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- 14 janvier 2012 - 14 euros Le MENSUEL du SYNDICAT NATIONAL des LYCÉES et COLLÈGES Pour une Ecole républicaine, laïque et humaniste N° 1342 www.snalc.fr TRANSMISSION DES SAVOIRS, Langues vivantes pour que l’Ecole joue à nouveau son rôle d’ascenseur social VALORISATION DES SAVOIR-FAIRE, pour une voie professionnelle enfin reconnue RESPECT DU PERSONNEL, Réforme du Collège pour que chacun puisse travailler sereinement AUTORITE DU PROFESSEUR, pour effectuer sereinement notre mission d’instruction LIBERTE PEDAGOGIQUE respectEe, pour transmettre avec cœur et passion Burn out NOS VŒUX POUR L’ECOLE SONT CEUX QUE NOUS VOUS ADRESSONS, CHERE ADHERENTE, CHER ADHERENT : ce ne sont pas des promesses, ils représentent simplement ce à quoi nous croyons et que nous défendons sans relâche, grâce à vos votes, votre adhésion et bien souvent, votre engagement désintéressé. Promotions Hors Classe Liste d'aptitude Nous n’abandonnerons jamais. BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2012 ! Le Président national, François PORTZER, 6 janvier 2012 Actualité editorial 1 > Pour une Ecole républicaine, laïque et humaniste ACTUALITE 3 > Ne l'oubliez pas ... PEDAGOGIE 4 > Nouvelles modalités d’évaluation des langues vivantes Vers une certification locale ? 5 > Certification et rémunération 6 >L’objectif de la réforme STMG 7 >Réforme du collège VIE SCOLAIRE 8 >Retraite >Non titulaires >Heures supplémentaires 9 >T.Z.R. >Les bonifications pour services hors d'Europe et surcotisation >Jour de carence 10 >Burn out 11 >Qualité de vie au travail GESTION DES PERSONNELS 12 >Stagiaires Beaucoup de bruit pour rien 13 >Spécial Promotions 2012 Hors Classe, Listes d'aptidude ... 18 >Fiche de suivi L.A. 2012, accès au corps des agrégés VIE SYNDICALE 19 >Congrès national du SNALC du 2 au 6 avril 2012 à Nice La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 Connaissez-vous nos sites internet ? Le SNALC est membre de la www.snalc.fr - www.csen.fr www.fgaf.org Fédération Générale Autonome des Fonctionnaires Dans ce numéro : dossier spécial PROMOTIONS 2012 Hors Classes, Classes Exceptionnelles, Listes d'Aptitude, Intégrations Tribune libre 20 >Et ailleurs, comment ça se passe ? 21 >Halte aux Shadocks ! SNALC Etranger – Outre-mer– Détachés Site internet dédié : http://snalc.det.etom.free.fr La Quinzaine Universitaire SNALC - 4, rue de Trévise - 75009 PARIS Tél : 01 . 47 . 70 . 00 . 55 www.snalc.fr Directeur de la publication et Responsable publicité : François PORTZER Rédacteur en chef : Marie-Hélène PIQUEMAL Tél : 06.16.33.48.82 Maquette : Cécile MOGAVERO Imprimé en France par l’imprimerie Compédit Beauregard s.a.(61), labellisée Imprim’Vert, certifiée PEFC Dépôt légal 1er trimestre 2012 Supplément joint à ce numéro CP 1010 S 05585 - ISSN 0395 -6725 Mensuel 14 € - Abt 1 an 125 € Vos correspondants : Responsable national Frantz JOHANN vor der BRÜGGE - 06.88.39.95.48 - [email protected] Secrétaire académique Anna DELMON - 01.47.70.00.55 - [email protected] Guadeloupe : Sébastien FILLION - [email protected] - 05.90.98.10.59 Guyane : Mickael Richardson - [email protected] - 06.94.40.47.89 Martinique : Jean-Philippe Ringwald - [email protected] - 06.96.34.39.87 Mayotte : Georges CLAUDEL - [email protected] - 06.92.76.11.37 Nouvelle-Calédonie : Fayçal NAGHMOUCHI - [email protected] Polynésie : Vahina DIVOUX - [email protected] - (00.689).83.19.07 Wallis-et-Futuna : Serge Reynoard - [email protected] La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 Actualité Vœux du Président au Futuroscope : un mauvais film d’anticipation ? Le SNALC-FGAF représenté au Futuroscope de Poitiers le 5 janvier 2012 par son Président académique a écouté avec attention les vœux de Nicolas Sarkozy adressés au monde de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Le SNALC-FGAF constate sans surprise que les propositions faites à cette occasion sont toujours les mêmes à commencer par la redéfinition des missions des professeurs. Sur ce thème, le SNALC remarque tout d’abord que les autres professions ont bénéficié d’une réduction du temps de travail et de congés supplémentaires. D’autre part, le temps de travail des professeurs évalué par le ministère est actuellement de 40 h hebdomadaires. Dès lors, imposer un temps de présence accru dans les établissements n’a absolument aucun sens, surtout si c’est pour faire de l’animation-garderie-orientation, au motif que la société a changé ! Quant à la promesse de bureaux sur place ou de contreparties financières, il est avéré que l’état des finances publiques ne le permet absolument pas. Le SNALC-FGAF réaffirme également son opposition à une plus grande autonomie des établissements, le cadrage national étant pour lui seul garant d’équité sur tout le territoire, que ce soit pour le recrutement des personnels, l’application des horaires et des programmes, ainsi que la délivrance des examens. Le SNALC-FGAF constate que, à propos de l’évaluation des professeurs, le président prend enfin acte du fait que les compétences pédagogiques doivent être évaluées par les corps d’inspection. C’est une évidence à laquelle nous souscrivons mais qui ne figure pas dans le projet présenté. Considérer que le mode d’évaluation prévu sera plus humain et moins bureaucratique relève d’une profonde méconnaissance du métier. Le SNALC-FGAF est enfin totalement opposé à la primarisation du collège que suggère un continuum CM2/ sixième – cinquième, sauf pour certains élèves en difficulté avérée. En revanche, le SNALC est tout à fait favorable à la possibilité évoquée de diversification des parcours à partir de la classe de quatrième, mais attend de voir les modalités concrètes de mise en place de ce dispositif pour lui apporter son éventuel soutien. Communiqué remis à la presse le 6 janvier 2012 Ne l'oubliez pas ... CALENDRIER PRÉVISIONNEL, sous réserve de modifications, annulations, retards, reports... Procédure de recrutement pour la rentrée de septembre 2012 à la SEFFECSA (Service de l'Enseignement des Forces Françaises et de l'Elément Civil Stationnés en Allemagne) 20 janvier 2012 : date limite de l'envoi des dossiers de candidature Consulter : http://www.seffecsa.net/recrutement.htm JANVIER A compter du 10 janvier et pendant une semaine : affichage sur SIAM des barèmes retenus par l'administration. Les demandes de rectification, en cas de désaccord, sont à faire par écrit au rectorat. Contactez auparavant les élus SNALC de votre académie qui siègent dans les groupes de travail de vérification des voeux et barèmes 17 ............CAPN avancement d'échelon certifiés 29ème base GT de vérifications des barèmes et vœux 29ème base : 24 ............CPE 25 ............Certifiés-agrégés 26 ............ PLP 27 ............P. EPS Jeudi 19 janvier : CAPN de révision de notes des PRAG FEVRIER Du 1er au 8.......Affectations sur postes spécifiques 1er ............Sections Internationales 2 ............CSTS (Sciences physiques, STI, Economie Gestion, Arts plastiques) 2 ............Arts appliqués, Cinéma audiovisuel, Théâtre, Expression dramatique 6 ............ Chefs de Travaux 2 ............Postes de PLP requérant des compétences particulières : ............Arts appliqués, postes tertiaires, postes STI 7 ............ CPGE : Maths, Sc. physiques, Musique, Lettres, SVT, Philosophie, 8 ............STI-SES, Economie Gestion, Histoire-Géographie, Langues S'obstiner dans l'absurde : 14 000 nouvelles suppressions de postes prévues dans l'Education nationale pour la rentrée scolaire de 2012 Le SNALC (CSEN-FGAF) dénonce avec la plus grande fermeté l'obstination du ministère à poursuivre la politique absurde de suppressions d'effectifs, qu'il mène maintenant depuis 5 ans, qui a déjà coûté à l'Education nationale près de 66 000 postes. Pas de surprise malheureusement pour l'année 2012 : ce seront 14 000 suppressions de postes supplémentaires qui vont s'ajouter à ce bilan catastrophique, si l'on en croit un document du ministère dont l'AFP a eu connaissance le samedi 17 décembre 2011. Ce seraient, notamment, 6 550 postes supprimés dans les collèges et lycées qui toucheront d'abord, en valeur absolue, les académies de LILLE (589 postes en moins), VERSAILLES (495), NANCY-METZ (425), CRÉTEIL (362), AIX-MARSEILLE (285), LYON (263), GRENOBLE (260), AMIENS (242), ORLÉANS-TOURS (241), BORDEAUX (230), CAEN (221), etc. Pour le SNALC (CSEN-FGAF), ces choix du gouvernement en matière éducative demeurent totalement injustifiés, même d'un point de vue strictement gestionnaire, et ils risquent de contredire les objectifs qui sont escomptés. Car, dans les faits, d'une part le budget de l'Education nationale demeure chaque année sensiblement identique, d'autre part l'Etat va contraindre les rectorats d'académie et les établissements scolaires à trouver d'autres " moyens " pour faire face à des besoins structurellement invariables, avec toutes les conséquences absurdes qu'engendre cette situation pour nos collègues au quotidien. Pourtant, le SNALC se refuse, et c'est ce qui le distingue de tous les autres syndicats enseignants, à réduire le sens de la politique éducative à la seule question des " moyens ", et le problème de l'Ecole à la question de son budget. Pour le SNALC, le ministère ne fait d'ailleurs que poursuivre les mêmes réformes, menées maintenant depuis plus de 30 ans quels que soient les gouvernements, en vue de réaliser des économies budgétaires et, corrélativement, de gérer l'échec de ce qu'on a osé appeler la " massification " du système scolaire. Pour le SNALC, ce sont d'autres choix, et non de nouvelles réformes, qui auraient été possibles, pour les différents gouvernements successifs, en matière de politique éducative, notamment le choix essentiel de recentrer enfin l'Ecole sur ses ambitions culturelles, avec toutes les conséquences que cela imposerait certes en termes de création de postes, mais aussi d'exigences intellectuelles sur le plan des horaires disciplinaires, de la qualité des programmes d'enseignement, de la diversification des filières, de la cohérence des cycles d'études, de la valeur des examens et des concours, de la discipline et de la culture du respect à l'Ecole, etc. Pour le SNALC, une autre politique scolaire est possible, si l'on tient vraiment à sortir du fatalisme de l'échec. Communiqué remis à la presse le 2 janvier 2012 Pédagogie La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 Nouvelles modalités d’évaluation des langues vivantes au baccalauréat Vers une certification locale ? La note de service sur les épreuves de langues vivantes applicable en 2013 aux baccalauréats général et technologique est parue au BO du 24 novembre 2011. Abrogeant le format des épreuves datant de la session 2002 dans les séries générales et de la session 2009 dans les séries technologiques, cette nouvelle note de service aligne de manière significative les deux voies d’enseignement et, à l’intérieur de la voie générale, les épreuves des différentes séries. Quant aux épreuves de LV1 et LV2, elles ne diffèrent désormais que par le niveau attendu. Une adaptation au CECRL (1) : davantage d’ambition pour les langues ? Une telle uniformisation ne surprend pas vraiment dans le cadre des bouleversements induits dans l’enseignement des langues par la définition du CECRL depuis 2001. Quelles que soient les réserves émises par certains collègues, inquiets des dérives possibles d’une utilisation sans discernement, il est indéniable que le CECRL présente l’avantage de sérier les diverses facettes de l’apprentissage d’une langue (compréhension de l’écrit, expression écrite, orale, interaction …) et par conséquent de ménager une part accrue à l’oral auparavant plus en retrait. Dans cette optique, voir les épreuves orales davantage mises à l’honneur ne peut guère être contesté, d’autant plus que cet équilibrage se fait aussi parfois au profit de l’écrit comme en série ES . Ainsi le format des épreuves est-il peu ou prou le même, les différences résidant dans le niveau attendu, la durée et le coefficient affecté : une épreuve écrite divisée en deux sous-parties (compréhension sur 10 et expression écrite sur 10) et une épreuve orale divisée selon les mêmes catégories (compréhension et expression, chacune sur 10). La note finale est obtenue en faisant la moyenne de ces deux notes. _______________________ (1) Cadre Européen Commun de Référence en Langues La série L se distingue cependant, ce qui semble pertinent dans la perspective de sa revalorisation. Ainsi, les candidats de L sont-ils désormais évalués par un écrit et un oral terminaux. En outre, seuls les candidats de L peuvent présenter une langue vivante approfondie (les élèves de ES en sont désormais privés, ce qui est en revanche contestable). Le niveau attendu de cet oral, particulièrement élevé, relève peut-être davantage du vœu pieux mais il a le mérite de fixer haut la barre. Correspondant en effet à des élèves bilingues, le niveau C1 du CECRL paraît une référence très ambitieuse . souvent cobayes des expérimentations tirant tout le monde vers le bas. Enfin un oral spécifique est réservé aux élèves de L : celui de LELE (Littérature Etrangère en Langue Etrangère) évaluant le nouvel enseignement créé depuis la réforme des lycées. Ce dernier oral de 10 mn (5 mn de présentation de documents, 5 mn de conversation) nous paraît bien court et nous ne serions pas surpris que son format outrageusement resserré ne soit revu dans une prochaine note de service. Il faudra peut-être aussi adapter les exigences en langue, sachant que dans beaucoup de lycées, les heures de cours de LELE se font en français. Il était prévu quelques garde-fous censés garantir l’anonymat et l’équité de traitement des candidats : un professeur ne devait pas évaluer ses élèves et, au besoin, des " échanges de professeurs entre établissements " devaient être pratiqués. Foin de ces précautions : c’est désormais le professeur de la classe qui évalue ses élèves. Belle économie ! Une lecture superficielle de ces changements pourrait donc conduire le lecteur non averti à conclure que les épreuves de langues vivantes ont vu leurs exigences équilibrées dans toutes les séries et renforcées en L. Un tel constat doit cependant être sérieusement nuancé : les évolutions, positives en série L, sont malheureusement compensées (financées ?) par l’abandon dans les autres séries de l’ambition d’un examen terminal anonyme et national. La fin d’une ambition nationale Si les voies d’enseignement (général et technologique) sont traitées dans le même document, ce n’est pas tant pour affirmer une même ambition en langues pour tous nos élèves que pour graver dans le marbre les modalités de contrôle continu pratiquées depuis 2009 en séries technologiques, trop Dans cette perspective, la note de service ne fait pas dans la dentelle. Un tel texte aurait eu l’effet d’une bombe il y a quelques années, tant il consacre la fin du caractère national du baccalauréat et l’institutionnalisation du bénévolat sans limite des professeurs. Qu’on en juge plutôt. Dans le CCF version technologique d’il y a 3 ans, la note d’oral constituait un tiers de la note. Elle en constitue désormais la moitié ! Que dire du choix des sujets ? Là encore pourquoi s’embarrasser de constituer une banque nationale de documents ? Désormais au professeur de se débrouiller à partir de " ses supports audio ou vidéo " sélectionnés en fonction des équipements disponibles et des apprentissages effectués par les élèves. Remarquable préoccupation pour l’égalité de traitement entre les candidats … sans parler du surcroît de travail pour les professeurs auxquels on enjoint de trouver des documents dont l’écoute n’excède pas 1 minute 30, " en aucune façon issus de manuels ou de documents conçus pour être lus " et bien sûr adaptés au niveau des candidats … Le CECRL et ses exigences paraissent alors quelque peu perdus de vue : compte rendu en français pour la compréhension de l’oral (au lieu des divers exercices du CECRL), examen de l’élève par son professeur (au lieu de deux professeurs pour le CECRL). Le calendrier aussi est désormais totalement laissé à l’arbitrage local. Plus de convocations, plus de calendrier rectoral : La Quinzaine Universitaire Pédagogie n° 1342/14 janvier 2012 c’est le professeur qui organise les deux épreuves (l’une au deuxième trimestre, l’autre au troisième) le tout sur ses nombreuses heures de cours au détriment du temps des apprentissages ! Quant aux exigences, elles sont très largement tempérées par un barème proche du CECRL certes mais valorisant sans gradation : la fiche de notation et d’évaluation de l’oral LV2 par exemple n’utilise pas toute l’échelle des notes, qui passent de 2 sur 10 pour le candidat n’ayant rien compris à 4 pour une meilleure compréhension, puis à 6 et enfin à 10, sans qu’il soit apparemment possible d’attribuer les notes de 3, 5 ou 8 à un candidat. Et surtout, contrairement au CECRL qui fonctionne selon la logique des compétences (une note inférieure à 10 ne permet pas la validation), les points récoltés sont comptabilisés. Qu’on se rassure : dans le cadre d’une restriction toujours plus grande des prérogatives des professeurs, cette évaluation n’est qu’ " une proposition de note ". Excusez-moi de vous demander pardon, je pense que cet élève (votre enfant) mérite 12/20 mais vous pouvez – modifier la note pour gonfler les résultats de notre établissement – contester la note pour cause d’incompatibilité d’humeur avec votre enfant (biffer la mention inutile ). On imagine les pressions pouvant s’exercer au niveau local … Mais est-il encore utile d’organiser des épreuves équitables et comparables au niveau national alors que les professeurs sont déjà, et de plus en plus, réquisitionnés (encore et toujours bénévolement, pourquoi s'en priver ?) pour faire passer des certifications d’organismes privés plus crédibles ? (cf. ci-dessous : un exemple de lettre que des collègues professeurs d’anglais et d’allemand ont adressée à leur Proviseur pour demander que les heures consacrées à faire passer les certifications en allemand et anglais – Cambridge – leur soient rémunérées et Madame B. Professeur d'Allemand 13 juin 2011 Objet : Certification en langue allemande - rémunération Monsieur le Proviseur, Suite à notre courrier du 30 septembre 2010, Madame J. et moi-même avons encouragé nos élèves de seconde à s'inscrire aux épreuves de la certification en langue allemande. Les élèves inscrits ont subi les épreuves écrites le lundi 28 mars 2011 de 13h30 à 17h30 et les épreuves orales le mardi 12 avril de 13h à 17h30. Dans son courrier du 24/01/2009 (photocopie ci-jointe), Madame B. indiquait que le ministère avait prévu le paiement d'HSE pour la passation de ces épreuves de la certification. Interrogé le lendemain des épreuves orales sur les modalités de paiement des heures effectives consacrées à cet examen. Monsieur M. a exclu toute possibilité de paiement en HSE, en insistant sur le fait que le ministère avait mis en place les épreuves de Cambridge pour l'anglais et de certification pour l'allemand sans prévoir le budget nécessaire à la rémunération correspondante. Je souhaite donc par la présente avoir des éclaircissements sur le mode de rémunération que vous envisagez pour ces heures données en plus de notre travail hebdomadaire. En ce qui me concerne j'ai effectué 4h supplémentaires effectives le lundi après-midi où je n'avais pas cours et 2h30 le mardi après-midi (4h30 dont deux heures de décharge à laquelle fait allusion Monsieur C., IA-IPR d'anglais, dans son courrier du 12/2/09 en réponse aux professeurs contestataires de LV signataires du courrier du 23/01), j'ai donc effectué 6h30 supplémentaires lors de ces deux demi-journées. Mes collègues d'anglais n'ont pu me renseigner sur le montant de leur rémunération de l'année dernière, aucune indication précise ne leur ayant été donnée. Il est important que ces heures supplémentaires effectives soient rémunérées dans les mêmes proportions et sous la même forme dans tous les établissements de France et de Navarre. J'attends donc de votre part une réponse circonstanciée à ces questions. En vous remerciant d'avance, je vous prie d'agréer, Monsieur le Proviseur, l'expression de mes sentiments distingués. lettre d’un IPR expliquant que le Ministère n’a pas prévu de rémunération pour les correcteurs de certifications extérieures à l’Education nationale appelant à considérer " l’intérêt des élèves auquel nous sommes tous très attachés "). Alors que la question de la suppression du baccalauréat ressurgit régulièrement au mois de juin, suite aux dysfonctionnements survenus (opportunément ?) lors des épreuves, elle risque de devenir rapidement obsolète … D’expérimentations en généralisation, l’examen national qui garantissait un niveau permettant de suivre des études supérieures est peu à peu vidé de sa substance. D’un certain point de vue, on peut se poser la question : s’il s’agit de le donner à tout le monde, ne vaut-il pas mieux en effet que cela s’effectue à moindres frais ? Le SNALC, quant à lui, ne peut s’y résoudre. Béatrice BARENNES Secrétaire national à la pédagogie Réponse d'un IA-IPR de Langue datant du 12.02.09, à un courrier similaire " Dans l'intérêt des élèves auquel nous sommes très attachés " [...] En ce qui concerne les oraux, la circulaire académique précise bien qu'" il appartient à chaque chef d'établissement de décharger les professeurs de langues formés à la certification pour participer à cette évaluation ". Dans le cadre de cette décharge, il est bien évident qu'une rémunération complémentaire n'est pas prévue. [...] Il se trouve que le CEC dont nous parlions ici, issu d'une négociation entre Cambridge ESOL et le Ministère, permet précisément à toutes les familles, sans distinction de moyens financiers, de faire passer une certification internationale reconnue au sein du lycée. [...] Je reste à votre écoute si vous souhaitez collectivement que nous reprenions certains points de ce débat, mais je souhaite que vous puissiez participer à l'organisation de l'épreuve de cette année, dans l'intérêt de vos élèves auquel nous sommes très attachés. Le discours officiel : pas un sou ! Pédagogie La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 L’objectif de la réforme STMG Le même taux de réussite au BTS que pour les bacheliers de la voie générale ! Le SNALC a été reçu à sa demande en audience bilatérale le 29 novembre 2011 à propos de la réforme STMG dont les textes devaient être présentés au CSE du 8 décembre. L’équipe du ministère est menée par le doyen de l’Inspection générale d’économie-gestion, M. Jean-Marie Panazol. Les arguments officiels se concentrent sur la nécessité de faire évoluer les filières tertiaires de la voie technologique, dans le contexte de l’ensemble des réformes récentes. En règle générale, les pires réformes passent de l’enseignement professionnel à la voie technologique puis à la voie générale. Une fois n’est pas coutume, c’est par la voie générale que le danger est arrivé dans la voie technologique. Le doyen promet le choix " éclairé " d’un BTS pour les futurs élèves de STMG. Encore à nos yeux une réforme hâtive, justifiée par l’adaptation à la réforme du lycée, assortie donc de l’accompagnement personnalisé, qui est pour nous uniquement destiné à permettre des réductions d’horaires supplémentaires une fois que ce énième dispositif de remédiation aura prouvé son inefficacité. Justifiée aussi par la volonté de gérer les flux : désaffection des jeunes en ce qui concerne la gestion et l’informatique de gestion en particulier. La baisse des effectifs est réelle et nous constatons qu’elle se trouve nettement aggravée par l’orientation accrue de jeunes vers le bac pro 3 ans comme le prouve le tableau ci-contre. Rappelons également que la dernière réforme du tertiaire date seulement de 2006, où l’on est passé de STT (Sciences et Technologies du Tertiaire) à STG (Sciences et Technologies de Gestion). M. le doyen tente de nous rassurer sur le fait que cette réforme se fait à coût constant, donc sans perte de postes. Il insiste sur le fait que les pertes de postes sont le fruit de l’évolution démographique. Outre la mise en conformité avec la réforme du lycée, cette réforme ne se veut pas une révolution mais une adaptation, oserons-nous le dire, à la concurrence des universités qui enseignent le " management ". Il s’agit d’introduire cette nouvelle discipline, mais aussi de repousser le moment du choix de la spécialisation à la classe de Terminale, imposant une classe de Première qui présente toutes les spécialités et se limitant à des notions fondamentales. On veut clairement rééquilibrer les effectifs entre informatique de gestion et communication. La logique du raisonnement s’entend ; reste à voir si elle se traduira par une évolution des choix. En revanche, nous désapprouvons l’allègement des programmes dû aux réductions d’horaires. L’arrivée de thèmes sous forme de questions a pour but d’éveiller l’esprit critique des élèves. Encore une volonté qui se comprend mais dont nous craignons fort qu’elle se heurte à une réalité sousestimée par l’Inspection générale : le très faible niveau des élèves en français. Nous craignons en outre que cette façon d’aborder la discipline ne permette pas aux jeunes d’appréhender clairement la globalité du sujet et ne leur permette pas le choix éclairé visé. Enfin, M. Panazol nous annonce qu’il propose de limiter la réalisation par les élèves de l’étude en Première et de réserver à la Terminale la construction du projet. Il laisse ainsi entendre l’introduction du contrôle en cours de formation dans le domaine professionnel de ce nouveau baccalauréat technologique : vous devinez notre avis ! A la question de la mesure de la réussite de cette nouvelle réforme, M. Panazol répond qu’il attend le même taux de réussite au BTS pour les titulaires du bac STMG que pour les titulaires d’un bac général, soit 83 %. Anne-Marie LE GALLO-PITEAU Secrétaire national à l’enseignement professionnel et technologique Evolution de la répartition des inscrits pour l’ensemble des bacs par spécialité (en %) (source ministère de l’Education nationale) baccalauréat 2007 2011 général 53% 50% L+SES 27 25 S 26 25 technologique 27% 23% STI/STL 8 7 STG/SMS 19 16 professionnel 20% 27% tertiaire 57 56 industriel 43 44 Détail des votes au CSE du 8 décembre 2011 Une partie des programmes des voies ST2S et STMG rénovées a été présentée au dernier CSE. Si le SNALC a souligné les allègements regrettables induits par la diminution des horaires, il n’a pas manifesté d’opposition majeure sur le contenu de ces programmes. Le SNALC s’est toutefois abstenu par principe de voter ces textes pour marquer son désaccord avec l’extension de la réforme du lycée à ces deux séries de Baccalauréat technologique. 1) Programme de biologie et physiopathologie humaines – 1ière ST2S Vote : 19 Pour (SGEN, UNSA) ; 18 Contre (SNES, FSU, CGT, SUD) ; 11 Abstentions (SNALC, FCPE) 2) Programme de sciences et techniques sanitaires et sociales – 1ière ST2S Vote : 19 Pour (SGEN, UNSA) ; 18 Contre (SNES, FSU, CGT, SUD) ; 11 Abstentions (SNALC, FCPE) 3) Programmes d'Histoire - Géographie - Education civique – 1ière ST2S, 1ière STMG Vote : 20 Pour ; 18 Contre ; 10 Abstentions (SNALC) 4) Programme de sciences de gestion 1ière STMG - Programme des enseignements de spécialités de Terminale STMG (gestion et finance, mercatique (marketing), ressources humaines et communication, systèmes d’information de gestion) Vote : 7 Pour (SGEN, CFDT) ; 19 Contre (FSU) ; 21 Abstentions (SNALC, FCPE, UNSA, SPELC) 5) Programme d’économie-droit - Cycle terminal STMG Vote : 16 Pour (SGEN, UNSA) ; 18 Contre (FSU, CGT, Sud) ; 13 Abstentions (SNALC, FCPE) 6) Programme de management des organisations – Cycle terminal STMG Vote : 16 Pour (SGEN, UNSA) ; 18 Contre (FSU, CGT, Sud) ; 13 Abstentions (SNALC, FCPE) 7) Programme de mathématiques - Cycle terminal STMG Vote : 0 Pour ; 28 Contre (FSU, CGT, FCPE) ; 19 Abstentions (SNALC, SGEN, UNSA) La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 Pédagogie Réforme du collège : mission (toujours) impossible ? Lors du CSE du 8 décembre dernier, le SNALC a apporté son soutien au dispositif d’alternance prévu pour les deux dernières années de collège par la loi Cherpion du 28 juillet 2011. Le décret présenté en CSE, qui reprend les dispositions de l’article 17, permettra en effet de proposer aux élèves de 4ème et 3ème " des dispositifs d’alternance personnalisés permettant une découverte approfondie des métiers et des formations dans les conditions définies à l’article L.332-3 du Code de l’éducation ainsi que des stages dans des centres de formation d’apprentis et des sections d’apprentissage ". Le tollé provoqué par ce texte en CSE fut l’occasion de constater, une fois de plus, le grand écart idéologique entre les attentes des personnels de terrain et les objectifs de leurs présumés représentants. Accusé de vouloir mettre à mal l’obligation scolaire et le dogme intangible du moule unique, ce texte obtint seulement 4 votes favorables (ceux du SNALC et du SPELC) face à l’opposition unanime des autres organisations d’enseignants et de parents d’élèves. Revenons 5 ans en arrière. Dans sa Lettre aux éducateurs du 4 septembre 2007, Nicolas Sarkozy affirmait sa volonté de réformer le collège unique " pour que chacun puisse y trouver sa place, pour que les différences de rythmes, de sensibilités, de caractères, de formes d'intelligence soient mieux prises en compte de façon à donner à chacun une plus grande chance de réussir ". Au moment de dresser le bilan éducatif du quinquennat, force est de constater que le bilan " collège " est plus que contrasté. En matière de diversification des parcours, des dispositions ont certes été prises : l’ouverture vers les LP et le monde professionnel s’est accrue à travers les options DP3 et DP6, l’expérimentation d’une 3ème " Prépa Pro " depuis la rentrée 2011(1) ou encore la mise en _______________________ (1) A la rentrée 2012, cette 3ème Prépa Pro sera généralisée et se substituera à terme aux 3èmes DP6 place du PDMF (Parcours de Découverte des Métiers et des Formations). La loi Cherpion permet aussi l’organisation de " périodes d’observations en entreprise " pendant les vacances scolaires pour les élèves à partir de la 4ème (article 15). Et elle offre la possibilité aux élèves âgés de quinze ans ou ayant accompli la scolarité du premier cycle de l’enseignement scolaire d’être accueillis en CFA ou en LP pour suivre " sous statut scolaire, une formation en alternance destinée à leur faire découvrir un environnement professionnel correspondant à un projet d’entrée en apprentissage ou en lycée professionnel ". Dont acte. Mais ces dispositifs " à la marge ", destinés aux seuls élèves volontaires et parfois déjà en rupture scolaire, ne constituent pas une réforme d’ensemble des années collège. L’unique alternative aujourd’hui proposée est la création " d’écoles du socle (commun) " regroupant un collège et une ou plusieurs écoles élémentaires. Une réactivation des cours complémentaires ou des classes du primaire supérieur qui n’est peut-être pas inintéressante pour les élèves les plus fragiles, si elle s’accompagne d’échanges dans les deux sens. Mais l’alignement des objectifs sur un socle devenu plafond pour tous fait craindre que les exigences académiques ne soient pas à la hauteur – au détriment des élèves n’éprouvant pas de difficultés particulières mais assignés à demeure par la carte scolaire – et que la primarisation l’emporte – statut des professeurs du secondaire inclus. La Fondapol (Fondation pour l'innovation politique), think tank libéral, va plus loin encore : elle propose ainsi, dans ses " douze idées pour 2012 " de créer des " écoles fondamentales [qui] accueilleront de la sixième à la troisième, les enfants dont les performances mesurées à l’école élémentaire ou au collège, en Français, en Mathématiques, et en matière de savoir être seront jugées insuffisan- tes pour intégrer un collège général ". Dans ces établissements adossés à des collèges existants, l’enseignement serait concentré sur trois matières seulement : Français, Mathématiques et EPS. La décision de passage d’un élève du collège à l’école fondamentale (ou inversement) serait prise par une commission départementale réunie de manière trimestrielle. Une proposition radicale, qui fait certes exploser le collège unique et recentre les apprentissages des élèves les plus fragiles sur les " fondamentaux ", mais fait bien peu de cas d’une vraie formation humaniste, enrichie des apports des sciences, de l’histoire-géographie, ou encore des langues vivantes. 35 ans après sa mise en place, il semble toujours donc aussi difficile de réformer une structure devenue exsangue. D’un côté l’aveuglement des organisations pédagogistes et bien-pensantes qui estiment qu’il faut aller encore plus loin dans l’alignement des cursus, et poussent des cris d’orfraie à chaque tentative de diversification. De l’autre des réactions extrêmes à une situation devenue intenable pour les élèves et leurs professeurs, et le risque d’un enseignement a minima pour les enfants des milieux les plus défavorisés ; la Fondapol ne propose-t-elle pas d’ " organiser la différenciation des programmes pour répondre à la différenciation sociale et culturelle " ? Loin de ces deux extrêmes, le SNALC estime qu’il est aujourd’hui possible d’organiser un " collège pour tous " capable d’amener chaque élève à son niveau d’excellence dans son domaine de prédilection. A condition de penser une réforme globale qui ne toucherait pas seulement les établissements " difficiles ", et qui assurerait une diversification des parcours appuyée sur la transmission de contenus fondamentaux exigeants. Un vœu pieux pour 2012 ? Claire MAZERON Vice-Président Vie Scolaire La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 Relèvement des bornes d'âge de la retraite La plupart de nos collègues ont appris que le gouvernement, après avoir augmenté l’âge légal de la retraite pour les fonctionnaires nés après le 1er juillet 1951, a décidé d’accélérer la date à laquelle on atteindrait le minimum de 62 ans. Mais entre le moment de la décision et le moment de l’application, il faut quand même attendre le vote de la loi et le vote du décret d’application. La modification a été promulguée par l’article 88 de la loi du 21 décembre 2011 de financement de la sécurité sociale et confirmée par les décrets 2011-2034 du 29 décembre 2011 et 2011-2103 du 30 décembre 2011. Les non titulaires devront encore attendre Le projet de loi relatif aux 891 000 non-titulaires promis par le président de la République en janvier 2010 a été adopté par le conseil des ministres le 7 septembre 2011 ; il devait être discuté d’abord au Sénat à partir du 15 décembre 2011. (Voir Quinzaine Universitaire n°1341, pp 12-13). Dans le meilleur des cas, il le sera à compter du 26 janvier 2012. Or, le Parlement arrêtera ses travaux le 25 février à cause de la campagne présidentielle. Le projet de loi pourra-t-il être discuté, amendé et voté dans les mêmes termes par le sénat et l’Assemblée nationale et promulgué avant cette date ? Ou le gouvernement devra-t-il se résoudre à proclamer l’urgence, quitte à risquer des erreurs dues à la précipitation ? Ou pis encore à reporter l’affaire à l’élection de la nouvelle Assemblée nationale en juin 2012 et donc à ne voir les premiers bénéficiaires de la loi qu’à la rentrée 2013, car entretemps bien entendu le projet de loi aura été modifié ? F.E. Fonctionnaires concernés Age d’ouverture des droits à pension Nés avant le 1 juillet 1951 60 ans Nés entre le 1 juillet et le 31 décembre 1951 60 ans et 4 mois Nés en 1952 60 ans et 9 mois Nés en 1953 61 ans et 2 mois Nés en 1954 61 ans et 7 mois Nés à compter de 1955 62 ans er er En conséquence, voici le nouveau tableau en vigueur à compter du 1er janvier 2012 Il en résulte que l’âge d’annulation de la décote passera au final à 67 ans pour les générations nées à compter de 1955. Il n’est pas inutile de préciser que nos collègues ne sont pas obligés de partir à l’âge légal ci-dessus énoncé surtout s’ils n’ont pas acquis à ce moment-là le nombre de trimestres requis pour bénéficier d’une pension à taux plein et s’ils veulent échapper à la décote dont le taux est de plus en plus sévère : 0,875 % par trimestre manquant en 2012, 1 % en 2013, 1,125 % en 2014 et 1,25 % à partir de 2015 (avec un plafond de 20 trimestres) ! En revanche, depuis la loi du 10 novembre 2010, la surcote qui est de 1,25 % par trimestre supplémentaire depuis le 1er janvier 2009 a vu disparaître le plafond de 20 trimestres. A partir des traitements de janvier 2012, la retenue pour pension civile passe de 8,12 % à 8,39 % : ne vous étonnez pas de voir votre traitement une nouvelle fois diminuer. C'est le résultat de la loi du 9 novembre 2010 qui a décidé d'aligner progressivement la retenue de pension civile sur celle du privé à raison de 0,27 % par an et d'arriver en 2020 à une retenue de 10,55 %. Frédéric Eleuche Secrétaire national chargé des personnels administratifs et de santé [email protected] Yoyo pour les heures supplémentaires La loi TEPA (Travail, Emploi, Pouvoir d’Achat) du 21 août 2007, si décriée comme " bouclier fiscal ", comportait un article 1er exonérant les heures supplémentaires de charges sociales et les défiscalisant. Le Sénat, après les dernières élections qui ont changé sa majorité politique, a abrogé récemment cet article premier et donc supprimé cette exonération et cette défiscalisation dans le cadre du vote du projet de loi de finances de la sécurité sociale. Une commission mixte a immédiatement été constituée pour tenter de concilier les points de vue du Sénat et de l’Assemblée nationale. Mais la tentative a échoué. Le dernier mot est donc resté à l’Assemblée nationale qui a rétabli l’article 1er : les heures supplémentaires restent donc exonérées de charges sociales et défiscalisées. F.E. La Quinzaine Universitaire Vie Scolaire n° 1342/14 janvier 2012 Le T.Z.R. a droit à une vie familiale L’on connaît les conditions de travail des titulaires nommés en zone de remplacement. Le décret du 17 septembre 1999 permet de les affecter " avec leur accord " dans un établissement situé dans la zone limitrophe de leur zone de rattachement. C’est donc sur ce décret que s’est appuyé le recteur de l’académie de Dijon pour affecter à l’année une collègue, résidant à Dijon, mère d’une fille mineure, à Sens, soit à 220 km de son domicile, dans une zone de remplacement limitrophe, puis pour rejeter son recours et lui refuser le remboursement de ses frais de déplacement. Dans un premier temps, le tribunal administratif donne raison au recteur. Mais notre collègue, tenace, se pourvoit devant le Conseil d’Etat qui annule le jugement du tribunal administratif, annule le rejet que lui a opposé le recteur et lui attribue la somme de 3000 €. Ainsi justice est rendue. Ce qui fait l’importance de ce jugement du Conseil d’Etat, ce sont les considérants : le Conseil d’Etat s’est en effet appuyé sur l’article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, selon lequel " toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance ; il ne peut y avoir ingérence d’une autorité publique dans l’exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu’elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l’ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d’autrui ". Toute aussi importante est la décision du Conseil d’Etat de s’appuyer sur le décret du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’Etat Les bonifications pour services accomplis hors d’Europe et la surcotisation Nous avons déjà longuement rapporté les péripéties relatives à l’article 50 de la loi du 9 novembre 2010 et la décision du gouvernement de reporter son application au vote d’un nouvel article de loi plus conforme à la rigueur juridique. La loi de finances relative à la sécurité sociale a finalement comporté ce rectificatif. Mais elle a été déferrée au Conseil constitutionnel qui a pris une décision le 15 décembre. Tout en écartant comme non-conformes à la constitution sept articles, le Conseil constitutionnel a validé la loi qui porte désormais le n° 2011-1906 du 21 décembre 2011 parue au " Journal officiel " du 22 décembre 2011 (elle ne comporte plus que 122 articles). L’article principal qui nous intéresse ici porte le n° 86 (et non plus 50 !). Le dernier alinéa du I de l’article L. 643-3 et L. 723-10-1 du code de la sécurité sociale est ainsi rédigé : " La durée d’assurance ayant donné lieu à cotisations à la charge de l’assuré accomplie après l’âge prévu au premier alinéa et au-delà de la durée mentionnée au deuxième alinéa donne lieu à une majoration de la pension dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat. Toutefois, pour l’appréciation de cette condition de durée, les bonifications de durée de services et majorations de durée d’assurance, à l’exclusion de celles accordées au titre des enfants et du handicap, prévue par les dispositions législatives et réglementaires quel que soit le régime de retraite de base au titre duquel elles ont été acquises ne sont pas prises en compte. Un décret fixe la liste des bonifications et majorations auxquelles s’applique le présent alinéa ". pour annuler le refus du recteur et du tribunal administratif de lui payer ses frais de déplacement. En effet, sous prétexte de l’avoir affectée à l’année à Sens, le tribunal administratif avait considéré que Sens était sa résidence administrative en violation des articles 2 et 3 du décret du 17 septembre 1999, alors que le recteur avait fixé précédemment la ville de Dijon comme résidence administrative. Ainsi, le Conseil d’Etat écrit en toutes lettres que la décision du recteur a porté " une atteinte disproportionnée à son droit de mener une vie privée et familiale normale ". L’on mesure l’importance de ce jugement destiné à faire jurisprudence et on ne peut que s’en féliciter. Toutefois, on ne peut que regretter que l’arrêté pris par le recteur en septembre 2007, et le jugement du tribunal administratif de Dijon d’avril 2009 n’aient été annulés qu’en octobre 2011, soit plus de quatre ans plus tard. F.E. Le jour de carence L’article 105 de la loi de finances qui a été définitivement adoptée par le Parlement le 21 décembre 2011 confirme l’instauration " d’un jour de carence " pour les fonctionnaires, à l’imitation de ce que connaissent déjà les employés du privé (trois jours). Désormais, un fonctionnaire qui prend un congé de maladie ordinaire se verra à compter du 1er janvier 2012 prélever un jour de traitement. Noter que le jour de carence ne s’appliquera pas aux congés de longue maladie, de longue durée, aux congés entraînés par un accident de service ou une " infirmité résultant de blessures ou de maladie contractées ou aggravées soit en service, soit en accomplissant un acte de dévouement dans un intérêt public, soit en exposant ses jours pour sauver la vie d’une ou plusieurs personnes " (article 27 du code des pensions civiles et militaires de l’Etat). " Le présent article n’est pas applicable aux assurés qui remplissent, avant le 1er janvier 2013, les conditions d’âge et de durée d’assurance ouvrant droit au bénéfice de la majoration de pension […] dans leur rédaction antérieure à l’entrée en vigueur de la présente loi ". La décision a été officiellement justifiée par le souci de faire faire des économies à la sécurité sociale. Force est de rejeter cet argument. En effet, dans le cas des employés du privé, les trois jours de carence sont plus ou moins compensés par les accords salariaux et la plupart des intéressés ne perdent pas trois jours de salaire complets. Or, dans le public, si un fonctionnaire perd une journée de salaire, il n’y a aucune compensation de sa mutuelle. En outre, ne recevant aucun traitement pour ce jour de carence, il ne peut pas davantage verser ses 2,97 % pour la M.G.E.N. Où est alors l’économie pour la sécurité sociale ? Ces données confirment la totalité des informations que nous avons publiées dans la " Quinzaine universitaire " depuis mai 2011. F.E. En réalité, mais on l’avait compris, il s’agit de faire faire des économies à l’Etat. Il eût été plus honnête de le reconnaître. F.E. 10 Vie Scolaire La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 Burn out ou syndrome d'épuisement professionnel Le fait et la supercherie Cela se passe dans un lycée de Boulogne, et notre estimé confrère La Voix du Nord rend compte dans son édition du 15 décembre de l'ouverture d'un cycle de conférences monté par " l'équipe médico-sociale " de l'établissement sur le thème " Bien-être, … estime de soi, connaissance de l'ado ". Il s'adresse pour part aux équipes administrative, éducative et pédagogique ; le cadre est posé, et c'est dans ce cadre qu'une psychologue clinicienne anime une conférence sur la gestion du " burn out " – syndrome d'épuisement professionnel, qui est différent de la dépression, parce que ne procédant pas d'autre cause que l'exercice même du métier. La conférencière pose d'emblée le diagnostic que les " enseignants y sont autant exposés que les pompiers, le personnel soignant hospitalier, etc. " ajoutant ce postulat que nous ne pouvons que partager, même si la construction grammaticale est osée : " prendre en compte le bienêtre des lycéens passe par celui des professeurs ". Il est temps. Alors qu'a été rendu public le rapport de Georges Fotinos, ancien chargé de mission de l'Inspection générale et de José Mario Horenstein, psychiatre de la MGEN, sur la qualité de vie au travail, l'émergence et le débordement médiatique du terme de " burn out " nous amène à nous interroger sur son sens, et le sens politique de son emploi, aujourd'hui à propos de notre métier. La prise en compte du " burn out " comme un fait, dans la gestion de notre quotidien professionnel, comme nous venons de le voir, nous y oblige tout autant. Nous évoquerons d'abord l'origine du concept, pour ensuite voir comment il sert à reconnaître un mal, mais en invitant à des soins palliatifs et non curatifs. Nous nous interrogerons enfin sur la valeur de son emploi dans In girum imus nocte et consumimur igni. Nous tournons en vain dans la nuit et sommes consumés par le feu. le cadre de l'installation d'un nouveau modèle scolaire dans nos consciences. Le syndrome d’épuisement professionnel est une maladie caractérisée par un ensemble de signes, de symptômes et de modifications du comportement en milieu professionnel. Le diagnostic de cet état de fatigue classe cette maladie dans la catégorie des risques psychosociaux professionnels et comme étant consécutive à l’exposition à un stress permanent et prolongé. Ce syndrome est nommé burn out syndrom chez les anglophones, d’où l’expression de burn out. Il est brutalement appelé karoshi soit " mort par surcharge de travail " au Japon, où sa réalité extrême a été très tôt observée à grande échelle; le miracle économique nippon a eu un prix, on se souviendra aussi des cas de suicides liés au stress scolaire dénoncés dès les années 1980. Un mal du service : Si dès 1969, un sociologue nord-américain désigne dans un article fondateur un stress particulier lié au travail sous le terme de burn out, ce terme est repris en 1974 par le psychanalyste Herbert J. Freudenberger puis, par la psychologue Christina Maslach en 1976. Freudenberger en donne la plus pure définition : " En tant que psychanalyste et praticien, je me suis rendu compte que les gens sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles. Sous la tension produite par la vie dans notre monde complexe leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte. " Il n'est pas indifférent dans la perspective qui est la nôtre de souligner que pour ces premiers observateurs, le syndrome d’épuisement professionnel vise principalement les personnes dont l’activité implique une relation humaine constante, comme les travailleurs sociaux, les professions médicales, les enseignants. L’étude de ces catégories a conduit à considérer les confrontations répétées à la douleur ou à l’échec comme des causes déterminantes dans les cas de manifestation de ce syndrome d’épuisement professionnel. Mais les connaissances accumulées depuis les premières observations ont conduit à étendre les risques de manifestations du syndrome à l’ensemble des individus au travail, quelle que soit leur activité. Pour nous, il est toutefois essentiel de garder à l'esprit que ce fait, premièrement constaté au sein des professions " aidantes ", a été intimement lié à un modèle social en crise et en mutation. Observé dans le contexte des Etats-Unis au tournant des années 80 où l'enseignement secondaire a connu une transformation profonde, il lui est lié, comme l'orage à la nuée. A l’initiative du secrétaire d’Etat Terrel Bell, le rapport " A Nation at Risk " permit à la politique de Ronald Reagan une refonte du modèle éducatif, en noircissant notamment le constat de la faillite du système. On imposa la réduction à un minimum des ambitions de transmission des savoirs et des connaissances au sein des établissements secondaires pour les transférer au niveau des universités. Cette mutation s'imposa dans la perspective de réaliser un " nouvel ordre " pour lequel un socle minimal de compétences sociales et intellectuelles était souhaité qui fasse de tout américain un citoyen civil parlant anglais, apte à communiquer, adaptable, l'urgence d'intégrer La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 a minima des populations immigrées fut aussi un facteur déterminant un tel choix politique. Elle supposait un repli des idéaux, comme on amène un drapeau, qui laissa désemparés un nombre certain d'acteurs sociaux. Dans ce cadre il devint inévitable de nommer le mal subi par ces derniers. On identifia le poids de l'évolution des structures sur les individus, et la pression que les mutations obligées exerçaient sur eux, la croissance du sentiment d'échec, d'impuissance, notamment face à l'accroissement des tâches et leur dénaturation par la dévaluation des ambitions. Christina Malasch observa qu'un mot qui " circulait " dans bien des métiers résumait le syndrome. Corrélativement, il devint évident qu'il touchait d'autres domaines que les seuls métiers " sociaux ". Une pandémie ? Partout, le constat était le même. Démotivation, dépersonnalisation, culpabilisation implicite ou explicite, conduisent la personne humaine à produire une image dégradée d'elle-même. Elles la mènent à une attitude d'abord de retrait, puis de repli, mais sur un vide existentiel tel, qu'il peut conduire à la volonté d'effacement de soi-même. On fait semblant, tant que l'on peut, ombre de soi qui parfois vient à volontairement rejoindre les ombres. A la différence de Freudenberger que sa construction intellectuelle conduisait à privilégier des éléments de personnalité pour éclairer sur les causes du phénomène, Malasch mit en avant les structures. Ce sont les conditions d'exercice de nos activités qui sont alors en cause. Cette posture n'incite pas pour autant à agir sur les structures. Elle peut conclure à chercher les artifices qui augmenteront la résistance humaine à la pression en envisageant un pourcentage relatif de pertes comme une forme moderne de la fatalité. Malheur aux faibles, ou aux trop résistants. Qui brûle ? Les choses ainsi posées, le choix est simple. Ou bien l'on agit sur les conditions de l’exercice du travail, ou bien l'on traite celui qui travaille de telle façon qu'il supportera au mieux les conditions nouvelles qui lui sont imposées. C'est le choix entre le curatif et le palliatif, agir contre les émissions toxiques, ou améliorer le masque à gaz. L'analyse des mesures médico- sociales proposées dans le cadre des réformes au bénéfice des personnels de l'Education nationale nous a déjà amenés à montrer dans de précédents articles qu'elles relevaient du choix palliatif. Tout comme la suprême ruse du diable consiste à laisser croire qu'il n'existe pas, diton, la lecture du rapport Fotinos nous confirme que la reconnaissance du mal n'implique pas d'agir à sa racine. Inviter à mettre au centre de la réflexion la " qualité de vie " dans l'établissement, c'est éviter de remettre en cause l'évolution même de la structure et ses effets pourtant évidents, si évidents que précisément on les dénonce avec un courage apparent. Mieux encore, c'est l'ancrer dans sa fonction de lieu de vie où l'enseignement n'est plus qu'un élément du paysage. Rappelons que le récent projet d'évaluation des professeurs, cause d'une juste opposition, est éclairant, puisqu'il privilégie la capacité " socio éducative " du professeur au détriment de la reconnaissance de son excellence disciplinaire. Rappelons, enfin, que les soins palliatifs proposés confinent le traitement dans la quête du " vivre ensemble " et excluent bien la compensation individuelle, notamment en termes financiers. Enfin, tout est fait pour individualiser le problème rencontré. Or, c'est l'édifice commun qui se consume. Et parfois, au bout de la chaîne, l'évidence ressurgit. A Boulogne, notre jeune conférencière proposa les remèdes attendus que sa fonction impose " prendre du recul, analyser la situation, penser un minimum à soi pour pouvoir aider les autres ... se confier à ses amis, à sa famille, apprendre à verbaliser ... ". Mais, honnête, elle n'avait pu qu'avouer à son public : " Quand vous vous retrouvez devant une classe avec beaucoup trop d'élèves, vous pouvez avoir l'impression de mal faire votre travail et de manquer de reconnaissance, vous pouvez vous sentir stressé d'avoir un programme à aborder en tant d'heures, affronter les difficultés pour trouver une salle disponible ". Oui, entre autres. Albert-Jean Mougin Vice-Président Vie Scolaire 11 La qualité de vie au travail dans les lycées et collèges Le " burn out " des enseignants Georges Fotinos et José Mario Horenstein Cette enquête a été réalisée en mai juin 2009 et publiée fin novembre 2011. Des chiffres préoccupants… • 60 % des professeurs négligent des tâches utiles à cause de la quantité de travail. • 55% estiment que les procédures disciplinaires ne sont pas appliquées de façon équitable et cohérente. • 67% pensent que leur établissement n’est pas soutenu par la collectivité pour faire face à la violence. • 58% déclarent que l’ambiance dans leur établissement n’est pas à l’optimisme. • 28% pensent souvent à quitter leur travail et près de 16 sont incertains sur ce point, soit en tout 43% ! …fortement clivés en fonction des établissements • 1/3 des personnels de LP et de LPO pensent souvent à changer de travail contre 1 sur 4 en Collège et en LEGT. Des analyses discutables Les auteurs mettent l’accent sur l’importance du climat scolaire, affirmant que plus le climat est bon, plus les personnels ont un fort " sentiment de sécurité " (on ne parle que de " sentiment " ; à aucun moment, violence et incivilités ne sont considérées comme des faits objectifs). Ne serait-ce pas plutôt le contraire ? Puis, établissant le lien entre climat scolaire et nombre de procédures disciplinaires, les auteurs insinuent avec leur logique toute particulière qu’il serait bon de réduire le nombre de procédures disciplinaires pour améliorer le climat … Le raisonnement a, il est vrai, des précédents. Les élèves redoublants sont moins performants que les autres : supprimons le redoublement ; les notes sont mauvaises : supprimons les notes ; la violence et les incivilités augmentent : supprimons les conseils de discipline. N’est-ce pas en effet plus simple que de lutter contre la violence ou l’ignorance ? Quelques propositions " managériales " : du collectif et de l’interdisciplinaire ! Développer les formations en management des personnels de direction, créer les conditions du vivre ensemble, privilégier les actions collectives. Interdire les journées de plus de 6 h de cours, favoriser la bivalence entre disciplines cognitive et sportive ou artistique, intégrer des activités éducatives et socio-culturelles dans le temps de service, favoriser la mobilité, développer les compétences professionnelles et personnelles … Béatrice BARENNES 12 Gestion des Personnels La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 Stagiaires Beaucoup de bruit pour rien ! Ces derniers mois, le petit monde de l’éducation s’est bien agité autour des professeurs stagiaires … de toutes parts. Notre ministre de l’Education nationale, dès le lendemain des épreuves d’admissibilité au CAPES externe, s’est empressé d’annoncer au Salon de l’Education une augmentation des salaires des professeurs entrant dans le métier. On pourra remercier la Ligue de l’Enseignement dont les subventions avoisinent les 25 millions d’euros (1) en 2010 pour cette tribune de choix offerte à un ministre communiquant. On a donc permis à grand bruit de faire croire au plus grand nombre de nos citoyens que le Ministère de l’Education nationale prend bien soin de ses fonctionnaires. Que n’a-t-on comparé notre statut et notre salaire à ceux de nos collègues européens ? (2) On annonce donc sans aucune contradiction une augmentation de 18 % du salaire d’entrée dans le métier depuis 2007 … A-t-on oublié que l’emploi du temps d’un stagiaire a augmenté, lui, de 33 % depuis cette date ? Un professeur stagiaire enseigne désormais à plein temps, et " bénéficie " en plus d’une formation imposée à hauteur d’un tiers de temps plein répartie sur l’année . Mais il est vrai qu’il serait moins populaire, même aux yeux de l’opinion, d’annoncer que même à partir de février 2012, date d’application de cette " augmentation ", nos stagiaires seront rémunérés 15 % de _______________________ (1) D'après le tome 1 du document budgétaire " Effort financier de l'Etat en faveur des associations, annexe au projet de loi de finances pour 2011 ". p. 228 (2) Luc Chatel à l’inauguration du salon de l’Education 2011 : " … Quel est le pays au monde qui fait ce geste à destination des enseignants ? Il n’y en a pas d’autre ! Regardez ce qui se passe en Espagne où l’on a baissé le salaire de manière autoritaire de 5 % ... " moins que leurs prédécesseurs. Il vaut mieux en effet tenter l’impossible pour déclencher de nouvelles vocations. Le métier n’attire plus et la coïncidence entre la fin des épreuves d’admissibilité et le " grand geste " du ministre (source AEF, citation de Mme Josette Théophile le 24/11/11) est troublante. Combien d’inscrits au CAPES se sont réellement présentés aux épreuves cette année ? On a annoncé de même à grand bruit une décision du Conseil d’Etat qui allait rebattre toutes les cartes de la formation des maîtres. Par un arrêt en date du 28 novembre 2011, le Conseil d’Etat vient de statuer sur plusieurs arrêtés ministériels du 12 mai 2010 relatifs à la formation des maîtres, consécutifs à la " masterisation ". On a l'impression en lisant les commentaires de telle ou telle organisation que c'est tout le principe de la formation qui est remis en jeu ... Malheureusement, ce n’est pas le cas. Il annule deux parties de l'arrêté du 12 mai 2010 : 1) l'article 3 – la définition des compétences à acquérir parce qu'elle est en opposition au cahier des charges de décembre 2006. 2) l'article 6 – les modalités d'évaluation et de titularisation parce qu'elles sont en opposition à l'arrêté du 2 juillet 91. La véritable difficulté des professeurs stagiaires du second degré est l’emploi du temps complet devant élèves auquel s’ajoute la formation. Ce dispositif existait déjà pour les " stagiaires en situation ", ceux qui avaient une expérience préalable d'enseignement, et dont on pouvait dire qu'ils seraient plus à même de faire face à ce type de contrainte, qu'ils avaient moins besoin de formation, etc. Or, à la lecture de l'avant-dernier paragraphe de la page 5 de l’arrêté, on découvre que le Conseil d'Etat ne revient pas sur la durée de formation par rapport à la présence devant les élèves. Beaucoup de bruit pour rien, encore. Enfin, la Commission des Affaires culturelles et de l’Education de l’Assemblée Nationale vient de voter la publication d’un rapport sur la formation initiale et le recrutement des enseignants : 126 pages, remodelées heureusement quant aux propositions initialement faites pour le recrutement. On y découvre une synthèse de toutes les auditions d’organisations syndicales. L’enquête réalisée par le SNALC en février 2011 auprès de plus de 550 stagiaires y figure : l’augmentation du nombre de démissions par rapport à l’année précédente, les conditions d’exercice désastreuses de la profession, et particulièrement des stagiaires … Un constat qui serait louable s’il ne déviait pas vers des solutions douteuses. Dans les propositions : aucune remise en cause de la circulaire de cadrage des stages des professeurs. On y propose prioritairement d’ " engager dès maintenant une réflexion sur un nouveau système de formation initiale et de recrutement des enseignants ". Peut-être serait-il judicieux de mettre en place une autre Mission d’information sur la formation initiale, et etc. Peut-être pourrait-on simplement écouter et appliquer les propositions en faveur des professeurs stagiaires émises par le SNALC-CSEN, deuxième syndicat le plus représenté dans l’enseignement secondaire ? Jean-Charles ZURFLUH Commissaire paritaire national secteur " Entrée dans le métier " [email protected] La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 Gestion des Personnels 13 Spécial Promotions 2012 Hors Classes, Classes Exceptionnelles, Listes d'Aptitude, Intégrations La note de service sur l'accès à la hors classe des professeurs agrégés n'est toujours pas parue. Interrogé, le Ministère nous a répondu que fin janvier, quelques modifications y seraient apportées et sont actuellement à l'arbitrage. Connectez-vous sur www.snalc.fr pour en connaître le résultat. ATTENTION : Reportez-vous au B.O. n° 46 du 15 décembre 2011 qui reconduit les dispositions du B.O. du 17 décembre 2009 et consultez les notes de service pour des précisions et détails complémentaires. Consultez également les circulaires de votre Rectorat. • Les listes d'aptitude sont établies annuellement. Pour les promotions demandant encore candidature, les collègues non nommés en 2011 doivent donc à nouveau faire cet acte de candidature et redéposer l'intégralité des justificatifs (titres, etc.). concernés sont automatiquement examinés. Il est utile de consulter, renseigner et compléter i-prof, et nécessaire de faire entériner et valider les éléments justificatifs ouvrant droit à bonifications éventuelles auprès du chef d'établissement. • Candidatures à saisir entre le 10 et le 31 janvier 2012 pour les Listes d'Aptitude et d'Intégration AE/PEGC/Chargés d'Enseignement d'EPS. • L'exercice d'au moins 6 mois de fonction en qualité de titulaire du nouveau corps ou grade est nécessaire pour bénéficier d'une retraite calculée sur la base du nouveau corps ou grade. En cas de stage, nécessité de demeurer en activité durant 18 mois au moins à compter du 01.09.2012 (plus, pour les collègues à temps partiel). Il ne faut en particulier pas atteindre la limite d'âge avant le 01.09.2013 (sauf bénéfice d'un recul de cette limite). • Saisie des candidatures : sur Internet uniquement (www.education. gouv.fr), module Siap. • Hors-Classes Agrégés, Certifiés, PLP, Professeurs d'EPS, CPE et Classes Exceptionnelles et Hors-classes Chargés d'Enseignement d'EPS, PEGC : il n'y a plus d'acte de candidature, tous les collègues Dossier réalisé par Toufic KAYAL Secrétaire national à la Gestion des Personnels Accès aux corps des Certifiés et Professeurs d'EPS par Liste d'Aptitude, décrets 72 et 80 Candidatures du 10 au 31 janvier 2012 sur www.education.gouv.fr/siap Accusés de réception et justificatifs au plus tard pour le 7 février 2012 • Conditions de recevabilité • être fonctionnaire titulaire appartenant à un corps enseignant relevant du MEN en position d'activité, en CLM (Congé de Longue Maladie), CLD (Congé de Longue Durée), ou affecté dans l'enseignement supérieur, ou en position de détachement dans des fonctions enseignantes dans un établissement d'enseignement. • Autres cas : – obligation de renoncer au détachement dans des fonctions non-enseignantes pour effectuer le stage. – titulaires en CLM/CLD, obligation de remplir les conditions d'aptitude physique à la date d'effet, et de faire effectivement le stage. • être âgé de 40 ans au moins au 1er octobre 2012. Attention : les candidats qui atteindraient la limite d'âge avant le 1er septembre 2013 ne peuvent être nommés stagiaires. • Conditions de titres Les titres sont appréciés au 31 octobre 2011. Photocopies (simples) obligatoires, à joindre à la notice de candidature ou à l'accusé de 14 Gestion des Personnels réception. Les vérifications sont faites par les rectorats. Vous devez faire acte de candidature dans la discipline à laquelle votre titre vous donne accès. Vous pouvez toutefois être candidat dans une autre discipline, à condition de détenir un des titres figurant à l'annexe de l'arrêté du 6 janvier 89 modifié, et de justifier lors du dépôt de candidature de 5 ans au moins d'exercice dans cette discipline. Votre candidature doit en ce cas obtenir aussi l'avis favorable de l'Inspection. Vous pouvez également faire acte de candidature sur un autre titre ou diplôme permettant de se présenter aux concours externe et interne du CAPES ou au CAPET externe et acquis en au moins quatre ans d'études post-secondaires, ou sur une licence en 4 ans (droit, sociologie) si elle est homologuée comme maîtrise. Les enseignants nommés ministériellement en documentation peuvent donc être candidats dans une autre discipline. Les enseignants possédant une licence donnant accès à deux disciplines, y compris la discipline " documentation ", doivent choisir l'une ou l'autre. Le stage puis la réaffectation se font dans la discipline retenue, avec donc changement définitif de discipline, en cas de promotion. Les enseignants justifiant de deux licences et exerçant dans les deux disciplines peuvent être candidats dans les deux disciplines, en indiquant leur choix prioritaire. • Les candidats à l'accès au corps des professeurs d'EPS doivent être titulaires de la licence STAPS ou du P2B. Sont également recevables sans condition de titre les candidatures des ChE d'EPS et des PEGC appartenant à une section comportant la valence EPS. • CONDITIONS DE SERVICE (au 1er octobre 2012) • Dix années au moins de services effectifs d'enseignement, dont au moins cinq accomplies en tant que fonctionnaire titulaire. En ce qui concerne les Chargés d'Enseignement d'EPS et les PEGC, ils doivent justifier respectivement d'au moins quinze et dix ans de tels services s'ils n'ont pas la licence STAPS ou le P2B. Sont exclus du calcul : – la durée du Service national ; – le temps passé en qualité d'élève d'un IPES ou de tout établissement de formation, sauf si le candidat était antérieurement titulaire d'un La Quinzaine Universitaire autre corps enseignant relevant du Ministère de l'Education Nationale ; – les services de CE-CPE, de surveillant général, de MI-SE ; – les services de Professeur adjoint d'EPS stagiaire issu du concours ; Sont pris en compte : – les années de stage accomplies en situation (en présence d'élèves) ; – les services dans un établissement public d'enseignement relevant du MEN, dans un autre établissement public d'enseignement, dans un établissement d'enseignement sous contrat d'association, les services effectifs d'enseignement type loi du 11.01.84 ; – les années à temps partiel, considérées comme années de services complets dans le décompte des dix ans ; – les services de documentation effectués en CDI ; – les services de lecteur ou d'assistant à l'étranger, si le candidat avait antérieurement la qualité de titulaire d'un corps enseignant relevant du MEN ; – les services effectués au titre de la formation continue. • BAREME • Note attribuée par le recteur selon les fourchettes suivantes : – Classe Normale note 5ème échelon............................... 73 à 83 6ème échelon............................... 75 à 85 7ème échelon............................... 77 à 87 8ème échelon............................... 79 à 89 9ème échelon................................81 à 91 10ème échelon............................. 83 à 93 11ème échelon.............................. 85 à 95 – Hors Classe note 1er échelon................................. 75 à 85 2ème échelon............................... 77 à 87 3ème échelon............................... 79 à 89 4ème échelon................................81 à 91 5ème échelon............................... 83 à 93 6ème échelon............................... 85 à 95 – Classe exceptionnelle.............. 85 à 95 • Echelon au 31.08.11 (hors-classe éventuelle au 01.09.2011 exclue) – Accès au corps des Certifiés - 10 pts par échelon classe normale - 3 pts par année effective d'ancienneté dans le 11ème échelon (y compris reliquat éventuel, arrondi à l'année supérieure) dans la limite de 25 pts - 70 pts pour la hors-classe + 10 pts par échelon dans ce grade et pour le 6ème échelon, 135 pts - 135 pts pour la classe exceptionnelle – Accès au corps des professeurs d'EPS - 10 pts par échelon de la classe normale n° 1342/14 janvier 2012 - 1 pt/année effective dans le 11ème échelon (y compris reliquat éventuel, arrondi à l'année supérieure) dans la limite de 5 pts. - 60 pts pour la hors-classe + 10 pts par échelon dans ce grade et pour le 6ème échelon - 1 pt/année effective d'ancienneté dans les 5ème et 6ème échelons, dans la limite de 5 pts pour chaque échelon. - 125 pts pour la classe exceptionnelle. • Situations spécifiques – Exercice en même établissement (ou plusieurs si TZR ou carte scolaire) Ambition Réussite, ZEP, sensible, difficile, "plan violence". - 4 pts à partir de la 3ème année d'exercice, et 2 pts pour chaque année suivante, total maximum 10 pts, plus éventuellement, sur décision du recteur, jusqu'à 10 pts supplémentaires. – Fonctions spécifiques - conseiller pédagogique, tuteur, conseiller en formation continue, chef de travaux : jusqu'à 10 pts, à la discrétion du recteur. – ces deux bonifications ne sont pas cumulables. • Diplômes et titres acquis au 31 octobre 2011 (joindre impérativement les pièces justificatives) : Accès au corps des professeurs certifiés : – bi-admissibilité à l'agrégation ou au concours d'ENNA : 70 points – admissibilité à l'agrégation ou au concours d'ENNA : 30 points (ces deux titres ne sont pas cumulables) – bi-admissibilité CAPES, CAPET ou PLP2 (externe ou interne) : 50 points – admissibilité CAPES, CAPET ou PLP2 : 30 points (ces deux titres ne sont pas cumulables). Les points attribués au titre des quatre rubriques précédentes ne peuvent excéder 70 points. – diplôme d'ingénieur : 20 points – DES ou maîtrise (non cumulables) : 25 points – DEA ou DESS (non cumulables) : 10 points – doctorat de 3ème cycle : 12 points – doctorat d'Etat : 20 points, NB: dans la discipline " documentation ", les titres et diplômes mentionnés ci-dessus et acquis dans la spécialité sont majorés dans les conditions précisées ci-dessous : – maîtrise documentation et information scientifique et technique : + 15 points – DESS en informatique et documentation : + 17 points – DESS en documentation et technologies avancées :+ 17 points – DESS informatique documentaire : + 17 points – DESS information, documentation et informatique: + 17 points – DESS gestion des systèmes documentaires d'information scientifique et technique : + 17 points La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 – DESS techniques d'archives et de documentation : +17 points A ces titres s'ajoutent : – diplôme supérieur de bibilothécaire : 15 points – diplôme INTD : 17 points. Accès au corps des professeurs d'éducation physique et sportive : – bi-admissibilité à l'agrégation : 100 points – admissibilité à l'agrégation : 90 points – deux admissibilités CAPEPS ou deux fois Gestion des Personnels la moyenne (avant1979) : 79 points – admissibilité CAPEPS ou moyenne (avant 1979) : 80 points – DEA STAPS : 80 points – maîtrise STAPS : 75 points – licence STAPS ou P2B : 70 points – PA3 : 50 points (joindre impérativement l'arrêté de titularisation obtenu à l'issue de l'année de stage) – DEUG STAPS ou P2A : 45 points – P1 : 35 points Pour les rubriques qui précèdent, il ne sera 15 pris en compte que le niveau le plus élevé, – licence autre que STAPS : 10 points – maîtrise autre que STAPS : 20 points DES, DEA ou DESS autre que STAPS : 30 points – doctorat de 3ème cycle ou doctorat d'Etat : 30 points – doctorat de l'ENSEP, diplôme de l'INSEP : 30 points Les bonifications attribuées au titre des cinq derniers cas ne sont pas cumulables entre elles. Hors Classes : les critères • L'expérience Le recteur doit, en principe, promouvoir ou proposer en premier les "agents les plus expérimentés et les plus qualifiés, notamment les lauréats du concours ayant atteint l'échelon le plus élevé de la classe normale", donc les collègues au 11ème échelon de la classe normale. A l'inverse, pour la Hors Classe Agrégés, les recteurs doivent au contraire réserver 10 %* de leur avis le plus favorable à des collègues plus jeunes, n'ayant pas atteint le 11ème échelon. Le choix final qu'opérera le ministère suite à la CAPN comportera au moins 5 %* d'enseignants n'ayant pas encore atteint le 11ème échelon. Les recteurs doivent aussi respecter un ratio hommes/femmes, en particulier pour la Hors Classe Certifiés, PLP, Professeurs d'EPS, CPE. * Sous réserve d'éventuelles modifications dans la note de service de fin janvier. • La notation et la carrière – note administrative et note pédagogique au 31 août 2011 ; – leur progression ; – les avancements au grand choix et au choix. • L'investissement professionnel – formateur IUFM ; – enseignement en Supérieur, en Classes Préparatoires, en BTS, en Classes Européennes, en GRETA ; – chef de travaux ; – tutorat, conseiller pédagogique ; – responsable d'un projet académique ; – élaboration de sujets de concours ou d'examen, membre de jury de concours, appui à l'Inspection. • L'implication dans la vie de l'établissement – élaboration, et réalisation du projet d'établissement ; – "animation" et coordination des équipes pédagogiques et éducatives ; – participation aux conseils de classe et aux instances pédagogiques et éducatives de l'établissement ; – participation aux activités éducatives organisées dans l'établissement, soutien et suivi des élèves, orientation, etc. ; – accueil et dialogue avec les familles ; – partenariat avec l'extérieur, les entreprises, les associations, les organismes culturels, scientifiques ou artistiques. • Le parcours professionnel – spécificité et difficulté des postes occupés [Ambition Réussite, ZEP, Sensible, Violence, PEP, rural isolé, APV, complément de service ...] ; – exercice dans plusieurs niveaux d'enseignement ; – "mobilité géographique", "disciplinaire", "fonction nelle" ... • Les formations et compétences – concours, admissibilité(s), titres et diplômes ... – VAE, stage de reconversion, compétence TICE, Français Langue Etrangère, langues étrangères, enseignement hors discipline d'origine. Hors Classe des Agrégés Les conseils ci-après ne tiennent pas compte des nouveautés de la note de service sur l'accès à la hors classe des agrégés qui devra paraître fin janvier. Nous vous en rendrons compte dès sa parution sur www.snalc.fr Pour l'accès à la Hors Classe des Agrégés, il n'y a plus de candidatures. Les dossiers de tous les Agrégés promouvables (c'est-à-dire, ayant atteint au moins le 7ème échelon de la classe normale au 31.12.11) doivent obligatoirement être examinés par le recteur. • Ce que vous avez à faire – vérifier votre dossier i-prof, et en particulier que tous les éléments de votre situation administrative et professionnelle qui y figurent sont bien exacts, à jour, et complets. – compléter au besoin, dès maintenant, les rubriques de ce dossier i-prof : affectations (en particulier en ZEP, difficile, isolé ...), stages, compétences TICE, Français Langue Etrangère, langues étrangères, titres, diplômes, activités de formation ou d'évaluation ... – déposer auprès de votre chef d'établissement les justificatifs à l'appui des éléments, titres, diplômes, compétences ... de ce dossier. – personnels "hors académie", détachés (en particulier dans le Supérieur ou à l'Etranger), mis à disposition : faire parvenir le curriculum vitae et une fiche d'avis (à télécharger sur SIAP ) renseignée par le supérieur hiérarchique, au plus tard pour le 26 février 2011 au Bureau DGRH B2-4 – 72, rue Regnault – 75243 Paris Cedex 13. – affectés en TOM/COM : transmettre au vice-recteur une édition papier du dossier I- Prof (curriculum vitae et fiche d'avis) complété, avec avis du chef d'établissement, également avant le 27 février. – Les personnels affectés à Saint-Pierreet-Miquelon relèvent des compétences de l'académie de Caen 16 Gestion des Personnels • Les modalités de l'appréciation par le recteur Pour chaque promouvable, une appréciation portant sur la valeur, l'expérience et l'investissement professionnels devra être formulée par le recteur, après avis du chef d'établissement et de l'IPR. Chaque chef d'établissement donnera donc, via i-prof, un avis sur tout Agrégé promouvable : Très Favorable (pour au maximum 20 % des avis ...), Favorable, Réservé ou Défavorable (Très Favorable, Réservé et Défavorable étant obligatoirement accompagnés d'une motivation écrite). Est-il utile de préciser que seul le Très Favorable permet, en fait, d'être éventuellement retenu ensuite par le recteur ? ... Même système d'avis TRès Favorable, FAVorable, Réservé, DEFavorable et d'appréciation écrite par l'IPR. Critères : voir ci-dessus. La Quinzaine Universitaire Chaque enseignant promouvable devra pouvoir prendre connaissance des avis émis sur son dossier par le chef d'établissement et l'IPR compétents dans " un délai raisonnable " avant la tenue de la CAPA. Après ces avis, chaque recteur classera tout Agrégé promouvable en Exceptionnel (10 % au maximum des promouvables), Remarquable (20 % au maximum), Très Honorable, Honorable, Insuffisant, en s'appuyant sur les avis de l'IPR et du chef d'établissement, et sur les critères détaillés ci-dessus. • Le barème final de classement Il devrait être le suivant : • Notation : maximum 100 pts – Notes au 31.08.11. – Affectés dans le second degré : note administrative sur 40 + pédagogique sur 60 – Affectés dans le supérieur ou détachés : note sur 100. n° 1342/14 janvier 2012 • Parcours de carrière : maximum 100 pts (selon l'échelon au 31.12.11) – uniquement si échelon obtenu au choix ou au grand choix : 7ème éch. 10 pts, 8ème 20 pts, 9ème 40 pts, 10ème 60 pts. Non cumulables entre eux. – 11ème éch., non cumulable avec les précédents, uniquement si accès au choix ou au grand choix à ce 11ème éch. ou, si accès par ancienneté, si accès antérieur au 10ème éch. au choix ou au grand choix : - 3 ans ou moins dans ce 11ème éch., 80 pts - 4 ans ou plus dans ce 11ème éch., 90 pts. – 10 pts supplémentaires si enseignement actuel ou passé d'au moins cinq ans dans un même établissement relevant de l'éducation prioritaire. • Parcours professionnel : maximum 100 pts – Exceptionnel 90 pts, Remarquable 60 pts, Très Honorable 30 pts, Honorable 10 pts, Insuffisant 0 pt. – 10 pts supplémentaires si enseignement actuel d'au moins trois ans en établissement relevant de l'éducation prioritaire et si avis TRès Favorable ou FAVorable du chef d'établissement. Hors Classe des Certifiés, Professeurs d'EPS, PLP, CPE L'accès à la Hors Classe est du ressort des recteurs. Vous devez donc envoyer votre fiche syndicale au SNALC de votre académie. • Conditions d'accès Avoir atteint au moins le 7ème échelon au 31.12.2011. Etre en position d'activité, Mise à disposition, détachement, ou en TOM/COM. • Il n'y a plus de candidature Chaque recteur est censé examiner la situation et la valeur professionnelle de tous les promouvables de son académie ... Vous êtes simplement invité(e) à : • Consulter, sur internet, votre dossier i-prof. • Vérifier l'exactitude des éléments qui figurent dans ce dossier : – ancienneté, échelon, note administrative, note pédagogique ... – affectations successives, en particulier Ambition Réussite, ZEP, difficile, sensible, PEP, PEP IV, rural isolé, APV ; – classes enseignées ; – responsabilités pédagogiques ; – stages, compétences TICE ou Français Langue Etrangère, Langues étrangères ; – titres et diplômes. – activités dans la formation et l'évaluation. • Compléter au besoin, dès maintenant, mettre à jour, et actualiser tous ces éléments. • R e m e t t r e é v e n t u e l l e m e n t à v o t r e chef d'établissement les justificatif s des éléments, titres, diplômes, admis sibilités ... susceptibles d'être pris en compte, selon la circulaire rectorale. Consultez votre SNALC académique (voir p. 22) • Plus de barème national fixe ... Mais, éventuellement, un barème académique : chaque recteur retient, hiérarchise et "valorise" comme il l'entend, par barème ou non, et par le barème qu'il veut, les éléments détaillés en Critères, (page précédente). Ce barème, dit "de classement ", reste indicatif. Consultez, sur ce barème, votre SNALC académique (voir p. 22) • Poids accru du chef d'établissement et de l'IPR Tout cela s'accompagne de l'avis des corps d'inspection et, selon les académies, de l'avis éventuel du chef d'établissement, les deux avis pouvant s'exprimer sous forme de points de barème, à la discrétion de chaque recteur. Consultez, sur ce dispositif particulier à chaque rectorat, votre SNALC académique (voir p. 22) PEGC et Ch.E. d'EPS • Conditions de Promotion – Etre au moins au 7ème échelon de la classe normale (au 31.12.2011). – Etre en activité, affecté dans le supérieur, en position de détachement, ou mis à disposition Loi 1984. – Il n'y a plus de candidatures : tous les collègues promouvables doivent être examinés par le recteur. Votre dossier sera établi automatiquement dans l'application siap/i-prof : consultez ce dossier, vérifiez-le, complétez-le en suivant les conseils donnés ci-dessus pour la Hors Classe des Certifiés. • Barème Désormais établi, éventuellement, par chaque recteur ... Consultez votre SNALC académique (voir p. 22) La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 Gestion des Personnels Accès au corps des Agrégés • Nécessité de faire acte de candidature uniquement par i-prof, module siap. Candidatures à saisir entre le 10 et le 31 janvier 2012. Accusé de réception reçu directement sur la messagerie i-prof. TOM, détachés (Supérieur en particulier), Etranger : candidature sur i-prof mais, en plus, dossier papier, téléchargeable sur siap, à faire parvenir au plus tard pour le 3 février au bureau DGRH B2-4, directement ou via le vice-rectorat selon les cas. • Candidature ouverte aux Certifiés, PLP, Professeurs d'EPS ayant cette qualité au 31 décembre 2011, âgés de 40 ans au moins au 01.10.2012, et justifiant à cette même date d'au moins dix ans de services effectifs d'enseignement, y compris stage, privé sous contrat, documentation en CDI, formation continue, temps partiel, lecteur ou assistant à l'Etranger (si déjà titulaire) ou de chef de travaux, dont au moins cinq ans dans leur corps. • Certifiés d'une discipline sans Agrégation et PLP : candidature dans la discipline dans laquelle ils détiennent le diplôme le plus élevé, sauf avis circonstancié de l'IPR. • Il est obligatoire de saisir sur i-prof (menu : les Services) : – une "lettre de motivation" "analysant" et "valorisant" les étapes et choix de sa carrière et ses expériences professionnelles ; mettant en évidence les compétences acquises, exposant ses "aspirations" et ses projets pédagogiques ou éducatifs ... En particulier, le projet d'exercer de nouvelles fonctions, ou de recevoir une nouvelle affectation dans un autre type de poste ou d'établissement. – un "curriculum vitae" : situation individuelle, formation, mode d'accès au grade, itinéraire professionnel, activités éducatives ... Voir modèle en annexe au BO n° 47 du 17 décembre 2009. • Les propositions du recteur doivent privilégier : – la notation et sa progression, – les rythmes des avancements d'échelon, – les promotions de corps et/ou de grade, – les affectations, actuelles ou passées, en établissement difficile, sensible, ZEP, violence, PEP IV, Ambition Réussite, – conseiller pédagogique, tutorat, formateur, mission académique – engagement et rayonnement "hors de la classe" ... 17 Adjoints d'Enseignement, Chargés d'Enseignement d'EPS Intégration au titre des décrets de 70 et 89 • Barème : 10 pts par échelon atteint au 31.08.2011. Priorité donnée, par ailleurs, aux agents exerçant en "ambition réussite" ... • Candidature à saisir sur www.education. gouv.fr, module siap, entre le 10 et le 31 janvier 2012 au plus tard, accusé de réception et justificatifs pour le 7 février. • Conditions : – être en activité, en mise à disposition ou en détachement, – au moins cinq ans dans les services publics au 1er octobre 2012, – exercer pour l'année de stage 2012-2013 des fonctions enseignantes dans un établissement d'enseignement, – aucune condition d'âge, sauf ne pas atteindre les 65 ans avant le 01.09.2013 pour pouvoir effectuer l'année de stage obligatoire. • Si par ailleurs candidature aussi au titre de la Liste d'Aptitude décrets de 72 et 80 (voir page 13) : indiquer impérativement la priorité choisie entre les deux candidatures, vérifier qu'elle est bien exprimée sur l'accusé de réception. • Le classement par le recteur des dossiers de candidatures se fera en tenant compte des avis du chef d'établissement et de l'IPR. Ces avis se déclinent en 4 degrés : Très favorable, Favorable, Sans opposition et Défavorable. • Le recteur transmet ses propositions à l'administration centrale après consultation de la CAPA. La décision finale sera prise par le ministre après avis du groupe des inspecteurs généraux de l'éducation nationale de la discipline concernée et de la CAPN. Toutes les fiches de suivi syndical pour ces promotions et avancements sont téléchargeables sur notre site : www.snalc.fr onglet Utile puis Fiches de suivi syndical Classe Exceptionnelle pour les Chargés d'Enseignement d'EPS & les PEGC • Conditions : sont promouvables les Chargés d'Enseignement d'EPS ou les PEGC, au moins au 5ème échelon de la Hors Classe au 31.12.2011, y compris stagiaires dans d'autres corps. • Modalités : plus de candidatures, tous les promouvables doivent être examinés. Dossier à consulter, vérifier et compléter sur i-prof • Barème : établi désormais par chaque Recteur ... Liste d'Aptitude - 2012 pour l'accès au corps des Professeurs Agrégés 4, rue de Trévise - 75009 PARis Tél 01.47.70.00.55 [email protected] NOM O M. O Mme Académie .................................................... O Melle .................................. DisciPLine ..................................................................... Prénom .......................................................................... corps d'appartenance Nom de jeune fille .......................................................... O Date de naissance |__|__| |__|__| |__|__|__|__| accès à ce corps par Adresse ......................................................................... en |__|__|__|__| ...................................................................................... Echelon ........ Certifié O PLP O Prof. d'EPS O concours O liste d'aptitude depuis le |__|__| |__|__| |__|__|__| |__|__|__|__|__| .............................................................. Tél |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| O poste fixe Fax |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| en Cessation Progressive d'Activité e-mail ............................................................................ si oui, date prévue pour la retraite |__|__| |__|__| |__|__|__| Etablissement d'exercice ............................................ ................................................................................. |__|__|__|__|__| ........................................................ O Ambition Réussite O Violence O ZEP O PEP O Sensible O PEP IV O Difficile depuis |__|__|__|__| O Zone de Remplacement. O oui O non Affectation officielle (si différente de l'établissement d'exercice ou détachement) Etablissement................................................................... ...................................................................................... |__|__|__|__|__| ............................................................... ou Z.R. de ..................................................................... Justificatifs à joindre chaque année à votre dossier O CAPES/CAPEPS Bi-Admissibilité O CAPET/CAPLP O à l'Agrégation Doctorat O d'Etat O 3 ème en |__|__|__|__| O à l'ENNA Admissibilité O Agrégation O ENNA en |__|__|__|__| O Maîtrise O DES c. d'Université en |__|__|__|__| O DESS O DEA en |__|__|__|__| O Diplômes étrangers (précisez) ...................................... Diplôme d'Ingénieur en |__|__|__|__| ..................................................................................... Note pédagogique 2011-2012 : ......... / 60 Dernière inspection en |__|__|__|__| par M. ....................... Note administrative 2011-2012 : ......... / 40 Note globale : ................... / 100 (Supérieur, détachés) Ancienneté (en nbre d'années) dans l'Educn Nationale |__|__| dont |__|__| en qualité de titulaire Fonctions de O Chef de Travaux O Conseiller pédagogique O Tuteur Fonctions éventuellement assurées (à temps plein) au cours de la carrière, autres que les fonctions d'enseignement : ....................................................................................................................................................................................... ....................................................................................................................................................................................... ....................................................................................................................................................................................... Joindre impérativement, dans votre envoi au syndicat, photocopies - de votre curriculum vitae - de votre lettre de motivation - des titres et diplômes mentionnés Avez-vous été, l'an dernier, proposé(e) par votre Recteur sur la liste académique O oui O non si oui, rang |__|__| inscrit(e) sur la liste complémentaire nationale O oui O non En vertu des articles 27 et 34 de la loi du 06.01.78, vous acceptez en remplissant cette fiche de fournir au SNALC les informations nécessaires à l'examen de votre carrière, lui demandez de vous communiquer en retour les informations sur votre carrière auxquelles il a accès à l'occasion des CAPA ou CAPN , et l'autorisez à les faire figurer dans ses fichiers, sous réserve des droits d'accès et de rectification prévus par la loi et sauf demande contraire de votre part. Date et signature La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 Vie Syndicale 19 Le Congrès National du SNALC-CSEN se déroulera à Nice (Alpes-Maritimes) à l'Acropolis – Palais des Congrès 1, esplanade Kennedy du 2 au 6 avril 2012 Il est ouvert à tous les adhérents à jour de leur cotisation 2011-2012, qui bénéficieront d'une autorisation d'absence de droit (consultez votre section académique pour les modalités pratiques) Seront à élire, à l'occasion de ce Congrès : • Bureau National • 1 Président • 3 Vice-Présidents • 1 Trésorier • 1 Administrateur Général • 7 Secrétaires Nationaux : – Pédagogie, – Gestion des Personnels – d'enseignement et d'éducation, – Implantation et Communication, – Enseignement technologique et professionnel, – Vie scolaire, – ATOSS, – EPS • 8 Membres Les candidatures individuelles doivent être adressées au SNALC (4, rue de Trévise – 75009 PARIS), entre le 60ème et le 25ème jour précédant le début du Congrès (soit du 2 février au 8 mars 2012), en recommandé avec accusé de réception. • Commission paritaire des Litiges • 1 Médiateur • 3 représentants des S 3, 3 suppléants Médiateur : ni membre du BN, ni Président de S 3 en exercice. Représentants des S 3 : une seule candidature par S 3, hors celui du Médiateur. Candidatures reçues jusqu'au Congrès. S'y adjoindront 3 titulaires et 3 suppléants au titre du Bureau National. • Vérificateurs des Comptes • 3 titulaires, 3 suppléants Ils ne peuvent être membres du Bureau National, et doivent appartenir à trois académies différentes. Deux candidats d'une même académie peuvent être élus, l'un titulaire, l'autre suppléant. • Commission des Décharges • 3 titulaires Candidatures reçues jusqu'au Congrès. Ils ne peuvent être membres du Bureau National, et doivent appartenir à trois académies différentes. • Conseil Confédéral de la CSEN • 5 représentants du SNALC Candidatures reçues jusqu'au Congrès. Candidatures reçues jusqu'au Congrès. Les candidats doivent être à jour de cotisation à l'ouverture du Congrès 20 Tribune Libre La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 Et ailleurs, comment ça se passe ? Traditionnellement, l’école allemande reçoit les élèves de 08.00 h à 13.00 h, avec quelques différences locales, typiques d’un pays fédéral. Ce système présente (présentait ?) diverses caractéristiques : pas de cantine, pas d’internat, et disponibilité l’après-midi majoritairement pour des activités facultatives, notamment arts et sports. Depuis quelques années, la situation évolue vers un système plus ou moins " à la française " avec baccalauréat non plus à 19 mais à 18 ans pour les élèves qui vont au " Gymnasium " (1), ce qui implique de répartir et donc d’augmenter la charge du programme sur les 2 ou 3 années précédentes, d’où la nécessité de placer désormais des cours deux après-midis par semaine. Intéressant : les examens terminaux ne concernent ni l’école primaire ni le 1er cycle du 2nd degré, mais là aussi, on passe doucement à la " journée complète ". Cette évolution est donc générale et doit s’apprécier dans le cadre de l’évolution de la société, en précisant que jusqu’à environ 15 ans, les élèves se voient encore proposer des options très libres pour " passer l’après-midi ". Par contre après 15-16 ans, baccalauréat oblige (pour ceux qui poursuivent des études au Gymnasium), les choix sont plus contraints et se résument à des options obligatoires qui rappellent un peu nos séries L, S, etc. Les répercussions de cette évolution de la société allemande sur son système scolaire apparaissent dès que l’on recense les appréciations des élèves, des parents et des personnels selon les cri_______________________ (1) Le système allemand propose dans la plupart des Länder une diversification des parcours dès l’âge de 10 ou de 12 ans. Le Gymnasium mène environ 40% d’une classe d’âge au baccalauréat à 18 ou 19 ans. Les autres voies sont moins longues. tères suivants dont une étude récente (2) sur l’école " toute la journée " fait état : 1. Elèves (âges des élèves considérés ici : jusqu’à 15 ans) L’étude tente d’apprécier : • le plaisir des élèves selon les tâches proposées • l’amélioration des résultats • la complémentarité avec l’enseignement de base • la possibilité de nouer de nouvelles amitiés lors de ces enseignements complémentaires • la satisfaction de ne plus être seul l’après-midi. L’étude insiste sur la qualité de la relation élèves-adultes. 2. Les parents s’intéressent : • à l’organisation de l’activité des élèves " toute la journée ", au découpage temporel, à la fiabilité de l’encadrement et au degré d’obligation de la participation des élèves ; • à la qualité transdisciplinaire, à la qualité des personnels, à celle des locaux scolaires ; • à l’encouragement individuel des élèves, à la qualité de l’échange et de la relation avec l’établissement scolaire. 3. Les personnels – qui sont-ils ? L’étude ne leur donne pas beaucoup la parole mais remarque que dans les établissements ouverts " toute la journée ", les personnels ne sont pas exclusivement enseignants : arithmétiquement, plus l’école fonctionne sur le type " toute la journée " et plus les personnels sont variés (" hétérogènes "), donc relativement pauvres en pédagogues titulaires _______________________ (2) www.projekt-steg.de observations effectuées en 2005, 2007 et 2009. (moyenne environ 60%) face aux autres personnels. Les premiers sont plus nombreux en primaire et nettement moins en 1er cycle du 2nd degré. A remarquer : une partie des intervenants est constituée de bénévoles. Harmonisation européenne ? L’étude citée ne traite pas cet aspect. Toutefois, les points de convergence avec d’autres systèmes scolaires européens apparaissent depuis quelques années. Or, de nombreux collègues allemands se plaignent désormais d’une baisse de niveau constatée au baccalauréat et qui serait due à cette évolution. Et cette évolution ne cessera pas ; en effet, de nombreux parents allemands souhaitent que leurs enfants soient encadrés (comparer avec le succès du privé en France), qu’ils fassent leurs devoirs en classe et avec l’aide de " personnels " affectés à cette tâche, qu’ils soient encouragés individuellement (soutien), que les établissements scolaires offrent des facilités matérielles (cantine, infirmerie, etc.), donc, si l’on peut dire : " comme en France ". Quelle est la tendance en France ? L’autonomie des établissements se développe ; les IPR s’effacent et bientôt le chef d’établissement notera seul les personnels (système allemand) ; peutêtre verrons-nous aussi se développer une autonomie régionale dans le domaine du recrutement des titulaires (les non-titulaires sont déjà recrutés directement par les chefs d’établissement : par exemple, les " recrutés locaux ", le dispositif " ECLAIR "), voire des politiques salariales différentes selon la richesse de chaque Région. En résumé, un système scolaire encore plus ou moins unifié dans certains domaines mais très libre dans d’autres – avec tous les avantages et les inconvénients que l’on peut La Quinzaine Universitaire n° 1342/14 janvier 2012 imaginer : du côté des " avantages ", du moins considérés comme tels par certains, relevons le nomadisme illimité (certains de nos collèges sont déjà vides et d’autres explosent …), l’adaptation servile de l’offre à la demande, le tri des élèves etc. Du côté des inconvénients pas toujours bien compris, du moins pas encore, notons qu’en Allemagne un ordinateur central opère des péréquations subtiles pour ramener les notes du baccalauréat à une échelle commune ; en effet, telle note obtenue à Hambourg vaut moins que la même obtenue à Munich et elle conditionne l’entrée à l’Université. Chaque Lycée français pourra-t-il bientôt délivrer lui-même son bacca- Tribune Libre lauréat ? Nous y venons : découvrez la lettre consacrée aux épreuves en langues étrangères du baccalauréat 2013 (www.education.gouv.fr/ pid25535/bulletin_officiel.html?cid_ bo=58313) Adieu, diplômes nationaux ! Bonjour pressions, pots de vin et menaces ! Et faudra-t-il tenir en permanence une carte géographique des bons baccalauréats et des autres ? En un mot : l’harmonisation européenne ainsi comprise additionne surtout les inconvénients et ouvre un espace gigantesque à la concurrence entre établissements au sein d’une population de 500 millions d’Européens. 21 Rappelons que le SNALC a toujours milité en faveur d’une école nationale, de programmes nationaux, de diplômes nationaux ayant une valeur reconnue et de personnels qualifiés afin que tous les élèves, où qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, puissent bénéficier partout du même enseignement de qualité et gratuit. Or, l’évolution observée ci-dessus en Allemagne et en France semble aller plutôt dans le sens contraire. Le SNALC est favorable à la nécessaire diversification des parcours (donc contre le collège unique), mais surtout pas à un retour à la jungle, fût-elle européenne. Hervé GARLET Vice-Président de la section académique de Toulouse Halte aux Shadocks ! Au SNALC, nous sommes depuis longtemps convaincus qu'un cours réussi – c'est à dire, il n'est pas inutile de le préciser, un cours qui fait progresser les élèves – repose nécessairement sur trois piliers : 1. des connaissances à transmettre ; 2. des élèves capables de les assimiler ; 3. un professeur qui maîtrise ces connaissances. Or, depuis 1976 au moins et l'instauration du collège unique, les réformes successives se sont évertuées à saper les fondements du deuxième pilier. On comptait officiellement sur la capacité de nos collègues à mettre en place des pédagogies différenciées, des projets citoyens, interdisciplinaires, multidimensionnels et autres fadaises. Face à l'échec patent de cette stratégie, la réponse de nos ministres, de droite comme de gauche, fut univoque. A l'instar des Shadocks et de leur célèbre devise " plus ça rate, plus il y a de chances que ça marche ", la décision fut toujours prise d'aller plus loin dans les réformes. C'est ainsi qu'à tous les niveaux, les classes sont désormais saturées d'élèves qui, même s'ils en ont la volonté, sont incapables de suivre les programmes qui leur sont destinés à cause des lacunes accumulées antérieurement. Il fallait donc trouver à ce désastre des responsables. Evidemment, ce furent les programmes – le premier pilier –, toujours trop chargés, qui furent mis en cause. Et chaque réforme leur enlève désormais un peu plus de substance, en un cercle vicieux qui ne semble visible qu'aux professeurs. Une course est ainsi engagée depuis des décennies entre les élèves et les programmes, les derniers tentant vainement de s'alléger plus vite que les premiers. On peut d'ailleurs se demander si plutôt qu'à L'Oréal, il n'eût pas été plus judicieux d'aller débaucher notre ministre chez Danone, parmi les spécialistes du 0 % … Nous voici donc rendus au terme d'une descente infernale. Les professeurs que nous sommes sont aujourd'hui bien trop compétents et attachés aux savoirs pour se contenter d'animer des séances vides de sens, tant au collège inique, plombé par son livret de compétences, qu'au lycée du vide, déboussolé par les heures de découverte et l'aide (soi-disant) personnalisée. C'est donc aux professeurs, le troisième et dernier pilier, que la réforme de la formation et du recrutement s'attaque. Et en effet, pour transmettre du rien à des cerveaux vides, il n'est guère besoin d'autre chose que d'un nez rouge et d'un chapeau pointu – et du salaire qui va avec … Mais le dernier pilier résiste ! Aux élections professionnelles qui viennent de se tenir, nos collègues ont donné au SNALC une représentativité jamais vue dans les commissions paritaires. C’est un signe fort de la volonté grandissante de nos collègues de préserver, autant qu’il est possible, ce qu’il reste de l’Ecole de la République. La volonté gouvernementale de balayer les syndicats minoritaires, et singulièrement le SNALC, s’est heurtée à une fin de non-recevoir. Les Shadocks qui nous gouvernent n’ont certes pas fini de pomper – dans le vide, comme souvent. Mais le SNALC, quant à lui, demeure plus que jamais inflexible et fidèle à lui-même. Loïc VATIN Président de la section académique de Créteil Responsables académiques ACADEMIE PRESIDENT AIX MARSEILLE CLERMONT FERRAND M. Gilbert Aguilar Tél 04.90.26.30.24 - 06.33.71.50.01 [email protected] M. Martial Cloux - [email protected] 26, rue J.-J. Rousseau - 02200 Soissons T-Fax 03.23.59.53.64 Mme M. Houel - 5, rue derrière Laval 25660 Gennes - Tél-Fax 03.81.55.75.95 [email protected] M. François Lehec - [email protected] 31, rue de Monpezat - 64000 Pau Tél 05.59.40.15.83 M. Henri Laville - [email protected] 4, av. Jeanne d'Arc - 14000 Caen Tél 02.31.52.13.66 Mme D. Le Moing - Tél 06.13.72.73.50 18, rte de 7 Fons - 03290 Diou [email protected] CORSE M. Lucien Barbolosi - Tél 06.80.32.26.55 M. Xavier Lacombe (VP) - Tél 06.10.49.28.69 AMIENS BESANCON BORDEAUX CAEN CRETEIL DIJON GRENOBLE LILLE LIMOGES LYON MONTPELLIER NANCY METZ NANTES NICE ORLEANS TOURS PARIS POITIERS REIMS RENNES LA REUNION ROUEN STRASBOURG TOULOUSE VERSAILLES ETRANGER OUTRE-MER M. Loïc Vatin - Tél 09.53.77.86.60 [email protected] - www.snalc.free.fr 93, av. Mendès France - 94880 Noiseau Mme Françoise Morard 7 bis, rue de la Mare - 21380 Messigny Tél 06.62.72.66.37 - [email protected] Mme Renée Damesin - Tél 04.76.42.24.19 29 bis, av. Jean Perrot - 38100 Grenoble [email protected] M. Benoît Theunis - [email protected] 6, rue de la Métairie - 59270 Méteren Tél-Fax 03.28.42.37.79 M. Olivier Jaulhac 50, av. du G al Leclerc - 19200 Ussel Tél 06.61.95.43.10 - [email protected] M. Didier Gallant - [email protected] 23, rue Paul Bourget - 42300 Mably Tél 04.77.72.46.29 M. Jehan-Alain Combey - Tél 04.66.57.59.87 331, imp. des Terrasses - 30490 Montfrin [email protected] Mme Elisabeth Exshaw - Tél 03.83.90.10.90 6, rue du Grand Verger - 54000 Nancy [email protected] M. Hervé Réby - Tél 02.40.29.89.00 38 rue des Ecachoirs - 44000 Nantes [email protected] Mme Dany Courte - Les Princes d'Orange - Bat B 25, av. Lamartine - 06600 Antibes [email protected] M. François Tessier - Tél 02.34.96.02.78 26, place Vaillant-Couturier -18100 Vierzon [email protected] Mme Manuelle Gobert - SNALC Paris 52, rue des Petites Ecuries - 75010 Paris Tél 01.48.42.04.40 - [email protected] M. Toufic Kayal - [email protected] 15, rue de la Grenouillère - 86340 Nieuil l'Espoir Tél 05.49.56.75.65 - 06.75.47.26.35 Mme Béatrice Jullion - [email protected] 57, rue des Cavins - 02370 Chassemy Tél 06.16.51.27.87 M. Sébastien Robreau - [email protected] 21, rue de Provence - 22440 Ploufragan Tél-Fax 02.96.78.15.43 M. Pradel - [email protected] 375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis Tél 0262.21.70.09 Fax 0262.21.73.55 M. Thiell - [email protected] 4, rue du Manoir - 76980 Veules-les-Roses Tél 02.35.97.55.06 Fax 02.35.97.69.08 Mme Anne Spicher - Tél 03.88.82.99.58 5n, rue Taurellus - 67600 Sélestat [email protected] M. Berthelot - [email protected] 30, pl. Mage - 31000 Toulouse - Tél 05.61.55.58.95 http://snalc.midi.pyrenees.free.fr M. J.-Christophe Vayssette- SNALC Versailles 63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris Tél 01.48.42.06.15 Fax 01.48.42.02.50 M. Frantz Johann vor der Brügge 01.47.70.00.55 - 06.88.39.95.48 [email protected] SECRETAIRE M. Marc Silanus [email protected] M. Patrice Leloir 12, rue de l'abbaye - 80800 Marcelcave [email protected] M. Julien Pinot - 107, rue Sous la Chaux 25600 Sochaux - Tél 06.49.61.40.52 [email protected] Mme Marie-Thérèse Alonso (VP) 43, av. Galliéni - 33500 Libourne Tél 05.57.25.91.09 - [email protected] Mme Anne Parléani 25, rue Châteaubriand - 14000 Caen Tél 02.31.73.72.02 - [email protected] Mme Nicole Duthon - Tél 06.75.94.22.16 9 bis, rte de Beauté - 63160 Billom [email protected] Melle Anne-Marie Colombani Les Terrasses de Balestrino - 20000 Ajaccio Tél 04.95.51.33.84 - Fax 04.95.21.20.04 Mme Marie-Hélène Burnouf 33, rue de Seine 75006 Paris Mme Line Godefroy 16, rue du Général H. Delaborde - 21000 Dijon [email protected] TRESORIER SNALC - M. Didier Anastay - Les Fauvettes 181, rue Dr Cauvin - 13012 Marseille [email protected] SNALC - M. Fleury 2, rue Vivaldi - 60300 Senlis [email protected] - Tél 03.44.53.65.06 M. Gilles Chambaret 40, rue des Ecoles - 39000 Lons-le-Saunier M. Jean Bertrand Guillaumet - SNALC 109, rue Millière - 33000 Bordeaux SNALC - M. Jean-Pierre Marini 28, rue Sophie Germain - 26000 Valence M. G. Petitberghien - Rés. Franklin - appt 315 5, rue Sainte-Barbe - 59000 Lille [email protected] M. Hervé Domergue - Tél 06.17.24.68.09 Coustou Grand - 19360 Cosnac [email protected] M. Christophe Paterna - [email protected] 61, allée de la Font Bénite 42155 Saint-Léger-sur-Roanne M. Jordi Carbonell 15, rue Octave Mengel - 66000 Perpignan Tél 06.73.53.14.51 - [email protected] Mme Anne Weiersmuller T-Fax 03.83.36.42.02 - [email protected] 3, av. du XXème Corps - 54000 Nancy Mme Marie-Christine Ferrere 11, rue des Aubépines - 44980 Ste Luce sur Loire [email protected] Mme Françoise Tomaszyk Mme Rots - 10, allée des Santolines 59380 Crochte Tél 03.28.62.37.78 - [email protected] Tél 04.94.91.81.84 - [email protected] M. Laurent Chéron - Tél-Fax 02.38.54.91.26 28, rue Saint-Marc - 45000 Orléans [email protected] Mme Isabelle Hernandez SNALC Paris 52, rue des Petites Ecuries - 75010 Paris M. Alain Roche 8, av. Louis Dognon - 79110 Chef-Boutonne Tél 05.49.29.76.91 Mme Marie-Françoise Barillot 20, rue Dominique - 10000 Troyes [email protected] - Tél 03.25.73.06.00 M. Gaëtan Maléjacq - [email protected] 16, rte de la Haute Corniche - 29280 Plouzane Tél 09.64.09.65.16 M. Ph. Peyrat - [email protected] 375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis Tél 06.92.87.40.02 M. Nicolas Rat - [email protected] 42, rue de Stalingrad - 76800 St Etienne du Rouvray Tél 02.35.65.57.43 Mme Gabrielle Spicher 22, rue du Rhin - 67240 Bischwiller Tél 06.83.29.12.45 M. Lionel Vidal - Tél 09.81.76.96.63 [email protected] M. François Valeix SNALC Versailles 63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris Mme Anna Delmon Tel - 01.47.70.00.55 4, rue de Trévise - 75009 Paris M. Gilbert Aguilar (voir col. Président) M. Thierry Tirabi - [email protected] M. Jacques Bricheux - [email protected] 6, rue du Chaufour - 80100 Abbeville Tél 03.22.24.38.60 (heures des repas) Mme Michèle Houel (voir col. Présidente) Vice-Présidente Mme A.-M. Marion [email protected] M. Philippe Laforgue - Tél 05.56.51.05.76 SNALC - M. Patrick Buhot M. Henri Laville 10, rue Jules Verne - 14100 Lisieux (voir col. Président) Tél 02.31.63.60.49 - [email protected] SNALC - M. Jean-René Lanaret Mme Duthon (voir col. Secrétaire) 15 ter, av. Massenet - 63400 Chamalières Mme Vautrin - Tél 04.73.30.84.84 Tél 06.13.08.36.60 - [email protected] SNALC - M. André Agostini M. Pierre D. Ramacciotti - Tél 06.11.27.16.35 Les terrasses du Fango - Bat A - 20200 Bastia Mme R-Marie Biancardini - Tél 06.18.53.80.83 Tél 04.95.46.17.38 - 06.10.87.09.07 SNALC - Mme Damienne Vatin M. André Pinori 93, av. Mendès France - 94880 Noiseau 2, av. des Rougemonts [email protected] 77140 Montcourt-Fromonville M. Bernard Thiébaud Mme Françoise Morard (voir col. Présidente) 27, rue de Talant - 21000 Dijon M. Bernard Thiebaud (voir col. Trésorier) Tél 06.76.74.17.97 - [email protected] Mme Marie-José Fedorko [email protected] Les Eglantiers n°20, rue Amiral Emeriau - 83000 Toulon DELEGUE auprès du RECTORAT Mme Renée Damesin (voir col. Présidente) M. Gérard Lenfant - Tél 06.59.58.44.00 [email protected] - Rés. Roquemer 32, av. des Jujubiers -11100 Narbonne Plage M. Grégory Petitberghien (voir col. Secrétaire) Tél-Fax 03.20.07.69.08 M. Oger (Vice-Pdt) - Tél 06.82.70.01.68 32, rue Krüger - Rés Athéna, appt 64- 87100 Limoges [email protected] Mme Sylviane Arweiler - T-Fax 04.72.33.21.16 36, av. du Château - 69003 Lyon [email protected] Mme France Bamière - [email protected] 540, rue du ravin d'Embarre - 34980 St-Clément de Rivière M. Georges Balitrand - [email protected] SNALC 3, av. du XXème Corps - 54000 Nancy Mme Anne Weiersmuller Tél. 06.76.40.93.19 M. Richard Piquet 1, rue Perseigne - 72610 Champfleur Tél 02.33.28.49.21 - [email protected] M. Hervé Réby (voir col. Président) SNALC - 396, av. de l’Orée du Parc 83600 Fréjus Mme Dany Courte (voir col. Présidente) Tél 06.83.51.36.08 - Fax 04.93.74.67.24 SNALC - M. Saillol 6, rue Corot - 23200 Aubusson Mme Françoise Gualco 6, chemin du Bois Joli - 69300 Caluire & Cuire SNALC - 6, rue J.-B. Clément 45400 Fleury les Aubrais Tél 02.38.73.88.21 M. Christian Doucet SNALC Paris 52, rue des Petites Ecuries - 75010 Paris Mle Elodie Le Droucpeet - Appt 30 31, rue de la Corderie - 79000 Niort [email protected] Mme M. Gobert et Mme K. Turoche - SNALC Paris 52, rue des Petites Ecuries - 75010 Paris Tél 01.48.42.04.40 - [email protected] SNALC-CSEN 57, rue des Cavins - 02370 Chassemy Mme Béatrice Jullion (voir col. Président) M. Philippe Auriol - [email protected] 19, rue Claude Monet - 22000 Saint-Brieuc Tél 09.64.10.65.17 M. Patrick Hamel - SNALC 375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis SNALC - Mme de Bigault de Granrut 8, rue Jean Jaurès - 76170 Lillebonne Tél 02.35.31.89.01 Mme Nathalie Sutter 20, rue Kirchlach - 67240 Schirrhein Mme Marie-Hélène Piquemal 5, rue Bardou - appt. A61 - 31200 Toulouse [email protected] - Tél 05.61.21.02.07 Mme Anne-Sophie Wiesek SNALC Versailles 63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris SNALC-CSEN Secteur Etranger Outre-Mer 4, rue de Trévise - 75009 Paris M. Laurent Chéron (voir col. Secrétaire) M. Toufic Kayal (voir col. Président) Mme Brigitte Ayala - [email protected] Les Riais - 35470 Bain-de-Bretagne Tél 09.63.26.82.94 M. Albert-Jean Mougin 375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis Tél 06.92.86.74.96 M. Nicolas Rat (voir col. Secrétaire) Mme Gabrielle Spicher - Tél 06.83.29.12.45 Mme Henriette Ludwig - Tél 03.89.77.52.56 M. Jacques Bollenot - Tél 03.89.46.28.26 M. Jean-Philippe Saintis - Tél 06 32 40 47 07 Mme Sylvie Compte-Sastre - Tél 06.74.05.29.80 M. Philippe Pariat - Tél 09.62.52.23.00 M. J.-Christophe Vayssette (voir col. Président) [email protected] M. Frantz Johann vor der Brügge (voir col. Président) Journée d'action du 15 décembre 2011 contre la réforme de l'évaluation des professeurs du secondaire REFORME DE L’EVALUATION DES PROFESSEURS 3 principes : ECONOMIES : tous à l’ANCIENNETÉ Disparion des avancements choix et grand choix Docilité GRAND CHOIX éventuellement Du 4e au 5e 2 ans Du 5e au 6e 2 ans 6 mois récompensée par Du 6e au 7e 2 ans 6 mois d’éventuelles Du 7e au 8e 2 ans 6 mois réducons Du 8e au 9e 2 ans 6 mois d’ancienneté, au bon Du 9e au 10e 3 ans vouloir du chef Du 10e au 11e 3 ans d’établissement TOTAL CARRIERE 19 ans CHOIX ANCIENNETE 2 ans 2 ans 6 mois 3 ans 3 ans 6 mois 3 ans 3 ans 6 mois 3 ans 3 ans 6 mois 4 ans 4 ans 6 mois 4 ans 5 ans 4 ans 6 mois 5 ans 6 mois 29 ans 25 ans AUTONOMIE : un seul maître à bord Après un entreen, l’évaluaon sera établie par le seul supérieur hiérarchique ou... un autre fonconnaire désigné par lui! Bref. Risques accrus d’ARBITRAIRE et de PRESSIONS. En outre, ABSENCE DE COMPETENCES disciplinaires de l’évaluateur - d’où nécessité de faire porter l’évaluaon sur de nouveaux critères ...DOCILITÉ et missions dénaturées Un « bon » professeur devra contribuer à la qualité de son cadre de travail, inscrire sa praque dans les acons collecves de l’établissement en lien avec les parents et les partenaires , mener des projets pédagogiques transversaux et pluridisciplinaires, et APPLIQUER LES REFORMES sans discuter. Bref. On ne demandera pas à un « bon » professeur de savoir enseigner. w w w. s n a l c . f r