ac orleans tours.fr rectorat personnel iprof.ht

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ac orleans tours.fr rectorat personnel iprof.ht
- 14 janvier 2012 - 14 euros
Le MENSUEL du
SYNDICAT NATIONAL
des LYCÉES
et COLLÈGES
Pour une Ecole
républicaine,
laïque et humaniste
N° 1342
www.snalc.fr
TRANSMISSION DES SAVOIRS,
Langues
vivantes
pour que l’Ecole joue à nouveau son rôle d’ascenseur social
VALORISATION DES SAVOIR-FAIRE,
pour une voie professionnelle enfin reconnue
RESPECT DU PERSONNEL,
Réforme
du Collège
pour que chacun puisse travailler sereinement
AUTORITE DU PROFESSEUR,
pour effectuer sereinement notre mission d’instruction
LIBERTE PEDAGOGIQUE respectEe,
pour transmettre avec cœur et passion
Burn out
NOS VŒUX POUR L’ECOLE SONT CEUX QUE NOUS VOUS
ADRESSONS, CHERE ADHERENTE, CHER ADHERENT :
ce ne sont pas des promesses, ils représentent simplement ce à quoi nous
croyons et que nous défendons sans relâche, grâce à vos votes, votre
adhésion et bien souvent, votre engagement désintéressé.
Promotions
Hors Classe
Liste d'aptitude
Nous n’abandonnerons jamais.
BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2012 !
Le Président national, François PORTZER,
6 janvier 2012
Actualité
editorial
1 > Pour une Ecole républicaine,
laïque et humaniste
ACTUALITE
3 > Ne l'oubliez pas ...
PEDAGOGIE
4 > Nouvelles modalités d’évaluation
des langues vivantes
Vers une certification locale ?
5 > Certification et rémunération
6 >L’objectif de la réforme STMG
7 >Réforme du collège
VIE SCOLAIRE
8 >Retraite
>Non titulaires
>Heures supplémentaires
9 >T.Z.R.
>Les bonifications pour services
hors d'Europe et surcotisation
>Jour de carence
10 >Burn out
11 >Qualité de vie au travail
GESTION DES PERSONNELS
12 >Stagiaires
Beaucoup de bruit pour rien
13 >Spécial Promotions 2012
Hors Classe, Listes d'aptidude ...
18 >Fiche de suivi L.A. 2012,
accès au corps des agrégés
VIE SYNDICALE
19 >Congrès national du SNALC
du 2 au 6 avril 2012 à Nice
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
Connaissez-vous
nos sites internet ?
Le SNALC est membre de la
www.snalc.fr - www.csen.fr
www.fgaf.org
Fédération Générale
Autonome des Fonctionnaires
Dans ce numéro :
dossier spécial PROMOTIONS 2012
Hors Classes, Classes Exceptionnelles,
Listes d'Aptitude, Intégrations
Tribune libre
20 >Et ailleurs, comment ça se passe ?
21 >Halte aux Shadocks !
SNALC Etranger – Outre-mer– Détachés
Site internet dédié :
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La Quinzaine Universitaire
SNALC - 4, rue de Trévise - 75009 PARIS
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François PORTZER
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Imprimé en France
par l’imprimerie Compédit Beauregard s.a.(61),
labellisée Imprim’Vert, certifiée PEFC
Dépôt légal 1er trimestre 2012
Supplément joint à ce numéro
CP 1010 S 05585 - ISSN 0395 -6725
Mensuel 14 € - Abt 1 an 125 €
Vos correspondants :
Responsable national
Frantz JOHANN vor der BRÜGGE - 06.88.39.95.48 - [email protected]
Secrétaire académique
Anna DELMON - 01.47.70.00.55 - [email protected]
Guadeloupe : Sébastien FILLION - [email protected] - 05.90.98.10.59
Guyane : Mickael Richardson - [email protected] - 06.94.40.47.89
Martinique : Jean-Philippe Ringwald - [email protected] - 06.96.34.39.87
Mayotte :
Georges CLAUDEL - [email protected] - 06.92.76.11.37
Nouvelle-Calédonie : Fayçal NAGHMOUCHI - [email protected]
Polynésie : Vahina DIVOUX - [email protected] - (00.689).83.19.07
Wallis-et-Futuna : Serge Reynoard - [email protected]
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
Actualité
Vœux du Président au Futuroscope :
un mauvais film d’anticipation ?
Le SNALC-FGAF représenté au Futuroscope de Poitiers le 5 janvier 2012 par son Président académique a écouté
avec attention les vœux de Nicolas Sarkozy adressés au monde de l’Education, de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche.
Le SNALC-FGAF constate sans surprise que les propositions faites à cette occasion sont toujours les mêmes à
commencer par la redéfinition des missions des professeurs. Sur ce thème, le SNALC remarque tout d’abord que
les autres professions ont bénéficié d’une réduction du temps de travail et de congés supplémentaires. D’autre
part, le temps de travail des professeurs évalué par le ministère est actuellement de 40 h hebdomadaires. Dès
lors, imposer un temps de présence accru dans les établissements n’a absolument aucun sens, surtout
si c’est pour faire de l’animation-garderie-orientation, au motif que la société a changé ! Quant à la
promesse de bureaux sur place ou de contreparties financières, il est avéré que l’état des finances publiques
ne le permet absolument pas.
Le SNALC-FGAF réaffirme également son opposition à une plus grande autonomie des établissements, le cadrage national étant pour lui seul garant d’équité sur tout le territoire, que ce soit pour le recrutement des
personnels, l’application des horaires et des programmes, ainsi que la délivrance des examens.
Le SNALC-FGAF constate que, à propos de l’évaluation des professeurs, le président prend enfin acte du fait que
les compétences pédagogiques doivent être évaluées par les corps d’inspection. C’est une évidence à laquelle
nous souscrivons mais qui ne figure pas dans le projet présenté. Considérer que le mode d’évaluation prévu
sera plus humain et moins bureaucratique relève d’une profonde méconnaissance du métier.
Le SNALC-FGAF est enfin totalement opposé à la primarisation du collège que suggère un continuum CM2/
sixième – cinquième, sauf pour certains élèves en difficulté avérée.
En revanche, le SNALC est tout à fait favorable à la possibilité évoquée de diversification des parcours
à partir de la classe de quatrième, mais attend de voir les modalités concrètes de mise en place de ce
dispositif pour lui apporter son éventuel soutien.
Communiqué remis à la presse le 6 janvier 2012
Ne l'oubliez pas ...
CALENDRIER PRÉVISIONNEL,
sous réserve de modifications, annulations, retards, reports...
Procédure de recrutement pour la rentrée de septembre 2012 à la SEFFECSA
(Service de l'Enseignement des Forces Françaises et de l'Elément Civil Stationnés en Allemagne)
20 janvier 2012 : date limite de l'envoi des dossiers de candidature
Consulter : http://www.seffecsa.net/recrutement.htm
JANVIER
A compter du 10 janvier et pendant une semaine : affichage sur SIAM des barèmes
retenus par l'administration. Les demandes de rectification, en
cas de désaccord, sont à faire par écrit au rectorat. Contactez
auparavant les élus SNALC de votre académie qui siègent dans
les groupes de travail de vérification des voeux et barèmes
17
............CAPN avancement d'échelon certifiés 29ème base
GT de vérifications des barèmes et vœux 29ème base :
24
............CPE
25
............Certifiés-agrégés
26
............ PLP
27
............P. EPS
Jeudi 19 janvier : CAPN de révision de notes des PRAG
FEVRIER
Du 1er au 8.......Affectations sur postes spécifiques
1er
............Sections Internationales
2
............CSTS (Sciences physiques, STI, Economie Gestion, Arts plastiques)
2
............Arts appliqués, Cinéma audiovisuel, Théâtre, Expression dramatique
6
............ Chefs de Travaux
2
............Postes de PLP requérant des compétences particulières :
............Arts appliqués, postes tertiaires, postes STI
7
............ CPGE : Maths, Sc. physiques, Musique, Lettres, SVT, Philosophie,
8
............STI-SES, Economie Gestion, Histoire-Géographie, Langues
S'obstiner dans l'absurde :
14 000 nouvelles suppressions de postes
prévues dans l'Education nationale pour la
rentrée scolaire de 2012
Le SNALC (CSEN-FGAF) dénonce avec la plus grande
fermeté l'obstination du ministère à poursuivre la politique
absurde de suppressions d'effectifs, qu'il mène maintenant
depuis 5 ans, qui a déjà coûté à l'Education nationale
près de 66 000 postes. Pas de surprise malheureusement
pour l'année 2012 : ce seront 14 000 suppressions de
postes supplémentaires qui vont s'ajouter à ce bilan catastrophique, si l'on en croit un document du ministère
dont l'AFP a eu connaissance le samedi 17 décembre
2011. Ce seraient, notamment, 6 550 postes supprimés
dans les collèges et lycées qui toucheront d'abord, en
valeur absolue, les académies de LILLE (589 postes en
moins), VERSAILLES (495), NANCY-METZ (425), CRÉTEIL
(362), AIX-MARSEILLE (285), LYON (263), GRENOBLE
(260), AMIENS (242), ORLÉANS-TOURS (241), BORDEAUX (230), CAEN (221), etc.
Pour le SNALC (CSEN-FGAF), ces choix du gouvernement en matière éducative demeurent totalement injustifiés, même d'un point de vue strictement gestionnaire, et
ils risquent de contredire les objectifs qui sont escomptés.
Car, dans les faits, d'une part le budget de l'Education
nationale demeure chaque année sensiblement identique, d'autre part l'Etat va contraindre les rectorats d'académie et les établissements scolaires à trouver d'autres
" moyens " pour faire face à des besoins structurellement
invariables, avec toutes les conséquences absurdes
qu'engendre cette situation pour nos collègues au quotidien. Pourtant, le SNALC se refuse, et c'est ce qui le distingue de tous les autres syndicats enseignants, à réduire
le sens de la politique éducative à la seule question des
" moyens ", et le problème de l'Ecole à la question de son
budget. Pour le SNALC, le ministère ne fait d'ailleurs que
poursuivre les mêmes réformes, menées maintenant depuis plus de 30 ans quels que soient les gouvernements,
en vue de réaliser des économies budgétaires et, corrélativement, de gérer l'échec de ce qu'on a osé appeler la
" massification " du système scolaire.
Pour le SNALC, ce sont d'autres choix, et non de nouvelles réformes, qui auraient été possibles, pour les différents gouvernements successifs, en matière de politique
éducative, notamment le choix essentiel de recentrer
enfin l'Ecole sur ses ambitions culturelles, avec toutes les
conséquences que cela imposerait certes en termes de
création de postes, mais aussi d'exigences intellectuelles
sur le plan des horaires disciplinaires, de la qualité des
programmes d'enseignement, de la diversification des
filières, de la cohérence des cycles d'études, de la valeur des examens et des concours, de la discipline et de
la culture du respect à l'Ecole, etc.
Pour le SNALC, une autre politique scolaire est possible,
si l'on tient vraiment à sortir du fatalisme de l'échec.
Communiqué remis à la presse
le 2 janvier 2012
Pédagogie
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
Nouvelles modalités d’évaluation
des langues vivantes au baccalauréat
Vers une certification locale ?
La note de service sur les épreuves de
langues vivantes applicable en 2013 aux
baccalauréats général et technologique
est parue au BO du 24 novembre 2011.
Abrogeant le format des épreuves datant
de la session 2002 dans les séries générales et de la session 2009 dans les
séries technologiques, cette nouvelle note
de service aligne de manière significative
les deux voies d’enseignement et, à l’intérieur de la voie générale, les épreuves
des différentes séries. Quant aux épreuves de LV1 et LV2, elles ne diffèrent désormais que par le niveau attendu.
Une adaptation au CECRL (1) :
davantage d’ambition pour les
langues ?
Une telle uniformisation ne surprend pas
vraiment dans le cadre des bouleversements induits dans l’enseignement des
langues par la définition du CECRL depuis 2001. Quelles que soient les réserves émises par certains collègues, inquiets
des dérives possibles d’une utilisation
sans discernement, il est indéniable que
le CECRL présente l’avantage de sérier
les diverses facettes de l’apprentissage
d’une langue (compréhension de l’écrit,
expression écrite, orale, interaction …) et
par conséquent de ménager une part accrue à l’oral auparavant plus en retrait.
Dans cette optique, voir les épreuves orales davantage mises à l’honneur ne peut
guère être contesté, d’autant plus que cet
équilibrage se fait aussi parfois au profit
de l’écrit comme en série ES .
Ainsi le format des épreuves est-il peu ou
prou le même, les différences résidant dans
le niveau attendu, la durée et le coefficient
affecté : une épreuve écrite divisée en
deux sous-parties (compréhension sur 10
et expression écrite sur 10) et une épreuve
orale divisée selon les mêmes catégories
(compréhension et expression, chacune
sur 10). La note finale est obtenue en faisant la moyenne de ces deux notes.
_______________________
(1) Cadre Européen Commun de Référence en
Langues
La série L se distingue cependant, ce qui
semble pertinent dans la perspective de
sa revalorisation. Ainsi, les candidats de
L sont-ils désormais évalués par un écrit
et un oral terminaux. En outre, seuls les
candidats de L peuvent présenter une langue vivante approfondie (les élèves de ES
en sont désormais privés, ce qui est en
revanche contestable). Le niveau attendu
de cet oral, particulièrement élevé, relève
peut-être davantage du vœu pieux mais il
a le mérite de fixer haut la barre. Correspondant en effet à des élèves bilingues, le
niveau C1 du CECRL paraît une référence
très ambitieuse .
souvent cobayes des expérimentations tirant tout le monde vers le bas.
Enfin un oral spécifique est réservé aux
élèves de L : celui de LELE (Littérature
Etrangère en Langue Etrangère) évaluant
le nouvel enseignement créé depuis la
réforme des lycées. Ce dernier oral de
10 mn (5 mn de présentation de documents, 5 mn de conversation) nous paraît
bien court et nous ne serions pas surpris
que son format outrageusement resserré
ne soit revu dans une prochaine note de
service. Il faudra peut-être aussi adapter
les exigences en langue, sachant que
dans beaucoup de lycées, les heures de
cours de LELE se font en français.
Il était prévu quelques garde-fous censés
garantir l’anonymat et l’équité de traitement des candidats : un professeur ne
devait pas évaluer ses élèves et, au besoin, des " échanges de professeurs entre
établissements " devaient être pratiqués.
Foin de ces précautions : c’est désormais
le professeur de la classe qui évalue ses
élèves. Belle économie !
Une lecture superficielle de ces changements pourrait donc conduire le lecteur
non averti à conclure que les épreuves de
langues vivantes ont vu leurs exigences
équilibrées dans toutes les séries et renforcées en L. Un tel constat doit cependant
être sérieusement nuancé : les évolutions,
positives en série L, sont malheureusement
compensées (financées ?) par l’abandon
dans les autres séries de l’ambition d’un
examen terminal anonyme et national.
La fin d’une ambition nationale
Si les voies d’enseignement (général et
technologique) sont traitées dans le même
document, ce n’est pas tant pour affirmer
une même ambition en langues pour tous
nos élèves que pour graver dans le marbre
les modalités de contrôle continu pratiquées
depuis 2009 en séries technologiques, trop
Dans cette perspective, la note de service ne fait pas dans la dentelle. Un tel
texte aurait eu l’effet d’une bombe il y a
quelques années, tant il consacre la fin
du caractère national du baccalauréat et
l’institutionnalisation du bénévolat sans
limite des professeurs.
Qu’on en juge plutôt. Dans le CCF version technologique d’il y a 3 ans, la note
d’oral constituait un tiers de la note. Elle
en constitue désormais la moitié !
Que dire du choix des sujets ? Là encore
pourquoi s’embarrasser de constituer une
banque nationale de documents ? Désormais au professeur de se débrouiller à
partir de " ses supports audio ou vidéo "
sélectionnés en fonction des équipements
disponibles et des apprentissages effectués
par les élèves. Remarquable préoccupation
pour l’égalité de traitement entre les candidats … sans parler du surcroît de travail
pour les professeurs auxquels on enjoint de
trouver des documents dont l’écoute n’excède pas 1 minute 30, " en aucune façon
issus de manuels ou de documents conçus
pour être lus " et bien sûr adaptés au niveau des candidats … Le CECRL et ses
exigences paraissent alors quelque peu
perdus de vue : compte rendu en français
pour la compréhension de l’oral (au lieu
des divers exercices du CECRL), examen
de l’élève par son professeur (au lieu de
deux professeurs pour le CECRL).
Le calendrier aussi est désormais totalement laissé à l’arbitrage local. Plus de
convocations, plus de calendrier rectoral :
La Quinzaine Universitaire
Pédagogie
n° 1342/14 janvier 2012
c’est le professeur qui organise les deux
épreuves (l’une au deuxième trimestre,
l’autre au troisième) le tout sur ses nombreuses heures de cours au détriment du
temps des apprentissages !
Quant aux exigences, elles sont très largement tempérées par un barème proche du
CECRL certes mais valorisant sans gradation : la fiche de notation et d’évaluation
de l’oral LV2 par exemple n’utilise pas toute l’échelle des notes, qui passent de 2 sur
10 pour le candidat n’ayant rien compris
à 4 pour une meilleure compréhension,
puis à 6 et enfin à 10, sans qu’il soit apparemment possible d’attribuer les notes de
3, 5 ou 8 à un candidat. Et surtout, contrairement au CECRL qui fonctionne selon la
logique des compétences (une note inférieure à 10 ne permet pas la validation),
les points récoltés sont comptabilisés.
Qu’on se rassure : dans le cadre d’une
restriction toujours plus grande des prérogatives des professeurs, cette évaluation
n’est qu’ " une proposition de note ".
Excusez-moi de vous demander pardon,
je pense que cet élève (votre enfant) mérite 12/20 mais vous pouvez – modifier
la note pour gonfler les résultats de notre établissement – contester la note pour
cause d’incompatibilité d’humeur avec
votre enfant (biffer la mention inutile ). On
imagine les pressions pouvant s’exercer
au niveau local …
Mais est-il encore utile d’organiser des
épreuves équitables et comparables au
niveau national alors que les professeurs sont déjà, et de plus en plus, réquisitionnés (encore et toujours bénévolement, pourquoi s'en priver ?) pour faire
passer des certifications d’organismes
privés plus crédibles ? (cf. ci-dessous :
un exemple de lettre que des collègues
professeurs d’anglais et d’allemand ont
adressée à leur Proviseur pour demander
que les heures consacrées à faire passer
les certifications en allemand et anglais
– Cambridge – leur soient rémunérées et
Madame B.
Professeur d'Allemand
13 juin 2011
Objet : Certification en langue allemande - rémunération
Monsieur le Proviseur,
Suite à notre courrier du 30 septembre 2010, Madame J. et moi-même avons encouragé nos élèves de seconde à s'inscrire aux épreuves de la certification en langue
allemande. Les élèves inscrits ont subi les épreuves écrites le lundi 28 mars 2011 de
13h30 à 17h30 et les épreuves orales le mardi 12 avril de 13h à 17h30.
Dans son courrier du 24/01/2009 (photocopie ci-jointe), Madame B. indiquait
que le ministère avait prévu le paiement d'HSE pour la passation de ces épreuves
de la certification.
Interrogé le lendemain des épreuves orales sur les modalités de paiement des
heures effectives consacrées à cet examen. Monsieur M. a exclu toute possibilité
de paiement en HSE, en insistant sur le fait que le ministère avait mis en place
les épreuves de Cambridge pour l'anglais et de certification pour l'allemand sans
prévoir le budget nécessaire à la rémunération correspondante. Je souhaite donc
par la présente avoir des éclaircissements sur le mode de rémunération que vous
envisagez pour ces heures données en plus de notre travail hebdomadaire.
En ce qui me concerne j'ai effectué 4h supplémentaires effectives le lundi après-midi
où je n'avais pas cours et 2h30 le mardi après-midi (4h30 dont deux heures de
décharge à laquelle fait allusion Monsieur C., IA-IPR d'anglais, dans son courrier du
12/2/09 en réponse aux professeurs contestataires de LV signataires du courrier du
23/01), j'ai donc effectué 6h30 supplémentaires lors de ces deux demi-journées.
Mes collègues d'anglais n'ont pu me renseigner sur le montant de leur rémunération de l'année dernière, aucune indication précise ne leur ayant été donnée. Il est
important que ces heures supplémentaires effectives soient rémunérées dans les mêmes proportions et sous la même forme dans tous les établissements de France et de
Navarre. J'attends donc de votre part une réponse circonstanciée à ces questions.
En vous remerciant d'avance, je vous prie d'agréer, Monsieur le Proviseur,
l'expression de mes sentiments distingués.
lettre d’un IPR expliquant que le Ministère
n’a pas prévu de rémunération pour les
correcteurs de certifications extérieures à
l’Education nationale appelant à considérer " l’intérêt des élèves auquel nous sommes tous très attachés ").
Alors que la question de la suppression
du baccalauréat ressurgit régulièrement
au mois de juin, suite aux dysfonctionnements survenus (opportunément ?) lors
des épreuves, elle risque de devenir rapidement obsolète … D’expérimentations
en généralisation, l’examen national qui
garantissait un niveau permettant de suivre des études supérieures est peu à peu
vidé de sa substance. D’un certain point
de vue, on peut se poser la question : s’il
s’agit de le donner à tout le monde, ne
vaut-il pas mieux en effet que cela s’effectue à moindres frais ? Le SNALC, quant à
lui, ne peut s’y résoudre.
Béatrice BARENNES
Secrétaire national à la pédagogie
Réponse d'un IA-IPR de Langue datant du
12.02.09, à un courrier similaire
" Dans l'intérêt des élèves auquel
nous sommes très attachés "
[...] En ce qui concerne les oraux, la
circulaire académique précise bien
qu'" il appartient à chaque chef
d'établissement de décharger les
professeurs de langues formés à la
certification pour participer à cette
évaluation ". Dans le cadre de cette
décharge, il est bien évident qu'une
rémunération complémentaire n'est
pas prévue. [...]
Il se trouve que le CEC dont nous parlions ici, issu d'une négociation entre
Cambridge ESOL et le Ministère, permet précisément à toutes les familles,
sans distinction de moyens financiers,
de faire passer une certification internationale reconnue au sein du lycée. [...]
Je reste à votre écoute si vous souhaitez collectivement que nous reprenions
certains points de ce débat, mais je
souhaite que vous puissiez participer
à l'organisation de l'épreuve de cette
année, dans l'intérêt de vos élèves
auquel nous sommes très attachés.
Le discours officiel : pas un sou !
Pédagogie
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
L’objectif de la réforme STMG
Le même taux de réussite au BTS
que pour les bacheliers de la voie générale !
Le SNALC a été reçu à sa demande en
audience bilatérale le 29 novembre 2011
à propos de la réforme STMG dont les textes devaient être présentés au CSE du 8
décembre. L’équipe du ministère est menée
par le doyen de l’Inspection générale d’économie-gestion, M. Jean-Marie Panazol.
Les arguments officiels se concentrent sur
la nécessité de faire évoluer les filières
tertiaires de la voie technologique, dans
le contexte de l’ensemble des réformes
récentes. En règle générale, les pires
réformes passent de l’enseignement professionnel à la voie technologique puis à
la voie générale. Une fois n’est pas coutume, c’est par la voie générale que le
danger est arrivé dans la voie technologique. Le doyen promet le choix " éclairé "
d’un BTS pour les futurs élèves de STMG.
Encore à nos yeux une réforme hâtive, justifiée par l’adaptation à la réforme du lycée, assortie donc de l’accompagnement
personnalisé, qui est pour nous uniquement destiné à permettre des réductions
d’horaires supplémentaires une fois que
ce énième dispositif de remédiation aura
prouvé son inefficacité. Justifiée aussi par
la volonté de gérer les flux : désaffection
des jeunes en ce qui concerne la gestion
et l’informatique de gestion en particulier.
La baisse des effectifs est réelle et nous
constatons qu’elle se trouve nettement aggravée par l’orientation accrue de jeunes
vers le bac pro 3 ans comme le prouve le
tableau ci-contre.
Rappelons également que la dernière
réforme du tertiaire date seulement de
2006, où l’on est passé de STT (Sciences
et Technologies du Tertiaire) à STG (Sciences et Technologies de Gestion).
M. le doyen tente de nous rassurer sur
le fait que cette réforme se fait à coût
constant, donc sans perte de postes. Il insiste sur le fait que les pertes de postes sont
le fruit de l’évolution démographique.
Outre la mise en conformité avec la réforme du lycée, cette réforme ne se veut pas
une révolution mais une adaptation, oserons-nous le dire, à la concurrence des universités qui enseignent le " management ".
Il s’agit d’introduire cette nouvelle discipline, mais aussi de repousser le moment du
choix de la spécialisation à la classe de
Terminale, imposant une classe de Première
qui présente toutes les spécialités et se limitant à des notions fondamentales. On veut
clairement rééquilibrer les effectifs entre
informatique de gestion et communication.
La logique du raisonnement s’entend ; reste
à voir si elle se traduira par une évolution
des choix. En revanche, nous désapprouvons l’allègement des programmes dû aux
réductions d’horaires.
L’arrivée de thèmes sous forme de questions a pour but d’éveiller l’esprit critique des élèves. Encore une volonté qui
se comprend mais dont nous craignons
fort qu’elle se heurte à une réalité sousestimée par l’Inspection générale : le
très faible niveau des élèves en français.
Nous craignons en outre que cette façon
d’aborder la discipline ne permette pas
aux jeunes d’appréhender clairement la
globalité du sujet et ne leur permette pas
le choix éclairé visé.
Enfin, M. Panazol nous annonce qu’il propose de limiter la réalisation par les élèves
de l’étude en Première et de réserver à la
Terminale la construction du projet. Il laisse
ainsi entendre l’introduction du contrôle en
cours de formation dans le domaine professionnel de ce nouveau baccalauréat technologique : vous devinez notre avis !
A la question de la mesure de la réussite de
cette nouvelle réforme, M. Panazol répond
qu’il attend le même taux de réussite au BTS
pour les titulaires du bac STMG que pour les
titulaires d’un bac général, soit 83 %.
Anne-Marie LE GALLO-PITEAU
Secrétaire national à l’enseignement
professionnel et technologique
Evolution de la répartition des inscrits pour l’ensemble
des bacs par spécialité (en %)
(source ministère de l’Education nationale)
baccalauréat
2007
2011
général
53%
50%
L+SES
27
25
S
26
25
technologique
27%
23%
STI/STL
8
7
STG/SMS
19
16
professionnel
20%
27%
tertiaire
57
56
industriel
43
44
Détail des votes au CSE du 8 décembre 2011
Une partie des programmes des voies ST2S et STMG rénovées a été présentée au dernier CSE. Si le SNALC a souligné les allègements regrettables induits par la diminution des
horaires, il n’a pas manifesté d’opposition majeure sur le contenu de ces programmes. Le SNALC s’est toutefois abstenu par principe de voter ces textes pour marquer son désaccord
avec l’extension de la réforme du lycée à ces deux séries de Baccalauréat technologique.
1) Programme de biologie et physiopathologie humaines – 1ière ST2S
Vote : 19 Pour (SGEN, UNSA) ; 18 Contre (SNES, FSU, CGT, SUD) ;
11 Abstentions (SNALC, FCPE)
2) Programme de sciences et techniques sanitaires et sociales – 1ière ST2S
Vote : 19 Pour (SGEN, UNSA) ; 18 Contre (SNES, FSU, CGT, SUD) ;
11 Abstentions (SNALC, FCPE)
3) Programmes d'Histoire - Géographie - Education civique – 1ière ST2S, 1ière STMG
Vote : 20 Pour ; 18 Contre ; 10 Abstentions (SNALC)
4) Programme de sciences de gestion 1ière STMG - Programme des enseignements de
spécialités de Terminale STMG (gestion et finance, mercatique (marketing), ressources
humaines et communication, systèmes d’information de gestion)
Vote : 7 Pour (SGEN, CFDT) ; 19 Contre (FSU) ; 21 Abstentions (SNALC, FCPE, UNSA, SPELC)
5) Programme d’économie-droit - Cycle terminal STMG
Vote : 16 Pour (SGEN, UNSA) ; 18 Contre (FSU, CGT, Sud) ; 13 Abstentions (SNALC, FCPE)
6) Programme de management des organisations – Cycle terminal STMG
Vote : 16 Pour (SGEN, UNSA) ; 18 Contre (FSU, CGT, Sud) ; 13 Abstentions (SNALC, FCPE)
7) Programme de mathématiques - Cycle terminal STMG
Vote : 0 Pour ; 28 Contre (FSU, CGT, FCPE) ; 19 Abstentions (SNALC, SGEN, UNSA)
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
Pédagogie
Réforme du collège :
mission (toujours) impossible ?
Lors du CSE du 8 décembre dernier, le
SNALC a apporté son soutien au dispositif d’alternance prévu pour les deux
dernières années de collège par la loi
Cherpion du 28 juillet 2011. Le décret
présenté en CSE, qui reprend les dispositions de l’article 17, permettra en effet
de proposer aux élèves de 4ème et 3ème
" des dispositifs d’alternance personnalisés permettant une découverte approfondie des métiers et des formations
dans les conditions définies à l’article
L.332-3 du Code de l’éducation ainsi
que des stages dans des centres de formation d’apprentis et des sections d’apprentissage ". Le tollé provoqué par ce
texte en CSE fut l’occasion de constater,
une fois de plus, le grand écart idéologique entre les attentes des personnels de
terrain et les objectifs de leurs présumés
représentants. Accusé de vouloir mettre
à mal l’obligation scolaire et le dogme
intangible du moule unique, ce texte obtint seulement 4 votes favorables (ceux
du SNALC et du SPELC) face à l’opposition unanime des autres organisations
d’enseignants et de parents d’élèves.
Revenons 5 ans en arrière. Dans sa
Lettre aux éducateurs du 4 septembre
2007, Nicolas Sarkozy affirmait sa
volonté de réformer le collège unique
" pour que chacun puisse y trouver sa
place, pour que les différences de rythmes, de sensibilités, de caractères, de
formes d'intelligence soient mieux prises
en compte de façon à donner à chacun
une plus grande chance de réussir ". Au
moment de dresser le bilan éducatif du
quinquennat, force est de constater que
le bilan " collège " est plus que contrasté. En matière de diversification des
parcours, des dispositions ont certes été
prises : l’ouverture vers les LP et le monde professionnel s’est accrue à travers
les options DP3 et DP6, l’expérimentation d’une 3ème " Prépa Pro " depuis la
rentrée 2011(1) ou encore la mise en
_______________________
(1) A la rentrée 2012, cette 3ème Prépa Pro sera
généralisée et se substituera à terme aux 3èmes DP6
place du PDMF (Parcours de Découverte
des Métiers et des Formations). La loi
Cherpion permet aussi l’organisation
de " périodes d’observations en entreprise " pendant les vacances scolaires
pour les élèves à partir de la 4ème (article 15). Et elle offre la possibilité aux
élèves âgés de quinze ans ou ayant accompli la scolarité du premier cycle de
l’enseignement scolaire d’être accueillis
en CFA ou en LP pour suivre " sous statut scolaire, une formation en alternance
destinée à leur faire découvrir un environnement professionnel correspondant
à un projet d’entrée en apprentissage
ou en lycée professionnel ".
Dont acte. Mais ces dispositifs " à la
marge ", destinés aux seuls élèves volontaires et parfois déjà en rupture scolaire, ne constituent pas une réforme
d’ensemble des années collège. L’unique alternative aujourd’hui proposée
est la création " d’écoles du socle (commun) " regroupant un collège et une
ou plusieurs écoles élémentaires. Une
réactivation des cours complémentaires
ou des classes du primaire supérieur qui
n’est peut-être pas inintéressante pour
les élèves les plus fragiles, si elle s’accompagne d’échanges dans les deux
sens. Mais l’alignement des objectifs
sur un socle devenu plafond pour tous
fait craindre que les exigences académiques ne soient pas à la hauteur – au
détriment des élèves n’éprouvant pas
de difficultés particulières mais assignés
à demeure par la carte scolaire – et que
la primarisation l’emporte – statut des
professeurs du secondaire inclus.
La Fondapol (Fondation pour l'innovation politique), think tank libéral, va plus
loin encore : elle propose ainsi, dans ses
" douze idées pour 2012 " de créer des
" écoles fondamentales [qui] accueilleront de la sixième à la troisième, les
enfants dont les performances mesurées
à l’école élémentaire ou au collège, en
Français, en Mathématiques, et en matière de savoir être seront jugées insuffisan-
tes pour intégrer un collège général ".
Dans ces établissements adossés à des
collèges existants, l’enseignement serait
concentré sur trois matières seulement :
Français, Mathématiques et EPS. La décision de passage d’un élève du collège
à l’école fondamentale (ou inversement)
serait prise par une commission départementale réunie de manière trimestrielle.
Une proposition radicale, qui fait certes
exploser le collège unique et recentre
les apprentissages des élèves les plus
fragiles sur les " fondamentaux ", mais
fait bien peu de cas d’une vraie formation humaniste, enrichie des apports des
sciences, de l’histoire-géographie, ou
encore des langues vivantes.
35 ans après sa mise en place, il semble
toujours donc aussi difficile de réformer
une structure devenue exsangue. D’un
côté l’aveuglement des organisations
pédagogistes et bien-pensantes qui estiment qu’il faut aller encore plus loin dans
l’alignement des cursus, et poussent des
cris d’orfraie à chaque tentative de diversification. De l’autre des réactions
extrêmes à une situation devenue intenable pour les élèves et leurs professeurs,
et le risque d’un enseignement a minima
pour les enfants des milieux les plus défavorisés ; la Fondapol ne propose-t-elle
pas d’ " organiser la différenciation des
programmes pour répondre à la différenciation sociale et culturelle " ?
Loin de ces deux extrêmes, le SNALC
estime qu’il est aujourd’hui possible
d’organiser un " collège pour tous "
capable d’amener chaque élève à son
niveau d’excellence dans son domaine
de prédilection. A condition de penser
une réforme globale qui ne toucherait
pas seulement les établissements " difficiles ", et qui assurerait une diversification des parcours appuyée sur la transmission de contenus fondamentaux
exigeants. Un vœu pieux pour 2012 ?
Claire MAZERON
Vice-Président
Vie Scolaire
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
Relèvement des bornes d'âge de la retraite
La plupart de nos collègues ont appris
que le gouvernement, après avoir augmenté l’âge légal de la retraite pour les
fonctionnaires nés après le 1er juillet
1951, a décidé d’accélérer la date à
laquelle on atteindrait le minimum de
62 ans.
Mais entre le moment de la décision et
le moment de l’application, il faut quand
même attendre le vote de la loi et le vote
du décret d’application.
La modification a été promulguée par l’article 88 de la loi du 21 décembre 2011
de financement de la sécurité sociale et
confirmée par les décrets 2011-2034 du
29 décembre 2011 et 2011-2103 du 30
décembre 2011.
Les non titulaires
devront encore attendre
Le projet de loi relatif aux 891 000
non-titulaires promis par le président
de la République en janvier 2010
a été adopté par le conseil des ministres le 7 septembre 2011 ; il devait être discuté d’abord au Sénat à
partir du 15 décembre 2011. (Voir
Quinzaine Universitaire n°1341,
pp 12-13).
Dans le meilleur des cas, il le sera
à compter du 26 janvier 2012. Or,
le Parlement arrêtera ses travaux le
25 février à cause de la campagne
présidentielle. Le projet de loi pourra-t-il être discuté, amendé et voté
dans les mêmes termes par le sénat
et l’Assemblée nationale et promulgué avant cette date ? Ou le gouvernement devra-t-il se résoudre à
proclamer l’urgence, quitte à risquer
des erreurs dues à la précipitation ?
Ou pis encore à reporter l’affaire à
l’élection de la nouvelle Assemblée
nationale en juin 2012 et donc à ne
voir les premiers bénéficiaires de la
loi qu’à la rentrée 2013, car entretemps bien entendu le projet de loi
aura été modifié ? F.E.
Fonctionnaires concernés
Age d’ouverture des droits à pension
Nés avant le 1 juillet 1951
60 ans
Nés entre le 1 juillet et le 31 décembre 1951
60 ans et 4 mois
Nés en 1952
60 ans et 9 mois
Nés en 1953
61 ans et 2 mois
Nés en 1954
61 ans et 7 mois
Nés à compter de 1955
62 ans
er
er
En conséquence, voici le nouveau tableau
en vigueur à compter du 1er janvier 2012
Il en résulte que l’âge d’annulation de la
décote passera au final à 67 ans pour les
générations nées à compter de 1955.
Il n’est pas inutile de préciser que nos
collègues ne sont pas obligés de partir à
l’âge légal ci-dessus énoncé surtout s’ils
n’ont pas acquis à ce moment-là le nombre de trimestres requis pour bénéficier
d’une pension à taux plein et s’ils veulent
échapper à la décote dont le taux est de
plus en plus sévère : 0,875 % par trimestre manquant en 2012, 1 % en 2013,
1,125 % en 2014 et 1,25 % à partir de
2015 (avec un plafond de 20 trimestres) !
En revanche, depuis la loi du 10 novembre 2010, la surcote qui est de 1,25 %
par trimestre supplémentaire depuis le 1er
janvier 2009 a vu disparaître le plafond
de 20 trimestres.
A partir des traitements de janvier 2012,
la retenue pour pension civile passe de
8,12 % à 8,39 % : ne vous étonnez pas
de voir votre traitement une nouvelle fois
diminuer. C'est le résultat de la loi du 9
novembre 2010 qui a décidé d'aligner
progressivement la retenue de pension civile sur celle du privé à raison de 0,27 %
par an et d'arriver en 2020 à une retenue
de 10,55 %.
Frédéric Eleuche
Secrétaire national
chargé des personnels administratifs
et de santé
[email protected]
Yoyo pour les heures supplémentaires
La loi TEPA (Travail, Emploi, Pouvoir d’Achat) du 21 août 2007, si décriée comme
" bouclier fiscal ", comportait un article 1er exonérant les heures supplémentaires
de charges sociales et les défiscalisant.
Le Sénat, après les dernières élections qui ont changé sa majorité politique, a abrogé
récemment cet article premier et donc supprimé cette exonération et cette défiscalisation
dans le cadre du vote du projet de loi de finances de la sécurité sociale.
Une commission mixte a immédiatement été constituée pour tenter de concilier les
points de vue du Sénat et de l’Assemblée nationale.
Mais la tentative a échoué.
Le dernier mot est donc resté à l’Assemblée nationale qui a rétabli l’article 1er : les
heures supplémentaires restent donc exonérées de charges sociales et défiscalisées. F.E.
La Quinzaine Universitaire
Vie Scolaire
n° 1342/14 janvier 2012
Le T.Z.R. a droit à une vie familiale
L’on connaît les conditions de travail des titulaires nommés en zone de remplacement.
Le décret du 17 septembre 1999 permet
de les affecter " avec leur accord " dans un
établissement situé dans la zone limitrophe
de leur zone de rattachement. C’est donc
sur ce décret que s’est appuyé le recteur de
l’académie de Dijon pour affecter à l’année une collègue, résidant à Dijon, mère
d’une fille mineure, à Sens, soit à 220 km
de son domicile, dans une zone de remplacement limitrophe, puis pour rejeter son
recours et lui refuser le remboursement de
ses frais de déplacement.
Dans un premier temps, le tribunal administratif donne raison au recteur. Mais notre collègue, tenace, se pourvoit devant le
Conseil d’Etat qui annule le jugement du tribunal administratif, annule le rejet que lui a
opposé le recteur et lui attribue la somme
de 3000 €. Ainsi justice est rendue.
Ce qui fait l’importance de ce jugement du
Conseil d’Etat, ce sont les considérants :
le Conseil d’Etat s’est en effet appuyé sur
l’article 8 de la Convention européenne
de sauvegarde des droits de l’homme et
des libertés fondamentales, selon lequel
" toute personne a droit au respect de sa
vie privée et familiale, de son domicile et
de sa correspondance ; il ne peut y avoir
ingérence d’une autorité publique dans
l’exercice de ce droit que pour autant que
cette ingérence est prévue par la loi et
qu’elle constitue une mesure qui, dans une
société démocratique, est nécessaire à la
sécurité nationale, à la sûreté publique,
au bien-être économique du pays, à la
défense de l’ordre et à la prévention des
infractions pénales, à la protection de la
santé ou de la morale, ou à la protection
des droits et libertés d’autrui ".
Toute aussi importante est la décision du
Conseil d’Etat de s’appuyer sur le décret
du 3 juillet 2006 fixant les conditions
et les modalités de règlement des frais
occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’Etat
Les bonifications pour services accomplis hors d’Europe
et la surcotisation
Nous avons déjà longuement rapporté les péripéties relatives à l’article 50 de la loi du 9 novembre 2010 et la décision du gouvernement de reporter son application au vote d’un nouvel
article de loi plus conforme à la rigueur juridique. La loi de finances relative à la sécurité sociale
a finalement comporté ce rectificatif. Mais elle a été déferrée au Conseil constitutionnel qui a
pris une décision le 15 décembre. Tout en écartant comme non-conformes à la constitution sept
articles, le Conseil constitutionnel a validé la loi qui porte désormais le n° 2011-1906 du 21
décembre 2011 parue au " Journal officiel " du 22 décembre 2011 (elle ne comporte plus
que 122 articles).
L’article principal qui nous intéresse ici porte le n° 86 (et non plus 50 !). Le dernier alinéa
du I de l’article L. 643-3 et L. 723-10-1 du code de la sécurité sociale est ainsi rédigé :
" La durée d’assurance ayant donné lieu à cotisations à la charge de l’assuré accomplie après
l’âge prévu au premier alinéa et au-delà de la durée mentionnée au deuxième alinéa donne
lieu à une majoration de la pension dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat.
Toutefois, pour l’appréciation de cette condition de durée, les bonifications de durée de services
et majorations de durée d’assurance, à l’exclusion de celles accordées au titre des enfants et
du handicap, prévue par les dispositions législatives et réglementaires quel que soit le régime de
retraite de base au titre duquel elles ont été acquises ne sont pas prises en compte. Un décret
fixe la liste des bonifications et majorations auxquelles s’applique le présent alinéa ".
pour annuler le refus du recteur et du tribunal administratif de lui payer ses frais
de déplacement. En effet, sous prétexte
de l’avoir affectée à l’année à Sens, le
tribunal administratif avait considéré que
Sens était sa résidence administrative en
violation des articles 2 et 3 du décret du
17 septembre 1999, alors que le recteur
avait fixé précédemment la ville de Dijon
comme résidence administrative.
Ainsi, le Conseil d’Etat écrit en toutes lettres
que la décision du recteur a porté " une atteinte disproportionnée à son droit de mener une vie privée et familiale normale ".
L’on mesure l’importance de ce jugement
destiné à faire jurisprudence et on ne
peut que s’en féliciter. Toutefois, on ne
peut que regretter que l’arrêté pris par
le recteur en septembre 2007, et le jugement du tribunal administratif de Dijon
d’avril 2009 n’aient été annulés qu’en
octobre 2011, soit plus de quatre ans
plus tard. F.E.
Le jour de carence
L’article 105 de la loi de finances qui a été définitivement adoptée par le Parlement le 21 décembre 2011 confirme l’instauration " d’un jour de carence " pour
les fonctionnaires, à l’imitation de ce que connaissent déjà les employés du privé
(trois jours).
Désormais, un fonctionnaire qui prend un congé de maladie ordinaire se verra à
compter du 1er janvier 2012 prélever un jour de traitement.
Noter que le jour de carence ne s’appliquera pas aux congés de longue maladie, de
longue durée, aux congés entraînés par un accident de service ou une " infirmité
résultant de blessures ou de maladie contractées ou aggravées soit en service, soit
en accomplissant un acte de dévouement dans un intérêt public, soit en exposant
ses jours pour sauver la vie d’une ou plusieurs personnes " (article 27 du code des
pensions civiles et militaires de l’Etat).
" Le présent article n’est pas applicable aux assurés qui remplissent, avant le 1er janvier 2013,
les conditions d’âge et de durée d’assurance ouvrant droit au bénéfice de la majoration de
pension […] dans leur rédaction antérieure à l’entrée en vigueur de la présente loi ".
La décision a été officiellement justifiée par le souci de faire faire des économies à la sécurité sociale. Force est de rejeter cet argument. En effet, dans
le cas des employés du privé, les trois jours de carence sont plus ou moins
compensés par les accords salariaux et la plupart des intéressés ne perdent pas
trois jours de salaire complets. Or, dans le public, si un fonctionnaire perd une
journée de salaire, il n’y a aucune compensation de sa mutuelle. En outre, ne
recevant aucun traitement pour ce jour de carence, il ne peut pas davantage
verser ses 2,97 % pour la M.G.E.N. Où est alors l’économie pour la sécurité
sociale ?
Ces données confirment la totalité des informations que nous avons publiées dans la
" Quinzaine universitaire " depuis mai 2011. F.E.
En réalité, mais on l’avait compris, il s’agit de faire faire des économies à l’Etat.
Il eût été plus honnête de le reconnaître. F.E.
10
Vie Scolaire
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
Burn out
ou syndrome d'épuisement professionnel
Le fait et la supercherie
Cela se passe dans un lycée de Boulogne, et notre estimé confrère La Voix du
Nord rend compte dans son édition du
15 décembre de l'ouverture d'un cycle
de conférences monté par " l'équipe
médico-sociale " de l'établissement sur
le thème " Bien-être, … estime de soi,
connaissance de l'ado ". Il s'adresse
pour part aux équipes administrative,
éducative et pédagogique ; le cadre est
posé, et c'est dans ce cadre qu'une psychologue clinicienne anime une conférence sur la gestion du " burn out "
– syndrome d'épuisement professionnel,
qui est différent de la dépression, parce
que ne procédant pas d'autre cause que
l'exercice même du métier. La conférencière pose d'emblée le diagnostic que
les " enseignants y sont autant exposés
que les pompiers, le personnel soignant
hospitalier, etc. " ajoutant ce postulat
que nous ne pouvons que partager,
même si la construction grammaticale
est osée : " prendre en compte le bienêtre des lycéens passe par celui des professeurs ". Il est temps.
Alors qu'a été rendu public le rapport
de Georges Fotinos, ancien chargé
de mission de l'Inspection générale et
de José Mario Horenstein, psychiatre
de la MGEN, sur la qualité de vie au
travail, l'émergence et le débordement
médiatique du terme de " burn out "
nous amène à nous interroger sur son
sens, et le sens politique de son emploi, aujourd'hui à propos de notre
métier. La prise en compte du " burn
out " comme un fait, dans la gestion de
notre quotidien professionnel, comme
nous venons de le voir, nous y oblige
tout autant. Nous évoquerons d'abord
l'origine du concept, pour ensuite voir
comment il sert à reconnaître un mal,
mais en invitant à des soins palliatifs et
non curatifs. Nous nous interrogerons
enfin sur la valeur de son emploi dans
In girum imus nocte et consumimur igni.
Nous tournons en vain dans la nuit et sommes consumés par le feu.
le cadre de l'installation d'un nouveau
modèle scolaire dans nos consciences.
Le syndrome d’épuisement professionnel est une maladie caractérisée par un
ensemble de signes, de symptômes et
de modifications du comportement en
milieu professionnel. Le diagnostic de
cet état de fatigue classe cette maladie
dans la catégorie des risques psychosociaux professionnels et comme étant
consécutive à l’exposition à un stress
permanent et prolongé. Ce syndrome
est nommé burn out syndrom chez les
anglophones, d’où l’expression de
burn out. Il est brutalement appelé karoshi soit " mort par surcharge de travail " au Japon, où sa réalité extrême a
été très tôt observée à grande échelle;
le miracle économique nippon a eu un
prix, on se souviendra aussi des cas de
suicides liés au stress scolaire dénoncés dès les années 1980.
Un mal du service :
Si dès 1969, un sociologue nord-américain désigne dans un article fondateur
un stress particulier lié au travail sous le
terme de burn out, ce terme est repris
en 1974 par le psychanalyste Herbert
J. Freudenberger puis, par la psychologue Christina Maslach en 1976.
Freudenberger en donne la plus pure
définition :
" En tant que psychanalyste et praticien, je me suis rendu compte que les
gens sont parfois victimes d’incendie,
tout comme les immeubles. Sous la
tension produite par la vie dans notre
monde complexe leurs ressources internes en viennent à se consumer comme
sous l’action des flammes, ne laissant
qu’un vide immense à l’intérieur, même
si l’enveloppe externe semble plus ou
moins intacte. "
Il n'est pas indifférent dans la perspective qui est la nôtre de souligner que pour
ces premiers observateurs, le syndrome
d’épuisement professionnel vise principalement les personnes dont l’activité
implique une relation humaine constante, comme les travailleurs sociaux, les
professions médicales, les enseignants.
L’étude de ces catégories a conduit à
considérer les confrontations répétées à
la douleur ou à l’échec comme des causes déterminantes dans les cas de manifestation de ce syndrome d’épuisement
professionnel. Mais les connaissances
accumulées depuis les premières observations ont conduit à étendre les risques
de manifestations du syndrome à l’ensemble des individus au travail, quelle
que soit leur activité.
Pour nous, il est toutefois essentiel de
garder à l'esprit que ce fait, premièrement constaté au sein des professions
" aidantes ", a été intimement lié à un
modèle social en crise et en mutation.
Observé dans le contexte des Etats-Unis
au tournant des années 80 où l'enseignement secondaire a connu une transformation profonde, il lui est lié, comme
l'orage à la nuée. A l’initiative du secrétaire d’Etat Terrel Bell, le rapport " A
Nation at Risk " permit à la politique
de Ronald Reagan une refonte du modèle éducatif, en noircissant notamment
le constat de la faillite du système. On
imposa la réduction à un minimum des
ambitions de transmission des savoirs
et des connaissances au sein des établissements secondaires pour les transférer au niveau des universités. Cette
mutation s'imposa dans la perspective
de réaliser un " nouvel ordre " pour lequel un socle minimal de compétences
sociales et intellectuelles était souhaité
qui fasse de tout américain un citoyen
civil parlant anglais, apte à communiquer, adaptable, l'urgence d'intégrer
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
a minima des populations immigrées
fut aussi un facteur déterminant un tel
choix politique. Elle supposait un repli
des idéaux, comme on amène un drapeau, qui laissa désemparés un nombre certain d'acteurs sociaux. Dans ce
cadre il devint inévitable de nommer le
mal subi par ces derniers. On identifia
le poids de l'évolution des structures
sur les individus, et la pression que les
mutations obligées exerçaient sur eux,
la croissance du sentiment d'échec,
d'impuissance, notamment face à l'accroissement des tâches et leur dénaturation par la dévaluation des ambitions.
Christina Malasch observa qu'un mot
qui " circulait " dans bien des métiers
résumait le syndrome. Corrélativement,
il devint évident qu'il touchait d'autres
domaines que les seuls métiers " sociaux ".
Une pandémie ?
Partout, le constat était le même. Démotivation, dépersonnalisation, culpabilisation implicite ou explicite, conduisent
la personne humaine à produire une
image dégradée d'elle-même. Elles la
mènent à une attitude d'abord de retrait, puis de repli, mais sur un vide
existentiel tel, qu'il peut conduire à la
volonté d'effacement de soi-même. On
fait semblant, tant que l'on peut, ombre
de soi qui parfois vient à volontairement
rejoindre les ombres. A la différence de
Freudenberger que sa construction intellectuelle conduisait à privilégier des
éléments de personnalité pour éclairer
sur les causes du phénomène, Malasch
mit en avant les structures. Ce sont les
conditions d'exercice de nos activités
qui sont alors en cause. Cette posture
n'incite pas pour autant à agir sur les
structures. Elle peut conclure à chercher
les artifices qui augmenteront la résistance humaine à la pression en envisageant un pourcentage relatif de pertes
comme une forme moderne de la fatalité. Malheur aux faibles, ou aux trop
résistants.
Qui brûle ?
Les choses ainsi posées, le choix est simple. Ou bien l'on agit sur les conditions
de l’exercice du travail, ou bien l'on
traite celui qui travaille de telle façon
qu'il supportera au mieux les conditions nouvelles qui lui sont imposées.
C'est le choix entre le curatif et le palliatif, agir contre les émissions toxiques,
ou améliorer le masque à gaz. L'analyse des mesures médico- sociales proposées dans le cadre des réformes au
bénéfice des personnels de l'Education
nationale nous a déjà amenés à montrer dans de précédents articles qu'elles
relevaient du choix palliatif. Tout comme la suprême ruse du diable consiste
à laisser croire qu'il n'existe pas, diton, la lecture du rapport Fotinos nous
confirme que la reconnaissance du mal
n'implique pas d'agir à sa racine. Inviter à mettre au centre de la réflexion
la " qualité de vie " dans l'établissement, c'est éviter de remettre en cause
l'évolution même de la structure et ses
effets pourtant évidents, si évidents que
précisément on les dénonce avec un
courage apparent. Mieux encore, c'est
l'ancrer dans sa fonction de lieu de
vie où l'enseignement n'est plus qu'un
élément du paysage. Rappelons que le
récent projet d'évaluation des professeurs, cause d'une juste opposition, est
éclairant, puisqu'il privilégie la capacité " socio éducative " du professeur au
détriment de la reconnaissance de son
excellence disciplinaire. Rappelons,
enfin, que les soins palliatifs proposés
confinent le traitement dans la quête du
" vivre ensemble " et excluent bien la
compensation individuelle, notamment
en termes financiers. Enfin, tout est fait
pour individualiser le problème rencontré. Or, c'est l'édifice commun qui se
consume. Et parfois, au bout de la chaîne, l'évidence ressurgit. A Boulogne,
notre jeune conférencière proposa les
remèdes attendus que sa fonction impose " prendre du recul, analyser la situation, penser un minimum à soi pour
pouvoir aider les autres ... se confier à
ses amis, à sa famille, apprendre à verbaliser ... ". Mais, honnête, elle n'avait
pu qu'avouer à son public : " Quand
vous vous retrouvez devant une classe
avec beaucoup trop d'élèves, vous pouvez avoir l'impression de mal faire votre travail et de manquer de reconnaissance, vous pouvez vous sentir stressé
d'avoir un programme à aborder en
tant d'heures, affronter les difficultés
pour trouver une salle disponible ".
Oui, entre autres.
Albert-Jean Mougin
Vice-Président
Vie Scolaire
11
La qualité de vie au travail
dans les lycées et collèges
Le " burn out " des enseignants
Georges Fotinos et José Mario Horenstein
Cette enquête a été réalisée en mai juin
2009 et publiée fin novembre 2011.
Des chiffres préoccupants…
• 60 % des professeurs négligent des tâches
utiles à cause de la quantité de travail.
• 55% estiment que les procédures disciplinaires ne sont pas appliquées de façon
équitable et cohérente.
• 67% pensent que leur établissement n’est
pas soutenu par la collectivité pour faire
face à la violence.
• 58% déclarent que l’ambiance dans leur
établissement n’est pas à l’optimisme.
• 28% pensent souvent à quitter leur travail
et près de 16 sont incertains sur ce point,
soit en tout 43% !
…fortement clivés en fonction des établissements
• 1/3 des personnels de LP et de LPO pensent souvent à changer de travail contre 1
sur 4 en Collège et en LEGT.
Des analyses discutables
Les auteurs mettent l’accent sur l’importance
du climat scolaire, affirmant que plus le climat est bon, plus les personnels ont un fort
" sentiment de sécurité " (on ne parle que
de " sentiment " ; à aucun moment, violence
et incivilités ne sont considérées comme des
faits objectifs). Ne serait-ce pas plutôt le
contraire ?
Puis, établissant le lien entre climat scolaire
et nombre de procédures disciplinaires, les
auteurs insinuent avec leur logique toute
particulière qu’il serait bon de réduire le
nombre de procédures disciplinaires pour
améliorer le climat …
Le raisonnement a, il est vrai, des précédents.
Les élèves redoublants sont moins performants
que les autres : supprimons le redoublement ;
les notes sont mauvaises : supprimons les
notes ; la violence et les incivilités augmentent : supprimons les conseils de discipline.
N’est-ce pas en effet plus simple que de lutter
contre la violence ou l’ignorance ?
Quelques propositions " managériales " :
du collectif et de l’interdisciplinaire !
Développer les formations en management
des personnels de direction, créer les conditions du vivre ensemble, privilégier les actions collectives.
Interdire les journées de plus de 6 h de cours,
favoriser la bivalence entre disciplines cognitive et sportive ou artistique, intégrer des
activités éducatives et socio-culturelles dans
le temps de service, favoriser la mobilité,
développer les compétences professionnelles et personnelles …
Béatrice BARENNES
12
Gestion des Personnels
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
Stagiaires
Beaucoup de bruit pour rien !
Ces derniers mois, le petit monde de
l’éducation s’est bien agité autour des
professeurs stagiaires … de toutes
parts. Notre ministre de l’Education
nationale, dès le lendemain des épreuves d’admissibilité au CAPES externe,
s’est empressé d’annoncer au Salon
de l’Education une augmentation des
salaires des professeurs entrant dans
le métier. On pourra remercier la Ligue
de l’Enseignement dont les subventions
avoisinent les 25 millions d’euros (1) en
2010 pour cette tribune de choix offerte à un ministre communiquant. On
a donc permis à grand bruit de faire
croire au plus grand nombre de nos
citoyens que le Ministère de l’Education nationale prend bien soin de ses
fonctionnaires. Que n’a-t-on comparé
notre statut et notre salaire à ceux
de nos collègues européens ? (2) On
annonce donc sans aucune contradiction une augmentation de 18 % du
salaire d’entrée dans le métier depuis
2007 … A-t-on oublié que l’emploi du
temps d’un stagiaire a augmenté, lui,
de 33 % depuis cette date ? Un professeur stagiaire enseigne désormais
à plein temps, et " bénéficie " en plus
d’une formation imposée à hauteur
d’un tiers de temps plein répartie sur
l’année . Mais il est vrai qu’il serait
moins populaire, même aux yeux de
l’opinion, d’annoncer que même à
partir de février 2012, date d’application de cette " augmentation ", nos
stagiaires seront rémunérés 15 % de
_______________________
(1) D'après le tome 1 du document budgétaire
" Effort financier de l'Etat en faveur des associations, annexe au projet de loi de finances pour
2011 ". p. 228
(2) Luc Chatel à l’inauguration du salon de l’Education 2011 : " … Quel est le pays au monde
qui fait ce geste à destination des enseignants ? Il
n’y en a pas d’autre ! Regardez ce qui se passe
en Espagne où l’on a baissé le salaire de manière autoritaire de 5 % ... "
moins que leurs prédécesseurs. Il vaut
mieux en effet tenter l’impossible pour
déclencher de nouvelles vocations. Le
métier n’attire plus et la coïncidence
entre la fin des épreuves d’admissibilité et le " grand geste " du ministre
(source AEF, citation de Mme Josette
Théophile le 24/11/11) est troublante. Combien d’inscrits au CAPES se
sont réellement présentés aux épreuves cette année ?
On a annoncé de même à grand bruit
une décision du Conseil d’Etat qui allait
rebattre toutes les cartes de la formation des maîtres. Par un arrêt en date du
28 novembre 2011, le Conseil d’Etat
vient de statuer sur plusieurs arrêtés ministériels du 12 mai 2010 relatifs à la
formation des maîtres, consécutifs à la
" masterisation ". On a l'impression en
lisant les commentaires de telle ou telle
organisation que c'est tout le principe
de la formation qui est remis en jeu ...
Malheureusement, ce n’est pas le cas.
Il annule deux parties de l'arrêté du 12
mai 2010 :
1) l'article 3 – la définition des compétences à acquérir parce qu'elle est en
opposition au cahier des charges de
décembre 2006.
2) l'article 6 – les modalités d'évaluation
et de titularisation parce qu'elles sont en
opposition à l'arrêté du 2 juillet 91.
La véritable difficulté des professeurs
stagiaires du second degré est l’emploi
du temps complet devant élèves auquel
s’ajoute la formation. Ce dispositif existait
déjà pour les " stagiaires en situation ",
ceux qui avaient une expérience préalable d'enseignement, et dont on pouvait dire qu'ils seraient plus à même de
faire face à ce type de contrainte, qu'ils
avaient moins besoin de formation, etc.
Or, à la lecture de l'avant-dernier paragraphe de la page 5 de l’arrêté,
on découvre que le Conseil d'Etat ne
revient pas sur la durée de formation
par rapport à la présence devant les
élèves. Beaucoup de bruit pour rien,
encore.
Enfin, la Commission des Affaires culturelles et de l’Education de l’Assemblée
Nationale vient de voter la publication
d’un rapport sur la formation initiale
et le recrutement des enseignants :
126 pages, remodelées heureusement
quant aux propositions initialement faites pour le recrutement. On y découvre
une synthèse de toutes les auditions
d’organisations syndicales. L’enquête
réalisée par le SNALC en février 2011
auprès de plus de 550 stagiaires y figure : l’augmentation du nombre de
démissions par rapport à l’année précédente, les conditions d’exercice désastreuses de la profession, et particulièrement des stagiaires … Un constat
qui serait louable s’il ne déviait pas
vers des solutions douteuses. Dans les
propositions : aucune remise en cause
de la circulaire de cadrage des stages
des professeurs. On y propose prioritairement d’ " engager dès maintenant
une réflexion sur un nouveau système
de formation initiale et de recrutement
des enseignants ". Peut-être serait-il judicieux de mettre en place une autre
Mission d’information sur la formation
initiale, et etc.
Peut-être pourrait-on simplement écouter et appliquer les propositions en faveur des professeurs stagiaires émises
par le SNALC-CSEN, deuxième syndicat le plus représenté dans l’enseignement secondaire ?
Jean-Charles ZURFLUH
Commissaire paritaire national
secteur " Entrée dans le métier "
[email protected]
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
Gestion des Personnels
13
Spécial Promotions 2012
Hors Classes, Classes Exceptionnelles,
Listes d'Aptitude, Intégrations
La note de service sur l'accès à la hors classe des professeurs agrégés n'est toujours pas parue.
Interrogé, le Ministère nous a répondu que fin janvier, quelques modifications y seraient apportées et sont
actuellement à l'arbitrage. Connectez-vous sur www.snalc.fr pour en connaître le résultat.
ATTENTION : Reportez-vous au B.O. n° 46 du 15 décembre 2011
qui reconduit les dispositions du B.O. du 17 décembre 2009
et consultez les notes de service pour des précisions et détails complémentaires.
Consultez également les circulaires de votre Rectorat.
• Les listes d'aptitude sont établies annuellement. Pour les promotions
demandant encore candidature, les collègues non nommés en 2011
doivent donc à nouveau faire cet acte de candidature et redéposer
l'intégralité des justificatifs (titres, etc.).
concernés sont automatiquement examinés. Il est utile de consulter,
renseigner et compléter i-prof, et nécessaire de faire entériner et
valider les éléments justificatifs ouvrant droit à bonifications éventuelles auprès du chef d'établissement.
• Candidatures à saisir entre le 10 et le 31 janvier 2012 pour les
Listes d'Aptitude et d'Intégration AE/PEGC/Chargés d'Enseignement
d'EPS.
• L'exercice d'au moins 6 mois de fonction en qualité de titulaire du
nouveau corps ou grade est nécessaire pour bénéficier d'une retraite
calculée sur la base du nouveau corps ou grade. En cas de stage,
nécessité de demeurer en activité durant 18 mois au moins à compter
du 01.09.2012 (plus, pour les collègues à temps partiel). Il ne faut
en particulier pas atteindre la limite d'âge avant le 01.09.2013 (sauf
bénéfice d'un recul de cette limite).
• Saisie des candidatures :
sur Internet uniquement (www.education. gouv.fr), module Siap.
• Hors-Classes Agrégés, Certifiés, PLP, Professeurs d'EPS, CPE et
Classes Exceptionnelles et Hors-classes Chargés d'Enseignement
d'EPS, PEGC : il n'y a plus d'acte de candidature, tous les collègues
Dossier réalisé par Toufic KAYAL
Secrétaire national à la Gestion des Personnels
Accès aux corps des Certifiés et Professeurs d'EPS
par Liste d'Aptitude, décrets 72 et 80
Candidatures du 10 au 31 janvier 2012 sur www.education.gouv.fr/siap
Accusés de réception et justificatifs au plus tard pour le 7 février 2012
• Conditions de recevabilité
• être fonctionnaire titulaire appartenant à
un corps enseignant relevant du MEN en position d'activité, en CLM (Congé de Longue
Maladie), CLD (Congé de Longue Durée),
ou affecté dans l'enseignement supérieur,
ou en position de détachement dans des
fonctions enseignantes dans un établissement
d'enseignement.
• Autres cas :
– obligation de renoncer au détachement
dans des fonctions non-enseignantes pour
effectuer le stage.
– titulaires en CLM/CLD, obligation de remplir
les conditions d'aptitude physique à la date
d'effet, et de faire effectivement le stage.
• être âgé de 40 ans au moins au 1er
octobre 2012. Attention : les candidats
qui atteindraient la limite d'âge avant
le 1er septembre 2013 ne peuvent être
nommés stagiaires.
• Conditions de titres
Les titres sont appréciés au 31 octobre 2011.
Photocopies (simples) obligatoires, à joindre
à la notice de candidature ou à l'accusé de
14
Gestion des Personnels
réception. Les vérifications sont faites par les
rectorats.
Vous devez faire acte de candidature dans
la discipline à laquelle votre titre vous donne
accès.
Vous pouvez toutefois être candidat dans une
autre discipline, à condition de détenir un des
titres figurant à l'annexe de l'arrêté du 6 janvier
89 modifié, et de justifier lors du dépôt de
candidature de 5 ans au moins d'exercice dans
cette discipline. Votre candidature doit en ce cas
obtenir aussi l'avis favorable de l'Inspection.
Vous pouvez également faire acte de candidature sur un autre titre ou diplôme permettant de se présenter aux concours externe
et interne du CAPES ou au CAPET externe
et acquis en au moins quatre ans d'études
post-secondaires, ou sur une licence en 4
ans (droit, sociologie) si elle est homologuée
comme maîtrise.
Les enseignants nommés ministériellement en
documentation peuvent donc être candidats
dans une autre discipline.
Les enseignants possédant une licence donnant accès à deux disciplines, y compris la
discipline " documentation ", doivent choisir
l'une ou l'autre. Le stage puis la réaffectation
se font dans la discipline retenue, avec donc
changement définitif de discipline, en cas
de promotion.
Les enseignants justifiant de deux licences et
exerçant dans les deux disciplines peuvent
être candidats dans les deux disciplines, en
indiquant leur choix prioritaire.
• Les candidats à l'accès au corps des
professeurs d'EPS doivent être titulaires de
la licence STAPS ou du P2B. Sont également recevables sans condition de titre les
candidatures des ChE d'EPS et des PEGC
appartenant à une section comportant la
valence EPS.
• CONDITIONS DE SERVICE
(au 1er octobre 2012)
• Dix années au moins de services effectifs
d'enseignement, dont au moins cinq accomplies
en tant que fonctionnaire titulaire. En ce qui
concerne les Chargés d'Enseignement d'EPS
et les PEGC, ils doivent justifier respectivement
d'au moins quinze et dix ans de tels services
s'ils n'ont pas la licence STAPS ou le P2B.
Sont exclus du calcul :
– la durée du Service national ;
– le temps passé en qualité d'élève d'un IPES
ou de tout établissement de formation, sauf si
le candidat était antérieurement titulaire d'un
La Quinzaine Universitaire
autre corps enseignant relevant du Ministère
de l'Education Nationale ;
– les services de CE-CPE, de surveillant
général, de MI-SE ;
– les services de Professeur adjoint d'EPS
stagiaire issu du concours ;
Sont pris en compte :
– les années de stage accomplies en situation
(en présence d'élèves) ;
– les services dans un établissement public
d'enseignement relevant du MEN, dans un
autre établissement public d'enseignement,
dans un établissement d'enseignement sous
contrat d'association, les services effectifs
d'enseignement type loi du 11.01.84 ;
– les années à temps partiel, considérées
comme années de services complets dans
le décompte des dix ans ;
– les services de documentation effectués
en CDI ;
– les services de lecteur ou d'assistant à
l'étranger, si le candidat avait antérieurement
la qualité de titulaire d'un corps enseignant
relevant du MEN ;
– les services effectués au titre de la formation continue.
• BAREME
• Note attribuée par le recteur
selon les fourchettes suivantes :
– Classe Normale note
5ème échelon............................... 73 à 83
6ème échelon............................... 75 à 85
7ème échelon............................... 77 à 87
8ème échelon............................... 79 à 89
9ème échelon................................81 à 91
10ème échelon............................. 83 à 93
11ème échelon.............................. 85 à 95
– Hors Classe
note
1er échelon................................. 75 à 85
2ème échelon............................... 77 à 87
3ème échelon............................... 79 à 89
4ème échelon................................81 à 91
5ème échelon............................... 83 à 93
6ème échelon............................... 85 à 95
– Classe exceptionnelle.............. 85 à 95
• Echelon au 31.08.11
(hors-classe éventuelle au 01.09.2011 exclue)
– Accès au corps des Certifiés
- 10 pts par échelon classe normale
- 3 pts par année effective d'ancienneté dans
le 11ème échelon (y compris reliquat éventuel,
arrondi à l'année supérieure) dans la limite
de 25 pts
- 70 pts pour la hors-classe + 10 pts par échelon dans ce grade et pour le 6ème échelon,
135 pts
- 135 pts pour la classe exceptionnelle
– Accès au corps des professeurs d'EPS
- 10 pts par échelon de la classe normale
n° 1342/14 janvier 2012
- 1 pt/année effective dans le 11ème échelon (y
compris reliquat éventuel, arrondi à l'année
supérieure) dans la limite de 5 pts.
- 60 pts pour la hors-classe + 10 pts par échelon dans ce grade et pour le 6ème échelon
- 1 pt/année effective d'ancienneté dans les
5ème et 6ème échelons, dans la limite de 5 pts
pour chaque échelon.
- 125 pts pour la classe exceptionnelle.
• Situations spécifiques
– Exercice en même établissement (ou plusieurs si TZR ou carte scolaire) Ambition Réussite, ZEP, sensible, difficile, "plan violence".
- 4 pts à partir de la 3ème année d'exercice,
et 2 pts pour chaque année suivante, total
maximum 10 pts, plus éventuellement, sur
décision du recteur, jusqu'à 10 pts supplémentaires.
– Fonctions spécifiques
- conseiller pédagogique, tuteur, conseiller en
formation continue, chef de travaux : jusqu'à
10 pts, à la discrétion du recteur.
– ces deux bonifications ne sont pas cumulables.
• Diplômes et titres acquis au 31
octobre 2011 (joindre impérativement les
pièces justificatives) :
Accès au corps des professeurs certifiés :
– bi-admissibilité à l'agrégation ou au
concours d'ENNA : 70 points
– admissibilité à l'agrégation ou au
concours d'ENNA : 30 points
(ces deux titres ne sont pas cumulables)
– bi-admissibilité CAPES, CAPET ou PLP2
(externe ou interne) : 50 points
– admissibilité CAPES, CAPET ou PLP2 : 30
points
(ces deux titres ne sont pas cumulables).
Les points attribués au titre des quatre rubriques
précédentes ne peuvent excéder 70 points.
– diplôme d'ingénieur : 20 points
– DES ou maîtrise (non cumulables) : 25
points
– DEA ou DESS (non cumulables) : 10 points
– doctorat de 3ème cycle : 12 points
– doctorat d'Etat : 20 points,
NB: dans la discipline " documentation ",
les titres et diplômes mentionnés ci-dessus et
acquis dans la spécialité sont majorés dans
les conditions précisées ci-dessous :
– maîtrise documentation et information
scientifique et technique : + 15 points
– DESS en informatique et documentation :
+ 17 points
– DESS en documentation et technologies
avancées :+ 17 points
– DESS informatique documentaire : + 17
points
– DESS information, documentation et informatique: + 17 points
– DESS gestion des systèmes documentaires
d'information scientifique et technique : +
17 points
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
– DESS techniques d'archives et de documentation : +17 points
A ces titres s'ajoutent :
– diplôme supérieur de bibilothécaire : 15
points
– diplôme INTD : 17 points.
Accès au corps des professeurs
d'éducation physique et sportive :
– bi-admissibilité à l'agrégation : 100 points
– admissibilité à l'agrégation : 90 points
– deux admissibilités CAPEPS ou deux fois
Gestion des Personnels
la moyenne (avant1979) : 79 points
– admissibilité CAPEPS ou moyenne (avant
1979) : 80 points
– DEA STAPS : 80 points
– maîtrise STAPS : 75 points
– licence STAPS ou P2B : 70 points
– PA3 : 50 points (joindre impérativement
l'arrêté de titularisation obtenu à l'issue de
l'année de stage)
– DEUG STAPS ou P2A : 45 points
– P1 : 35 points
Pour les rubriques qui précèdent, il ne sera
15
pris en compte que le niveau le plus élevé,
– licence autre que STAPS : 10 points
– maîtrise autre que STAPS : 20 points
DES, DEA ou DESS autre que STAPS : 30
points
– doctorat de 3ème cycle ou doctorat d'Etat :
30 points
– doctorat de l'ENSEP, diplôme de l'INSEP :
30 points
Les bonifications attribuées au titre des cinq
derniers cas ne sont pas cumulables entre
elles.
Hors Classes : les critères
• L'expérience
Le recteur doit, en principe, promouvoir ou proposer en premier les
"agents les plus expérimentés et les plus qualifiés, notamment les
lauréats du concours ayant atteint l'échelon le plus élevé de la classe
normale", donc les collègues au 11ème échelon de la classe normale.
A l'inverse, pour la Hors Classe Agrégés, les recteurs doivent au
contraire réserver 10 %* de leur avis le plus favorable à des collègues plus jeunes, n'ayant pas atteint le 11ème échelon. Le choix final
qu'opérera le ministère suite à la CAPN comportera au moins 5 %*
d'enseignants n'ayant pas encore atteint le 11ème échelon. Les recteurs
doivent aussi respecter un ratio hommes/femmes, en particulier pour
la Hors Classe Certifiés, PLP, Professeurs d'EPS, CPE.
* Sous réserve d'éventuelles modifications dans la note de service de fin janvier.
• La notation et la carrière
– note administrative et note pédagogique au 31 août 2011 ;
– leur progression ;
– les avancements au grand choix et au choix.
• L'investissement professionnel
– formateur IUFM ;
– enseignement en Supérieur, en Classes Préparatoires, en BTS,
en Classes Européennes, en GRETA ;
– chef de travaux ;
– tutorat, conseiller pédagogique ;
– responsable d'un projet académique ;
– élaboration de sujets de concours ou d'examen, membre de
jury de concours, appui à l'Inspection.
• L'implication dans la vie de l'établissement
– élaboration, et réalisation du projet d'établissement ;
– "animation" et coordination des équipes pédagogiques
et éducatives ;
– participation aux conseils de classe et aux instances
pédagogiques et éducatives de l'établissement ;
– participation aux activités éducatives organisées dans
l'établissement, soutien et suivi des élèves, orientation,
etc. ;
– accueil et dialogue avec les familles ;
– partenariat avec l'extérieur, les entreprises, les associations,
les organismes culturels, scientifiques ou artistiques.
• Le parcours professionnel
– spécificité et difficulté des postes occupés [Ambition
Réussite, ZEP, Sensible, Violence, PEP, rural isolé, APV,
complément de service ...] ;
– exercice dans plusieurs niveaux d'enseignement ;
– "mobilité géographique", "disciplinaire", "fonction nelle" ...
• Les formations et compétences
– concours, admissibilité(s), titres et diplômes ...
– VAE, stage de reconversion, compétence TICE, Français Langue
Etrangère, langues étrangères, enseignement hors discipline
d'origine.
Hors Classe des Agrégés
Les conseils ci-après ne tiennent pas compte des nouveautés de la note de service sur l'accès à la hors classe des
agrégés qui devra paraître fin janvier. Nous vous en rendrons compte dès sa parution sur www.snalc.fr
Pour l'accès à la Hors Classe des
Agrégés, il n'y a plus de candidatures. Les dossiers de tous les Agrégés
promouvables (c'est-à-dire, ayant
atteint au moins le 7ème échelon de la
classe normale au 31.12.11) doivent
obligatoirement être examinés par
le recteur.
• Ce que vous avez à faire
– vérifier votre dossier i-prof, et en particulier
que tous les éléments de votre situation administrative et professionnelle qui y figurent
sont bien exacts, à jour, et complets.
– compléter au besoin, dès maintenant,
les rubriques de ce dossier i-prof : affectations (en particulier en ZEP, difficile,
isolé ...), stages, compétences TICE,
Français Langue Etrangère, langues
étrangères, titres, diplômes, activités de
formation ou d'évaluation ...
– déposer auprès de votre chef d'établissement les justificatifs à l'appui des éléments, titres, diplômes, compétences ...
de ce dossier.
– personnels "hors académie", détachés (en particulier dans le Supérieur
ou à l'Etranger), mis à disposition :
faire parvenir le curriculum vitae et une
fiche d'avis (à télécharger sur SIAP )
renseignée par le supérieur hiérarchique, au plus tard pour le 26 février
2011 au Bureau DGRH B2-4 – 72, rue
Regnault – 75243 Paris Cedex 13.
– affectés en TOM/COM : transmettre
au vice-recteur une édition papier du
dossier I- Prof (curriculum vitae et fiche
d'avis) complété, avec avis du chef
d'établissement, également avant le 27
février.
– Les personnels affectés à Saint-Pierreet-Miquelon relèvent des compétences
de l'académie de Caen
16
Gestion des Personnels
• Les modalités
de l'appréciation par le recteur
Pour chaque promouvable, une appréciation portant sur la valeur, l'expérience et
l'investissement professionnels devra être
formulée par le recteur, après avis du chef
d'établissement et de l'IPR.
Chaque chef d'établissement donnera
donc, via i-prof, un avis sur tout Agrégé
promouvable : Très Favorable (pour au
maximum 20 % des avis ...), Favorable,
Réservé ou Défavorable (Très Favorable,
Réservé et Défavorable étant obligatoirement accompagnés d'une motivation
écrite). Est-il utile de préciser que seul
le Très Favorable permet, en fait, d'être
éventuellement retenu ensuite par le
recteur ? ...
Même système d'avis TRès Favorable,
FAVorable, Réservé, DEFavorable et d'appréciation écrite par l'IPR. Critères : voir
ci-dessus.
La Quinzaine Universitaire
Chaque enseignant promouvable devra pouvoir prendre connaissance des avis émis sur
son dossier par le chef d'établissement et l'IPR
compétents dans " un délai raisonnable "
avant la tenue de la CAPA.
Après ces avis, chaque recteur classera
tout Agrégé promouvable en Exceptionnel
(10 % au maximum des promouvables),
Remarquable (20 % au maximum), Très
Honorable, Honorable, Insuffisant, en
s'appuyant sur les avis de l'IPR et du chef
d'établissement, et sur les critères détaillés
ci-dessus.
• Le barème final de classement
Il devrait être le suivant :
• Notation : maximum 100 pts
– Notes au 31.08.11.
– Affectés dans le second degré : note administrative sur 40 + pédagogique sur 60
– Affectés dans le supérieur ou détachés :
note sur 100.
n° 1342/14 janvier 2012
• Parcours de carrière : maximum 100 pts
(selon l'échelon au 31.12.11)
– uniquement si échelon obtenu au choix ou au
grand choix : 7ème éch. 10 pts, 8ème 20 pts, 9ème
40 pts, 10ème 60 pts. Non cumulables entre eux.
– 11ème éch., non cumulable avec les précédents, uniquement si accès au choix ou au
grand choix à ce 11ème éch. ou, si accès par
ancienneté, si accès antérieur au 10ème éch.
au choix ou au grand choix :
- 3 ans ou moins dans ce 11ème éch., 80 pts
- 4 ans ou plus dans ce 11ème éch., 90 pts.
– 10 pts supplémentaires si enseignement
actuel ou passé d'au moins cinq ans dans un
même établissement relevant de l'éducation
prioritaire.
• Parcours professionnel : maximum 100 pts
– Exceptionnel 90 pts, Remarquable 60 pts,
Très Honorable 30 pts, Honorable 10 pts,
Insuffisant 0 pt.
– 10 pts supplémentaires si enseignement actuel
d'au moins trois ans en établissement relevant de
l'éducation prioritaire et si avis TRès Favorable
ou FAVorable du chef d'établissement.
Hors Classe des Certifiés, Professeurs d'EPS, PLP, CPE
L'accès à la Hors Classe est du ressort
des recteurs. Vous devez donc envoyer votre fiche syndicale au SNALC
de votre académie.
• Conditions d'accès
Avoir atteint au moins le 7ème échelon au
31.12.2011. Etre en position d'activité,
Mise à disposition, détachement, ou en
TOM/COM.
• Il n'y a plus de candidature Chaque recteur est censé examiner la
situation et la valeur professionnelle de
tous les promouvables de son académie ...
Vous êtes simplement invité(e) à :
• Consulter, sur internet, votre dossier
i-prof.
• Vérifier l'exactitude des éléments qui
figurent dans ce dossier :
– ancienneté, échelon, note administrative,
note pédagogique ...
– affectations successives, en particulier
Ambition Réussite, ZEP, difficile, sensible,
PEP, PEP IV, rural isolé, APV ;
– classes enseignées ;
– responsabilités pédagogiques ;
– stages, compétences TICE ou Français
Langue Etrangère, Langues étrangères ;
– titres et diplômes.
– activités dans la formation et l'évaluation.
• Compléter au besoin, dès maintenant,
mettre à jour, et actualiser tous ces éléments.
• R e m e t t r e é v e n t u e l l e m e n t à v o t r e
chef d'établissement les justificatif s
des éléments, titres, diplômes, admis sibilités ... susceptibles d'être pris en
compte, selon la circulaire rectorale.
Consultez votre SNALC académique
(voir p. 22)
• Plus de barème national fixe ...
Mais, éventuellement, un barème académique : chaque recteur retient, hiérarchise et "valorise" comme il l'entend, par
barème ou non, et par le barème qu'il
veut, les éléments détaillés en Critères,
(page précédente). Ce barème, dit "de
classement ", reste indicatif. Consultez,
sur ce barème, votre SNALC académique
(voir p. 22)
• Poids accru du chef d'établissement
et de l'IPR
Tout cela s'accompagne de l'avis des corps
d'inspection et, selon les académies, de
l'avis éventuel du chef d'établissement, les
deux avis pouvant s'exprimer sous forme de
points de barème, à la discrétion de chaque
recteur. Consultez, sur ce dispositif particulier
à chaque rectorat, votre SNALC académique
(voir p. 22)
PEGC et Ch.E. d'EPS
• Conditions de Promotion
– Etre au moins au 7ème échelon de la classe
normale (au 31.12.2011).
– Etre en activité, affecté dans le supérieur,
en position de détachement, ou mis à disposition Loi 1984.
– Il n'y a plus de candidatures : tous les collègues promouvables doivent être examinés
par le recteur. Votre dossier sera établi automatiquement dans l'application siap/i-prof :
consultez ce dossier, vérifiez-le, complétez-le
en suivant les conseils donnés ci-dessus pour
la Hors Classe des Certifiés.
• Barème
Désormais établi, éventuellement, par chaque recteur ... Consultez votre SNALC académique (voir p. 22)
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
Gestion des Personnels
Accès au corps
des Agrégés
• Nécessité de faire acte de candidature uniquement par i-prof, module siap. Candidatures
à saisir entre le 10 et le 31 janvier 2012. Accusé de réception reçu directement sur la messagerie i-prof. TOM, détachés (Supérieur en particulier), Etranger : candidature sur i-prof
mais, en plus, dossier papier, télé­chargeable sur siap, à faire parvenir au plus tard pour le
3 février au bureau DGRH B2-4, directement ou via le vice-rectorat selon les cas.
• Candidature ouverte aux Certifiés, PLP, Professeurs d'EPS ayant cette qualité au 31
décembre 2011, âgés de 40 ans au moins au 01.10.2012, et justifiant à cette même date
d'au moins dix ans de services effectifs d'enseignement, y compris stage, privé sous contrat,
documentation en CDI, formation continue, temps partiel, lecteur ou assistant à l'Etranger
(si déjà titulaire) ou de chef de travaux, dont au moins cinq ans dans leur corps.
• Certifiés d'une discipline sans Agrégation et PLP : candidature dans la discipline dans
laquelle ils détiennent le diplôme le plus élevé, sauf avis circonstancié de l'IPR.
• Il est obligatoire de saisir sur i-prof (menu : les Services) :
– une "lettre de motivation" "analysant" et "valorisant" les étapes et choix de sa carrière
et ses expériences professionnelles ; mettant en évidence les compétences acquises, exposant ses "aspirations" et ses projets pédagogiques ou éducatifs ... En particulier, le projet
d'exercer de nouvelles fonctions, ou de recevoir une nouvelle affectation dans un autre type
de poste ou d'établissement.
– un "curriculum vitae" : situation individuelle, formation, mode d'accès au grade, itinéraire professionnel, activités éducatives ... Voir modèle en annexe au BO n° 47 du 17 décembre 2009.
• Les propositions du recteur doivent privilégier :
– la notation et sa progression,
– les rythmes des avancements d'échelon,
– les promotions de corps et/ou de grade,
– les affectations, actuelles ou passées, en établissement difficile, sensible, ZEP, violence,
PEP IV, Ambition Réussite,
– conseiller pédagogique, tutorat, formateur, mission académique
– engagement et rayonnement "hors de la classe" ...
17
Adjoints d'Enseignement,
Chargés d'Enseignement
d'EPS
Intégration au titre des décrets
de 70 et 89
• Barème : 10 pts par échelon atteint au
31.08.2011.
Priorité donnée, par ailleurs, aux agents
exerçant en "ambition réussite" ...
• Candidature à saisir sur www.education.
gouv.fr, module siap, entre le 10 et le 31 janvier 2012 au plus tard, accusé de réception
et justificatifs pour le 7 février.
• Conditions :
– être en activité, en mise à disposition ou
en détachement,
– au moins cinq ans dans les services publics
au 1er octobre 2012,
– exercer pour l'année de stage 2012-2013
des fonctions enseignantes dans un établissement d'enseignement,
– aucune condition d'âge, sauf ne pas
atteindre les 65 ans avant le 01.09.2013
pour pouvoir effectuer l'année de stage
obligatoire.
• Si par ailleurs candidature aussi au titre
de la Liste d'Aptitude décrets de 72 et 80
(voir page 13) : indiquer impérativement la
priorité choisie entre les deux candidatures,
vérifier qu'elle est bien exprimée sur l'accusé
de réception.
• Le classement par le recteur des dossiers de candidatures se fera en tenant compte des
avis du chef d'établissement et de l'IPR. Ces avis se déclinent en 4 degrés : Très favorable,
Favorable, Sans opposition et Défavorable.
• Le recteur transmet ses propositions à l'administration centrale après consultation de la
CAPA. La décision finale sera prise par le ministre après avis du groupe des inspecteurs
généraux de l'éducation nationale de la discipline concernée et de la CAPN.
Toutes les fiches de suivi syndical
pour ces promotions et avancements
sont téléchargeables sur notre site :
www.snalc.fr
onglet Utile puis Fiches de suivi syndical
Classe Exceptionnelle
pour les Chargés d'Enseignement d'EPS
& les PEGC
• Conditions : sont promouvables les Chargés d'Enseignement d'EPS ou les PEGC, au
moins au 5ème échelon de la Hors Classe
au 31.12.2011, y compris stagiaires dans
d'autres corps.
• Modalités : plus de candidatures, tous les
promouvables doivent être examinés. Dossier
à consulter, vérifier et compléter sur i-prof
• Barème : établi désormais par chaque
Recteur ...
Liste d'Aptitude - 2012
pour l'accès au corps des
Professeurs Agrégés
4, rue de Trévise - 75009 PARis
Tél 01.47.70.00.55
[email protected]
NOM
O M. O Mme
Académie ....................................................
O Melle ..................................
DisciPLine .....................................................................
Prénom ..........................................................................
corps d'appartenance
Nom de jeune fille ..........................................................
O
Date de naissance |__|__| |__|__| |__|__|__|__|
accès à ce corps par
Adresse .........................................................................
en |__|__|__|__|
......................................................................................
Echelon ........
Certifié
O
PLP
O
Prof. d'EPS
O
concours
O
liste d'aptitude
depuis le |__|__| |__|__| |__|__|__|
|__|__|__|__|__| ..............................................................
Tél |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| |__|__|
O poste fixe
Fax |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| |__|__|
en Cessation Progressive d'Activité
e-mail ............................................................................
si oui, date prévue pour la retraite |__|__| |__|__| |__|__|__|
Etablissement d'exercice ............................................
.................................................................................
|__|__|__|__|__| ........................................................
O Ambition Réussite
O Violence
O ZEP
O PEP
O Sensible
O PEP IV
O Difficile
depuis |__|__|__|__|
O Zone de Remplacement.
O oui
O non
Affectation officielle
(si différente de l'établissement d'exercice ou détachement)
Etablissement...................................................................
......................................................................................
|__|__|__|__|__| ...............................................................
ou Z.R. de .....................................................................
Justificatifs à joindre chaque année à votre dossier
O CAPES/CAPEPS
Bi-Admissibilité
O CAPET/CAPLP
O à l'Agrégation
Doctorat O d'Etat O 3
ème
en |__|__|__|__|
O à l'ENNA
Admissibilité
O Agrégation O ENNA en |__|__|__|__|
O Maîtrise O DES
c.  d'Université en |__|__|__|__|
O DESS
O DEA en |__|__|__|__|
O Diplômes étrangers (précisez) ......................................
Diplôme d'Ingénieur en |__|__|__|__|
.....................................................................................
Note pédagogique 2011-2012 : ......... / 60
Dernière inspection en |__|__|__|__| par M. .......................
Note administrative 2011-2012 : ......... / 40
Note globale : ................... / 100 (Supérieur, détachés)
Ancienneté (en nbre d'années) dans l'Educn Nationale |__|__|
dont |__|__| en qualité de titulaire
Fonctions de
O Chef de Travaux
O Conseiller pédagogique
O Tuteur
Fonctions éventuellement assurées (à temps plein) au cours de la carrière, autres que les fonctions d'enseignement :
.......................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................................................
Joindre impérativement, dans votre envoi au syndicat, photocopies
- de votre curriculum vitae
- de votre lettre de motivation
- des titres et diplômes mentionnés
Avez-vous été, l'an dernier,
proposé(e) par votre Recteur sur la liste académique
O oui
O non si oui, rang |__|__|
inscrit(e) sur la liste complémentaire nationale
O oui
O non
En vertu des articles 27 et 34 de la loi du 06.01.78, vous acceptez en
remplissant cette fiche de fournir au SNALC les informations nécessaires
à l'examen de votre carrière, lui demandez de vous communiquer en
retour les informations sur votre carrière auxquelles il a accès à l'occasion des CAPA ou CAPN , et l'autorisez à les faire figurer dans ses
fichiers, sous réserve des droits d'accès et de rectification prévus par
la loi et sauf demande contraire de votre part.
Date et signature
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
Vie Syndicale
19
Le Congrès National du SNALC-CSEN
se déroulera à Nice (Alpes-Maritimes)
à l'Acropolis – Palais des Congrès
1, esplanade Kennedy
du 2 au 6 avril 2012
Il est ouvert à tous les adhérents à jour de leur cotisation 2011-2012,
qui bénéficieront d'une autorisation d'absence de droit
(consultez votre section académique pour les modalités pratiques)
Seront à élire, à l'occasion de ce Congrès :
• Bureau National
• 1 Président
• 3 Vice-Présidents
• 1 Trésorier
• 1 Administrateur Général
• 7 Secrétaires Nationaux :
– Pédagogie,
– Gestion des Personnels
– d'enseignement et d'éducation,
– Implantation et Communication,
– Enseignement technologique et professionnel,
– Vie scolaire,
– ATOSS,
– EPS
• 8 Membres
Les candidatures individuelles doivent être adressées au
SNALC (4, rue de Trévise – 75009 PARIS), entre le 60ème et le
25ème jour précédant le début du Congrès (soit du 2 février au
8 mars 2012), en recommandé avec accusé de réception.
• Commission paritaire des Litiges
• 1 Médiateur
• 3 représentants des S 3, 3 suppléants
Médiateur : ni membre du BN, ni Président de S 3 en exercice.
Représentants des S 3 : une seule candidature par S 3, hors
celui du Médiateur.
Candidatures reçues jusqu'au Congrès.
S'y adjoindront 3 titulaires et 3 suppléants au titre du Bureau
National.
• Vérificateurs des Comptes
• 3 titulaires, 3 suppléants
Ils ne peuvent être membres du Bureau National, et doivent
appartenir à trois académies différentes. Deux candidats
d'une même académie peuvent être élus, l'un titulaire, l'autre
suppléant.
• Commission des Décharges
• 3 titulaires
Candidatures reçues jusqu'au Congrès.
Ils ne peuvent être membres du Bureau National, et doivent
appartenir à trois académies différentes.
• Conseil Confédéral de la CSEN
• 5 représentants du SNALC
Candidatures reçues jusqu'au Congrès.
Candidatures reçues jusqu'au Congrès.
Les candidats doivent être à jour de cotisation à l'ouverture du Congrès
20
Tribune Libre
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
Et ailleurs, comment ça se passe ?
Traditionnellement, l’école allemande
reçoit les élèves de 08.00 h à 13.00 h,
avec quelques différences locales, typiques d’un pays fédéral. Ce système
présente (présentait ?) diverses caractéristiques : pas de cantine, pas d’internat, et disponibilité l’après-midi majoritairement pour des activités facultatives,
notamment arts et sports.
Depuis quelques années, la situation
évolue vers un système plus ou moins
" à la française " avec baccalauréat
non plus à 19 mais à 18 ans pour les
élèves qui vont au " Gymnasium " (1), ce
qui implique de répartir et donc d’augmenter la charge du programme sur les
2 ou 3 années précédentes, d’où la nécessité de placer désormais des cours
deux après-midis par semaine.
Intéressant : les examens terminaux ne
concernent ni l’école primaire ni le 1er
cycle du 2nd degré, mais là aussi, on
passe doucement à la " journée complète ". Cette évolution est donc générale et doit s’apprécier dans le cadre de
l’évolution de la société, en précisant
que jusqu’à environ 15 ans, les élèves
se voient encore proposer des options
très libres pour " passer l’après-midi ".
Par contre après 15-16 ans, baccalauréat oblige (pour ceux qui poursuivent
des études au Gymnasium), les choix
sont plus contraints et se résument à des
options obligatoires qui rappellent un
peu nos séries L, S, etc.
Les répercussions de cette évolution de
la société allemande sur son système
scolaire apparaissent dès que l’on recense les appréciations des élèves, des
parents et des personnels selon les cri_______________________
(1) Le système allemand propose dans la plupart
des Länder une diversification des parcours dès
l’âge de 10 ou de 12 ans. Le Gymnasium mène
environ 40% d’une classe d’âge au baccalauréat
à 18 ou 19 ans. Les autres voies sont moins longues.
tères suivants dont une étude récente (2)
sur l’école " toute la journée " fait état :
1. Elèves (âges des élèves considérés
ici : jusqu’à 15 ans)
L’étude tente d’apprécier :
• le plaisir des élèves selon les tâches
proposées
• l’amélioration des résultats
• la complémentarité avec l’enseignement de base
• la possibilité de nouer de nouvelles
amitiés lors de ces enseignements complémentaires
• la satisfaction de ne plus être seul
l’après-midi.
L’étude insiste sur la qualité de la relation élèves-adultes.
2. Les parents s’intéressent :
• à l’organisation de l’activité des élèves " toute la journée ", au découpage
temporel, à la fiabilité de l’encadrement
et au degré d’obligation de la participation des élèves ;
• à la qualité transdisciplinaire, à la
qualité des personnels, à celle des locaux scolaires ;
• à l’encouragement individuel des élèves, à la qualité de l’échange et de la
relation avec l’établissement scolaire.
3. Les personnels – qui sont-ils ?
L’étude ne leur donne pas beaucoup la
parole mais remarque que dans les établissements ouverts " toute la journée ",
les personnels ne sont pas exclusivement enseignants : arithmétiquement,
plus l’école fonctionne sur le type " toute
la journée " et plus les personnels sont
variés (" hétérogènes "), donc relativement pauvres en pédagogues titulaires
_______________________
(2) www.projekt-steg.de observations effectuées
en 2005, 2007 et 2009.
(moyenne environ 60%) face aux autres
personnels. Les premiers sont plus nombreux en primaire et nettement moins
en 1er cycle du 2nd degré. A remarquer :
une partie des intervenants est constituée de bénévoles.
Harmonisation européenne ?
L’étude citée ne traite pas cet aspect.
Toutefois, les points de convergence
avec d’autres systèmes scolaires européens apparaissent depuis quelques
années. Or, de nombreux collègues
allemands se plaignent désormais
d’une baisse de niveau constatée au
baccalauréat et qui serait due à cette
évolution. Et cette évolution ne cessera
pas ; en effet, de nombreux parents
allemands souhaitent que leurs enfants
soient encadrés (comparer avec le succès du privé en France), qu’ils fassent
leurs devoirs en classe et avec l’aide de
" personnels " affectés à cette tâche,
qu’ils soient encouragés individuellement (soutien), que les établissements
scolaires offrent des facilités matérielles
(cantine, infirmerie, etc.), donc, si l’on
peut dire : " comme en France ".
Quelle est la tendance en France ?
L’autonomie des établissements se développe ; les IPR s’effacent et bientôt
le chef d’établissement notera seul les
personnels (système allemand) ; peutêtre verrons-nous aussi se développer
une autonomie régionale dans le domaine du recrutement des titulaires (les
non-titulaires sont déjà recrutés directement par les chefs d’établissement : par
exemple, les " recrutés locaux ", le dispositif " ECLAIR "), voire des politiques
salariales différentes selon la richesse
de chaque Région. En résumé, un système scolaire encore plus ou moins unifié
dans certains domaines mais très libre
dans d’autres – avec tous les avantages et les inconvénients que l’on peut
La Quinzaine Universitaire
n° 1342/14 janvier 2012
imaginer : du côté des " avantages ",
du moins considérés comme tels par
certains, relevons le nomadisme illimité
(certains de nos collèges sont déjà vides et d’autres explosent …), l’adaptation servile de l’offre à la demande, le
tri des élèves etc. Du côté des inconvénients pas toujours bien compris, du
moins pas encore, notons qu’en Allemagne un ordinateur central opère des
péréquations subtiles pour ramener les
notes du baccalauréat à une échelle
commune ; en effet, telle note obtenue
à Hambourg vaut moins que la même
obtenue à Munich et elle conditionne
l’entrée à l’Université.
Chaque Lycée français pourra-t-il
bientôt délivrer lui-même son bacca-
Tribune Libre
lauréat ? Nous y venons : découvrez
la lettre consacrée aux épreuves en
langues étrangères du baccalauréat 2013 (www.education.gouv.fr/
pid25535/bulletin_officiel.html?cid_
bo=58313)
Adieu, diplômes nationaux ! Bonjour pressions, pots de vin et menaces ! Et faudra-t-il tenir en permanence une carte géographique des
bons baccalauréats et des autres ?
En un mot : l’harmonisation européenne ainsi comprise additionne
surtout les inconvénients et ouvre
un espace gigantesque à la concurrence entre établissements au sein
d’une population de 500 millions
d’Européens.
21
Rappelons que le SNALC a toujours milité en faveur d’une école nationale, de
programmes nationaux, de diplômes
nationaux ayant une valeur reconnue
et de personnels qualifiés afin que tous
les élèves, où qu’ils soient et d’où qu’ils
viennent, puissent bénéficier partout du
même enseignement de qualité et gratuit. Or, l’évolution observée ci-dessus
en Allemagne et en France semble aller
plutôt dans le sens contraire. Le SNALC
est favorable à la nécessaire diversification des parcours (donc contre le
collège unique), mais surtout pas à un
retour à la jungle, fût-elle européenne.
Hervé GARLET
Vice-Président de la section académique
de Toulouse
Halte aux Shadocks !
Au SNALC, nous sommes depuis longtemps convaincus
qu'un cours réussi – c'est à dire, il n'est pas inutile de le
préciser, un cours qui fait progresser les élèves – repose
nécessairement sur trois piliers :
1. des connaissances à transmettre ;
2. des élèves capables de les assimiler ;
3. un professeur qui maîtrise ces connaissances.
Or, depuis 1976 au moins et l'instauration du collège unique, les réformes successives se sont évertuées à saper les
fondements du deuxième pilier. On comptait officiellement
sur la capacité de nos collègues à mettre en place des
pédagogies différenciées, des projets citoyens, interdisciplinaires, multidimensionnels et autres fadaises.
Face à l'échec patent de cette stratégie, la réponse de
nos ministres, de droite comme de gauche, fut univoque.
A l'instar des Shadocks et de leur célèbre devise " plus ça
rate, plus il y a de chances que ça marche ", la décision
fut toujours prise d'aller plus loin dans les réformes. C'est
ainsi qu'à tous les niveaux, les classes sont désormais saturées d'élèves qui, même s'ils en ont la volonté, sont incapables de suivre les programmes qui leur sont destinés à
cause des lacunes accumulées antérieurement.
Il fallait donc trouver à ce désastre des responsables. Evidemment, ce furent les programmes – le premier pilier –,
toujours trop chargés, qui furent mis en cause. Et chaque
réforme leur enlève désormais un peu plus de substance,
en un cercle vicieux qui ne semble visible qu'aux professeurs. Une course est ainsi engagée depuis des décennies
entre les élèves et les programmes, les derniers tentant
vainement de s'alléger plus vite que les premiers. On peut
d'ailleurs se demander si plutôt qu'à L'Oréal, il n'eût pas
été plus judicieux d'aller débaucher notre ministre chez
Danone, parmi les spécialistes du 0 % …
Nous voici donc rendus au terme d'une descente infernale. Les professeurs que nous sommes sont aujourd'hui bien
trop compétents et attachés aux savoirs pour se contenter
d'animer des séances vides de sens, tant au collège inique, plombé par son livret de compétences, qu'au lycée
du vide, déboussolé par les heures de découverte et l'aide
(soi-disant) personnalisée. C'est donc aux professeurs, le
troisième et dernier pilier, que la réforme de la formation
et du recrutement s'attaque. Et en effet, pour transmettre
du rien à des cerveaux vides, il n'est guère besoin d'autre
chose que d'un nez rouge et d'un chapeau pointu – et du
salaire qui va avec …
Mais le dernier pilier résiste ! Aux élections professionnelles qui viennent de se tenir, nos collègues ont donné au
SNALC une représentativité jamais vue dans les commissions paritaires. C’est un signe fort de la volonté grandissante de nos collègues de préserver, autant qu’il est
possible, ce qu’il reste de l’Ecole de la République.
La volonté gouvernementale de balayer les syndicats minoritaires, et singulièrement le SNALC, s’est heurtée à une
fin de non-recevoir. Les Shadocks qui nous gouvernent
n’ont certes pas fini de pomper – dans le vide, comme
souvent. Mais le SNALC, quant à lui, demeure plus que
jamais inflexible et fidèle à lui-même.
Loïc VATIN
Président de la section académique de Créteil
Responsables académiques
ACADEMIE
PRESIDENT
AIX
MARSEILLE
CLERMONT
FERRAND
M. Gilbert Aguilar
Tél 04.90.26.30.24 - 06.33.71.50.01
[email protected]
M. Martial Cloux - [email protected]
26, rue J.-J. Rousseau - 02200 Soissons
T-Fax 03.23.59.53.64
Mme M. Houel - 5, rue derrière Laval
25660 Gennes - Tél-Fax 03.81.55.75.95
[email protected]
M. François Lehec - [email protected]
31, rue de Monpezat - 64000 Pau
Tél 05.59.40.15.83
M. Henri Laville - [email protected]
4, av. Jeanne d'Arc - 14000 Caen
Tél 02.31.52.13.66
Mme D. Le Moing - Tél 06.13.72.73.50
18, rte de 7 Fons - 03290 Diou
[email protected]
CORSE
M. Lucien Barbolosi - Tél 06.80.32.26.55
M. Xavier Lacombe (VP) - Tél 06.10.49.28.69
AMIENS
BESANCON
BORDEAUX
CAEN
CRETEIL
DIJON
GRENOBLE
LILLE
LIMOGES
LYON
MONTPELLIER
NANCY METZ
NANTES
NICE
ORLEANS
TOURS
PARIS
POITIERS
REIMS
RENNES
LA REUNION
ROUEN
STRASBOURG
TOULOUSE
VERSAILLES
ETRANGER
OUTRE-MER
M. Loïc Vatin - Tél 09.53.77.86.60
[email protected] - www.snalc.free.fr
93, av. Mendès France - 94880 Noiseau
Mme Françoise Morard
7 bis, rue de la Mare - 21380 Messigny
Tél 06.62.72.66.37 - [email protected]
Mme Renée Damesin - Tél 04.76.42.24.19
29 bis, av. Jean Perrot - 38100 Grenoble
[email protected]
M. Benoît Theunis - [email protected]
6, rue de la Métairie - 59270 Méteren
Tél-Fax 03.28.42.37.79
M. Olivier Jaulhac
50, av. du G al Leclerc - 19200 Ussel
Tél 06.61.95.43.10 - [email protected]
M. Didier Gallant - [email protected]
23, rue Paul Bourget - 42300 Mably
Tél 04.77.72.46.29
M. Jehan-Alain Combey - Tél 04.66.57.59.87
331, imp. des Terrasses - 30490 Montfrin
[email protected]
Mme Elisabeth Exshaw - Tél 03.83.90.10.90
6, rue du Grand Verger - 54000 Nancy
[email protected]
M. Hervé Réby - Tél 02.40.29.89.00
38 rue des Ecachoirs - 44000 Nantes
[email protected]
Mme Dany Courte - Les Princes d'Orange - Bat B
25, av. Lamartine - 06600 Antibes
[email protected]
M. François Tessier - Tél 02.34.96.02.78
26, place Vaillant-Couturier -18100 Vierzon
[email protected]
Mme Manuelle Gobert - SNALC Paris
52, rue des Petites Ecuries - 75010 Paris
Tél 01.48.42.04.40 - [email protected]
M. Toufic Kayal - [email protected]
15, rue de la Grenouillère - 86340 Nieuil l'Espoir
Tél 05.49.56.75.65 - 06.75.47.26.35
Mme Béatrice Jullion - [email protected]
57, rue des Cavins - 02370 Chassemy
Tél 06.16.51.27.87
M. Sébastien Robreau - [email protected]
21, rue de Provence - 22440 Ploufragan
Tél-Fax 02.96.78.15.43
M. Pradel - [email protected]
375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis
Tél 0262.21.70.09 Fax 0262.21.73.55
M. Thiell - [email protected]
4, rue du Manoir - 76980 Veules-les-Roses
Tél 02.35.97.55.06 Fax 02.35.97.69.08
Mme Anne Spicher - Tél 03.88.82.99.58
5n, rue Taurellus - 67600 Sélestat
[email protected]
M. Berthelot - [email protected]
30, pl. Mage - 31000 Toulouse - Tél 05.61.55.58.95
http://snalc.midi.pyrenees.free.fr
M. J.-Christophe Vayssette- SNALC Versailles
63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris
Tél 01.48.42.06.15 Fax 01.48.42.02.50
M. Frantz Johann vor der Brügge
01.47.70.00.55 - 06.88.39.95.48
[email protected]
SECRETAIRE
M. Marc Silanus
[email protected]
M. Patrice Leloir
12, rue de l'abbaye - 80800 Marcelcave
[email protected]
M. Julien Pinot - 107, rue Sous la Chaux
25600 Sochaux - Tél 06.49.61.40.52
[email protected]
Mme Marie-Thérèse Alonso (VP)
43, av. Galliéni - 33500 Libourne
Tél 05.57.25.91.09 - [email protected]
Mme Anne Parléani
25, rue Châteaubriand - 14000 Caen
Tél 02.31.73.72.02 - [email protected]
Mme Nicole Duthon - Tél 06.75.94.22.16
9 bis, rte de Beauté - 63160 Billom
[email protected]
Melle Anne-Marie Colombani
Les Terrasses de Balestrino - 20000 Ajaccio
Tél 04.95.51.33.84 - Fax 04.95.21.20.04
Mme Marie-Hélène Burnouf
33, rue de Seine
75006 Paris
Mme Line Godefroy
16, rue du Général H. Delaborde - 21000 Dijon
[email protected]
TRESORIER
SNALC - M. Didier Anastay - Les Fauvettes
181, rue Dr Cauvin - 13012 Marseille
[email protected]
SNALC - M. Fleury
2, rue Vivaldi - 60300 Senlis
[email protected] - Tél 03.44.53.65.06
M. Gilles Chambaret
40, rue des Ecoles - 39000 Lons-le-Saunier
M. Jean Bertrand Guillaumet - SNALC
109, rue Millière - 33000 Bordeaux
SNALC - M. Jean-Pierre Marini
28, rue Sophie Germain - 26000 Valence
M. G. Petitberghien - Rés. Franklin - appt 315
5, rue Sainte-Barbe - 59000 Lille
[email protected]
M. Hervé Domergue - Tél 06.17.24.68.09
Coustou Grand - 19360 Cosnac
[email protected]
M. Christophe Paterna - [email protected]
61, allée de la Font Bénite
42155 Saint-Léger-sur-Roanne
M. Jordi Carbonell
15, rue Octave Mengel - 66000 Perpignan
Tél 06.73.53.14.51 - [email protected]
Mme Anne Weiersmuller
T-Fax 03.83.36.42.02 - [email protected]
3, av. du XXème Corps - 54000 Nancy
Mme Marie-Christine Ferrere
11, rue des Aubépines - 44980 Ste Luce sur Loire
[email protected]
Mme Françoise Tomaszyk
Mme Rots - 10, allée des Santolines
59380 Crochte
Tél 03.28.62.37.78 - [email protected]
Tél 04.94.91.81.84 - [email protected]
M. Laurent Chéron - Tél-Fax 02.38.54.91.26
28, rue Saint-Marc - 45000 Orléans
[email protected]
Mme Isabelle Hernandez
SNALC Paris
52, rue des Petites Ecuries - 75010 Paris
M. Alain Roche
8, av. Louis Dognon - 79110 Chef-Boutonne
Tél 05.49.29.76.91
Mme Marie-Françoise Barillot
20, rue Dominique - 10000 Troyes
[email protected] - Tél 03.25.73.06.00
M. Gaëtan Maléjacq - [email protected]
16, rte de la Haute Corniche - 29280 Plouzane
Tél 09.64.09.65.16
M. Ph. Peyrat - [email protected]
375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis
Tél 06.92.87.40.02
M. Nicolas Rat - [email protected]
42, rue de Stalingrad - 76800 St Etienne du Rouvray
Tél 02.35.65.57.43
Mme Gabrielle Spicher
22, rue du Rhin - 67240 Bischwiller
Tél 06.83.29.12.45
M. Lionel Vidal - Tél 09.81.76.96.63
[email protected]
M. François Valeix
SNALC Versailles
63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris
Mme Anna Delmon
Tel - 01.47.70.00.55
4, rue de Trévise - 75009 Paris
M. Gilbert Aguilar
(voir col. Président)
M. Thierry Tirabi - [email protected]
M. Jacques Bricheux - [email protected]
6, rue du Chaufour - 80100 Abbeville
Tél 03.22.24.38.60 (heures des repas)
Mme Michèle Houel (voir col. Présidente)
Vice-Présidente Mme A.-M. Marion
[email protected]
M. Philippe Laforgue - Tél 05.56.51.05.76
SNALC - M. Patrick Buhot
M. Henri Laville
10, rue Jules Verne - 14100 Lisieux
(voir col. Président)
Tél 02.31.63.60.49 - [email protected]
SNALC - M. Jean-René Lanaret
Mme Duthon (voir col. Secrétaire)
15 ter, av. Massenet - 63400 Chamalières
Mme Vautrin - Tél 04.73.30.84.84
Tél 06.13.08.36.60 - [email protected]
SNALC - M. André Agostini
M. Pierre D. Ramacciotti - Tél 06.11.27.16.35
Les terrasses du Fango - Bat A - 20200 Bastia
Mme R-Marie Biancardini - Tél 06.18.53.80.83
Tél 04.95.46.17.38 - 06.10.87.09.07
SNALC - Mme Damienne Vatin
M. André Pinori
93, av. Mendès France - 94880 Noiseau
2, av. des Rougemonts
[email protected]
77140 Montcourt-Fromonville
M. Bernard Thiébaud
Mme Françoise Morard (voir col. Présidente)
27, rue de Talant - 21000 Dijon
M. Bernard Thiebaud (voir col. Trésorier)
Tél 06.76.74.17.97 - [email protected]
Mme Marie-José Fedorko
[email protected]
Les Eglantiers n°20, rue Amiral Emeriau - 83000 Toulon
DELEGUE auprès du
RECTORAT
Mme Renée Damesin (voir col. Présidente)
M. Gérard Lenfant - Tél 06.59.58.44.00
[email protected] - Rés. Roquemer
32, av. des Jujubiers -11100 Narbonne Plage
M. Grégory Petitberghien
(voir col. Secrétaire)
Tél-Fax 03.20.07.69.08
M. Oger (Vice-Pdt) - Tél 06.82.70.01.68
32, rue Krüger - Rés Athéna, appt 64- 87100 Limoges
[email protected]
Mme Sylviane Arweiler - T-Fax 04.72.33.21.16
36, av. du Château - 69003 Lyon
[email protected]
Mme France Bamière - [email protected]
540, rue du ravin d'Embarre - 34980 St-Clément de Rivière
M. Georges Balitrand - [email protected]
SNALC
3, av. du XXème Corps - 54000 Nancy
Mme Anne Weiersmuller
Tél. 06.76.40.93.19
M. Richard Piquet
1, rue Perseigne - 72610 Champfleur
Tél 02.33.28.49.21 - [email protected]
M. Hervé Réby
(voir col. Président)
SNALC - 396, av. de l’Orée du Parc
83600 Fréjus
Mme Dany Courte
(voir col. Présidente)
Tél 06.83.51.36.08 - Fax 04.93.74.67.24
SNALC - M. Saillol
6, rue Corot - 23200 Aubusson
Mme Françoise Gualco
6, chemin du Bois Joli - 69300 Caluire & Cuire
SNALC - 6, rue J.-B. Clément
45400 Fleury les Aubrais
Tél 02.38.73.88.21
M. Christian Doucet
SNALC Paris
52, rue des Petites Ecuries - 75010 Paris
Mle Elodie Le Droucpeet - Appt 30
31, rue de la Corderie - 79000 Niort
[email protected]
Mme M. Gobert et Mme K. Turoche - SNALC Paris
52, rue des Petites Ecuries - 75010 Paris
Tél 01.48.42.04.40 - [email protected]
SNALC-CSEN
57, rue des Cavins - 02370 Chassemy
Mme Béatrice Jullion
(voir col. Président)
M. Philippe Auriol - [email protected]
19, rue Claude Monet - 22000 Saint-Brieuc
Tél 09.64.10.65.17
M. Patrick Hamel - SNALC
375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis
SNALC - Mme de Bigault de Granrut
8, rue Jean Jaurès - 76170 Lillebonne
Tél 02.35.31.89.01
Mme Nathalie Sutter
20, rue Kirchlach - 67240 Schirrhein
Mme Marie-Hélène Piquemal
5, rue Bardou - appt. A61 - 31200 Toulouse
[email protected] - Tél 05.61.21.02.07
Mme Anne-Sophie Wiesek
SNALC Versailles
63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris
SNALC-CSEN
Secteur Etranger Outre-Mer
4, rue de Trévise - 75009 Paris
M. Laurent Chéron
(voir col. Secrétaire)
M. Toufic Kayal
(voir col. Président)
Mme Brigitte Ayala - [email protected]
Les Riais - 35470 Bain-de-Bretagne
Tél 09.63.26.82.94
M. Albert-Jean Mougin
375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis
Tél 06.92.86.74.96
M. Nicolas Rat
(voir col. Secrétaire)
Mme Gabrielle Spicher - Tél 06.83.29.12.45
Mme Henriette Ludwig - Tél 03.89.77.52.56
M. Jacques Bollenot - Tél 03.89.46.28.26
M. Jean-Philippe Saintis - Tél 06 32 40 47 07
Mme Sylvie Compte-Sastre - Tél 06.74.05.29.80
M. Philippe Pariat - Tél 09.62.52.23.00
M. J.-Christophe Vayssette
(voir col. Président)
[email protected]
M. Frantz Johann vor der Brügge
(voir col. Président)
Journée d'action
du 15 décembre
2011
contre la réforme
de l'évaluation
des professeurs du
secondaire
REFORME DE L’EVALUATION DES PROFESSEURS
3 principes :
ECONOMIES : tous à l’ANCIENNETÉ
Disparion des avancements choix et grand choix
Docilité
GRAND CHOIX
éventuellement
Du 4e au 5e
2 ans
Du 5e au 6e
2 ans 6 mois
récompensée par
Du 6e au 7e
2 ans 6 mois
d’éventuelles
Du 7e au 8e
2 ans 6 mois
réducons
Du 8e au 9e
2 ans 6 mois
d’ancienneté, au bon Du 9e au 10e
3 ans
vouloir du chef
Du 10e au 11e
3 ans
d’établissement
TOTAL CARRIERE
19 ans
CHOIX
ANCIENNETE
2 ans
2 ans 6 mois
3 ans
3 ans 6 mois
3 ans
3 ans 6 mois
3 ans
3 ans 6 mois
4 ans
4 ans 6 mois
4 ans
5 ans
4 ans 6 mois
5 ans 6 mois
29 ans
25 ans
AUTONOMIE : un seul maître à bord
Après un entreen, l’évaluaon sera établie par le seul
supérieur hiérarchique ou... un autre fonconnaire désigné par lui!
Bref. Risques accrus d’ARBITRAIRE et de PRESSIONS.
En outre, ABSENCE DE COMPETENCES disciplinaires de l’évaluateur
- d’où nécessité de faire porter l’évaluaon sur de nouveaux critères
...DOCILITÉ et missions dénaturées
Un « bon » professeur devra contribuer à la qualité de son cadre de travail,
inscrire sa praque dans les acons collecves de l’établissement en lien
avec les parents et les partenaires , mener des projets pédagogiques
transversaux et pluridisciplinaires, et APPLIQUER LES REFORMES sans
discuter. Bref. On ne demandera pas à un « bon » professeur de savoir
enseigner.
w w w. s n a l c . f r