Bac Blanc TS - Lycée Français de Valence
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Durée : 4 heures [ Bac Blanc TS - Lycée Français de Valence - obligatoire \ décembre 2010 E XERCICE 1 Commun à tous les candidats 5 points 1. z 2 − 6z + 13 = 0 ⇐⇒ (z − 3)2 − 9 + 13 = 0 ⇐⇒ (z − 3)2 + 4 = 0 ⇐⇒ (z − 3)2 = (2i)2 . Les solutions sont donc 3 + 2i et 3 − 2i 2. Figure : + 4C 3 N + 2 1 B Ω M −4 −3 −2 O −1 1 2 3 4 −1 −−→ −−→ −−→ + −2 A −3 −−→ 3. On a OC (0 ; 4) et AB (0 ; 4)„ donc OC = AB ⇐⇒ OABC est un parallélogramme. µ ¶ 3 ;1 . 2 −−→ −−→ −−→ −−→ → − 5. Ω est l’isobarycentre des points A, B, C et O. Donc OA + OB + OC + OC = 0 . On a donc : °−−−→ −−−→ −−→ −−→° ° −−−→ −−→ −−→ −−→ −−→° ° ° ° ° °M O + M A + M B + M C ° = 12 ⇐⇒ °4M Ω + ΩO + ΩA + ΩB + ΩC ° = 12 4. Le centre de OABC est le milieu de [OB] soit Ω ¯ −−−→° ¯ ° ⇐⇒ ¯4M Ω ° = 12 ⇐⇒ ΩM = 3 L’ensemble des points M est donc le cercle de centre Ω et de rayon 3. 6. |z̄ − 3 − 2i| = |z − 3 − 2i| (*) ¯ ¯ ¯z − (3 + 2i)¯ = |z − (3 + 2i)| ¯ ¯ ¯ ¯ ¯z − (3 − 2i)¯ = |z − (3 + 2i)| ¯ ¯ ¯ ¯ ¯z − (3 − 2i)¯ = |z − (3 + 2i)| |z − (3 − 2i)| = |z − (3 + 2i)| |z − (3 − 2i)| = |z − (3 + 2i)| |z − a| = |z − b| M A = MB L’ensemble des points M du plan vérifiant (*) est la médiatrice de [AB]. E XERCICE 2 Commun à tous les candidats 5 points Partie A x 2 1. En posant X = , on a f (X ) = (40X + 10)e−X = 40 X eX + 10 eX . La limite de ces deux termes en plus l’infini est nulle : lim f (x) = 0. x→+∞ page 1 sur 5 1 1 1 2. f ′ (x) = (20 − 10x − 5)e− 2 x = (15 − 10x)e− 2 x qui est du signe de (15 − 10x) car e− 2 x > 0. Cette dérivée s’annule en 3 . D’où le tableau de variations : 2 x 3/2 0 f′ 0 + +∞ α − 40e−3/4 10 f 10 0 3. Sur ]0 ; 3/2], f (x) > 10, donc l’équation f (x) = 10 n’a pas de solution ; sur l’intervalle ]3/2 ; +∞[, la fonction f est continue (car dérivable, monotone décroissante de 40e−3/4 ≈ 18, 9 à 0. Il existe donc un réel unique α ∈]3/2 ; +∞[ tel que f (x) = 10. La calculatrice donne α ≈ 4, 673. y 18 15 12 10 9 6 3 04. 0 1 2 3 α 4 5 6 7 8 9 10 11 x Partie B 1 1 1 1 1. On a effectivement f (t ) + f ′ (t ) = (15 − 10t )e− 2 t + (10t + 5)e− 2 t = 20e− 2 t . Donc f est une solution de (E) sur 2 [0 ; +∞[. 2. 1 2 1 1 2 1 a. Par définition on a g ′ (t ) + g (t ) = 20e− 2 t et g (0) = 10. On vient de voir que f (t ) + f ′ (t ) = 20e− 2 t d’où par différence de ces deux équations : g ′ − f ′ + 1 g f − = 0 ⇐⇒ (g − f )′ + (g − f ) = 0. 2 2 2 1 Conclusion : la fonction g − f est solution, sur l’intervalle [0 ; +∞[, de l’équation différentielle : (E′ ) y ′ + y = 2 0. b. Les solutions de l’équation (E′ ) sont les fonctions t 7−→ K e−t /2 . c. La fonction (g − f ) est l’une de ces solutions. Or (g − f )(0) = g (0) − f (0) = K = 10 − 10 = 0. La fonction g − f est donc la fonction nulle. Conclusion : l’équation différentielle (E) a une solution unique vérifiant y ′ (0) = 10, c’est la fonction f de la partie A. 3. D’après la question 3. de la partie A, cela correspond à la valeur α telle que f (α) = 10. On a vu que α ≈ 4, 673h ≈ 4 h 41min. page 2 sur 5 E XERCICE 3 Réservé aux candidats n’ayant pas choisi l’enseignement de spécialité N 2 6 1. 1 5 b b R 4 6 événements Probabilités A0 6 15 N b b 3 5 b R 4 5 2 5 N b b A1 8 15 R A2 1 15 L’urne contient 6 boules et on en tire 2. • Pour réaliser l’évènement A0 , il faut tirer 2 boules rouges parmi 4. Selon l’arbre précédent, la probabilité de tirer 4 3 deux boules rouges est : × 6 5 4 3 6 On en déduit que P (A0 ) = × = . 6 5 15 • Pour réaliser l’évènement A1 , il faut tirer 1 boule rouge parmi et une boule noire. Selon l’arbre précédent, il y a deux évènements favorables, puisque l’ordre n’a pas d’importance, et incompatibles : N ∩ R ou R ∩ N 8 2 4 4 2 On en déduit que P (A1 ) = × + × . Soit P (A1 ) = . 6 5 6 5 15 • Pour réaliser l’évènement A2 , il faut tirer 2 boules noires . 2 1 1 On en déduit que :P (A2 ) = × . Soit P (A2 ) = . 6 5 151 3 N 2 4 b b R 2 4 R b 2 3 2 3 A0 6 15 N b N b b R b 1 3 2. b 8 15 N 1 4 1 A1 1 3 b R 1 15 3 4 A2 b R b N b b 1 b b R 2 3 b R a. Il reste 4 boules dans l’urne et on en tire 2 . • A0 étant réalisé, il reste dans l’urne 2 boules rouges et 2 boules noires. Pour réaliser B0 , il suffit de tirer 2 boules rouges . 2 1 1 La probabilité P A0 (B0 ) = × = 4 3 6 • A1 étant réalisé, il reste dans l’urne 3 boules rouges et 1 boule noire. Pour réaliser B0 , il suffit de tirer 2 boules rouges . page 3 sur 5 3 2 6 1 La probabilité P A1 (B0 ) = × = = . 4 3 12 2 • A2 étant réalisé, il reste dans l’urne 4 boules rouges. L’événement B0 est donc certain. Donc P A1 (B0 ) = 1. 1 1 2 × = . 6 5 15 1 8 4 P (A1 ∩ B0 ) = P A1 (B0 ) × P (A1 ) = × = . 2 15 15 1 . P (A2 ∩ B0 ) = P A2 (B0 ) × P (A2 ) = 15 b. P (A0 ∩ B0 ) = P A0 (B0 ) × P (A0 ) = D’où selon la formules des probabilités totales, L’évènement B0 est la réunion des évènements incompatibles A0 ∩B0 , A1 ∩B0 et A2 ∩B0 . P (B0 ) = 6 2 = . 15 5 c. Des calculs analogues à ceux menés en a. et b. ci-dessus conduisent à calculer : 2 2 2 2 2 2 2 4 × + × = . D’où P (A0 ∩ B1 ) = × = . 4 3 4 3 3 3 5 15 3 1 1 1 8 4 1 = . P A1 (B1 ) = × 1 + × = . D’où P (A1 ∩ B1 ) = × 4 4 3 2 2 15 15 P A0 (B1 ) = Extraire une boule noire au deuxième tirage quand les deux boules noires ont été extraites lors du premier tirage est impossible. Donc P A2 (B1 ) = 0. D’où la valeur de P (B1 ), somme des trois probabilités précédentes : 8 2 1 1 . P A0 (B2 ) = × = . 15 4 3 6 1 1 2 D’où P (A0 ∩ B2 ) = × = . 6 5 15 Comme ci-dessus : P A1 (B2 ) = 0 et P A2 (B2 ) = 0. D’où la valeur de P (B2 ), somme des trois probabilités précédentes : 1 P (B2 ) = . 15 d. On cherche à calculer P B1 (A1 ). Or d’après les calculs antérieurs 8 1 4 P (A1 ∩ B1 ) = et P (B1 ) = . Donc P B1 (A1 ) = . 15 15 2 P (B1 ) = 3. L’évènement R est réalisé lorsque l’un des évènements incompatibles ci-dessous l’est : « tirer une boule noire au premier tirage et une boule noire au second » soit réaliser l’évènement A1 ∩B1 ; ou « ne tirer aucune boule noire au premier tirage et deux boules noires au second » soit réaliser l’évènement A0 ∩B2 . Il en résulte que P (R) = P (A1 ∩ B1 ) + P (A0 ∩ B2 ) = 1 1 4 + = . 15 15 3 E XERCICE 4 Commun à tous les candidats 5 points Partie A — Restitution organisée de connaissances Voir le cours. Partie B −−→ −−→ −−→ 1. On a AB (3 ; 0 ; −3), AC (3 ; 3 ; 3), BC (0 ; 3 ; 6). D’où AB2 = 9 + 9 = 18, AC2 = 9 + 9 + 9 = 27, BC2 = 9 + 36 = 45. Or 18 + 27 = 45 ⇐⇒ AB2 + AC2 = BC2 ⇐⇒ ABC est un triangle rectangle en A d’après la réciproque du théorème de Pythagore. p p p p p AB × AC 18 × 27 3 2 × 3 3 9 6 = = = (cm2 ). On a donc A (ABC) = 2 2 2 2 −−→ → − −−→ → − 2. n · AB = 3 + 0 − 3 = 0 ⇒ n est orthogonal à AB ; −−→ → − → − −−→ n · AC = 3 − 6 + 3 = 0 ⇒ n est orthogonal à AC . → − Donc n est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires (puisqu’orthogonaux) du plan ABC est un vecteur normal à ce plan. Une équation de ce plan est donc : M (x ; y ; z) ∈ ABC ⇐⇒ 1x − 2y + 1z + d = 0. Par exemple A(3 ; −2 ; 2) ∈ ABC ⇐⇒ 3 + 4 + 2 + d = 0 ⇐⇒ d = −9. Finalement : M (x ; y ; z) ∈ ABC ⇐⇒ x − 2y + z − 9 = 0. page 4 sur 5 |4 − 0 − 1 − 9| 3. d (D, ABC ) = p 12 + (−2)2 + 12 p 6 = p = 6. On sait que la distance de D au plan ABC est obtenue en traçant la 6 perpendiculaire à ce plan contenant D : la distance calculée à la question précédente est donc la longueur de la hauteur du tétraèdre DABC. Son volume est donc égal à : p p 1 1 9 6 p V = A (ABC ) × 6 = × × 6 = 9 cm3 . 3 3 2 Partie C → − 1. Le vecteur n étant lui aussi un vecteur normal au plan Q , les deux plans sont parallèles et distincts car −9 6= −5. 2. Équation de (DA) : on traduit l’appartenance géométrique M (x ; y ; z) ∈ (AD) par la relation de colinéarité : il existe −−−→ −−→ α ∈ R, tel que AM = αAD qui se traduit en égalant les coordonnées des deux vecteurs par le système : x −3 y +2 z −2 α x = 3+α 2α y = −2 + 2α ⇐⇒ −3α z = 2 − 3α E est commun à Q et à (AD) : ses coordonnées vérifient donc l’équation de Q et les équations paramétriques de (AD) = = = soit le système : x y z x − 2y + z − 5 x = 3+α y = −2 + 2α ⇐⇒ z = 2 − 3α 3 + α − 2(−2 + 2α) + 2 − 3α − 5 = 0 2 11 x = 3+ x = 3 3 x = 3+α 2 2 y = −2 + 2 × y = −2 + 2α y = − 3 ⇐⇒ ⇐⇒ ⇐⇒ 3 2 z = 2 − 3α z = 0 z = 2−3× 3 4 = 6α 2 = α 2 = α 3 3 ¶ µ −−→ 2 −−→ 2 11 ; − ; 0 . On a aussi AE = AD . Cette dernière égalité montre que E appartient à la droite (AD) Conclusion ; E 3 3 3 2 et que l’abscisse de E est si on prend le repère (A, D) ; donc E appartient au segment [AD] (il est aux 2/3 en partant 3 = = = = 3+α −2 + 2α 2 − 3α 0 de A ou au 1/3 en partant de D.) 3. D’après la question précédente et les deux plans Q et (ABC) étant paralléles la section de la pyramide DABC est la 1 3 pyramide DEFG dont les dimensions sont celles de DABC multipliées par . D’où V (DEFG) = µ ¶3 µ ¶3 1 1 1 V (DABC) = × 9 = cm3 . 3 3 3 page 5 sur 5