Réunion du 14 mars 2012 - L`A. Agence culturelle du Poitou
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Réunion du 14 mars 2012 - L`A. Agence culturelle du Poitou
Groupe de travail Cellule de veille sur l’emploi 14 mars 2012 de 14h à 16h30 Pôle Emploi - Saint Benoît Validé le 7 juin 2012 Présents Henri Alexandre, Pôle Emploi Poitou-charentes Nelly Barbe, service culture, Région Sébastien Coutant, URF-CGT Spectacle Aurore Dekoninck, Pôle Emploi Service Christian Desaivres, SYNPASE1 Jocelyne Gérard, DRAC Marie Pierre Grandrémy, Pôle Emploi Poitou-charentes Anne Guiriec, SYNAVI2 Céline Magnant, SCC3 Philippe Mangin, coordination COREPS Virginie Parmentier, SCC, Sylvie Salort, DIRECCTE Agnès Villard, DIRECCTE Excusés Maud Brun, service culture, Région Martial Caillet, Pôle Emploi Poitou-Charentes Béatrice De Fournoux, AFDAS Jacques Geay, Pôle Emploi Service Jean Marc Guillemoy, SPFA Isabelle Hermann, SYNDEAC Isabelle Jauffret-Triboulet, Pôle Emploi Service Claire Le Saulnier, SYNAVI Pascale Malé, Pôle Emploi Poitou-Charentes Fred Mousson, URF-CGT Spectacle Patrice Pouzet, DIRECCTE Hugues Roches, SYNAVI Lionel Rogeon, SMA 1 2 3 Syndicat des prestataire audiovisuel scénique et événementiel Syndicat national des arts vivants Syndicat du cirque de création Groupe de travail Cellule de veille – 14 mars 2012 Page 1 sur 7 Ordre du jour proposé • Médiation au sein de Pôle Emploi > Présentation de la mission, ses modes d'action, comment s'en saisir, quelles sont ses capacités d'intervention,... • Données chiffrées > Présentation des données sur l'activité de PES : suivi des demandeurs d'emploi et des personnes indemnisées. • Point de situation et présentation des dispositifs au sein de Pôle Emploi > une expérience menée en région par Pôle Emploi > évolution de l'offre de service et mise en oeuvre de la POE/ AFPR • Dimension ressources communes et partagées : > Quelles informations indispensables dans une situation régulière ? > Quels sont les fondamentaux ? > Comment améliorer l'information ? • Suite des échanges (questions / réponses) à partir de la note de synthèse et des éléments complémentaires apportés. Questions complémentaires proposées par l’URF-CGT • Est-il possible d’avoir un organigramme de la structuration de Pôle Emploi ? • Notion de création • Question : Pourquoi les heures effectuées dans des établissements de formation artistique agréés (= école de musique, de danse, de théatre agréée par le ministère de la culture) ne sont-elles pas prises en compte (dans une limite de 55h) ? Relevé des échanges Hélène Geay, médiatrice à Pôle Emploi est excusée. La médiation au sein de Pôle Emploi sera abordée à la prochaine réunion. Le compte-rendu du 16 février est validé. Données chiffrées Philippe Mangin rappelle la source des documents présentés. Un document est une extraction des tableaux de bords réalisés par l’Observatoire de l’Agence régionale. L’autre document (Indicateurs disponible Pôle Emploi) correspond aux données reçues par l’Observatoire du service statistique de Pôle Emploi Service. Des questions sont posées à Pôle Emploi. Que recouvre la notion de sortie durable ? Sortie durable = reprise d’emploi en CDD de plus de 6 mois ou CDI. Quelle évolution du différentiel entre le nombre de salariés en CDDU et ceux qui peuvent prétendre à une indemnisation au titre des annexes 8 ou 10 ? Comment varie-t-il ? A la hausse ou à la baisse ? Philippe Mangin (COREPS) précise que les données transmises par l’Observatoire ne peuvent pas Groupe de travail Cellule de veille – 14 mars 2012 Page 2 sur 7 encore être analysées dans la durée. Sébastien Coutant (URF-CGT) propose que l’indicateur « sortie durable » soit un indicateur à observer soit au sein de la Cellule de veille ou bien au sein de l’accord cadre. Modération des offres d’emploi par Pôle Emploi Comment sont modérées les offres d’emploi diffusées par Pôle Emploi ? Henri Alexandre (Pôle Emploi) explique que lors de la mise en ligne d’une offre d’emploi, il y a des contrôles. Tant qu’il n’y a pas de détection de critère non-réglementaire, Pôle Emploi est tenu de prendre une offre d’emploi. De la même manière, il est tenu d’inscrire un demandeur d’emploi sur ses déclarations pour peu qu’il ait les justificatifs demandés. La réception d’une offre d’emploi se réalise soit par saisie directement sur le site par l’employeur, soit par déplacement physique ou un contact téléphonique de l’employeur. Le conseiller qui reçoit l’offre vérifie des aspects « métier » et des aspects réglementaires . Par exemple, aucune discrimination même positive. Deux exceptions : dans les champs « Artistique » et « Défence nationale » où la discrimination positive est possible. Comment la mise en relation entre l’offre et la demande se fait-elle ? Qu’est ce qui déclenche la réception d’une offre ? Le demandeur est alerté de manière automatique. Le premier mode de croisement ou recoupement est le « métier ». Les offres correspondant au métier du demandeur sont envoyées automatiquement. Aussi, il peut arriver que l’offre ne corresponde pas totalement à la demande ou au profil de la personne. Marie Pierre Grandremy (Pôle Emploi) souligne le grand écart entre le nombre d’offres d’emploi diffusé par Pôle Emploi (351) et le nombre de demandeurs d’emploi (3076). Elle interpelle les employeurs : il est nécessaire qu’ils jouent le jeu en transmettant leurs offres. Les représentants d’employeurs du SYNPASE, du SCC et du SYNAVI font état des difficultés rencontrées lors des saisies des offres d’emploi • Une complexité de saisie pour des offres à pourvoir dans des délais très courts ou pour des contrats de courte durée ( moins de 2 jours) ; • Des critères de « style artistique » peuvent entrer en jeu. Ils n’entrent pas dans les grilles de saisies ; • Une méfiance du système • Une recherche impérative d’efficacité : un sms, un mail ou un simple coup de fil seront souvent rapides et efficaces. Henri Alexandre et Marie Pierre Grandremy sont intéressés par ces réflexions et souhaitent les poursuivre pour envisager des améliorations du système. Un exemple de partenariat Marie-Pierre Grandrémy (Pôle Emploi) présente une expérience menée sur le secteur de la Rochelle dans le domaine du cinéma. Elle a associé Poitou-Charentes Cinéma et une conseillère de l’Agence Pôle Emploi Bel-Air à La Rochelle et des entreprises de production de cinéma. Partant du constat que les entreprises de production de cinéma ne déposent que très peu d’offres d’emploi, une meilleure coordination a été recherchée pour installer une confiance entre Pôle Emploi et ces entreprises. Grâce aux informations transmises par Poitou-Charentes Cinéma sur les projets de tournage, la conseillère Pôle Emploi a pu rencontrer en amont les entreprises, comprendre et anticiper les demandes et finalement construire avec eux les solutions de recrutement. Groupe de travail Cellule de veille – 14 mars 2012 Page 3 sur 7 Marie Pierre Grandremy (Pôle Emploi) analyse la situation de manière plus globale. Très souvent, les entreprises s’adressent à Pôle Emploi parce qu’elles n’ont trouvé personne par leurs propres moyens. Elles demandent que les demandeurs d’emploi soient formés et à leur disposition du jour au lendemain. A l’inverse, Pôle Emploi dispose de réels moyens pour travailler sur du long terme avec un employeur et un demandeur d’emploi. Le dispositif de la préparation opérationnelle à l’emploi (POE) en est un exemple. Henri Alexandre (Pôle Emploi) rappelle qu’auparavant il y avait dans l’organisation de Pôle Emploi des équipes dans des domaines spécifiques. Prochainement, l’organisation de Pôle Emploi sera différente et plus généraliste. Le site internet de Pôle Emploi permet une interconnexion entre l’offre et la demande. De cette manière, le marché s’auto-ajustera. Un deuxième volet d’intervention se fera sur des profils plus complexes. Y aura –t-il des conseillers spécialisés ? Pôle Emploi n’a pas de visibilité pour envisager la présence de conseillers spécialisés dans les Agences Pôle Emploi. Le nombre d’offres d’emploi déclaré dans le champ du spectacle n’incite pas, pour l’instant, à développer des conseillers spécialisés. Est ce que les agents reçoivent une formation ou une information sur certains types de métiers ? Sur des secteurs où les entreprises recrutent régulièrement, il peut exister un conseiller qui maîtrise tous les aspects « métier » d’un domaine comme par exemple l’hôtellerie. Les conseillers reçoivent-ils une information générale sur certaines notions utilisées dans le champ du spectacle : répétition, une création, résidence... ? Non. Dans les grandes métropoles, des équipes spécialisées sur le champ du spectacle sont présentes car le marché représente un grand volume d’offres d’emploi. Les participants conviennent de mettre le sujet de l’offre d’emploi à l’ordre du jour de la prochaine réunion. Deux aides préalables à l’emploi >La préparation opérationnelle à l’emploi (POE) > L’aide à la formation préalable au recrutement (AFPR) (Voir la fiche de présentation) Marie Pierre Grandremy (Pôle Emploi) présente ces deux aides qui permettent de proposer une formation d’un maximum de 400 heures à un demandeur d’emploi dès lors que son profil est retenu par un employeur pour un emploi, mais nécessitant une adaptation au poste. L’AFPR et la POE prennent en charge une formation pour adapter le demandeur d’emploi au poste proposé par une entreprise. Tous les frais (déplacement, hébergement, repas) et la rémunération du demandeur d’emploi sont pris en charge. Pendant cette période, le demandeur d’emploi et l’entreprise peuvent faire connaissance. Pour bénéficier de ce dispositif, l’employeur doit prendre contact avec Pôle Emploi. Ce dernier va ensuite initier la convention entre l’OPCA, l’organisme de formation, l’employeur et le demandeur d’emploi. La POE se situe avant l’embauche par l’employeur. Comment est calculée la rémunération ? La rémunération du demandeur d’emploi est basée soit sur ses allocations chômage, et s’il n’est pas indemnisé, il perçoit l’allocation de formation des stagiaires de la formation professionnelle rémunérée. Que se passe-t-il en cas de défaillance de l’employeur ? Groupe de travail Cellule de veille – 14 mars 2012 Page 4 sur 7 La défaillance se traduit par la non-proposition de contrat de travail. Dans ce cas, il n’y aura pas de de deuxième convention. La POE peut-elle être mobilisable sur un contrat aidé ? Non ce n’est pas possible. Dimensions ressources L’objectif serait de diffuser une information utile et nécessaire qui rappellerait les règles fondamentales. Sébastien Coutant (URF-CGT) indique qu’il serait très important de mettre à disposition les circulaires Unedic, d’autant plus qu’elles sont classées sur leur site par date et non par thème. Anne Guiriec (SYNAVI) précise que ces informations sont d’autant plus importantes qu’il n’est pas toujours évident ni aisé de savoir « quoi chercher » . Henri Alexandre (Pole Emploi) est convaincu que l’information qui permet de répondre à 90% des questions est aujourd’hui présente et disponible. Un travail d’organisation et d’orientation est nécessaire. Informations souhaitées par les participants : Convention collectives, convention Unédic, annexes 8 et 10, circulaires spécifiques et applicables au secteur Modalités évoquées : • Une veille et un suivi de l’information sont nécessaires ; • Pour faciliter la mise à jour : identifier le lien de la page internet où se trouve le document plutôt qu’importer un ficher ; • Une base de fiches pratiques existantes et des références de textes ; • Pour les circulaires, un travail de recherche plus particulier sera nécessaire ; Une démonstration du site pole-emploi.fr et de l’espace Pôle Emploi spectacle est envisagée pour la prochaine réunion. Questions en suspens Aurore Dekonick (Pôle Emploi Service) apporte des réponses aux questions qui restaient en suspens. Elle se fait le porte-parole de réponses préparées par Jacques Geay, qui était présent à la précédente réunion. Metteur qui a mis en scène un spectacle avec des amateurs Un metteur en scène fait partie du champ d’application de l’annexe 10. S’il travaille pour l’exécution matérielle de sa conception artistique avec des amateurs ou des professionnels, cela ne change rien. Atelier de sensibilisation par une compagnie avec des écoles Si c’est de la sensibilisation d’un public à l’art, la prestation relève du général et pas de l’annexe 10. Si ce sont des prestations afférentes au spectacle, c’est à dire représentations ou répétitions, les heures réalisées sont comptabilisées au titre des annexes 8 ou 10. En cas de requalification au régime général, les cotisations versées au titre du régime spécifque sont-elles remboursées ? Oui, mais le remboursement n’est pas automatique. L’employeur doit déposer une demande de remboursement au centre de recouvrement. La demande sera étudiée en vérifiant notamment que Groupe de travail Cellule de veille – 14 mars 2012 Page 5 sur 7 les cotisations pour le régime général ont bien été versées. Question sur la création ? Le terme création est employé pour dire deux choses différentes. 1) La création, comme période de répétition avant la production d’un spectacle, entre bien dans le champ des annexes 8 ou 10. 2) La Création au sens strict du droit d’auteur n’entre pas dans le champ des annexes 8 et 10. Anne Guiriec (SYNAVI) précise que dans les contrats de travail, au vue de la convention collective, il est nécessaire d’appeler « phase de création » les dernières semaines qui précédent la première représentation. Cela concerne aussi le terme de résidence de création : il s’agit bien des semaines qui précèdent une première représentation. Aurore Dekoninck (Pôle Emploi) ne voit pas où se situe le problème. Elle indique que s’il y avait un cas particulier il fallait lui transmettre les éléments. Pourquoi les heures effectuées dans des établissements de formation artistique agréés (= école de musique, de danse, de théatre agréée par le ministère de la culture) ne sont-elles pas prises en compte (dans une limite de 55h) ? Aurore Dekoninck confirme que ce problème est en train d’être étudié au sein de Pôle Emploi. La question a été envoyée à l’UNEDIC pour obtenir une réponse précise. En attendant la réponse de l’UNEDIC, la gestion des dossiers se poursuit comme avant. Réponse de l’UNEDIC (transmise le 14 mars 2012 par Aurore Dekoninck) Le fait que l'école de musique dépendant d'une commune ne soit pas dotée de la personnalité morale et que les contrats de travail et fiches de paie soient établis par la commune ne prive pas cette école de sa qualité d'établissement d'enseignement public. Exiger qu'elle soit juridiquement autonome reviendrait à privilégier l'enseignement dans les écoles des communes suffisamment importantes pour avoir le statut de conservatoires, au détriment des écoles des petites communes ne pouvant revendiquer ce statut. Or, les partenaires sociaux à l'origine de cette disposition ont entendu privilégier le caractère public de l'enseignement artistique, garanti par la nature juridique de la collectivité. Aussi, il convient de prendre en compte ces heures d'enseignement, que l'école d'enseignement public rattachée à la collectivité soit dotée ou non de la personnalité juridique. Pôle Emploi service - direction cinéma spectacle (voir document) Aurore Dekoninck (Pôle Emploi) présente la direction cinéma spectacle de Pôle Emploi Service. La direction cinéma spectacle regroupe le centre recouvrement (coté employeur), le GUSO, le service étude des droits et paiement (SEDP) et le contrôle du champ d’application. Les trois grandes région Ile de France, Rhône-Alpes et Paca gardent la gestion de l’indemnisation. Les autres régions sont ou seront rattachées aux sites de Colombe ou de Chavanot. A partir du 2 avril 2012, les dossiers des personnes du Poitou-Charentes seront rattachés pour le SEDP Charles Bourg (service de l'étude des droits et des prestations), site de Colombe en région parisienne. Ce nouveau mode de gestion sera transparent pour les intermittents. Il y aura un changement d’adresse et une nouvelle boite mail. Pour les employeurs : aucun changement. Utilisation du GUSO Sébastien Coutant (URF CGT) alerte les participants sur des difficultés concernant l’usage du GUSO. De nombreux artistes ont eu des difficultés dans leur relation avec leur employeurs Groupe de travail Cellule de veille – 14 mars 2012 Page 6 sur 7 occasionnels (camping, bar, écoles,..). Ces difficultés sont dues à un manque flagrant d’information de ces employeurs occasionnels. Il rappelle que passer par le GUSO n’est pas un choix mais une obligation règlementaire. L’artiste se retrouve bien seul face à son employeur. Aurore Dekoninck (Pôle Emploi) confirme ces difficultés : c’est souvent que l’artiste intermittent informe son employeur occasionnel sur les diverses obligations. Sébastien Coutant (URF-CGT) suggère qu’une information pour les personnes qui utilisent le GUSO puisse se faire au sein de l’accord cadre. Henri Alexandre (Pôle Emploi) rappelle que le GUSO mène régulièrement des campagnes d’information. Il souligne une difficulté : Comment informer un employeur que l’on ne connaît pas pour qu’au moment où il embauchera un artiste, il ait l’information nécessaire sur l’obligation d’utiliser le Guso ? Aurore Dekoninck (Pôle Emploi) précise que le GUSO est présent sur des salons dédiés comme ceux des Maires, des Comité d’entreprises, le Bis de Nantes, etc.Il intervient aussi à la demande des régions lors de réunions avec les employeurs. Une solution serait de relayer l’information auprès des syndicats de ces professionnels. --La prochaine réunion est prévue le 7 juin 2012 matin Les points à aborder : • Le traitement des offres d’emploi • La médiation au sein de Pôle Emploi • La dimension ressource Groupe de travail Cellule de veille – 14 mars 2012 Page 7 sur 7