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Connaissances, attitudes et pratiques des omnipraticiens de la Montérégie en regard du surplus de poids et de l'obésité. Travail présenté au Docteure Johanne Laguë dans le cadre du stage d'externat de Santé Communautaire par Louiselle LeBlanc Stéphanie Madore Géraldine Pettersen Mario Richard m Faculté de médecine Université de Sherbrooke 24 mars 2000 210 3666 2000 NSPQ - Montréal • I ! 1! INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ P U B L I Q U E DU QUÉBEC CENTRE DE DOCUMENTATION MONTRÉAL TABLE DES MATIÈRES TABLE D E S MATIÈRES 2 REMERCIEMENTS 4 RÉSUMÉ 5 INTRODUCTION ET REVUE DE LITTÉRATURE 6 PROBLÉMATIQUE 7 Définition l'obésité 7 Étiologie Patrimoine biologique et génétique : Déterminants physiologiques : Influences psychosociales : 8 8 8 9 Conséquences de l'obésité sur la santé Changements endocriniens et métaboliques : Conditions débilitantes : Maladies chroniques : 10 10 11 11 Traitement Diétothérapie : Thérapie comportementale : Méthodes pharmacologiques : Chirurgie : 13 13 13 14 15 MÉTHODOLOGIE Objectifs Questions de recherche et hypothèses : 17 ^ 17 17 Échantillon 18 Questionnaire 19 Validité 19 Procédure 19 Répondants 20 r RÉSULTATS 22 2 Il Connaissances ,22 Attitudes 24 Pratiques médicales 25 DISCUSSION 27 RECOMMANDATIONS 29 BIBLIOGRAPHIE 30 ANNEXES 3 REMERCIEMENTS Nous tenons à remercier sincèrement Dre Johanne Laguë, Mme Lyne Mongeau, Mme Suzanne Régimbald et M. Marc Lavoie pour l'aide indispensable qu'ils nous ont apportée. Nous remercions également tous les médecins qui ont pris le temps de répondre à notre questionnaire. Connaissances, attitudes et pratiques des médecins en regard du surplus de poids et de l'obésité RÉSUMÉ O B J E C T I F S : Cette étude avait pour but de déterminer les connaissances, attitudes et pratiques des omnipraticiens de la Montérégie. MÉTHODE : Il s'agit d'une étude descriptive visant l'ensemble des omnipraticiens de la Montérégie. Nous avons travaillé avec un échantillon de convenance basé sur une liste répertoriant 143 cliniques médicales privées de la Montérégie. Un questionnaire ne prenant que cinq minutes à remplir a été utilisé. RÉSULTATS : L'échantillon final était composé de 45 médecins représentant 5,3% de la population visée. À cause du faible nombre de sujets, aucun des croisements de variables effectués ne s'est avéré valide. Nous avons tout de même analysé les résultats afin de faire ressortir les principales tendances. Dans un premier temps, les médecins semblent avoir de bonnes connaissances au sujet de l'obésité. Il ressort cependant que la majorité croit à tort que la tendance de l'obésité augmente alors qu'en réalité elle demeure stable. Aussi, 69% des répondants ont des attentes trop élevées quant à la perte de poids possible lors du traitement. Deuxièmement, en ce qui a trait aux attitudes, près du tiers des médecins croient que les personnes obèses ont moins de volonté, 68,9% sont pessimistes quant à la capacité de leurs patients de perdre du poids et 73,3% supposent que les patients obèses sont mal à l'aise de parler de leur poids. Finalement, les pratiques médicales semblent influencées principalement par les expériences personnelles et professionnelles, le cours de médecine, les revues et les textbooks. Comme moyens diagnostiques, les répondants favorisent l'évaluation de l'apparence générale du patient, la mesure du poids et le calcul de l'IMC. Quant à la prise en charge, 60% des médecins traitent eux-mêmes l'obésité tandis que 40% préfèrent référer leurs patients. CONCLUSION : Globalement, les connaissances évaluées n'influencent pas la prise en charge, mis à part la notion du seuil de l'IMC nécessitant une intervention qui aurait un effet sur la façon de traiter. Contrairement à la littérature, une attitude négative n'est pas nécessairement liée à une diminution de la prise en charge. Aussi, cette dernière semble plus efficace lorsqu'entreprise par les médecins ayant moins d'années de pratique. INTRODUCTION ET REVUE DE LITTÉRATURE « Nous sommes de plus en plus nombreux et...de plus en plus gros. C'est ce que suggère une étude publiée récemment, selon laquelle, pour la première fois de l'histoire, le nombre de personnes souffrant d'une surcharge pondérale a égalé le nombre de personnes sousalimentées. » (Le journal de Montréal, lundi 6 mars). Au Canada, la prévalence de gens avec un indice de masse corporelle au-dessus de 27 est de 35% pour les hommes et de 27% pour lès femmes5. Cette préoccupation véhiculée par les médias est un souci de tous les jours dans le monde de la santé. En effet, l'obésité est responsable d'un haut taux de morbidité et de mortalité, lesquels engendrent des dépenses importantes. En 1997, au Canada, les coûts liés à l'obésité s'élevaient à plus de 1.8 milliard de dollars, ce qui correspond à 2,4% des dépenses attribuées aux soins de la santé2. Plusieurs professionnels de la santé ont déjà été questionnés au sujet de leurs connaissances, attitudes et pratiques en regard de l'obésité. Selon l'étude d'Oberrieder et coll. (1995) 15 , les diététistes en pratique ainsi que les étudiants en nutrition au Kansas ont une attitude négative envers les patients obèses. Il ressort également que le groupe ayant un poids santé a une attitude plus négative comparativemént au groupe ayant un surplus de^poids. Aussi, Oberrieder et coll. soulignent que plusieurs répondants se perçoivent trop gros bien que leur IMC se situe dans l'intervalle de santé. Price et coll. (1987) 17 , pour leur part, ont analysé les réponses de 324 médecins de famille américains d'un questionnaire portant sur leurs croyances, attitudes et pratiques en regard de l'obésité. Selon cette étude, les principales sources d'information sur le contrôle du poids sont les expériences passés (73%) et les journaux médicaux (71%). 41% des répondants, en majorité ceux comptant le moins d'années de pratique, disent avoir reçu de l'information pendant leur cours de médecine, ce qui pourrait refléter une certaine amélioration du curriculum. Price et coll. font également ressortir que les médecins ayant cinq ans et moins de pratique sont plus enclins à référer leurs patients à un nutritionniste/diététiste. Aussi, les médecins avec plus d'expérience, seraient plus nombreux à croire que les obèses manquent de maîtrise de soi. De plus, ils soulignent que Weight Watchers (84%) est la deuxième des 6 techniques les plus utilisées pour faire perdre du poids à un patient, bien que son efficacité ne soit pas prouvée. Les autres techniques populaires sont la réduction calorique (92%), la consultation à un nutritionniste/diététiste (76%) et l'exercice aérobique (75%). 1 i Kristeller et Hoerr12, quant à eux, ont mené une étude portant sur les attitudes et pratiques de 1222 médecins américains répartis en six spécialités différentes, soit la médecine de famille, la médecine interne, la gynécologie, l'endocrinologie, la cardiologie et l'orthopédie. Selon les conclusions de cette étude, c'est surtout l'obésité légère, soit 20-39% au-dessus du poids santé, qui est sous-diagnostiquée et sous-traitée. Hiddink et coll. 10 , se sont questionnés sur l'intervention faite par les omnipraticiens auprès des patients obèses, principalement en ce qui concerne la nutrition. Il en ressort que la perception du médecin quant à sa capacité à donner des conseils nutritionnels et à influencer le mode de vie du patient et son opinion quant à l'effet du comportement, de l'hérédité et de la nutrition sur la santé constituent les principaux facteurs influençant sa pratique. PROBLÉMATIQUE Définition i'obésité •h En théorie, on définit l'obésité comme étant une accumulation excessive ou anormale de tissu adipeux, entraînant une altération de la santé. D'un point de vue quantitatif, l'indice de masse corporelle (IMC) en kg/m2 est l'outil de mesure du surplus de poids et de l'obésité le plus utilisé. Selon cet indice, le surplus de poids et l'obésité sont définis par des IMC >25 et > 30 respectivement, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) 18 . On juge que l'IMC est une mesure fiable et valide de l'adiposité car il est étroitement lié au poids corporel et tient compte de la taille. Par contre, il ne prend pas en considération la distribution anatomique des tissus adipeux, la masse musculaire et ne correspond pas au même degré d'obésité d'un individu à l'autre. Afin de remédier au manque de précision de l'IMC, le calcul de la circonférence de la taille est un outil supplémentaire permettant d'identifier les patients avec une obésité centrale prédominante, principal prédicateur de morbidité et mortalité. Étiologie L'obésité est probablement une des maladies les plus complexes en ce qui concerne son étiologie. Patrimoine biologique et génétique : Certains désordres endocriniens peuvent contribuer à l'obésité, malgré que ces désordres ne comptent que pour une minime partie de l'ensemble des cas. Les entités les plus courantes sont l'hypothyroïdie, l'atteinte des métabolismes des corticostéroïdes et des hormones sexuelles. De plus, une atteinte au niveau de l'hypothalamus, trauma ou tumeur, peut mener à l'obésité via un défaut du contrôle de l'appétit, résultant en une hyperphagie. Au niveau génétique, il y a également quelques conditions, telles les syndromes de Prader-Willi ou Bardet-Biedl, qui résultent en un excès de poids. Toutefois, comme les désordres endocriniens, ces affections ne constituent qu'une faible proportion de la population obèse. Par contre, Tinfluence génétique s'explique principalement par la théorie des gènes susceptibles où l'occurrence d'un gène accentue le risque de développer une caractéristique, mais n'est pas essentiel pour son expression, ni ne peut être la seule explication du développement de la maladie. Cette théorie implique que les facteurs environnementaux jouent un rôle de premier plan dans l'expression du patrimoine génétique latent. Le degré d'activité physique, le niveau de contrôle personnel sur le poids et le niveau socio-économique sont des exemples de ces facteurs. Déterminants physiologiques : La régulation du poids corporel peut être démontrée par l'équation suivante de balance énergétique : énergie emmagasinée = apport énergétique - dépense énergétique La dépense énergétique correspond à la somme du métabolisme basai, de la thermogenèse et de l'activité physique. Le métabolisme basai représente l'énergie consommée par un individu au repos dans une pièce à une température confortable. Les études ont démontré que les sujets obèses ont un métabolisme augmenté par rapport aux sujets de poids santé. • i Quant à la 8 thermogenèse, elle est principalement due à l'augmentation de la demande énergétique en postprandial. Seulement 50% des études ont démontré que cette thermogenèse semblait diminuer chez les obèses. Ces résultats nç nous permettent pas de tirer de conclusions sur le sujet, mais comme la thermogenèse ne compte que pour 10% de la dépense énergétique totale, son effet n'est pas tellement significatif. Finalement, la composante la plus variable de la dépense énergétique est l'activité physique qui peut représenter de 20 à 50% de cette dépense. Le ratio dépense énergétique totale sur métabolisme basal (DEP/MB) donne le degré d'activité physique, un index de l'activité des individus. Ce degré d'activité est similaire dans les groupes avec un IMC < 20, de 20 à 25 et de 25 à 35 kg/m 2 , mais est diminué chez les sujets dont l'IMC est >35 kg/m2, probablement parce que leur taille est incapacitante. Donc, durant la phase active de gain de poids, on ne peut confirmer que les individus obèses sont moins actifs que les individus de poids santé. Faute d'avoir pu incriminer un défaut, de la dépense énergétique comme responsable étiologique de l'obésité, les études ont mis l'emphase sur l'apport énergétique. Suite à la compilation des résultats, les chercheurs ont mis en évidence une tendance propre aux personnes obèses, soit celle de sous-estimer leur apport alimentaire. Cette tendance constitue un biais majeur dans de telles étudies, et pourrait être attribuée à diverses causes : un changement des habitudes alimentaires dû au suivi étroit de leur diète, des oublis lors de la prise en note de la diète, une sous-estimation des portions et un manque de connaissances quant à la composition de la nourriture. Donc, pendant la semaine de l'enquête les patients peuvent effectivement consommer moins, mais le compte-rendu de ces habitudes alimentaires n'est pas représentatif de la consommation régulière. Une tendance si constante au fil des différentes études permet de croire qu'une partie de l'étiologie de l'obésité serait attribuable à la sousestimation de l'apport alimentaire par les individus obèses. Influences psvchosociales : Suite à plusieurs observations, les chercheurs ont pu établir une théorie selon laquelle les habitudes alimentaires des patients obèses seraient plus influencées par des facteurs externes que par des facteurs internes, contrairement aux individus de poids santé. Au nombre des influences externes, on compte le moment de la journée, la vue ou l'odeur de la nourriture et la présence d'autres individus, tandis que les facteurs internes sont définis comme étant la faim et 9 ) la satiété. En se basant sur cette théorie, les chercheurs ont pu conclure à une corrélation entre l'IMC et les régulateurs externes. De plus, certaines atteintes psychologiques ont été identifiées comme étant associées avec l'obésité, mais il n'a pas été établi clairement si ces atteintes sont des causes ou des conséquences de l'obésité. Par contre, comme les traitements améliorent de façon substantielle l'état émotionnel des patients, les désordres psychologiques seraient plutôt secondaires à l'obésité. Le désordre le plus souvent retrouvé en association avec l'obésité est l'alimentation compulsive. Cette dernière est présente lorsqu'il y a consommation d'un très grande^quantité de nourriture associée avec une perte de contrôle subjective. Ce type d'épisode se doit d'être présent au moins deux fois par semaine dans les derniers six mois pour être défini comme une alimentation compulsive. Conséquences de l'obésité sur la santé Changements endocriniens et métaboliques : Les récentes recherches ont mis l'emphase sur le fait que les adipocytes ne sont pas qu'une accumulation des gras, mais bien des cellules avec des fonctions endocriniennes spécifiques. Parmi ces caractéristiques, on retrouve un plus grand nombre de cellules par unité de poids, une augmentation du flux sanguin, plus de récepteurs pour le Cortisol et les androgènes et une augmentation de la lipolyse induite par les catécholamines. Ces rôles endocriniens sont particulièrement marqués au niveau des dépôts adipeux intra-abdominaux, les rendant plus susceptibles aux stimulations hormonales et aux changements du métabolisme des lipides. Ces nouvelles données expliquent pourquoi les patients avec une obésité centrale prédominante sont plus à risque de développer des complications. La^résistance à. l'insuline est l'une des principales atteintes endocriniennes des patients obèses. Selon certains auteurs, cette réaction est une adaptation des tissus dans le but de limiter l'accumulation subséquente de graisses, et de plus elle favorise l'oxydation des triglycérides en dépit de leur stockage. Cet effet de résistance est accentué par la présence du Cortisol, qui chez les sujets obèses, est augmenté afin de palier à l'augmentation de sa clairance. L'effet à 10 long terme de l'insulinorésistance est le développement du syndrome métabolique (syndrome X), dont les symptômes cardinaux sont l'hyperinsulinémie, l'hyperglycémie, l'hypertension artérielle et l'hypertriglycéridémie. De plus, chez les patients obèses ont observe souvent un état de dyslipidémie où il y a une augmentation du cholestérol LDL (low-density lipoprotein) et des triglycérides et une diminution du cholestérol HDL (high-density lipoprotein). Conditions débilitantes : Ces conditions ont un, impact important sur la qualité de vie des personnes obèses et constituent la principale raison de consultation. L'excès de poids est associé au développement de l'arthrose, de la goutte et de plusieurs affections pulmonaires. L'association entre l'arthrose et l'obésité est principalement due à l'augmentation des stress mécaniques et aux changements métaboliques. Quant à la goutte, son incidence augmentée est attribuable à l'état d'hyperuricémie qui accompagne l'obésité. Sur le plan pulmonaire, l'accumulation de tissu adipeux au niveau des côtes, de l'abdomen et du diaphragme diminue la compliance de la cage thoracique, entraînant une augmentation du travail pulmonaire et une hypoxémie chronique. Une accumulation plus spécifique des graisses au niveau des tissus moiis du cou est le principal agent étiologique de l'apnée du sommeil d'origine obstructive. Cette pathologie a pour conséquences une somnolence diurne, une hypercapnie, des céphalées matinales et, dans les cas extrêmes, une hypertension pulmonaire jusqu'à une insuffisance cardiaque droite. Maladies chroniques : Ces problèmes de santé à long terme sont divisés en quatre catégories : 1) Maladies cardiovasculaires : Lorsqu'on parle de maladies cardiovasculaires, on fait référence aux maladies cardiaques athérosclérotiques (MCAS), à l'hypertension artérielle (HTA) et aux accidents cérébrovasculaires (ACV). L'IMC élevé se retrouve au troisième rang des agents étiologiques de ces pathologies, après l'âge et la dyslipidémie. En plus du degré d'IMC, la durée de l'obésité est un déterminant important, principalement en ce qui il concerne l'HTÀ. Comme expliqué précédemment, l'obésité favorise un état d'hyperinsulinémie, ce qui augmente la rétention hydrosodée et par le fait même, les pressions systolique et diastolique. En se basant sur cette physiopathologie, on peut comprendre pourquoi l'exercice est un traitement adéquat à l'HTA secondaire à l'obésité. En.effet, l'exercice augmente la sensibilité des muscles à l'insuline, ce qui diminue son taux circulant. 2) Cancers : Les cancers dont l'incidence augmente avec la présence de l'obésité se regroupent sous deux catégories, soit les cancers hormonodépendants et gastrointestinaux. patients ayant une obésité centrale présentent principalement des Les cancers hormonodépendants et parmi ceux-ci on retrouve le cancer de l'endomètre, des ovaires, du sein, du col utérin et de la prostate. En ce qui a trait aux tumeurs gastrointestinales, il est difficile de déterminer si le responsable est le gain de poids ou les composantes graisseuses de la diète. Au nombre de ces cancers on compte le cancer colorectal, rénal, de la vésicule biliaire, du pancréas et du foie. 3) Diabète mellitus : Il existe une relation positive entre l'IMC élevé et le diabète sucré noninsuliriodépendant (type 2). En effet, une étude concernant les femmes âgées de 30 à 55 ans a démontré que les sujets obèses ont un risque 40 fois plus élevé de développer un diabète mellitus type 2 18 . Des analyses plus approfondies sur la relation entre l'IMC et le diabète ont mis en évidence des caractéristiques augmentant davantage le risque des patients obèses. Ces caractéristiques comprennent une obésité présente depuis l'enfance, un gain de poids important à partir de 18 ans, une obésité centrale, un manque d'activité physique et une diète peu nutritive. Les deux derniers éléments méritent l'attention du clinicien puisqu'ils se retrouvent de façon omniprésente dans nos pays industrialisés et sont des facteurs de risque modifiables du surplus de poids et de l'obésité. 4)Maladie de la vésicule biliaire : On note une augmentation de l'incidence des calculs biliaires et des cholécystites au sein de la population obèse. En effet, l'obésité favorise la 12 sursaturation de la bile et diminue la motilité de la vésicule biliaire, deux facteurs de risque des lithiases. Quant aux cholécystites, elles sont généralement la conséquence des calculs biliaires. Paradoxalement, les lithiases sont un problème commun chez les patients tentant de perdre du poids. Traitement Diétothérapie : Les résultats concernant la diétothérapie sont difficiles a interpréter puisque cette méthode a généralement été utilisée conjointement avec l'exercice et la thérapie comportementale. Néanmoins, il semble que les régimes hypocaloriques (800-1500 kcal/jour) et hypocaloriques sévères (<800 kcal/jour) aient permis une réduction moyenne du poids de 2 à 6 kg. Par contre, on a observé un phénomène de retour graduel au poids initial de 52% après 2 ans et de 61% après 2,5 ans. De plus, le régime hypocalorique sévère entraîne des conséquences non négligeables, telles la fatigue, les étourdissements, la perte de cheveux, l'irrégularité menstruelle, les calculs biliaires, la goutte et les arythmies cardiaques. Thérapie comportementale : Quant au counseling comportemental, il tend à modifier le mode de vie des patients en ce qui a trait aux habitudes alimentaires et à la sédentarité. Ce changement du comportement cognitif est utilisé comme adjuvant à la diétothérapie afin d'empêcher la reprise de poids. Cette thérapie a été évaluée dans plusieurs études et la plupart d'entre elles ont démontré une faible efficacité puisqu'il y avait une reprise du poids. Par contre, dans les études de Stamler et coll. 5 et de Elmer et coll. 5 , on a conclu que 39% des patients avaient atteint leurs objectifs de perte de poids et que 34% avaient maintenu une perte pondérale de 4,5 kg sur 4 ans. Suite à l'observation des pratiques médicales actuelles, Wee et coll.22 ont affirmé que le counseling en regard de l'exercice est peu utilisé par les cliniciens malgré qu'une diminution de la sédentarité ait été prouvée efficace dans la réduction pondérale. 13 Méthodes pharmacoloqiques : Seuls les patients ayant un IMC supérieur à 30 uniquement ou supérieur à 27 accompagné de comorbidité telle l'hypertension, la dyslipidémie et les MCAS, se voient offrir un traitement pharmacologique. L'application de ce dernier est basée sur notre compréhension des mécanismes responsables de la régulation du poids. On sait que l'hypothalamus est le centre nerveux responsable de la balance énergétique et qu'il agit via plusieurs noyaux interconnectés entre eux et liés à d'autres structures du cerveau. Ces noyaux contiennent plus de 40 neurotransmetteurs ayant fait l'objet de plusieurs études afin de déterminer leur mécanisme d'action. Suite aux résultats de ces études, ils ont été divisés en 2 grandes catégories. La première classe concerne les neurotransmetteurs qui favorisent un gain de poids via une augmentation de l'appétit et une suppression la thermogénèse. Cette classe est constituée de la noradrénaline, de la GHRH (hormone régulatrice de la libération de l'hormone de 1 croissance) et du neuropeptide Y. Les neurotransmetteurs de la seconde catégorie permettent une perte de poids grâce à une diminution de l'appétit et une activation de la thermogénèse. Les composantes de cette catégorie sont la sérotonine, la dopamine et la cholécystokinine. Donc, la majorité des .médicaments utilisés dans le traitement de l'obésité agit par l'intermédiaire de ces neurotransmetteurs. Du nombre de ces médicaments, on compte la fluoxétine, qui inhibe le recaptage de la sérotonine, deux agents sérotonergiques, la fenfluramine et la dexfenfluramine, et deux, agents noradrénergiques, la phentermine et le mazindol. Lors de l'évaluation de ces moyens pharmaceutiques, on avait noté une perte pondérale dans les 12 à 24 premières semaines, comparativement au groupe placebo. Malheureusement, il y a eu une reprise du poids après 6 mois de traitement. De plus, ces médicaments ont été associés avec le développement d'hypertension pulmonaire primaire et de valvulopathies, principalement la régurgitation aortique. Suite à des effets secondaires si importants, les médicaments ci-hauts ont été retirés du marché en 1997 et on ne connaît toujours pas le mécanisme par lequel ces effets ont été causé. De nouvelles options pour le traitement de l'obésité sont maintenant disponibles, dont la sibutramine,. Méridia, et l'orlistat, Xenical. Le mécanisme d'action de la sibutramine est une inhibition du recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline. Lors de l'étude du FDA (Food and Drug Administration)23, on a observé une perte de poids de 5 à 10% chez 56% des patients recevant la sibutramine 14 comparativement à 29% des personnes appartenant au groupe placebo. Quant à l'orlistat, il agit comme inhibiteur de la lipase gastrointestinale, ce qui diminue la digestion et par la fait même l'absorption des lipides. Ce médicament a également reçu des résultats favorables de la part des chercheurs. En effet, l'étude de James et coll.23 a démontré une perte de poids de 5% chez 55% des personnes recevant l'orlistat versus 33% dans le groupe placebo. Plusieurs laboratoires de recherche médicaments pour le traitement de l'obésité. sont présentement en quête de nouveaux Par exemple, l'antagoniste des récepteurs du neuropeptide Y et l'agoniste de la leptine font le sujet d'études plus approfondies. Chirurgie : Finalement, la chirurgie est réservée aux patients présentant une obésité morbide (IMC > 40) et rebelle aux autres traitements. Les interventions possibles sont la déviation gastrique et la gastroplastie. Cette dernière consiste en une mise hors circuit partielle de l'estomac au niveau proximal, comparativement à une mise hors circuit complète pour la déviation gastrique. Ces chirurgies entraînent une perte de poids moyenne de 27,6-45,5 kg au cours des 3 à 6 premiers mois. Heureusement, la perte de poids se maintient à long terme, contrairement aux interventions pharmaceutiques. Par contre, chez environ 5% des patients on retrouve des complications post-opératoires telles l'infection, la fuite gastrique, la sténose au site de chirurgie, le lâchage de la ligne d'agrafes, les atteintes pulmonaires et la thromboembolic veineuse. Bien que complexe, le traitement de l'obésité est un investissement payant tant sur le point de vue économique que physiologique. En effet, avec une perte de poids de seulement 5 kg, on obtient un meilleur contrôle de la glycémie, une baisse des tensions systolique et diastolique, et une amélioration du bilan lipidique sérique. Ces répercussions positives sur la santé permettent de diminuer la consommation d'hypoglycémiants et d'anti-hypertenseurs. L'étude de Framingham5 a su confirmer ces résultats en affirmant qu'une perte de 10% du poids total permet une diminution de 20% de la glycémie à jeun, de 6,6 mmHg de la tension artérielle systolique et de 0,6 mmol/L du cholestérol sanguin total. La combinaison de ces améliorations permet une baisse de 20% de l'incidence des MCAS avec événement 15 symptomatique. De plus, on observe une diminution de la progression de la maladie, voire une régression. En plus d'avoir des effets sur la morbidité, la perte de poids influence la mortalité. D'après Williamson et coll.5, la diminution de l'incidence des cancers et des MCAS engendrerait une baisse de 20% de la mortalité liée a l'obésité. Par ailleurs, Lean et coll.5 ont découvert qu'une baisse de 44% de la mortalité chez les diabétiques est possible avec la perte de poids. En ce qui est de l'impact de la perte de poids sur l'incidence d'événements morbides aigus tels l'infarctus du myocarde (IM), l'accident cérébrovasculaire (ACV) et le décès subit par MCAS, il n'y a pais suffisamment de données. Beaucoup d'avantages ont été attribués au traitement de l'obésité, mais le professionnel de la santé doit s'assurer que ces avantages surpassent les effets potentiellement néfastes d'une intervention clinique trop agressive. En effet, on remarque une augmentation de la prévalence de certaines affections psychologiques, telles la dépression majeure, la boulimie et autres troubles de l'alimentation, chez les patients obèses sous traitement. Enfin, dans le but d'adopter un comportement adéquat dans la prise en charge des patients présentant une obésité, il est important de connaître quelques-uns des « guidelines » canadiens5 : - prévention de l'obésité recommandation C - traitement de personnes obèses sans affection liée a l'obésité recommandation C - traitement de personnes obèses avec affection liée à l'obésité recommandation B - calcul de l'IMC chez personnes obèses sans affection liée à l'obésité recommandation C - calcul de l'IMC chez personnes obèses avec affection liée a l'obésité recommandation B Dans une perspective d'avenir, certaines mesures prioritaires à établir ont été identifiées. Ces recommandations concernent l'instauration de méthodes de prévention primaire, l'introduction de traitements efficaces à long terme et la détermination de l'influence d'une réduction de poids sur les événements cliniques aigus. 16 MÉTHODOLOGIE Objectifs Notre projet de recherche vise à mettre en évidence les connaissances, attitudes et pratiques des omnipraticiens en regard de l'obésité. Puisque la revue de littérature est composée principalement d'études américaines, il sera intéressant de faire une étude auprès des médecins québécois. Questions de recherche et hypothèses : L'identification des différents facteurs influençant les trois paramètres étudiés s'est avéré un objectif complémentaire au but premier de notre projet. Afin de mettre ces déterminants en évidence, une section de notre questionnaire était réservée à la cueillette d'informations personnelles sur les médecins. Nous avons demander les informations qui nous permettraient d'infirmer ou de confirmer nos hypothèses quant à la relation entre les facteurs socio-démographiques et les connaissances, attitudes et pratiques médicales. Voici quelques exemples.de ces hypothèses : les médecins qui comptent moins d'années de pratique auraient tendance à référer plus souvent à une nutritionniste, les cliniciens plus âgés auraient plus d'attitudes négatives face aux patients obèses, et les médecins présentant un surplus de poids (IMC >27) auraient une attitude plus positive mais seraient moins enclins à traiter eux-mêmes. Toujours selon les données socio-démographiques, nous avons voulu faire la relation entre le nombre d'années de pratique et les sources d'informations utilisées, de façon à évaluer sommairement le rôle du cours de médecine. Nous nous sommes également demandés si les médecins qui considèrent avoir un surplus de poids ont réellement un IMC au-dessus de 27. Cette interrogation est justifiée puisqu'une mauvaise perception d'eux-mêmes pourrait entraîner une évaluation biaisée de leurs patients obèses. De plus, nous avons formulé des hypothèses quant aux interrelations entre les trois principaux aspects à l'étude. Selon nous, les médecins les moins portés à prendre en charge leurs patients obèses seraient ceux ayant des 17 connaissances erronées sur la prévalence et la tendance de l'obésité et ceux présentant des attitudes négatives. Dans le même ordre d'idées, nous croyons que les médecins qui se disent préoccupés par leur poids abordent plus systématiquement question du surplus de poids avec leurs patients. Toujours par rapport aux attitudes, nous voulons vérifier si les médecins qui pensent que leurs patients sont mal à l'aise d'aborder le sujet, sont en fait inconfortables euxmêmes. Ce résultat nous permettra de savoir si les médecins font une évaluation adéquate du sentiment de leur patient ou s'ils ont tendance à faire une projection de leurs propres émotions. Dans le but de répondre à ces différentes interrogations, nous avons dû faire les démarches suivantes. Échantillon Vu le peu de temps dont nous disposions pour compléter cette étude, nous avons choisi de faire un échantillon de convenance. Pour sélectionner les sujets , nous nous sommes référés à une liste de 143 cliniques médicales privées de la Montérégie. Cette liste avait déjà été utilisée par un autre groupe d'étudiants le mois précédent. Ce groupe avait choisi une ou deux cliniques maximum par municipalité en fonction de leur importance démographique. Cette technique a eu pour conséquence une sous-représentation des grande municipalités dans leur échantillon. Pour notre part, nous avons donc contacté les 87 cliniques qui n'avaient pas été sollicitées, en majorité localisées dans les villes les plus populeuses. À la suite de cette première vague d'appels téléphoniques, 27 cliniques (31%) ont été retirées de l'étude soit parce qu'elles ont catégoriquement refusé de participer, ne possédaient pas de télécopieur, ne comptaient aucun omnipraticien ou encore que ces derniers étaient en congé pour la semaine. Aussi, quatre d'entre elles n'ont pas été rejointes parce que nous n'avions pas le numéro ou que ce dernier étaient erroné. Puisque notre échantillon était insuffisant, nous avons utilisé une méthode de remplacement qui consistait à sélectionner une clinique dans chaque municipalité non représentée. Dans le cas où il y en avait plus d'une par municipalité, on choisissait par pige l'une d'entre elles. Nous avons donc rejoint 23 nouvelles cliniques. Sur ce nombre, une a refusé de participer et une autre était fermée pour la semaine. 18 Au total, 81 cliniques ont reçues un exemplaire du questionnaire. Questionnaire Pour la collecte des données, nous avons formulé dix-sept questions dont quatre portaient sur les connaissances, six sur les attitudes et sept autres sur les pratiques des médecins en regard de l'obésité. Neuf questions supplémentaires servaient à recueillir des renseignements personnels. Nous avons volontairement limité le nombre de questions espérant ainsi augmenter le taux de participation. Notre questionnaire prenait environ cinq minutes à remplir. Validité Nous avons préalablement fait remplir le questionnaire par sept omnipraticiens qui ont laissé leur pratique clinique pour travailler à la RRSSS, par une diététiste et par trois externes de l'université de Sherbrooke. De plus, une copie a été envoyée à Dr. Robert Blàck pour être validée. Une douzaine de modifications ont été apportées suite à leurs suggestions. Procédure Dans un premier temps, nous avons contacté par téléphone la secrétaire des 87. cliniques afin d'évaluer l'intérêt des médecins à participer à notre étude. Par la suite, nous avons envoyé par télécopieur un exemplaire du questionnaire aux 81 cliniques qui avaient accepté de le remplir. Une lettre de présentation spécifiant que les réponses seraient traitées de. façon anonyme et confidentielle, et expliquant les buts de l'étude, accompagnait le questionnaire. Comme convenu lors de l'entretien téléphonique, c'est la secrétaire de la clinique qui devait faire les photocopies pour chaque médecin. Une fois le questionnaire complété, les omniprâticien devaient nous le retourner par télécopieur au numéro indiqué sur la 19 lettre de présentation. Dans les jours qui ont suivi l'envoi, une relance téléphonique a été faite auprèç des cliniques desquelles nous n'avions pas de questionnaire rempli. Répondants Voici un tableau représentant la répartition des médecins ayant participé à notre projet d'étude. La colonne « Nb total » correspond à l'ensemble des omnipraticiens de la Montérégie pratiquant en cabinet privé. Cette estimation du nombre de médecins a été possible suite à la révision partielle de la liste des cliniques médicales privées, lors dé nos appels téléphoniques. Ces cliniques sont réparties selon les trois grandes régions desservies par les CLSC de la Montérégie (Fig.l). La région Sud-Ouest compte le plus petit effectif médical, soit 19% de la totalité des omnipraticiens de la Montérégie, suivie par l'association de Yamaska qui représente 20,5% des médecins et finalement, la région du Richelieu-St-Laurent comprend plus de la moitié des cliniciens de la Montérégie avec 60,5%. Quant à la colonne « Nb ciblés », elle représente les médecins qui ont reçu un exemplaire de notre questionnaire, donc qui ont accepté de participer. La répartition des répondants nous indique le pourcentage des médecins participants selon l'emplacement de leur clinique dans les trois régions (Fig. 26 & 27). Ces résultats, compilés dans le tableau 1 et représentés dans le graphique 1, nous permettent de conclure à un faible taux de réponse. En effet, notre questionnaire a été répondu par 5,3% des médecins pratiquant dans les cliniques privées de la Montérégie et par 8,7% des médecins ciblés. 20 T A B L E A U 1 : Répartition des médecins Nb Nb Nb Total Ciblés de Répondante Assoc. Omnipraticiens de Yamaska 173 55 22 8 52 4 32 103 28 3 8 41 4 19 13 2 2 1 4 0 4 28,90% Assoc. Omnipraticiens du Sud-Ouest Châteauguay Huntingdon La Presqu'île Seigneurie de Beauhamois 160 111 6 13,30% Des Maskoutains Du Havre Du Richelieu Haute Yamaska La Chênaie La Pommeraie Assoc.Omnipraticiens Richelieu St-Laurent Champagnat de la Vallée des Forts des Seigneuries Jardin du Québec Katéri Longueuil Samuel de Champlain St-Hubert Vallée du Richelieu [Total 42 11 66 41 14 3 53 41 2 1 3 0 Répartition des Répondants 510 64 59 4 28 140 118 30 67 301 44 27 3 18 103 46 20 40 26 57,80% 843 515 45 100% 2 2 1 2 5 4 2 8 | 21 RÉSULTATS L'échantillon final compte 5,3% de tous les omnipraticiens de la Montérégie dont 60% sont des hommes et 40% des femmes. Une majorité de ces participants est âgée de plus de 40 ans (Fig.2). Vu que l'étude se rapporte à l'obésité, il était pertinent de se renseigner sur le poids et de la taille de chacun de façon à calculer I'IMC. Soulignons que la plupart des gens ont tendance à sous-estimer leur poids, ce qui constitue un biais. Il en résulte que 66,7% des répondants ont un IMC-santé (Fig.3). Aussi, notons que la majorité des médecins inclus dans notre étude pratique depuis au moins 10 ans (Fig.4). 48,9% des participants ont été formés à l'Université de Montréal (Fig.5) et ceux ayant obtenu un certificat de médecine de-famille représentent 51,1% de notre échantillon. répondants travaillent principalement Pour ce qui a trait au type de clientèle, 8,9% des avec des enfants et 15,6% ont une clientèle essentiellement gériatrique. Ainsi, nous assumons que les autres ont une clientèle plus variée (Fig-6). Malheureusement, nous ne connaissons pas le profil personnel de l'ensemble des médecins de la Montérégie. Nous ne savons donc pas si notre échantillon est représentatif.. Dans un premier temps, il est important de spécifier qu'à cause du nombre insuffisant de répondants, aucun croisement de variables effectué n'a donné de résultats valides. Vu la nonvalidité des tests, il devient inutile de spécifier la valeur du « p », c'est-à-dire si les résultats sont statistiquement significatifs. Nous allons tout de même mentionner les principales tendances qui ressortent de notre étude et les comparer à nos hypothèses de départ et à la littérature actuelle. Connaissances La première partie de notre questionnaire visait à évaluer les différentes connaissances des médecins. Suite à l'analyse des résultats, nous constatons que la majorité des cliniciens (46,7%) connaît la prévalence de l'obésité et parmi ceux qui ont obtenu une mauvaise réponse, 36,6% avait surestimé cette prévalence. En ce qui concerne la tendance de l'obésité au Canada, .22 I 93,3% croient que celle-ci tend à augmenter ce qui est inexact puisque c'est la prévalence du surplus de poids qui augmente et celle de l'obésité demeure stable. La majorité (69%) pense qu'une diminution de 20% du poids au cours du traitement est un objectif réaliste, ce qui est nettement supérieur à l'objectif recommandé de 10%. Quant aux effets de la diète et de l'exercice physique, les connaissances sont essentiellement justes. Nous avons également demandé aux médecins d'identifier l'IMC à partir duquel une intervention est jugée nécessaire, mais au cours de nos lectures nous avons remarqué que la valeur différait selon la source et variait de 25 à 27. Comme la valeur 27 ne figurait pas dans nos choix de réponses, les médecins se devaient de départager entre 25 et 30, ce que nous avons considéré comme étant les bonnes réponses. Donc, 51% des médecins ont répondu 30 et 29% ont choisi 25. Pour connaître l'influence des variables socio-démographiques sur les connaissances, nous avons fait des croisements entre ces deux caractéristiques. Premièrement, l'université d'origine n'a pas beaucoup d'impact sur la notion de la prévalence puisque la majorité a obtenu de bonnes réponses, mais la surestimation observée est attribuable aux médecins formés à l'Université de Montréal. Toujours par rapport à la notion de prévalence, l'obtention du i certificat de médecine de famille semble améliorer le taux de bonnes réponses, malgré que le nombre d'années de pratique n'ait pas d'influence (Fig.7). Deuxièmement, on remarque que la fausse croyance concernant une perte de poids de 20% augmente de façon proportionnelle selon le nombre d'années de pratique et est moins répandue chez les médecins détenteurs de certificat (Fig.8). Troisièmement, la connaissances des rôles de la diète et de l'exercice dans le traitement de l'obésité est meilleure au sein des médecins formés aux universités de Sherbrooke et Montréal. Par contre, il n'y a pas de lien entre cette connaissance et le nombre d'années de pratique ou l'obtention du certificat. Quatrièmement, il y a un lien inversement proportionnel entre la connaissance de l'IMC nécessitant une intervention et le nombre d'années de pratique, de même qu'entre cette notion et l'obtention du certificat (Fig.9). Puisque les médecins n'ayant pas de certificat sont en général les mêmes qui comptent un plus grand nombre d'années de pratique, il est difficile de départager le rôle de chacune de ces variables. De plus, nous avons établi la relation entre les connaissances et les pratiques médicales, ce qui nous permet de conclure que la prise en charge des patients obèses varie selon la notion d'IMC discutée précédemment. En effet, les médecins qui ont une connaissance exacte sur le seuil d'IMC 23 auquel il faut intervenir ont plus tendance à traiter eux-mêmes leurs patients obèses (Fig. 10). De plus, les médecins connaissant cet IMC ont plus tendance à adopter des modes de traitement adéquats, c'est-à-dire l'éducation par rapport aux dangers de l'obésité et les recommandations d'une diète réduite en calories et de l'exercice physique régulier (Fig.l 1). Attitudes Une autre section de notre questionnaire avait pour but de déterminer les différentes attitudes des omnipraticiens en regard de l'obésité. Près du tiers des médecins croit, à des de conviction différents, que les personnes obèses ont moins de volonté que les personnes de poids santé. De plus, 68,9% des répondants sont pessimistes quant à la capacité de leurs patients obèses d'atteindre leur objectif de perte de poids. Par ailleurs, la majorité (73,3%) pense que les patients obèses ne sont pas à l'aise de discuter de leur poids tandis que seulement 11,1% des médecins se disent eux-mêmes mal à l'aise d'en discuter. Nous remarquons également que 44% des médecins se disent préoccupés par leur poids, mais seulement 24% croient avoir un excès de poids. Selon le même principe utilisé pour les connaissances, nous avons fait les liens entre les variables socio-démographiques et les attitudes. Tout d'abord, nous observons que les médecins âgés de plus de 49 ans pensent davantage que les personnes obèses ont moins de j volonté. Ce résultat est similaire à celui obtenu par Price et coll. mentionné dans la revue de littérature. Cette dernière fait également mention de l'étude d'Oberrieder et coll. qui conclut à une attitude plus négative de la part des nutritionnistes ayant un poids santé, laquelle conclusion a été observée dans notre recherche. En effet, ce sont principalement les médecins avec des IMC entre 20 et 26 qui croient que les patients obèses ont moins de volonté. Toujours en utilisant l'IMC personnel des médecins, nous nous sommes interrogés à savoir si ceux qui pensent avoir un surplus de poids sont en effet au-dessus de leur poids santé. Selon les résultats obtenus, nous pouvons affirmer que les médecins ont une évaluation subjective de leur poids correspondant assez fidèlement à la réalité'(Fig. 12). Cette conclusion vient à l'encontre de celle d'Oberrieder et coll. qui veut que plusieurs nutritionnistes croient qu'elles ont un surplus de poids malgré un IMC dans l'intervalle de santé. La préoccupation des médecins par 24 rapport à leur propre poids se reflète également dans leur prise en charge, puisque ceux qui se disent plus préoccupés abordent plus systématiquement la question de l'obésité avec les patients (Fig. 13). De plus, il semble que le niveau de préoccupation soit directement en relation avec la recommandation de moyens de traitement acceptés (Fig. 14). On remarque que les médecins qui affirment que les personnes obèses ont moins de volonté s'occupent eux-mêmes de" la prise en charge de leurs patients (Fig. 15). Par contre, les médecins qui considèrent que leurs patients sont peu à l'aise de discuter de leur poids réfèrent plus à d'autres professionnels de la santé au lieu de traiter eux-mêmes (Fig. 16). Selon la même tendance, les omnipraticiens se disant inconfortables d'aborder le sujet n'assument pas la prise en charge seuls et ils réfèrent leurs patients obèses (Fig. 17). Contrairement à ces résultats, le niveau de confiance envers l'atteinte des objectifs par les patients n'influence pas la pratique. Pratiques médicales Enfin, notre questionnaire cherchait à évaluer les différentes pratiques des cliniciens de la Montérégie. Tout d'abord, un seul médecin avoue ne pas aborder la question de l'obésité avec ses patients, tandis que la moitié dit l'aborder de façon systématique. Les expériences personnelles et professionnelles, le cours de médecine, les revues, les textbooks et les congrès sont les source d'information qui influencent le plus la pratique médicale. Malheureusement, 48,9% des médecins se disent influencés par les médias. Dans la pratique quotidienne, les principaux moyens diagnostiques utilisés sont l'évaluation de l'apparence générale du patient (46,7%) la mesure du poids (80%) et le calcul de l'IMC (77,8%). En ce qui concerne le traitement, 60% affirment traiter eux-mêmes leurs patients obèses comparativement à 40% qui réfèrent. Lorsqu'il y a initiation du traitement, les moyens les plus favorisés sont : l'éducation par rapport aux dangers de l'obésité, les recommandations concernant une diète faible en calories, un exercice physique régulier et l'adhésion à un programme particulier. Parmi ces programmes, Weight Watchers est le favori des médecins avec 66%, suivi par Minçavi, 20%, et finalement Montignac avec 4,4%. Par contre, lorsque les médecins réfèrent, 93,3% font appel à une nutritionniste. Finalement, le peu d'intérêt de la part du patient (84%), le manque de temps 25 (55,6%), l'impression que l'intervention sera inutile (37,8%) et la présence de troubles alimentaires chez le patient (37,8%) constituent les principaux obstacles de la prise en charge. Lors du croisement des pratiques médicales avec les variables socio-démographiques, notre première interrogation concernait le moment où le médecin aborde le sujet. Nous pouvons conclure que les médecins des universités de Montréal et Sherbrooke ont plus tendance à aborder la question, que ce soit précocement ou tardivement, par rapport aux médecins des universités Laval et McGill. De plus, les omnipraticiens détenteurs d'un certificat interviennent de façon plus précoce, contrairement aux autres qui attendent l'apparition de facteurs de risque. Il ressort également que les femmes abordent le sujet plus tôt, mais n'utilisent pas les modes de traitement recommandés autant que les hommes (Fig. 18). En ce qui concerne les moyens diagnostiques, l'IMC est utilisé préférentiellement par les médecins ayant moins de 20 ans d'expérience et par le fait même, possédant plus souventle certificat de médecine de famille (Fijg. 19). Quant aux médecins comptant plus de dix années de pratique, ils utilisent davantage le tour de taille comparativement à ceux ayant moins d'expérience. En ce qui est de la prise en charge, les médecins avec moins de dix ans de pratique et qui possèdent un certificat ont plus tendance à traiter eux-mêmes qu'à référer leurs patients (Fig.20 & 21). De plus, il y a une corrélation entre l'IMC du médecin et le type de prise en charge. En effet, plus leur IMC est élevé plus ils sont portés à référer (Fig.22). Les médecins intervenant davantage avec une clientèle gériatrique ont tendance à référer leurs patients plutôt qu'à les traiter eux-mêmes (Fig.23). Pour les modalités de traitement, l'université d'origine n'a pas d'influence contrairement à l'expérience. Effectivement, l'utilisation de meilleurs moyens thérapeutiques est directement proportionnelle aux nombre d'années de pratique (Fig.24). Parmi les médecins qui réfèrent aux différents professionnels de la santé, ceux ayant un certificat favorisent les nutritionnistes, ce qui correspond à la conclusion de Price et coll. Dans l'autre groupe, soit ceux qui ne détiennent pas de certificat, on note que les patients sont plutôt adressés à des psychologues ou des psychiatres et aux confrères (consoeurs). Quant aux sources d'information, l'expérience personnelle et professionnelle est la principale référence des médecins ayant plus de dix ans d'expérience. De plus, nous observons que l'utilisation des textbooks et des revues est directement proportionnelle aux nombre d'années de pratique (Fig.25). Nous n'avons pas de résultats allant dans le même sens que 26 l'étude de Price et coll. c'est-à-dire que la principale source d'information pour les médecins ayant moins. d'années de pratique serait le cours de médecine. L'expérience influence également le type d'obstacles rencontrés dans la prise en charge, puisque le manque de temps est incriminé plus particulièrement par les médecins comptant entre 10 et 19 ans de pratique. Par contre, un grand nombre de médecins pratiquant depuis moins de dix ans a le sentiment que l'intervention sera inutile, ce qui constitue leur obstacle majeur. Mis à part les années d'expérience, les médecins qui réfèrent davantage leurs patients citent le manque de temps et la non-rémunération comme contraintes importantes. Parmi les omnipraticiens qui traitent euxmêmes, les obstacles mentionnés sont : le manque, d'intérêt de la part du patient, le sentiment d'incompétence dans le domaine, l'impression que l'intervention sera inutile et les troubles alimentaires du patient. DISCUSSION Même si les résultats de notre étude n'ont aucune valeur statistique, nous pouvons remarquer certaines tendances qui confirment ou infirment nos hypothèses de départ. Premièrement, il ressort que les cliniciens ayant un certificat, donc ceux ayant le moins d'années de pratique, prennent plus en charge eux-mêmes et ont une approche plus efficace. Comme nous l'avions cru, lorsqu'ils réfèrent, ils s'adressent plus souvent à des nutritionnistes que les médecins plus expérimentés. Selon notre étude, ces derniers se baseraient plus sur les textbooks, les revues médicales et leur expérience professionnelle que les cliniciens avec moins d'expérience. Contrairement à ce que nous croyions, le cours de médecine ne semble pas être une source d'informations favorisée par les plus jeunes. Étonnamment, près de la moitié des répondants, tous ayant cinq ans et plus d'expérience, se disent influencés par les médias. Si cette tendance se confirmait dans une future étude plus puissante, nous devrions sérieusement nous questionner sur la validité des sources d'informations sur lesquelles les omnipraticiens basent leur pratique. Par ailleurs, l'hypothèse que les cliniciens plus âgés auraient une attitude plus négative face aux patients obèses semble se confirmer. Contrairement à ce que nous croyions, une 27 attitude négative de la part du médecin ne serait pas nécessairement liée à une diminution de la prise en charge. En effet, les répondants qui considèrent que les obèses ont moins de volonté que les personnes de poids-santé auraient plus tendance à traiter eux-mêmes. Par ailleurs, il est intéressant de noter que les médecins mal à l'aise seraient plus portés à croire que les patients sont inconfortables de discuter de leur poids. Ainsi, on pourrait penser que les médecins font du transfert de leurs émotions. Il ressort de nos résultats que la plupart des cliniciens sont peu confiants quant à la capacité qu'ont leurs patients de perdre du poids. Nous nous demandons si cette attitude pessimiste ne serait pas due.au fait que la majorité des médecins a des objectifs irréalistes. Il aurait été intéressant de croiser ces deux variables. Selon notre étude, la perception qu'ont les omnipraticiens de leur propre poids semble assez juste. Les médecins ayant un surplus de poids (IMC > 27) auraient, comme nous le supposions, une attitude plus positive face à leurs patients obèses mais auraient tendance à référer plutôt que de traiter eux-mêmes. Par ailleurs, nous remarquons que ceux qui sont préoccupés par leur propre poids seraient plus enclins à aborder systématiquement la question avec leurs patients. Contrairement à notre hypothèse de départ, les connaissances de la tendance et de la prévalence n'influenceraient pas la prise en charge des patients obèses. Cependant, ceux qui connaissent la valeur de l'IMC à laquelle ils doivent intervenir semblent traiter eux-mêmes davantage et ce, de façon plus adéquate. Toutes ces tendances sont bien intéressantes cependant, il faut garder en tête que certains biais de sélection se sont glissés dans notre étude. Premièrement, la participation des médecins était volontaire. II est donc possible que notre échantillon soit principalement composé d'omnipraticiens ayant un intérêt particulier pour la problématique donc qui s'informent plus, qui ont une meilleure attitude et qui traitent plus. Ceci causerait dans notre étude une surestimation quant à l'agressivité de des omnipraticiens dans le traitement de l'obésité. De plus, nous avons involontairement exclu les médecins anglophones de notre étude puisque notre questionnaire était écrit exclusivement .en français. Aussi, nos résultats ont certainement été influencés par le biais de désirabilité sociale, d'autant plus que le sujet d'étude est délicat. 28 RECOMMANDATIONS Nous croyons qu'il serait pertinent de mener une nouvelle étude avec un plus grand échantillon afin de valider les tendances que nous avons fait ressortir et ainsi tirer des conclusions. Un effort particulier devrait être fait dans le but de diminuer au maximum le nombre de biais. ,Par exemple, une version anglaise du questionnaire devrait être disponible. i C'est seulement suite à cette seconde étude que nous pourrons formuler des recommandations visant à améliorer la qualité de prise en charge des patients obèses par les omnipraticiens. 29 BIBLIOGRAPHIE 1. Aronne LJ. Modem Management o f Obesity : The Role o f Phamaceutical Intervention. J ADA. octobre 1998 ; 98(10 suppl. 2 ) : S23-S26. 2. Birmingham CL. Muller IL. Palepu A. Spinelli JJ. Anis AH. The Cost o f Obesity in Canada. JAMC. février 1999 ; 160 (4) : 483-488. 23 3. Contandriopoulos A-P. Champagne F. Potvin L. Denis J-L. Bovle P. Savoir préparer une recherche : la définir, la structurer, la financer.- Montréal :.Les Presses de l'université de Montréal, 1990 : 216-225. 4. Dalton S. The Dietecians* Philosophy and Practice in Multidisciplinary Weight Management. 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Journal of the American Dietetic Association, août 1999; 99 ( 8 ) : 976-978. 21. St Jeor ST. New Trends in Weight Management. JADA. octobre 1997 ; 97 (10) : 1096-1098. 22. WeeCC. McCarthy EP. Davis RB. Phillips RS. Physician Couseling About Exercise. JAMA. 27 octobre 1 9 9 9 ; 282 (16) : 1583-1588. 23. Wilding J. Obesity Treatment. BMJ. octobre 1997 ; 314 (7114) : 997-1000. 24. WillettWC. Dietz WH. CoIditzGA. Guidelines for Healthy Weight. New England Journal of Medicine. 5 août 1999 ; 341 (6) : 427-434. 31 ANNEXES / Fig.l: Répartition des médecins • md de la Montérégie H m d Rejoints LU O < H m d Répondants H Z LU o 0£ Zî O CL 30.00% 20,00% 10,00% 0,00% Richelieu St- Laurent Yamaska SudOuest RÉGIONS Fig.2: Répartition des médecins selon l'âge (O z o LU O •LU S LU a m Fig.3: Répartition des médecins selon l'IMC IMC Fig.4: Répartition des médecins selon leurs années de pratique ANNÉES DE PRATIQUE Fig.5: Répartition des médecins selon l'université d'origine •SHERBROOKE • LAVAL • MONTRÉAL • MCGILL •AUTRE Fig.6: Répartition des médecins selon le type de clientèle Fig.7: Influence du certificat de médecine familiale sur la connaissance de la prévalence de l'obésité oui (n=22) non (n=22) certificat Fig.8 Pourcentage des médecins considérant qu'une perte de poids de 20% est un objectif réaliste selon l'expérience 75 K^J 50 <5(n=6) 5-9 (n=7) 10-19 (n=12) NB D'ANNÉES DE PRATIQUE 20-29 (n=17) Fig.9: Influence de l'expérience sur la connaissance de l'IMC nécessitant une intervention 100 100 100 100 90 OltO 80 cn /0,6 LU CO 70 Z LU </> 60 O z 50 mO 40 LU Q . Q •LU 30 0£ 20 10 0 i <5 (n=5) 1 1 5-9 (n=7) 10-19 (n=11) 1 20-29 (n=17) 1 >30 (n=1) NB D'ANNÉES DE PRATIQUE Fig.10: Influence de la connaissance de l'IMC nécessitant une intervention sur la prise en charge 70 00 t- S 50 50 H 40 30 3 O 20 10 0 0 20 (n=3) 25-30 (n=33) IMC 35-40 (n=4) Fig. 11 : Influence de la connaissance de L'IMC nécessitant une intervention sur les modalités de traitement I éducation • diète • exercice 35-40 (n=4) 25-30 (ri=36) 20 (n=3) IMC Fig.12: Souci du md par rapport à son poids selon son IMC SfLZ. 70 <n so z CO IIJ D- (_>>IU 50 Q [M CJ 40 CO.Qj IJLJ & 20 Q 10,3 Q. 67 m 0 I o <20(n=1) 20-26 (n=29) 27-30 (n=6) IMC DU MÉDECIN > I >30(n<3) Fig.13: Influence de la préoccupation du poids du médecin sur le moment où il aborde le sujet de l'obésité 55 48 non-préoccupés (n=25) préoccupés (n=20) PRÉOCCUPATION PAR RAPPORT AU POIDS Fig.14: Influence de la préoccupation du poids du md sur le mode de traitement • préoccupé (n=20) • non-préoccupé (n=25) éducation diète exercise MODE DE TRAITEMENT programme traitement compt.,Px,Cx Fig.15: Influence de l'attitude (si le md croit ou non que les personnes obèses ont moins de volonté) sur la prise en charge 76,9 80 70 CO 60 z O 50 Q •LU 40 LU s Î2 Q 44,6 • traitent • réfèrent 30 20 10 positive (n=29) négative (n=13) ATTITUDE Fig.16: Influence de l'attitude ( si le md croit ou non que les patients obèses sont mal à l'aise) sur la prise en charge positive (n=11) ATTITUDE négative (ri=31) Fig.17: Influence de l'attitude (si le md est mal à l'aise ou non avec ses patients obèses) sur la prise en charge positive (n=37) négative (n=5) ATTITUDE Fig,18: Influence du sexe sur le mode de traitement éducation diète exercice MODE DETRAITEMENT programme Fig.19: Influence de l'expérience sur l'utilisation de l'IMC comme moyen diagnostique 100 833 as,7 53,3 64,7 <5 (n=6) 5 à 9 (n=7) 10 à 19 (n=12) 20à29(n=17) > 3 0 (n= 1 ) NB D'ANNÉES DE PRATIQUE Fig.20: Influence de l'expérience sur la prise en charge 100 83,3 66J_ 58,8 <S(n=6) 5-9 (n=6) 10-19 (n=11) 20-29 (n-17) NB D'ANNÉES DE PRATIQUE >30 (n=1) Fig.21: Influence du certificat de médecine familiale sur la prise en charge 68 66,7 CO LU 66 S 4JJ X LU 64 62 UJ ( - 60 58 3 O a 57,1 56 s Ui • 54 52 NON OUI CERTIFICAT Fig.22: Influence de l'IMC du médecin sur la prise en charge 100 100 CO UJ <UI 90 80 •r 70 3 IZ UJ t 60 50 H 30 O 20 X 5 67,9 40 33,3 S? 10 • 0 < 2 0 (n=10) 20-26 (n=28) 27-30 (n=6) IMC DU MÉDECIN >30 (n=3) Fig.23: Influence de la clientèle gériatrique sur la prise en charge 70 62,5 42,9 0-24 (riFlO) >50 24-50 (n=24) (n-T) % DE CLIENTÈLE GÉRIATRIQUE Fig.24: Influence de l'expérience sur la prise en charge 100 100 100 100 X 90 3 80 • éducation 1— 70 • diète S $0 = S50 • exercise 50 î 5 <UJ CL 540 2 l- 5 30 O 20 0s- 10 0 <5 (n=6) 5-9 (n=7) 50 W Ê H 10-19 (n=12) 20-29 (n=17) NB D'ANNÉES DE PRATIQUE >30 (n=1) Fig.25: Influence de l'expérience sur l'utilisation des textbooks et revues NB D'ANNÉES DE PRATIQUE DISTRIBUTION DES MEDECINS REJOINTS Figure 26 DISTRIBUTION DES MEDECINS AYANT REPONDUS Figure ZI Questionnaire sur les connaissances, attitudes et pratiques médicales en regard de l'obésité 1. Selon vous, quelle est la prévalence de l'obésité et du surplus de poids chez les adultes au Canada ? • • • • • 5 à 14% 15 à 24% 25 à 34% 35 à 44% Ne sais pas augmenter diminuer demeurer stable ne sais pas 2. Selon vous, l'obésité chez les adultes au Canada a tendance à : • • • • 3. Selon vous, ces énoncés sont vrais ou faux ? • 4. À quel(s) moment(s) abordez-vous la question du surplus de poids avec vos patients ? (plus d'une réponse possible) • • • • • Quel(s) moyen(s) diagnostique (s) utilisez-vous généralement pour identifier un surplus de poids 7 (plus d'une réponse possible) 6. Cochez un chiffre de 1 à 4 indiquant le degré d'influence que chacun des éléments suivants exerce sur votre pratique : • expérience personnelle • expérience professionnelle • cours de médecine • textbook, revues médicales • médias • congrès, formation cçntinue • autre : Q1 Q2 Q3 qs O1 Q2 O3 Q4 Vrai Q1 Une réduction de 20 % du poids est un objectifréaliste px>ur un patient obèse. • Une réduction du gras dans la diète sans Q 1 diminution du nombre de calories totales n 'engendrera pas de perte de poids. • Une approche basée uniquement sur une Q 1 diète réduite en calories permet une perte exclusive de massegraisseuse. • Comme adju vant à la diète, trente 01 minutes d'activitéphysique (ex: marche, natation) 3 à 5 fois par semaine est nécessaire pour perdre du poids. • 5. . Lorsque mon patient semble avoir un surplus de poids. Lorsque mon patient me le demande. Lorsque mon patient présente des complications liées à l'obésité. Lorsque mon patient présente de multiples facteurs derisquepour une maladie reliée à l'obésité (ex. tabac, histoire familiale positive). Chez tous mes patients, je vérifie systématiquement s'ily a un surplus de poids. Jen 'aborde pas la question a vec mes patients. • Poids • 1MC (Indice de masse corporelle en kg/ni2) • Tour de taille • Pli cutané • Apparencegénérale du patient • Bioimpédance • Aiifrp • très peu 1 2 ' • • • • • • • • 3 • • • • • • • • • • • • • Q1 Q2 Q3 Q4 Q5 Q6 Q2 ^ Cl4 Q5 Q6 Q7 beaucoup 4 • • • • •• • • • Faux Q2 Q2 Q2 Q2 7. De quelle(s) façon(s) prenez-vous en charge vos patients obèses ou présentant un surplus de poids ? Q1 • En général, je traite moi-même • En générai, je réfère • En générai, je n 'interviens pas en ce qui à Q 3 trait à l'obésité de mes patients • Q1 Si OUI, PASSEZ À LA QUESTION 8 Q2 Si OUIJ PASSEZ À LA QUESTION 9 8. Quel(s) moyen(s) utilisez-vous pour traiter vos , patients 7 (plus d'une réponse possible) Éducation par rapport aux dangers de l'obésité • Recommandations spécifiques pour une réduction de l'apport calorique • Suggestion d'un programme particulier (ex. Weight Watcher, Minçavi, Montignac) Q2 Q3 .CI RVN RRNÎM ? Q4 Qs • • Exercice aérobique Traitementpharmaceutique (ex. Mendia, Orlistat) Thérapie comportementale Traitement chirurgical • • • • Diététise/nutritionniste Confrère/consœur plus spéciaiisé(e) Psychologue/psychiatre Autre: Q1 Q2 Q3 Q4 • • 9. À qui référez-vous ? (plus d'une réponse possible) 10. À partir de quel IMC estimez-vous qu'il y a un surplus . 2 0 de poids nécessitant une intervention ? • 25 • 30 • 35 • 40 • Nesaispas 11. Quel (s) est (sont) l'(les) obstacle(s) rencontré(s) dans la prise en charge des patients obèses ? (plus d'une réponse possible) • • • • • • • • • Q Q7 o2 ' Q3 a4 Q5 Q6 Manque de temps O1 État de santé du patient Q2 Âge du patient Q3 Peu d'intérêt de la part du patient Q4 Acte non rémunéré Q5 Sentiment d'incompétence dans le QÔ domaine Impression que l'intervention sera inutile Q 7 Le patient présente des troubles de Q8 comportement aiimentaire Autre : POUR LES QUESTIONS SUIVANTES, COCHEZ UN NUMÉRO DE 1 À 4 POUR INDIQUER À QUEL POINT VOUS ÊTES EN ACCORD OU EN DÉSACCORD. 1. Tout à fait en désaccord 12. 2. Plus ou moins en désaccord 3. Plus ou moins en accord En général, lesgrosses personnes ont moins de volonté que lespersonnes de poids santé. 13. 14. 15. 4. Tout à fait en accord •2 2 Q 3 4 a J'ai confiance que la plupart des personnes obèses, auprès desquellesje fais du counselling vont atteindre leurs objectifs deperte de poids. • Les patients obèses ne sontpas à l'aise de discuter de leur poids •2 a 3 O 4 Je suis mai à J'aise face aux grossespersonnes. •2 a 3 Q 4 Q 3 a 4 a 3 a 4 2 16. Je suis préoccupé(e) par mon poids. • 17. J'estime quej'ai un surplus de poids. •2 LP ' Q 4 Informations personnelles Âge —- Sexe ans Masculin Q1 Féminin Q2 Taille • cm Poids pi : —- Université d'origine Certificat de médecine familiale 1b Montréal Q1 McGill Q2 Laval Q3 Sherbrooke Q4 Autre : Qs Oui Q1 Non Q2 Nombre d'années de pratique années (sans compter la résidence) Lieu de pratique (municipalité) Indiquez la proportion de votre temps clinique consacré à chacun des groupes d'âge suivants : • pédiatrique (0-18 ans) • adulte (18-65 ans) • gériatrique (65 ans etplus) • % % 96 .equency Table .1 Quel est la prévatence de l'obésité et du surplus de poids ches les adultes au Canada m Missing •Total 1 5 à 14% 2 15 à 2 4 % 3 25 à 3 4 % 4 35 à 4 4 % Total System Frequency 2 5 21 16 44 , 1 45 Percent 4,4 11,1 46,7 35,6 97,8 2,2 100.0 Valid Percent 4.5 11,4 47,7 36,4 100,0 Cumulative Percent 4,5 15,9 63,6 100,0 Q2 Selon vous, l'obbésité chez les adultes au Canada a tendance à s/alid 1 Augmenter 2 Diminuer 3 Demeurer stable Total Frequency 42 2 1 45 Percent 93,3 4.4 2.2 100.0 Valid Percent 93,3 4.4 2,2 100.0 Cumulative Percent 93.3 97,8 100,0 3A Une réduction de 20% du poids est un objectif réaliste pour un obèse • t/a!id \ Vrai 2 Faux Total Frequency 31 14 45 Percent 68,9 31,1 100.0 Valid Percent 66,9 31,1 100.0 Cumulative Percent 68,9 100,0 3B Une réduction du gras dans la dléte dans diminution du nombre de calories totales n'engendra pas de perte de poids 1 t/alid 1 Vrai 2 Faux Total Frequency 27 18 45 Percent 60,0 40,0 100.0 Valid Percent 60,0 40,0 100.0 Cumulative Percent 60,0 100,0 Î C Une approche basée uniquement sur une diète réduite en calories permet une perte exclusive de masse graisseuse ^alld \ Vrai 2 Faux Total Frequency 4 41 45 Percent 8,9 91.1 100.0 Valid Percent 8.9 91,1 100.0 Cumulative Percent 8,9 100,0 3D Comme adjuvant à la diète, trente minutes d'activité physique 3 à 5 fois par semaine est nécessaire pour perdre du poids /atid 1 Vrai 2 Faux Total Frequency 39 6 45 Percent 86,7 13.3 100.0 Valid Percent 86,7 13.3 100.0 Cumulative Percent 86,7 100,0 4A À quel(s) moment(s) abordez-vous... (lorsque mon patient semble avoir un surplus de poids) \/alid 1 Oui 2 Non Total Frequency 33 12 45 Percent 73,3 26,7 100.0 Valid Percent 73,3 26,7 100.0 Cumulative Percent 73,3 100,0 24/03/00 . 09:26:16 1 4B À quel(s) moment(s) abordez-vous ... (lorsque mon patient me le demande) Valid 1 Oui 2 Non Total Frequency 35 10 45 Percent 77,8 22,2 100.0 Valid Percent 77,8 22,2 100.0 Cumulative Percent 77,8 100,0 4C À quei(s) moment(s) abordez-vous... (lorsque mon patient présente des complications liées à l'obésité) Valid 1 Oui 2 Non Total Frequency 37 8 45 Percent 82,2 17,8 100.0 Valid Percent 82,2 17,8 100.0 Cumulative Percent' 82,2 100,0 «4D À quel(s) moment(s) abordez-vous... (lorsque mon patient présente de multiples facteurs de risques pour une maladie reliée à l'obésité) "Valid ^ Ôui 2 Non Total Frequency 38 7 45 Percent 84,4 15,6 100.0 Valid Percent 84,4 15,6 100.0 Cumulative Percent 84,4 100,0 » J4E À quel(s) moment(s) abordez-vous... (chez tous mes patients, je cvérlfle systématiquement s'il y a surplus de poids) s/alid 1 Oui 2 Non Total Frequency 23 22 45 Percent. 51,1 48,9 100.0 Valid Percent 51.1 48,9 100.0 Cumulative Percent 51,1 100,0 " 4 F À quel(s) moment(s) abordez-vous ... (Je n'aborde pas la question avec mes patients) Valid 1 Oui 2 Non Total Frequency 1 44 45 Percent 2,2 97,8 100.0 Valid Percent 2,2 97,8 100.0 Cumulative Percent 2,2 100,0 " S A Quel(s) moyen(s) diagnostlque(s) utilisez-vous généralement pour Identifier un surplus de poids (Poids) /aiid 1 Oui 2 Non Total Frequency 36 9 45 Percent 80,0 20.0 100.0 Valid Percent 80,0 20,0 100.0 Cumulative Percent 80,0 100,0 5B Quel (s) moyen(s) diagnostique(s) utillsez-vou6 généralement pour identifier un surplus de poids (IMC) • t/aiid 1 Oui 2 Non Total Frequency 35 10 45 Percent 77.8 22,2 100.0 Valid Percent 77,8 22,2 100.0 Cumulative Percent 77,8 100,0 5C Quel(s) moyen (s) dlagnostlque(s) utilisez-vous généralement pour Identifier un surplus de poids (Tour de taille) Valid 1 Oui 2 Non Total Frequency 13 32 45 Percent 28,9 71,1 100.0 Valid Percent 28,9 71,1 100.0 Cumulative Percent 28,9 100,0 24/03/00 . 09:26:16 2 5D Quel(s) moyen(s) dlagnostique(s) utilisez-vous généralement pour Identifier un surplus de poids (Pli cutané) • Frequency 2 43 45 •Valid 1 Oui 2 Non Total Percent 4,4 95,6 100.0 Valid Percent 4.4 95,6 100.0 Cumulative Percent 4,4 100,0 Q5E Apparence générale du patient • •Valid oui 2 Non Total Frequency 21 24 45 Percent 46.7 53.3 100.0 Valid Percent 46,7 53,3 100.0 Cumulative Percent 46,7 100,0 w5F Quel(s) moyen(s) diagnostfque(s) utilisez-vous généralement pour identifier un surplus de poids (Bloimpédance) TValid i Won Frequency 45 Percent 100.0 Cumulative Percent 100.0 Valid Percent 100.0 —5G Quel (s) moyen(s) diagnostique(s) utilisez-vous généralement pour identifier un surplus de poids (autre) "Valid Missing Total a Frequency 44 . 1 45 2 Non System Percent 97,8 2,2 100.0 Cumulative Percent 100,0 Valid Percent 100,0 M5G_SPÉ Quel(s) moyen(s) diagnostique(s) utilisez-vous généralement pour Identifier un surplus de poids (autre SPÉCIFIEZ) Frequency 45 t/alid Percent 100.0 Valid Percent 100.0 Cumulative Percent 100.0 Q6A Influence de ( l'expérience personnelle ) sur votre pratique Valid •Missing Total 1 très peu 2 2 3 3 4 Beaucoup Total System Frequency 5 11 21 7 44. 1 45 Percent 11.1 24,4 46,7 15,6 97,8 2,2 100.0 Valid Percent 11.4 25,0 47,7 15.9 100,0 Cumulative Percent 11,4 36,4 84,1 100,0 Q6B Influence de ( expérience professionnelle ) sur votre pratique Valid 2 2 3 3 4 Beaucoup Total Frequency 7 12 26 45 Percent 15,6 26,7 57,8 100.0 Valid Percent 15,6 26,7 57,8 100.0 Cumulative Percent 15,6 42,2 100,0 24/03/00 . 09:26:16 3 Vy Q6C Influence de ( cours de médecine ) sur votre pratique Valid Missing Total 1 très peu 2 2 3 3 4 Beaucoup Total System Frequency 5 15 17 6 43 2 45 Percent 11,1 33,3 37,8 13,3 95,6 4,4 100.0 Valid Percent 11,6 34,9 39,5 14,0 100,0 Cumulative Percent 11,6 46,5 86,0 100,0 Q6D Influence de ( textbook, revues médicales ) sur votre pratique Valid • • 'Missing .Total 1 très peu 2 2 3 3 4 Beaucoup Total System Frequency 2 18 . 14 9 43 2 45 Percent 4,4 40,0 31,1 20,0 95,6 4,4 100.0 Vatid Percent 4,7 41,9 32,6 20,9 100,0 Cumulative Percent 4,7 46,5 79,1 100,0 Q6E Influence de ( médias ) sur votre pratique ^alid Missing •Total 1 très peu 2 2 3 3 4 Beaucoup Total System Frequency 9 22 9 2 42 3 45 Percent 20,0 48,9 20,0 4,4 93,3 6,7 100.0 Valid Percent 21,4 52,4 21,4 4,8 100,0 Cumulative Percent 21,4 73,8 95,2 100,0 Q6F Influence de ( Congrès ) sur votre pratique Valid Missing Total 1 très peu 2 2 '3 3 4 Beaucoup Total System Frequency 1 8 22 13 44 1 45 Percent 2,2 17,8 48,9 28,9 97,8 2,2 100.0 Valid Percent 2,3 18,2 50,0 29,5 100,0 Cumulative Percent 2,3 20,5 70,5 100,0 Q6G Influence de ( autre ) sur votre pratique • Valid » 'Missing . Total 1 très peu 2 2 Total System Frequency 1 1 2 43 45 Percent 2,2 2,2 4.4 95,6 100,0 Valid Percent 50,0 50,0 100,0 Cumulative Percent 50,0 100,0 1 De quelle(s) façon (s) prenez-vous en charge vos patient obèses ou présentant un surplus de poids [Valid Missing Total 1 En général je traite moi-même 2 En général, je réfère Total System Frequency 26 16 42 3 45 Percent 57,8 35,6 93,3 6,7 100.0 24/03/00 Valid Percent 61,9 38,1 100,0 . Cumulative Percent 61,9 100,0 09:26:16 4 :8A Quel(s) moyen(s) utilisez-vous pour traiter vos patients (éducation par rapport aux dangers de l'obésité) Valid 1 Oui 2 Non Total Frequency 30 15 45 Percent 66.7 33,3 100.0 Valid Percent 66,7 33,3 100.0 Cumulative Percent 66,7 100,0 .8B Quel(s) moyen(s) utilisez-vous pour traiter vos patients (recommandations spécifiques pour une réduction de l'apport calorique) Valid 1 Ôui 2 Non Total ^ Frequency 23 22 45 Pèrcent 51,1 48,9 100.0 Valid Percent 51,1 48,9 100.0 Cumulative Percent 51,1 100,0 «8C Quel(s) moyen(s) utlllsez-vous pour traiter vos patients (suggestion d'un programme particulier) "Valid \ ôui 2 Non Total Frequency 23 22 45 Percent 51,1 48,9 100.0 Valid Percent 51,1 48,9 100.0 Cumulative Percent 51,1 100,0 Q8C_SP Quel(s) moyen (s) utilisez-vous pour traiter vos patients (si oui lequel) \JaW6 , • 1 a • • Diététicienne à notre clinique Je réfère diôte à ce sujet Mincavi Mincavi, Montignac Mincavie Montignac N.N Référence à nutricienne Tops, Weight Watcher Weight-Watcher Montiganc Weight watcher Weight Watcher Weight Watcher, Mincavi Total Frequency 23 1 1 8 1 1 2 1 1 1 1 2 '1 • 1 45 Percent 51,1 2,2 2,2 17;8 2,2 2,2 4,4 2,2 2,2 2,2 2,2 4,4 2,2 2,2 100.0 Valid Percent 51,1 2,2 2,2 17,8 2,2 2,2 4,4 2,2 2,2 2,2 2,2 4,4 2,2 2,2 100.0 Cumulative Percent 51,1 53,3 55,6 73,3 75,6 77,8 82,2 84,4 86,7 88,9 91,1 95,6 97,8 100,0 - ~8D Quel(s) moyen(s) utilisez-vous pour traiter vos patients (exercice aérobique) Valid 1 Oui 2 Non Total Frequency 25 20 45 Percent Valid Percent 55,6, 55,6 44,4 44,4 100.0 100.0 Cumulative Percent 55,6 100,0 6E Quel(s) moyen(s) utilisez-vous pour traiter vos patients (Traitement pharmaceutique) Valid i Ôui 2 Non Total Frequency 10 35 45 Percent 22,2 77,8 100.0 Valid Percent 22,2 77,8 100.0 Cumulative Percent 22,2 100,0 " 3 F Quel(s) moyen (s) utitlsez-vous pour traiter vos patients (Thérapie comportementale) Valid 1 Oui 2 Non Total Frequency 10 • 35 45 Percent 22,2 77,8 100.0 Valid Percent 22,2 77,8 100.0 Cumulative Percent 22,2 100,0 24/03/00 . 09:26:16 5 l8G Quel(s) moyen(s) utilisez-vous pour traiter vos patients (Traitement chirurgical) • •Valid 1 Oui ' 2 Non • Total Frequency 2 43 45 Percent 4,4 95,6 . 100.0 Valid Percent 4,4 95,6 100.0 Cumulative • Percent 4,4 100,0 Q9A À qui référez-vous ? ( diététlste, nutritionniste ) Frequency •tfâlîT 1 Oui 2 Non Total Percent 93,3 6.7 100.0 Valid Percent 93,3 •6,7 100.0 Cumulative Percent 93,3 100,0 Q9B À qui référez-vous ? ( Confrère/ consoeur plus spécialisé (e) "Valid i dut 2 Non Total Frequency 4 41 45 Percent 8,9 &1.1 100.0 Valid Percent 8.9 91,1 100.0 Cumulative Percent 8,9 100,0 Q9C À qui référez-vous ? ( psychologue/ psychiatre ) Valid 1 Ôul 2. Non Total Frequency 4 41 45 Percent 8,9 91,1 100.0 Valid Percent' 8,9 91,1 100.0 Cumulative Percent 8,9 100,0 Q9D À qu) référez-vous ? ( autre ) Valid 1 Oui 2 Non Total Frequency 4 41 45 Percent 8,9 91,1 100.0 Valid Percent 8,9 91,1 100.0 Cumulative Percent 8,9 100,0 Q9D_SP Autre spécifiez «/alid Associât Mincavi, Weight Watcher Weight Watcher Total Frequency 42 1 1 1 45 Percent 93,3 2.2 2,2 2,2 100.0 Cumulative Percent 93,3 95,6 97.8 100,0 Valid Percent 93,3 2.2 2,2 2,2 100.0 10 À partir de que IMC estlmez-vous qu'il y a un surplus de poids nécessitant une intervention Valid Missing 'Total 1 20 2 25 3 30 6 Ne sals pas Total System Frequency 3 13 23 4 43 2 45 Percent 6,7 28,9 51,1 8,9 95,6 4,4 100.0 Valid Percent 7,0 30,2 53,5 9,3 100,0 Cumulative Percent 7,0 37,2 90,7 24/03/00 .100,0 . 09:26:16 458 Q11A Les obstacles (manque de temps) 1 •Valid 1 Oui 2 Non I Total Frequency 25 20 45 Percent 55,6 44,4 100.0 Valid Percent 55,6 44,4 100.0 Cumulative Percent 55,6 100,0 Q11B Les obstacles (état de santé du patient) 'Valid .Missing i ôui 2 Non . Total System Total Frequency 4 40 44 1 45 Percent 8,9 88,9 • 97,8 2,2 100.0 Valid Percent 9.1 90,9 100,0 Cumulative Percent 9,1 100,0 Q11C Les obstacles (âge du patient) Vaiid 1 Oui 2 Non Total Frequency 7 38 45 Percent 15,6 84,4 100.0 Valid Percent 15,6 84,4 100.0 Cumulative Percent 15,6 100,0 Q11D Les obstacles (peu d'intérét de la part du patient) • 1 Valid 1 Oui 2 Non Total Frequency - 38 7 45 Percent 84,4 15,6 100.0 Valid Percent 84,4 15,6 100,0 Cumulative Percent 84,4 100,0 Q11E Les obstacles (acte non rémunéré) i Valid 1 Oui 2 Non Total Frequency 10 35 45 Percent 22,2 77,8 100.0 Valid Percent 22,2 77,8 100.0 Cumulative Percent 22,2 100,0 Q11F Les obstacles (sentiment d'incompétence dans le domaine) 1 Valid 1 Oui 2 Non Total Frequency 8 37 45 Percent 17,8 82,2 100.0 Valid Percent 17,8 82,2 100.0 Cumulative Percent 17.8 100,0 Q11G Les obstacles (impression que l'intervention sera utile) Valid 1 6ui 2 Non Total Frequency 17 28 45 Percent 37,8 62,2 100.0 Valid Percent 37,8 62,2 100.0 Cumulative Percent 37,8 100,0 11H Les obstacles (le patient présente des troubles de comportement alimentaire) 1 .t/alid \ ôul 2 Non • Total Frequency 17 28 45 Percent 37,8 62,2 100.0 Valid Percent 37,8 62,2 100.0 Cumulative Percent 37,8 100,0 24/03/00 . 09:26:16 459 Q11I Les obstacles (autre) 1 Valid 2 Non Frequency 45 Percent 100.0 Cumulative Percent 100.0 Valid Percent 100.0 Q11hSP Autre spécifiez Valid Frequency 45 Percent 100.0 Cumulative Percent 100.0 Valid Percent 100.0 Q12 En général, les grosses personnes ont moins de volonté que les personnes. Cumulative Percent 40,0 68,9 97.8 100,0 • •Valid 1 Tout à fait en désaccord 2 Plus ou moins en désaccord 1 3 Plus ou moins en accord 4 Tout à fait d'accord 1 Total Frequency 18 13 13 1 45 Percent 40,0 26,9 28,9 2,2 100.0 Valid Percent 40,0 28,9 28,9 2,2 100.0 u13 J'ai confiance que la plupart des personnes obèses, auprès desquelles Je fais du counselling, vont atteindre leurs objectifs de perte de poids "Valid 1 Tout à fait en désaccord 2 Plus ou moins en désaccord 3 Plus ou moins en accord 1 Total Frequency 9 22 14 45 Percent 20,0 48,9 31,1 100.0 Cumulative Percent 20,0 68,9 100,0 Valid Percent 20,0 48,9 31,1 100.0 Q14 Les patients obèses ne sont pas à l'aise de discuter de leur poids 1 , Valid 1 Tout à fait en désaccord 2 Plus ou moins en désaccord • 3 Plus ou moins en accord ' 4 Tout à fait d'accord 1 Total Frequency 2 10 25 8 45 Percent 4,4 22,2 - 55,6 17,8 100.0 Valid Percent 4,4 22,2 55,6 17,8 100.0 Cumulative Percent 4,4 26,7 82,2 100,0 Q15 Je suis mal è l'aise face aux grosses personnes. • 'Valid 1 Tout à fait en désaccord 2 Plus ou moins en désaccord 3 Plus ou moins en accord' 4 Tout à fait d'accord ( Total Frequency 28 12 2 .3 45 Percent 62,2 26,7 4,4 6.7 100.0 Valid Percent 62,2 26,7 4,4 6,7 100.0 Cumulative Percent 62,2 88,9 93,3 100,0 Q16 Je suis préoccupé par mon poids t/alid 1 Tout à fait en désaccord 1 2 Plus ou moins en désaccord 3 Plus ou moins en accord • 4 Tout à fait d'accord Total Frequency 13 12 15 5 45 Percent 28,9 26,7 33,3 Valid Percent 28,9 26,7 33,3 11,1 100.0 11.1 100.0 24/03/00 . Cumulative Percent 28,9 55,6 88,9 100,0 09:26:16 8 Q17 J'estime que j'ai un surplus de poids •Valid .Missing Total 1 Tout à fait en désaccord 2 Plus ou moins en désaccord 3 Plus ou moins en accord 4 Tout à fait d'accord Total System Frequency 27 6 6 5 44 1 45 Percent 60,0 13,3 13,3 .11,1 97,8 2,2 100.0 Valid Percent 61,4 13,6 13,6 11,4 100,0 Cumulative Percent 61,4 75,0 88,6 100,0 SQ1 Âge valid • • • 26 26 29 32 33 34 35 36 36 39 40 41 43 44 45 46 47 48 50 51 53 54 55 S7. 67 Missing Total Total System Frequency 2 1 1 1 2 1 1 2 1 2 2 2 2 2 6 1 2 2 1 2 2 3 1 1 1 44 1 45 Percent 4,4 2,2 2,2 2,2 4,4 2,2 2,2 4,4 2,2 4,4 4,4 4,4 4,4 4,4 13,3 2,2 4,4 4,4 2,2 4,4 4,4 6.7 2,2 2,2 2,2 97,8 2,2 100.0 Valid Percent 4,5 2,3 2,3 2:3 4,5 2,3 2,3 4,5 2,3 4,5 4,5 4,5 4,5 4,5 13,6 2,3 4,5 4,5 2,3 4,5, 4,5 6,8 2,3 2,3 2,3 100,0 Cumulative Percent 4,5 6,8 9.1 11.4 15.9 18,2 20,5 25,0 27,3 31,8 36,4 40,9 " 45,5 50,0 63,6 65,9 70,5 75,0 77,3 81,8 86,4 93,2 95,5 97,7 100,0 I SQ2 Sexe • B Valid 1 Masculin 2 Féminin Total Frequency 27 18 45 Percent 60,0 40,0 100.0 Valid Percent 60,0 40,0 100.0 Cumulative Percent 60,0 100,0 24/03/00 . 09:26:16 9 SQ3 Taille en CM 'Valid i à 5 1,55 1,58 , . 1 1,60 1,63 1.64 1,65 1,66 1,68 1,70 1,71 1,72 1.73 1,75 1,78 1,80 1,83 1,88 Total Frequency 1 1 1 2 2 1 3 1 5 4 1 4 3 3 3 4 4 2 45 Percent 2,2 2,2 2,2 4,4 4,4 2,2 6,7 2,2 11.1 8,9 2,2 8,9 6,7 6,7 6,7 8,9 8,9 4,4 100.0 Cumulative Percent 2,2 4,4 6,7 11,1 15,6 17,8 24,4 26,7 37.8 46.7 48,9 57,8 64,4 Valid Percent 2,2 2,2 2,2 4,4 4,4 2,2 6,7 2,2 11,1 8,9 2,2 8,9 6,7 6,7 6,7 8,9 8.9 4,4 100.0 71,1 77,8 86,7 95,6 100,0 SQ4 Poids en K G Valid 54 55 57 58 59 60 61 1 62 63 64 65 68 ' 69 70 72 73 74 75 77 78 79 1 80 86 88 89 90 91 95 1 102 Total Frequency 1 1 1 2 1 2 2 1 1 2 1 8 1 2 1 2 2 1 3 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 45 Percent 2,2 2,2 2,2 4,4 2,2 4,4 ' 4,4 2,2 2.2 4,4 2,2 17,8 2.2 4,4 2,2 4,4 4,4 2,2 6,7 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 100.0 Cumulative Percent 2,2 4,4 6,7 11,1 13,3 17,8 22,2 24,4 26,7 Valid Percent 2,2 2,2 2,2 4,4 2,2 4,4 4,4 2,2 2,2 4,4 2,2 17,8 2,2 4,4 2,2 4.4 4,4 2,2 6,7 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2.2 100.0 31,1 33,3 51,1 53,3 57,8 60,0 64,4 ' 68,9 71,1 77,8 80.0 82,2 84,4 86,7 88,9 91.1 93,3 95,6 97,8 100,0 SQ5 Université d'origine Valid ï Montréal 2 McGill 3 Laval 4 Sherbrooke 5 Autre Total Frequency 22 2 3 13 5 45 Percent 48,9 4,4 6,7 28,9 1.1,1 100.0 Valid Percent 48,9 4,4 6,7 28,9 11.1 Cumulative Percent 48,9 53,3 60,0 88,9 •100,0 100.0 24/03/00 . 09:26:16 462 SQ5_SP Autre spécifiez -Valid 1 Haïti Montpellier Montréal, Sherbrooke Ottawa Total Frequency 41 1 1 1 1 45 Percent 91,1 2,2 2,2 2,2 2,2 100.0 Valid Percent 91,1 2,2 2,2 2.2 2,2 100.0 Cumulative Percent 91,1 93,3 95,6 97,8 100,0 SQ6 Certificat de médecine • .Valid 1 Oui 2 Non Total Frequency 23 22 45 Percent 51.1 48,9 100.0 Valid Percent 51,1 48,9 100.0 Cumulative Percent 51,1 100,0 SQ7 Nombre d'année de pratique •Valid 1 2 1 3 4 ' 5 8 9 10 13 15 16 1 -18 19 20 21 22 23 25 27 29 30 40 Total Frequency 2 1 2 1 3 2 2 2 1 3 2 1 . 3 5 2 2 1 4 2 1 2 1 45 Percent 4,4 2,2 4,4 2,2 6,7 4,4 4,4 4,4 2,2 6,7 4,4 2,2 6,7 11,1 4,4 4,4 2,2 8,9 4,4 2,2 4,4 2,2 100.0 Valid Percent 4,4 2,2 4,4 2,2 .6.7 4,4 4,4 4,4 2,2 6,7 4,4 2,2 6,7 11,1 4,4 4,4 2,2 8,9 4,4 2,2 4.4 2.2 100.0 Cumulative Percent 4,4 6,7 11,1 13,3 20,0 24,4 28,9 33,3 35,6 42,2 46,7 48,9 55,6 66,7 71,1 75,6 77,8 86,7 91,1 93,3 97,8 100,0 24/03/00 . 09:26:16 463 SQ8 Lieu de pratique •Valid 1 ( • 1 1 • • 1 • , • 1 Brossard Cowansville Granby Hudson Huntingdon Iberville Lemoyne Longueuil Mercier Montérégie-Longueuil Mtl-Rive-Sud Rigaud Sorel St-Césaire St-Constant. St-Denis-sur-Richelieu St-Hilaire St-Hubert St-Hyacinthe St-Jean-sur-Richelieu St-Jean St-Jean sur Richelieu St-Jean/St-Basile St-Lambert St-Luc St-Pie Village St-Rémi Ste-Catherine S te-Julie Sutton Varennes Verdun/Rigaud Total Frequency 2 2 3 4 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 45 Percent Valid Percent 4,4 4,4 4,4 4.4 6,7 6,7 8,9 8,9 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2.2 2.2 2,2 6,7 6,7 4,4 4,4 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 . 2,2 2,2 2,2 2,22,2 2,2 2,2 2,2 2.2 2.2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 • 2,2 6,7 6,72,2 2,2 2,2 2,2 2.2 2.2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2.2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2,2 2.2 100.0 100.0 Cumulative Percent 4,4 8,9 15,6 24,4 26,7 ,28,9 31.1 33,3 40,0 44,4 46,7 48,9 51.1 53,3 55,6 57,8 60,0 62,2 64.4 66,7 68,9 75,6 77.8 80,0 82,2 84,4 86,7 88,9 91,1 93,3 95,6 97,8 100,0 SQ9A Temps consacré (pédlatrlque (0 à 18 ans) Valid Missing Total 3 5 ' 10 15 20 25 30 35 40 50 94 Total System Frequency 1 1 11 6 11 1 5 2 2 3 1 44 1 45 Percent 2,2 2,2 24,4 13,3 24,4 2,2 11.1 4,4 4,4 6,7 2,2 97,8 2,2 100.0 Valid Percent 2,3 2,3 25,0 13,6 25,0 2,3 11,4 4,5 4,5 6,8 2,3 100,0 Cumulative Percent 2,3 4,5 . 29,5 43,2 68,2 70.5 81.8 86,4 90,9 97,7 100,0 24/03/00 . 09:26:16 464 SQ9B Temps consacré (pédlatrlque (18-65 ans) .Valid Missing .Total 5 10 30 35 40 45 50 57 60 70 75 80 Total System Frequency 1 1 3 4 " -12 4 8 1 7 1 1 1 44 1 45 Percent 2.2 2.2 6.7 8.9 26,7 8.9 17,8 2,2 15,6 2.2 2.2 2.2 97.8 2.2 100.0 Vaiid Percent 2,3 2,3 6'8 9.1 27,3 9,1 18,2 2.3 15,9 2.3. 2,3 2,3 100,0 Cumulative Percent 2,3 4,5 11,4 20,5 47,7 56,8 75,0 77,3 93,2 95,5 97,7 100,0 SQ9C Temps consacré (gériatrlque (65 ans et plus) .Valid "Missing Total 1 . 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 60 Total System Frequency 1 2 3 2 4 1 10 2 9 3 5 2 44 1 45 Percent 2,2 4,4 6,7 4,4 8,9 2.2 22,2 4,4 20,0 6,7 11,1 4,4 97,8 2,2 •100.0 Valid Percent 2,3 4,5 6,8 4,5 9,1 2,3 22,7 4.5 20,5 6.8 11,4 4,5 100,0 Cumulative Percent 2,3 6,8 13,6 18,2 27,3 29,5 52,3 56,8 77,3 84,1 95,5 100,0 Z S Q 1 recode de sq1 valid i Missing •Total 1 < 30 ans 2 30 à 39 ans 3 40 à 49 ans 4 > 49 ans Total System ' Frequency 4 10 19 11 44 1 45 Percent 8,9 22,2 42,2 24,4 97,8 2,2 - 100.0 Valid Percent 9,1 22,7 43,2 25,0 100,0 Cumulative Percent 9,1 31,8 75,0 100,0 ZSQ7 •Valid i 2 3 4 Missing •Total 5 Total System Frequency 6 7 12 17 1 43 2 45 Percent 13,3 15,6 26.7 37,8 2,2 95,6 4,4 100.0 Valid Percent 14,0 16,3 27,9 39,5 2,3 100,0 Cumulativé Percent 14,0 30,2 58,1 97,7 100,0 24/03/00 . 09:26:16 13 ZQ9A J Valid • 'Missing Total < 2 3 Total System Frequency 30 10 4 44 1 45 Percent 66.7 22,2 8,9 97,8 2,2 100.0 Valid Percent 68,2 22,7 9.1 100,0 Cumulative Percent 68,2 90,9 100,0 ZQ9B •I valid - • •Missing Total 1 2 3 Total System Frequency 2 23 19 44 1 45 Percent 4,4 51,1 42,2 97,8 2,2 100.0 Valid Percent 4,5 52,3 43,2 100,0 Cumulative Percent 4,5 56,8 100,0 ZQ9C • Valid • . Missing Total 1 2 3 Total System Frequency 12 25 7 44 1 45 Percent 26,7 55,6 15,6 97,8 2,2 100.0 Valid Percent 27,3 56,8 15,9 100,0 Cumulative Percent 27,3 84,1 100,0 ZIMC . t/alld • • 'Missing Total i 2 3 4 Total System Frequency 1 30 6 3 40 5 45 Percent 2,2 66,7 13,3 6,7 88,9 Valid Percent 2,5 75,0 15,0 7,5 100,0 Cumulative Percent 2;5 77,5 92,5 100,0 11,1 • 100.0 24/03/00 . 09:26:16 14 o o o o o 0 o u o o o o /\ ... O o o o o