Lettre d`information No 12
Transcription
Lettre d`information No 12
Lettre d’information Notre mission : former les dirigeants de demain au service de l’Arménie et au développement des relations franco-arméniennes Numéro Dans ce numéro Nouveau Master, partenariats nouveaux Page 2 Témoignage d’un ancien étudiant Page 3 L’UFAR et le sport Page 4 S e p t e m b r e 12 2 0 1 0 MESSAGE DU RECTEUR L’année universitaire 2010-2011 est bien particulière pour l’Université Française en Arménie : l’établissement fête ses dix ans. C’est donc le bon moment pour jeter un regard sur le chemin qu’elle a parcouru durant les 10 premières années de son existence. Créée à l’issue d’un accord signé entre les Gouvernements français et arméniens, elle est devenue le phare de la coopération franco-arménienne. Cette heureuse définition, donnée à juste titre lors d’une conférence de presse par Monsieur Serge Smessow, Ambassadeur de France en Arménie, se confirme aussi bien dans le contexte des relations qui se développent entre la France et l’Arménie, que dans le contexte du développement de l’économie arménienne. Nous sommes heureux de constater que nos anciens étudiants qui sont porteurs de savoir-faire et de compétences professionnelles acquis à la suite des enseignements de missionnaires français qu’accueille l’UFAR, ainsi que des professionnels arméniens, ou encore grâce aux stages qui se déroulent en France, en Arménie ou en Belgique, apportent une nouvelle qualité professionnelle dans le marché du travail arménien. Et nous en sommes d’autant plus heureux que les entreprises, qui emploient nos anciens étu- diants, nous le confirment. L’UFAR joue également un rôle important dans le domaine de la promotion de la Francophonie en Arménie. 80 pour cent de nos étudiants qui ne sont pas francophones lors de l’admission, le deviennent parfaitement à la sortie. Nos étudiants participent avec enthousiasme à des manifestations culturelles portant sur la Francophonie : festivals de chanson, soirées de musique, spectacles. Mais aussi l’UFAR est désormais membre d’un réseau d’Universités francophones, éparpillées dans le monde, qui ont fait le choix de reconnaître que l’enseignement est un des éléments favorisant le développement durable d’un pays. L’UFAR est un projet qui doit sa réussite à la synergie existant entre différents acteurs : partenaires institutionnels et académiques, collectivités publiques, entreprises, fondations et associations. Je n’oublierai pas de mentionner que l’UFAR doit également sa réussite au travail de tous mes prédécesseurs qui ont su mettre leurs compétences au profit du développement de l’Université, ainsi qu’à une équipe administrative et pédagogique franco-arménienne qui ne peut que se réjouir du résultat de son travail. L’UFAR est un établissement qui est tourné vers l’innovation et l’avenir. Elle adapte ses formations aux besoins économiques de l’Arménie. Un nouveau Master professionnel en Communication et Administration des activités culturelles est ainsi créé dès cette rentrée 2010-2011. Il permettra à l’UFAR de bénéficier d’une chaire de l’UNESCO. C’est donc avec un nouvel élan que nous nous lançons dans cette nouvelle année universitaire 20102011, dixième dans l’histoire de l’UFAR. Joëlle le Morzellec Recteur de l’UFAR Partenariats Page 2 Nouveau Master, partenariats nouveaux Le 27 septembre dernier, Madame Hasmik Poghosyan, Ministre de la Culture de la RA, Monsieur Ralph Hirikyan, Directeur général de la compagnie téléphonique VivaCell-MTS, Madame Joëlle le Morzellec, Recteur de l’UFAR et Monsieur Arayik Navoyan, Conseiller du Ministre de la Science et de l’Education de la RA, en même temps Vice-Recteur des relations extérieures de l’UFAR, ont tenu ensemble une conférence de presse. L’objectif était de présenter le nouveau Master « Communication et Gestion des activités culturelles et touristiques » créé à Lettre d’information l’initiative des Ministères de la Culture, de la Science et de l’Education de la République d’Arménie, de l’UFAR et avec l’Université Toulouse 1 Capitole. Le partenaire exclusif du nouveau Master est le leader de la téléphonie mobile, la compagnie VivaCell-MTS. Les intervenants ont souligné l’importance accrue de la formation de cadres de qualité en matière de gestion des activités culturelles et touristiques, domaine dans lequel il existe un défaut de compétences professionnelles. Les orateurs ont également évoqué la délivrance du diplôme de Master 2 à l’issue d’une année d’études. Numéro 12 Témoignage Page 3 Karen Hovhannisyan : jeune avocat Cette année, j'ai terminé le Master en Droit international des affaires à l'Université Française en Arménie. Les connaissances obtenues dans le cadre de l'enseignement universitaire sont devenues un facteur important dans la construction de ma carrière professionnelle. Il est à noter qu'avant la fin du Master, j'avais déjà une expérience professionnelle de deux ans : j’avais travaillé en tant que juriste au sein d’organisations prestigieuses du secteur privé, telles que l'organisation financière "Mega Pantera" et la société ''Orange Armenia''. Je suis fier de souligner que la conciliation des connaissances pratiques avec des connaissances théoriques a largement contri- bué à la manifestation de ma promotion professionnelle. En vue d'augmenter ma qualification, cette année j'ai exprimé le désir de participer aux examens de qualification pour obtenir une licence afin d’exercer la profession d'avocat. L'une des conditions principales de la participation à ces examens était l'existence d'un stage professionnel de juriste. Selon la décision de la Commission de qualification de la Chambre des avocats de la RA, à côté d'autres conditions, ma candidature remplissait cette condition qui était exigée. L'examen de qualification comprenait deux parties : un examen écrit et un entretien. Le Président de la Chambre des avocats avait invité des observateurs indépendants afin d'assurer la transparence des examens. Le questionnaire de l'examen écrit contenait des questions relatives aux différentes branches du droit, en particulier le droit civil, le droit de la procédure civile, le droit pénal, le droit de la procédure pénale, le droit administratif, le droit de la procédure administrative, le droit constitutionnel, la Convention européenne sur la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales (y compris les précédents de la Cour européenne). L'examen a eu lieu le 25 août. La durée de l'examen était fixée à trois heures et demie, néanmoins il m'a suffi de 15 à 20 minutes pour répondre à toutes les questions. Il est remarquable que pendant ce très court laps de temps j’aie réussi à obtenir un résultat de 100 %, ayant obtenu 100 points sur 100 points possibles. Après cette réussite il ne me restait que l’entretien. Grâce à ce résultat de 100 % (3 points sur 3 points possibles) également obtenu à l’issue de l’entretien du 25 septembre dernier, la Commission de qualification de la Chambre des avocats de la RA a pris la décision de me délivrer une licence en vue de pouvoir exercer la profession d’avocat. La cérémonie solennelle de la délivrance des licences, avec lecture et signature du texte du serment d'avocat, sera organisée au mois d'octobre 2010. Karen Hovhannisyan L’UFAR et le sport Un “papy” d’Arménie On peut avoir quarante-deux piges, être chirurgien de la main et du pied, jouer dans un club de Fédérale 2 et être international de rugby. Même si c’est avec l’Arménie. Alain Tchurukdichian en est l’exemple vivant, а deux pas de chez vous… Par Alexis Billebault Costard gris impeccablement coupé, chemise noire, et une carrure – 1, 90 m pour un quintal – de deuxième ligne qu’il est. Des traits qui laissent supposer des origines caucasiennes. Le cheveux noir, le sourcil épais, le regard sombre. Enfin, un nom évocateur qui rappelle Erevan, la capitale de l’Arménie. Tchurukdichian, Alain de son prénom, la quarantaine athlétique, oeuvre dans le rugby, local et international. Vingt-cinq ans de rugby à Paris où il est né, en Auvergne, à Lyon et enfin en Côte d’Or. Au Stade Dijonnais d’abord, à Genlis ensuite, où il joue encore, tous les dimanches, dans un club /…/. « Je joue tant que l’envie est là et que le physique suit…». L’hygiène de vie va avec. La clope est bannie, l’alcool pas trop sa tasse de thé. L’armoire à glace caucasienne carbure plutôt à la passion, qui lui fait avaler au moins deux entraînements hebdomadaires, un peu de musculation et bien sûr le match du week-end. « Le jour où je serai ridicule, je dirai stop. La concurrence n’est pas trop virulente à mon poste… » Mais Alain Tchurukdichian (42 ans) n’est pas qu’un rugbyman d’une future équipe de Fédérale 3. Ponctuellement, sa profession l’amène à soigner ceux qu’il « emplâtre » – involontairement - le dimanche. « C’est arrivé très rarement », précise-t-il en se marrant. La semaine, il est l’un des rares chirurgiens de la main de Dijon. Spécialiste des doigts cassés, retournés ou cabossés par les plaquages et les mêlées. « ...Quand il le faut, je jette un oeil aux mains de mes coéquipiers.» Et puis, il y a l’Arménie, le pays dont il est originaire, qui a occupé et occupe toujours une place à part dans sa vie. « L’arménité est en moi », clame-t-il. Elevé à la maison avec sa Lettre d’information de l’Université Française en Arménie Numéro 12, septembre 2010 Réalisé par le Service de la Communication Responsable : Armen Baghdasaryan grand-mère native d’Erevan, dans le respect de la culture de cette nation qu’il ne connaît pas uniquement au travers des clichés et des histoires racontées le soir auprès du feu. Dont il manie la langue sans difficulté. Et aussi joueur de l’équipe nationale d’Arménie, qu’il a contribué à mettre sur les rails avec des membres de la diaspora de France, réunis pour la première fois par une annonce afin de bâtir une équipe à sept à l’occasion d’un tournoi, il y a deux ans. Avec plusieurs de ses coreligionnaires, tous originaires de ce petit pays indépendant depuis 1991 et la chute du mur de Berlin, il a contribué à donner vie à une équipe nationale inerte. Une association bâptisée Help Rugby Armenia a été fondée. La Gazette , juin 2005 A l’attention des étudiants de l’UFAR Monsieur Alain Tchurukdichian, Secrétaire général de l’association “Hay Club”, qui entraîne l’équipe nationale arménienne de rugby, arrive en Arménie en début novembre, à l’occasion des matches ArménieSerbie et Arménie-Andorre, qui auront lieu respectivement le 6 et le 13 novembre au stade d’Abovyan. Il voudrait rencontrer des étudiants susceptibles de s’intéresser au rugby en vue de faire partie de l’équipe nationale. Ceux parmi les étudiants qui seraient intéressés, aussi bien que ceux qui voudraient supporter l’équipe d’Arménie, sont priés de s’inscrire auprès du bureau 110. Adresse : 10, rue Davit Anhaght 0037 Erevan, Arménie. Téléphone : +374 10 24 96 47 Télécopie : + 374 10 24 96 45 Courrie l: [email protected] www..ufar.am