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n Agglomération lédonienne
Lancement du plan climat
P.2
n Le Louverot
Un quartier durable en projet
P.5
n Lons-le-Saunier
Label Qualité tourisme
pour le “Stras”
Sans doute aviez-vous remarqué ce
slogan, “Le ménage presque parfait”
affiché un peu partout dans le Jura. Le
mois que l’on puisse dire, c’est que
cette opération lancée par le Sydom a
éveillé la curiosité. Le concept est
original et innovant : à l’instar des
émissions de téléréalité où l’on doit
mettre en avant une compétence
particulière, les foyers sélectionnés au
“Ménage presque parfait” devront
pendant trois mois appliquer les gestes
de prévention des déchets.
P.10
P.5
PAGES SPÉCIALES
Formations et orientation
dans le Jura
P.6
A L’ H O N N E U R
n ECONOMIE
Rémy Laurent, nouveau
président de la CCI du Jura
Rémy Laurent est officiellement installé sur le fauteuil de président de la
Chambre de commerce et d’industrie du Jura depuis le mardi 11 janvier. Il remplace Michel Dieudonné qui a occupé cette fonction pendant 16 années. Dans le
cadre de la mise en place de la réforme du réseau consulaire, c’est un mandat
de transition qui attend l’industriel.
C
’est dans un contexte
de vaste réforme du
réseau consulaire que
Rémy Laurent a pris ses fonctions le 11 janvier dernier. La
loi du 23 juillet 2010 donne
ainsi les reines aux chambres
régionales de commerce et
d’industrie (CRCI). Elles tiennent désormais les cordons
de la bourse et vont recevoir
les recettes fiscales. Elles
détermineront également les
domaines d’intervention. “La
Franche-Comté a déjà bien
avancé dans la régionalisation, indiquait Rémy Laurent.
C’est un changement de braquet avec plus de mutualisations. Nous devons contribuer à la régionalisation tout
en conservant nos services
de proximité”.
La formation, un axe
important de réflexion
A gauche, le nouveau président de la CCI du Jura Rémy Laurent, et à droite, Luc Drevet,
directeur de la CCI
Agé de 58 ans, Rémy Laurent
dirige la fonderie Thevenin à
Champagnole depuis 1998. Sa
prise de fonction a été accompagnée de changements
conséquents dans la physio-
nomie du bureau. En effet, il
est renouvelé à 80 %, et il
accueille 40 % de nouveaux
titulaires et 50 % de nouveaux
associés. Dans un contexte
économique de sortie de
crise, ce sont de gros dossiers qui attendent Rémy Laurent. “La fin de l’année 2010
est en demi-teinte, explique-til. On ne sent pas une grande
confiance, et certains secteurs ne sont pas encore
relancés”. A peine élu, le nouveau président a déjà fixé les
priorités de son mandat, à
l’instar de la formation. “C’est
un domaine dans lequel je me
suis fortement impliqué jusqu’à ce jour” soulignait-il. Les
réflexions stratégiques porteront sur la formation initiale
avec l’EMC (Ecole de management commercial du Jura)
et sur la formation continue.
Pour le domaine des commerces et services, un des
objectifs sera de faire cohabiter toutes leurs formes, sauvegarder les centres-villes et
attirer les franchisés.
C.G.
n LONS-LE-SAUNIER / ENVIRONNEMENT
Lancement du plan climat de l’agglo lédonienne
Les 21 et 22 janvier derniers, la Communauté de communes du Bassin Lédonien (CCBL) organisait les journées de lancement de son
plan climat énergie territorial. Au Carrefour de la Communication, de nombreux partenaires étaient réunis afin de sensibiliser, d’informer et de mobiliser les acteurs du territoire sur la problématique des émissions des gaz à effet de serre et du réchauffement climatique.
L
’enjeu de ce plan climat
est de réduire la production des gaz à effets
de serre (GES) et de s’adapter aux changements climatiques, par la mise en œuvre
d’une stratégie mobilisant
aussi bien les institutions, les
acteurs économiques, et les
habitants. Durant ces deux
journées de lancement, divers
ateliers, conférences, tables
rondes, débats et expositions
étaient proposés au public,
professionnels comme particuliers. Pour l’occasion, Francis Schweitzer de l’ATMO
Franche-Comté (réseau de
surveillance pour la mesure,
l’analyse et le contrôle de la
qualité de l’air) présentait un
bilan des émissions des GES
sur le territoire de la CCBL.
“Les principales sources
d’émission proviennent de
l’industrie, du traitement des
déchets, du tertiaire et des
transports. Un diagnostic de
l’ADEME réalisé sur l’année
2008 met en évidence une
Pays de Lons n°47 - Février 2011 - 2
émission de 227 000 tonnes
en CO2, soit 2 % des émissions régionales”. Au premier
rang des grands pollueurs
pointe le secteur résidentiel et
tertiaire avec 82 000 tonnes,
suivi par les transports avec
72 000 tonnes.
“Plus de sobriété
énergétique”
Au cours d’une table ronde
réunissant les différents
acteurs du territoire, Jacques
Pélissard, président de la
CCBL, présentait les deux
points de réflexion de la
structure intercommunale. Il
s’agit d’une part de développer les énergies renouvelables, et d’autre part de faire
preuve de plus de “sobriété
énergétique”. Jacques Lançon, adjoint à la mairie de
Lons, rappelait quant à lui
l’implication du territoire
dans la filière bio. Dans les
années 90, suite à un constat
de dégradation de la qualité
de l’eau, la municipalité réflé-
Au centre, Jacques Pélissard, président de la CCBL
chissait à un projet d’agriculture biologique. Elle offrait
alors dans les années 2000 un
débouché aux agriculteurs
n’utilisant pas de nitrates. La
filière blé-farine-pain voyait
ainsi le jour, suivi par le bœuf
quelques années plus tard.
Aujourd’hui, c’est au tour de
la filière fruits et légumes de
prendre le chemin du bio.
C.G.
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Pays de Lons n°47 - Février 2011 - 3
A L’ H O N N E U R
n PREFECTURE
n PERRIGNY
Un Jurassien à la Préfecture de région
SORTIE NATURE
Christian Decharrière, ancien directeur de Cabinet d’Éric Besson, a pris officiellement ses fonctions de Préfet de région. Il s’est montré
“engagé et passionné” lors de sa rencontre avec la presse.
Â
gé de 61 ans, Christian Decharrière a été
successivement préfet
de l’Aude, de la Drôme, de la
Vendée et de la Loire. D’origine jurassienne (Champa-
gnole), l’ancien dircab d’Éric
Besson a vécu jusqu’à l’âge
de 24 ans en Franche-Comté
et a effectué ses études de
droit à Besançon. Il réside
aujourd’hui dans le bassin
lédonien. A-t-il émis le souhait
de la Franche-Comté pour
son affectation ? Il affirme
qu’il “n’a jamais eu aucune
exigence quant à ses affectations, excepté celle de ne pas
aller en Outre-Mer”. Il s’est
présenté comme un homme
de terrain, de proximité, de
concertation et de dialogue,
mentionnant que les FrancComtois entretenaient une
relation positive et constante
envers l’État. Concernant ses
orientations politiques, la
sécurité, qu’elle soit publique,
routière, civile… figurera en
tête de gondole de ses
actions. Le Préfet a également mis en avant plusieurs
dossiers prioritaires, à l’instar
de l’économie et de la sortie
de crise : “Il s’agit d’un des
objectifs de la politique gouvernementale. Nous veillerons au plan de relance, en
continuant la mission de
médiation du crédit, en
consolidant les liens entre la
recherche et les industries,
en favorisant les emploisjeunes, les contrats aidés…”.
Il a été fait allusion en outre à
la mise en place du plan climat territorial.
La question des
régularisations
Lorsque la politique de l’immigration a été évoquée,
Christian Decharrière a souli-
gné le fait qu’il concevait les
régularisations pour des
motifs exceptionnels : “La
régularisation fait partie des
textes, mais à titre exceptionnel. Les étrangers qui entrent
sur le territoire sans titre de
séjour n’ont pas vocation à
être régularisés. J’ai effectué
des régularisations là où je
suis passé, notamment grâce
au vecteur du travail”. Christian Decharrière s’est dit être
un homme de communication, signalant ne pas fuir les
échanges avec les médias.
Enfin, concernant ses loisirs,
il est resté discret, indiquant
être “éclectique”.
Pas de favoritisme pour les
Jurassiens
L’énarque s’est déclaré heureux de ser vir l’Etat en
Franche-Comté, mais ne privilégiera pas pour autant le
Jura : “Je n’ai pas l’intention
de faire plus pour le Jura que
pour les autres départements.
Mais si je peux faire des
choses positives pour le Jura
sans pénaliser les autres, je le
ferai !”
Céline Garrigues
n PLANETE
Une pluie d’oiseaux morts inexpliquée
dans le Jura au 17e siècle
Des phénomènes inexpliqués d’oiseaux retrouvés morts par milliers le mois dernier dans l’Arkansas, en Louisianne puis en Suède agitent les médias et internautes du monde entier. Un document officiel de 1676 relate un phénomène quasi-identique survenu à Dole et
Salins-les-Bains. Peut-on faire un rapprochement de ces deux événements ? Jean-Philippe Paul, ornithologue à la LPO de FrancheComté, apporte un éclaircissement rationnel sur ces hécatombes.
L
e soir de la Saint-Sylvestre dans les rues de
Beebe, une petite ville
de l’Arkansas, puis en Louisianne, et en Suède : le mois
dernier, c’est une pluie d’oiseaux morts qui s’est abattue aux quatre coins de la
planète. Ces phénomènes
inexpliqués ont agité les
médias internationaux, et
les bloggers et forumeurs
du monde entier se sont
livrés aux hypothèses les
plus abracadabrantesques.
Un document of ficiel du
17e siècle, tiré des “Lettres
de Besançon” du 1er mars
1676, relate un phénomène
de la même veine. L’auteur
est un dénommé Raphael
Isaac David. Il y fait état
d’un “combat prodigieux
d’oiseaux dans la région de
Dole et Salins”. Il décrit
un “combat” de plusieurs
heures entre des oiseaux de
toute espèce. Peut-on rapprocher ces deux phénomènes ? Une chose est sûre,
c’est que pour les deux cas,
les hypothèses les plus farfelues ont rapidement circulé. “La fin du monde”,
“l’apocalypse” pour les événements récents et “une
prophétie de Nostradamus”
pour ce qui est de l’archive
(deux ans après, Louis XIV
Pays de Lons n°47 - Février 2011 - 4
annexait la Franche-Comté à
la France…).
Rendez-vous à 13 h 45, au départ
de la voie verte en face du cimetière de Perrigny.
Contact : Hervé Troussard, 03 84-24-26-22
n LONS-LE-SAUNIER
STAGE DE CHANT
Le 13 mars prochain, l’Atelier vocal corps accords
organise un stage de chant “La Voix du bien-être”.
Hélène Fassel-Lombard, soprano lyrique, chef de
chœur, professeur de chant et sophrologue animera
cette journée. Prévoir une tenue souple, (avec
ballerines ou grosses chaussettes), et un repas tiré du
sac pour le déjeuner du midi.
Renseignements et inscriptions :
03 84 35 75 48 ou [email protected].
DÉPARTEMENTAUX DE TAROT-BELOTE
Les 15e Concours départementaux de tarot-belote se
tiendront le 18 février prochain à Juraparc. Organisés
par la ville de Lons-le-Saunier en partenariat avec le
Tarot club lédonien et la Fédération départementale
des clubs du temps libre, ils mettront en jeux de
nombreux lots dont un voyage pour deux personnes
pour le 1er prix de chaque discipline.
Inscriptions : 10 € dans les clubs de retraités
ou sur place à partir de 13 h.
Renseignements à la mairie au 03 84 47 29 16.
ATELIERS PATRIMOINE
Des espèces grégaires
Pour Jean-Philippe Paul, ornithologue à la LPO, il existe
une explication sensée, “sans
en avoir la garantie”, aux
hécatombes observées ces
dernières semaines. Elle
pourrait être d’ordre météorologique, sonore ou magnétique. “D’origine naturelle ou humaine, un choc
soudain peut affecter la capacité des êtres vivants”
explique le scientifique. “Ce
qui est intéressant, c’est que
les étourneaux et carouges
(Arkansas) sont très grégaires et volent de manière
complètement simultanée et
auto-organisée. Si un faucon
attaque un vol d’étourneaux,
le premier oiseau qui tourne
rapidement pour éviter le
prédateur est imité instantanément et à une vitesse étonnante, encore mystérieuse.
Imaginons que la cause de la
perturbation (inconnue mais
probablement météo, magnétique ou sonore) provoque
une mauvaise réaction d’un
individu (ou un étourdissement qui le fait chuter), il est
alors aussitôt suivi par le
groupe qui s’écraserait en
masse avec lui”.
La Société d’Histoire Naturelle du Jura (SHNJ)
organise le 24 février prochain une sortie
“reconnaissance hivernale des arbres et arbustes,
reconnaissance des affleurements géologiques et
découverte des ouvrages ferroviaires le long de la
voie verte” entre Perrigny et Conliège.
Le Centre Jurassien du Patrimoine organise un atelier
patrimoine “Réalise ton blason sur bouclier comme
les Chevaliers” le 16 février, des Vacances musée
“Des dinos à croquer” le 22 février, et des vacances
musée “Fabrication de dinos délirants en 3D” le
24 février.
Tarif : 5 € la séance - Inscription au 03 84 47 43 37
NUIT DE LA COUNTRY
Le 26 février, la country sera à l’honneur à Juraparc
avec un concert de Billy Curtis Band UK. De 20 h 30
à 2 h.
Billetterie : Office de Tourisme
n PAYS DES LACS
ET DE LA PETITE MONTAGNE
Un phénomène exagéré
Le document du 17e siècle
expose quant à lui des
oiseaux de tous types d’espèces (chouettes, hiboux,
chauves-souris…). Certaines
descriptions fantaisistes semblent sorties tout droit d’une
fable : “d’autres étaient rougeâtres, avec des becs de
héron et les ailes fournies de
plumes longues de deux
pieds”. “On est vraisemblablement dans l’exagération
d’un phénomène, analyse
Jean-Philippe Paul. Le récit
parle de plusieurs espèces
d’oiseaux, ce n’est donc pas
les mêmes explications. Ce
qui décrédibilise le récit, c’est
la description des oiseaux.
Soit elle est inventée, soit elle
est très mal faite, car elle ne
correspond à aucun oiseau
connu à ce jour en Europe. Il
s’est cependant passé probablement quelque chose de
particulier et extraordinaire
ou inhabituel.”
Céline Garrigues
EXPOSITION DES ARTISTES
DE LA PETITE MONTAGNE
Du 1er mars au 5 avril, les artistes de la Petite
Montagne s’exposent à la médiathèque d’Arinthod.
Exposition de sculptures en terre de “Notre maison”
sur le thème du lac avec sa faune et sa flore.
A L’ H O N N E U R
Label “Qualité tourisme”
pour le Strasbourg
Le Strasbourg a obtenu en janvier la marque Qualité tourisme, parmi 139 établissements éligibles.
L
e Stras”, comme l’appellent affectueusement de nombreux
Lédoniens, est presque une
“
institution pour la capitale
jurassienne. Créée en 1850,
cette brasserie, située en
plein cœur de Lons-le-Sau-
nier, est classée monument
historique. Elle a conservé
toutes
ses
empreintes
d’époque : cuivres, moulures,
fresques, lustres à pampille…
Myriam et Michel Montel
reprenaient la brasserie en
juin 2009. “C’est un établissement qui avait une notoriété
depuis longtemps, souligne
Michel Montel. Les Lédoniens y sont attachés”. Pendant deux ans, la marque
“Qualité tourisme” créée par
le Ministère chargé du tourisme a effectué une enquête
au sein de la maison, à raison
de cinq visites mystère. Les
critères d’accueil, de confort,
de propreté, de choix, de qualité des produits et de citoyenneté ont été évalués. Pour
répondre aux critères d’excellence déterminés par l’association, le taux de satisfaction
doit être égal ou supérieur à
85 %. Le Strasbourg décroche
une note de 91 %. “Nous
avons refait l’intérieur et une
nouvelle terrasse, explique le
gérant. C’est un ensemble de
rigueur qui doit être respecté,
rien n’est laissé au hasard. Ce
label apporte plus de notoriété à l’établissement, la
clientèle sait que l’on répond
à la charte de satisfaction”.
n LONS-LE-SAUNIER / BOEUF SUR LE TOIT
“Denver is not the Last”,
le groupe lédonnien investit l’Olympia
Le groupe lédonien “Denver is not the Last” fera une halte au Boeuf sur le toit le 4 mars prochain, avant
son grand rendez-vous à l’Olympia de Paris le 23 mars. Depuis un an et demi, les trois Lédoniens, Valerian
Bordas (guitare et chant), Thomas Fillacier (basse) et Virgile Auffray (batterie) connaissent une ascension
tonitruante dans le monde du rock français. Rencontre avec Virgile Auffray, le batteur du groupe.
n LONS-LE-SAUNIER / NATURE
Chouette, des pelotes !
Le 8 février prochain, Jura Nature Environnement et la LPO (Ligue protectrice
des oiseaux) de Franche-Comté organisent une animation “découverte des
petits mammifères dans les pelotes de chouettes”. L’occasion de découvrir de
façon ludique le régime alimentaire de la chouette effraie.
L
a chouette effraie porte
bien son nom : une
allure spectrale quand
on l’aperçoit la nuit, ce
masque exsangue en forme
de cœur et ses cris nocturnes
stridents. La LPO et Jura
Nature Environnement proposent de partir à la découverte de cet intriguant rapace
en observant ses pelotes de
réjection. Un atelier est organisé le 8 février prochain dans
les locaux de Jura Nature
Environnement. “Ces petites
études naturalistes permettent d’en savoir plus sur la
chouette effraie, explique
Vincent Dams, chargé de
mission et animateur nature à
Jura Nature Environnement.
C’est une espèce de plus en
plus menacée, il ne reste que
quelques couples sur le territoire. En disséquant ses
pelotes, on peut observer que
sa nourriture est variée. La
multitude d’ossements présente aide à déterminer son
régime alimentaire”. Ces
observations permettent également de mettre en lumière
une grande biodiversité sur le
territoire et la présence de
nombreuses espèces de
petits mammifères. Après le
succès du premier atelier
Crédit photo : Bernard Marconot LPO
n LONS-LE-SAUNIER
(17 participants) en janvier, il
est nécessaire de s’inscrire au
préalable. Les organisateurs
fourniront les microscopes et
l’accompagnement pédagogique, et les participants
devront venir équipés d’une
loupe et d’une lampe. Les
informations
recueillies
seront par la suite enregistrées sur une base de données.
C.G.
Ouvert à tous et gratuit.
Jura nature Environnement,
21, avenue Jean moulin
39000 Lons-Le-Saunier
n LE LOUVEROT
Comment a débuté
l’aventure ?
Un écoquartier en projet
Nous sommes les trois originaires de Lons. Le guitariste
et moi jouions dans diverses
petites formations. Puis nous
sommes partis à Lyon pour
les études, et nous avons
alors décidé de monter ce
projet, avec Valerian et Thomas. On n’imaginait pas
que ça irait si vite…
Encore en phase d’élaboration, un écoquartier devrait voit le jour au Louverot
d’ici 2012. Plus “grenello-compatible”, plus vert et plus convivial, il couvrira une
superficie de 2,5 ha.
A Lyon, nous répétions beaucoup et nous faisions beaucoup de scènes locales. Puis
nous avons tenté un premier
tremplin à la Tannerie de
Bourg-en-Bresse, et nous
avons fini seconds. L’organisateur nous a alors invités à
tenter le Tremplin “Rock The
Gibus” à Paris, un des plus
grands de France. Ce fut une
aventure extraordinaire.
Vous êtes jeunes (entre 19
et 21 ans) et en début de
carrière, ce succès si
rapide ne vous effraie-t-il
pas ?
Si, bien sûr. On s’est vite
retrouvé entouré de nombreuses personnes. Certaines
rencontres ne furent pas
bénéfiques. Mais il y en a eu
d’autres géniales qui nous
Crédit photo : Crismy Larney
En effet, cela a été
fulgurant. Moins de
deux ans après, vous jouez
à L’Olympia, cette salle
mythique de Paris qui a vu
défiler les plus grands.
Comment êtes-vous arrivé
à cette reconnaissance ?
ont fait avancer, comme le
patron du Transbordeur à
Lyon. Il nous a mis en
contact avec une association
de Floride. En France, seulement trois groupes sont aidés
par cette association, c’est
une grosse opportunité pour
nous.
Le rock avait quelque peu
perdu de sa superbe, mais
revient en force ces
dernières années. Qu’est
ce qui, selon vous, explique
ce nouvel engouement ?
Il y a eu une grosse période
pop. Aujourd’hui, toutes ces
chansons se ressemblent un
peu. Les gens sont revenus
aux vraies racines du rock,
avec le trio guitare-basse-batterie.
D’où vient le nom du
groupe, “Denver is not the
Last” ?
“Denver” fait allusion à un
dessin animé de notre jeunesse, “Denver, le dernier
dinosaure”. C’est un clin
d’œil à notre génération, et
ça signifie aussi que nous ne
sommes pas des dinosaures
du rock…
Propos recueillis par C.G.
D
epuis bien longtemps
déjà, la municipalité
du Louverot se penchait sur ce projet. Il a aujourd’hui franchi une étape
concrète. Au sud-ouest de la
commune, rue de Montalent,
entre le Louverot et Planoiseau, 32 logements devraient
sortir de terre en 2012. Dans
ce futur lotissement de 2,5 ha,
une douzaine de lots sera destinée à la réalisation de logements sociaux, et les 20 autres pour des pavillons
indépendants ou jumelés. “La
population a diminué de 2 %
au Louverot, et nous avons
perdu l’école, déplore le
maire Michel Gris. Il faut
redynamiser la commune
pour ne pas disparaître. Nous
prévoyons de petites parcelles, entre 360 et 700 m2
pour les pavillons”. Le projet,
soutenu par le SYDEC et le
CAUE et réalisé par l’agence
Bois, prévoit la construction
de logements BCC (basse
consommation), de toits en
herbe ou en terrasse, de placettes et de vergers. “Le village s’intégrera dans le quar-
tier, explique l’édile. Nous ne
voulons pas d’un lotissement
en béton. Le quartier de La
Source sera plus verdoyant,
plus gai, plus convivial”.
L’opération ne verra le jour
qu’après la modification du
PLU (plan local d’urbanisme)
qui devra autoriser ces aménagements. “Dans six mois
minimum” assure Michel
Gris. Si le coût n’est pas
encore établi avec précision,
les premiers coups de pioche
devraient avoir lieu début
2012.
C.G.
Pays de Lons n°47 - Février 2011 - 5
Pages spéciales
Formations et orientation
dans le Jura
Les questions de l’orientation se posent dès le collège, mais aussi tout au long de
sa vie. Bien s’orienter ou se réorienter, c’est s’assurer de faire le choix d’une formation en adéquation avec son profil mais également avec les réalités du marché
du travail. Seconde générale ou professionnelle, BEP, CAP, université, BTS, écoles
supérieures… il existe un large panel de formations dans lequel il n’est pas toujours évident d’y voir clair. On doute, on hésite, on repousse… mais à trop
attendre, des portes se referment. Le Pays de Lons passe en revue quelques formations dispensées dans le Jura. Comme il paraissait compliqué de dresser une liste
exhaustive de tout ce qui peut être proposé, nous nous sommes attardés sur les
cursus hors des “sentiers battus”.
I PROFESSEUR DES ECOLES
Le nouveau visage de l’IUFM
La grande réforme de la formation des enseignants mise en place par Valérie
Pécresse et Luc Chatel est opérationnelle depuis la rentrée 2010 et est loin de
faire l’unanimité. Son objectif : élever le niveau des professeurs des écoles en
les recrutant à Bac +5.
I FORMATIONS COURTES
Six BTS à Duhamel
Le lycée Jacques-Duhamel à Dole propose six BTS (brevet de technicien supérieur). Préparé en deux années
après le bac, le BTS est une formation professionnalisante destinée à entrer dans la vie active. Il peut également ouvrir sur une poursuite d’étude.
D
epuis la rentrée 2010,
les étudiants se destinant à la profession
de professeur des écoles
devront au préalable valider
un master, contre une licence
auparavant. Désormais, les
étudiants accédant en master 1 (anciennement la maîtrise) devront préparer simultanément leur diplôme,
l’écriture d’un mémoire de
recherche obligatoire et le
concours d’admission. “Nous
espérons des ajustements,
souligne Sandrine Gilbert,
documentaliste à l’IUFM de
Lons-le-Saunier. Il est trop
Pays de Lons n°47 - Février 2011 - 6
lourd pour les étudiants de
tout préparer sur la même
année”. Les premières
épreuves écrites du concours
se déroulent à la rentrée du
master 2, et les admissibles
se présentent à l’orale en juin.
La réforme a également
prévu le recrutement d’enseignants directement après
leur formation à l’université,
sans formation pédagogique
et parfois même sans stage.
Ainsi, les étudiants admis à
l’oral en juin sont nommés à
un poste en septembre. “La
donne a changé, explique
Sandrine Gilbert. Les profes-
seurs des écoles sont directement sur le terrain, la formation s’effectue désormais tout
au long de la carrière. Au
début, il s’agit souvent d’un
poste de remplacement”. A
Lons-le-Saunier,
l’équipe
enseignante a misé sur l’électronique et les nouvelles technologies pour accompagner
les étudiants. Une réflexion
est aujourd’hui menée afin de
rapprocher l’IUFM et l’UFR
Sciences et techniques pour
transformer le site en grand
campus universitaire.
C.G.
P
lus rapide, plus professionnalisant, le
BTS a les atouts pour
séduire les étudiants. En
deux années, il permet d’être
opérationnel pour la vie
active. Le savant mélange
entre théorie, exercices pratiques et stage semble être
une formule attrayante. De
plus, aujourd’hui, la donne a
changé : il est possible de
poursuivre les études après
un BTS. Le lycée Duhamel
de Dole propose un panel de
six BTS (voir ci-dessous),
accessibles après un bac pro-
fessionnel ou général, mais
aussi en formation continue.
“Il n’y a pas de limite d’âge,
précise le proviseur de l’établissement Yannick Lucas.
Lorsqu’un étudiant est en
réorientation, c’est très intéressant, car il tire la classe
vers le haut”. En 2010, 150
jeunes intégraient les formations BTS du lycée. Une fois
le diplôme obtenu, deux
choix s’offrent alors : licence
ou école de commerce, ou
entrée dans la vie active. 40 %
d’étudiants optent pour le
premier choix.
Stage en entreprise
de 14 semaines
Un des avantages réside dans
la réalisation d’un stage en
entreprise de 14 semaines
sur les deux années. “Nous
sommes en partenariat avec
le secteur industriel, afin de
rester au plus près des réalités et des besoins du monde
du travail. C’est indispensable
aujourd’hui”, souligne Yannick Lucas. 60 % des diplômés
décrocheraient un premier
emploi dans les six mois.
L’établissement enregistre un
taux de réussite à l’examen
de 90 %. “Les cours corres-
pondent entièrement à mes
attentes, explique Baptiste,
étudiant en 1re année de BTS
design de produits. C’est du
concret, avec des professeurs
expérimentés. On nous a fait
créer un prototype, et le projet a été réalisé et suivi du
C.G.
début à la fin”.
BTS électrotechnique
BTS technico-commercial
BTS management des unités
commerciales
BTS design de produits
BTS métiers de l’eau
BTS conception de produits
industriels
Scolarité gratuite
Pays de Lons n°47 - Février 2011 - 7
PA G E S S P É C I A L E S “ F O R M AT I O N S E T O R I E N TAT I O N D A N S L E J U R A”
I FORMATION CONTINUE / LANGUES
Profiter du DIF pour rafraîchir son anglais
Mis en place en 2004, le droit individuel à la formation (DIF) a pour objectif de
permettre à tout salarié de se constituer un crédit d’heures de formation. Tim
Baillie, traducteur interprète, propose un programme de formation individuelle
d’anglais dans tout le Jura.
T
out salarié en CDI
ayant au moins un an
d’ancienneté dans
l’entreprise peut bénéficier du
DIF. A ce titre, 20 h minimum
de formation peuvent être
prises par an. Les frais sont à
la charge de l’employeur.
Depuis 20 ans, Tim Baillie,
britanique installé dans le
Jura, propose des formations
d’anglais pour adulte. C’est
une méthode particulière
qu’il dispense : en effet, avec
lui, pas de cahier ni de
crayon, les cours sont essentiellement basés sur une
communication verbale. Les
leçons rigoureuses et ennuyeuses de grammaire sont
à reléguer aux oubliettes.
“Parler de tout et de n’importe quoi est beaucoup plus
intéressant qu’une leçon fixe,
lance l’interprète. La communication orale de tous les
jours fait appel à l’utilisation
du passé, du présent et du
futur”. La plupart du temps,
ce sont des motivations personnelles, pour l’intérêt porté
à la langue, qui motivent les
inscrits. Les formations s’étalent sur 3 ou 4 mois, à raison
de trois cours d’une heure
par semaine. “Trois mois de
formation sont plus efficaces
qu’une semaine en Ecosse,
souligne Tim Baillie. Dans le
cadre d’un séjour, nous n’allons répéter que sept fois les
formules de politesse, ce qui
n’est pas suffisant pour que
ça devienne un automatisme.
L’apprentissage de l’adulte est
différent de celui de l’enfant”.
Le formateur se déplace par
ailleurs pour des petits
groupes au sein même des
entreprises.
C.G.
I SAINT-AMOUR
Ferdinand Fillod, le lycée des arts du métal
I POLIGNY
La gouvernante, l’excellence
à tous les étages !
Le lycée Friant de Poligny est un des cinq établissements français à proposer un
brevet professionnel de gouvernante.
P
lus connu sous l’appellation “gouvernante”,
ce métier est également accessible aux hommes. Son mot d’ordre : propreté et accueil impeccable à
tous les étages. Le plus souvent les gouvernant(e)s officient dans l’hôtellerie haut
de gamme (à partir de 3*) et
dans les palaces. Le BP dispensé par le lycée Friant de
Poligny est un diplôme de
niveau 4, équivalent à un
bac. Il est accessible par un
diplôme dans l’hôtellerie.
“C’est une formation en
apprentissage, explique
Patrick Derozier, chef de
travaux. Il n’y a pas de
sélection sur dossier, ni
d’entretien pour y accéder.
Il suffit de trouver un maître
d’apprentissage”. Le diplôme se décroche en deux
ans, et ouvre sur les métiers
de gouvernance d’étage. “Il
s’agit d’encadrer et d’ac-
compagner les femmes de
ménage et les valets” continue Patrick Derozier. Ce
poste peut par la suite évoluer à celui de gouvernante
générale, et même à la direction d’hôtel. “C’est un métier
qui nécessite une bonne
communication, une aptitude à la gestion du personnel, un esprit d’initiative et
bien sûr la pratique courante
de l’anglais”.
C.G.
Le lycée professionnel
Ferdinand Fillod à SaintAmour est un pôle d’excellence dans les arts du
métal. Il propose des formations à la pointe de la
technologie, dans des
domaines de précision,
coupant court à la mauvaise image des CAP.
Gestion et traitement
des déchets à l’université
B
L’UFR Sciences et techniques de Lons-le-Saunier est
un des 13 établissements français à proposer une
licence professionnelle protection de l’environnement spécialité gestion et traitement des déchets.
eaucoup de métiers
manuels souffrent d’une
mauvaise réputation.
Pourtant, ils reflètent un savoirfaire de précision, parfois
unique, avec à la clé l’assurance de décrocher rapidement un métier. “A la sortie,
nous enregistrons un taux
d’embauche de 100 %, avec des
salaires très intéressants”,
explique Clara Thomas, proviseur de l’établissement. Le
lycée propose un panel de formations, pour certaines
Pays de Lons n°47 - Février 2011 - 8
I LONS-LE-SAUNIER
P
uniques en France, et qui préparent aux métiers industriels
et des arts du métal, secteur
porteur d’emplois : CAP ferronnier d’art en deux ans ou
un an après le bac, CAP bronzier d’art, CAP fondeur d’art,
CAP graveur en modelé… Une
formation d’escaliéteur rampiste et un Bac pro technicien
en chaudonnerie sont également dispensés. Les élèves réalisant un travail de dextérité, les
effectifs par sections sont très
faibles (entre 6 et 10 élèves).
our respecter les objectifs du Grenelle, les
métiers liés à l’environnement devront générer d’ici
2020 600 000 emplois. Parmi
eux, la filière de la gestion
des déchets représenterait
quelque 40 000 salariés au
sein des groupes. Dispensée
à l’université de Lons-le-Sau-
nier, cette licence professionnelle est accessible avec un
bac +2 dans un domaine équivalent. Les diplômés sont à
l’issue de la formation en
mesure de proposer des solutions de traitement et de valorisation des déchets, de
réduction des coûts, et sont
aptes à l’animation et à l’encadrement d’équipes profes-
sionnelles. Les débouchés
concernent souvent les collectivités, mais pas uniquement : services opérationnels
de collecte, services qualité,
sécurité,
environnement
(QSE) des entreprises, services d’information et de communication autour de la gestion des déchets, secteur
associatif… la Licence pro est
conçue pour une immersion
directe dans la vie professionnelle et n’ouvre pas à la poursuite d’études.
PA G E S S P É C I A L E S “ F O R M AT I O N S E T O R I E N TAT I O N D A N S L E J U R A”
I METIERS DE LA MODE / LYCEE PASTEUR MONT-ROLAND / DOLE
Costumier réalisateur, cheville ouvrière du monde du spectacle
Le diplôme des Métiers d’art (DMA) option costumier réalisateur est un diplôme
d’état de niveau III proposé au lycée Pasteur Mont Roland depuis 2002. En
France, six établissements proposent cette formation.
S
A gauche, réalisation d’un costume d’homme sur des modèles d’inspiration du 18e siècle : un habit fabriqué avec des techniques
Tailleurs. A droite : pour femme, pièce d’estomac, porté sur un corps baleiné et panier.
ouvent invisible du
monde du spectacle, le
costumier-réalisateur en
est pourtant un maillon indispensable. Il est chargé de réaliser des costumes pour les
spectacles de structures culturelles très variées (opéra,
théâtre, music-hall, arts de
rue...). Bien souvent, son statut relève de celui de l’intermittent, et il peut être amené à
travailler pour les grands
lieux prestigieux. “Un de nos
anciens étudiants a été embauché à l’Opéra de Nancy, un
autre à Londres”, indique Isabelle Gautier, responsable de
formation. Pour décrocher un
emploi, la mobilité sera donc
de mise. “Nous avons la
chance de posséder en France
une grande richesse culturelle
avec de nombreux lieux”
continue Isabelle Gautier. En
effet, si nous sommes à
l’heure de la mondialisation et
de la standardisation, il existe
certains secteurs qui recherchent l’authenticité. “On préserve encore la qualité face à
la quantité. Nous avons cette
chance de pouvoir toujours
essayer de nouveaux modèles,
de nouvelles matières. Il est
en outre possible de se spécialiser. De belles matières
comme la dentelle sont très
demandées dans les métiers
du spectacle”.
Un métier de passion
Durant cette formation de
deux ans, les étudiants sont
amenés à réaliser des costumes historiques pour les
besoins du théâtre. L’enseignement comprend l’analyse
du vêtement historique, les
méthodes de coupe, de montage et d’ornementation de
différentes époques, et l’analyse de spectacles. Pour accéder à la formation, il faut être
titulaire d'un diplôme de
niveau IV DTMS habillage,
d’un Bac Pro AMA Mode,
d’un BT ou BTS métiers de la
mode, ou d’un Bac Général.
Et bien sûr s’intéresser au
théâtre et à toutes formes de
spectacles. “C’est avant tout
un métier de passion, souligne la responsable de forma-
tion. Un entretien est réalisé
afin de sonder la motivation
des étudiants”.
Deux formations
pour se préparer
Afin de se préparer au mieux
pour le DMA, le lycée Pasteur Mont-Roland propose
deux autres formation de la
filière costumier. Le CAP
tailleur dame est le diplôme
indispensable pour poursuivre ses études dans ce
domaine ; il dispense les
bases du métier. Enfin, le
DTMS (Diplôme de Technicien des Métiers du Spectacle,
option
couture
habillage) permet de se préparer au DMA. L’établissement, grâce à ses partenaires
culturels européens, offre la
possibilité aux jeunes de réaliser des stages dans des
théâtres et opéras à l’étranger. “Il est également recommandé de faire preuve d’autonomie, d’esprit d’initiative, de
disponibilité, et bien sûr de
curiosité culturelle” conclut
Isabelle Gautier.
I METIERS DE LA MODE / LYCEE PRÉVERT / DOLE
Métiers de la mode :
de nombreuses filières
Deux établissements seulement en Franche-Comté dispensent un Bac pro métiers de la mode, dont le lycée professionnel Jacques Prévert de Dole. Si le métier de styliste fait rêver de nombreuses jeunes filles, il faut savoir
qu’il y a peu d’élus. En revanche, c’est un secteur générateur d’emplois très variés et certaines filières tirent leur
épingle du jeu.
et certaines se taillent la part du
lion, à l’instar de la couture ou
de la maroquinerie. Dispensé
sur trois années, le Bac pro
métiers de la mode offre des
débouchés d’assistant du modéliste ou de technicien des
méthodes. “Il y a 22 semaines
de stage dont 4 réservées à un
projet personnel, explique la
chef de travaux Annie Frontini.
Le secteur ne disposant pas suffisamment d’industries pour
accueillir tous les élèves, les
stages s’effectuent également
chez les artisans où l’on va
retrouver les mêmes compétences, le même savoir-faire, et
les mêmes bases de travail”. La
formation enseigne entre
autres la mise au point de patronage, l’industrialisation d’un
produit, et les opérations de
montage de vêtements.
Possibilité de poursuivre
en BTS
Ce Bac pro ouvre à la poursuite
d’étude en BTS matériau souple
option modéliste ou productique, ou en BTS design textile
environnement, avec une mise
à niveau en arts appliqués. Il est
cependant difficile d’accéder à
ce dernier avec un Bac pro. “Il
y a une mauvaise image du Bac
pro, déplore Anne Frontini. On
nous refuse parfois nos élèves,
même avec d’excellentes
moyennes”. Concernant les
qualités requises pour ce
métier, Anne Frontini en retient
trois : “patience, minutie et goût
de l’esthétique. Il n’est pas
nécessaire d’être bon en dessin,
il y a des cours d’arts appliqués
pour apprendre”.
C.G.
On s’occupe de tout !
Ménage
Repassage Jar
dinage
-50 %
sur nos prestations avec
la réduction ou le crédit d’impôt*
* selon loi de finances et décrets en vigueur.
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L
a crise économique, les
délocalisations et la
concurrence internationale ont mis un sacré coup d’arrêt au secteur de la mode et du
textile. Des institutions françaises comme Dim ou Aubade
ont été contraintes aux suppressions de postes et à la délocalisation. Si le strass et les
paillettes de la haute couture et
du luxe font rêver de nombreuses jeunes filles, un styliste
diplômé sur deux est sans
emploi. Mais il existe beaucoup
d’autres filières dans ce secteur,
Pays de Lons n°47 - Février 2011 - 9
VIVRE ICI
n SYDOM
La téléréalité des déchets
Sans doute aviez-vous remarqué ce slogan, “Le ménage presque parfait” affiché
un peu partout dans le Jura. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette opération lancée par le Sydom a éveillé la curiosité. Le concept est original et innovant : à l’instar des émissions de téléréalité où l’on doit mettre en avant une
compétence particulière, les foyers sélectionnés au “Ménage presque parfait”
devront pendant trois mois appliquer les gestes de prévention des déchets.
Ou comment conjuguer actes
de citoyenneté, action pour la
planète et amusement. Par
cette opération, le Sydom a
créé un véritable “buzz” local.
16 ménages sélectionnés
La famille Breniaux de Dole
H
abituellement dans
les émissions de téléréalité qui font florès
à la télévision, il s’agit de se
mettre en avant par un talent
particulier, le chant, la cui-
sine… Le Sydom du Jura (le
syndicat de traitement des
ordures ménagères) a eu
l’idée d’appliquer cette formule “d’expérience réalité” à
la prévention des déchets.
C’est un talent un peu particulier que devront développer
les 16 foyers sélectionnés. Ils
devront devenir presque parfaits en appliquant au quotidien des “gestes de réduction
des déchets”. Ces mêmes
gestes qui permettent de
dégonfler les poubelles et de
les assainir des produits
toxiques dont on les gave. Ces
ménages habitent tous dans le
Jura. Avec ou sans enfant, à la
retraite ou en activité, ils ont
des univers différents, proviennent d’horizons divers et
variés, mais tous se demandent comment faire pour produire moins de déchets. Du
mois d’octobre au mois de
décembre 2010, ils ont candidaté sur un site ad hoc. Pen-
La famille Candela de Geruge
La famille Chaudey de Cressia
dant le mois de février, ils ne
changeront rien à leurs habitudes d’achat et de consommation. À partir du mois de
mars, il leur sera demandé
d’appliquer les gestes qui
devraient avoir un impact sur
la masse de leurs poubelles.
Tout au long de l’opération,
jusqu’en mai, les ménages
sont invités à indiquer sur le
site internet les résultats des
pesées. Leurs engagements
vont porter sur des gestes
simples du quotidien : achat
de fruits et légumes en vrac,
pas de portions individuelles,
compostage, utilisation de
couches lavables, pas de produits d’entretien toxiques…
Découvrez leurs résultats chaque
mois sur le “Pays de Lons”.
La famille Gomet de Dole
n MOULIN DE BRAINANS / 4 MARS
Retour de l’électro anglaise au Moulin
Le vendredi 4 mars, les piliers underground de l’électro anglaise sont de retour au Moulin, avec 69 DB,
Crystal Distortion, Dragonbaz et Alien Duch.
L
ancé par l’aventure Spiral Tribe, 69DB devient
l’un des piliers de la
scène alternative anglaise.
Maître en improvisation, il
cultive l’éphémère et propose
un set différent à chaque live.
Spontanéité, hypnotisme et
psychédélisme sont au cœur
d’un son toujours plus
funky… Autre artiste proli-
fique, Crystal Distortion privilégie aussi l’alchimie live. Il
sculpte des structures musicales où boucles et samples
se contorsionnent dans un
paysage hard teck et breakbeat luxuriant… Avec un parcours riche en expériences,
Dragongaz (moitié du duo
Interlope) explore différents
styles : de l’électro hip-hop au
breakbeat, à la drum’n’bass…
Toujours dance floor quelque
soit le tempo, il injecte même
avec sa guitare une couleur
“fat-electro-rock” ! Alien
Duch, activiste de la scène
techno depuis 1997 au côté
des plus grandes figures de
l’Underground, explore en
finesse toutes les sonorités
électroniques.
À noter le 19 février prochain,
pour fêter la sortie de
la compilation “Hardcore
Slavery, The Survivor”,
Audiogenic fera une halte
au Moulin. Des basses, du mix,
des live, du talent, et un spectre
sonore hors normes seront au
rendez-vous.
E TAT C I V I L
NAISSANCE
Derin de Bilal TÜRKYILMAZ et de Arzu
ALPGÜNDÜZ, Pratz
Elyna de Jérôme PREUDHOMME
et de Manuela DIAZ, L'Etoile
Clarisse de Sébastien CHOPINEAUX
et de Sandrine MICHAUD, Pont-de-Poitte
Maëlys de Jérôme POUX-BERTHE et de
Anne-Frédérique BENOIT, Messia-sur-Sorne
Manon de Yannick VAAST et de Luisa
PESTANA DA COSTA, Moiron
Emma de Alfred GUICHARD et de Virginie
BURDY, Larnaud
Maëva de Frédéric DOUSSOT et de Paméla
GUIMONT, Bletterans
Andréas de Anthony MACÉ et de MarieChristine VANDANEIGEN, Blois-sur-Seille
Louana de Benjamin NABET et de Amélie
BILLET, Orgelet
Lou de Charles JOLY et de Jennifer CUMIN,
Pimorin
Léandro de Marc PICAUD et de Audrey
FONTANA, Saint-Lothain
Ethan de Anthony MENU et de Angélique
VION, Chilly-le-Vignoble
Noah de Olivier CARTAUX et de Vanessa
CARREL, Orbagna
Axel de Christophe BUCHOT et de Amélie
GUYOT, Crançot
Noham de Radi ZOURAK et de Adeline
MOREAU, Pannessières
Pays de Lons n°47 - Février 2011 - 10
Matteo de Marc-Anthony CAPOCELLI et de
Kathy VERVAEREN, Sellières
Esteban de Hervé MONSARRAT et de Cécile
GIROD, Saint-Germain-lès-Arlay
Léonore de Martial PAPUT et de Alice
BRIDE, Montmorot
Faïza de Boumédiene BENRAOUTI et de
Kheïra ABID, Lons-le-Saunier
Maddy de Emeric ROUGEMONT et de Cindy
LYZWA, Courlans
Louna de Sébastien VIVERT et de Émilie
BON, L'Etoile
Laura de Marco GIAMMEI et de Nathalie
JALABERT, Le Louverot
Tom de Olivier MOSSU et de Marine
DARGON, Moiron
Aloïs de Christophe GERMAIN et de Fanny
BROCARD, Lons-le-Saunier
Léane de Anthony GALLAT et de Sophie
PASSARD, Chevreaux
Marius de Stéphane FRELIN et de Estelle
VALLE, Desnes
Éthan de Romain PELLIGAND et de Natacha
ROBERT, Lons-le-Saunier
Inès de Fabrice CABAT et de Céline
TRUMEAU, Vernantois
Gabrielle de Franck BAUDET et de Sophie
BERNARD, Sainte-Agnès
Alicia de Stéphane BURDY et de Magalie
MATHEY, Vincent
Maël de Frédéric BENOIT et de Edwige
SYRAME, Orgelet
Sohan de Rachid CHTAYNA et de Adeline
BAUD, Perrigny
Chirine de Serdal YILDIZ et de Zahra
BOUZAYD, Lons-le-Saunier
Tugba de Adil ÇAKIR et de Nejla ÇAKIR,
Montmorot
Nina de Omar EL HATTAB et de Oulaya EL
MOUDNI, Clairvaux-les-Lacs
William de Patrice HERAUD et de Christine
BARRAUD, Saint-Julien
Yuna de Sylvain COLIN et de Christelle
PUYRAIMOND, Lons-le-Saunier
Lucas de Nicolas NARBEY et de Véronique
BILLET, Lons-le-Saunier
Alice de Nicolas PETIT et de Julie DUBREZ,
Saint-Maurice-Crillat
Ana de Manuel GONCALVES et de Isabelle
VIVERT, Saint-Lothain
Enes de Kerim SAVRAN et de Yeliz BARAN,
Chilly-le-Vignoble
Adèle de Félix MARCHAND et de AnneLaure OEGGERLI, Songeson
Clara de Benoît RAVIER et de Mélanie
BOIVIN, Perrigny
Bryan de Matthieu BONNIER et de Sabrina
BOIVIN, Mallerey
Andréa de Raphaël COULON et de Emilie
BLONDEAU, Pimorin
DÉCÈS
BOMBOIS André, 91 ans, Légna
PELLETIER Rose Veuf RIVOIRE, 82 ans,
Montmorot
FAVRAY Clara Célibataire, 87 ans,
Lons-le-Saunier
MAITREJEAN Roger, 87 ans, Miéry
PILLARD Anne Célibataire, 83 ans,
Lons-le-Saunier
BERTHET Jean, 80 ans, Lons-le-Saunier
FORESTIER-MARÉCHAL Laurence
Divorcé FUET, 50 ans, Lons-le-Saunier
BOUILLIER Michel, 80 ans, Cernon
GAGNARD Jacqueline Veuf BATAILLARD,
88 ans, Domblans
CLEMENT Claude, 73 ans, Pont-de-Poitte
SALVI Guido, 83 ans, Lons-le-Saunier
PAULUS Lucien, 60 ans, Lons-le-Saunier
ALLONOT Jean, 77 ans, Bornay
SEILLIER Alice Veuf DESFORGES, 94 ans,
Maynal
BOUVIER Marcel, 85 ans, Nance
MONTALESCOT Yvonne Divorcé
DUVERNEUIL, 88 ans, Lons-le-Saunier
BONNIN Jocelyne Marié TAGUEL, 55 ans,
Nance
KAUPT Henri, 89 ans, Marigny
AMIOT Robert, 85 ans, Lons-le-Saunier
CLERC Georges, 68 ans, Lons-le-Saunier
DAGOD Marie Veuf COULON, 88 ans,
Bletterans
MEUNIER Yvette Veuf PILLEGAND, 87 ans,
Cousance
FATON Marie-Thérèse Veuf PAGET, 82 ans,
Lons-le-Saunier
LAMARD Germaine Veuf BUATOIS, 89 ans,
Fontainebrux
ORTIZ Joséphine Veuf CARRETERO, 87 ans,
Arinthod
BARBAUD Michel, 71 ans, Nevy-sur-Seille
MORENO André, 62 ans, Lons-le-Saunier
GIANNONI Eric, 56 ans, Pimorin
GUINCHARD Suzanne Veuf ARBEZ-GINDRE,
83 ans, Lons-le-Saunier
BAILLY René, 97 ans, Lons-le-Saunier
MEUNIER Camille, 90 ans, Lons-le-Saunier
FORTET Marie Veuf VOISIN, 101 ans,
Lons-le-Saunier
LOSSET-CHOULET Michelle Marié HERBEN,
70 ans, Crançot
CHARBOUILLOT Renée Veuf COULON,
96 ans, Perrigny
GAUTHIER-MANUEL Etienne, 90 ans,
Arinthod
VALENTIN Rolande Veuf MUNKA, 82 ans,
Lons-le-Saunier
MICHAUD Monique Célibataire, 80 ans,
Lons-le-Saunier
BOUVIER Charles, 86 ans, Courlaoux
GAILLARD Simone Veuf LAGRANGE, 86 ans,
Macornay
PAOh ! Editions
Siège social : 13, rue A. Vialatte
39100 Dole
Adresse
Pays de Lons - BP 212 - 39102 Dole
Tél. 03 84 82 50 21 - Fax : 03 84 72 37 81 n°ISSN : 1 778-820X
Régie publicitaire : Tél. 03 84 82 50 21 / 06 33 79 00 94
[email protected]
Rédaction : [email protected]
Mise en page et photogravure
PAOh ! Studio graphique - Dole / [email protected]
Imprimé en France à 35 000 exemplaires
des lacs et du Revermont
Prochaine sortie
boîtes aux lettres
le 7 mars 2011
Pages Spéciales “Habitat”
LOISIRS
n LONS-LE-SAUNIER / LʼAMUSERIE / 11 FÉVRIER
n LONS-LE-SAUNIER / LʼAMUSERIE / 25 FEVRIER
Réminiscence
de Jerôme Rouger
André Minvielle bouscule les mots
Pour son nouveau récital, André Minvielle interprète de nouvelles chansons, ses plus belles valses, et bien
sûr un florilège d’acrobaties vocales et verbales. Découvrez tout l’univers de Minvielle en 80 minutes !
Jérôme Rouger présente le 11 février à L’Amuserie son spectacle “Je me souviens”. Il s’inspire pour le procédé d’écriture du roman de Georges Perec du
même nom, recueil de "petits morceaux de quotidien" dont chacun commence
par "Je me souviens".
“J
e me souviens” : dans
ces trois mots, l’essentiel est dit. Ils vont revenir comme un gimmick
durant tout le spectacle, rythmant les souvenirs de l’auteur. Jérôme Rouger retrace
des moments de son enfance
et de son adolescence
entre 1975 et 1988. Simultanément à ces “je me souviens”
scandés, des photographies
sont projetées en fond de
scène. “Ces images ne sont
pas directement illustratives
de ce qui se dit à l’oral,
explique Jerôme Rouger. Par
leur aspect de décalage ou de
contre-emploi, elles appuient
le texte ou produisent un
sens nouveau, et offrent ainsi
une seconde lecture du spectacle. Une grosse partie du
travail d’écriture fut d’ailleurs
d’élaborer cet écart entre ce
qui est dit et ce que l’on voit à
l’écran”. Originaire de
Ter ves, dans les DeuxSèvres, l’auteur évoque très
largement le village et cette
région dans ces années-là. “Il
ne s’agit cependant pas d’un
spectacle régionaliste, mais
bien d’une balade dans le
quotidien d’un enfant qui
grandit à cet endroit-là, à
cette époque-là, d’une visite
dans notre mémoire individuelle et collective”.
Compagnie La martingale
Tout public, à partir de 10 ans
Tarifs : 8 € / 5 €
Renseignements : 03 84 24 55 61
n LONS-LE-SAUNIER / LʼAMUSERIE / 22 FÉVRIER
“Pirate, l’incroyable destin
de Victorin Courbet”
Thierry Combe et la Compagnie Pocket Théâtre présentent le 22 février à
l’Amuserie “Pirate, l'incroyable destin de Victorin Courbet”.
N
ous sommes en 1725,
Victorin vient d’avoir
17 ans… Son père, un
vigneron connu et reconnu
de Voiteur, lui confie une mission d’importance : aller à
Saint-Malo livrer trois tonneaux de vin jaune. A cette
époque, Saint-Malo est un des
plus grands ports d’Europe.
Tous les plus grands navigateurs s’y retrouvent, et tous
les plus grands pirates aussi.
Mais ça, Victorin ne le sait
pas encore. Ainsi débute l’histoire de l’incroyable destin de
Victorin Courbet. A travers ce
spectacle historiquement
étayé, vous vivrez le quotidien
des pirates de l’époque.
Repas, abordages, torture,
amour et pièces d’or…
A
ndré Minvielle est un
chanteur français,
également percussionniste, et un des plus
proches collaborateurs de
Bernard Lubat. Il chante en
français ou en occitan, et pratique ce qu’il appelle “la vocalchimie”, un mélange de scat,
de blues et de rap, qu’il
accompagne parfois de vielle
à roue, de percussions et de
bruitages, d’un porte-voix ou
d’une bouteille en plastique. Il
est né en 1957 dans les Pyrénées-Atlantiques. Dès la fin
des années 1970, il sait que sa
vie sera consacrée à la
musique. Il s’adonne à ses
premières expérimentations
sonores “Chez Jean-Régis”, à
Gan, puis intègre l’orchestre
Pepe Nunca. Il découvre le
jazz avec un album de scat du
chanteur Al Jarreau. Chanteur de bal, il s’amuse à imiter
Stevie Wonder, Michel Jonasz
et Claude Nougaro. En 1985,
il assiste à un concert de la
compagnie Bernard Lubat, le
batteur girondin de Claude
Nougaro. Il intègre la Compagnie Lubat et participe au festival d’Uzeste en organisant la
Hestejada de las Arts, où il
rencontre et joue avec des
poètes, conteurs, comédiens,
musiciens, dont Eddy Louiss,
Michel
Portal,
Daniel
Humair, Louis Sclavis, Marc
Perrone, Claude Nougaro,
Jon Hendricks, et commence
sa réflexion sur l’oralité et la
musicalité des langues.
Unanimité de la critique
En 1994, il confirme ses
talents de scat man atypique
sur l’album Scat Rap Jazzcogne de la Compagnie
Lubat. En 1997, son premier
disque solo “Canto !” reçoit
un accueil très favorable de la
presse. Parallèlement à son
travail de collectage des
accents de la francophonie
avec l’association Les Chaudrons (projet Suivez l’Accent), André Minvielle signe
en 2004 un opus expérimental : “L’ABCD’erre de la vocalchimie”. En octobre 2007 sort
son troisième album solo “La
vie d’ici bas”, qui lui vaut les
louanges de la critique. En
2008, il reçoit le prix de l’Artiste vocal de l’année aux Victoires du jazz.
Tout public à partir de 10 ans
Tarifs : 8 € / 5 €
Renseignements : 03 84 24 55 61
Une maison des écrivains en Franche-Comté
Tout public à partir de 5 ans
Tarifs : 5 € / 3 €
Renseignements : 03 84 24 55 61
Depuis quelque temps déjà, l’Association Jurassienne et Franc-Comtoise des Auteurs (A.J.F.A) nourrissait
le projet de créer une Maison des écrivains de Franche-Comté. Un espace où se tiendrait une permanence sans interruption, et où les auteurs et passionnés de littérature pourraient se rencontrer, échanger
à tout moment. L’AJFA pourrait voir ce souhait se réaliser prochainement avec la création de cette structure, laquelle pourrait être implantée dans une ville du Jura : Lons-Le-Saunier ou Dole. L’objectif principal
du Président, explicité dans le projet 2009/2013, pour cette Maison, est sa vocation à représenter tous les
écrivains de la Région, pour leur permettre un large rayonnement. Après 6 ans d’existence, l’AJFA a fait
des émules et doit prévoir de s’agrandir, pour peu qu’une aide lui soit accordée. Elle pourrait donc prévoir désormais l’embauche de 2 salariés. L’Assemblé Générale de l’année 2011 devra prochainement donner son aval au Président et à son équipe pour mener à bien ce projet. Les véritables écrivains auront à
cœur de se rassembler à travers une Institution unique et dévouée.
Pays de Lons n°47 - Février 2011 - 11
GRIGI Technique
David Grigi,
ouvre un hall d’exposition !
un artisan
à votre service !
Depuis janvier, l’entreprise Grigi Technique, spécialisée dans la pose de panneaux photovoltaïques,
la fermeture et l’électricité industrielle, se développe et a aménagé un showroom à Courbouzon.
Depuis 2006, Grigi Technique est
devenu au fil des années une société
connue et reconnue en matière de
panneaux photovoltaïques, fermetures et électricité industrielle. Elle
commercialise et installe tout type
de fermetures : volets, por tails,
por tes de garage, motorisations,
portes, fenêtres, stores intérieurs et
extérieurs… Le service après-vente
est un des points for ts de l’enseigne : elle garantit une intervention rapide et efficace dans les 24 h.
Cette petite entreprise familiale a
construit sa notoriété sur le boucheà-oreille, et aujourd’hui, c’est une
étape supplémentaire que franchissent David et Aline Grigi. En effet,
ils viennent tout juste d’ouvrir un
“showroom” à Courbouzon où sont
exposés les produits de l’enseigne :
fenêtres, portes d’entrée, portes de
garage motorisées, stores, moustiquaires, portillons, volets roulants et
battants, installation photovoltaïque… Grâce à cet échantillon, il
est désormais possible de visualiser
ses envies en toute confiance et
sérénité, en observant et touchant
les produits. Toujours dans cet
esprit de développer l’entreprise,
David Grigi a fait appel à deux
employés supplémentaires. Il a également acquis une nacelle, permettant la pose de panneaux photovoltaïques et la mise en place de
l’éclairage publique dans le cadre de
son activité pour les collectivités.
Par ailleurs, il est à noter que l’écoprêt à taux zéro et les déductions
d’impôt en faveur du développement
durable peuvent vous donner un
coup de pouce pour concrétiser vos
rêves : 22,5 % pour l’installation de
panneaux photovoltaïques, et 13 %
pour les fenêtres, volets et portes
d’entrée.
Textes sous la responsabilité de l’annonceur - Reproduction interdite - © Pays de lons n°47
NO
UV
EA
U
!
I Publirédactionnel
H
Ouverture : du lundi au vendredi, tous les matins
de 10 h à 11 h 45 sauf le mercredi,
et tous les après-midi de 13 h 30 à 19 h.
Grigi Technique - 87 route de Beauregard - Courbouzon
Tél. 03 84 43 02 82 - www.grigi-technique.com - Courriel : [email protected]
I Publirédactionnel
Pompes Funèbres Regard,
Marbrerie Bletteranoise,
plus de vingt ans de professionnalisme
Fondée en 1989, la structure ne
proposait à ses débuts que des
prestations de marbrerie à Villevieux. Puis, forte de nombreuses années d’expérience, la
société se développa et une activité de pompes funèbres fut
créée à Lons-le-Saunier, rue
Regard, en 1997. En 2004, un
funérarium voyait le jour à
Domblans, et cette même
année, la Marbrerie reprenait
l’entreprise Guillemin spécialisée dans les pompes funèbres à
Bletterans, ainsi que la gérance
du funérarium de Bletterans.
Enfin, en 2009, une agence était
ouverte à Champagnole. L’en-
treprise projette aujourd’hui la
restauration et l’agrandissement
du funérarium de Bletterans.
Conseiller et proposer
des solutions
Riche de son expérience et de
son savoir-faire, la Marbrerie
Bletteranoise met l’art du granit
et de la pierre à votre service
pour tous les travaux d’inhumation, d’entretien et d’édification
de monuments funéraires. Les
conseillers vous accompagnent
dans le choix d’une sépulture
conforme à vos souhaits.
De leur côté, les pompes funèbres apportent un service de
qualité pour toutes les
démarches et l’organisation
complète des funérailles, afin de
ne pas être seul et sans réponse
dans ces moments difficiles. Les
conseillers funéraires vous
écoutent et vous guident avec
tact dans le respect de la législation et des volontés de chacun.
Le contrat obsèques, une solution qui garantit le respect
de ses choix
Le contrat obsèques permet à
tout un chacun d’organiser ses
obsèques de son vivant. Ce
contrat se différencie des
autres types d’assurances car il
correspond à des choix et desiderata précis du signataire. En
effet, lors de l’élaboration du
devis, ce dernier choisit à la
carte ses préférences pour ses
obsèques (inhumation ou crémation, choix du cercueil…).
La somme versée sera alors
débloquée à cet effet. Contrairement à d’autres placements
qui ne correspondent généralement à aucun choix prédéfini et
qui, bien souvent, imposent une
entreprise de pompes funèbres
non choisie, le contrat
obsèques, signé avec une entreprise de Pompes Funèbres, a
valeur de testament.
Marbrerie
POMPES FUNEBRES REGARD
LONS LE SAUNIER (39000) - 160 rue Regard - Tél. 03 84 47 66 08
BLETTERANS (39140) - 22 rue Louis Le Grand - Tél. 03 84 85 04 38
CHAMPAGNOLE (39300) - 634 rue Bazinet - Tél. 03 84 51 99 85
Pays de Lons n°47 - Février 2011 - 12
Caveaux sous 24 h
Monuments funéraires
Décors personnalisés
Tous travaux de marbrerie
Pompes Funèbres
www.pompes-funebres-regard.com
MARBRERIE BLETTERANOISE
VILLEVIEUX (39140) - Route Nationale - Tél. 03 84 85 09 66
www.marbrerie-bletteranoise.com
Tous transports de corps
(avant et après mise en bière)
Organisation complète des obsèques
Prévoyance obsèques
Articles funéraires
Textes sous la responsabilité de l’annonceur - Reproduction interdite - © Pays de Lons n°46
La Marbrerie Bletteranoise / Pompes Funèbres Regard, entreprise familiale de taille humaine, est à votre écoute pour vous
conseiller, vous accompagner dans la discrétion et la décence pour l’organisation de cérémonies funéraires.

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