photo © CENTRALE - Centrale For Contemporary Art

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photo © CENTRALE
Le mot anglais care vient du latin cura : soin, extraction d’une cavité. Cura hante
bien des mots dans beaucoup de langues, et en particulier le mot curator. Depuis
le 18ème siècle, la traduction en français est “conservateur“ : celui qui prend soin
des collections des musées et organise leur mise en exposition.
Récemment, curator est employé sans nuance pour désigner celui ou celle qui
propose une sélection de contenus. Dans le monde virtuel, des data curators choisissent, éditent et partagent des informations. Ils pratiquent une extraction superficielle d’un puits sans fonds : Internet. Tandis que, dans l’effervescence artistique
contemporaine, des curators sélectionnent, ex-posent, mettent au-dehors, ce dont
ils souhaitent partager leur intérêt, leur conviction, leur quête.
Cura hante le mot curiosité et c’est elle qui guide les nouveaux curators comme
elle inspirait les collectionneurs pour leur cabinets de curiosité. Hors du musée,
des centres d’art, les nouveaux curators cherchent aussi à fabriquer des espaces
autres. Depuis un demi-siècle, on les a vus créer de nouveaux plateaux et autres
territoires dans des biennales, des festivals.
Et maintenant ? La production artistique dans les villes occidentales ne cesse
d’augmenter et avec elle la nécessité d’ex-poser, faire trace. Il s’agit ici d’inventer
votre métier. CARE est un incubateur pour votre projet embryonnaire. Tout l’enjeu
sera de contextualiser ; c’est-à-dire créer un format adapté, une communauté et
une économie pour les objets de votre curiosité. Soigner leur inscription dans
l’espace et dans le temps.
Texte : Pauline de la Boulaye
CARE est un double programme co-produit par la CENTRALE for contemporary art (la CENTRALE) et l’Académie
Royale des Beaux-Arts (ArBA-EsA).
CARE est né de la rencontre entre ces deux institutions, respectivement un centre d’art et une école d’art.
CARE propose des formations qui visent à penser et développer l’exposition, la monstration, les modalités de
relation aux publics, les questions de diffusion et de valorisation. CARE questionne et développe sous forme de
laboratoire la pratique curatoriale. Ce laboratoire, au cœur d’une école d’art, forme à la pratique, à la réflexion , à
la recherche et à la production ouvrant à des questions sensibles de regards, de gestes et de pensées.
CARE envisage l’apprentissage des stratégies curatoriales, en le fondant à la fois sur la théorie, la critique et
l’histoire de l’art, et sur des pratiques qui confrontent les étudiants à l’échelle 1/1. Les formations proposées
sont multi-facettes et interdisciplinaires. Le programme, théorique et pratique, offre une dimension recherche et
professionnelle de haut niveau. Il permet la construction de projets sensibles aux œuvres d’art, aux artistes, aux
publics, sans toutefois s’écarter des qualités professionnelles requises par les métiers de l’exposition.
Les programmes d’études valorisent l’apprentissage horizontal, les pratiques collaboratives, la recherche collective
ainsi que l’innovation pédagogique. Ils sont ponctués de séminaires et de présentations, de rencontres, de visites,
de colloques.
Il s’agit d’accompagner et de suivre le développement d’un projet, de sa pensée jusqu’à sa réalisation : exposition,
projet de diffusion, d’édition ou proposition d’un programme.
Les étudiants seront amenés à côtoyer des acteurs du monde de l’art contemporain et des acteurs de la culture :
des artistes, des théoriciens, des critiques, des curateurs, des designers, des professionnels de l’exposition, etc.
Ils seront impliqués dans les mondes de l’art évoluant à Bruxelles, scène dont la dimension internationale est
marquée. Les ressources qui leur seront mises à disposition seront à la fois celle de l’ArBA-Esa, et de la CENTRALE
où les étudiants seront en résidence.
Lancé en septembre 2015, les programmes Academic Master (CARE AM) et Executive Master (CARE EM) ont pour
visée de former des étudiants autonomes, immergés dans le monde professionnel, sensibles à la plasticité et au
sens des œuvres, curieux, audacieux et ne négligeant pas l’aspect réflexif de la question curatoriale.
CARE s’appuie sur un réseau international et en particulier la Chaire de Recherche en Création et Créativité
regroupant des partenaires de premier plan répartis en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et au Brésil.
CARE ACADEMIC MASTER – CARE AM
Le Master Spécifique Pratiques de l’Exposition (CARE AM) est une formation en deux ans. Le diplôme est reconnu
par la Fédération Wallonie-Bruxelles, et de ce fait valable internationalement (120 crédits ECTS). Il respecte les
standards de Bologne et offre une formation de niveau 7.
CARE AM construit un programme de formation de recherche et de production qui se concrétise par le dépôt
d’un projet d’art contemporain à l’échelle 1/1 et la rédaction d’un mémoire. La formation est de haut niveau. Il
est attendu que le projet pratique et la production écrite soient rigoureux, originaux et de qualité. Les étudiants
présenteront un projet singulier d’exposition ou de médiation.
Le programme se compose à la fois de cours théoriques, techniques et artistiques, de séminaires, de conférences,
de rencontres, de discussions. Il requiert des qualités pratiques, analytiques et de recherche sur les questions
relevant des pratiques de l’exposition, de la collection, de la monstration. Au cours de l’année les étudiants seront
amenés à la fois à conceptualiser et à mettre en œuvre des projets d’exposition et de médiation.
Le projet est piloté par l’ArBA-EsA en synergie avec le centre d’art : la CENTRALE for contemporary art. Les
établissements engagés se rencontrent selon la définition de leurs missions respectives. Les étudiants disposeront
de locaux à la CENTRALE, et travailleront directement sur des projets en cours. L’ArBA-EsA en assure le suivi,
l’organisation et la mise en forme pédagogique ainsi que le tutorat des projets. Les projets de formations seront
construits à terme en partenariat avec d’autres lieux professionnels de monstration.
Critères d’admission
CARE AM s’adresse à des étudiants disposant d’un CESS et diplômés au minimum d’un BACHELOR (180 ECTS) pouvant être
validé dans les cadres prescrits par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Il est ouvert à tout les porteurs de diplôme d’une école supérieure des arts belge, européenne ou internationale, quelqu’en
soit l’orientation.Pour tout autre porteur d’un diplôme de bachelor, il sera nécessaire d’introduire un dossier permettant la
valorisation d’acquis.
Pour des détails plus pratiques relatifs aux procédures d’inscription et d’équivalence, il est conseillé de prendre contact avec
le secrétariat des étudiants de l’ArBA-EsA ou de se référer au site internet www.arba-esa.be.
L’admission se fait sur base d’un dossier, et après un premier avis favorable, et sous réserve d’un dossier administratif complet
et validé par l’école, d’un entretien qui se tiendra la 2eme semaine de septembre.
Le dossier comprendra un C.V. à jour, une note d’intention dans laquelle le candidat présente ses attentes académiques et
professionnelles (2000 mots maximum) ainsi qu’un portfolio des réalisations récentes.
Le minerval et les droits d’inscription sont ceux en vigueur à l’ArBA-EsA (un maximum de 550 EUR/ans).
La langue de communication du programme est le français.
Un niveau de connaissance suffisant en anglais est un atout.
CARE EXECUTIVE MASTER - EM
L’Executive Master en Pratiques de l’exposition (CARE EM) est une formation professionnelle supérieure certifiante
en un an. Il délivre un certificat produit par les institutions partenaires qui valorise les 60 crédits ECTS.
CARE EM s’adresse à toute personne intéressée par les pratiques de l’exposition et/ou qui souhaite compléter sa
formation académique ou professionnelle. CARE EM prépare aux métiers de l’exposition et de la médiation par
la fréquentation des acteurs du monde de l’art et par un programme précis pratique, théorique et critique que
l’étudiant complète par la réalisation d’un projet en immersion professionnelle.
Les étudiants de l’EM intègrent le groupe des étudiants de l’Academic Master (CARE AM) tout en disposant d’un
programme à la carte, plus dense et qui se déroule sur un an.
Au cours de l’année, les étudiants seront amenés à la fois à conceptualiser et à mettre en œuvre des projets
d’exposition et de médiation. Le programme se compose de séminaires, de rencontres, de discussions, de
conférences et de réalisation de projets à l’échelle 1/1. Le stage professionnel est nécessaire. Un travail de
recherche écrit est également attendu.
Le projet est piloté par l’ArBA EsA qui en assure le suivi, l’organisation, la mise en forme pédagogique ainsi
que le tutorat des projets. Les projets de formations se construisent en partenariat avec un ou plusieurs lieux
professionnels de monstration. Ils intègrent les synergies des établissements engagés qui se rencontrent selon
la définition de leurs missions respectives. Les étudiants disposeront de locaux à la CENTRALE. L’encadrement
du projet est organisé par le cellule pédagogique, le suivi par la cellule professionnelle ; celles-ci travaillant de
manière conjointe.
Critères d’admission
CARE EM est ouvert à toute personne même non porteuse d’un diplôme. Il souhaite intégrer des personnes ayant des
origines académiques ou professionnelles hétérogènes : artistes, curateurs, graphistes, concepteurs d’exposition, designers,
journalistes, performeurs, historiens d’art, etc. ; toute personne ayant un intérêt marqué par les questions d’exposition.
L’admission se fait sur base d’un dossier, et après un premier avis favorable, d’un entretien qui se tiendra la 2eme semaine de
septembre.
Le dossier comprendra : un dossier de candidature dûment rempli, 25€ de frais de dossier, un C.V. à jour, une note d’intention
précisant les motivations à intégrer la formation et les attentes professionnelles (2000 mots maximum) ; et selon le profil des
candidats : un portfolio.
Frais d’études et d’inscription :
- droits d’inscription : 1500€
- frais d’études : 3000€
- frais de fonctionnement : 200€
Soit un total de 4700€. Les étudiants belges ne sont tenus qu’aux frais d’inscription et de fonctionnement soit 1700€.
La langue de communication du programme est le français.
Un niveau de connaissance suffisant en anglais est un atout.
Programme
pensées
pratiques
regards
adresse
gestes
public
critique
Pensées et Pratiques de l’exposition
C’est dans cet espace d’expérimentation et de recherche que se constitue le projet curatorial et sa réflexion. Ici
pratique et théorie se rencontrent et s’échangent entre les étudiants, les enseignants et les intervenants. Sur
cette plateforme d’activités doit s’expérimenter et s’ouvrir le projet de l’étudiant sur les modes des pratiques
curatoriales : collections, archives, art contemporain, pratique numérique ou performative, etc. , et les questions
relatives à l’adresse, aux audiences, à la rencontre avec le public et à sa médiation.
Une série de visites, de rencontres et de recherches seront mises en place selon les différentes typologies de
projets.
Gestes Les focus gestes seront l’occasion de rencontres avec des professionnels mettant en exergue un aspect plus
technique de la pratique de l’exposition et de médiation.
Il est attendu que ces gestes soient ensuite repris et approfondis par les étudiants lors de leur projet et leur remise
finale.
Regards Les rencontres regards seront l’occasion de porter une attention aux œuvres, aux lieux, aux circulations, à la
monstration sous les regards d’artistes, de curateurs, de collectionneurs, etc. Il s’agit de se rendre attentif aux
pratiques artistiques, aux régimes scopiques, aux dispositifs de monstration, et aux stratégies d’exploration.
Ces rencontres seront également l’occasion de développer une écriture critique.
Perspective Professionnelle Il est attendu des étudiants qu’ils développent un premier stade de la pratique professionnelle liée aux métiers de
la curation :
- planifier ou programmer un projet , être à même d’en séquencer les phases, présenter un plan de travail, un plan
budgétaire, d’installation, de production et de communication.
- avoir un minimum de coordination en terme de logistique, entre les artistes, les musées, galeries, les assurances,
les transports, etc.
Tout projet devra nécessairement se voir joint d’une série de situations à résoudre, que le projet final d’année devra
intégrer.
Architecture pédagogique (CARE AM)
La structure pédagogique (unités d’enseignements) a été conçue en attendant des étudiants qu’ils fassent preuve
d’un engagement indépendant, d’une curiosité et d’une rigueur dans leurs recherches, d’une autonomie dans
le développement de leurs savoirs et savoir-faire, dans l’acquisition de compétences pratiques et de standards
professionnels.
La dimension singulière et collective du travail est nodale à la formation. L’échange entre les étudiants de leurs
compétences, la dissémination des recherches et des travaux sont essentiels à la question de la réception et de
la médiation.
Les étudiants devront acquérir au cours du parcours pédagogique une méthode de travail et de recherche dans le
champ plastique, conceptuel et professionnel.
Pratiques de l’exposition / Atelier
Pratiques de l’exposition / atelier est adossé à la fois à la CENTRALE et à l’atelier Art dans l’espace public (AESP).
C’est le laboratoire, le lieu d’incubation où se pense et se développent l’exposition, la monstration, les modalités
de relation aux publics, les questions de diffusion et de valorisation. L’étudiant est amené à proposer et construire
une série d’expérimentations plastiques qui engagent son projet personnel annuel et son projet collectif.
La partie Atelier a une structure flexible afin d’intégrer, selon les programmations et contextes, des projets
spécifiques de recherche ou d’exposition.
Ce temps d’atelier est ponctué de rencontres (gestes et regards), d’expérimentations plastiques, de lectures,
de réflexions, de propositions, d’échanges qui doivent conduire l’étudiant à mener à bien, préciser et réfléchir un
projet individuel au terme de chaque année.
Un projet collectif de recherche sera engagé sur deux ans.
Il vise à mettre en pratique un projet d’exposition et de médiation audacieux et innovant soucieux des pratiques
artistiques et théoriquement bien fondé.
Il est attendu que l’étudiant documente ses recherches et présente à la fin de son master un portfolio de qualité.
Cette unité d’enseignement (UE) verra d’autres enseignements tel que le dessin et la scénographie venir contribuer
à une pensée de l’espace et de ses qualités, à l’exploration plastique des formes, à la perception du visible.
Modules de recherche
Les modules de recherche sont des laboratoires où se mêlent activement le champ théorique et le champ pratique.
Temps expérimentaux, ils demandent aux étudiants d’être autonomes dans leurs recherches, de préciser un champ
d’investigation et de le présenter. Il s’agit de travailler de manière singulière et collective à à la problématisation
d’une question et à la précision d’une méthodologie, à promouvoir une pratique réflexive. Au terme d’un module il
est attendu des étudiants de faire une présentation orale, un compte rendu théorique, et une proposition plastique
expérimentale.
Chaque année, l’étudiant participera à deux modules de recherche.
Les propositions des modules de recherche sont faites en début de quadrimestre. En général le premier
quadrimestre est de nature plus encyclopédique (« radiographies d’expositions »), celui du second quadrimestre
tendra a être transdisciplinaire (collaboration avec MULTI le Master en pratiques éditoriales).
Stage professionnel
Un stage professionnel de qualité est attendu dans le cadre de la deuxième année. Il pourra se dérouler à l’issue
de la première année (dès le 30 juin) et jusqu’à la fin de la deuxième année (au 30 août). Il devra, pour être crédité
valablement, comporter un minimum de 90 heures. Il est toutefois recommandé de le conduire plus longuement.
Le stage peut se faire dans une institution active dans le monde de l’art : un musée, une institution, un centre d’art,
une galerie, un centre de publication, etc. L’étudiant prend contact avec l’organisation prête à le recevoir, remet
une lettre de confirmation. La proposition doit se voir approuvée par le coordinateur du master. Une convention
de stage est ensuite signée. L’étudiant devra remettre un rapport écrit relatant son expérience et réfléchissant la
pratique d’exposition et de médiation.
Semaines intensives de janvier : pratique de l’exposition / pratiques éditoriales.
La dernière semaine de janvier est l’occasion d’une collaboration avec MULTI : le master en Pratiques éditoriales.
Il est attendu que les étudiants des deux masters coordonnent l’organisation.
Séminaire de master (pôle HTC)
Par année de master, les étudiants s’inscriront en septembre à un séminaire du pôle HTC (Histoire Théorie Critique)
(selon les disponibilités). Le séminaire permet de mener un travail de recherche théorique singulier et collectif
sur un sujet donné. A travers une série de lectures de textes et d’images, d’écrits d’artistes ou de regardeurs, au
travers de présentations, de discussion intensive, de questions, l’étudiant sera amené à nuancer et préciser son
regard, ses échanges, sa présentation orale et à engager un travail autonome d’écriture.
Mémoire
Au terme de son master, l’étudiant devra remettre un mémoire comportant un minimum de 30 pages sur un sujet
relevant des pratiques de l’exposition. Au terme de la première année, l’étudiant aura remis une proposition de
sujet et une note de travail.
Il est attendu que ce travail d’écriture soit rigoureux, original et de qualité.
Les étudiants feront également une présentation orale de leur mémoire.
Une série d’enseignements théoriques ou techniques font partie du programme. Les étudiants se reporteront aux
fiches de cours afin d’avoir plus de détails.
A propos de la CENTRALE for contemporary art
L’identité du centre d’art contemporain de la Ville de Bruxelles (anciennement La Centrale électrique, en référence à la fonction
première du bâtiment semi-industriel qui l’abrite) se définit autour du lien entre l’art et la société. Elle se joue autant dans le
contraste que dans la complémentarité avec les autres lieux qui défendent la création actuelle à Bruxelles. Son identité se
déploie en termes de développement, de questionnement et de soutien à la création contemporaine sur le territoire bruxellois,
dans une perspective internationale ; elle détermine le rôle d’un centre d’art contemporain au sein d’une ville multiculturelle.
Sa programmation fondée sur les arts visuels a pour objectif de rendre la culture accessible à tous, afin de se défaire
de l’image élitiste de l’art contemporain. L’inclusion d’artistes en marge des circuits de l’art officiel, l’ouverture à des
minorités culturelles, la présentation d’oeuvres qui questionnent les limites de l’art plutôt que d’imposer une lecture
unique de la création, contribuent à réaliser cette ambition.
La CENTRALE bénéficie d’une situation privilégiée en plein centre-ville, dans un quartier cosmopolite, miroir des
nouvelles tendances et de la diversité des cultures : une position géographique centrale au croisement des pôles culturel
et économique de Bruxelles.
Lieu vivant et ouvert sur le quartier, la ville, l’Europe et le monde, la CENTRALE répond ainsi à
cette spécificité bruxelloise que sont la diversité de sa population et la richesse de ses cultures.
Espace à dimension humaine, accessible aux partenariats et au dialogue, ancré dans la dynamique culturelle
bruxelloise, la CENTRALE participe résolument depuis son ouverture en 2006 aux parcours des institutions,
galeries et autres lieux multidisciplinaires dédiés à l’art actuel ainsi qu’aux principaux événements qui animent
la capitale tels Europalia, Kunstenfestivaldesarts, Summer of Photography, Art Brussels ou Nuit Blanche.
La CENTRALE offre un éventail de propositions adaptées aux intérêts et missions des publics qu’elle accueille de
manière personnalisée.
CENTRALE-box
En parallèle aux expositions de la CENTRALE, la C-box accueille 6 fois par an des expositions de jeunes créateurs. Il s’agit
d’un lieu laboratoire et d’expérimentation offrant au public un éclairage nouveau sur la jeune creation contemporaine.
CENTRALE-lab
La CENTRALE disposera dès septembre 2015 d’un nouvel espace de 70 m2 situé au 16 place Sainte-Catherine, où elle
présentera six expositions par an de jeunes artistes bruxellois de moins de 35 ans, lauréats d’un appel à projets annuel.
Le pouvoir organisateur de la CENTRALE est l’Echevinat de la Culture de la ville de Bruxelles.
CENTRALE for contemporary art
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles
www.centrale-art.be
A propos de l’ArBA-EsA
L’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, l’une des plus anciennes d’Europe, est un lieu privilégié d’initiation
à l’art, lieu de transmission où des artistes, des critiques, des historiens, des techniciens, des intervenants ont à
encadrer et favoriser l’invention et l’articulation d’un travail plastique singulier, l’acquisition de connaissances pratiques, techniques, théoriques, et le développement d’une sensibilité artistique ouverte à la complexité du monde
contemporain.
Elle organise un programme d’enseignement en arts plastiques, visuels et de l’espace complet et au plus haut
niveau (niv. 6 bachelor, niv. 7 master et niv. 8 doctorat en collaboration avec l’université).
École d’enseignement supérieur artistique de plein exercice, elle est régie par le décret relatif à l’enseignement
supérieur artistique (1999) et inscrite dans l’espace européen de l’enseignement supérieur dans le cadre dit « de
Bologne » subventionné par la Communauté française Wallonie-Bruxelles.
La mission principale de l’ArBA-EsA est le développement singulier de pratiques artistiques et professionnelles
exigeantes, leur positionnement réflexif et critique dans le domaine des arts. Lieu de transmission, lieu multidisciplinaire de recherche et de création dans lesquels les arts et leur enseignement s’inventent de manière indissociable, l’ArBA-EsA est également un lieu de production, de création et de rayonnement qui, au-delà de ses murs,
vise à créer une dynamique de partenariats avec le monde professionnel de pratique des arts, au niveau national
et international.
Le pouvoir organisateur de l’école est la Ville de Bruxelles, Echevinat de l’Instruction publique et de la Jeunesse.
Les liens de l’ArBA-EsA avec la ville de Bruxelles ont de profondes racines historiques. Ils remontent à la fondation
de l’Académie en 1711.
Académie royale des Beaux-Arts
Ecole supérieure des Arts (ArBA-Esa)
rue du midi 144
1000 Bruxelles
www.arba-esa.be

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