Mercredi 9 décembre 2015 - Forum des Chefs d`Entreprises

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Mercredi 9 décembre 2015 - Forum des Chefs d`Entreprises
Mercredi 9 décembre 2015
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L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la Une .................................................................................................................................................................. 4
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10e sommet nord-africain du pétrole et du gaz : Les grandes compagnies appellent à
une maîtrise des coûts de production (Horizons) ........................................................ 4
Shell : Les prix pétroliers resteront faibles à court et moyen termes (APS) ............... 5
L’Algérie dans le rouge : Le pétrole sous la barre des 40 dollars (El Watan) ............ 7
LES SPÉCIALISTES ALGÉRIENS DU NUMÉRIQUE ET DES TIC SONT
UNANIMES : “L’absence du e-commerce en Algérie est inexplicable” (Liberté) .... 8
Engouement des investisseurs pour le recyclage des déchets urbains (APS) ........... 10
Développement des PME dans l’industrie de la papeterie : Un levier du partenariat
(El Moudjahid) .......................................................................................................... 11
Transports et communications : Le consommateur dépense 540 milliards de dinars
annuellement (El Moudjahid) ................................................................................... 12
10 000 milliards pour relancer l’appareil de production : SNVI : validation
imminente du plan d’urgence (Le Soir d’Algérie) .................................................... 13
Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 14

CNA : Hausse du marché des assurances à plus de 101 mds de DA sur les neuf
premiers mois (APS) ................................................................................................. 14
Coopération ......................................................................................................................................................... 16
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Ain Temouchent : installation prochaine d'une SARL algéro-turque de production
d'acier en baguettes plates (APS) .............................................................................. 16
11ème commission mixte algéro-saoudienne : Benkhalfa à Riadh (APS) ............... 17
L'Algérie est un partenaire énergétique "fiable" grâce à sa stabilité politique (APS)
................................................................................................................................... 17
Veille ..................................................................................................................................................................... 18

ADMINISTRATION : Deux puces électroniques dans la carte d’identité
biométrique (APS) .................................................................................................... 18
2
Synthèse
La 10ème conférence de pétrole et gaz en Afrique du nord qui se tient à
Alger a largement été couverte par les médias qui ont notamment retenu
la déclaration du vice-président de Shell. Selon lui, la tendance baissière du
prix de pétrole perdurera à court terme. Pour amortir le choc de cette
mauvaise conjoncture, les participants à cette rencontre ont conseillé aux
pays producteurs une meilleure maitrise des coûts de production et
développer et mettre en production les gisements qui ont été découverts».
A noter que le prix du baril de brent de la mer du Nord, la référence du
brut européenne et pour le pétrole algérien, a chuté hier sous la barre des
40 dollars, atteignant 39,81 dollars vers 14h GMT, (son plus bas prix depuis
le 20 février 2009).
Meilleure conjoncture pour le secteur des assurances qui affichent un chiffre
d'affaires global de 101,8 milliards de DA (mds) durant les neuf premiers
mois 2015, contre 95,7 mds de DA à la même période de 2014 (soit une
hausse de 6,5%à, selon le Conseil national des assurances (CNA). A relever
que la branche de l’assurance automobile a continué à tirer le marché des
assurances-dommages en totalisant un chiffre d'affaires de près de 51,3
mds de DA entre janvier et septembre 2014 contre 49,7 mds de DA, en
progression de 3,1% par rapport à la même période 2014.
Les titres ont, par ailleurs, largement repris les résultats d’une enquête sur
la consommation des manages pour la période de 2011 et 2012, réalisée
par l’ONS.
L’on apprend que 540 milliards de DA ont été dépensés par les
consommateurs algériens en 2011 pour les transports et communications,
(12% des dépenses globales de consommation).
3
A la Une
10e sommet nord-africain du pétrole et du gaz : Les grandes
compagnies appellent à une maîtrise des coûts de production
(Horizons)
«L’Algérie est un partenaire énergétique fiable pour le Royaume-Uni et aussi
pour l’Union européenne, et ses livraisons en hydrocarbures seront d’une
grande importance dans les années à venir », a affirmé Noble dans une
intervention, hier, lors du 10e sommet du pétrole et gaz de l’Afrique du
Nord.
« Il faut maîtriser les coûts de production pour être compétitif, développer
et mettre en production les gisements qui ont été découverts », c’est à dire
les réserves, car il y a aujourd’hui autant de « nouvelles technologies » qui
ont été mises au point au profit de l’industrie des hydrocarbures dans le
monde. La maîtrise des coûts, qui s’adresse à tous les pays, y compris
l’Algérie, est aujourd’hui la seule manière de « relever les défis que pose la
baisse des cours », estiment les intervenants. Ce sont là les messages
adressés par les responsables des sociétés étrangères qui participent au
10e sommet nord-africain du pétrole et du gaz qui se tient à Alger et qui
réunit
plus
de
450
compagnies.
La rencontre est à son deuxième jour (elle devra durer trois jours), la
première a été consacrée à des séances B to B. Elle a donné lieu à des
conférences sur le développement de l’industrie des hydrocarbures, la
pétrochimie, en Algérie, en Libye, mais aussi en Egypte appelée à devenir
« le second producteur de gaz après l’Algérie dans la région », selon des
prévisions. Le vice-président de Shell a évoqué la présence de la compagnie
britannique dans la région du Golfe et en Afrique du Nord, les joint-ventures
signées avec des pays comme Oman, l’Egypte, l’Irak, le Koweït. Dans la
plupart de ces pays, dit-il, « les ressources sont faibles », c’est à dire
qu’elles devraient satisfaire d’abord le marché domestique. Il a toutefois
exclu de cette liste le Qatar et l’Algérie. Shell qui opère avec la société
espagnole Repsol en Algérie, dispose encore de permis dans le domaine
d’exploration des hydrocarbures qu’elle souhaite développer pour
« augmenter la production et assurer plus de revenus au pays », a fait
savoir Mounir Bouaziz, vice-président Mena de Shell. Il a également parlé
des perspectives de l’industrie de raffinage, des nouvelles techniques visant
à réduire les rejets de CO2, conformément aux recommandations de la
conférence internationale sur l’environnement qui se tient à Paris. « Nous
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avons beaucoup de défis en commun, les prix qui baissent, les changements
climatiques, la création de l’emploi surtout parmi la jeunesse », a ajouté
Bouaziz qui a exprimé la disponibilité de sa compagnie à créer avec les
autres pays « des partenariats dans tous les domaines ». Shell a l’intention
d’ailleurs de s’intéresser pour les années à venir « davantage à l’Afrique et
à
l’Amérique
latine ».
Somigliana Valentino, responsable à Siemens qui a présenté toute la
gamme d’équipements indispensables au secteur, a lui aussi appelé
l’industrie pétrolière et gazière de la région « à plus de compétitivité et
d’efficacité ». Plus que par le passé, l’industrie des hydrocarbures dispose
aujourd’hui de « technologies qui peuvent lui assurer les moyens de relever
ces défis » dont la maîtrise des risques environnementaux, explique-t-il.
Elles ont été plusieurs autres sociétés à parler encore de leur expérience en
Algérie. Leurs responsables ne cachent pas leur désir « d’étendre encore
leur partenariat à d’autres projets. » Ainsi, pour Schlumberger, Abdelwahid
Chebat a rappelé les joint-ventures développées avec Sonatrach. La
compagnie américaine a puisé dans les réserves des universités algériennes
et de l’Ecole polytechnique quelque 10 à 15% de son encadrement, dit-il
avec fierté. La compagnie les sollicite également pour son développement
à l’international. « 600 éléments sont placés sur différents sites de
Schlumberger à l’étranger », selon Chebat. Une autre expérience de
partenariat
avec
l’Algérie,
c’est
celle
de
General
Electric.
Plusieurs joint-ventures ont été lancées avec Sonatrach et Sonelgaz, en
2010, pour la réparation des turbines et tout récemment leur fabrication
localement, à Batna. General Electric travaille aussi avec Sonatrach dans
un projet de fabrication de certains équipements utilisés en amont, dans
l’industrie des hydrocarbures, à l’instar des têtes de puits et autres pompes
et ce pour « contribuer à réduire les importations et créer de l’emploi », a
déclaré Smaïl Bouderba Il y a lieu de signaler la déclaration préliminaire,
lors de cette journée, de l’ambassadeur britannique à Alger, Andrew Noble
qui a considéré l’Algérie, de par sa stabilité, comme un partenaire important
dans le domaine de l’approvisionnement en gaz.
Shell : Les prix pétroliers resteront faibles à court et moyen
termes (APS)
Intervention du vice-président de la multinationale
pétrolière Shell, chargé de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord,
Mounir Bouaziz, lors de la 10e conférence de pétrole et gaz en Afrique du
Nord, à Alger.
5
La tendance des prix de pétrole devrait rester faible à court et moyen
termes, en raison de la surabondance de l’offre et de la faible croissance de
l’économie mondiale, a indiqué, mardi à Alger, un responsable de la
multinationale pétrolière Shell.
"Shell prévoit une période plus longue de prix bas (de pétrole)", a avancé
le vice-président de cette compagnie chargé de la région Moyen-Orient et
Afrique du nord, Mounir Bouaziz, dans une intervention lors de la 10ème
conférence de pétrole et gaz en Afrique du Nord qui se tient mardi et
mercredi à Alger.
Il a expliqué que la combinaison d'une croissance économique mondiale
moins importante que prévu avec la surabondance de l’offre sont les
principaux facteurs tirant vers le bas les cours mondiaux de pétrole.
Le représentant de Shell a, cependant, relevé l’existence de "prédictions"
d’une reprise de la demande mondiale de l’or noir, qui pourrait se traduire
par un retour à la hausse des cours.
Il s’agit, entre autres, de la résilience de l’industrie pétrolière internationale,
en particulier dans le segment pétrochimie et raffinage où la baisse du prix
du baril a entraîné une réduction des coûts de production rendant cette
industrie plus compétitive.
De même, le surplus de la production mondiale de pétrole pourrait être
absorbé plus rapidement dans le sillage de la réduction des investissements
dans l’amont pétrolier, selon lui.
Néanmoins, il a estimé qu’il était "très difficile" de prévoir à partir de quand
les prix repartiraient à la hausse ou de définir un prix de baril rentable pour
les investisseurs.
Interrogé par la presse, en marge de la conférence, sur les retombées de
cette situation sur l’Algérie, M. Bouaziz a considéré qu'un soutien pour les
activités d’exploration était nécessaire, et ce, tout en développant le
segment aval, notamment la pétrochimie et le raffinage, afin d'optimiser la
valeur ajoutée de l’industrie pétrolière du pays.
Le groupe anglo-néerlandais Shell opère actuellement en consortium au
niveau de deux blocs en Algérie obtenus dans le cadre de l’appel d'offres
lancé en 2014 par Sonatrach, rappelle-on.
Il s’agit du bloc de Timssit situé dans la région Est du pays et exploité par
Shell en partenariat avec Statoil, ainsi que le périmètre Boughezoul situé
dans la région nord algérien et opéré en association avec la compagnie
espagnole Repsol.
Les travaux de cette conférence se sont axés sur l’optimisation des chaînes
de valeur des produits pétroliers ainsi que l’expansion des activités aval.
Ainsi, les intervenants, qui représentent plusieurs compagnies pétrolières
étrangères, ont mis l’accent sur la nécessité pour les pays producteurs de
développer les segments liés à la pétrochimie et au raffinage pour
contourner les effets de la baisse des prix de pétrole sur leurs économies.
Selon des statistiques avancées lors des débats, la demande mondiale en
produits pétroliers raffinés croît annuellement de 3,9%.
Dans cette optique, un cadre réglementaire propice à l’investissement
constitue l’une des principales conditions pour une meilleure attractivité des
6
investissements dans les pays producteurs, a soutenu un représentant de
Statoil.
A ce sujet, il a affirmé que la réglementation algérienne en la matière "n’a
jamais été un obstacle" pour les investissements de cette firme pétrolière
suédoise en Algérie.
A rappeler que l’Algérie s’est lancée dans un vaste programme de
développement de son activité aval à travers l’extension de ses capacités
de raffinage et des projets de réalisation de nouvelles usines de pétrochimie
en partenariat avec des compagnies étrangères.
La production algérienne de produits pétroliers raffinés s’élève à quelque 33
millions de tonnes/an alors que le groupe Sonatrach mise sur un volume de
l’ordre de 57 à 60 millions de tonnes/an d’ici 2019.
L’Algérie dans le rouge : Le pétrole sous la barre des 40 dollars (El
Watan)
Pour la première fois depuis près de sept ans, le prix du baril de brent de la
mer du Nord, la référence du brut européenne et pour le pétrole algérien,
a chuté hier sous la barre des 40 dollars, atteignant 39,81 dollars vers 14h
GMT, son plus bas depuis le 20 février 2009.
Le cours du brent échangé à Londres, qui avait franchi à la baisse, la veille
de ce «record», son précédent plus bas atteint fin août, a ainsi creusé ses
pertes en réaction à la décision prise par l’Organisation des pays
exportateurs de pétrole (OPEP) de maintenir sa production inchangée
malgré la surabondance d’offre pesant sur le marché. Il en est de même
pour la référence new-yorkaise, le light sweet crude (WTI) dont le cours
pour livraison en janvier est tombé, hier vers la même heure, à 36,64
dollars, son niveau le plus faible depuis le 19 février 2009. «Le marché du
pétrole est en train de rendre un verdict clairement défavorable sur l’issue
de la réunion de vendredi de l’OPEP», résument les analystes.
Certains d’entre eux estiment même que la chute risque d’être encore plus
sévère lorsque l’Iran arrivera sur le marché. Le Times a averti, dans son
édition de lundi dernier, sur le risque de «panique totale» qui pourrait
enclencher une «chute libre» des cours à des niveaux avoisinant les 20
dollars. Le directeur général du groupe français Total, Patrick Pouyanné, a
estimé qu’en 2016, «la croissance de la capacité sera plus forte que la
croissance de la demande».
Selon lui, il y a ainsi très peu de chances pour que les prix augmentent
durant la prochaine année, surtout que le marché pétrolier est désormais
«livré à lui-même». Le quota de production de l’OPEP était de toute façon
théorique, puisque la production réelle de ses pays membres «se situe
7
actuellement aux alentours de 32 millions de barils par jour (mbj), soit
nettement plus que l’objectif de 30 mbj maintenu lors de ses précédentes
réunions».
C’est ainsi que les cours ont perdu plus de 60% de leur valeur depuis juin
2014, un phénomène accentué par l’offensive commerciale de l’Arabie
Saoudite qui inonde le marché d’or noir pour contrer l’essor des
hydrocarbures de schiste aux Etats-Unis. L’ancien ministre algérien de
l’Energie, Noureddine Aït Laoussine, a indiqué, il y a quelques semaines,
qu’un redressement rapide des cours «ne peut provenir que d’une réduction
de l’ordre de 2 millions de barils/jour de la production actuelle de l’OPEP, et
donc au retour au plafond officiel de l’Organisation de 30 mbj».
Les perspectives pour un redressement des prix sont donc quasiment nulles.
«La combinaison d’un marché saturé d’offre et d’une demande mondiale
molle semble être favorable à un nouveau déclin des cours vers les 35
dollars le baril (pour le brent) et 32 dollars le baril (pour la référence newyorkaise), soit le niveau atteint durant la crise financière de 2008», a
observé O. Ipek, analyste chez London Capital Group, cité par l’AFP. En
résumé, «il y a une perte de confiance dans le marché et les gens
s’attendent à voir les prix rester bas pendant longtemps», note pour sa part
le directeur général de Strong Petroleum.
L’Algérie, dont l’économie est secouée de plein fouet par le plongeon des
prix du pétrole, aura certainement à ressentir l’impact négatif de cette chute
des prix sur ses équilibres budgétaires. Selon le FMI, le pays a besoin d’un
baril de plus de 110 dollars pour maintenir ses équilibres budgétaires et
préserver sa position financière extérieure, désormais dans une situation
critique. Les réserves de change de l’Algérie ont baissé de près de 28
milliards de dollars depuis fin 2014, qui coïncide avec le début de
l’effondrement des prix du pétrole, selon des chiffres officiels. Des
projections estiment qu’avec une moyenne de 50 dollars le baril, les
réserves en devises chuteront à 9 milliards de dollars dans quatre ans,
contre quelque 151 actuellement.
LES SPÉCIALISTES ALGÉRIENS DU NUMÉRIQUE ET DES TIC SONT
UNANIMES : “L’absence du e-commerce en Algérie est
inexplicable” (Liberté)
Le 1er forum algéro-français du numérique s’est ouvert
hier. © aps
Au moment où des pays africains, même parmi les plus pauvres, lancent la
4G et marquent une avancée spectaculaire dans les TIC, l’Algérie en est
encore à se poser des questions à ne plus en finir.
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“Il s’agit d’une politique à deux vitesses qui est menée par l’Algérie au
moment où le gouvernement en place prône le développement des TIC dans
un écosystème loin d’être favorable”, ne cessaient de clamer haut et fort de
nombreux participants algériens qui prennent part depuis hier au Forum
algéro-français du numérique pour deux jours de débats sur ce que dicte
l’avenir. “Les choses ne sont pas dites aussi crûment, mais il est bel et bien
question de rattraper le retard et de cesser des discours euphoriques qui ne
riment à rien, notamment en ces moments de crise économique”, nous ontils déclaré en marge de ce rendez-vous professionnel. “Les vérités sont bien
là, pour peu qu’on ose les nommer. Nous vivons un retard flagrant sur toute
la ligne et des chiffres peu fiables, y compris les 3% du PIB que l’on attribue
à l’industrie numérique. Il n’en demeure pas moins que nous sommes
toujours incapables, sans raison plausible, de lancer le commerce
électronique”, ont-ils insisté. Maître Hind Benmiloud, pour sa part, qui est
intervenue sur le développement de l’industrie numérique en Algérie, est
venue confirmer cet état de fait, assurant qu’“il n’y a aucun obstacle pour
lancer le commerce électronique, ne serait-ce que sur le plan national pour
une première étape, y compris sur le plan réglementaire”. Mme Belberkani,
représentante de la ministre, qui, de son côté, a reconnu “la faiblesse des
usages et du développement des TIC en Algérie”, parle “de réajustement
d’ordre structurel, organisationnel et institutionnel à mettre en œuvre aux
fins de favoriser l’émergence d’une industrie des TIC”, qui relève
aujourd’hui, selon elle, autant de l’urgence que de l’exigence. “Conscient de
cette urgence et de cet impératif, le Mptic concentre ses efforts pour
développer des capacités matérielles et humaines permettant de saisir les
opportunités qu’offrent aujourd’hui les TIC. Dans ce contexte, nous avons
engagé des réflexions et des actions pour l’émergence d’un environnement
propice au développement d’une industrie, tant sur le plan des affaires, des
mécanismes de financement et de partenariats publics-privés que sur le
plan réglementaire dans le but d’assouplir les procédures et les démarches
administratives.” À entendre parler l’envoyée spéciale de Feraoun qui a
brillé par son absence à ce rendez-vous, nous en déduisons que tout est
pour
le
mieux
dans
le
meilleur
des
mondes.
Il n’en est pourtant rien. Au moment où des pays africains, même parmi les
plus pauvres, lancent la 4G et marquent une avancée spectaculaire dans
les TIC, l’Algérie en est encore à se poser des questions à ne plus en finir,
ne sachant sur quel pied danser. Lors de son intervention,
Mme Belberkani s’est encore interrogée hier : pourquoi le potentiel
entrepreneuriat des TIC n’est-il pas encore pleinement exploité ? Comment
donner un coup de jeune à l’économie algérienne en usant du levier
numérique ? Quels sont les obstacles qui se dressent sur le chemin de la
mise en œuvre des services, du m-paiement, du e-commerce ? Comment
instaurer la confiance numérique et comment encadrer tout cela sur le plan
sécuritaire et réglementaire et quels sont les enseignements et bonnes
pratiques à tirer ? C’est dire que rien n’a été fait jusque-là… L’intervention
de Karim Cherfaoui, DG de Divona et représentant du FCE (commission
TIC), incarne, quant à lui, l’espoir d’une jeunesse plus avertie et au fait des
enjeux et réalités du monde des TIC. Très pragmatique, celui-ci a abordé
9
les leviers de croissance pour une économie numérique ouverte sur le
monde en soulignant les potentiels de la coopération bilatérale.
Il présentera, alors, un parallèle entre les marchés algérien et français,
faisant ressortir les faiblesses et les points forts de chacun, et parlera de la
pertinence “de l’existence d’une économie numérique partagée”.
Engouement des investisseurs pour le recyclage des déchets
urbains (APS)
Le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelwahab
Nouri, a affirmé, lundi à Tissemsilt, que le recyclage des déchets urbains
intéresse un grand nombre d’investisseurs.
Animant un point de presse en marge de sa visite d’inspection dans la
wilaya, M. Nouri a indiqué que des investisseurs algériens sont prêts à
concrétiser des projets de traitement et de recyclage des déchets
domestiques urbains, contribuant à donner une valeur ajoutée à l’économie
nationale.
"Nous ne sommes pas encore au stade où il est du devoir de tous de
s’intéresser au recyclage des déchets urbains comme vecteur de
l’économie", a-t-il souligné.
Le ministre a appelé les investisseurs privés à contribuer à l'aspect
écologique par des actions de recyclage et de traitement des déchets
urbains partant de l’importance de telles opérations pour l’économie
nationale et l’environnement.
M. Nouri a invité également les citoyens à davantage de civisme pour la
préservation de la propreté des villes, estimant que le problème des déchets
"ne peut être résolu définitivement sans les efforts de tous."
Le ministre a rappelé, par la même occasion, les efforts du ministère des
Ressources en eau qui ont abouti, durant les précédentes années, à lutter
contre les décharges sauvages et anarchiques, soulignant que le ministère
oeuvre à généraliser les centres d’enfouissement technique des déchets
domestiques urbains à toutes les régions du pays.
Le secteur de l’environnement dans la wilaya de Tissemsilt a bénéficié
d’importants projets dont la réalisation d’un CET de déchets solides urbains
et cinq décharges contrôlées qui ont nettement contribué à la protection
de l’environnement et de la santé publique, selon le ministre.
Par ailleurs, M. Nouri a sommé les responsables du secteur de
l’environnement de la wilaya à accélérer l'opération d'équipement de la
nouvelle maison de l’environnement en matériels pédagogiques nécessaires
pour instaurer une culture environnementale chez les jeunes générations.
10
Développement des PME dans l’industrie de la papeterie : Un levier
du partenariat (El Moudjahid)
D.R
« Faderco », « Tonic Industrie » ou encore « Mega papier », autant
d’entreprises qui ont exposé, hier à Alger, les perspectives du
développement de l’industrie de la papeterie en Algérie à l’occasion d’un
atelier d’accompagnement professionnel portant sur le thème « Le
partenariat levier de développement des PME, les petites et moyennes
entreprises ».
«Nous avons voulu inaugurer notre activité en Algérie par un domaine
d’activité aussi vital que large, en l’occurrence l’industrie de la papeterie qui
a constitué l’un des segments favoris qui a permis au groupe Vertex de se
développer et d’acquérir une expérience et un savoir-faire considérables »,
a indiqué le PDG du centre d’affaires « Vertex » qui a ouvert ses portes à
Dely-Ibrahim. Affirmant que le partenariat « gagnant-gagnant » et
l’investissement « durable » constituent le gage de la réussite, Arafat Obaid
assure que le centre d’affaires Vertex se veut être un acteur économique
« actif » sur le marché algérien et offre de ce fait le « meilleur » climat
d’affaires et un large éventail de « solutions d’accompagnement » aux
investisseurs nationaux et étrangers. Quant aux objectifs de cet atelier, il
est question de créer des opportunités de partenariat entre les différents
acteurs de la filière. « C’est aussi une expérience formidable à laquelle se
joint l’ensemble des exposants lors de cette rencontre consacrée à la
conception d’un projet global de partenariat », a ajouté le PDG de Vertex
Business. Les participants ont exposé à cette occasion les expériences
réussies du partenariat, la valorisation du papier, la préservation de la
propriété intellectuelle, l’importance de la ressource humaine et du
marketing sans omettre d’autres volets entrant dans la gestion des
entreprises telle la fiscalité. Le volet juridique n’a pas été oublié et à ce
propos, Me Lezzar, l’un des avocats de défense du golden boy,
Abdelmoumen Rafik Khalifa, lors du procès qui s’est déroulé en mai dernier
au tribunal criminel de Blida, a été quant à lui sollicité pour évoquer les
modalités et les procédures à suivre pour conclure un partenariat, l’intérêt
et les objectifs d’un accord et le contenu du contrat de partenariat. Il est
utile de savoir que l’Algérie consomme annuellement quelque 572.000
tonnes de papier et de carton, dont 90% de la quantité provient des
importations, soit une enveloppe financière estimée à plus de 500 millions
11
de dollars quand les exportations se limitent à peine à 2.000 tonnes pour
un montant insignifiant de 1,8 million de dollars ». En outre, la
consommation moyenne annuelle par habitant s’élève à 15 kg contre 20 kg
en Tunisie, 34 kg en Jordanie, 70 kg au Liban et 300 kg aux Etats-Unis
d’Amérique. Pour tenter de faire face à cette lourde ardoise des
importations, les pouvoirs publics se sont tournés ces dernières années vers
la récupération et le recyclage du papier utilisé. D’autant que grâce à sa
matière première qui est la cellulose de bois, le papier a une vie longue et
les fibres, réduites à chaque manipulation, peuvent être recyclées jusqu’à
5 fois, selon les spécialistes. Quant à l’impact environnemental, celui-ci est
non négligeable lorsqu’on sait qu’une tonne seulement de papier recyclée
contribuera à donner 140 kilowatts d’énergie, 28 millions de m3 d’eau et
diminuera de 24 kg la pollution dans l’air.
Transports et communications : Le consommateur dépense 540
milliards de dinars annuellement (El Moudjahid)
540 milliards de DA ont été dépensés par les consommateurs algériens en
2011 pour les transports et communications, soit 12% des dépenses
globales de consommation, indique une enquête de l’Office national des
statistiques (ONS) publiée récemment. Cette étude nationale, menée sur
les dépenses de consommation et le niveau de vie en 2011, indique que les
dépenses de transports et communications sont plus importantes dans
l’urbain avec 367 milliards de dinars (mds DA), soit 68%, contre 173 mds
DA en milieu rural (32%). Par tête d’habitant, cela donne une dépense
annuelle moyenne de 14.707 DA avec 15.071 DA dans l’urbain et 13.991
DA dans le rural. Entre 2000 et 2011, la dépense a plus que triplé, note
l’enquête qui a porté sur un échantillon représentatif de 12.150 personnes
à travers le territoire national. Par catégorie sociale, la dépense annuelle
est de près de 349.500 DA/ménage pour les plus riches contre près de
24.200 DA/ménage pour les plus pauvres. En ce qui concerne les dépenses
par catégories de produits, l’enquête note qu’un montant global de 246 mds
DA a été dépensé pour l’acquisition des véhicules automobiles, et de 2,63
mds DA pour les motos et vélomoteurs. Quant aux pièces de rechange, un
montant global de 5,06 mds DA a été dépensé pour l’achat de ces produits.
Les pièces de rechange qui ont fait l’objet des plus grosses dépenses sont
essentiellement les moteurs complets (1,1 mds DA), les pneus (979 millions
DA), les batteries (388 millions DA), les accessoires de freins (209 millions
DA), les accessoires de suspension (151 millions DA) et les boîtes de vitesse
(136 millions DA). S’agissant du montant des autres frais de transport et
de communications, il a atteint 285 mds DA, selon les donnés de l’enquête.
Ainsi, pour les autres frais de transport, les dépenses en carburants
viennent en tête avec 51,5 mds DA, suivies notamment de l’assurance auto
(13,9 mds DA), des frais de transport par bus urbain (32 mds DA), par taxi
urbain (14,4 mds DA) et les frais de réparation de véhicules automobile
(12,8
mds
DA).
Pour les dépenses en communications, les frais de la téléphonie mobile
12
viennent en tête avec 85,2 mds DA, suivis des frais de la téléphonie fixe
(26,3 mds DA).
10 000 milliards pour relancer l’appareil de production : SNVI :
validation imminente du plan d’urgence (Le Soir d’Algérie)
Le problème soulevé par les syndicalistes de la SNVI, appuyés par les
milliers de travailleurs est sur le point d’être définitivement réglé. Hier, le
premier responsable de l’ex-Sonacome a reçu au siège du département de
l’industrie et des mines les responsables de ce dernier et leur a remis un
dossier, dans lequel sont contenus les besoins financiers de l’entreprise
«pour la relance effective de l’appareil de production au sein de la SNVI».
La lutte et la mobilisation syndicale ont fini par porter leurs fruits. Selon des
sources syndicales sûres, le département de l’industrie et des mines est sur
le point de donner son accord pour un prêt bancaire (budget de
fonctionnement) avoisinant les 10 000 milliards au profit du groupe SNVI.
Cette somme qui sera versée en trois tranches est destinée à la relance de
l’activité des quatre filiales du groupe sur les trois années soit, à échéance
2018. Il s’agit des filiales de Tiaret, de Sidi Moussa, de la carrosserie et des
véhicules industriels (VIR) de Rouiba. Selon nos sources cette hypothèse
est des plus plausibles, sachant qu’au milieu des années 2000, la SNVI avait
perçu un premier plan de sauvetage avoisinant les 5 milliards sur une
année. L’information nous a été confirmée par le secrétaire général du
syndicat du groupe SNVI, M. Bouadjadja Amar, qui a évité pour sa part
d’avancer le moindre chiffre tant qu’aucune information officielle n’a été
communiquée.
Toutefois il a tenu à exprimer son soulagement quant à l’imminente décision
qui sera prise dans les prochaines heures par les pouvoirs publics. En effet,
cet argent débloqué au profit du groupe SNVI lui permettra de relancer son
activité et par conséquent «respecter ses engagements pour les 3 000
véhicules commandés pour 2018». Mieux encore, les 7 500 travailleurs du
groupe SNVI sont appelés à doubler d’efforts «à compter de la semaine
prochaine pour finir de livrer les 700 véhicules dont le taux d’avancement
de la production avoisine les 85%. Selon le secrétaire général du syndicat
du groupe SNVI, «il ne manque que quelques pièces pour réceptionner cette
importante commande, dont le délai est fixé à la fin de l’année en cours».
Pour l’année 2016, le groupe SNVI est appelé à respecter l’échéance de la
livraison de 1 250 unités, dont des camions, des tracteurs, des bennes, des
citernes etc. Pour notre interlocuteur, «notre client nous fait confiance et
par conséquent, nous devons respecter nos engagements. Les travailleurs
du groupe SNVI conscients de l’importance de l’enjeu travailleront sans
relâche pour faire honneur à notre entreprise et aux responsables qui ont
donné suite à nos doléances». Et d’ajouter : «Nous avons les moyens
humains et matériels pour relever le défit et être à la hauteur de nos
attentes».
Il est à noter que la clientèle du groupe SNVI se recrute notamment dans
13
les institutions de l’Etat à l’image des ministères de l’Intérieur, de la
Défense, de l’Agriculture, des Ressources en eau et autres entreprises
économiques
telles
Naftal,
Sonatrach,
Seaal».
Selon nos sources, le dossier remis au ministère de l’Industrie et des Mines
devrait être validé en fin de semaine «à la grande joie des travailleurs, des
syndicalistes et des cadres gestionnaires du groupe SNVI».
Il est à souligner que le groupe SNVI emploie 7 500 travailleurs, dont 80%
ne dépassent pas les 35 ans, alors que le nombre de cadres-ingénieurs est
de 1 000 travailleurs tous sortant des universités et instituts algériens.
Pour rappel, au lendemain des échauffourées qui ont marqué la zone
industrielle de Rouiba, le syndicat du groupe SNVI annonçait dans une
déclaration publique qu’ils «ne céderont devant rien pour défendre ce qui
était dans un passé récent l’un des fleurons de l’industrie algérienne».
«Compte tenu de l’urgence de la situation, les représentants des travailleurs
lancent, encore une fois, un appel aux pouvoirs publics pour prendre en
charge toutes leurs inquiétudes et amorcer avec toutes les compétences de
l’entreprise et le partenaire social un débat serein et constructif pour la
relance dans les plus brefs délais de l’activité afin de garantir le devenir de
l’entreprise»,
lit-on
dans
le
document.
Face à cette situation, les pouvoirs publics ont aussitôt réagi afin de trouver
une solution, d’où la mise en place d’un plan d’urgence.
Finance/Banque/bourse
CNA : Hausse du marché des assurances à plus de 101 mds de DA
sur les neuf premiers mois (APS)
Le secteur des assurances a réalisé un chiffre d'affaires global de 101,8
milliards de DA (mds) durant les neuf premiers mois 2015, contre 95,7 mds
de DA à la même période de 2014, soit une hausse de 6,5%, apprend-on
auprès du Conseil national des assurances (CNA).
L'assurance-dommages continue à constituer l'essentiel du chiffre d'affaires
du marché avec une part de 92% (contre 93% à la même période en 2014),
alors que la contribution de l'assurance de personnes ne représente que 8%
(7% en 2014).
Le marché des assurances-dommages a maintenu ainsi sa dynamique de
croissance durant les neuf premiers mois de l'année avec un chiffre
d'affaires de 92,5 mds de DA contre 87,9 mds de DA à la même période de
2014, soit une hausse de 5,3%.
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Par branche, l'assurance automobile a continué à tirer le marché des
assurances-dommages en totalisant un chiffre d'affaires de près de 51,3
mds de DA entre janvier et septembre 2014 contre 49,7 mds de DA, en
progression de 3,1% par rapport à la même période 2014.
Ainsi, la branche automobile représente 55,4% de la production de
l'assurance-dommages.
Le ralentissement de la production de la branche automobile s'explique,
selon le CNA, par la baisse des importations de véhicules.
Les garanties facultatives, qui représentent l'essentiel de l'assuranceautomobile, ont progressé de 0,9% en totalisant des primes de 43,17 mds
de DA à fin septembre alors que la garantie "responsabilité civile" a
augmenté de 16,56% à plus de 8 milliards de DA.
Le marché des assurances incendie et risques divers (IRD) a évolué, quant
à lui, de 10,9% à près de 34,1 mds de DA par rapport à la même période
de l'année précédente.
L'assurance
"incendie,
explosions
et
éléments
naturels",
qui
représente environ 63% du portefeuille de la branche IRD, a évolué de
17,8% pour atteindre 21,39 mds de DA à fin septembre 2015.
Dans la même branche, les assurances contre les effets des catastrophes
naturelles (Cat-Nat) ont enregistré une progression de 18,8% avec un
chiffre d'affaires de près de 1,9 md de DA. Elles représentent 5,7% du
chiffres d'affaires des assurances IRD.
De même, l'assurance des risques agricoles a bondi de 12,3% de janvier à
septembre 2015 comparativement la même période de 2014 à 2,76 mds de
DA, aidée principalement par la performance réalisée en assurance
"incendie et multirisques agricoles" (+110,3%).
De juillet à septembre, l'assurance-crédit a marqué une progression de 17%
à près de 921,3 millions de DA, soutenue par les résultats réalisés dans le
segment de l'assurance "insolvabilité générale" qui affiche une progression
de 34,3%.
Contrairement à la tendance générale, les assurances transport s'affichaient
en régression de 16% sur les neuf premiers mois de 2015 avec un chiffre
d'affaires de 3,54 mds de DA sous l'effet de la baisse des sous branches
"transport maritime" (-18,34%) et "transport aérien" (-41,23%).
Cette baisse est liée notamment au recul des importations, selon le CNA.
Globalement, le marché des assurances dommages est resté dominé par
les compagnies d'assurance publiques qui ont réalisé, durant les neuf
premiers de l'année 2015, un chiffre d'affaires de 69,58 mds de DA, suivies
des compagnies privées avec 20,8 mds de DA.
Les compagnies mixtes, créées en partenariat avec des sociétés étrangères
ont, quant à elles, réalisé un chiffre d'affaires de 2,18 mds de DA.
Le montant des acceptations internationales (la réassurance) a progressé
quant à lui de 15,9% à 1,26 md de DA durant la même période de référence.
Quant au montant des indemnisations versées par les compagnies
d'assurance aux assurés au titre des assurances-dommages, il s'est établi
durant cette période à 44,82 mds de DA dont 33 mds de DA ont été
consacrés au règlement des sinistres de la branche automobile.
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Par ailleurs, les sociétés d'assurance de personnes ont vu leur chiffre
d'affaires progresser de 20,3% à plus de 8 mds de DA contre 6,65 mds de
DA durant la même période de l'année précédente.
Le plus gros de cette production a été généré par la branche "Vie décès"
avec un chiffre d'affaires de 2,54 mds de DA , en hausse de 35%.
Pour l'assurance des personnes, le montant des indemnisations versées aux
assurés s'est chiffré à 1,7 milliard de DA durant les neuf premiers mois de
2015.
Le marché algérien des assurances compte 24 compagnies d'assurance et
de réassurance: quatre (4) assureurs publics non spécialisés (CAAR, SAA,
CAAT, CASH), deux (2) publics spécialisés (Cagex et Cgci), un (1)
réassureur public (CCR), deux (2) mutuelles (Cnma, Maatec), sept (7)
assureurs à capitaux privés (Ciar, 2A, Trust, Gam, Salama, Al Rayan et
Alliance Assurance) et huit (8) sociétés d'assurance des personnes.
Commerce
Coopération
Ain Temouchent : installation prochaine d'une SARL algéro-turque
de production d'acier en baguettes plates (APS)
La Société à responsabilité limitée (SARL) algéro-turque "Ozmert Algérie"
de production d'acier en baguettes plates sera installée "prochainement" au
niveau de la nouvelle zone industrielle de Tamazoura, dans la daïra d’Ain
Larbâa (Ain Temouchent), a-t-on appris mardi auprès de la wilaya.
Le wali d'Ain Temouchent, Hamou Ahmed Touhami, a donné, lundi lors
d’une réunion avec les représentants de cette société, son accord de
principe pour l’octroi d'un foncier industriel pour le lancement d’un projet
de production d’acier en baguettes plates, a-t-on indiqué.
Ce produit résulte d’opérations de transformation du fer à ciment pour une
capacité de 100.000 tonnes/an au début et 300.000 tonnes dans une
seconde phase. L’acier produit servira pour de multiples utilisations, en
construction notamment pour le béton armé et la ferronnerie, a-t-on ajouté,
soulignant que ce projet contribuera à la création de 300 postes d’emploi
directs pour la main d’œuvre locale et 3.000 autres indirects.
Les représentants de la SARL ont également fait état de leur intérêt pour
les actions de protection de l’environnement et de la santé des travailleurs
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qui suivront des sessions de formation, outre le recyclage des déchets
produits par l’entreprise, selon la même source.
Créée en 2007 et dont le siège social se trouve à Bir El Djir (Oran), la SARL
"Ozmert Algérie" avait déjà lancé, dans la capitale de l’Ouest, des unités de
production de 100.000 tonnes/an d’agrégats et 1.000 mètres carrés/jour
de pavés et de bordures à El Anceur, de fenêtres et portes en PVC à EsSenia et des tubes en spirales à Bethioua.
11ème commission mixte algéro-saoudienne : Benkhalfa à Riadh
(APS)
Le ministre des Finances Abderrahmane Benkhalfa effectue à partir de
mardi une visite officielle de deux jours au Royaume d’Arabie Saoudite pour
prendre part à la 11ème session de la commission mixte algéro-saoudienne,
apprend-on du département des Finances.
M. Benkhalfa coprésidera les travaux de la commission avec le ministre
saoudien du Commerce et de l’Industrie Toufik Ben Faouzane Rabia, indique
un communiqué du ministère.
Cette session permettra de faire un bilan de l’état d’exécution des
recommandations multisectorielles consignées dans le procès-verbal de la
précédente session qui s’était tenue à Alger les 2 et 3 décembre 2014 et
d’examiner de nouvelles propositions de coopération bilatérale.
Elle sera également l'occasion pour finaliser et signer des projets de textes
juridiques dans différents domaines d’activité, avance la même source.
A cette occasion, M. Benkhalfa aura des entretiens avec de hauts
responsables saoudiens, indique-t-on.
L'Algérie est un partenaire énergétique "fiable" grâce à sa stabilité
politique (APS)
L’ambassadeur de la Grande-Bretagne à Alger, Andrew Noble, a souligné,
mardi, "la fiabilité" de l’Algérie comme partenaire énergétique pour son
pays et pour l’Europe d’une manière générale, et ce, "grâce à sa stabilité
politique" essentiellement.
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"L’Algérie est un partenaire énergétique fiable pour le Royaume-Uni et aussi
pour l’Union européenne, et ses livraisons en hydrocarbures seront d’une
grande importance pour les années à venir", a affirmé M. Noble dans une
intervention lors du 10ème sommet du pétrole et gaz de l’Afrique du Nord
qui se tient les 8 et 9 décembre à Alger.
Le diplomate britannique a soutenu que l’Algérie a pu maintenir sa fiabilité
énergétique vis-à-vis de ses partenaires, notamment européens, grâce "à
sa stabilité politique actuelle dans un contexte régional fragile, à la force de
ses institutions et à la tenue de ses engagements contractuels en matière
d’approvisionnement même durant les années d’insécurité".
Dans ce sens, il a réaffirmé l’engagement de la Grande-Bretagne pour
"renforcer la coopération avec l’Algérie pour assurer la sécurité
énergétique".
De son côté, le président du bureau de consultation internationale "North
Africa Risk Consulting", Geoff Porter, a également souligné l’importance de
la stabilité politique en Algérie dans la tenue de ses engagements en termes
d’approvisionnement de pétrole et de gaz pour ses clients européens.
"L’Algérie demeure une forteresse de stabilité dans une mer agitée", a
déclaré cet expert américain dans son intervention, ajoutant que "l’Algérie
a réussi à faire face aux défis sécuritaires de la région, notamment pour
ceux de la menace terroriste en Libye et en Tunisie".
A rappeler que l’Algérie est le deuxième fournisseur de gaz naturel pour
l’Europe derrière la Russie, avec un volume annuel moyen de 30 milliards
de m3.
L’Algérie exporte vers l’Europe via trois gazoducs: Enrico Mattei, reliant
l’Algérie à l’Italie via la Tunisie, Pedro Duran Farell (GME), la reliant à
l’Espagne via le Maroc, et Medgaz qui fait transiter le gaz directement de
Beni Saf vers Almeria, sur la côte espagnole.
Veille
ADMINISTRATION : Deux puces électroniques dans la carte
d’identité biométrique (APS)
Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a
affirmé, hier à Alger, que la nouvelle réorganisation administrative dans le
cadre de la création de wilayas déléguées concernerait la région des HautsPlateaux en 2016 et celle du Nord en 2017.
Dans son allocution
d'ouverture d'une session de formation au profit des cadres de l'École
nationale des télécommunications, le ministre a invité les cadres de l'école
à accélérer l'encadrement des wilayas concernées par la réorganisation
“dans les plus brefs délais”. La création de ces wilayas déléguées dans les
régions nord de l'Algérie interviendra après celle des 10 wilayas déléguées
créées en juin dernier dans le sud du pays : Timimoun, Bordj Badji-Mokhtar,
Beni-Abbas, Ouled Djallal, In-Salah, Aïn Guezzam, Touggourt, Djanet,
M'ghir et Goléa. Le ministre a réitéré la détermination de la tutelle à
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accompagner cet établissement de formation en vue de le hisser au rang
d'école d'excellence, insistant sur son rôle dans la mise en œuvre de la
stratégie de modernisation de l'administration algérienne et la
décentralisation en matière de délivrance des documents, objectif atteint “à
50% jusqu'à présent”. Il a appelé à fournir davantage d'efforts en vue de
finaliser cette opération durant l'année en cours. M. Bedoui a, en outre,
évoqué la carte d'identité biométrique qui est à même de “révolutionner la
relation entre l'administration et le citoyen”. L'objectif de la création de
cette carte, qui inclura deux puces électroniques et plusieurs applications,
“est d'alléger les opérations administratives en faveur du citoyen”, a-t-il
estimé. Cette carte permettra de “réaliser une gestion économique
équilibrée, d'organiser les opérations relatives aux œuvres sociales au profit
notamment des catégories nécessiteuses et de mettre un terme aux
manipulations et aux falsifications”, a-t-il ajouté.
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