dossier de presse

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dossier de presse
DOSSIER DE PRESSE
LE PRINCE
création | théâtre | d’après Nicolas Machiavel | mise en scène et
scénographie Laurent Gutmann | avec Thomas Blanchard, Luc-Antoine
Diquéro, Maud Le Grévellec, Shady Nafar et Pitt Simon
lumières Gilles Gentner | costumes Axel Aust | maquillages et perruques Catherine de
Saint Sever | durée env. 1h30
MARDI 21 › SAMEDI 25 JANVIER 2014
MARDI, VENDREDI À 20H30,
MERCREDI, JEUDI ET SAMEDI À 19H30
tarifs › 27 € tarif normal 18 € +60 ans, billet découverte, groupe à partir de 8 personnes, carte famille nombreuse,
comités d’entreprise, collectivités, abonnés des théâtres partenaires, adhérents cinéma, Fabrica’son, médiathèque
Pablo Neruda, ACLAM et Conservatoire intercommunal de Malakoff, associations des Amis de la Maison des Arts de
Malakoff et des Z’amis du Conservatoire 13€ –30 ans, demandeurs d’emploi, intermittents du spectacle, personnes
handicapées 9 € –12 ans, bénéficiaires du RSA, –30 ans pour l’Association des Z’amis du Conservatoire et les élèves
du Conservatoire intercommunal de Malakoff
M° LIGNE 13 MALAKOFF-PLATEAU DE VANVES - PÉRIPHÉRIQUE PORTE BRANCION
THEATRE71.COM SCÈNE NATIONALE DE MALAKOFF
3 PLACE DU 11 NOVEMBRE – 92240 MALAKOFF 01 55 48 91 00
SERVICES PRESSE
Zef Isabelle Muraour 01 43 73 08 88 – 06 18 46 67 37 – [email protected]
Cie La Dissipation des brumes matinales Claire Amchin 06 80 18 63 23 – [email protected]
LE PRINCE
l’équipe artistique
d’après Nicolas Machiavel
mise en scène et scénographie Laurent Gutmann
lumières Gilles Gentner
costumes Axel Aust
maquillages et perruques Catherine de Saint Sever
avec
Thomas Blanchard, Luc-Antoine Diquéro, Maud Le Grévellec, Shady Nafar et Pitt Simon
durée en création
Production
La Dissipation des brumes matinales – Direction de production, administration, diffusion Emmanuel
Magis/ANAHI
Coproduction
Les Théâtres de la Ville de Luxembourg
Avec le soutien de
DGCA-ministère de la Culture et de la Communication et la participation artistique du Jeune Théâtre
National
Remerciements
Théâtre des 5 Diamants
TOURNÉE 2013.2014
Création le 7 janvier 2014 à 20h, puis les 11 et 14 janvier à 20h Les Théâtres de la Ville de Luxembourg /
Théâtre des Capucins | + 352 47 08 95 1
21 › 25 janvier 2014 Théâtre 71, Scène Nationale de Malakoff | 01 55 48 91 00
28 janvier 2014 La Passerelle, Scène Nationale de St-Brieuc | 02 96 68 18 40
25 et 26 mars 2014 Théâtre Anne de Bretagne de Vannes | 02 97 01 62 00
AVANT PROPOS
« Pour bien connaître la nature de son peuple, il faut être prince, et, pour bien connaître celle des
princes, il faut être du peuple ». Nicolas Machiavel
Peu de textes dans l’histoire de la philosophie politique sont aussi célèbres que Le Prince de
Machiavel. Écrit en 1513, ce texte relativement bref adressé à Laurent de Medicis, a - comme on
le sait - pour objet la conquête du pouvoir par un monarque et les moyens à sa disposition pour
le conserver.
Le Prince est un texte célèbre mais pourtant méconnu : l’adjectif machiavélique utilisé
aujourd’hui à tout bout de champ, ne rend que très imparfaitement compte de la pensée de
Machiavel. Car ce texte n’est pas qu’un traité du cynisme ou de la brutalité en politique, il est une
exhortation à agir, à ne pas succomber aux sirènes de l’idéalisme : « Mon intention étant d’écrire
des choses utiles à qui les écoutent, il m’a semblé plus pertinent de suivre la vérité effective des
choses que l’idée que l’on s’en fait. »
Le spectacle mettra en jeu cinq individus, hommes et femmes de tous âges : une société
minuscule mais bien assez grande pour que se pose avec acuité la question de l’organisation du
pouvoir en son sein : qui doit gouverner et comment ?
Le spectacle sera donc la représentation d’une lutte pour le pouvoir entre ces cinq-là, parfois
tranquille, parfois violente. Avec comme guide dans le texte de Machiavel : « Comment les
princes doivent tenir leur parole », « S’il vaut mieux être aimé que craint… », « De la manière de
fuir le mépris et la haine », etc…
Chacun à son tour rêvera de devenir prince, et une fois parvenu à ses fins vivra dans l’angoisse
de déchoir…
Laurent Gutmann mars 2013
LA VENGEANCE
DE MACHIAVEL
Peu d’écrivains, au cours des siècles, ont réussi à transformer leur nom en adjectif indiquant
l’enfer, l’effroi, la monstruosité ou l’angoisse. Dante, Machiavel, Sade, Kafka ont droit à cette
distinction. Vous ouvrez n’importe quel dictionnaire, et vous avez le choix entre
« machiavélisme » et « machiavélique ». « Machiavélique » veut dire, paraît-il, « digne de
Machiavel, c’est-à-dire rusé, perfide, tortueux ». « Machiavélisme » va plus loin et désigne « une
politique faisant abstraction de la morale, une conduite tortueuse et sans scrupules ».
Cette réprobation unanime, pour un cas d’une grande clarté, commence très tôt, dès la
circulation des copies manuscrites du Prince, en 1513, même si le livre n’est publié qu’en 1532,
après la mort de l’auteur. Quel succès dans la détestation ! En 1559, le livre est mis à l’Index par
l’Inquisition. En 1576, un avocat et théologien huguenot se fend d’un Anti-Machiavel dégoulinant
de morale. Il s’appelle, ça ne s’invente pas, Innocent Gentillet. Ce Gentillet, parfait hypocrite, est
bientôt rejoint par Frédéric de Prusse, en 1740, avec un autre Anti-Machiavel, supervisé (avec
ironie) par Voltaire. Bref, tous les pouvoirs se donnent la main contre ce chef-d’œuvre, au point
que « florentin » deviendra un mot courant signifiant l’art de l’intrigue (on l’a même vu appliqué
à un président de la République française issu des Charentes, région qui n’a guère de rapport
avec la splendeur italienne de la Renaissance).
Il faut attendre la fin du XIXe siècle pour qu’un génie philosophique fasse l’éloge d’« une pensée
soutenue, difficile, dure, dangereuse ». C’est, bien entendu Nietzsche, dans Par delà bien et mal :
« Il nous fait respirer l’air sec et subtil de Florence, et ne peut se retenir d’exposer les questions
les plus graves au rythme d’un indomptable allegrissimo, non sans prendre peut-être un malin
plaisir d’artiste en un rythme galopant, d’une bonne humeur endiablée. »
Qui est ce Machiavel ? Un secrétaire convaincu et actif de la République de Florence, très cultivé
et au courant de tous les secrets, un diplomate entre les différents pouvoirs italiens, mais aussi
en voyage en France et en Allemagne.
À l’avènement des Médicis, il est arrêté et torturé : « Sans l’avoir mérité, je supporte une grande
et continuelle malignité de fortune. » La « Fortune », voilà la grande déesse capricieuse du
temps. « Heureux celui dont la façon de procéder rencontre la qualité des temps. » Cette
rencontre est rare, et elle peut se renverser. Machiavel connaît à fond l’histoire de son temps et
celle de l’Antiquité, d’où son autorité et sa verve. Non, le pouvoir n’a rien d’idéal, c’est une
ténébreuse affaire dont on peut déchirer le rideau. Non, les hommes ne sont pas bons, mais
méchants, changeants, ingrats, simulateurs et dissimulateurs, fuyards devant les périls, avides de
gain. D’ailleurs, « ils oublient plus vite la mort de leur père que la perte de leur patrimoine. »
Y a-t-il un prince capable de les gouverner ? Ce n’est pas sûr, beaucoup d’effondrements ont eu
lieu, et une multitude d’assassinats et de pertes. Le prince vertueux est-il à l’abri ? Même pas, il lui
faut sans cesse penser à la guerre, et « il est beaucoup plus sûr d’être craint que d’être aimé ».
Attention : il faut être craint sans être méprisé ou haï. Un prince changeant, léger, efféminé,
pusillanime, irrésolu, sera méprisé. Il se doit d’être grand, courageux, grave, fort. Il doit
« apprendre à ne pas être bon » et « savoir entrer dans le mal si c’est nécessaire ». Cependant, le
spectacle a ses lois et il lui faut en même temps afficher bonté, pitié, religiosité, fidélité,
intégrité, humanité. Les hommes jugent avec leurs yeux, une vraie politique est donc une
politique de masse : « Le petit nombre n’a pas de place quand le grand nombre a de quoi
s’appuyer. » Le prince a-t-il des conseillers ? Son principal conseiller est lui-même. A-t-il des amis ?
« S’il a de bonnes armes, il aura de bons amis. » Comble de l’art : « il faut nourrir habilement une
inimitié pour l’écraser avec plus de grandeur. » Excellent commentaire de Patrick Boucheron :
« Le prince ne fait pas le bien ou le mal, il fait, bien ou mal ce qu’il a à faire. »
Là-dessus, tout le monde est mécontent, les théologiens, les philosophes, les dévots, les croyants,
les charlatans en tout genre, les bavards de la politique, c’est-à-dire les marchands d’illusions.
Mais « il faut aller tout droit à la vérité effective de la chose plutôt qu’à l’imagination qu’on s’en
fait ». Vérité « effective », voilà le cœur de « la chose ». Dans un tourbillon d’ambitions, d’envies,
de peurs, de rapports de force, d’alliances provisoires, de coups heureux ou d’erreurs, la nécessité
s’impose. Grand problème : comment traiter les offenses et les vengeances ?
Voici : « Les hommes doivent être caressés ou détruits, car ils se vengent des offenses légères,
mais des graves ils ne le peuvent pas. L’offense qu’on fait à un homme doit être faite de telle
sorte qu’on n’ait pas à craindre sa vengeance. »
En exil dans sa campagne près de Florence (curieux qu’il n’ait pas été assassiné), Machiavel écrit.
Il tente de rentrer en grâce auprès des Médicis en leur dédiant son Prince, trop réel pour être
possible. C’est sa vengeance à lui. Dans une lettre très émouvante, adressée à son ami Francesco
Vettori, alors ambassadeur auprès du Saint-Siège (il faut ménager toutes les entrées), il raconte
sa pauvre vie dans sa « pouillerie ». Avant le jour, il confectionne des pièges pour les grives. Au
lever du soleil, il va dans les bois parler avec les bûcherons. Il lit ensuite les poètes en prenant
des notes, Dante, Pétrarque, Tibulle, Ovide. « Je lis leurs passions amoureuses, je me souviens des
miennes, et je me réjouis un moment dans cette pensée. » Après quoi il va « s’encanailler » à
l’auberge, en buvant et jouant au trictrac. Mais l’essentiel se passe le soir : seul, il revêt alors des
habits de cour royale et pontificale, et, pendant quatre heures, soutient une conversation
imaginaire avec Les Anciens. « La mort ne m’effraie pas », dit-il. Il sait que tous les pouvoirs
mourront, mais que son livre, lui, vivra dans le temps qu’il se donne. Voyez le contraste fabuleux
entre les sensationnelles peintures et sculptures de son époque (Michel-Ange, Raphaël, Vinci,
Titien), et cette main solitaire et nocturne. Et pensez à vous recueillir, à Florence, devant sa belle
tombe dans l’église de Santa Croce. L’épitaphe de 1787, en latin, dit tout : « Tanto nomini nullum
par elogium » : « Aucun éloge n’est digne d’un si grand nom. »
Philippe Sollers
Le Nouvel Observateur du 20 décembre 2012
LAURENT GUTMANN
Il reçoit une formation de comédien par Antoine Vitez à l’École de Chaillot, puis au Théâtre
National de l’Odéon.
Parallèlement, et après une Maîtrise de Sciences Politiques, il obtient un DEA de philosophie à
Paris X Nanterre.
Avant de réaliser ses propres mises en scène, il travaille comme assistant de Jean-Pierre Vincent
sur Les Caprices de Marianne et Fantasio d’Alfred de Musset au Théâtre des Amandiers de
Nanterre (1991 et 1992), et comme comédien dans Jeanne au bûcher, oratorio d’Arthur
Honegger et Paul Claudel, mis en scène par Claude Régy à l’Opéra Bastille.
En 1994, il crée sa compagnie (Théâtre Suranné) avec laquelle il réalise ses propres mises en
scène : Le Nouveau Menoza, de Jacob Lenz (1994-95) ; Le Balcon et Ce qui est resté d’un
Rembrandt déchiré en petits carrés et foutu aux chiottes, de Jean Genet (1996) ; Les Décors sont
de Roger H, création collective (1996) ; Le Coup de filet de Bertolt Brecht (1997) ; La Vie est un
songe de Calderón de la Barca (1997-1998) ; Œdipe roi de Sophocle ; En Fuite – textes de
Georges Perec, Nathalie Sarraute et Jean Genet – (1999) ; Le Retour au désert de Bernard-Marie
Koltès, En route, création collective (1999-2000) ; Les Légendes de la forêt viennoise d’Ödön von
Horvath (2001).
À partir de 1999, la compagnie s’installe en Région Centre, associée à la Halle aux grains – Scène
Nationale de Blois. En 2002, il est lauréat du concours « Villa Médicis hors les murs » pour un
projet de collaboration à Tokyo avec l’auteur et metteur en scène japonais Oriza Hirata. Dans la
continuité de ce projet, il met en scène India Song de Marguerite Duras avec des comédiens
japonais au Théâtre Agora de Tokyo. Il anime par ailleurs de nombreux ateliers à Orléans,
Grenoble, Strasbourg, Lima (Pérou), Barcelone et Tokyo. En janvier 2004, il prend la direction du
Théâtre Populaire de Lorraine qui devient centre Dramatique de Thionville-Lorraine puis obtient
la labellisation CDN en janvier 2009. En mai 2004, il présente Nouvelles du Plateau S. d’Oriza
Hirata. Il crée Splendid’s de Jean Genet en septembre 2004 et Les Estivants d’après Maxime Gorki
en mai 2005, spectacle de sortie du groupe XXXV de l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg,
où Laurent Gutmann a été responsable pédagogique associé. Il écrit et met en scène La Nuit va
tomber, tu es bien assez belle, spectacle à installer partout. En janvier 2006, il recrée à Thionville
Terre Natale de Daniel Keene puis en mai de la même année Lorenzaccio de Musset dont il
assure l’adaptation en langue allemande, avec la troupe du Saarländisches Staatstheater. En
janvier 2007, il crée Chants d’Adieu, une pièce écrite pour lui par Oriza Hirata. Le spectacle part
en tournée trois saisons consécutives. Je suis tombé, d’après Au-dessous du Volcan de Malcolm
Lowry, a été créé en mars 2008 au Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine. Laurent
Gutmann en a assuré l’adaptation et la mise en scène. En 2009, il crée Le Cerceau de Viktor
Slavkine, Centre Dramatique National de Thionville et tourne en 2009-2010, Studio-Théâtre de
Vitry Sur Seine, puis au Théâtre de la Tempête notamment. Il a aussi mis en scène un de ses
texte, La Rue, un spectacle conçu avec un groupe de cinquante-deux comédiens amateurs de
Thionville et sa région ; Le Moineau à la langue coupée de Oriza Hirata, spectacle pour le jeune
public en tournée en Lorraine et dans toute la France. En 2010, il crée Pornographie de Simon
Stephens au Théâtre National de la Colline à Paris. En 2012, il écrit et met en scène « Le Petit
Poucet » ou du bienfait des balades en forêt dans l’éducation des enfants au Théâtre des 5
diamants à Paris, puis en tournée. Le spectacle est repris en octobre 2012 au Théâtre Le Quai à
Angers et en tournée en France et à l’étranger et ce toute la saison 2013.2014.
LES COMÉDIENS
THOMAS BLANCHARD
Il a étudié au Conservatoire National Supérieur d’art dramatique dans les classes de Jacques
Lassalle et Daniel Mesguich.
Engagé comme pensionnaire à la Comédie-Française en 2006, il avait déjà participé à plusieurs
spectacles de la Comédie-Française en tant qu’artiste auxiliaire : Arcadia de Tom Stoppard mise
en scène Philippe Adrien ; La Forêt d’Ostrovski, mise en scène Piotr Fomenko, Le Conte d’hiver
de Shakespeare, mise en scène Muriel Mayette ; Tartuffe de Molière mise en scène Marcel
Bozonnet.
Au cinéma, il a joué, entre autres, dans : Une épopée, de François Magal ; La Vie ne me fait pas
peur de Noémie Lvovsky ; Le Pornographe de Bertrand Bonello ; Les Âmes grises d’Yves Angelo.
MAUD LE GRÉVELLEC
Elle est formée au Conservatoire National de la région de Rennes et à l’École du Théâtre
National de Strasbourg.
Elle a joué au théâtre sous la direction de Stéphane Braunschweig (Les Trois soeurs d’A.Tchékhov,
Le Misanthrope de Molière, La Famille Schroffenstein de Heinrich von Kleist, La Mouette de
Tchekhov), Jean-Louis Martinelli (La République de Mek-Ouyes de J. Jouët), Charles Berling (Pour
ceux qui restent de P. Elbé), Jean-François Peyret (Les Variations Darwin de J. F. Peyret et A.
Prochiantz, La Génisse et le pythagoricien de Peyret et Prochiantz), Claude Duparfait (Petits
drames comiques d’après Cami), Laurent Gutmann (Nouvelles du plateau S de O. Hirata), et
Giorgio Barberio Corsetti, (Le Festin de Pierre d’après Dom Juan de Molière).
Elle travaille également avec « Le Groupe Incognito » pour des créations collectives : Cadavres
Exquis (projet initié par Catherine Tartarin), Cabaret des Utopies (Maison du comédien, Festival
Berthier), Padam Padam d’après Moscou sur vodka de V. Erofeiev (Maison du Comédien Maria
Casarès à Alloue, Le Limonaire, Scène Nationale d’Angoulême), Le cabaret aux Champs (Maison
du Comédien Maria Casarès à Alloue) et Cabaret Amoralyptique (École des Arts Décoratifs de
Strasbourg).
Au cinéma, elle a tourné avec Mabrouk El Mechri dans le long métrage Virgil.
SHADY NAFAR
À l’âge de seize ans Shady Nafar est reçue au Conservatoire National de région de Grenoble
section Art Dramatique et suit aussi des cours de danse contemporaine avec Murielle Chassard
et Jean-Claude Gallotta à la Maison de la Culture de Grenoble. Elle entre ensuite au Cours Florent,
puis sera admise à l’ESAD (Ecole Supérieure d’Art Dramatique de la ville de Paris).
Parallèlement, elle se produit dans Dépendances mis en scène par Y. Pignot. Elle interprète Ève
dans La Cruche cassée de Kleist mise en scène par T. Bouvet. Elle rejoint M. Franzetti pour
participer à sa création de théâtre-dansé Est-ce ainsi que les Hommes s’aiment… ? Elle est Athéna
dans Pylade de Pasolini monté par D. Houssier au Festival de Villeréal. Récemment, elle retrouve
la danse en assistant Gloria Paris sur la mise en scène de Divine, variation chorégraphique
d’après Notre-Dame-des-Fleurs de Jean Genet interprétée par Daniel Larrieu au Théâtre de
l’Athénée. Shady Nafar rejoint la troupe CLAMEUR PUBLIC en mars 2012 et reprend un des rôles
féminins dans deux créations Yunus, les eaux de mon âme et Désirs bucoliques, pour le plaisir de
tous.
LUC-ANTOINE DIQUÉRO
Il s’est formé au métier de comédien à l’École Jacques Lecoq. Au théâtre, il a joué dans
L’Exaltation du labyrinthe d’Olivier Py mise en scène Stéphane Braunschweig ; Maison d’arrêt
d’Edouard Bond, mise en scène Ludovic Lagarde ; Nouvelles du plateau S d’Oriza Hirata mise en
scène Laurent Gutmann ; Si ce n’est toi d’Edouard Bond mise en scène Alain Françon ; Les
Crabes ou les hôtes et les hôtes de Roland Dubillard mise en scène Caterina Gozzi ; Passion selon
Jean d’Antonio Tarantino mise en scène Sophie Loucachevsky ; Gertrude (Le Cri) d’Howard
Barker mise en scène Giorgio Barberio Corsetti ; Nina, c’est autre chose de Michel Vinaver mise
en scène Guillaume Lévêque ; Invasion ! de Jonas Hassen Khemeri mise en scène Michel Didym ;
La Ronde du carré de Dimitri Dimitriadis mise en scène Giorgio Barberio Corsetti ; Le
Professionnel de Dusan Kouacevic, mise en scène Philippe Lanton ; Lettre d’amour à Staline de
Juan Mayorga, mise en scène Jorge Lavelli ; Maître Puntilla et son valet Matti de Bertolt Brecht
mise en scène Guy-Pierre Couleau ; Michel Ange de et mis en scène Hervé Briaux.
Il met en scène, interprète, et adapte Les mots sont des fleurs de néant. Je t’aime d’après Richard
Brautigan.
Au cinéma il fait ses débuts avec La Balance aux côtés de Philippe Léotard, Le Crime de Labro,
Danton de Wajda, et participe à la réalisation de nombreux films et téléfilms.
PITT SIMON
Comédien Luxembourgeois, il suit sa formation aux Ateliers du Sudden et à l’Ecole de Théâtre de
Raymond Acquaviva (Paris).
Au théâtre il a joué dans La Mort de Danton de Georg Büchner mise en scène Héloïse Levain ;
Mercury Fur de Philip Ridley mise en scène Johannes Maile (en allemand) ; Les Escaliers du Sacré
Coeur de Copi mise en scène Mélanie Massounabe ; American Blues de Tennessee Williams mise
en scène Bela Grushka (en anglais) ; Nightlife.lu de et mis en scène par Nico Helminger (en
allemand) ; Zoo Story d’Edward Albee, mise en scène Marc Baum (en allemand) ; La Cantatrice
chauve d’Eugène Ionesco, mise en scène Jeoffrey Bourdenet ; L’Impromptu de Versailles de
Molière mise en scène Jonathan Chasseigne ; Le Bourgeois gentilhomme de Molière mise en
scène Raymond Acquaviva ; Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset, mise en scène RochAntoine Albaladejo ; Le Malade imaginaire de Molière, mise en scène Léonard Matton ; Fool for
love de Sam Shepard, mise en scène Claude Berne ; L’Ecole des maris de Molière mise en scène
Roch-Antoine Albaladejo ; Le Médecin volant de Molière, mise en scène Jonathan Chasseigne ; Le
Théâtre ambulant Chopalovitch de Lioubomir Simovitch, mise en scène R. Albaladejo ; Le Café
des jours heureux de et mis en scène par Johanna Boyé ; Le Misanthrope de Molière, mise en
scène Justine Heynemann ; Le Système Ribadier de Georges Feydeau, mise en scène M. Felix, J.
Graine et J. Boyé ; Macbeth de William Shakespeare, mise en scène Béla Grushka.
ÉCLAIRAGE AUTOUR DU
PRINCE
Notre théâtre et notre saison se construisent autour de spectacles qui questionnent le monde
d’aujourd’hui et interrogent l’humain. Ce théâtre que nous voulons engagé et sensible va au-delà
des seules représentations ; c’est aussi un lieu vivant, bruissant d’échanges et de réflexions, en
résonance avec d’autres formes d’arts et de pensées. Nous vous proposons ainsi de nombreux
rendez-vous : les “Éclairages” où ateliers, rencontres, promenades, expositions et films font écho
aux spectacles de la saison. Les Éclairages sont autant d’opportunités pour prendre le temps de
débattre, d’approfondir ses connaissances, de se divertir ou de poser un regard nouveau sur un
auteur, une œuvre, une pratique artistique, une culture. ils sont imaginés au foyer-bar, au cinéma
mais aussi hors les murs en collaboration avec de nombreux partenaires.
› les Éclairages étant établis longtemps à l’avance, ils sont susceptibles d’évoluer en cours
de saison, retrouvez tous les détails des Éclairages sur www.theatre71.com.
ÉCLAIRAGE › RENCONTRE
LA GRANDE MACHINERIE DU POUVOIR
› sam 25 janv, 15h à la Médiathèque Pablo Neruda de Malakoff
Shakespeare et Machiavel, deux grandes figures du XVIe siècle, rompues à l’écriture de l’exercice
du pouvoir, affrontent leurs méthodologies visionnaires dans des textes emblématiques. AnneLaure Liégeois et Laurent Gutmann, respectivement metteurs en scène de Macbeth et du Prince,
croisent leurs représentations du pouvoir sur scène et débattent avec les invités de leurs
résonances sur la pratique politique moderne. Une rencontre menée par le journaliste JeanPierre Han et ponctuée de lectures choisies par François Leclère.
› 24 rue Béranger, Malakoff | entrée libre sur réservation au Théâtre 71
ACCÈS
La salle du théâtre est accessible aux personnes à mobilité réduite. Pour mieux vous accueillir
et faciliter votre placement, pensez à réserver 48h au plus tard avant la date choisie et à vous
signaler à l’accueil lors de votre venue.
métro 10 min de Montparnasse, ligne 13 station Malakoff-Plateau de Vanves
(à 3 min à pied du théâtre)
bus 126 de la Porte d’Orléans – arrêt Gabriel Péri-André Coin
bus 191 de la Porte de Vanves – Gabriel Péri-André Coin
vélib à la sortie du métro Malakoff-Plateau de Vanves - face au théâtre rue Jean Jaurès
voiture périphérique porte Brancion puis direction Malakoff centre ville
parking VINCI rue Gabriel Crié, entre le théâtre et la Poste
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Ouvert avant et après les représentations, on peut y boire un verre et y déguster tartines, petits
plats et desserts aux saveurs inspirées et cuisinés maison. Un endroit convivial où retrouver ses
amis, les équipes artistiques et l’équipe du théâtre, assister aux brunchs, aux Jazzamalak !, à
certains éclairages autour des spectacles et aux goûters ludiques MIAM ! Miam ! des dimanches
de représentations jeune public
› si vous êtes nombreux, n’hésitez pas à réserver – Émilie Baboz 06 09 59 83 04
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