• I ! 1!

Transcription

• I ! 1!
Connaissances, attitudes et pratiques des omnipraticiens de la
Montérégie en regard du surplus de poids et de l'obésité.
Travail présenté au Docteure Johanne Laguë
dans le cadre du stage d'externat de Santé Communautaire
par
Louiselle LeBlanc
Stéphanie Madore
Géraldine Pettersen
Mario Richard
m
Faculté de médecine
Université de Sherbrooke
24 mars 2000
210
3666
2000
NSPQ - Montréal
• I ! 1!
INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ P U B L I Q U E DU QUÉBEC
CENTRE DE DOCUMENTATION
MONTRÉAL
TABLE DES MATIÈRES
TABLE D E S MATIÈRES
2
REMERCIEMENTS
4
RÉSUMÉ
5
INTRODUCTION ET REVUE DE LITTÉRATURE
6
PROBLÉMATIQUE
7
Définition l'obésité
7
Étiologie
Patrimoine biologique et génétique :
Déterminants physiologiques :
Influences psychosociales :
8
8
8
9
Conséquences de l'obésité sur la santé
Changements endocriniens et métaboliques :
Conditions débilitantes :
Maladies chroniques :
10
10
11
11
Traitement
Diétothérapie :
Thérapie comportementale :
Méthodes pharmacologiques :
Chirurgie :
13
13
13
14
15
MÉTHODOLOGIE
Objectifs
Questions de recherche et hypothèses :
17
^
17
17
Échantillon
18
Questionnaire
19
Validité
19
Procédure
19
Répondants
20
r
RÉSULTATS
22
2
Il
Connaissances
,22
Attitudes
24
Pratiques médicales
25
DISCUSSION
27
RECOMMANDATIONS
29
BIBLIOGRAPHIE
30
ANNEXES
3
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier sincèrement Dre Johanne Laguë, Mme Lyne Mongeau, Mme
Suzanne Régimbald et M. Marc Lavoie pour l'aide indispensable qu'ils nous ont apportée.
Nous remercions également tous les médecins qui ont pris le temps de répondre à notre
questionnaire.
Connaissances, attitudes et pratiques des médecins en regard du surplus de
poids et de l'obésité
RÉSUMÉ
O B J E C T I F S : Cette étude avait pour but de déterminer les connaissances, attitudes et
pratiques des omnipraticiens de la Montérégie.
MÉTHODE : Il s'agit d'une étude descriptive visant l'ensemble des omnipraticiens de la
Montérégie. Nous avons travaillé avec un échantillon de convenance basé sur une liste
répertoriant 143 cliniques médicales privées de la Montérégie. Un questionnaire ne prenant que
cinq minutes à remplir a été utilisé.
RÉSULTATS : L'échantillon final était composé de 45 médecins représentant 5,3% de la
population visée. À cause du faible nombre de sujets, aucun des croisements de variables
effectués ne s'est avéré valide. Nous avons tout de même analysé les résultats afin de faire
ressortir les principales tendances.
Dans un premier temps, les médecins semblent avoir de bonnes connaissances au sujet
de l'obésité. Il ressort cependant que la majorité croit à tort que la tendance de l'obésité
augmente alors qu'en réalité elle demeure stable. Aussi, 69% des répondants ont des attentes
trop élevées quant à la perte de poids possible lors du traitement.
Deuxièmement, en ce qui a trait aux attitudes, près du tiers des médecins croient que les
personnes obèses ont moins de volonté, 68,9% sont pessimistes quant à la capacité de leurs
patients de perdre du poids et 73,3% supposent que les patients obèses sont mal à l'aise de
parler de leur poids.
Finalement, les pratiques médicales semblent influencées principalement par les
expériences personnelles et professionnelles, le cours de médecine, les revues et les textbooks.
Comme moyens diagnostiques, les répondants favorisent l'évaluation de l'apparence générale
du patient, la mesure du poids et le calcul de l'IMC. Quant à la prise en charge, 60% des
médecins traitent eux-mêmes l'obésité tandis que 40% préfèrent référer leurs patients.
CONCLUSION : Globalement, les connaissances évaluées n'influencent pas la prise en
charge, mis à part la notion du seuil de l'IMC nécessitant une intervention qui aurait un effet
sur la façon de traiter. Contrairement à la littérature, une attitude négative n'est pas
nécessairement liée à une diminution de la prise en charge. Aussi, cette dernière semble plus
efficace lorsqu'entreprise par les médecins ayant moins d'années de pratique.
INTRODUCTION ET REVUE DE LITTÉRATURE
« Nous sommes de plus en plus nombreux et...de plus en plus gros.
C'est ce que
suggère une étude publiée récemment, selon laquelle, pour la première fois de l'histoire, le
nombre de personnes souffrant d'une surcharge pondérale a égalé le nombre de personnes sousalimentées. » (Le journal de Montréal, lundi 6 mars). Au Canada, la prévalence de gens avec
un indice de masse corporelle au-dessus de 27 est de 35% pour les hommes et de 27% pour lès
femmes5. Cette préoccupation véhiculée par les médias est un souci de tous les jours dans le
monde de la santé.
En effet, l'obésité est responsable d'un haut taux de morbidité et de
mortalité, lesquels engendrent des dépenses importantes. En 1997, au Canada, les coûts liés à
l'obésité s'élevaient à plus de 1.8 milliard de dollars, ce qui correspond à 2,4% des dépenses
attribuées aux soins de la santé2.
Plusieurs professionnels de la santé ont déjà été questionnés au sujet de leurs
connaissances, attitudes et pratiques en regard de l'obésité.
Selon l'étude d'Oberrieder et coll. (1995) 15 , les diététistes en pratique ainsi que les
étudiants en nutrition au Kansas ont une attitude négative envers les patients obèses. Il ressort
également que le groupe ayant un poids santé a une attitude plus négative comparativemént au
groupe ayant un surplus de^poids.
Aussi, Oberrieder et coll. soulignent que plusieurs
répondants se perçoivent trop gros bien que leur IMC se situe dans l'intervalle de santé.
Price et coll. (1987) 17 , pour leur part, ont analysé les réponses de 324 médecins de
famille américains d'un questionnaire portant sur leurs croyances, attitudes et pratiques en
regard de l'obésité. Selon cette étude, les principales sources d'information sur le contrôle du
poids sont les expériences passés (73%) et les journaux médicaux (71%). 41% des répondants,
en majorité ceux comptant le moins d'années de pratique, disent avoir reçu de l'information
pendant leur cours de médecine, ce qui pourrait refléter une certaine amélioration du
curriculum. Price et coll. font également ressortir que les médecins ayant cinq ans et moins de
pratique sont plus enclins à référer leurs patients à un nutritionniste/diététiste.
Aussi, les
médecins avec plus d'expérience, seraient plus nombreux à croire que les obèses manquent de
maîtrise de soi.
De plus, ils soulignent que Weight Watchers (84%) est la deuxième des
6
techniques les plus utilisées pour faire perdre du poids à un patient, bien que son efficacité ne
soit pas prouvée.
Les autres techniques populaires sont la réduction calorique (92%), la
consultation à un nutritionniste/diététiste (76%) et l'exercice aérobique (75%).
1
i
Kristeller et Hoerr12, quant à eux, ont mené une étude portant sur les attitudes et
pratiques de 1222 médecins américains répartis en six spécialités différentes, soit la médecine
de famille, la médecine interne, la gynécologie, l'endocrinologie, la cardiologie et l'orthopédie.
Selon les conclusions de cette étude, c'est surtout l'obésité légère, soit 20-39% au-dessus du
poids santé, qui est sous-diagnostiquée et sous-traitée.
Hiddink et coll. 10 , se sont questionnés sur l'intervention faite par les omnipraticiens
auprès des patients obèses, principalement en ce qui concerne la nutrition. Il en ressort que la
perception du médecin quant à sa capacité à donner des conseils nutritionnels et à influencer le
mode de vie du patient et son opinion quant à l'effet du comportement, de l'hérédité et de la
nutrition sur la santé constituent les principaux facteurs influençant sa pratique.
PROBLÉMATIQUE
Définition i'obésité
•h
En théorie, on définit l'obésité comme étant une accumulation excessive ou anormale de tissu
adipeux, entraînant une altération de la santé. D'un point de vue quantitatif, l'indice de masse
corporelle (IMC) en kg/m2 est l'outil de mesure du surplus de poids et de l'obésité le plus
utilisé. Selon cet indice, le surplus de poids et l'obésité sont définis par des IMC >25 et > 30
respectivement, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) 18 . On juge que l'IMC est une
mesure fiable et valide de l'adiposité car il est étroitement lié au poids corporel et tient compte
de la taille. Par contre, il ne prend pas en considération la distribution anatomique des tissus
adipeux, la masse musculaire et ne correspond pas au même degré d'obésité d'un individu à
l'autre. Afin de remédier au manque de précision de l'IMC, le calcul de la circonférence de la
taille est un outil supplémentaire permettant d'identifier les patients avec une obésité centrale
prédominante, principal prédicateur de morbidité et mortalité.
Étiologie
L'obésité est probablement une des maladies les plus complexes en ce qui concerne son
étiologie.
Patrimoine biologique et génétique :
Certains désordres endocriniens peuvent contribuer à l'obésité, malgré que ces désordres
ne comptent que pour une minime partie de l'ensemble des cas. Les entités les plus courantes
sont l'hypothyroïdie, l'atteinte des
métabolismes des corticostéroïdes
et des hormones
sexuelles. De plus, une atteinte au niveau de l'hypothalamus, trauma ou tumeur, peut mener à
l'obésité via un défaut du contrôle de l'appétit, résultant en une hyperphagie.
Au niveau génétique, il y a également quelques conditions, telles les syndromes de
Prader-Willi ou Bardet-Biedl, qui résultent en un excès de poids.
Toutefois, comme les
désordres endocriniens, ces affections ne constituent qu'une faible proportion de la population
obèse. Par contre, Tinfluence génétique s'explique principalement par la théorie des gènes
susceptibles où l'occurrence d'un gène accentue le risque de développer une caractéristique,
mais n'est pas essentiel pour son expression, ni ne peut être la seule explication du
développement de la maladie. Cette théorie implique que les facteurs environnementaux jouent
un rôle de premier plan dans l'expression du patrimoine génétique latent. Le degré d'activité
physique, le niveau de contrôle personnel sur le poids et le niveau socio-économique sont des
exemples de ces facteurs.
Déterminants physiologiques :
La régulation du poids corporel peut être démontrée par l'équation suivante de balance
énergétique :
énergie emmagasinée = apport énergétique - dépense énergétique
La dépense énergétique correspond à la somme du métabolisme basai, de la thermogenèse et de
l'activité physique. Le métabolisme basai représente l'énergie consommée par un individu au
repos dans une pièce à une température confortable. Les études ont démontré que les sujets
obèses ont un métabolisme augmenté par rapport aux sujets de poids santé.
•
i
Quant à la
8
thermogenèse, elle est principalement due à l'augmentation de la demande énergétique en
postprandial.
Seulement 50% des études ont démontré que cette thermogenèse semblait
diminuer chez les obèses. Ces résultats nç nous permettent pas de tirer de conclusions sur le
sujet, mais comme la thermogenèse ne compte que pour 10% de la dépense énergétique totale,
son effet n'est pas tellement significatif.
Finalement, la composante la plus variable de la
dépense énergétique est l'activité physique qui peut représenter de 20 à 50% de cette dépense.
Le ratio dépense énergétique totale sur métabolisme basal (DEP/MB) donne le degré d'activité
physique, un index de l'activité des individus.
Ce degré d'activité est similaire dans les
groupes avec un IMC < 20, de 20 à 25 et de 25 à 35 kg/m 2 , mais est diminué chez les sujets
dont l'IMC est >35 kg/m2, probablement parce que leur taille est incapacitante. Donc, durant la
phase active de gain de poids, on ne peut confirmer que les individus obèses sont moins actifs
que les individus de poids santé.
Faute d'avoir pu incriminer un défaut, de la dépense énergétique comme responsable
étiologique de l'obésité, les études ont mis l'emphase sur l'apport énergétique.
Suite à la
compilation des résultats, les chercheurs ont mis en évidence une tendance propre aux
personnes obèses, soit celle de sous-estimer leur apport alimentaire. Cette tendance constitue
un biais majeur dans de telles étudies, et pourrait être attribuée à diverses causes : un
changement des habitudes alimentaires dû au suivi étroit de leur diète, des oublis lors de la
prise en note de la diète, une sous-estimation des portions et un manque de connaissances quant
à la composition de la nourriture.
Donc, pendant la semaine de l'enquête les patients peuvent
effectivement consommer moins, mais le compte-rendu de ces habitudes alimentaires n'est pas
représentatif de la consommation régulière. Une tendance si constante au fil des différentes
études permet de croire qu'une partie de l'étiologie de l'obésité serait attribuable à la sousestimation de l'apport alimentaire par les individus obèses.
Influences psvchosociales :
Suite à plusieurs observations, les chercheurs ont pu établir une théorie selon laquelle
les habitudes alimentaires des patients obèses seraient plus influencées par des facteurs externes
que par des facteurs internes, contrairement aux individus de poids santé.
Au nombre des
influences externes, on compte le moment de la journée, la vue ou l'odeur de la nourriture et la
présence d'autres individus, tandis que les facteurs internes sont définis comme étant la faim et
9
)
la satiété. En se basant sur cette théorie, les chercheurs ont pu conclure à une corrélation entre
l'IMC et les régulateurs externes.
De plus, certaines atteintes psychologiques ont été identifiées comme étant associées
avec l'obésité, mais il n'a pas été établi clairement si ces atteintes sont des causes ou des
conséquences de l'obésité. Par contre, comme les traitements améliorent de façon substantielle
l'état émotionnel des patients, les désordres psychologiques seraient plutôt secondaires à
l'obésité. Le désordre le plus souvent retrouvé en association avec l'obésité est l'alimentation
compulsive. Cette dernière est présente lorsqu'il y a consommation d'un très grande^quantité
de nourriture associée avec une perte de contrôle subjective. Ce type d'épisode se doit d'être
présent au moins deux fois par semaine dans les derniers six mois pour être défini comme une
alimentation compulsive.
Conséquences de l'obésité sur la santé
Changements endocriniens et métaboliques :
Les récentes recherches ont mis l'emphase sur le fait que les adipocytes ne sont pas
qu'une accumulation des gras, mais bien des cellules avec des fonctions endocriniennes
spécifiques. Parmi ces caractéristiques, on retrouve un plus grand nombre de cellules par unité
de poids, une augmentation du flux sanguin, plus de récepteurs pour le Cortisol et les
androgènes et une augmentation de la lipolyse induite par les catécholamines.
Ces rôles
endocriniens sont particulièrement marqués au niveau des dépôts adipeux intra-abdominaux, les
rendant plus susceptibles aux stimulations hormonales et aux changements du métabolisme des
lipides.
Ces nouvelles données expliquent pourquoi les patients avec une obésité centrale
prédominante sont plus à risque de développer des complications.
La^résistance à. l'insuline est l'une des principales atteintes endocriniennes des patients
obèses. Selon certains auteurs, cette réaction est une adaptation des tissus dans le but de limiter
l'accumulation subséquente de graisses, et de plus elle favorise l'oxydation des triglycérides
en dépit de leur stockage. Cet effet de résistance est accentué par la présence du Cortisol, qui
chez les sujets obèses, est augmenté afin de palier à l'augmentation de sa clairance. L'effet à
10
long terme de l'insulinorésistance est le développement du syndrome métabolique (syndrome
X), dont les symptômes cardinaux sont l'hyperinsulinémie, l'hyperglycémie, l'hypertension
artérielle et l'hypertriglycéridémie.
De plus, chez les patients obèses ont observe souvent un état de dyslipidémie où il y a
une augmentation du cholestérol LDL (low-density lipoprotein) et des triglycérides et une
diminution du cholestérol HDL (high-density lipoprotein).
Conditions débilitantes :
Ces conditions ont un, impact important sur la qualité de vie des personnes obèses et
constituent la principale raison de consultation.
L'excès de poids est associé au développement de l'arthrose, de la goutte et de plusieurs
affections pulmonaires. L'association entre l'arthrose et l'obésité est principalement due à
l'augmentation des stress mécaniques et aux changements métaboliques. Quant à la goutte, son
incidence augmentée est attribuable à l'état d'hyperuricémie qui accompagne l'obésité. Sur le
plan pulmonaire, l'accumulation de tissu adipeux au niveau des côtes, de l'abdomen et du
diaphragme diminue la compliance de la cage thoracique, entraînant une augmentation du
travail pulmonaire et une hypoxémie chronique. Une accumulation plus spécifique des graisses
au niveau des tissus moiis du cou est le principal agent étiologique de l'apnée du sommeil
d'origine obstructive.
Cette pathologie a pour conséquences une somnolence diurne, une
hypercapnie, des céphalées matinales et, dans les cas extrêmes, une hypertension pulmonaire
jusqu'à une insuffisance cardiaque droite.
Maladies chroniques :
Ces problèmes de santé à long terme sont divisés en quatre catégories :
1) Maladies cardiovasculaires :
Lorsqu'on parle de maladies cardiovasculaires, on fait
référence aux maladies cardiaques athérosclérotiques (MCAS), à l'hypertension artérielle
(HTA) et aux accidents cérébrovasculaires (ACV). L'IMC élevé se retrouve au troisième
rang des agents étiologiques de ces pathologies, après l'âge et la dyslipidémie. En plus du
degré d'IMC, la durée de l'obésité est un déterminant important, principalement en ce qui
il
concerne
l'HTÀ.
Comme
expliqué
précédemment,
l'obésité
favorise
un
état
d'hyperinsulinémie, ce qui augmente la rétention hydrosodée et par le fait même, les
pressions systolique et diastolique.
En se basant sur cette physiopathologie, on peut
comprendre pourquoi l'exercice est un traitement adéquat à l'HTA secondaire à l'obésité.
En.effet, l'exercice augmente la sensibilité des muscles à l'insuline, ce qui diminue son
taux circulant.
2) Cancers : Les cancers dont l'incidence augmente avec la présence de l'obésité se regroupent
sous deux catégories, soit les cancers hormonodépendants et gastrointestinaux.
patients
ayant
une
obésité
centrale
présentent
principalement
des
Les
cancers
hormonodépendants et parmi ceux-ci on retrouve le cancer de l'endomètre, des ovaires, du
sein, du col utérin et de la prostate. En ce qui a trait aux tumeurs gastrointestinales, il est
difficile de déterminer si le responsable est le gain de poids ou les composantes graisseuses
de la diète. Au nombre de ces cancers on compte le cancer colorectal, rénal, de la vésicule
biliaire, du pancréas et du foie.
3) Diabète mellitus : Il existe une relation positive entre l'IMC élevé et le diabète sucré noninsuliriodépendant (type 2). En effet, une étude concernant les femmes âgées de 30 à 55
ans a démontré que les sujets obèses ont un risque 40 fois plus élevé de développer un
diabète mellitus type 2 18 .
Des analyses plus approfondies sur la relation entre l'IMC et le diabète ont mis en évidence
des caractéristiques
augmentant
davantage
le risque des
patients
obèses.
Ces
caractéristiques comprennent une obésité présente depuis l'enfance, un gain de poids
important à partir de 18 ans, une obésité centrale, un manque d'activité physique et une
diète peu nutritive. Les deux derniers éléments méritent l'attention du clinicien puisqu'ils
se retrouvent de façon omniprésente dans nos pays industrialisés et sont des facteurs de
risque modifiables du surplus de poids et de l'obésité.
4)Maladie de la vésicule biliaire : On note une augmentation de l'incidence des calculs biliaires
et des cholécystites au sein de la population obèse.
En effet, l'obésité favorise la
12
sursaturation de la bile et diminue la motilité de la vésicule biliaire, deux facteurs de risque
des lithiases. Quant aux cholécystites, elles sont généralement la conséquence des calculs
biliaires. Paradoxalement, les lithiases sont un problème commun chez les patients tentant
de perdre du poids.
Traitement
Diétothérapie :
Les résultats concernant la diétothérapie sont difficiles a interpréter puisque cette
méthode
a
généralement
été
utilisée
conjointement
avec
l'exercice
et
la
thérapie
comportementale. Néanmoins, il semble que les régimes hypocaloriques (800-1500 kcal/jour)
et hypocaloriques sévères (<800 kcal/jour) aient permis une réduction moyenne du poids de 2 à
6 kg. Par contre, on a observé un phénomène de retour graduel au poids initial de 52% après 2
ans et de 61% après 2,5 ans.
De plus, le régime hypocalorique sévère entraîne des
conséquences non négligeables, telles la fatigue, les étourdissements, la perte de cheveux,
l'irrégularité menstruelle, les calculs biliaires, la goutte et les arythmies cardiaques.
Thérapie comportementale :
Quant au counseling comportemental, il tend à modifier le mode de vie des patients en
ce qui a trait aux habitudes alimentaires et à la sédentarité. Ce changement du comportement
cognitif est utilisé comme adjuvant à la diétothérapie afin d'empêcher la reprise de poids. Cette
thérapie a été évaluée dans plusieurs études et la plupart d'entre elles ont démontré une faible
efficacité puisqu'il y avait une reprise du poids. Par contre, dans les études de Stamler et coll. 5
et de Elmer et coll. 5 , on a conclu que 39% des patients avaient atteint leurs objectifs de perte de
poids et que 34% avaient maintenu une perte pondérale de 4,5 kg sur 4 ans. Suite à
l'observation des pratiques médicales actuelles, Wee et coll.22 ont affirmé que le counseling en
regard de l'exercice est peu utilisé par les cliniciens malgré qu'une diminution de la sédentarité
ait été prouvée efficace dans la réduction pondérale.
13
Méthodes pharmacoloqiques :
Seuls les patients ayant un IMC supérieur à 30 uniquement ou supérieur à 27
accompagné de comorbidité telle l'hypertension, la dyslipidémie et les MCAS, se voient offrir
un traitement pharmacologique. L'application de ce dernier est basée sur notre compréhension
des mécanismes responsables de la régulation du poids.
On sait que l'hypothalamus est le
centre nerveux responsable de la balance énergétique et qu'il agit via plusieurs noyaux
interconnectés entre eux et liés à d'autres structures du cerveau. Ces noyaux contiennent plus
de 40 neurotransmetteurs ayant fait l'objet de plusieurs études afin de déterminer leur
mécanisme d'action.
Suite aux résultats de ces études, ils ont été divisés en 2 grandes
catégories. La première classe concerne les neurotransmetteurs qui favorisent un gain de poids
via une augmentation de l'appétit et une suppression la thermogénèse.
Cette classe est
constituée de la noradrénaline, de la GHRH (hormone régulatrice de la libération de l'hormone
de 1 croissance) et du neuropeptide Y.
Les neurotransmetteurs de la seconde catégorie
permettent une perte de poids grâce à une diminution de l'appétit et une activation de la
thermogénèse.
Les composantes de cette catégorie sont la sérotonine, la dopamine et la
cholécystokinine. Donc, la majorité des .médicaments utilisés dans le traitement de l'obésité
agit par l'intermédiaire de ces neurotransmetteurs. Du nombre de ces médicaments, on compte
la fluoxétine, qui inhibe le recaptage de la sérotonine, deux agents sérotonergiques, la
fenfluramine et la dexfenfluramine, et deux, agents noradrénergiques, la phentermine et le
mazindol.
Lors de l'évaluation de ces moyens pharmaceutiques, on avait noté une perte
pondérale dans les 12 à 24 premières semaines, comparativement au groupe placebo.
Malheureusement, il y a eu une reprise du poids après 6 mois de traitement.
De plus, ces
médicaments ont été associés avec le développement d'hypertension pulmonaire primaire et de
valvulopathies, principalement la régurgitation aortique.
Suite à des effets secondaires si
importants, les médicaments ci-hauts ont été retirés du marché en 1997 et on ne connaît
toujours pas le mécanisme par lequel ces effets ont été causé. De nouvelles options pour le
traitement de l'obésité sont maintenant disponibles, dont la sibutramine,. Méridia, et l'orlistat,
Xenical.
Le mécanisme d'action de la sibutramine est une inhibition du recaptage de la
sérotonine et de la noradrénaline. Lors de l'étude du FDA (Food and Drug Administration)23,
on a observé une perte de poids de 5 à 10% chez 56% des patients recevant la sibutramine
14
comparativement à 29% des personnes appartenant au groupe placebo. Quant à l'orlistat, il agit
comme inhibiteur de la lipase gastrointestinale, ce qui diminue la digestion et par la fait même
l'absorption des lipides. Ce médicament a également reçu des résultats favorables de la part
des chercheurs. En effet, l'étude de James et coll.23 a démontré une perte de poids de 5% chez
55% des personnes recevant l'orlistat versus 33% dans le groupe placebo.
Plusieurs
laboratoires
de recherche
médicaments pour le traitement de l'obésité.
sont présentement
en quête
de
nouveaux
Par exemple, l'antagoniste des récepteurs du
neuropeptide Y et l'agoniste de la leptine font le sujet d'études plus approfondies.
Chirurgie :
Finalement, la chirurgie est réservée aux patients présentant une obésité morbide (IMC
> 40) et rebelle aux autres traitements. Les interventions possibles sont la déviation gastrique et
la gastroplastie.
Cette dernière consiste en une mise hors circuit partielle de l'estomac au
niveau proximal, comparativement à une mise hors circuit complète pour la déviation gastrique.
Ces chirurgies entraînent une perte de poids moyenne de 27,6-45,5 kg au cours des 3 à 6
premiers mois. Heureusement, la perte de poids se maintient à long terme, contrairement aux
interventions pharmaceutiques.
Par contre, chez environ 5% des patients on retrouve des
complications post-opératoires telles l'infection, la fuite gastrique, la sténose au site de
chirurgie, le lâchage de la ligne d'agrafes, les atteintes pulmonaires et la thromboembolic
veineuse.
Bien que complexe, le traitement de l'obésité est un investissement payant tant sur le
point de vue économique que physiologique. En effet, avec une perte de poids de seulement 5
kg,
on obtient un meilleur contrôle de la glycémie, une baisse des tensions systolique et
diastolique, et une amélioration du bilan lipidique sérique. Ces répercussions positives sur la
santé permettent de diminuer la consommation d'hypoglycémiants et d'anti-hypertenseurs.
L'étude de Framingham5 a su confirmer ces résultats en affirmant qu'une perte de 10% du
poids total permet une diminution de 20% de la glycémie à jeun, de 6,6 mmHg de la tension
artérielle systolique et de 0,6 mmol/L du cholestérol sanguin total. La combinaison de ces
améliorations permet une baisse de 20% de l'incidence des MCAS avec événement
15
symptomatique. De plus, on observe une diminution de la progression de la maladie, voire une
régression. En plus d'avoir des effets sur la morbidité, la perte de poids influence la mortalité.
D'après Williamson et coll.5, la diminution de l'incidence des cancers et des MCAS
engendrerait une baisse de 20% de la mortalité liée a l'obésité. Par ailleurs, Lean et coll.5 ont
découvert qu'une baisse de 44% de la mortalité chez les diabétiques est possible avec la perte
de poids.
En ce qui est de l'impact de la perte de poids sur l'incidence d'événements morbides
aigus tels l'infarctus du myocarde (IM), l'accident cérébrovasculaire (ACV) et le décès subit
par MCAS, il n'y a pais suffisamment de données.
Beaucoup d'avantages ont été attribués au traitement de l'obésité, mais le professionnel
de la santé doit s'assurer que ces avantages surpassent les effets potentiellement néfastes d'une
intervention clinique trop agressive. En effet, on remarque une augmentation de la prévalence
de certaines affections psychologiques, telles la dépression majeure, la boulimie et autres
troubles de l'alimentation, chez les patients obèses sous traitement.
Enfin, dans le but d'adopter un comportement adéquat dans la prise en charge des patients
présentant une obésité, il est important de connaître quelques-uns des « guidelines »
canadiens5 :
- prévention de l'obésité
recommandation C
- traitement de personnes obèses sans affection liée a l'obésité
recommandation C
- traitement de personnes obèses avec affection liée à l'obésité
recommandation B
- calcul de l'IMC chez personnes obèses sans affection liée à l'obésité
recommandation C
- calcul de l'IMC chez personnes obèses avec affection liée a l'obésité
recommandation B
Dans une perspective d'avenir, certaines mesures prioritaires à établir ont été identifiées.
Ces recommandations
concernent
l'instauration de méthodes de prévention primaire,
l'introduction de traitements efficaces à long terme et la détermination de l'influence d'une
réduction de poids sur les événements cliniques aigus.
16
MÉTHODOLOGIE
Objectifs
Notre projet de recherche vise à mettre en évidence les connaissances, attitudes et
pratiques des omnipraticiens en regard de l'obésité.
Puisque la revue de littérature est
composée principalement d'études américaines, il sera intéressant de faire une étude auprès des
médecins québécois.
Questions de recherche et hypothèses :
L'identification des différents facteurs influençant les trois paramètres étudiés s'est
avéré un objectif complémentaire au but premier de notre projet. Afin de mettre ces
déterminants en évidence, une section de notre questionnaire était réservée à la cueillette
d'informations personnelles sur les médecins. Nous avons demander les informations qui nous
permettraient d'infirmer ou de confirmer nos hypothèses quant à la relation entre les facteurs
socio-démographiques et les connaissances, attitudes et pratiques médicales.
Voici quelques
exemples.de ces hypothèses : les médecins qui comptent moins d'années de pratique auraient
tendance à référer plus souvent à une
nutritionniste, les cliniciens plus âgés auraient plus
d'attitudes négatives face aux patients obèses, et les médecins présentant un surplus de poids
(IMC >27) auraient une attitude plus positive mais seraient moins enclins à traiter eux-mêmes.
Toujours selon les données socio-démographiques, nous avons voulu faire la relation entre le
nombre d'années de pratique et les sources d'informations utilisées, de façon à évaluer
sommairement le rôle du cours de médecine.
Nous nous sommes également demandés si les
médecins qui considèrent avoir un surplus de poids ont réellement un IMC au-dessus de 27.
Cette interrogation est justifiée puisqu'une mauvaise perception d'eux-mêmes pourrait
entraîner une évaluation biaisée de leurs patients obèses. De plus, nous avons formulé des
hypothèses quant aux interrelations entre les trois principaux aspects à l'étude. Selon nous, les
médecins les moins portés à prendre en charge leurs patients obèses seraient ceux ayant des
17
connaissances erronées sur la prévalence et la tendance de l'obésité et ceux présentant des
attitudes négatives. Dans le même ordre d'idées, nous croyons que les médecins qui se disent
préoccupés par leur poids abordent plus systématiquement question du surplus de poids avec
leurs patients. Toujours par rapport aux attitudes, nous voulons vérifier si les médecins qui
pensent que leurs patients sont mal à l'aise d'aborder le sujet, sont en fait inconfortables euxmêmes. Ce résultat nous permettra de savoir si les médecins font une évaluation adéquate du
sentiment de leur patient ou s'ils ont tendance à faire une projection de leurs propres émotions.
Dans le but de répondre à ces différentes interrogations, nous avons dû faire les
démarches suivantes.
Échantillon
Vu le peu de temps dont nous disposions pour compléter cette étude, nous avons choisi
de faire un échantillon de convenance. Pour sélectionner les sujets , nous nous sommes référés
à une liste de 143 cliniques médicales privées de la Montérégie.
Cette liste avait déjà été
utilisée par un autre groupe d'étudiants le mois précédent. Ce groupe avait choisi une ou deux
cliniques maximum par municipalité en fonction de leur importance démographique.
Cette
technique a eu pour conséquence une sous-représentation des grande municipalités dans leur
échantillon. Pour notre part, nous avons donc contacté les 87 cliniques qui n'avaient pas été
sollicitées, en majorité localisées dans les villes les plus populeuses.
À la suite de cette première vague d'appels téléphoniques, 27 cliniques (31%) ont été
retirées de l'étude soit parce qu'elles ont catégoriquement refusé de participer, ne possédaient
pas de télécopieur, ne comptaient aucun omnipraticien ou encore que ces derniers étaient en
congé pour la semaine.
Aussi, quatre d'entre elles n'ont pas été rejointes parce que nous
n'avions pas le numéro ou que ce dernier étaient erroné.
Puisque notre échantillon était insuffisant,
nous avons utilisé une méthode de
remplacement qui consistait à sélectionner une clinique dans chaque municipalité non
représentée. Dans le cas où il y en avait plus d'une par municipalité, on choisissait par pige
l'une d'entre elles. Nous avons donc rejoint 23 nouvelles cliniques.
Sur ce nombre, une a
refusé de participer et une autre était fermée pour la semaine.
18
Au total, 81 cliniques ont reçues un exemplaire du questionnaire.
Questionnaire
Pour la collecte des données, nous avons formulé dix-sept questions dont quatre
portaient sur les connaissances, six sur les attitudes et sept autres sur les pratiques des médecins
en regard de l'obésité.
Neuf questions supplémentaires
servaient
à recueillir
des
renseignements personnels. Nous avons volontairement limité le nombre de questions espérant
ainsi augmenter le taux de participation. Notre questionnaire prenait environ cinq minutes à
remplir.
Validité
Nous avons préalablement fait remplir le questionnaire par sept omnipraticiens qui ont
laissé leur pratique clinique pour travailler à la RRSSS, par une diététiste et par trois externes
de l'université de Sherbrooke. De plus, une copie a été envoyée à Dr. Robert Blàck pour être
validée. Une douzaine de modifications ont été apportées suite à leurs suggestions.
Procédure
Dans un premier
temps, nous avons contacté par téléphone la secrétaire des 87.
cliniques afin d'évaluer l'intérêt des médecins à participer à notre étude. Par la suite, nous
avons envoyé par télécopieur un exemplaire du questionnaire aux 81 cliniques qui avaient
accepté de le remplir. Une lettre de présentation spécifiant que les réponses seraient traitées de.
façon anonyme et confidentielle, et expliquant les buts de l'étude, accompagnait le
questionnaire.
Comme convenu lors de l'entretien téléphonique, c'est la secrétaire de la
clinique qui devait faire les photocopies pour chaque médecin.
Une fois le questionnaire
complété, les omniprâticien devaient nous le retourner par télécopieur au numéro indiqué sur la
19
lettre de présentation. Dans les jours qui ont suivi l'envoi, une relance téléphonique a été faite
auprèç des cliniques desquelles nous n'avions pas de questionnaire rempli.
Répondants
Voici un tableau représentant la répartition des médecins ayant participé à notre projet
d'étude. La colonne « Nb total » correspond à l'ensemble des omnipraticiens de la Montérégie
pratiquant en cabinet privé. Cette estimation du nombre de médecins a été possible suite à la
révision partielle de la liste des cliniques médicales privées, lors dé nos appels téléphoniques.
Ces cliniques sont réparties selon les trois grandes régions desservies par les CLSC de la
Montérégie (Fig.l). La région Sud-Ouest compte le plus petit effectif médical, soit 19% de la
totalité des omnipraticiens de la Montérégie, suivie par l'association de Yamaska qui représente
20,5% des médecins et finalement, la région du Richelieu-St-Laurent comprend plus de la
moitié des cliniciens de la Montérégie avec 60,5%.
Quant à la colonne « Nb ciblés », elle
représente les médecins qui ont reçu un exemplaire de notre questionnaire, donc qui ont accepté
de participer.
La répartition des répondants nous indique le pourcentage des médecins
participants selon l'emplacement de leur clinique dans les trois régions (Fig. 26 & 27).
Ces résultats, compilés dans le tableau 1 et représentés dans le graphique 1, nous
permettent de conclure à un faible taux de réponse. En effet, notre questionnaire a été répondu
par 5,3% des médecins pratiquant dans les cliniques privées de la Montérégie et par 8,7% des
médecins ciblés.
20
T A B L E A U 1 : Répartition des médecins
Nb
Nb
Nb
Total
Ciblés
de Répondante
Assoc. Omnipraticiens de Yamaska
173
55
22
8
52
4
32
103
28
3
8
41
4
19
13
2
2
1
4
0
4
28,90%
Assoc. Omnipraticiens du Sud-Ouest
Châteauguay
Huntingdon
La Presqu'île
Seigneurie de Beauhamois
160
111
6
13,30%
Des Maskoutains
Du Havre
Du Richelieu
Haute Yamaska
La Chênaie
La Pommeraie
Assoc.Omnipraticiens Richelieu St-Laurent
Champagnat de la Vallée des Forts
des Seigneuries
Jardin du Québec
Katéri
Longueuil
Samuel de Champlain
St-Hubert
Vallée du Richelieu
[Total
42
11
66
41
14
3
53
41
2
1
3
0
Répartition
des Répondants
510
64
59
4
28
140
118
30
67
301
44
27
3
18
103
46
20
40
26
57,80%
843
515
45
100%
2
2
1
2
5
4
2
8
|
21
RÉSULTATS
L'échantillon final compte 5,3% de tous les omnipraticiens de la Montérégie dont 60%
sont des hommes et 40% des femmes. Une majorité de ces participants est âgée de plus de 40
ans (Fig.2).
Vu que l'étude se rapporte à l'obésité, il était pertinent de se renseigner sur le
poids et de la taille de chacun de façon à calculer I'IMC. Soulignons que la plupart des gens
ont tendance à sous-estimer leur poids, ce qui constitue un biais. Il en résulte que 66,7% des
répondants ont un IMC-santé (Fig.3). Aussi, notons que la majorité des médecins inclus dans
notre étude pratique depuis au moins 10 ans (Fig.4). 48,9% des participants ont été formés à
l'Université de Montréal (Fig.5) et ceux ayant obtenu un certificat de médecine de-famille
représentent 51,1% de notre échantillon.
répondants
travaillent
principalement
Pour ce qui a trait au type de clientèle, 8,9% des
avec
des enfants
et
15,6%
ont
une
clientèle
essentiellement gériatrique. Ainsi, nous assumons que les autres ont une clientèle plus variée
(Fig-6).
Malheureusement, nous ne connaissons pas le profil personnel de l'ensemble des
médecins de la Montérégie. Nous ne savons donc pas si notre échantillon est représentatif..
Dans un premier temps, il est important de spécifier qu'à cause du nombre insuffisant de
répondants, aucun croisement de variables effectué n'a donné de résultats valides. Vu la nonvalidité des tests, il devient inutile de spécifier la valeur du « p », c'est-à-dire si les résultats
sont statistiquement significatifs.
Nous allons tout de même mentionner les principales
tendances qui ressortent de notre étude et les comparer à nos hypothèses de départ et à la
littérature actuelle.
Connaissances
La première partie de notre questionnaire visait à évaluer les différentes connaissances
des médecins. Suite à l'analyse des résultats, nous constatons que la majorité des cliniciens
(46,7%) connaît la prévalence de l'obésité et parmi ceux qui ont obtenu une mauvaise réponse,
36,6% avait surestimé cette prévalence. En ce qui concerne la tendance de l'obésité au Canada,
.22
I
93,3% croient que celle-ci tend à augmenter ce qui est inexact puisque c'est la prévalence du
surplus de poids qui augmente et celle de l'obésité demeure stable. La majorité (69%) pense
qu'une diminution de 20% du poids au cours du traitement est un objectif réaliste, ce qui est
nettement supérieur à l'objectif recommandé de 10%.
Quant aux effets de la diète et de
l'exercice physique, les connaissances sont essentiellement justes.
Nous avons également
demandé aux médecins d'identifier l'IMC à partir duquel une intervention est jugée nécessaire,
mais au cours de nos lectures nous avons remarqué que la valeur différait selon la source et
variait de 25 à 27.
Comme la valeur 27 ne figurait pas dans nos choix de réponses, les
médecins se devaient de départager entre 25 et 30, ce que nous avons considéré comme étant
les bonnes réponses. Donc, 51% des médecins ont répondu 30 et 29% ont choisi 25.
Pour connaître l'influence des variables socio-démographiques sur les connaissances,
nous avons fait des croisements entre ces deux caractéristiques.
Premièrement, l'université
d'origine n'a pas beaucoup d'impact sur la notion de la prévalence puisque la majorité a obtenu
de bonnes réponses, mais la surestimation observée est attribuable aux médecins formés à
l'Université de Montréal.
Toujours par rapport à la notion de prévalence, l'obtention du
i
certificat de médecine de famille semble améliorer le taux de bonnes réponses, malgré que le
nombre d'années de pratique n'ait pas d'influence (Fig.7). Deuxièmement, on remarque que la
fausse croyance concernant une perte de poids de 20% augmente de façon proportionnelle selon
le nombre d'années de pratique et est moins répandue chez les médecins détenteurs de certificat
(Fig.8).
Troisièmement, la connaissances des rôles de la diète et de l'exercice dans le
traitement de l'obésité est meilleure au sein des médecins formés aux universités de Sherbrooke
et Montréal. Par contre, il n'y a pas de lien entre cette connaissance et le nombre d'années de
pratique ou l'obtention du certificat. Quatrièmement, il y a un lien inversement proportionnel
entre la connaissance de l'IMC nécessitant une intervention et le nombre d'années de pratique,
de même qu'entre cette notion et l'obtention du certificat (Fig.9). Puisque les médecins n'ayant
pas de certificat sont en général les mêmes qui comptent un plus grand nombre d'années de
pratique, il est difficile de départager le rôle de chacune de ces variables. De plus, nous avons
établi la relation entre les connaissances et les pratiques médicales, ce qui nous permet de
conclure que la prise en charge des patients obèses varie selon la notion d'IMC discutée
précédemment.
En effet, les médecins qui ont une connaissance exacte sur le seuil d'IMC
23
auquel il faut intervenir ont plus tendance à traiter eux-mêmes leurs patients obèses (Fig. 10).
De plus, les médecins connaissant cet IMC ont plus tendance à adopter des modes de traitement
adéquats, c'est-à-dire l'éducation par rapport aux dangers de l'obésité et les recommandations
d'une diète réduite en calories et de l'exercice physique régulier (Fig.l 1).
Attitudes
Une autre section de notre questionnaire avait pour but de déterminer les différentes
attitudes des omnipraticiens en regard de l'obésité. Près du tiers des médecins croit, à des de
conviction différents, que les personnes obèses ont moins de volonté que les personnes de poids
santé. De plus, 68,9% des répondants sont pessimistes quant à la capacité de leurs patients
obèses d'atteindre leur objectif de perte de poids. Par ailleurs, la majorité (73,3%) pense que
les patients obèses ne sont pas à l'aise de discuter de leur poids tandis que seulement 11,1% des
médecins se disent eux-mêmes mal à l'aise d'en discuter. Nous remarquons également que
44% des médecins se disent préoccupés par leur poids, mais seulement 24% croient avoir un
excès de poids.
Selon le même principe utilisé pour les connaissances, nous avons fait les liens entre les
variables socio-démographiques et les attitudes.
Tout d'abord, nous observons que les
médecins âgés de plus de 49 ans pensent davantage que les personnes obèses ont moins de
j
volonté. Ce résultat est similaire à celui obtenu par Price et coll. mentionné dans la revue de
littérature. Cette dernière fait également mention de l'étude d'Oberrieder et coll. qui conclut à
une attitude plus négative de la part des nutritionnistes ayant un poids santé, laquelle conclusion
a été observée dans notre recherche. En effet, ce sont principalement les médecins avec des
IMC entre 20 et 26 qui croient que les patients obèses ont moins de volonté.
Toujours en
utilisant l'IMC personnel des médecins, nous nous sommes interrogés à savoir si ceux qui
pensent avoir un surplus de poids sont en effet au-dessus de leur poids santé. Selon les résultats
obtenus, nous pouvons affirmer que les médecins ont une évaluation subjective de leur poids
correspondant assez fidèlement à la réalité'(Fig. 12). Cette conclusion vient à l'encontre de
celle d'Oberrieder et coll. qui veut que plusieurs nutritionnistes croient qu'elles ont un surplus
de poids malgré un IMC dans l'intervalle de santé.
La préoccupation des médecins par
24
rapport à leur propre poids se reflète également dans leur prise en charge, puisque ceux qui se
disent plus préoccupés abordent plus systématiquement la question de l'obésité avec les
patients (Fig. 13). De plus, il semble que le niveau de préoccupation soit directement en relation
avec la recommandation de moyens de traitement acceptés (Fig. 14). On remarque que les
médecins qui affirment que les personnes obèses ont moins de volonté s'occupent eux-mêmes
de" la prise en charge de leurs patients (Fig. 15). Par contre, les médecins qui considèrent que
leurs patients sont peu à l'aise de discuter de leur poids réfèrent plus à d'autres professionnels
de la santé au lieu de traiter eux-mêmes (Fig. 16). Selon la même tendance, les omnipraticiens
se disant inconfortables d'aborder le sujet n'assument pas la prise en charge seuls et ils réfèrent
leurs patients obèses (Fig. 17).
Contrairement à ces résultats, le niveau de confiance envers
l'atteinte des objectifs par les patients n'influence pas la pratique.
Pratiques médicales
Enfin, notre questionnaire cherchait à évaluer les différentes pratiques des cliniciens de
la Montérégie. Tout d'abord, un seul médecin avoue ne pas aborder la question de l'obésité
avec ses patients, tandis que la moitié dit l'aborder de façon systématique. Les expériences
personnelles et professionnelles, le cours de médecine, les revues, les textbooks et les congrès
sont les source d'information qui influencent le plus la pratique médicale.
Malheureusement,
48,9% des médecins se disent influencés par les médias. Dans la pratique quotidienne, les
principaux moyens diagnostiques utilisés sont l'évaluation de l'apparence générale du patient
(46,7%) la mesure du poids (80%) et le calcul de l'IMC (77,8%).
En ce qui concerne le
traitement, 60% affirment traiter eux-mêmes leurs patients obèses comparativement à 40% qui
réfèrent. Lorsqu'il y a initiation du traitement, les moyens les plus favorisés sont : l'éducation
par rapport aux dangers de l'obésité, les recommandations concernant une diète faible en
calories, un exercice physique régulier et l'adhésion à un programme particulier. Parmi ces
programmes, Weight Watchers est le favori des médecins avec 66%, suivi par Minçavi, 20%, et
finalement Montignac avec 4,4%. Par contre, lorsque les médecins réfèrent, 93,3% font appel à
une nutritionniste. Finalement, le peu d'intérêt de la part du patient (84%), le manque de temps
25
(55,6%), l'impression que l'intervention sera inutile (37,8%) et la présence de troubles
alimentaires chez le patient (37,8%) constituent les principaux obstacles de la prise en charge.
Lors du croisement des pratiques médicales avec les variables socio-démographiques,
notre première interrogation concernait le moment où le médecin aborde le sujet.
Nous
pouvons conclure que les médecins des universités de Montréal et Sherbrooke ont plus
tendance à aborder la question, que ce soit précocement ou tardivement, par rapport aux
médecins des universités Laval et McGill.
De plus, les omnipraticiens détenteurs d'un
certificat interviennent de façon plus précoce, contrairement aux autres qui attendent
l'apparition de facteurs de risque. Il ressort également que les femmes abordent le sujet plus
tôt, mais n'utilisent pas les modes de traitement recommandés autant que les hommes (Fig. 18).
En ce qui concerne les moyens diagnostiques, l'IMC est utilisé préférentiellement par les
médecins ayant moins de 20 ans d'expérience et par le fait même, possédant plus souventle
certificat de médecine de famille (Fijg. 19). Quant aux médecins comptant plus de dix années de
pratique, ils utilisent davantage le tour de taille comparativement à ceux ayant moins
d'expérience.
En ce qui est de la prise en charge, les médecins avec moins de dix ans de
pratique et qui possèdent un certificat ont plus tendance à traiter eux-mêmes qu'à référer leurs
patients (Fig.20 & 21). De plus, il y a une corrélation entre l'IMC du médecin et le type de
prise en charge. En effet, plus leur IMC est élevé plus ils sont portés à référer (Fig.22). Les
médecins intervenant davantage avec une clientèle gériatrique ont tendance à référer leurs
patients plutôt qu'à les traiter eux-mêmes (Fig.23).
Pour les modalités de traitement,
l'université d'origine n'a pas d'influence contrairement à l'expérience.
Effectivement,
l'utilisation de meilleurs moyens thérapeutiques est directement proportionnelle aux nombre
d'années de pratique (Fig.24). Parmi les médecins qui réfèrent aux différents professionnels de
la santé, ceux ayant un certificat
favorisent les nutritionnistes, ce qui correspond à la
conclusion de Price et coll. Dans l'autre groupe, soit ceux qui ne détiennent pas de certificat, on
note que les patients sont plutôt adressés à des psychologues ou des psychiatres et aux confrères
(consoeurs). Quant aux sources d'information, l'expérience personnelle et professionnelle est la
principale référence des médecins ayant plus de dix ans d'expérience. De plus, nous observons
que l'utilisation des textbooks et des revues est directement proportionnelle aux nombre
d'années de pratique (Fig.25). Nous n'avons pas de résultats allant dans le même sens que
26
l'étude de Price et coll. c'est-à-dire que la principale source d'information pour les médecins
ayant moins. d'années de pratique serait le cours de médecine.
L'expérience influence
également le type d'obstacles rencontrés dans la prise en charge, puisque le manque de temps
est incriminé plus particulièrement par les médecins comptant entre 10 et 19 ans de pratique.
Par contre, un grand nombre de médecins pratiquant depuis moins de dix ans a le sentiment que
l'intervention sera inutile, ce qui constitue leur obstacle majeur.
Mis à part les années
d'expérience, les médecins qui réfèrent davantage leurs patients citent le manque de temps et la
non-rémunération comme contraintes importantes. Parmi les omnipraticiens qui traitent euxmêmes, les obstacles mentionnés sont : le manque, d'intérêt de la part du patient, le sentiment
d'incompétence dans le domaine, l'impression que l'intervention sera inutile et les troubles
alimentaires du patient.
DISCUSSION
Même si les résultats de notre étude n'ont aucune valeur statistique, nous pouvons
remarquer certaines tendances qui confirment ou infirment nos hypothèses de départ.
Premièrement, il ressort que les cliniciens ayant un certificat, donc ceux ayant le moins
d'années de pratique, prennent plus en charge eux-mêmes et ont une approche plus efficace.
Comme nous l'avions cru, lorsqu'ils réfèrent, ils s'adressent plus souvent à des nutritionnistes
que les médecins plus expérimentés. Selon notre étude, ces derniers se baseraient plus sur les
textbooks, les revues médicales et leur expérience professionnelle que les cliniciens avec moins
d'expérience. Contrairement à ce que nous croyions, le cours de médecine ne semble pas être
une source d'informations favorisée par les plus jeunes. Étonnamment, près de la moitié des
répondants, tous ayant cinq ans et plus d'expérience, se disent influencés par les médias. Si
cette tendance se confirmait dans une future étude plus puissante, nous devrions sérieusement
nous questionner sur la validité des sources d'informations sur lesquelles les omnipraticiens
basent leur pratique.
Par ailleurs, l'hypothèse que les cliniciens plus âgés auraient une attitude plus négative
face aux patients obèses semble se confirmer.
Contrairement à ce que nous croyions, une
27
attitude négative de la part du médecin ne serait pas nécessairement liée à une diminution de la
prise en charge. En effet, les répondants qui considèrent que les obèses ont moins de volonté
que les personnes de poids-santé auraient plus tendance à traiter eux-mêmes. Par ailleurs, il est
intéressant de noter que les médecins mal à l'aise seraient plus portés à croire que les patients
sont inconfortables de discuter de leur poids. Ainsi, on pourrait penser que les médecins font
du transfert de leurs émotions.
Il ressort de nos résultats que la plupart des cliniciens sont peu confiants quant à la
capacité qu'ont leurs patients de perdre du poids.
Nous nous demandons si cette attitude
pessimiste ne serait pas due.au fait que la majorité des médecins a des objectifs irréalistes. Il
aurait été intéressant de croiser ces deux variables.
Selon notre étude, la perception qu'ont les omnipraticiens de leur propre poids semble
assez juste.
Les médecins ayant un surplus de poids (IMC > 27) auraient, comme nous le
supposions, une attitude plus positive face à leurs patients obèses mais auraient tendance à
référer plutôt que de traiter eux-mêmes.
Par ailleurs, nous remarquons que ceux qui sont
préoccupés par leur propre poids seraient plus enclins à aborder systématiquement la question
avec leurs patients.
Contrairement à notre hypothèse de départ, les connaissances de la tendance et de la
prévalence n'influenceraient pas la prise en charge des patients obèses. Cependant, ceux qui
connaissent la valeur de l'IMC à laquelle ils doivent intervenir semblent traiter eux-mêmes
davantage et ce, de façon plus adéquate.
Toutes ces tendances sont bien intéressantes cependant, il faut garder en tête que
certains biais de sélection se sont glissés dans notre étude. Premièrement, la participation des
médecins était volontaire.
II est donc possible que notre échantillon soit principalement
composé d'omnipraticiens ayant un intérêt particulier pour la problématique donc qui
s'informent plus, qui ont une meilleure attitude et qui traitent plus. Ceci causerait dans notre
étude une surestimation quant à l'agressivité de des omnipraticiens dans le traitement de
l'obésité. De plus, nous avons involontairement exclu les médecins anglophones de notre étude
puisque notre questionnaire était écrit exclusivement .en français.
Aussi, nos résultats ont
certainement été influencés par le biais de désirabilité sociale, d'autant plus que le sujet d'étude
est délicat.
28
RECOMMANDATIONS
Nous croyons qu'il serait pertinent de mener une nouvelle étude avec un plus grand
échantillon afin de valider les tendances que nous avons fait ressortir et ainsi tirer des
conclusions.
Un effort particulier devrait être fait dans le but de diminuer au maximum le
nombre de biais. ,Par exemple, une version anglaise du questionnaire devrait être disponible.
i
C'est seulement suite à cette seconde étude que nous pourrons formuler des recommandations
visant à améliorer la qualité de prise en charge des patients obèses par les omnipraticiens.
29
BIBLIOGRAPHIE
1. Aronne LJ. Modem Management o f Obesity : The Role o f Phamaceutical Intervention. J ADA. octobre 1998 ;
98(10 suppl. 2 ) : S23-S26.
2.
Birmingham CL. Muller IL. Palepu A. Spinelli JJ. Anis AH. The Cost o f Obesity in Canada. JAMC.
février 1999 ; 160 (4) : 483-488.
23
3.
Contandriopoulos A-P. Champagne F. Potvin L. Denis J-L. Bovle P. Savoir préparer une recherche : la
définir, la structurer, la financer.- Montréal :.Les Presses de l'université de Montréal, 1990 : 216-225.
4.
Dalton S. The Dietecians* Philosophy and Practice in Multidisciplinary Weight Management. Journal of the
American Dietetic Association, octobre 1998 ; 98 (10 suppl. 2) : S49-S54.
5. DouketisJD. FeightnerJW. AttiaJ. Feldman WF. Examen médical périodique, mise à jour de
1999 : Détection, prévention et traitement de l'obésité ; Groupe d'étude canadien sur les soins de la santé
préventifs. JAMC. 18 mai 1999 ; 160 (10 suppl.) : S1-S12.
6.
Expert Panel on the Identification, Evaluation and Treatment o f Overweight and Obesity in Adults ; mai
1995 .Clinical Guidelines on the Identification. Evaluation and Treatment o f Overweight and Obesity in Adults
[en ligne]. Adresse URL http://www.nhlbi.nih.gov/nhlbi/.
7.
Fontanarosa PB. Patients, Physicians, and Weight Control. JAMA. 27 octobre 1999 ;282 (16) : 1581-1582.
8. ForeytJP. Poston WS 2nd. WalkerS. The Role o f the Behavioral Counselor in Obesity Treatment. JADA.
octobre 1998 ; 98 (10 suppl. 2) : S27-S30.
9.
Galuska DA. Will JC. Serula MK. Ford ES. Are Health Care Professionals Advising Obese Patients to Lose
Weight ?. JAMA. 27 octobre 1999 ; 282 (16) : 1576-1578.
10. HiddinkGJ. Hautrast JGAJ. vanWoerkum CMJ. Fieren GJ. van't Hof MA. Nutrtion Guidance by Primary
Care Physicians : LISREL Analysis Improves Understanding. Preventive Medicine, janvier-février 1997 ;
2 6 ( 1 ) : 29-36.
IIV J e b b S A . Aetiology o f Obesity. British Medical Bulletin. 1997 ; 53(2) : 264-285.
12. Kristeller JL. Hoerr RA. Physician Attitudes toward Managing Obesity : Differences among Six Specialty
Groups. Preventive Medicine, juillet-août 1997 ; 26 (4) : 542-549.
13. Macdonald SM. ReederBA. Chen Y. Després J-P. ; Canadian Heart Health Surveys Research Group.
Obesity in Canada : a descriptive analysis. Canadian Medical Association. 1 juillet 1997 ; 157 (1 suppl.) :
S3-S9.
14. Nawaz H. Adams ML. KatzDL. Weight Loss Counseling by Health Care Providers. American Journal of
Public Health, mai 1999 ; 89 (5) : 764-767.
15.. Oberrieder H. Walker R. Monroe D. Adeyanju M. Attitude of Dietetic Students and Registered Dieticians
toward Obesity. Journal of the American Dietetic Association, août. 1995 ; 95 (8) : 914-916.
16. PineaultR. DaveluyC. La planification de la santé : concepts, méthodes, stratégies.- Montréal : Éditions
Nouvelles, 1995 : 55-74.
30
17. Price JH. Desmond SM. Krol RA. Snyder FF. O'ConnellJK. Family Practice Physicians'Beliefs,
Attitudes, and Practices Regarding Obesity. American Journal of Preventive Medicine. 1987 ; 3 (6) : 339345.
18. Report of a WHO Consultation on Obesity ; Geneva, 3-5 juin 1997. Obesity : Preventing and Managing a
Global Epidemic. : 7-14,43-63, 170-175
19. Rippe JM. HessS. The Role of Physical Activity in the Prevention and Management o f Obesity/ J ADA.
octobre 1998 ; (10 suppl. 2) : S31-S38.
20. Rourke KM. KaveyRE. Teaching Medical School Students Total Body Composition Assessment
Techniques in the Diagnosis and Treatment of Obesity. Journal of the American Dietetic Association, août
1999; 99 ( 8 ) : 976-978. 21. St Jeor ST. New Trends in Weight Management. JADA. octobre 1997 ; 97 (10) : 1096-1098.
22. WeeCC. McCarthy EP. Davis RB. Phillips RS. Physician Couseling About Exercise. JAMA. 27 octobre
1 9 9 9 ; 282 (16) : 1583-1588.
23. Wilding J. Obesity Treatment. BMJ. octobre 1997 ; 314 (7114) : 997-1000.
24. WillettWC. Dietz WH. CoIditzGA. Guidelines for Healthy Weight. New England Journal of Medicine. 5
août 1999 ; 341 (6) : 427-434.
31
ANNEXES
/
Fig.l: Répartition des médecins
• md de la Montérégie
H m d Rejoints
LU
O
<
H m d Répondants
H
Z
LU
o
0£
Zî
O
CL
30.00%
20,00%
10,00%
0,00%
Richelieu
St-
Laurent
Yamaska
SudOuest
RÉGIONS
Fig.2: Répartition des médecins selon l'âge
(O
z
o
LU
O
•LU
S
LU
a
m
Fig.3: Répartition des médecins selon l'IMC
IMC
Fig.4: Répartition des médecins selon leurs
années de pratique
ANNÉES DE PRATIQUE
Fig.5: Répartition des médecins selon l'université
d'origine
•SHERBROOKE
• LAVAL
• MONTRÉAL
• MCGILL
•AUTRE
Fig.6: Répartition des médecins selon le type de
clientèle
Fig.7: Influence du certificat de médecine familiale sur
la connaissance de la prévalence de l'obésité
oui (n=22)
non (n=22)
certificat
Fig.8 Pourcentage des médecins considérant qu'une perte
de poids de 20% est un objectif réaliste selon l'expérience
75
K^J
50
<5(n=6)
5-9 (n=7)
10-19 (n=12)
NB D'ANNÉES DE PRATIQUE
20-29 (n=17)
Fig.9: Influence de l'expérience sur la
connaissance de l'IMC nécessitant une
intervention
100
100
100
100
90
OltO
80
cn
/0,6
LU CO 70
Z LU
</> 60
O z 50
mO
40
LU Q .
Q •LU
30
0£
20
10
0
i
<5 (n=5)
1
1
5-9 (n=7)
10-19 (n=11)
1
20-29 (n=17)
1
>30 (n=1)
NB D'ANNÉES DE PRATIQUE
Fig.10: Influence de la connaissance de l'IMC
nécessitant une intervention sur la prise en charge
70
00
t-
S 50
50
H
40
30
3
O
20
10
0
0
20 (n=3)
25-30 (n=33)
IMC
35-40 (n=4)
Fig. 11 : Influence de la connaissance de L'IMC
nécessitant une intervention sur les modalités de
traitement
I éducation
• diète
• exercice
35-40 (n=4)
25-30 (ri=36)
20 (n=3)
IMC
Fig.12: Souci du md par rapport à son poids
selon son IMC
SfLZ.
70
<n
so
z
CO
IIJ
D-
(_>>IU 50
Q
[M CJ
40
CO.Qj
IJLJ & 20
Q
10,3
Q.
67
m
0
I
o
<20(n=1)
20-26 (n=29)
27-30 (n=6)
IMC DU MÉDECIN
>
I
>30(n<3)
Fig.13: Influence de la préoccupation du poids du
médecin sur le moment où il aborde le sujet de l'obésité
55
48
non-préoccupés (n=25)
préoccupés (n=20)
PRÉOCCUPATION PAR RAPPORT AU POIDS
Fig.14: Influence de la préoccupation du poids du md sur le
mode de traitement
• préoccupé (n=20)
• non-préoccupé (n=25)
éducation
diète
exercise
MODE DE TRAITEMENT
programme
traitement
compt.,Px,Cx
Fig.15: Influence de l'attitude (si le md croit ou non que les
personnes obèses ont moins de volonté) sur la prise en
charge
76,9
80
70
CO
60
z
O
50
Q
•LU
40
LU
s
Î2
Q
44,6
• traitent
• réfèrent
30
20
10
positive (n=29)
négative (n=13)
ATTITUDE
Fig.16: Influence de l'attitude ( si le md croit ou non
que les patients obèses sont mal à l'aise) sur la prise
en charge
positive (n=11)
ATTITUDE
négative (ri=31)
Fig.17: Influence de l'attitude (si le md est mal à l'aise
ou non avec ses patients obèses) sur la prise en
charge
positive (n=37)
négative (n=5)
ATTITUDE
Fig,18: Influence du sexe sur le mode de traitement
éducation
diète
exercice
MODE DETRAITEMENT
programme
Fig.19: Influence de l'expérience sur l'utilisation de l'IMC
comme moyen diagnostique
100
833
as,7
53,3
64,7
<5 (n=6)
5 à 9 (n=7)
10 à 19 (n=12)
20à29(n=17)
> 3 0 (n= 1 )
NB D'ANNÉES DE PRATIQUE
Fig.20: Influence de l'expérience sur la prise en charge
100
83,3
66J_
58,8
<S(n=6)
5-9 (n=6)
10-19 (n=11)
20-29 (n-17)
NB D'ANNÉES DE PRATIQUE
>30 (n=1)
Fig.21: Influence du certificat de médecine familiale
sur la prise en charge
68
66,7
CO
LU 66
S
4JJ
X
LU
64
62
UJ
( - 60
58
3
O
a
57,1
56
s
Ui
•
54
52
NON
OUI
CERTIFICAT
Fig.22: Influence de l'IMC du médecin sur la prise en
charge
100
100
CO
UJ
<UI
90
80
•r
70
3
IZ
UJ
t
60
50
H
30
O
20
X
5
67,9
40
33,3
S?
10
•
0
< 2 0 (n=10)
20-26 (n=28)
27-30 (n=6)
IMC DU MÉDECIN
>30 (n=3)
Fig.23: Influence de la clientèle gériatrique sur la prise
en charge
70
62,5
42,9
0-24 (riFlO)
>50
24-50 (n=24)
(n-T)
% DE CLIENTÈLE GÉRIATRIQUE
Fig.24: Influence de l'expérience sur la prise en charge
100 100 100
100
X
90
3
80
• éducation
1—
70
• diète
S
$0
=
S50
• exercise
50
î 5 <UJ
CL 540
2
l-
5
30
O
20
0s-
10
0
<5 (n=6)
5-9 (n=7)
50
W Ê
H
10-19 (n=12)
20-29 (n=17)
NB D'ANNÉES DE PRATIQUE
>30 (n=1)
Fig.25: Influence de l'expérience sur l'utilisation des
textbooks et revues
NB D'ANNÉES DE PRATIQUE
DISTRIBUTION DES MEDECINS REJOINTS
Figure 26
DISTRIBUTION
DES MEDECINS
AYANT
REPONDUS
Figure ZI
Questionnaire sur les connaissances, attitudes et pratiques médicales en regard de l'obésité
1.
Selon vous, quelle est la prévalence de l'obésité et du
surplus de poids chez les adultes au Canada ?
•
•
•
•
•
5 à 14%
15 à 24%
25 à 34%
35 à 44%
Ne sais pas
augmenter
diminuer
demeurer stable
ne sais pas
2.
Selon vous, l'obésité chez les adultes au Canada a
tendance à :
•
•
•
•
3.
Selon vous, ces énoncés sont vrais ou faux ?
•
4.
À quel(s) moment(s) abordez-vous la question du
surplus de poids avec vos patients ?
(plus d'une réponse possible)
•
•
•
•
•
Quel(s) moyen(s) diagnostique (s) utilisez-vous
généralement pour identifier un surplus de poids 7
(plus d'une réponse possible)
6.
Cochez un chiffre de 1 à 4 indiquant le degré
d'influence que chacun des éléments suivants exerce
sur votre pratique :
• expérience personnelle
• expérience professionnelle
• cours de médecine
• textbook, revues médicales
• médias
• congrès, formation cçntinue
• autre :
Q1
Q2
Q3
qs
O1
Q2
O3
Q4
Vrai
Q1
Une réduction de 20 % du poids est un
objectifréaliste px>ur un patient obèse.
• Une réduction du gras dans la diète sans Q 1
diminution du nombre de calories totales
n 'engendrera pas de perte de poids.
• Une approche basée uniquement sur une Q 1
diète réduite en calories permet une
perte exclusive de massegraisseuse.
• Comme adju vant à la diète, trente
01
minutes d'activitéphysique (ex: marche,
natation) 3 à 5 fois par semaine est
nécessaire pour perdre du poids.
•
5.
.
Lorsque mon patient semble avoir un
surplus de poids.
Lorsque mon patient me le demande.
Lorsque mon patient présente des
complications liées à l'obésité.
Lorsque mon patient présente de
multiples facteurs derisquepour une
maladie reliée à l'obésité (ex. tabac,
histoire familiale positive).
Chez tous mes patients, je vérifie
systématiquement s'ily a un surplus de
poids.
Jen 'aborde pas la question a vec mes
patients.
• Poids
• 1MC (Indice de masse corporelle en
kg/ni2)
• Tour de taille
• Pli cutané
• Apparencegénérale du patient
• Bioimpédance
• Aiifrp •
très peu
1
2
' •
•
•
•
•
•
•
•
3
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Q1
Q2
Q3
Q4
Q5
Q6
Q2
^
Cl4
Q5
Q6
Q7
beaucoup
4
•
•
•
•
••
• •
•
Faux
Q2
Q2
Q2
Q2
7.
De quelle(s) façon(s) prenez-vous en charge vos
patients obèses ou présentant un surplus de poids ?
Q1
•
En général, je traite moi-même
•
En générai, je réfère
•
En générai, je n 'interviens pas en ce qui à Q 3
trait à l'obésité de mes patients
•
Q1
Si OUI, PASSEZ À LA QUESTION 8
Q2
Si OUIJ PASSEZ À LA QUESTION 9
8.
Quel(s) moyen(s) utilisez-vous pour traiter vos ,
patients 7
(plus d'une réponse possible)
Éducation par rapport aux dangers de
l'obésité
• Recommandations spécifiques pour une
réduction de l'apport calorique
• Suggestion d'un programme particulier
(ex. Weight Watcher, Minçavi,
Montignac)
Q2
Q3
.CI RVN RRNÎM ?
Q4
Qs
•
•
Exercice aérobique
Traitementpharmaceutique (ex. Mendia,
Orlistat)
Thérapie comportementale
Traitement chirurgical
•
•
•
•
Diététise/nutritionniste
Confrère/consœur plus spéciaiisé(e)
Psychologue/psychiatre
Autre:
Q1
Q2
Q3
Q4
•
•
9.
À qui référez-vous ?
(plus d'une réponse possible)
10.
À partir de quel IMC estimez-vous qu'il y a un surplus . 2 0
de poids nécessitant une intervention ?
•
25
• 30
• 35
• 40
• Nesaispas
11.
Quel (s) est (sont) l'(les) obstacle(s) rencontré(s) dans
la prise en charge des patients obèses ?
(plus d'une réponse possible)
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Q
Q7
o2
' Q3
a4
Q5
Q6
Manque de temps
O1
État de santé du patient
Q2
Âge du patient
Q3
Peu d'intérêt de la part du patient
Q4
Acte non rémunéré
Q5
Sentiment d'incompétence dans le
QÔ
domaine
Impression que l'intervention sera inutile Q 7
Le patient présente des troubles de
Q8
comportement aiimentaire
Autre :
POUR LES QUESTIONS SUIVANTES, COCHEZ UN NUMÉRO DE 1 À 4 POUR INDIQUER À QUEL POINT VOUS ÊTES EN ACCORD OU EN DÉSACCORD.
1. Tout à fait en désaccord
12.
2. Plus ou moins en désaccord
3. Plus ou moins en accord
En général, lesgrosses personnes ont moins de volonté que lespersonnes
de poids santé.
13.
14.
15.
4. Tout à fait en accord
•2
2
Q
3
4
a
J'ai confiance que la plupart des personnes obèses, auprès desquellesje fais du
counselling vont atteindre leurs objectifs deperte de poids.
•
Les patients obèses ne sontpas à l'aise de discuter de leur poids
•2
a
3
O
4
Je suis mai à J'aise face aux grossespersonnes.
•2
a
3
Q
4
Q
3
a
4
a
3
a
4
2
16.
Je suis préoccupé(e) par mon poids.
•
17.
J'estime quej'ai un surplus de poids.
•2
LP
'
Q
4
Informations personnelles
Âge
—-
Sexe
ans
Masculin
Q1
Féminin
Q2
Taille
• cm
Poids
pi
:
—-
Université d'origine
Certificat de médecine familiale
1b
Montréal
Q1
McGill
Q2
Laval
Q3
Sherbrooke
Q4
Autre :
Qs
Oui
Q1
Non
Q2
Nombre d'années de pratique
années
(sans compter la résidence)
Lieu de pratique (municipalité)
Indiquez la proportion de votre temps
clinique consacré à chacun des
groupes d'âge suivants :
• pédiatrique (0-18 ans)
•
adulte (18-65 ans)
• gériatrique (65 ans etplus) •
%
%
96
.equency Table
.1 Quel est la prévatence de l'obésité et du surplus de poids ches les adultes au Canada
m
Missing
•Total
1 5 à 14%
2 15 à 2 4 %
3 25 à 3 4 %
4 35 à 4 4 %
Total
System
Frequency
2
5
21
16
44
, 1
45
Percent
4,4
11,1
46,7
35,6
97,8
2,2
100.0
Valid Percent
4.5
11,4
47,7
36,4
100,0
Cumulative
Percent
4,5
15,9
63,6
100,0
Q2 Selon vous, l'obbésité chez les adultes au Canada a tendance à
s/alid 1 Augmenter
2 Diminuer
3 Demeurer stable
Total
Frequency
42
2
1
45
Percent
93,3
4.4
2.2
100.0
Valid Percent
93,3
4.4
2,2
100.0
Cumulative
Percent
93.3
97,8
100,0
3A Une réduction de 20% du poids est un objectif réaliste pour un obèse
•
t/a!id \ Vrai
2 Faux
Total
Frequency
31
14
45
Percent
68,9
31,1
100.0
Valid Percent
66,9
31,1
100.0
Cumulative
Percent
68,9
100,0
3B Une réduction du gras dans la dléte dans diminution du nombre de calories totales n'engendra pas de perte de poids
1
t/alid 1 Vrai
2 Faux
Total
Frequency
27
18
45
Percent
60,0
40,0
100.0
Valid Percent
60,0
40,0
100.0
Cumulative
Percent
60,0
100,0
Î C Une approche basée uniquement sur une diète réduite en calories permet une perte exclusive de masse graisseuse
^alld \ Vrai
2 Faux
Total
Frequency
4
41
45
Percent
8,9
91.1
100.0
Valid Percent
8.9
91,1
100.0
Cumulative
Percent
8,9
100,0
3D Comme adjuvant à la diète, trente minutes d'activité physique 3 à 5 fois par semaine est nécessaire pour perdre du poids
/atid 1 Vrai
2 Faux
Total
Frequency
39
6
45
Percent
86,7
13.3
100.0
Valid Percent
86,7
13.3
100.0
Cumulative
Percent
86,7
100,0
4A À quel(s) moment(s) abordez-vous... (lorsque mon patient semble avoir un surplus de poids)
\/alid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
33
12
45
Percent
73,3
26,7
100.0
Valid Percent
73,3
26,7
100.0
Cumulative
Percent
73,3
100,0
24/03/00
.
09:26:16
1
4B À quel(s) moment(s) abordez-vous ... (lorsque mon patient me le demande)
Valid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
35
10
45
Percent
77,8
22,2
100.0
Valid Percent
77,8
22,2
100.0
Cumulative
Percent
77,8
100,0
4C À quei(s) moment(s) abordez-vous... (lorsque mon patient présente des complications liées à l'obésité)
Valid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
37
8
45
Percent
82,2
17,8
100.0
Valid Percent
82,2
17,8
100.0
Cumulative
Percent'
82,2
100,0
«4D À quel(s) moment(s) abordez-vous... (lorsque mon patient présente de multiples facteurs de risques pour une maladie reliée à l'obésité)
"Valid ^ Ôui
2 Non
Total
Frequency
38
7
45
Percent
84,4
15,6
100.0
Valid Percent
84,4
15,6
100.0
Cumulative
Percent
84,4
100,0
» J4E À quel(s) moment(s) abordez-vous... (chez tous mes patients, je cvérlfle systématiquement s'il y a surplus de poids)
s/alid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
23
22
45
Percent.
51,1
48,9
100.0
Valid Percent
51.1
48,9
100.0
Cumulative
Percent
51,1
100,0
" 4 F À quel(s) moment(s) abordez-vous ... (Je n'aborde pas la question avec mes patients)
Valid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
1
44
45
Percent
2,2
97,8
100.0
Valid Percent
2,2
97,8
100.0
Cumulative
Percent
2,2
100,0
" S A Quel(s) moyen(s) diagnostlque(s) utilisez-vous généralement pour Identifier un surplus de poids (Poids)
/aiid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
36
9
45
Percent
80,0
20.0
100.0
Valid Percent
80,0
20,0
100.0
Cumulative
Percent
80,0
100,0
5B Quel (s) moyen(s) diagnostique(s) utillsez-vou6 généralement pour identifier un surplus de poids (IMC)
•
t/aiid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
35
10
45
Percent
77.8
22,2
100.0
Valid Percent
77,8
22,2
100.0
Cumulative
Percent
77,8
100,0
5C Quel(s) moyen (s) dlagnostlque(s) utilisez-vous généralement pour Identifier un surplus de poids (Tour de taille)
Valid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
13
32
45
Percent
28,9
71,1
100.0
Valid Percent
28,9
71,1
100.0
Cumulative
Percent
28,9
100,0
24/03/00
.
09:26:16
2
5D Quel(s) moyen(s) dlagnostique(s) utilisez-vous généralement pour Identifier un surplus de poids (Pli cutané)
•
Frequency
2
43
45
•Valid 1 Oui
2 Non
Total
Percent
4,4
95,6
100.0
Valid Percent
4.4
95,6
100.0
Cumulative
Percent
4,4
100,0
Q5E Apparence générale du patient
•
•Valid
oui
2 Non
Total
Frequency
21
24
45
Percent
46.7
53.3
100.0
Valid Percent
46,7
53,3
100.0
Cumulative
Percent
46,7
100,0
w5F Quel(s) moyen(s) diagnostfque(s) utilisez-vous généralement pour identifier un surplus de poids (Bloimpédance)
TValid
i Won
Frequency
45
Percent
100.0
Cumulative
Percent
100.0
Valid Percent
100.0
—5G Quel (s) moyen(s) diagnostique(s) utilisez-vous généralement pour identifier un surplus de poids (autre)
"Valid
Missing
Total
a
Frequency
44
. 1
45
2 Non
System
Percent
97,8
2,2
100.0
Cumulative
Percent
100,0
Valid Percent
100,0
M5G_SPÉ Quel(s) moyen(s) diagnostique(s) utilisez-vous généralement pour Identifier un surplus de poids (autre SPÉCIFIEZ)
Frequency
45
t/alid
Percent
100.0
Valid Percent
100.0
Cumulative
Percent
100.0
Q6A Influence de ( l'expérience personnelle ) sur votre pratique
Valid
•Missing
Total
1 très peu
2 2
3 3
4 Beaucoup
Total
System
Frequency
5
11
21
7
44.
1
45
Percent
11.1
24,4
46,7
15,6
97,8
2,2
100.0
Valid Percent
11.4
25,0
47,7
15.9
100,0
Cumulative
Percent
11,4
36,4
84,1
100,0
Q6B Influence de ( expérience professionnelle ) sur votre pratique
Valid 2 2
3 3
4 Beaucoup
Total
Frequency
7
12
26
45
Percent
15,6
26,7
57,8
100.0
Valid Percent
15,6
26,7
57,8
100.0
Cumulative
Percent
15,6
42,2
100,0
24/03/00
.
09:26:16
3
Vy
Q6C Influence de ( cours de médecine ) sur votre pratique
Valid
Missing
Total
1 très peu
2 2
3 3
4 Beaucoup
Total
System
Frequency
5
15
17
6
43
2
45
Percent
11,1
33,3
37,8
13,3
95,6
4,4
100.0
Valid Percent
11,6
34,9
39,5
14,0
100,0
Cumulative
Percent
11,6
46,5
86,0
100,0
Q6D Influence de ( textbook, revues médicales ) sur votre pratique
Valid
•
•
'Missing
.Total
1 très peu
2 2
3 3
4 Beaucoup
Total
System
Frequency
2
18
. 14
9
43
2
45
Percent
4,4
40,0
31,1
20,0
95,6
4,4
100.0
Vatid Percent
4,7
41,9
32,6
20,9
100,0
Cumulative
Percent
4,7
46,5
79,1
100,0
Q6E Influence de ( médias ) sur votre pratique
^alid
Missing
•Total
1 très peu
2 2
3 3
4 Beaucoup
Total
System
Frequency
9
22
9
2
42
3
45
Percent
20,0
48,9
20,0
4,4
93,3
6,7
100.0
Valid Percent
21,4
52,4
21,4
4,8
100,0
Cumulative
Percent
21,4
73,8
95,2
100,0
Q6F Influence de ( Congrès ) sur votre pratique
Valid
Missing
Total
1 très peu
2 2
'3 3
4 Beaucoup
Total
System
Frequency
1
8
22
13
44
1
45
Percent
2,2
17,8
48,9
28,9
97,8
2,2
100.0
Valid Percent
2,3
18,2
50,0
29,5
100,0
Cumulative
Percent
2,3
20,5
70,5
100,0
Q6G Influence de ( autre ) sur votre pratique
•
Valid
»
'Missing
. Total
1 très peu
2 2
Total
System
Frequency
1
1
2
43
45
Percent
2,2
2,2
4.4
95,6
100,0
Valid Percent
50,0
50,0
100,0
Cumulative
Percent
50,0
100,0
1 De quelle(s) façon (s) prenez-vous en charge vos patient obèses ou présentant un surplus de poids
[Valid
Missing
Total
1 En général je traite moi-même
2 En général, je réfère
Total
System
Frequency
26
16
42
3
45
Percent
57,8
35,6
93,3
6,7
100.0
24/03/00
Valid Percent
61,9
38,1
100,0
.
Cumulative
Percent
61,9
100,0
09:26:16
4
:8A Quel(s) moyen(s) utilisez-vous pour traiter vos patients (éducation par rapport aux dangers de l'obésité)
Valid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
30
15
45
Percent
66.7
33,3
100.0
Valid Percent
66,7
33,3
100.0
Cumulative
Percent
66,7
100,0
.8B Quel(s) moyen(s) utilisez-vous pour traiter vos patients (recommandations spécifiques pour une réduction de l'apport calorique)
Valid 1 Ôui
2 Non
Total
^
Frequency
23
22
45
Pèrcent
51,1
48,9
100.0
Valid Percent
51,1
48,9
100.0
Cumulative
Percent
51,1
100,0
«8C Quel(s) moyen(s) utlllsez-vous pour traiter vos patients (suggestion d'un programme particulier)
"Valid \ ôui
2 Non
Total
Frequency
23
22
45
Percent
51,1
48,9
100.0
Valid Percent
51,1
48,9
100.0
Cumulative
Percent
51,1
100,0
Q8C_SP Quel(s) moyen (s) utilisez-vous pour traiter vos patients (si oui lequel)
\JaW6
,
•
1
a
•
•
Diététicienne à notre clinique
Je réfère diôte à ce sujet
Mincavi
Mincavi, Montignac
Mincavie
Montignac
N.N
Référence à nutricienne
Tops, Weight Watcher
Weight-Watcher Montiganc
Weight watcher
Weight Watcher
Weight Watcher, Mincavi
Total
Frequency
23
1
1
8
1
1
2
1
1
1
1
2
'1
• 1
45
Percent
51,1
2,2
2,2
17;8
2,2
2,2
4,4
2,2
2,2
2,2
2,2
4,4
2,2
2,2
100.0
Valid Percent
51,1
2,2
2,2
17,8
2,2
2,2
4,4
2,2
2,2
2,2
2,2
4,4
2,2
2,2
100.0
Cumulative
Percent
51,1
53,3
55,6
73,3
75,6
77,8
82,2
84,4
86,7
88,9
91,1
95,6
97,8
100,0
- ~8D Quel(s) moyen(s) utilisez-vous pour traiter vos patients (exercice aérobique)
Valid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
25
20
45
Percent
Valid Percent
55,6,
55,6
44,4
44,4
100.0
100.0
Cumulative
Percent
55,6
100,0
6E Quel(s) moyen(s) utilisez-vous pour traiter vos patients (Traitement pharmaceutique)
Valid i Ôui
2 Non
Total
Frequency
10
35
45
Percent
22,2
77,8
100.0
Valid Percent
22,2
77,8
100.0
Cumulative
Percent
22,2
100,0
" 3 F Quel(s) moyen (s) utitlsez-vous pour traiter vos patients (Thérapie comportementale)
Valid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
10
• 35
45
Percent
22,2
77,8
100.0
Valid Percent
22,2
77,8
100.0
Cumulative
Percent
22,2
100,0
24/03/00
.
09:26:16
5
l8G Quel(s) moyen(s) utilisez-vous pour traiter vos patients (Traitement chirurgical)
•
•Valid 1 Oui
' 2 Non
•
Total
Frequency
2
43
45
Percent
4,4
95,6
. 100.0
Valid Percent
4,4
95,6
100.0
Cumulative •
Percent
4,4
100,0
Q9A À qui référez-vous ? ( diététlste, nutritionniste )
Frequency
•tfâlîT 1 Oui
2 Non
Total
Percent
93,3
6.7
100.0
Valid Percent
93,3
•6,7
100.0
Cumulative
Percent
93,3
100,0
Q9B À qui référez-vous ? ( Confrère/ consoeur plus spécialisé (e)
"Valid i
dut
2 Non
Total
Frequency
4
41
45
Percent
8,9
&1.1
100.0
Valid Percent
8.9
91,1
100.0
Cumulative
Percent
8,9
100,0
Q9C À qui référez-vous ? ( psychologue/ psychiatre )
Valid 1 Ôul
2. Non
Total
Frequency
4
41
45
Percent
8,9
91,1
100.0
Valid Percent'
8,9
91,1
100.0
Cumulative
Percent
8,9
100,0
Q9D À qu) référez-vous ? ( autre )
Valid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
4
41
45
Percent
8,9
91,1
100.0
Valid Percent
8,9
91,1
100.0
Cumulative
Percent
8,9
100,0
Q9D_SP Autre spécifiez
«/alid
Associât
Mincavi, Weight Watcher
Weight Watcher
Total
Frequency
42
1
1
1
45
Percent
93,3
2.2
2,2
2,2
100.0
Cumulative
Percent
93,3
95,6
97.8
100,0
Valid Percent
93,3
2.2
2,2
2,2
100.0
10 À partir de que IMC estlmez-vous qu'il y a un surplus de poids nécessitant une intervention
Valid
Missing
'Total
1 20
2 25
3 30
6 Ne sals pas
Total
System
Frequency
3
13
23
4
43
2
45
Percent
6,7
28,9
51,1
8,9
95,6
4,4
100.0
Valid Percent
7,0
30,2
53,5
9,3
100,0
Cumulative
Percent
7,0
37,2
90,7
24/03/00
.100,0
.
09:26:16 458
Q11A Les obstacles (manque de temps)
1
•Valid 1 Oui
2 Non
I
Total
Frequency
25
20
45
Percent
55,6
44,4
100.0
Valid Percent
55,6
44,4
100.0
Cumulative
Percent
55,6
100,0
Q11B Les obstacles (état de santé du patient)
'Valid
.Missing
i ôui
2 Non .
Total
System
Total
Frequency
4
40
44
1
45
Percent
8,9
88,9
• 97,8
2,2
100.0
Valid Percent
9.1
90,9
100,0
Cumulative
Percent
9,1
100,0
Q11C Les obstacles (âge du patient)
Vaiid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
7
38
45
Percent
15,6
84,4
100.0
Valid Percent
15,6
84,4
100.0
Cumulative
Percent
15,6
100,0
Q11D Les obstacles (peu d'intérét de la part du patient)
•
1
Valid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
- 38
7
45
Percent
84,4
15,6
100.0
Valid Percent
84,4
15,6
100,0
Cumulative
Percent
84,4
100,0
Q11E Les obstacles (acte non rémunéré)
i
Valid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
10
35
45
Percent
22,2
77,8
100.0
Valid Percent
22,2
77,8
100.0
Cumulative
Percent
22,2
100,0
Q11F Les obstacles (sentiment d'incompétence dans le domaine)
1
Valid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
8
37
45
Percent
17,8
82,2
100.0
Valid Percent
17,8
82,2
100.0
Cumulative
Percent
17.8
100,0
Q11G Les obstacles (impression que l'intervention sera utile)
Valid 1 6ui
2 Non
Total
Frequency
17
28
45
Percent
37,8
62,2
100.0
Valid Percent
37,8
62,2
100.0
Cumulative
Percent
37,8
100,0
11H Les obstacles (le patient présente des troubles de comportement alimentaire)
1
.t/alid \ ôul
2 Non
•
Total
Frequency
17
28
45
Percent
37,8
62,2
100.0
Valid Percent
37,8
62,2
100.0
Cumulative
Percent
37,8
100,0
24/03/00
.
09:26:16 459
Q11I Les obstacles (autre)
1
Valid
2 Non
Frequency
45
Percent
100.0
Cumulative
Percent
100.0
Valid Percent
100.0
Q11hSP Autre spécifiez
Valid
Frequency
45
Percent
100.0
Cumulative
Percent
100.0
Valid Percent
100.0
Q12 En général, les grosses personnes ont moins de volonté que les personnes.
Cumulative
Percent
40,0
68,9
97.8
100,0
•
•Valid 1 Tout à fait en désaccord
2 Plus ou moins en désaccord
1
3 Plus ou moins en accord
4 Tout à fait d'accord
1
Total
Frequency
18
13
13
1
45
Percent
40,0
26,9
28,9
2,2
100.0
Valid Percent
40,0
28,9
28,9
2,2
100.0
u13 J'ai confiance que la plupart des personnes obèses, auprès desquelles Je fais du counselling, vont atteindre leurs objectifs de perte de poids
"Valid 1 Tout à fait en désaccord
2 Plus ou moins en désaccord
3 Plus ou moins en accord
1
Total
Frequency
9
22
14
45
Percent
20,0
48,9
31,1
100.0
Cumulative
Percent
20,0
68,9
100,0
Valid Percent
20,0
48,9
31,1
100.0
Q14 Les patients obèses ne sont pas à l'aise de discuter de leur poids
1
, Valid 1 Tout à fait en désaccord
2 Plus ou moins en désaccord
•
3 Plus ou moins en accord '
4 Tout à fait d'accord
1
Total
Frequency
2
10
25
8
45
Percent
4,4
22,2
- 55,6
17,8
100.0
Valid Percent
4,4
22,2
55,6
17,8
100.0
Cumulative
Percent
4,4
26,7
82,2
100,0
Q15 Je suis mal è l'aise face aux grosses personnes.
•
'Valid 1 Tout à fait en désaccord
2 Plus ou moins en désaccord
3 Plus ou moins en accord'
4 Tout à fait d'accord
(
Total
Frequency
28
12
2
.3
45
Percent
62,2
26,7
4,4
6.7
100.0
Valid Percent
62,2
26,7
4,4
6,7
100.0
Cumulative
Percent
62,2
88,9
93,3
100,0
Q16 Je suis préoccupé par mon poids
t/alid 1 Tout à fait en désaccord
1
2 Plus ou moins en désaccord
3 Plus ou moins en accord
•
4 Tout à fait d'accord
Total
Frequency
13
12
15
5
45
Percent
28,9
26,7
33,3
Valid Percent
28,9
26,7
33,3
11,1
100.0
11.1
100.0
24/03/00
.
Cumulative
Percent
28,9
55,6
88,9
100,0
09:26:16
8
Q17 J'estime que j'ai un surplus de poids
•Valid
.Missing
Total
1 Tout à fait en désaccord
2 Plus ou moins en désaccord
3 Plus ou moins en accord
4 Tout à fait d'accord
Total
System
Frequency
27
6
6
5
44
1
45
Percent
60,0
13,3
13,3
.11,1
97,8
2,2
100.0
Valid Percent
61,4
13,6
13,6
11,4
100,0
Cumulative
Percent
61,4
75,0
88,6
100,0
SQ1 Âge
valid
•
•
•
26
26
29
32
33
34
35
36
36
39
40
41
43
44
45
46
47
48
50
51
53
54
55
S7.
67
Missing
Total
Total
System
Frequency
2
1
1
1
2
1
1
2
1
2
2
2
2
2
6
1
2
2
1
2
2
3
1
1
1
44
1
45
Percent
4,4
2,2
2,2
2,2
4,4
2,2
2,2
4,4
2,2
4,4
4,4
4,4
4,4
4,4
13,3
2,2
4,4
4,4
2,2
4,4
4,4
6.7
2,2
2,2
2,2
97,8
2,2
100.0
Valid Percent
4,5
2,3
2,3
2:3
4,5
2,3
2,3
4,5
2,3
4,5
4,5
4,5
4,5
4,5
13,6
2,3
4,5
4,5
2,3
4,5,
4,5
6,8
2,3
2,3
2,3
100,0
Cumulative
Percent
4,5
6,8
9.1
11.4
15.9
18,2
20,5
25,0
27,3
31,8
36,4
40,9
" 45,5
50,0
63,6
65,9
70,5
75,0
77,3
81,8
86,4
93,2
95,5
97,7
100,0
I
SQ2 Sexe
•
B
Valid 1 Masculin
2 Féminin
Total
Frequency
27
18
45
Percent
60,0
40,0
100.0
Valid Percent
60,0
40,0
100.0
Cumulative
Percent
60,0
100,0
24/03/00
.
09:26:16
9
SQ3 Taille en CM
'Valid i à 5
1,55
1,58
,
.
1
1,60
1,63
1.64
1,65
1,66
1,68
1,70
1,71
1,72
1.73
1,75
1,78
1,80
1,83
1,88
Total
Frequency
1
1
1
2
2
1
3
1
5
4
1
4
3
3
3
4
4
2
45
Percent
2,2
2,2
2,2
4,4
4,4
2,2
6,7
2,2
11.1
8,9
2,2
8,9
6,7
6,7
6,7
8,9
8,9
4,4
100.0
Cumulative
Percent
2,2
4,4
6,7
11,1
15,6
17,8
24,4
26,7
37.8
46.7
48,9
57,8
64,4
Valid Percent
2,2
2,2
2,2
4,4
4,4
2,2
6,7
2,2
11,1
8,9
2,2
8,9
6,7
6,7
6,7
8,9
8.9
4,4
100.0
71,1
77,8
86,7
95,6
100,0
SQ4 Poids en K G
Valid 54
55
57
58
59
60
61
1
62
63
64
65
68
'
69
70
72
73
74
75
77
78
79
1
80
86
88
89
90
91
95
1
102
Total
Frequency
1
1
1
2
1
2
2
1
1
2
1
8
1
2
1
2
2
1
3
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
45
Percent
2,2
2,2
2,2
4,4
2,2
4,4
' 4,4
2,2
2.2
4,4
2,2
17,8
2.2
4,4
2,2
4,4
4,4
2,2
6,7
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
100.0
Cumulative
Percent
2,2
4,4
6,7
11,1
13,3
17,8
22,2
24,4
26,7
Valid Percent
2,2
2,2
2,2
4,4
2,2
4,4
4,4
2,2
2,2
4,4
2,2
17,8
2,2
4,4
2,2
4.4
4,4
2,2
6,7
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2.2
100.0
31,1
33,3
51,1
53,3
57,8
60,0
64,4
' 68,9
71,1
77,8
80.0
82,2
84,4
86,7
88,9
91.1
93,3
95,6
97,8
100,0
SQ5 Université d'origine
Valid ï Montréal
2 McGill
3 Laval
4 Sherbrooke
5 Autre
Total
Frequency
22
2
3
13
5
45
Percent
48,9
4,4
6,7
28,9
1.1,1
100.0
Valid Percent
48,9
4,4
6,7
28,9
11.1
Cumulative
Percent
48,9
53,3
60,0
88,9
•100,0
100.0
24/03/00
.
09:26:16 462
SQ5_SP Autre spécifiez
-Valid
1
Haïti
Montpellier
Montréal, Sherbrooke
Ottawa
Total
Frequency
41
1
1
1
1
45
Percent
91,1
2,2
2,2
2,2
2,2
100.0
Valid Percent
91,1
2,2
2,2
2.2
2,2
100.0
Cumulative
Percent
91,1
93,3
95,6
97,8
100,0
SQ6 Certificat de médecine
•
.Valid 1 Oui
2 Non
Total
Frequency
23
22
45
Percent
51.1
48,9
100.0
Valid Percent
51,1
48,9
100.0
Cumulative
Percent
51,1
100,0
SQ7 Nombre d'année de pratique
•Valid 1
2
1
3
4
'
5
8
9
10
13
15
16
1
-18
19
20
21
22
23
25
27
29
30
40
Total
Frequency
2
1
2
1
3
2
2
2
1
3
2
1
. 3
5
2
2
1
4
2
1
2
1
45
Percent
4,4
2,2
4,4
2,2
6,7
4,4
4,4
4,4
2,2
6,7
4,4
2,2
6,7
11,1
4,4
4,4
2,2
8,9
4,4
2,2
4,4
2,2
100.0
Valid Percent
4,4
2,2
4,4
2,2
.6.7
4,4
4,4
4,4
2,2
6,7
4,4
2,2
6,7
11,1
4,4
4,4
2,2
8,9
4,4
2,2
4.4
2.2
100.0
Cumulative
Percent
4,4
6,7
11,1
13,3
20,0
24,4
28,9
33,3
35,6
42,2
46,7
48,9
55,6
66,7
71,1
75,6
77,8
86,7
91,1
93,3
97,8
100,0
24/03/00
.
09:26:16 463
SQ8 Lieu de pratique
•Valid
1
(
•
1
1
•
•
1
•
,
•
1
Brossard
Cowansville
Granby
Hudson
Huntingdon
Iberville
Lemoyne
Longueuil
Mercier
Montérégie-Longueuil
Mtl-Rive-Sud
Rigaud
Sorel
St-Césaire
St-Constant.
St-Denis-sur-Richelieu
St-Hilaire
St-Hubert
St-Hyacinthe
St-Jean-sur-Richelieu
St-Jean
St-Jean sur Richelieu
St-Jean/St-Basile
St-Lambert
St-Luc
St-Pie Village
St-Rémi
Ste-Catherine
S te-Julie
Sutton
Varennes
Verdun/Rigaud
Total
Frequency
2
2
3
4
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
45
Percent
Valid Percent
4,4
4,4
4,4
4.4
6,7
6,7
8,9
8,9
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2.2
2.2
2,2
6,7
6,7
4,4
4,4
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
. 2,2
2,2
2,2
2,22,2
2,2
2,2
2,2
2.2
2.2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
• 2,2
6,7
6,72,2
2,2
2,2
2,2
2.2
2.2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2.2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2,2
2.2
100.0
100.0
Cumulative
Percent
4,4
8,9
15,6
24,4
26,7
,28,9
31.1
33,3
40,0
44,4
46,7
48,9
51.1
53,3
55,6
57,8
60,0
62,2
64.4
66,7
68,9
75,6
77.8
80,0
82,2
84,4
86,7
88,9
91,1
93,3
95,6
97,8
100,0
SQ9A Temps consacré (pédlatrlque (0 à 18 ans)
Valid
Missing
Total
3
5 '
10
15
20
25
30
35
40
50
94
Total
System
Frequency
1
1
11
6
11
1
5
2
2
3
1
44
1
45
Percent
2,2
2,2
24,4
13,3
24,4
2,2
11.1
4,4
4,4
6,7
2,2
97,8
2,2
100.0
Valid Percent
2,3
2,3
25,0
13,6
25,0
2,3
11,4
4,5
4,5
6,8
2,3
100,0
Cumulative
Percent
2,3
4,5
. 29,5
43,2
68,2
70.5
81.8
86,4
90,9
97,7
100,0
24/03/00 .
09:26:16 464
SQ9B Temps consacré (pédlatrlque (18-65 ans)
.Valid
Missing
.Total
5
10
30
35
40
45
50
57
60
70
75
80
Total
System
Frequency
1
1
3
4
" -12
4
8
1
7
1
1
1
44
1
45
Percent
2.2
2.2
6.7
8.9
26,7
8.9
17,8
2,2
15,6
2.2
2.2
2.2
97.8
2.2
100.0
Vaiid Percent
2,3
2,3
6'8
9.1
27,3
9,1
18,2
2.3
15,9
2.3.
2,3
2,3
100,0
Cumulative
Percent
2,3
4,5
11,4
20,5
47,7
56,8
75,0
77,3
93,2
95,5
97,7
100,0
SQ9C Temps consacré (gériatrlque (65 ans et plus)
.Valid
"Missing
Total
1 .
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
60
Total
System
Frequency
1
2
3
2
4
1
10
2
9
3
5
2
44
1
45
Percent
2,2
4,4
6,7
4,4
8,9
2.2
22,2
4,4
20,0
6,7
11,1
4,4
97,8
2,2
•100.0
Valid Percent
2,3
4,5
6,8
4,5
9,1
2,3
22,7
4.5
20,5
6.8
11,4
4,5
100,0
Cumulative
Percent
2,3
6,8
13,6
18,2
27,3
29,5
52,3
56,8
77,3
84,1
95,5
100,0
Z S Q 1 recode de sq1
valid
i
Missing
•Total
1 < 30 ans
2 30 à 39 ans
3 40 à 49 ans
4 > 49 ans
Total
System '
Frequency
4
10
19
11
44
1
45
Percent
8,9
22,2
42,2
24,4
97,8
2,2
- 100.0
Valid Percent
9,1
22,7
43,2
25,0
100,0
Cumulative
Percent
9,1
31,8
75,0
100,0
ZSQ7
•Valid
i
2
3
4
Missing
•Total
5
Total
System
Frequency
6
7
12
17
1
43
2
45
Percent
13,3
15,6
26.7
37,8
2,2
95,6
4,4
100.0
Valid Percent
14,0
16,3
27,9
39,5
2,3
100,0
Cumulativé
Percent
14,0
30,2
58,1
97,7
100,0
24/03/00
.
09:26:16
13
ZQ9A
J
Valid
•
'Missing
Total
<
2
3
Total
System
Frequency
30
10
4
44
1
45
Percent
66.7
22,2
8,9
97,8
2,2
100.0
Valid Percent
68,2
22,7
9.1
100,0
Cumulative
Percent
68,2
90,9
100,0
ZQ9B
•I
valid
-
•
•Missing
Total
1
2
3
Total
System
Frequency
2
23
19
44
1
45
Percent
4,4
51,1
42,2
97,8
2,2
100.0
Valid Percent
4,5
52,3
43,2
100,0
Cumulative
Percent
4,5
56,8
100,0
ZQ9C
•
Valid •
. Missing
Total
1
2
3
Total
System
Frequency
12
25
7
44
1
45
Percent
26,7
55,6
15,6
97,8
2,2
100.0
Valid Percent
27,3
56,8
15,9
100,0
Cumulative
Percent
27,3
84,1
100,0
ZIMC .
t/alld
•
•
'Missing
Total
i
2
3
4
Total
System
Frequency
1
30
6
3
40
5
45
Percent
2,2
66,7
13,3
6,7
88,9
Valid Percent
2,5
75,0
15,0
7,5
100,0
Cumulative
Percent
2;5
77,5
92,5
100,0
11,1
• 100.0
24/03/00
.
09:26:16
14
o
o
o
o
o
0
o
u
o
o
o
o
/\
...
O
o
o
o
o

Documents pareils