Deux fois gagnant

Transcription

Deux fois gagnant
bienfaisances faits en leur noms et pour leur
mérite.
Voir, écouter et lire la Torah
avec MPTorah
Nous avons tous une mitsva extraordinaire à
appliquer envers ceux qui nous ont donné la
vie. A nous de jouer…
Pour permettre d'étudier à
tous ceux qui le désirent, le site
MPTorah propose des cours écrits,
audio et vidéo gratuitement.
Chabbath Chalom
En écoute directe ou en
telechargement, MPTorah offre un
moyen simple et rapide pour se
connecter à la torah.
Par le Rav Morde’haï Bendrihem
Sur MPTorah, on trouve des cours
pour mieux lire les prières, pour
apprendre les chants traditionnels,
on trouve des cours de pensée
juive, des vidéos sur la Paracha de
la semaine, des cours audio sur
la Michna, le Talmud (Guémara),
l'Ethique (Moussar), des récits des
grands sages d'Israël, sans compter
le cours interactif de Moussar en
direct qui réunit chaque semaine
des auditeurs de la France entière.
Venez nous rejoindre
sur www.mptorah.net
Ce Dvar Torah est déjà distribué à Jérusalem, Paris, Strasbourg, Lyon, Marseille,
Londres, Montréal, Los Angeles, ...aidez à sa diffusion : [email protected]
Retrouvez tous nos
cours sur
www.mptorah.net
Rejoignez
téléphonique pour
un cours de pensée
juive en direct de
mercredis à 19h30
(heure française) au
Pour dédicacer un Dvar Torah : [email protected] - 06.07.31.27.14
Nous vous remercions de ne pas jeter ce Dvar Torah, ni de l’introduire dans des endroits ne correspondant
pas à son contenu,ni de le transporter à l’extérieur pendant chabbat.
Yitro
Deux fois gagnant !
notre conférence
Jérusalem tous le
Dédicacer ce feuillet c'est nous aider à diffuser la Torah
Parachat
01 70 36 50 85 puis
86724 # (torah#)
Le commandement qui consiste à respecter ses
parents nous concerne tous, dans la mesure où
nous ne naissons pas ex-nihilo ! En outre, elle nous
garantit le plus grand des bonheurs dans le monde
futur. A découvrir absolument…

« Et tu honoreras ton père et ta mère afin que
tes jours s’allongent » (Exode 20 ; 12).
C’est bien connu, le respect des parents
promet la longévité. Un texte moins courant
dans le Talmud (traité Péah 1 ; 1), précise
que cette récompense qui concerne ce
monde-ci n’enlève rien à la récompense qui
nous est réservée dans le monde futur.
« Keren kayémeth leolam haba », c’est
l’expression des sages qui signifie : le capital
(de cette mitsva) reste intact pour le monde
futur.
Le respect des parents amène donc une
longue vie ici-bas et un mérite extraordinaire
pour le monde futur (olam haba).
Nos sages racontent qu’une nuit, Rabbi
Yéochoua ben Alam, un très grand sage,
eut un rêve. On lui révélait sa place dans le
monde futur et on lui disait : « Tu as droit
à un immense bonheur, Rabbi Yéochoua,
car tu vas siéger dans le monde futur à côté
du boucher Nanasse. Vous allez résider
ensemble à la même place dans le monde
éternel… »
Selon nos textes sacrés, la place que nous
aurons dans l’Olam haba est fixée en
fonction de notre comportement dans
les domaines de l’étude de la Torah et du
respect des commandements divins.
Il était donc étonnant que le grand sage de
la génération mérite la même place qu’un
boucher inconnu de tous. Rabbi Yéochoua,
qui cherchait constamment comment
appliquer le mieux possible la volonté de
D.ieu, voulait savoir quel était le mérite
extraordinaire de ce mystérieux Nanasse.
Le lendemain, il ne put s’empêcher, avant de
commencer son cours, de dire à ses élèves :
- Aujourd’hui il n’y aura pas d’étude, avant
que je ne rencontre Nanasse, le boucher. Je
veux savoir quels sont ses mérites, car il va
être assis avec moi au Gan Éden (paradis).
Les 80 élèves présents à son cours
décidèrent donc de partir à la recherche
de ce fameux Nanasse… que personne ne
connaissait ! Ainsi, enquêtant dans les rues,
allant d’une ville à l’autre, tous les élèves le
cherchèrent avec obstination.
Le grand sage et Nanasse
« Heureux sois-tu ! »
Rabbi Yéochoua ben Alam se réveilla très
surpris. Il faut savoir qu’il était la référence
talmudique de l’époque et l’un des plus
grands justes de sa génération. Depuis sa
naissance, il se consacrait pleinement à
l’étude de la Torah et à son enseignement. Il
avait des centaines d’élèves et ne marchait
jamais plus de deux mètres (quatre amoth)
sans ses phylactères (tefilines) et son châle
de prière (tsitsith).
A chaque personne, ils questionnent,
cherchent la trace de Nanasse le boucher.
Les gens de la ville, s’interrogent :
- Pourquoi ce grand sage d’Israël cherche-t-il
à rencontrer un simple boucher ? Qu’a-t-il
donc fait ? Que s’est-il passé ?
Lorsque les élèves trouvèrent enfin Nanasse,
il était en train de couper et de préparer de
la viande.
- Rabbi Yéochoua ben Alam voudrait vous
rencontrer, lui dirent-ils.
- Quoi ?, répondit-il, interloqué. Rabbi
Yéochoua ! Ce n’est pas possible, vous vous
moquez de moi, laissez-moi donc.
Quand les élèves revinrent pour raconter
à Rabbi Yéochoua ce qui s’était passé, ce
dernier répondit sans hésiter :
- S’il ne vient pas à moi, j’irais à lui !
C’est en effet ce qu’il fit. Quand il pénétra
dans la boucherie, Nanasse s’exclama :
- Comment est-ce possible ! Un homme si
important que vous, la couronne d’Israël.
Pourquoi perdez-vous votre temps pour
rendre visite à l’un de vos serviteurs…
Il était tremblant, et ne pouvait ajouter un
seul mot.
- J’ai quelque chose à vous demander, dit
Rabbi Yéochoua avec douceur.
- Quoi donc ?
- Racontez-moi, vous devez avoir de grands
mérites. Quelles sont les mitsvoth que vous
pratiquez.
- Vous savez, moi, j’ai un père et une mère
qui sont très âgés. Ils ne peuvent absolument
pas bouger, et chaque matin, je vais leur
faire la toilette, les habiller, leur donner à
manger. C’est tout, je ne vois rien d’autre.
Rabbi Yéochoua l’embrassa, le serra dans ses
bras, et lui dit :
- Oh mon cher ami, heureux sois-tu !
Quelle chance as-tu de pratiquer si bien ce
commandement. Je comprends maintenant
mon rêve. Comme je suis heureux, car je sais
maintenant comme il sera bon et agréable
pour moi de siéger avec toi au jardin d’Éden.
Ce commandement du respect des parents
(mitsva de kiboud av vaem, qui figure dans
les dix commandements), est accessible
et proche de nous. Chaque personne qui
est venu au monde, a la possibilité de la
pratiquer, et le devoir de l’accomplir.
A nous de jouer
C’est une mitsva qui peut octroyer
d’immenses mérites et faire bénéficier son
auteur d’une vie longue dans ce mondeci, et qui permet également de pouvoir
s’approcher des plus grands sages d’Israël,
des plus grands justes de notre peuple,
même dans le monde futur.
Au-delà du temps et des signes extérieurs
de piété, il est donné à chacun de nous de
faire une mitsva extraordinaire : incarner le
meilleur de nous-mêmes en étant un bon fils
ou une bonne fille.
Nous sommes tous nés de parents et nous
avons donc tous l’occasion de réaliser
cette mitsva capitale, qui est finalement une
attitude spontanée. En effet, quoi de plus
naturel que de ressentir et d’exprimer de la
reconnaissance pour nos parents qui nous
ont aimé, soutenu, financé et épaulé durant
toute notre enfance, et encore au temps où
nous sommes devenus des adultes.
En outre, cette mitsva est accessible à tous
dans la mesure ou l’on peut l’appliquer du
vivant des parents, et même après leur
départ pour le monde de la vérité, par la
récitation du Kaddich ou par des actes de