La solitude et l`amour
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La solitude et l`amour
Communiqué de presse Photo Cécile Desauziers © Bpi 2012 La solitude et l’amour Lundi 15 octobre 2012 • 19h • Petite Salle du Centre Pompidou BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE D’INFORMATION SERVICE COMMUNICATION Cécile Desauziers 01 44 78 40 24 [email protected] CONCEPTION ET ORGANISATION SERVICE ACTION CULTURELLE Isabelle Bastian-Dupleix 01 44 78 46 41 [email protected] www.bpi.fr CENTRE POMPIDOU Petite Salle, niveau -1 Entrée rue Saint-Martin (Piazza) 75004 Paris ENTRÉE LIBRE DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES Retrouvez les archives sonores de nos manifestations sur http://archives-sonores.bpi.fr/ et sur la webradio de France Culture www.franceculture.com/plateformes facebook.com/bpi.pompidou twitter.com/bpi_pompidou La solitude et l’amour sont des questions humaines essentielles. Mais de quoi parle-t-on ? S’interroger sur le rapport à la solitude amène à questionner le rapport à l’autre et à l’amour, tant du point de vue psychanalytique que dans une perspective sociale, où ces concepts régissent largement la vie collective. Si l’on s’accorde sur le constat que, un peu partout dans le monde, de plus en plus de gens vivent seuls – hommes et femmes, jeunes et vieux, il s’agira d’en préciser la typologie car la notion de solitude recouvre des états et des situations extrêmement divers. S’y ajoute une progression des formes de solitude ressentie, indépendamment du mode de vie. Ainsi, selon un récent rapport de la Fondation de France, en 2012, 11% des Français sont seuls, soit 20% de plus qu’en 2010. 13% se sentent soit exclus soit rejetés, soit inutiles et plus largement, 21% de la population déclare se sentir seule. Mouvements de libération des individus, éclatement des familles avec l’augmentation des divorces – majoritairement demandés par les femmes - ambitions de carrière et longévité accrue sont en cause, mais aussi une modification du rapport à l’autre, accélérée depuis peu par les réseaux sociaux. La solitude doit aussi être examinée à travers les représentations sociales, notamment le discours des médias, qui peuvent l’éclairer de façon positive, telle une ressource précieuse, ou au contraire comme un état dévalorisant, associé à l’échec ou à l’inaptitude. Soirée animée par Olivier Postel-Vinay, organisée en partenariat avec la revue Books. Avec notamment deux sociologues, Cécile Van de Velde et François de Singly. François de Singly est professeur de sociologie à la Faculté des sciences humaines et sociales de la Sorbonne, Université de Paris Descartes ; il dirige le Centre de recherches sur les liens sociaux (CNRS). Spécialiste de la famille, de la vie privée, de l’adolescence, et de la sociologie de l’individu, il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le couple et la famille. Dans Séparée. Vivre l’expérience de la rupture paru chez Armand Colin en 2011, il s’intéresse au processus de déconjugalisation en partant du point de vue des femmes. Les trois quarts des séparations et des divorces sont en effet demandés par les femmes, phénomène que François de Singly relie, pour une part, au mouvement de libération des femmes à l’œuvre depuis les années soixantedix. Cécile Van de Velde est sociologue, maître de conférences à l’Ehess. Son domaine de recherche est la sociologie comparée de la jeunesse, des générations et des âges de la vie. Elle a dirigé en mai-juin 2012 un séminaire de recherche à l’Ehess intitulé « Solitudes contemporaines », qui a appréhendé le sentiment de solitude comme une clé de lecture de l’expérience du lien et des existences contemporaines. Quelles solitudes les sociétés fabriquent-elles ? À quels moments de la vie, pour qui et sous quelle forme se manifestent-elles au sein de la société française ?