14-07-07 DNA Une parade féerique

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14-07-07 DNA Une parade féerique
PAYS DES TROIS FRONTIÈRES
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Q LUNDI7JUILLET2014
Les lanceurs de drapeaux de San Lorenzo (Italie), fascinent une place de l’Hôtel de Ville noire de monde.
SAINT-LOUIS Événement
Une parade féerique
Une foule immense a vibré, samedi soir sur le parvis de l’Hôtel de Ville, au show musical et dansé des cinq groupes
de la 6e édition de la Parade d’une nuit d’été. Une belle fête populaire durant laquelle la magie a opéré.
Au milieu d’une foule immense, la glorieuse parade des
Hussards de Budapest.
P
lus une seule place de
libre dans les gradins.
De surcroît, de forts
nombreux spectateurs debout, tous étroitement serrés les uns contre les
autres. Difficile de savoir combien ils étaient, samedi soir,
2000 et même peut-être
3000. Une foule sympathique, dense, immense, radieuse, qui, peu à peu, avait serti
la place de l’Hôtel-de-Ville.
Des trésors
d’imagination
costumes. Souvent, ils sont
d’un autre temps. Tout en féeries et broderies. Pour la plupart, également en couleurs
vives et chaudes. En jaune
d’or, en rouge pourpre, en
bleu royal, en vert impérial.
Ensuite, cinq fanfares singulières. Venues d’Italie, de
France, d’Allemagne, de Hongrie, elles offrent un véritable
trésor de chorégraphies, pour
le plaisir des yeux et des sens.
Danses, ballets, musiques.
Compositions originales. Plus
imaginatives et plus créatives
les unes que les autres.
Un pas en avant,
deux de côté
Sur le parvis, des joyaux.
D’abord, un chatoiement de
Déjà, les drapeaux des lanceurs de San Lorenzo planent,
Le jeune Gioele Presti, 12 ans, sonne Fratelli d’Italia, l’hymne
italien, à la trompette.
LSL 01
Le Fanfarencorps Königstein (Allemagne) défile dans les rues de la ville, en route pour la Croisée des Lys.
très hauts dans l’immensité
bleue de cette nuit.
Des lampions lumineux s’envolent comme des lucioles. La
trompette du jeune Gioele
Presti sonne les airs de Fratelli
d’Italia, l’hymne italien. Un
drapeau vert-blanc-rouge, cependant, se balance lentement dans la brise.
Bientôt, pompons dorés et
grâce juvénile des majorettes
hongroises émeuvent les
cœurs. Et des spectateurs. Et
des hussards rouges de Budapest. Après la Fanfarencorps
de Königstein et, avant le feu
d’artifice final de « Belisama », voilà, merveilleuse, la
fanfare de Chezy sur Marne.
Quel régal leurs déplacements
cadencés, rythmés, en noir et
blanc. Dans tous les sens.
Tantôt, deux pas en avant et
un de côté. Et, tantôt, un pas
en avant et deux de côté. Tels
des cavaliers sur un échiquier.
P.M.
R
PHOTOS DNA -P.M.
La Fanfare Parade de Chezy sur Marne (France), dans son imaginative chorégraphie.