La solitude et l`amour

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La solitude et l`amour
Communiqué de presse
Photo Cécile Desauziers © Bpi 2012
La solitude
et l’amour
Lundi 15 octobre 2012 • 19h • Petite Salle du Centre Pompidou
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La solitude et l’amour sont des questions humaines essentielles. Mais de quoi
parle-t-on ?
S’interroger sur le rapport à la solitude amène à questionner le rapport à l’autre et
à l’amour, tant du point de vue psychanalytique que dans une perspective sociale,
où ces concepts régissent largement la vie collective.
Si l’on s’accorde sur le constat que, un peu partout dans le monde, de plus en plus
de gens vivent seuls – hommes et femmes, jeunes et vieux, il s’agira d’en préciser la
typologie car la notion de solitude recouvre des états et des situations extrêmement
divers.
S’y ajoute une progression des formes de solitude ressentie, indépendamment du
mode de vie. Ainsi, selon un récent rapport de la Fondation de France, en 2012, 11%
des Français sont seuls, soit 20% de plus qu’en 2010. 13% se sentent soit exclus soit
rejetés, soit inutiles et plus largement, 21% de la population déclare se sentir seule.
Mouvements de libération des individus, éclatement des familles avec l’augmentation des divorces – majoritairement demandés par les femmes - ambitions de
carrière et longévité accrue sont en cause, mais aussi une modification du rapport à
l’autre, accélérée depuis peu par les réseaux sociaux.
La solitude doit aussi être examinée à travers les représentations sociales, notamment le discours des médias, qui peuvent l’éclairer de façon positive, telle une
ressource précieuse, ou au contraire comme un état dévalorisant, associé à l’échec
ou à l’inaptitude.
Soirée animée par Olivier Postel-Vinay, organisée en partenariat avec la revue
Books.
Avec notamment deux sociologues, Cécile Van de Velde et François de Singly.
François de Singly est professeur de sociologie à la Faculté des sciences humaines
et sociales de la Sorbonne, Université de Paris Descartes ; il dirige le Centre de
recherches sur les liens sociaux (CNRS). Spécialiste de la famille, de la vie privée, de
l’adolescence, et de la sociologie de l’individu, il est l’auteur de nombreux ouvrages
sur le couple et la famille. Dans Séparée. Vivre l’expérience de la rupture paru chez
Armand Colin en 2011, il s’intéresse au processus de déconjugalisation en partant
du point de vue des femmes. Les trois quarts des séparations et des divorces sont en
effet demandés par les femmes, phénomène que François de Singly relie, pour une
part, au mouvement de libération des femmes à l’œuvre depuis les années soixantedix.
Cécile Van de Velde est sociologue, maître de conférences à l’Ehess. Son domaine
de recherche est la sociologie comparée de la jeunesse, des générations et des âges
de la vie. Elle a dirigé en mai-juin 2012 un séminaire de recherche à l’Ehess intitulé
« Solitudes contemporaines », qui a appréhendé le sentiment de solitude comme
une clé de lecture de l’expérience du lien et des existences contemporaines. Quelles
solitudes les sociétés fabriquent-elles ? À quels moments de la vie, pour qui et sous
quelle forme se manifestent-elles au sein de la société française ?