une large partie du globe
Le stress hydrique – autrement dit, une ressource insuffisante pour répondre aux différentes activités humaines
et aux besoins de l’environnement – commence lorsque la disponibilité en eau est inférieure à 1.700 mètres
cubes par an et par personne. Quasiment les trois-quarts des habitants des pays arabes vivent en dessous du seuil
de pénurie établi, lui, à 1.000 m3 par an, et près de la moitié se trouvent dans une situation extrême avec moins de
500 m3, en Égypte et en Libye notamment.
Les pays en voie de développement ne sont pas les seuls touchés. « Comment l’Ouest américain, certaines provinces
de Chine, le Mexique ou encore le Sud méditerranéen vont-ils faire dans trente ans ? » s’interroge Richard Connor,
expert pour l’ONU, qui participe pour la quatrième fois au rapport annuel sur l’eau. Le stress hydrique peut avoir des
conséquences incalculables. Par exemple, en 2010, les sécheresses et les feux de forêt dans les steppes de Russie ont fait
chuter les exportations de blé. Résultat : le prix du pain a doublé, ce qui a débouché sur le “printemps arabe”. »
Les projets de centres de dessalement se multiplient pour produire de l’eau potable dans les régions du monde qui
en ont les moyens, comme en Californie ou dans les pays arabes. À elle seule, l’Arabie saoudite souhaite se doter
de 16 nouvelles usines fonctionnant à l’énergie nucléaire.
Les eaux souterraines de plus en plus surexploitées
Les aquifères souterrains fournissent de l’eau potable à la moitié de la population mondiale. Mais un sur
cinq est surexploité. Largement dévolus à l’irrigation intensive – comme dans le nord de la Chine où le niveau de
la nappe phréatique est descendu de 40 mètres en quelques années –, les prélèvements excessifs accentuent les
risques de glissement de terrain et favorisent surtout les entrées de sel, rendant à terme l’eau inconsommable. Avec
l’élévation du niveau de la mer, des grandes villes voient ainsi la qualité de l’eau douce de leurs aquifères menacée,
notamment Shanghaï, en Chine, et Dacca, au Bangladesh. Et des îles du Pacifique comme Tuvalu et Samoa sont
contraintes d’importer de plus en plus d’eau douce. La pénétration de sel représente aussi une inquiétude pour
les régions méditerranéennes françaises.
Une amélioration de l’accès à l’eau potable
En vingt ans, le nombre de personnes ayant accès à « un point d’eau potable amélioré » a augmenté de
2,3 milliards. Les rapporteurs de l’ONU parlent de « progrès impressionnants » – alors que l’accès à l’eau était l’un
des objectifs du Millénaire pour le développement pour 2015. Ils citent par exemple la mutation de Phnom Penh,
au Cambodge, où la gestion de la distribution de l’eau a cessé d’être catastrophique et corrompue pour devenir
très performante.
Pour autant, ce chiffre fait débat, dans la mesure où il englobe aussi bien les personnes qui s’approvisionnent à une
borne commune, à un puits – dans ce cas, quelle distance leur faut-il parcourir pour aller remplir leur seau ? – ou
à un robinet chez eux – alimenté combien d’heures par jour ?
Dans le monde, 748 millions de personnes restent privées d’eau potable. Dans les agglomérations qui s’étendent
à une vitesse vertigineuse avec leurs lots de bidonvilles, le nombre de citadins sans accès à l’eau est passé de
111 millions à 149 millions entre 1990 et 2012. Et l’Afrique subsaharienne continue de souffrir de la pénurie, dans
les cités comme dans les campagnes. Globalement, 36 % de la population africaine ne dispose toujours pas d’un
point d’eau accessible.
Des progrès en matière d’assainissement
La situation de l’assainissement se prête nettement moins à un satisfecit. Cet objectif-là aurait besoin de 53 milliards de dollars (50 milliards d’euros) d’investissements par an pendant cinq ans pour atteindre une couverture
universelle, selon l’ONU. De plus en plus d’ONG se saisissent de la Journée mondiale de l’eau pour attirer l’attention
sur l’absence de toilettes et de latrines dans le monde, avec des conséquences épouvantables sur la vie
quotidienne d’une bonne part de l’humanité et sur l’environnement. Un milliard de personnes défèquent en
plein air, faute de mieux. Et 2,5 milliards vivent sans aucun raccordement à un système de collecte. Sans compter
que celui-ci, lorsqu’il existe, ne débouche souvent sur aucune forme de traitement avant le rejet dans la nature.
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Qui consomme le plus d’eau ?
D’ici 2050, la demande en eau devrait augmenter de 55 %, non seulement sous la pression d’une population
croissante (la Terre comptera alors 9,5 milliards de personnes), mais aussi parce que la consommation s’envole. Les
besoins de l’industrie devraient exploser de 400 % d’ici-là. Quant au secteur agricole, ses prélèvements actuels ne
sont pas soutenables, estiment les experts. Entre 1961 et 2009, les terres cultivées se sont étendues de 12 %, tandis
que les superficies irriguées augmentaient de 117 %.
Il faudrait rendre l’agriculture moins gourmande afin qu’elle puisse nourrir de plus en plus d’humains, sans contaminer pour autant la ressource ni polluer davantage l’environnement. Avoir recours aux eaux usées, une fois traitées,
pourrait contribuer à relever ce défi.
Enfin, les rapporteurs de l’ONU rappellent l’impératif d’accroître les efforts pour ménager les ressources, car les
écosystèmes sont en déclin, en particulier les zones humides. Or, celles-ci rendent des services sans commune
mesure. L’ONU-Eau cite une étude de 2014 qui évalue à 20.000 milliards de dollars (19.000 milliards d’euros) les pertes
dues à leur détérioration, et qui montre qu’investir pour la préservation de l’environnement s’avère très rentable.
Obtenir localement une eau potable via Care4Water
Dans les régions en développement, la plupart du temps, il n’y a pas d’installations industrielles de production de
réactifs de désinfection, les chaînes de distribution n’existent pas ou peu, les systèmes de traitements sont parcellaires
et souvent peu efficaces.
Une situation comparable peut être observée dans des régions reculées telles
que des îles éloignées des continents, ou des régions moins accessibles où les
faibles demandes ne permettent pas de mettre en place des circuits économiquement intéressants.
Enfin, lorsqu’il y a traitement (souvent comme dit plus haut en utilisant du chlore
sous forme de NaOCl), du fait des durées importantes de stockage et transport
puisqu’il n’y a pas de production locale, la teneur en chlore actif est fortement
réduite lorsque le produit arrive à destination.
Tout cela rend criant le besoin de systèmes permettant d’obtenir localement
une eau potable facilement désinfectée.
Care4Water pour gérer plus facilement la chaîne logistique
Dans les pays développés où les marchés sont suffisamment importants, le chlore est généralement fourni soit sous
forme de chlore liquéfié distribué en cylindres, soit produit en grande quantité sous forme d’hypochlorite de soude
dans des unités de production de capacité allant généralement au-delà de 50 à 100 kt/an. Il est ensuite acheminé
via des réseaux de distribution bien établis (revendeurs/distributeurs) voire via la grande distribution (grandes surfaces) pour terminer chez les clients finaux après reconditionnement. Cependant, les exigences de sécurité toujours
croissantes en matière de transport et manipulation de produits chimiques dangereux poussent les exploitants de
systèmes de potabilisation à examiner des alternatives permettant de gérer plus facilement leur chaîne logistique.
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Les avantages de Care4Water : développement durable aussi !
La mise en place d’une unité de production locale d’agent de désinfection au départ de NaCl (sel classique, agréé
selon la BPR EU258/2012) et d’eau présente de nombreux avantages pour les différents intervenant dans la chaîne
de valeur :
Facilité d’utilisation
Qualité de traitement
Gain économique
Confort
Il ne faut plus acheter
de chlore ;
Moindre dégradation
de l’agent actif et hypochlorite de soude,
frais en permanence ;
Un utilisateur qui opterait pour un système
Care4Water verrait
sont investissement
rentabilisé entre 2 et 4
ans selon la taille des
modèles (sur base uniquement de l’économie
en chlore actif produit
et non acheté), sans
compter tous les gains
parallèles évoqués par
ailleurs.
Diminution des désagréments liés à des
mauvaises gestions
de systèmes chlorés
classiques manuels,
du fait de la constance
de la qualité de la substance biocide produite
in-situ ;
Il ne faut plus stocker
de chlore ;
En fonction des dimensions des réservoirs
de saumure, il y a une
forte limitation du
nombre de manipulations ;
Les erreurs de manipulation sont éliminées
(seul le sel est introduit).
En moyenne, moins de
chlorures dans l’eau
traitée ;
Moins d’incidents de
sur- ou sous-dosage et
plus grande stabilité
d’action.
Gain environnemental
Suppression du transport de matières dangereuses ;
Diminution du tonnage
transporté lorsque la
solution remplacée
est basée sur de l’eau
de javel ;
Consommation énergétique
globale
moindre ;
Réduction de l’empreinte CO2 (20% selon
le concurrent américain ChlorKing).
Utilisation simple en
s’appuyant sur l’automatisation des procédures de traitement.
Sécurité et législation
Pas de transport de chlore, remplacé par du transport de sel ;
Pas de stockage de chlore ;
Pas de manipulation de chlore ;
Production de chlore uniquement dans les quantités nécessaires ;
Moins d’incidents liés à des mauvaises gestions du système de purification ;
Compliance avec le nouveau règlement européen BPR EU/528/2012 réglant
l’agrément et l’usage de substances biocides.
En résumé : les avantages et l’efficacité du chlore, sans ses inconvénients liés essentiellement au transport, stockage et manipulations diverses.
Les cibles du marché de Vermandis Construction
Les cibles prioritaires de Vermandis Construction sont les intégrateurs et les fournisseurs de solution de purification.
Les clients intégrateurs sont ceux qui intègrent et installent le système complet (ex. piscine publique ou privée,
réseaux d’eaux potables, systèmes de réfrigération, etc…). Leur action couvre à la fois l’infrastructure (piscine) et le
système de traitement de l’eau (désinfection, filtration, etc…). Ces clients sont fortement influencés par les bureaux
d’étude, ainsi que par les organismes normatifs, et les législations en cours (comme EU/528/2012). Ils veillent à satisfaire leurs clients, à savoir les exploitants.
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Soit ces installateurs assemblent eux-mêmes les différents éléments individuels, soit font appel à des fournisseurs de
sous-ensembles qui réalisent une fonction complète.
Un des sous-ensembles typiques est l’installation complète de purification
(y compris la filtration). Ces fournisseurs de solution de purification sont
la seconde cible de Vermandis Construction.
Exceptionnellement, Vermandis Construction livre à des exploitants d’installation d’hygiénisation. Et de manière structurelle, Vermandis Construction
travaille aussi avec des distributeurs.
Dans un premier temps, Vermandis Construction va s’attaquer aux zones
développées de notre planète, en ce compris notamment les pays émergents
en pleine croissance.
Vermandis Construction (Care4Water)
Vincent DELANNOY
Place de la station 3B à Flobecq
Tel. : 0473/444 101
[email protected]
www.c4water.com
A propos d’InnovaTech :
Ce dossier de presse a été réalisé avec l’aide d’InnovaTech.
InnovaTech accompagne les porteurs de projets et entreprises innovantes dans leur
projet d’innovation technologique et les aide à se promouvoir auprès de la presse.
InnovaTech est financée par le Fonds social européen et la Wallonie.
Plus d’infos sur www.innovatech.be
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