Andi GOMOLL Le Français 251 B Réd sur le sens
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Andi GOMOLL Le Français 251 B Réd sur le sens
Andi GOMOLL Le Français 251 B Réd sur le sens du temps (revision) 5 Novembre L’enseignement de l’histoire en France: une initiation à une identité nationale collective Selon Laurence Wylie et Jean-François Brière, tout être humain doit résoudre aux trois questions essentielles : le concept de l’être humain, le concept de l’espace, et le concept du temps. Ces trois concepts determinent l’identité de la personne. Ces réponses sont influencées par les institutions dans une societé. D’après Wylie et Brière, l’institution la plus dynamique pour former l’identité culturelle est le système éducatif. Mettant l’accent sur le concepts du temps dans la culture française, l’enseignement de l’histoire inculque chez l’élève une identité nationale. Grâce à la place de l’histoire dans le grand plan de l’enseignement français, aux buts de l’enseignement de l’histoire, et à la méthodologie par laquelle on apprend l’histoire, un élève français hérite une identité française nationale et collective. Dans le système scolaire français, le pensé et l’enseignement de l’histoire tiennent une place extrêmement importante parce qu’ils déterminent des aspects essentiels de la francité. L’enseignement de l’histoire, comme l’enseignement de la géographie et de l’éducation civique, donne une partie de l’identité française. Le passé est une source de liberté. Il permet à l’individu de résister aux ménaces et de protéger des <<droits acquis>> (WB p.39). En outre, l’histoire est rattachée à toutes les autres matières. Une connaissance de l’histoire est nécessaire pour être un citroyen de la République. Un exemple: le discours politique en France est constamment parsemé d’allusions historiques (WB p.45). C’est un discours exclusivement français que les étrangers ne comprennent pas. L’enseignement de l’histoire est dispensé à tous les élèves par les mêmes cursus, programmes et manuels scolaires. Pour fonctionner dans la société française, on doit connaître le discours de l’histoire. L’histoire est un lien entre tous les Français, et c’est une source d’unité nationale. Pour les Français le but de l’enseignement est simplement de donner à l’enfant un sens clair de son identité. Il doit avoir une obligation devant l’histoire et devant la société comme un anneau d’une <<chaîne des générations>>. Cette image est une répresentation de la solidarité dans le temps existant entre les gens qui se sont succédés dans la même societé, formant un devoir de continuité. La continuité dans le temps est plus souhaitable que la notion de rupture ou de séparation. Les Français trouvent la securité et la liberté dans l’histoire et la continuité. Ils méprisent le temporaire, le fragile, et l’instable. Le passé et l’histoire apportent la maturité et la perfection. Le passé est une source de fierté et doit être continué. L’enseignement de l’histoire apprend aux enfants français à valoriser le passé, et à continuer les traditions françaises et y compris le maintien de la chaîne des générations dans la vie et dans la vie des enfants. Le défi est difficile et lourd, mais il est nécessaire. L’avenir prolonge le passé qui vit par l’héritage que les enfants doivent transmettre. Pour les Français, l’accent mis dans l’enseignement de l’histoire et dans la vie quotidien est indubitablement sur le passé. Quant à la méthode pour étudier les leçons d’histoire en France, c’est la même que celle pour d’autres matières importantes: la géographie et l’éducation civique. L’enseignement est organisé par l’idée de passer du concret à l’abstrait. L’histoire commence avec l’environnement physique autour de l’enfant. L’éducation de l’histoire continue sans arrêt de l’âge de 7 ans à 18 ans, et l’enfant comprend petit à petit l’ensemble du passé. L’enseignement de l’histoire en France est une façon de situer l’enfant dans le temps et de former un sens de la nationalité. Tous les textes et images utilisés pour étudier l’histoire sont les mêmes pour tous les Français parce qu’ils sont fixés par l’Etat. Cette continuité crée un sens de la communité et un sens d’unité. En outre, il est facile que les enfants commencent avec le concret et qu’ils fassent les rapports à l’histoire parce qu’ils sont en contact avec l’histoire quotidiennement. Les innombrables monuments et bâtiments historiques sont inévitables pour les enfants français. On commence avec ces faits concrets (comme les monuments ou les statistiques) et on élargit la perspective à la fois dans le temps et dans l’espace social. Par exemple, un enfant commence par des notions les plus immédiates dans la vie. Un exercice comme: <<Compare la matinée de Caroline à celle de sa maman>> , ou la question posée aux les enfants: <<Cherche autour de toi, dans ta ville ou ton village, des traces du passé. Essaie de les classer du plus ancien au plus récent>> montrent le sens du concret au commencement de l’étude de l’histoire par les petits enfants(WB p.36). Après un niveau local, l’enfant passe au niveau national qui est plus compliqué et abstrait. Les exercices au niveau national sont du genre<<Pourquoi le 11 novembre est-il un jour férié?>>(WB 38) ou <<Parmi les personnages de l’histoire évoqués dans ton livre, lesquels te semblent être des patriots?>> (WB p.34). Ils demandent la capacité de réperer et de raisonner, la capacité d’analyser et d’examiner aussi. Enfin, l’enfant arrive aux thémes comme le temps des Gallo Romains, le MoyenAge, l’Ancien Régime, la Révolution, le 19 siècle, l’archéologie, et le document d’histoire (WB p.38). Plus tard, il apprendra à distinguer un régime d’un mouvement, un royaume d’un empire ou d’une république. Dans l’enseignement de l’histoire, la mémorisation tient beaucoup d’importance. Dans l’ensemble, dans la culture française le concept du temps crée une identité collective. Chaque société répond à la question essentielle du temps dans une manière unique à travers l’enseignement de ses enfants et les pratiques quotidiennes. Pour les Français, comprendre la notion de l’histoire, c’est comprendre une notion fondamentale à la société. En utilisant les mêmes leçons, les mêmes textes, et la même notion de l’importance du passé, le système éducatif français forme une identité collective. Contrairement aux Américans, à qui en inculque des notions d’individualisme et de l’importance de l’avenir, les Français ont une responsabilité devant le passé et devant la société. Les notions du passé et de la collectivité sont clées. Par conséquent, l’enseignement de l’histoire est fondamentale à l’identité et à la culture françaises.