Ferons-nous partie de ceux qui n
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Ferons-nous partie de ceux qui n
FERONSNOUS PARTIE DE CEUX QUI N’ONT PAS PLIÉ LES GENOUX DEVANT BALL ? UNE QUESTION DE SALUT « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira » Jean 8 : 32 « C’est pourquoi, fidèle chrétien, cherche la vérité, écoute la vérité, apprends la vérité, aime la vérité, soutiens la vérité, attachetoi à la vérité, défends la vérité jusqu’à la mort : car la vérité t’affranchira du péché, du démon, de la mort de l’âme et en dernier lieu de la mort qui est éternelle séparation de la grâce de Dieu et de toute joie bénie, de cette joie à laquelle participe quiconque croit en Dieu et en JésusChrist, vrai Dieu et vrai Homme ». Jean HUS Une question de salut ? … VRAIMENT ? Peut‐être… pour ceux qui ressemblent aux prophètes qu’Élie a égorgé au pied du Mont Carmel, mais assurément pas pour nous, adventistes bien informés du 21ème siècle qui maîtrisons les moyens de communication les plus sensationnels qui aient jamais existé ! Qui pourrait retomber dans de telles pratiques païennes ? Pour de nombreux adventistes, le culte de Baal se rattache à celui du soleil ou de quelqu’autre élément de la nature : astre, animal – ou plus classiquement encore, comme de nombreux cultes païens, il vénère de quelconques statues de bois, de pierre ou de métal – de celles dont parle le prophète Ésaïe. Mais en réalité, le culte de Baal est bien différent, infiniment plus subtil, présent sous tous les cieux et dans tous les siècles, et si bien camouflé qu’il arrive à tromper les meilleurs. Baal était un personnage, et son nom signifie « Seigneur », et « époux », deux termes également attribués au Dieu créateur et éternel. On découvre là immédiatement une des caractéristiques de ce dieu des descendants de Caïn : ce faux dieu peut parfois ressembler au vrai Dieu. C’est un des principes de base de la stratégie satanique dans tous les âges et toutes les circonstances : proposer une fausse adoration qui ressemble à la véritable, une œuvre qui diffère de peu de celle de Dieu. Mais cela n’est qu’apparence car si on analyse les choses en profondeur, on constate que le dieu Baal est aussi éloigné du vrai Dieu que l’orient l’est de l’occident, la lumière des ténèbres, la vérité du mensonge, en un mot que le bien l’est du mal. Historique de ce culte de Baal au temps d’Israël. Satan, dans son habileté, avait donné corps à son désir de dominer et de pervertir l’homme en instituant dans de nombreux pays d’Orient le culte de Baal afin de supplanter l’Éternel, le Dieu des cieux. Le mot de Baal équivalait à celui du Maître, Propriétaire, Contrôleur… Cette religion païenne était essentiellement agricole, personnifiant les forces de fertilité et germination. Elle s’accompagnait de rites, très sensuels et très cruels comprenant des incantations prophétiques. Les Baals réclamaient impérieusement le sang, non seulement celui des animaux, mais aussi celui des humains. Quand les Hébreux pénétrèrent en Canaan après leur marche à travers le désert, le culte de Baal y était établi depuis longtemps. Ainsi le nom de Baal se retrouvait dans celui des villes et des personnes. N’ayant pas obéi aux ordres de Dieu lors de leur installation en Canaan, les Israélites se trouvèrent ainsi facilement « contaminés » par ces pratiques idolâtres. Les chefs spirituels dénoncèrent sans arrêt ce péril, mais ils furent peu écoutés. Dès la mort de Josué, au temps de Gédéon, les hébreux furent attirés par le culte de Baal et reçurent de leurs guides religieux de sévères avertissements. Après le schisme, le Baalisme fut introduit dans le royaume du Nord par Jézabel et combattu par Élie. Néanmoins, il subsista en Samarie malgré les avertissements d’Ésaïe. Dans le royaume de Juda, il est favorisé par Athalie la fille de Jézabel. Jéhojadah, tuteur de Joas, le supprime, mais les rois Achaz et Manassé le favorisent à nouveau. Josias l’abolit en réalisant la réforme. Les livres d’Osée et de Jérémie se font l’écho de cette lutte dramatique entre le spiritualisme et le paganisme. Si les prophètes ne réussirent pas à provoquer un redressement collectif, ils ont néanmoins contribué à l’existence d’une élite fidèle. Après le VIIIème siècle avant J.C., le terme de Baal fut à ce point honni des Israélites pieux qu’il fut éliminé du vocabulaire. « Aujourd’hui, un grand nombre d’adventistes ‘traditionalistes’ sont prêts à énumérer l’apostasie croissante, la corruption financière et théologique et les dénoncent comme le culte de Baal. D’autres ajoutent qu’il faut y adjoindre l’influence du monde et même l’influence païenne au sein de notre église. On parle par exemple, de la tendance fréquente à assurer des cultes le matin de Pâques, du nombre croissant du symbole de la croix dans l’architecture de nos églises, que l’on évitait autrefois comme étant le signe de l’église romaine. D’autres encore citent la mode des boucles d’oreilles, des alliances et autres bijoux. D’autres affirment que la consécration des femmes dans l’église adventiste signifie accepter l’héritage du culte de Baal et puise ses racines à Babylone et ne peut en aucun cas être soutenue par l’Écriture ». « En un sens, ceci et d’autres choses sont vraies. Mais en réalité tous les maux ne sont que des instruments dans le temple de Baal. Ils constituent les pièges extérieurs qui cachent une tromperie plus profonde et plus subtile, une tromperie suffisamment subtile pour se cacher et piéger les pharisiens orthodoxes les plus conservateurs de notre église. Chacun d’entre nous est en danger ! De tous les périls que Jésus a prédits depuis le Mont des Oliviers, aucun n’est aussi important que la mise en garde contre le culte de Baal ». Matthieu 24. « Il s’élèvera de faux Christ et de faux prophètes » Matthieu 24 : 24. L’affrontement sur le Mont Carmel n’était que la faible représentation de la terrible bataille à laquelle le peuple de dieu doit faire face aujourd’hui. Un faux christ n’est pas autre chose qu’un Baal moderne. L’épreuve à laquelle est confrontée l’église du reste n’est pas seulement l’apostasie ou des critères de vie de plus en plus faibles, mais il s’agit plutôt de la mainmise sur l’ensemble du plan du salut du grand ennemi des tems anciens lui‐même ou, comme on nous l’a dit, c’est « Satan qui essaie de détourner l’œuvre de Dieu à ses propres fins ». Comment définir le culte de Baal ? Il faut reconnaître qu’il n’est pas aisé de discerner, de démasquer, de définir ce fameux culte de Baal dont Ellen White a parlé une centaine de fois dans ses écrits. Enfermer dans une seule définition une pratique aux aspects si multiples paraît réellement impossible. Et pourtant dans une époque aussi « dépravée » que la nôtre (le mot n’est pas trop fort) nous avons absolument besoin de l’identifier pour nous en éloigner résolument. On pourrait dire qu’observer le culte de Baal c’est ni plus ni moins que prêter attention à la voix de l’ennemi qui tour à tour murmure à la conscience humaine : « Dieu a‐t‐il réellement dit ? » ou « tonne » avec violence et contrainte : « Non, Dieu n’a pas réellement dit. C’est moi qu’il faut écouter ! ». C’est un faut enseignement qui peut ressembler au vrai par certains côtés, mais qui privilégie toujours la volonté humaine aux dépens de la volonté de Dieu. Cet enseignement peut‐être distillé par un faux Christ ou un faux prophète. Il éloigne toujours du véritable évangile, prétendant le remplacer. Combien il importe alors de connaître le VÉRITABLE évangile ! « Jésus est notre modèle. S’Il se dérobait à son humiliation et à ses souffrance st s’écriait : « Si un homme veut venir après moi qu’il se fasse plaisir, qu’il jouisse du monde et il sera mon disciple », la multitude le croirait et le suivrait. Mais jésus ne viendra sous aucune autre forme que celle de celui qui est humble et crucifié. Si nous voulons être avec Lui dans le ciel, nous devons être comme Lui sur la terre. Le monde reconnaît les siens ; et quiconque vaincra doit abandonner ce qui appartient à ce monde » Life Schetches, p. 113. Prenons comme exemple une déformation devenant de plus en plus courant dans nos milieux : Une subtile manifestation du culte de Baal est de considérer l’amour de soi comme une vertu et comme un devoir. Le commandement qui dit d’aimer notre prochain comme nous‐même a été transformé en un commandement pour s’aimer soi‐ même, alors que le Seigneur demande en réalité que cet amour que nous avons pour nous‐même dans notre nature irrégénérée soit transformée à travers une véritable conversion en un amour pour notre prochain semblable à celui de Christ. Le véritable respect de soi‐même est une toute autre affaire. Il ne devient authentique qu’en passant par une appréciation de l’amour de dieu, vidé de l’égocentrisme et qui s’est révélé à la croix… La véritable estime de soi est par conséquent enracinée dans l’expiation – réconciliation accomplie par Christ. L’amour du moi est en fait une véritable antithèse de la consécration que nous portons à christ et à son œuvre de salut. L’ennemi s’efforce de promouvoir le culte du moi, de la personnalité, comme si c’était l’à l’enseignement du Christ. Ceci est étranger à la pensée d’un peuple qui doit se préparer à la translation et à l’enlèvement de l’église. Quelle que soit l’intensité de notre profession de foi verbale, quelqu’importante que soit notre position dans l’église, chaque fois que le moi d’un officiant devient un but de dévotion, le culte de Baal est présent. Les formes multiples que prend ce culte sont presque effrayantes. Dans un certain sens, les ministres du culte sont plus en danger que toute autre partie de l’église. La fonction ne détermine pas le caractère. Là où nous voyons une convoitise de la promotion, une recherche d’un poste, d’une place ou d’une fonction donnant du prestige, ou d’une volonté de puissance, motivation même inconsciente du ministère pastoral, nous avons des prophètes de Baal. Souvenons‐nous de cette remarquable et terrible affirmation d’Ellen White : « Tout homme, qu’il soit prédicateur ou laïc, qui cherche à contrôler la raison d’un autre homme, quel qu’il soit, devient un agent de Satan pour faire son œuvre et à la vue de l’Univers céleste, il porte la marque de Caïn » S .D.A. Bible Commentary, Vol. 1, p. 1087. Cette glorification du moi peut se trouver dans beaucoup de nos pratiques, devenues maintenant habituelles. Pourquoi l’église du reste a‐t‐elle besoin de « plaque, de trophées, d’anniversaires, de fêtes, etc. ? Cette pratique rejoint celle du monde. » « Sommesnous des adorateurs de Jehova ou de Baal ? Du Dieu vivant ou des idoles ? Il n’y a peutêtre pas de sanctuaires visibles ; Il n’y a peutêtre pas de statues sur lesquelles poser les regards ; cependant, nous pouvons pratiquer l’idolâtrie. Il est tout aussi facile de se faire une idole à partir d’idées ou d’objets affectionnés que de donner une forme de dieux au bois ou à la pierre. Des milliers ont une fausse conception de Dieu et de ses attributs. Ils servent aussi certainement un faux dieu que le firent les serviteurs de Baal » (R.H. 3.12.1908). « Dieu considère comme idolâtres tous ceux qui se confient en luer propre sagesse, en leurs propres inventions, qui comptent sur leurs richesses et leur pouvoir pour réussir, qui tentent de s’affermir par des alliances avec les hommes que le monde appelle grands, mais qui ne parviennent pas à discerner les exigences irrévocables de a loi » (R.H. 15.3.906). L’Église du reste, particulièrement visée. Inutile de dire que le culte de Baal essaie de diminuer, de restreindre et si possible d’annuler l’efficacité du sacrifice du Christ pour notre salut. La décision de Caïn d’offrir à Dieu le fruit de son travail n’a jamais complètement disparu du cœur humain, et elle subsiste aujourd’hui, même dans notre église. C’est une des raisons majeures pour lesquelles nous apprécions tant le message donné en 1888, c’est qu’il fait prendre conscience de l’ampleur du sacrifice de Christ, pleinement suffisant pour sauver le pécheur le plus bas tombé. Aucune œuvre, si excellente soit‐elle aux regards humains, ne peut être ajoutée à celle‐là. Si l’ont songe à tout ce qui a été mis en place par une église apostâtes pour obscurcir et dénaturer complètement pendant des siècles la valeur infinie du don de Dieu en Christ, à l’interdiction de lire la Parole de Dieu, à la persécution envers ceux qui y croyaient, on réalise tant soit peu la permanence du culte de Baal qui s’est perpétué jusqu’à nos jours. Ainsi, après quelques années d’existence seulement, l’église du reste est retombée dans l’ancienne ornière et a préféré remplacer une foi basée sur l’appréciation du sacrifice de Christ par une foi centrée sur les œuvres. On a aimé l’œuvre plus que le Maître de l’œuvre. Cet cette œuvre, on l’a faite reposer sur des piliers humains bien fragiles, incapables de la mener à bien. « Le grand danger pour notre peuple, c’est de dépendre entièrement de l’homme. Ceux qui n’ont pas pris pour habitude de sonder les Écritures par eux‐mêmes, évaluant l’évidence, mettent leur confiance dans les dirigeants et en acceptent les décisions. De ce fait, beaucoup rejetteront les messages que Dieu envoie à son peuple, si les frères dirigeants ne les acceptent pas » Testimonies to Ministers, pp. 106, 107. « Depuis des années, une tendance s’est faite jour dans l’église et des hommes ayant quelques responsabilités se conduisent en seigneurs avec l’héritage de Dieu, ôtant par là même aux membres la saine nécessité de recevoir de Dieu instruction et conseils quant à leurs devoirs… Je le dis sans ambages, car il me fut montré que prédicateurs et membres sont de plus en plus enclins à mettre leur confiance dans la sagesse de la créature et à faire de l’homme une panacée… Ce message touche nos églises partout. Par cette fausse expérience chrétienne qui gagne, une influence décisives tend à exalter les moyens humains et amène certains à dépendre du jugement de l’homme te de son contrôle. Cette influence écarte les âmes du Créateur. Puisse Dieu ne pas permettre qu’une telle conception gagne notre église ». Idem. Pp. 477 – 484. « La Conférence générale elle‐même se corrompt par de mauvais sentiments et de faux principes. Il m’a été montré que la nation juive ne parvint pas soudainement à son système de pensée et d’action. Génération après génération, ils élaborèrent de fausses théories, mettant en valeur des principes opposés à la vérité, et peu à peu, ils mêlèrent à leur religion des idées et des modes d’action qui n’étaient que le produit de leur propre entendement. Les additifs humains prirent le pas sur la révélation. Les méthodes de Satan ne tendent qu’à un but : rendre les hommes esclaves des hommes… Cat esprit de domination gagne maintenant nos présidents de Conférences…. Ils s’engagent dans les voies du romanisme. » Idem., pp. 359 – 362. Voir Clair et agir en conséquence. Malgré tant d’avertissements mille fois répétés, comment Dieu va‐t‐Il considérer de telles dérives ? Se contentera‐t‐Il d’un culte exubérant, caractérisé par des louanges, ignorant la repentance véritable ? Comment peut‐on prétendre couvrir des fautes si graves et si profondes en anticipant la fête qui doit couronner et achever l’expérience terrestre lorsque nous arriverons dans la Sainte Cité ? Cette terre est‐elle un lieu de réjouissance ou de douleur ? Alors que Jésus et le ciel tout entier souffrent de ne pouvoir revenir parce que Son peuple n’est pas prêt, on veut Le satisfaire par un ersatz de consécration. Comment Dieu peut‐Il considérer une telle inconséquence ? Notre discernement spirituel personnel risque d’être influencé par le monde qui nous entoure et pénètre de plus en plus dans les églises. « Plus l’église s’approche du monde, plus elle s’éloigne de Christ, plus elle se rapproche du Christ, plus elle s’éloigne du monde » écrit Ellen white. Nous « baignons » dans une ambiance d’où sont exclus la simplicité, la sobriété, le goût du travail, le respect de la parole donnée etc. toutes choses qui, nous dit‐on, sont « passées de mode ». Mais ce n’est pas ce qu’affirme l’évangile. Et voyons les résultats ! Ils sont visibles tous les jours au fil des informations qui parviennent de tous les horizons. Quant à la 7ème église, la dernière qui doit achever l’œuvre, nous constatons avec inquiétude qu’elle recherche une nouvelle organisation, de « nouvelles structures » (voir B.I.A. mai 2006) pour s’adapter au nouveau mode de vie imposé par l’informatique. Ce n’était certes pas là le plan de Dieu qui ne voulait pas de long délai rendu nécessaire par le rejet de la lumière et le refus de la repentance. Voilà l’urgence de ce temps de perplexité et de déséquilibre. C’est un temps où chacun doit prendre sa décision face au Seigneur, sans se laisser influencer. Nous devons agir comme le fit Jean‐Baptiste qui ne se laissa pas intimider par les docteurs en Israël et apporta le message pour son époque sans hésitation ni recul. « Jean n’avait pas sollicité l’autorisation du Sanhédrin pour accomplir Son œuvre ». JésusChrist, p. 114. Malgré nous, nous pouvons dévier dans nos conceptions en ce qui concerne l’attente de Dieu à notre égard. Aussi avons‐nous besoin de « guides » et le Seigneur ne nous en a pas privés. « Règle sur règle, précepte sur précepte, Il a tout fait pour que nous n’errions pas dans l’obscurité favorable aux tentations de l’ennemi. Nous sommes mis en garde contre les séductions finales, bien que nous n’ayons pas pu prévoir, humainement, jusqu’à quel point elles iraient. Posons‐nous la question : Est‐ce le Dieu des cieux que nous servons ou un dieu que nous avons fait à notre mesure ? Pour savoir comment Dieu veut être servi, nos propres impressions ne suffisent pas. Il nous faut un guide extérieur à notre conscience affaiblie. À la place de la véritable adoration, Satan en propose une autre dont les défauts sont tellement indécelables au premier coup d’œil que beaucoup de chrétiens l’adoptent. En marchant dans cette voie, on ne recherche plus la volonté expresse de Dieu, mais on suit des plans humains, dans le but, évidemment, d’obéir aux ordres de l’Évangile. Mais on veut obéir selon des vues personnelles, en ne mettant plus les plans de Dieu et Sa cause au premier rang. On en arrive très vite à faire partie de ceux qui ne peuvent plus juger d’un problème spirituel par eux‐mêmes, mais se sentent obligés de partager l’opinion d’un pasteur, d’un enseignant, d’un comité pour être dans la bonne voie. La ligne de démarcation entre les deux positions peut sembler floue, imprécise, mais si elle l’est dans les faits extérieurs, elle ne l’est pas dans les motivations profondes et secrètes. D’un côté, c’est Dieu que l’on sert, en dépit de tout, des critiques, des incompréhensions, des faits déformés, etc. On cherche à rester fidèle à la vérité comme l’aiguille de la boussole au pôle. De l’autre côté, le compromis ne fait pas reculer s’il peut assurer plus de tranquillité, de succès immédiat, d’approbation de l’entourage, etc. Faitesvous plaisir ! Tel est le mot d’ordre dans le monde, et il pénètre de plus en plus dans l’église. Sans doute pour essayer de compenser tout ce qui va si mal, le remède proposé n’est pas de faire marche arrière, mais au contraire de s’enfoncer davantage encore dans cette recherche du plaisir. Il n’y a qu’à voir ce qu’est devenu le sport de compétition, la façon dont il draine l’attention des foules ; voir aussi les files d’attente es voitures sur les autoroutes pendant les week‐ends, la recherche continuelle d’un « plu » dans la manière d’occuper les heures de loisirs. Là on accepte volontiers les fatigues, les stress, les risques d’accident, les crédit pénalisants, etc. Une vie privée de tous ces « avantages » paraît terne et invivable. L’être humain n’a plus le courage de rester seul face à lui‐même, de réfléchir, de méditer sur le sens de sa vie, sur le compte qu’il devra en rendre un jour. Il a besoin de s’étourdir, de penser par l’intermédiaire des autres. Sur le plan spirituel, cela peut mener très loin et mettre justement en cause le salut. Voyager d’un endroit à l’autre, seul ou en groupe, « s’éclater » suivant le terme à la mode, tout cela rassure beaucoup de gens incapables de discerner la profonde inquiétude qui ronge leur vie. Celle‐ci finit par devenir indécelable à force de la méconnaître. Et on va trouver un remède dans une forme de culte de Baal ; ce ne sera pas forcément quelque chose de réellement condamnable, mais quelque chose qui aveugle, qui séduit, qui entraine finalement sur un chemin dangereux. Nous visons au temps de l’expiation finale. N’oublions pas que nous vivons le temps anti typique du Yom Kippour d’Israël. Ce n’était pas le moment de l’exaltation personnelle, des danses, des chants, de la glorification des talents personnels ; mais un temps de réflexion, de silence, de recueillement, d’examen intérieur, de repentance. L’enjeu était grave et il l’est d’autant plus aujourd’hui que nous sommes au temps de la fin, après lequel aucune autre possibilité ne sera offerte. Comparons l’attitude d’Élie au Mont Carmel à celle des prophètes de Baal et nous aurons une idée de ce qui sépare les adorateurs du vrai Dieu de ceux de Baal. Il était obéissant, recueilli, confiant en la puissance de Dieu et non dans la sienne. Quel contraste avec l’agitation bruyante et désordonnée des prêtres de Baal. Finalement devant la puissance de Dieu, l’ennemi doit reculer. Ainsi, nous dirons, sur le plan pratique, immédiat, journalier que celui qui ne veut pas être adorateur de Baal doit apprendre à se maîtriser, à dominer par la prière les tendances de sa nature qu’il sent contraires à la volonté de Dieu, mettre au premier rang de ses préoccupations la cause de Dieu, à la place de ses intérêts personnels, ne pas rechercher l’approbation humaine avant celle de sa conscience. Les gloires et les avantages de ce monde n’ont plus d’attraits pour lui. Par amour, il se fait esclave de Celui qui est Tout pour lui. Une prise de conscience nécessaire. Oui, notre salut en dépend vraiment car si l’Esprit de dieu parle encore aujourd’hui, Il se retire de plus en plus, à force d’avoir été ignoré et rejeté. La patience de Dieu, admirable et persistante, cessera un jour qui n’est peut‐être plus très lointain. Une possibilité nous est encore offerte de connaître une véritable conversion sous son influence, une conversion qui mette Christ à la place du « moi » dans notre cœur et dans notre emploi du temps. La révélation intérieure de notre état de péché ne peut venir qu’en contemplant la personne de Jésus et ses « charmes incomparables ». Alors, nous ne nous complairons plus en nous‐mêmes. Nous ne chercherons plus à éviter les souffrances pour Christ ; au contraire, nous en serons honorés. « Ceux qui sont fidèles à leur vocation en tant que messagers de Dieu ne chercheront pas leur propre honneur ; l’amour de soi disparaîtra par amour pour le Christ ». Les élus des derniers jours ne s’apitoieront pas sur eux‐mêmes parce que leur message n’est pas apprécié par la majorité. Ils ne se lamenteront pas quand leurs paroles feront froncer les sourcilles ou quand on menacera leur vie. Ils ne s’en prendront pas à leurs opposants par dépit. Intrépides mais pleins de tact, ils annonceront le message que Dieu leur a confié, quelles que soient les conséquences. Ils ne déploreront pas leur impopularité. Cette considération est importante. « Ce n’est pas le moment pour le peuple de Dieu de se montrer faible ». J’ai souvent entendu des adventistes raisonner ainsi « Moi, je préfère mourir avant tous ces évènements qui seront trop difficiles à vivre ». Qu’ils prennent garde alors, de ne pas tomber sous le coup de cette condamnation : « Le Seigneur a de l’aversion pour l’indifférence et l’infidélité manifestées au cours des crises que traverse son œuvre. Tout l’univers s’intéresse d’une manière inexprimable aux dernières scènes de la grande lutte entre le bien et le mal. Le peuple de dieu approche des rivages du monde éternel ; que peut‐il y avoir de plus important pour lui que de rester fidèle au Très‐Haut ? » Prophètes et Rois, p. 107. Satan n’a pas pu s’opposer au plan du salut, mais il concentre tous ses efforts pour en empêcher la compréhension et la réalisation. Il trouve dans le cœur humain un appui remarquable. Que de fois, l’homme se fait l’allier de Satan pour repousser l’action de l’Esprit de Dieu. Qui d’entre nous pourrait se vanter de ne l’avoir jamais fait ? Bien que ce soit folie de sa part, Satan n’a pas perdu l’espoir de supplanter son rival, Jésus‐Christ. Oubliant qu’il n’est qu’une créature face au Créateur et comprenant mal la patience manifestée par Dieu, il espère encore dominer l’univers. Tout ce qu’il fait sur cette terre ne peut que faire prendre en horreur ses méthodes et son esprit. Face à ceux qui discernent son jeu, il adopte la séduction mensongère. C’est pourquoi jésus a lancé ce terrible avertissement lors de son ministère terrestre : « Il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles au point de séduire, s’il était possible MÊME LES ÉLUS. » Qui sont ces élus et en faisons‐nous partie ? Apparemment, ce sont ceux qui résisteront jusqu’à l’extrême limite aux tentations subtiles et insidieuses de l’ennemi. Mais bien sûr, ils ne possèdent aucune force en eux pour le faire. Celle‐ci ne peut leur venir que d’en‐Haut. Ils sont décrits dans le livre de l’Apocalypse comme ceux qui vont acclamer Jésus venant sur les nuées du ciel. Auparavant, ils auront reçu une force spéciale pour traverser ce temps par la pluie de l’arrière‐saison. Le point culminant et final du Culte de Baal sera l’apparition de Satan voulant imiter le retour du Christ. Il parlera d’une voix mélodieuse. Seuls ceux qui auront étudié les Écritures pourront lui résister. Plus le temps passe, plus on constate que l’engagement inconditionnel avec Dieu devient rare. Remettre la direction de sa vie, de ses pensées, de son service à Celui qui est toute Sagesse et nous aime plus que personne d’autre paraît être une véritable prouesse qu’on s’y refuse. Chaque individu veut garder « les choses en mains » en ce qui le concerne. Les limites de la confiance en Celui qui dispose toutes choses pour notre bien présent et éternel sont vîtes atteintes. La perplexité puis le doute s’installent. Tout ceux qui n’ont pas opté pour une consécration totale à Dieu, qui ménagent encore des « aires » d’indépendance vis‐à‐vis de Lui sont en danger. Si Dieu nous demande notre cœur, tout notre cœur, ce n’est pas pour nous réduire en esclavage comme le fait Satan mais au contraire pour nous protéger et nous rendre heureux. Car Il sait que sans LUI, sans Sa protection de chaque instant, il y a pour nous un péril constant. Que le Saint Esprit nous soutienne comme Il l’a fait pour tous les vrais témoins au cours des âges. Madeleine VAYSSE. NOTE : Ces pages contiennent des extraits d’un article de Fr. D. Short intitulé « le culte de Baal » ainsi que du livre « Prophète de feu » de Brian Jones.