Une journée horrible : Camion cassé, des cols de folie, la pluie
Transcription
Une journée horrible : Camion cassé, des cols de folie, la pluie
Une journée horrible : Camion cassé, des cols de folie, la pluie… Mais pas d’abandons : que du repos stratégique ! Dans la vie sportive, les expériences difficiles laissent au bout du compte les meilleurs souvenirs. La journée du 7 mai 2013 sur les routes d’Autriche, les participants du raid Feurs/Olching ne vont jamais l’oublier. JAMAIS… Et tous auront des choses à raconter de ces 138 kilomètres entre Shaan et Höfen. La journée commençait parfaitement bien pour l’ensemble du groupe et les accompagnateurs… Le peloton débute la matinée à plus de 50 km/h pour sortir du Liechtenstein. Après quelques kilomètres et le passage de la frontière pour entrer en Autriche, la route s’élève. Au programme, un col annoncé long avec une partie à plus de 14%. Nos cyclos sont prêts et avalent les premières bosses avec une belle détermination. Le problème qui survient ne concerne pas les coureurs. La navette « assistance » dans laquelle se trouvent Paul Triomphe et Louis Duret doit s’arrêter au pied du col. Le levier de vitesse tourne dans le vide et le véhicule est bloqué en troisième. Pas question de prendre le risque d’avancer dans un col avec un véhicule dans cet état. Paul et Louis appellent l’équipe logistique à l’avant pour faire demi-tour et venir récupérer tout le matériel que les coureurs auront besoin une fois au sommet pour reprendre des forces et aborder la descende protégés du froid. Précisons que ce premier col est à 1 487 mètres d’altitude. Gérard et Hervé font demitour pour rapidement organiser l’assistance et recevoir dans de bonnes conditions les premiers coureurs au sommet. A noter l’arrivée du maire de Feurs en cinquième position, tranquillement « à mon rythme ! ». Sourire au lèvre, Jean-Pierre Taite avance sur les reliefs autrichiens en affichant un réel plaisir à l’effort et une belle capacité. Pendant ce temps, grâce à la collaboration d’une française expatriée depuis plus de dix ans, Paul et Louis réussissent l’exploit de réparer eux-mêmes le véhicule. Marie-Hélène Oberhauser sera quoi qu’il arrive la bienvenue à Feurs pour sa disponibilité et sa gentillesse pour aider notre raid. Finalement, l’assistance course est de retour vers 13h sur l’épreuve et reprendra le départ derrière les coureurs en début d’après-midi. Dans la voiture suiveuse, Louis Duret, personnage particulièrement expérimenté en matière de course aura ce commentaire partagé par beaucoup de coureurs : « Ce premier col était bien plus dur que le Ventoux ! »… Notons pour les novices que le Ventoux est le col tricolore réputé pour être le plus difficile. Respect à notre peloton d’être au sommet… Double respect de partir après le déjeuner à la conquête d’un autre montre Autrichien du même niveau. Il est 13h50, le temps est maussade et nos participants au raid Feurs/Olching repartent moins motivés que le matin, mais heureux d’affronter le deuxième adversaire du jour. Comme chaque fois, Jean-Pierre Taite est encore dans ses valises à trouver le bon maillot lorsque les premiers tours de pédales débutent. Mais il revient vite sur tout le monde pour aborder la deuxième difficulté du jour qui culmine à 1 679 mètres, évidemement avec la neige tout autour ! Au nom des quatre assistants de de cette épreuve, comment ne pas exprimer un profond respect pour l’attitude de tous les participants. Respect Pierre, notre doyen de plus de 70 printemps qui ne lâche rien et passe le col… Respect aussi à ceux qui se sont défonsés pour arriver au sommet avant de monter dans la voiture suiveuse pour éviter la descente sous la pluie toujours très dangereuse… Respect quand même pour ceux qui se sont accrochés quelques mètres au rétro de la navette pour soulager leurs cuisses sur plusieurs centaines de mètres… Respect enfin pour la dizaine de coureurs dont notre Premier magistrat qui ont réalisé l’intégralité d’une étage folle… Deux cols et 60 km sous une pluie battante par des températures rarement au dessus de 10°. La bonne nouvelle se trouvait à l’arrivée avec un établissement absolument remarquable pour l’accueil de ses hôtes. Pierre Pavailler offrait l’apéritif à l’ensemble du groupe tandis que Paul Triomphe et Jean-Pierre Taite offraient un bouquet à Joëlle Bouchand… Bravo Madame et grand respect pour votre prestation depuis le début sur ce raid. Demain c’est un peu comme la dernière étape du tour de France… Programme particulièrement cool pour tout le monde et 100% de maillots jaune à l’arrivée à Olching autour de Jean-Pierre Taite et du maire de la commune Allemande pour fête cinquante ans d’un jumelage remarquable. Merci et bravo à l’ensemble des inscrits au raid Feurs/Olching… Joëlle Bouchand, JeanMichel Daffaud, Gilles Duffay, René Fouillat, Marc Gagnière, Gérard Guillet, Alain Joubert, Bernard Masson, Daniel Maugé, Pierre Pavailler, Gérald Poncet, Jean-Paul Pierremont, André Roche, Roger Rolland et Jacky Toinon de la Squadra de Feurs. Mais également Gilles Peyrard, docteur et membre des Cyclos Bussièrois, Gérard Fournier et Louis Duret du Vélo Club Feurs/Balbigny… sans oublier Jean-Pierre Taite, Paul Triomphe, Gérard Vacher et Hervé Maître.