Restauration livrée : un vrai phénomène

le journal de la technopole du futuroscope
www.technopolitain.com
>
avril
2009
>
n°
35
1, rue Alsace-Lorraine
POITIERS
e
on en parl
matière grise
Collision astrale
à l’Ensma
En partenariat avec le Cerege
d’Aix-en-Provence,
le Laboratoire de combustion
et de détonique de l’Ensma
analyse le « magnétisme
extraterrestre ».
p. 3
territoire
Deux nouveaux
ronds-points
Afin de fluidifier la circulation,
deux giratoires vont voir le jour
entre la Technopole et la zone
des Portes du Futur.
p. 12
où sortir ?
Koxinel Prod, la
petite bête qui
monte…
La maison de production de
Jaunay-Clan produit quatre
spectacles différents, dont Lady
Bird Jazz’Tet.
p. 15
Restauration livrée :
un vrai phénomène
Trois opérateurs se disputent aujourd’hui le marché
de la livraison de sandwichs et autres plats préparés
sur la Technopole. Décryptage du phénomène. p. 4-5
2
en 2 mots
À l’heure où
la plus grande
incertitude plane
sur l’avenir de
la recherche
publique à la
française, le
Technopolitain
met ce mois-ci
en valeur deux
acteurs locaux
des sciences
pour l’ingénieur :
Christine
Fernandez
(laboratoire SIC)
et le Laboratoire
de combustion
et de détonique
de l’Ensma. Deux
exemples concrets
qui illustrent la
manière dont
la recherche
(appliquée et
fondamentale)
peut influer sur
notre quotidien…
ou pas. On
aurait tendance
à oublier
que plusieurs
centaines de
chercheurs
s’activent au
quotidien pour
dénicher les
technologies de
demain. Les plus
grands noms de
l’industrie ne s’y
trompent pas. Il
serait souhaitable
que les pouvoirs
publics continuent
de donner les
moyens aux
chercheurs… de
chercher.
La rédaction
Éditeur : Net & Presse-i
Téléport 1 - Arobase 3
86360 Chasseneuil du Poitou
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Dépôt légal à parution
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L’invitée
En quête de sens
Christine Fernandez-Maloigne, 45 ans. Seule femme
directrice d’un laboratoire
de la Faculté des Sciences
fondamentales et appliquées
de l’Université de Poitiers,
cette hyperactive mène de
front carrière professionnelle et vie de famille. Portrait
d’une chercheuse soucieuse
à l’heure des grandes réformes gouvernementales.
S
i cela n’avait tenu qu’à
elle, Christine Fernandez-Maloigne ne dirigerait pas le labo Signal, Image,
Communications (SIC) (*).
Seulement voilà, l’intéressée a
fait jouer « l’esprit d’équipe »
avant ses contingences personnelles. On fait corps dans
la communauté scientifique.
Et tant pis si le management
de cette véritable PME lui occasionne « un emploi du temps
pas possible ». Elle est payée
de retour. Management des
ressources humaines, conduite de projets, prospection…
La spécialiste du traitement
de l’image apprend au fur et
à mesure les contours de ce
nouveau poste à responsabilité. Et des missions dans des
instances nationales et internationales qui vont avec.
Quand on lui fait remarquer
qu’elle est la seule femme de
la Fac de Sciences à diriger un
laboratoire, Christine Fernandez-Maloigne feint de ne pas
être fière. Puis se ravise illico.
« Ce n’est pas une fierté particulière de figurer dans les
hautes instances ! Ce qui me
rend heureuse, c’est d’être une
mère de famille de 4 enfants
et de montrer que c’est possible de concilier carrière et vie
privée. » Sur le sujet, l’épouse
d’un… dirigeant de PME revendique une certaine indépendance d’esprit et une liberté de
ton assumée.
« Curiosité intellectuelle »
« Je trouve que les femmes qui
accèdent à des responsabilités
ont trop souvent tendance à se
déguiser en hommes, aussi bien
physiquement que dans leur attitude. Cela ne fait pas avancer
la cause… Personnellement, je
suis une femme qui revendique
sa féminité et ses compétences. » Promis juré, dans son la-
L’esprit d’équipe est un maître mot pour Christine Fernandez-Maloigne,
qui dirige aujourd’hui le laboratoire SIC.
boratoire, Christine FernandezMaloigne ne ferraille pas avec
la gent masculine. Il existe
même, à l’écouter, une forme
de « complémentarité ». Il faut
dire que madame la directrice
« délègue beaucoup » et « fait
confiance » à ses proches collaborateurs.
La confiance. Un mot sacré qui
semble en rupture de ban dans
les laboratoires de recherche
de France et de Navarre. Pardelà son féminisme revendiqué
(mais pas trop !), Christine
Fernandez-Maloigne se montre avant tout solidaire de la
communauté scientifique dans
son ensemble au moment du
grand lessivage de printemps
gouvernemental. « J’aimerais
convaincre les jeunes filles et
les jeunes tout court de s’engager dans des filières scientifiques, aujourd’hui désertées.
Mais quelles perspectives de
carrière leur offre-t-on ? » Elle
qui avait privilégié la recherche
à l’industrie pour « satisfaire
sa curiosité intellectuelle » et
« conserver une certaine forme
de liberté » doute de son avenir.
Heureusement, la direction du
laboratoire SIC constitue une
« aventure humaine formidable » qui contrebalance les tracas administratifs du quotidien
et les incertitudes liées au statut
des enseignants-chercheurs. Si
c’était à refaire, elle le referait.
Au nom de « l’esprit d’équipe » et ne serait-ce que pour
avoir ouvert la voie à d’autres
femmes.
Arnault Varanne
(*) Unité mixte de recherche CNRS-Université
de Poitiers hébergée au SP2MI et rattachée à
l’Institut de recherche XLIM.
3
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Matière grise
Collision astrale à l’Ensma
Le Cerege d’Aix-en-Provence a sollicité l’aide du
laboratoire de combustion
et détonique (LCD) afin
d’analyser le « magnétisme
extraterrestre ». Preuve, s’il
en est, que les compétences
de l’Ensma sont des plus recherchées.
S
aviez-vous qu’un laser
de puissance de l’Ensma est capable de reproduire en miniature l’impact d’un astéroïde sur une
surface planétaire ? C’est
justement cette technologie
que sont venus chercher récemment Jérôme Gattacceca
et son équipe de Géophysique et Planétologie, membre
du Cerege d’Aix-en-Provence.
Ce spécialiste des roches a
demandé au laboratoire de
combustion et de détonique
(LCD) de l’Ensma de reproduire des chocs sur des fragments de Lune rapportés des
missions Apollo. Pourquoi ?
« Le champ magnétique dé-
tecté à certains endroits de la
Lune semble plus important
que la normale. Nous tentons
de vérifier que ce phénomène
est dû aux impacts d’astéroïdes », explique Jérôme Gattacceca. Il poursuit : « Nous
avons dû apporter la preuve à
la Nasa que nos expériences
n’abîmeraient pas ces quatre
fragments d’un centimètre
cube grâce à des simulations
sur des roches terrestres. Au
final, il nous aura fallu près
d’un an pour les obtenir. »
Protéger les astronautes
68 tirs ont été exécutés grâce
à ce laser surpuissant concentrant un gigawatt d’énergie,
soit l’équivalent d’un réacteur
de centrale nucléaire poussé à
son paroxysme. De quoi récréer durant un milliardième
de seconde la pression induite
par une collision entre un astéroïde et la Lune.
Quant à la question de l’utilité
de ces recherches sur le « magnétisme extraterrestre »,
« cela pourrait servir à savoir
où acheter une maison sur la
Lune pour se protéger des
rayonnements cosmiques »,
plaisante Michel Boustie,
« mais plus sérieusement,
cela relève de la recherche
fondamentale et de l’amélioration des connaissances de
notre environnement. »
Romain Mudrak
Le Cerege a signé l’acte de naissance de Toumaï
A Poitiers, tout le monde connaît Toumaï. Et pour cause, le doyen de l’humanité a été découvert par le chercheur poitevin Michel Brunet au nord
du Tchad. Mais la date de naissance exacte de cet hominidé bipède a été
évaluée il y a un peu plus d’un an par Didier Bourlès et Anne-Elisabeth
Lebatard, du centre européen de recherche et d’enseignement des géosciences de l’environnement (Cerege) installé sur le plateau de l’Arbois,
près d’Aix-en-Provence. Comment ? Grâce à une méthode consistant à
mesurer les concentrations d’un isotope, le béryllium 10, qu’ils ont appliquée sur les ossements. Résultat : Toumaï aurait 7 millions d’années.
Michel Boustie et Jérôme Gattacceca
ont pu étudier des fragments lunaires.
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d’emploi de plus de
26 ans.
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Dossier - Alors que le sandwich a le vent en poupe…
La Technopole livrée de toutes parts
Depuis la mi-mars, la Technopole est convoité par trois
sociétés qui livrent des repas
en entreprise. Explications
de ce phénomène.
E
ffet de mode ou hasard du
calendrier, un restaurant
(Le Binjamin) et une boulangerie (Tartines et Gourmandises) lancent simultanément
une offre de livraison en entreprise sur la Technopole. De
quoi concurrencer Class’croûte
déjà présent depuis un an. Il est
vrai que le marché du sandwich
est en pleine expansion. Selon
la dernière étude Gira conseil,
il a fait un bond de 11% en
2008, avec une forte poussée
au second semestre, après avoir
progressé de 5 à 8% par an en
volume entre 2003 et 2007.
Une concentration
de consommateurs
Malgré tout, il n’existe aucune
étude récente sur la livraison en
tant que telle. Si Class’croûte,
qui compte une centaine de
franchises en France, en a fait
son métier, les deux autres acteurs locaux assurent vouloir
« tenter un coup » en plus de
leur activité principale qui
leur permet déjà de bien vivre.
Sandwiches élaborés, pâtes,
salades… Leurs offres sont
Avec 230 entreprises réparties sur une petite surface,
la Technopole constitue une cible de choix pour ces sociétés.
semblables même si Le Binjamin peut se prévaloir d’une
notoriété certaine en termes de
gastronomie. Ce dernier, tout
comme Class’croûte, proposent plusieurs formules à des
tarifs progressifs (à partir de
7,90 €). Tandis que Tartines et
Gourmandises a choisi de lan-
cer une offre agressive à partir
de 5,20 €.
230 entreprises, 5 800 salariés, 2 000 étudiants… La
concentration de consommateurs potentiels explique l’intérêt des sociétés de livraison
de repas pour la Technopole.
Néanmoins, une fois retirés les
agents du service public (Cned,
CNDP, université, Esen…) qui
disposent d’un accès au restaurant administratif de l’Esen, les
salariés des centres d’appels,
le Futuroscope ou encore de
l’hôtellerie-restauration… le
gâteau paraît plus mince.
Romain Mudrak
Où déjeunez-vous le midi ?
Benoît, informaticien
« Je travaille pour l’université. Je mange donc
au restaurant administratif de l’Esen car les deux
établissements ont une convention. Le menu est
autour de 4 €. Se faire livrer son déjeuner ? Pourquoi pas quand il fait mauvais. Sinon, je préfère
sortir des bureaux afin d’avoir une coupure dans
la journée. »
Maud, étudiante
« Mon appartement est sur Poitiers, je n’ai pas
de le temps d’y retourner à midi. Je mange donc
au restaurant universitaire le midi avec mon
copain qui est également sur la Technopole.
C’est vraiment pas cher et ça nous permet d’être
assis confortablement dans un même lieu pour
discuter. »
Olivia, chargée de clientèle
« Il m’arrive de déjeuner au restaurant universitaire mais, la plupart du temps, j’apporte mon propre repas que j’avale en salle de
pause. Mon entreprise est équipée d’un micro-ondes, c’est parfait pour réchauffer les
plats. Si je voulais être livrée, je regarderais
d’abord le prix. »
Hossein, chargé de clientèle
« Je déjeune toujours avec mes collègues
dans la salle de repos de l’entreprise. La
veille au soir, en préparant mon dîner, j’en
fais un peu plus pour l’amener le lendemain.
Un sandwich frais au travail, pourquoi pas,
mais je ne pourrais pas mettre 5 € par jour
pour déjeuner. »
5
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Comment vont-ils
conquérir la Technopole ?
Le Binjamin, 15 salariés dont 1 livreur
Marc-Antoine Texier, cogérant : « Nous voulons toucher tous les publics, c’est
pourquoi nous proposons
plusieurs gammes de menus.
Afin de nous diversifier, nous
avons lancé un service traiteur et la livraison en entreprise. Notre point fort ? Tout
est fait-maison le matin,
même le pain ! Par ailleurs,
nous proposons un menu du
jour et un menu Binjamin,
dans lequels on retrouve les
spécialités du restaurant. »
Class’croûte, 5 salariés « polyvalents »
« Gérer les commandes,
livrer les repas, ça ne s’improvise pas », souligne Hervé Pichardie, qui a implanté
la franchise Class’croûte à
Poitiers en 2008 : « Nous
renouvelons les recettes
tous les trois mois. Quant
à la forme, depuis début
avril, nous précisons les allergènes présents dans chaque aliment. De plus, nous
proposons un package biodégradable aux clients que
cela intéresserait. » Le gérant avoue « être déçu par
le marché de la Technopole ». Pour se relancer, il propose
depuis quelques jours un pack pour les cocktails d’entreprise.
Tartines et Gourmandises, 2 salariés dont 1 livreur
A LOUER
Poitiers
Z.I. République
À la tête de la boulangerie-snack poitevine Tartines et Gourmandises depuis 2007, Jérôme Beauvais s’est fait remarquer récemment en lançant le sandwich à 1 €. A présent, il
s’essaie à la livraison en entreprise en ciblant uniquement
la Technopole : « J’ai déposé des flyers dans les boîtes aux
lettres ainsi que sur les voitures et j’ai financé un site web
spécialement dédié. Notre premier prix se situe à 5,20 € et
nous commercialiasons également du pain au même tarif
qu’en boulangerie. »
À noter également l’arrivée sur le marché du Restomobile
(2 salariés). Le concept ? « La cuisine se déplace sur le
parking privé de l’entreprise pour un service ponctuel ou
régulier », explique David Jamet. Au menu : pizzas, pâtes,
sandwiches, salades…
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6
vite dit
La Cité
des Savoirs
communique
Le cluster « Cité des
Savoirs » est prêt
à commercialiser
ses offres de
formations à
distance et
souhaite le
faire savoir. Le
groupement
d’intérêt public
s’apprête donc
à lancer une
importante
campagne de
communication
à l’attention des
grands comptes.
Cette démarche
est le fruit d’une
longue série
d’échanges
débutée en
juillet 2007 entre
ses membres.
La location
d’équipements,
les conseils et la
mise à disposition
d’ingénieurs font
également partie
de ses prestations.
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Petit nouveau
Le logiciel en ligne selon Sylvain
Pour Sylvain Grison, l’avenir
est aux applicatifs accessibles
depuis n’importe quel lieu
grâce à Internet. À 22 ans, ce
diplômé de l’Ecole des Gobelins a donc décidé de créer
EuroASP sur la Technopole.
T
itulaire d’une licence professionnelle en création
et développements numériques depuis 2008, Sylvain
Grison n’a pas de temps à
perdre. À peine sorti de la
prestigieuse Ecole des Gobelins, à Paris, ce Tourangeau de
22 ans a choisi de fonder son
entreprise : EuroASP, autrement
dit Euro Application service
provider.
« Je conçois des logiciels accessibles en ligne par Internet.
Intranet, Extranet, boutiques en
ligne, plateformes de gestion…
Afin de répondre aux besoins
des clients, je pars de solutions
existantes ou les élabore de A à
Z. Les données sont hébergées
sur un serveur et restent ainsi
consultables de n’importe où »,
explique Sylvain Grison. Un
Grâce à Sylvain Grison, les dirigeants de TPE gèrent leur entreprise de n’importe où.
exemple d’application web :
l’outil Google agenda.
Hébergé au Centre d’entreprise
et d’innovation (CEI) depuis oc-
tobre, le jeune dirigeant a voulu
bénéficier de l’image moderne
de la Technopole. Hormis une
part de sous-traitance, son ac-
tivité s’adresse essentiellement
aux TPE auprès desquelles il
commercialise ses logiciels sous
forme d’abonnements.
7
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Petit nouveau
Only Class, voyage en classe affaires
Installé sur la Technopole,
Brice Levrault vient de lancer une activité de grande
remise. Ou comment proposer à des clients (aisés) un
service de location de voiture avec chauffeur.
I
l a toujours aimé les véhicules de luxe. De là à mêler
sa passion et à son quotidien professionnel, il n’y a
qu’un pas que Brice Levrault
vient de franchir. A 25 ans, ce
titulaire d’un BTS de comptabilité-gestion lance une activité de « grande remise ».
N’allez pas croire que le dirigeant d’Only Class solde ses
prestations avant les commercialiser. La grande remise
consiste à mettre à disposition
de clients un véhicule avec
chauffeur. En l’occurrence,
Brice Levrault est seulement
le deuxième Picto-Charentais
à se lancer…
« Je réponds à n’importe quel
besoin de mobilité, que ce soit
pour les collectivités, les dirigeants, le grand public… »
Brice Levrault propose
des déplacements clés en main,
en classe affaires bien sûr.
Evidemment, cette prestation
haut de gamme à l’arrière
d’une puissante berline de la
marque au chevron se paye.
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www.technopolitain.com > avril 2009 > n° 35
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www.technopolitain.com > avril 2009 > n° 35
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Valorisation de la Recherche (CRVP) de Poitiers est un service commun au Centre National de la recherche Scientifique (CNRS) en
région Poitou-Charentes, à l’Ecole Nationale
Supérieure de Mécanique et d’Aérotechnique
(ENSMA) du Futuroscope et à l’Université
de Poitiers.
Poste/Missions : Mission de veille technologique au sein des laboratoires de recherche
de ces établissements : détection des résultats
de recherche susceptibles d’un transfert de
technologie ou d’une création d’entreprise,
détection des chercheurs à l’importance de
la protection et de la valorisation de ces résultats.
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scientifique (master, ingénieur).
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Société : Société spécialisée en développement informatique et internet.
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plafonnées + primes, avec garantie de salaire
) + frais.
Lieu : Activité de terrain sur le département
à partir des bureaux de Poitiers et Châtellerault.
Informations complémentaires : Intégration qui associe formation technique et
commerciale avec un suivi personnalisé par
le biais du tutorat.
Formation / profil : BAC+2 minimum exigé
(assurances ou commercial souhaité).
Expérience souhaitée : Vous avez une expérience de deux à cinq ans sur un poste
similaire.
Autres connaissances appréciées : Bien
connaître le tissu local et savoir développer
un réseau d’apporteur d’affaires sont des
atouts.
Pour répondre à l’offre : Merci d’envoyer
CV et lettre de motivation sous Réf.5174/
CG86 à : GROUPE PREVOIR - Région
Centre Ouest - 1, rue Denis Papin - 86000
POITIERS Email:bernard.thevenet@
prevoir.com.
Poste : 3 chargé(e)s de clientèle en émission
d’appels H/F - Temps plein
Société : ACTA solutions commerciales,
filiale du groupe ACTA accompagne ses
clients dans leur développement sur la formation, le recrutement, le conseil en developpement commercial et la télévente. Notre centre
d’appels se trouve à Poitiers (86) (proche du
Futuroscope) et effectue pour ses clients des
missions commerciales sur le marché BtoB.
Client: Anthalys, Numéro 1 mondial de la
vente de papiers.
Poste/Missions : Votre mission consistera
à contacter des prospects ou des clients actifs afin de leur proposer des offres. Il s’agit
d’appels sortants à destination d’une cible de
clients existants, vers des prospects et des
comités d’entreprise (appels vers des professionnels).
Contrat proposé : CDI à temps plein - 35h/
semaine du lundi au vendredi - Amplitude:
9h-18h30.
Rémunération : SMIC + prime sur objectifs.
Lieu : Chasseneuil du Poitou (à côté du Futuroscope).
Informations complémentaires : Poste à
pourvoir rapidement.
Formation / profil : Une bonne élocution est
indispensable ainsi que le sens du contact.
Vous êtes titulaire d’un BAC à BAC+2 (BEP
Vente Action Marchande, etc...accepté).
Expérience souhaitée : Une expérience en
appels sortants est souhaitée.
Autres connaissances appréciées : La maîtrise de l’informatique doit être requise.
Pour répondre à l’offre : Merci d’envoyer votre CV et lettre de motivation sous
Réf.5176/CG86 à : marc.najar@acta-conseil.
fr.
Poste : Chef de marché H/F
Société : Partenaire SFR / NEUF CEGETEL
recrute un ingénieur commercial spécialiste
pour le développement des offres fixe B to
B.
Poste/Missions : Développer et suivre les
offres fixe voix/data (portefeuille clients,
suivi des résultats fixes), monter en compétence des IC sur la partie fixe et convergence
(formations, accompagnement, rôle/modèle),
intervenir en tant qu’expert sur les offres à
forte valeur, animation en support Managérial (marché, suivi du portefeuille, mise en
place d’évènements,...), accompagnement
terrain des IC mobilité, garantir la production
fonctionnelle (reporting) et opérationnelle
(objectif de PO), point d’entrée des Directions transverses SFR Business Team.
Contrat proposé : CDI
Rémunération : A négocier selon profil et
expérience (fixe + variable).
Lieu : 86, 79, 18 (Poste basé à Poitiers).
Informations complémentaires :
Formation / profil : De formation BAC+2,
vous avez une réelle expérience commerciale
réussie et une bonne connaissance des techniques de vente.
Expérience souhaitée : Vous avez une expérience commerciale réussie de 2 ans minimum dans la vente de solutions technologiques auprès des entreprises dans le secteur
des télécom, de l’informatique.
Autres connaissances appréciées : Vous
avez une expérience de la commercialisation
sur des offres de téléphonie fixe (voix sur IP,
ToiP). Vous avez une expérience de la commercialisation des PABX et des LAN. Vous
avez des aptitudes pour la recherche de nouveaux marchés sur le tissu économique local,
un sens de la négociation et un relationnel
développé.
Pour répondre à l’offre : Merci d’envoyer
CV et lettre de motivation sous Réf.5177/
CG86 à : ALIPHONE- 16, rue Henri Sainte
Claire Deville - 86000 POITIERS – Email :
[email protected].
Actu emploi
> Armée de Terre
L’Armée de Terre recrute
36 pilotes d’hélicoptères
pour septembre 2009 (date
du début de la formation).
Vous avez plus de 18 ans et
êtes titulaire d’un Bac. Vous
aimez l’aéronautique ? Alors,
venez découvrir la spécialité
de pilote d’hélicoptère. Les
dossiers sont à constituer à
partir de maintenant. Pour
plus d’informations, contacter l’Armée de Terre en indiquant la référence emploi86
au : 05 49 00 22 27 - Email :
cirfa.poitiers@recrutement.
terre.defense.gouv.fr.
> Espace Web
Demandeurs d’emploi, une
dizaine de postes sont mis
gratuitement à votre disposition pour faciliter votre
recherche d’emploi (Internet, logiciels de traitement
de texte…). Entreprises, des
salles sont mises à votre disposition dans le cadre de vos
réunions, recrutements ou
formations. Pour réserver et
connaître les disponibilités
des salles, merci de contacter Sébastien Lapierre au
05 49 49 42 44 (horaires : 9h12h et 14h-17h du lundi au
vendredi).
> Agenda
Rencontres Professionnelles
de la Mission Locale d’Insertion.
Pour plus d’informations :
05 49 30 08 50 ou [email protected]) : 21
avril : métiers de l’hygiène et
de la propreté ; 26 mai : métiers du bâtiment ; 23 juin :
métiers de l’industrie.
> À savoir
Entreprises, vous souhaitez nous communiquer
vos actualités et/ou offres d’emploi ? n’hésitez
pas à prendre contact
avec Jérémy Aubineau
(Espace Emploi 86) :
05 49 49 42 46.
10
vite dit
Chaveneau
bernis
certifié
L’entreprise
de transports
routiers GeodisChaveneau
Bernis vient
d’obtenir une
certification QSE
(Qualité, sécurité,
environnement).
Implanté à Dissay
et à Jaunay-Clan,
la société dirigée
par Philippe
Lachaume est la
première filiale
de Geodis à être
certifié ISO 9001,
ISO 140001 et
OHSAS 18001.
Les dirigeants
de ChaveneauBernis organisent
d’ailleurs
prochainement
une demi-journée
d’informations et
d’échanges avec
ses partenaires.
www.technopolitain.com > avril 2009 > n° 35
Un an après…
Les PME réduisent leurs frais généraux
En cette période de crise,
l’heure est aux économies.
Après les coûts de production, les dirigeants de PME
s’attellent aujourd’hui à la
réduction des frais généraux.
La preuve avec Laurent Parra.
Implanté sur la Technopole
depuis un an, ce spécialiste de
la question a atteint un chiffre
d’affaires trois fois supérieur
à son prévisionnel.
L
e métier de Laurent Parra
consiste à réduire les dépenses des entreprises.
Attention, non pas en taillant
dans les effectifs, mais plutôt
en s’attaquant aux frais généraux (fournitures de bureaux,
dépenses d’énergie et de télécommunications, frais de déplacements...).
Début 2008, il s’est affilié au réseau Expense reduction analyst
(Era) et s’est installé au sein de
la pépinière de la Technopole. Ce
réseau revendique « en moyenne
entre 15 et 25% d’économies et
ce, à qualité constante ». Autant
dire qu’en ces temps de vaches
maigres, son activité est en pleine croissance. Depuis le début
de la crise, le nombre de consultants du réseau est passé de 8 à
15 dans le grand ouest (de 50
à 70 en France). Laurent Parra
lui-même a multiplié par 3 son
prévisionnel pour sa première
année.
« Je connais les prix
de référence »
L’ancien cadre de l’industrie
pharmaceutique a traité 25 dossiers en 2008 pour lesquels il a
été maître d’oeuvre ou simplement analyste pour le compte
d’autres membres de son réseau. Car Laurent Parra s’est
spécialisé dans l’optimisation
des coûts liés au nettoyage industriel. Comment procède-til ? « J’étudie chaque marché
ligne par ligne et j’audite les
fournisseurs. Grâce à un système de veille concurrentielle,
je connais les prix de référence
pour chaque prestation. J’opère
ensuite un suivi des nouveautés
instaurées dans la société durant 18 mois et je me rémunère
De l’agroalimentaire à la banque,
Laurent Parra a traité 25 dossiers en 2008.
sur les économies réalisées. »
Un moyen de dégager du temps
aux responsables d’achat qui
peuvent alors se concentrer sur
la production.
Romain Mudrak
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p
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de vous
dans
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p
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Contact : 09
60 51 44 66
11
www.technopolitain.com > avril 2009 > n° 35
Concours
Créa’Vienne : et les gagnants sont…
Ghislain de Clercq, Isabelle
Bockny, Nicolas Archambeault, Christian Chatellier
et Patrick Pailler ont remporté les quatre trophées
mis en jeu dans le cadre de
la 2e édition du concours
Créa’Vienne(*). À la clé,
un chèque de 2 000 euros,
un hébergement de 6 mois
au CEI ainsi qu’un
accompagnement personnalisé.
Ghislain de Clercq (catégorie services). Ancien cadre
dans les télécoms, l’intéressé
projette de mettre en ligne
un site Internet de téléchargement (légal) de musique
classique. Sur le portail www.
classic-opus.com, les internautes pourront également
suivre l’actualité du genre
ainsi que réserver leurs billets
pour l’opéra… Lancement
prévu dans le second semestre
2009.
Isabelle Bockny (catégorie TIC). Boulangeries, tabac,
brasseries, restaurants… Si le
projet d’Isabelle Bockny voit
le jour, ces lieux très fréquentés devraient très vite se transformer en véritables médias
de proximité. Le principe ? Un
écran dans chaque commerce
et des annonceurs qui y diffusent des spots. Simple comme
bonjour ! « Je me positionne
comme une régie pub lowcost », avance l’ex-chargée
de relations publiques. Les
annonceurs de la Vienne sont
prévenus.
Christian Chatellier et Patrick Pailler (catégorie innovation). Nous vous le révélions dans le Technopolitain
de novembre : Christian Chatellier (maître de conférences
au laboratoire Sic) et Patrick
Pailler (ingénieur en électronique et télécommunication)
ont créé Wytek. Une spin-off
universitaire dont l’objectif est
de s’imposer sur le marché du
réseau de capteurs sans-fil.
Nicolas Archambeault (coup
de cœur du jury). Energie
verte 86 a vocation à traiter les
déchets verts par compostage
Ghislain de Clerq, Isabelle Bockny, Christian Chatellier et Nicolas Archambeault.
et méthanisation. Exploitant
agricole à Saint-Jean-de-Sauves, Nicolas Archambeault
entend valoriser « ses » 12
tonnes de fumier de chèvre,
de vache et autre paille déclassée en énergies : biogaz
et électricité. Un projet original dont l’émergence dépend
aujourd’hui du bon vouloir
des pouvoirs publics.
Arnault Varanne
(*) O
rganisé par le Centre d’entreprises
et d’innovation, en partenariat avec le
Crédit Mutuel, le Conseil général, le
SPN, CER France, les DCF, le Medef et
l’APCE.
Campanile Futuroscope
Boulevard René Descartes
86360 Chasseneuil du Poitou
Tél. : 05 49 49 06 58
12
vite dit
La Carte
aux Trésors
Désormais
présentée par
le duo Nelson
Montfort-Philippe
Candelero,
« Intervilles » ne
fera pas étape
au Futuroscope
en 2009. En
revanche, la
Vienne aura les
honneurs de la
Carte aux Trésors.
L’excellente
émission
présentée par
Nathalie Simon
posera ses valises
(et ses hélicos)
en mai entre
Vienne et Clain,
la diffusion étant
prévue début
juillet sur France
3 à 20h50.
www.technopolitain.com > avril 2009 > n° 35
Territoire
Deux nouveaux giratoires aux Portes
du Futur
Afin de mieux desservir les
commerces et la Technopole,
deux ronds-points vont voir le
jour en fin d’année. Objectif :
fluidifier la circulation.
L
e Conseil général va mener
d’importants travaux aux
abords de la D 910 durant
le second semestre 2009. Deux
giratoires seront construits sur
la D18 qui relie les zones est et
ouest de la zone commerciale
en passant sous la 2x2 voies.
Le premier se situera derrière
Leader Price. Le second, plus
grand, sera bâti à l’extrémité
de la rue du Haut- Poitou, entre
Speedy et Fly.
Les conducteurs des 3 150 véhicules qui passent chaque jour
sur la D18 devront changer
leurs habitudes car cette route
sera entièrement fermée durant
les travaux. Les perturbations
devraient être limitées sur la
D910, qui sera simplement
réduite à deux voies pendant
quelques jours afin de tracer les
Deux nouveaux ronds-points censés fluidifier la circulation
vont être construits en bordure de la D 910.
bretelles d’accès et de sortie.
Le chantier coûtera 1,5 M€.
L’objectif consistera à alléger la
circulation au niveau du rondpoint de Leroy Merlin, à l’entrée
sud des Portes du Futur. 20 000
véhicules empruntent chaque
jour la D 910. Or, jusqu’à pré-
sent, tous les clients des magasins de la zone devaient forcément passer par ce giratoire
principal. On comprend que les
embouteillages soient fréquents
à proximité de cet échangeur.
L’autre raison réside dans le développement de la Technopole
du Futuroscope, vers le secteur
des Grands-Philambins. De
nouvelles entreprises, de nouveaux salariés et de nouveaux
clients méritaient bien une nouvelle voie d’accès...
R.M.
13
www.technopolitain.com > avril 2009 > n° 35
Success story
Pierreval Investissements double
ses effectifs
Le promoteur immobilier poitevin vient d’absorber l’un
de ses concurrents bretons
-Céléos (*)- à la faveur d’une
décision du Tribunal de commerce de Saint-Brieuc. Avec
ce rachat, le groupe dont le
siège se trouve sur la Technopole va doubler de volume.
L
a crise immobilière crée
des effets d’aubaine
que personne n’aurait
crû possible avant. Dernier
exemple en date : le rachat du
groupe breton Céléos par Pierreval Investissements. Sauf le
respect que l’on doit au promoteur immobilier poitevin, il
était difficile d’imaginer qu’il
absorbe une PME de près de
150 salariés.
Seulement voilà, Céléos était au
bord de la liquidation judiciaire
et le Tribunal de commerce de
Saint-Brieuc a validé le plan
de reprise présenté par Pierreval… avec le licenciement
de 77 salariés tout de même.
Le groupe Pierreval gère 300 logements sur la Technopole.
Jusque-là, Pierreval Investissements comptait 58 salariés
répartis à Poitiers, en Charente-Maritime, en Indre-et-Loire
et en région parisienne. Avec
cette ouverture sur la Bretagne,
75 nouveaux collaborateurs
vont donc s’ajouter aux effectifs.
Une bonne pioche ?
N’allez pas croire que cette reprise se fait par défaut. « Sans
Evénement
Le programme de la « GA » 10
Du 11 au 13 avril au Palais
des congrès du Futuroscope, la Gamers Assembly
va déferler avec sa cohorte
de joueurs, d’animations, de
conférences…
D
ix ans, ça se fête !
À l’occasion de son
10e printemps, le plus
grand rassemblement associatif français de jeux en
réseau compte bien
mettre les petits plats
dans les grands. Audelà des joutes enflammées sur Counter
Strike, Fifa 2009…,
les joueurs auront
ainsi la possibilité de
passer la soirée du samedi 11
avril au Moonlinght, en présence d’un DJ de notoriété internationale.
Voilà pour les à-côtés. Mais le
spectacle se déroulera aussi et
surtout dans l’enceinte du Palais des congrès. Ce qui retient
l’attention, ce sont les trois
conférences du samedi aprèsmidi sur des thématiques aussi
diverses que « l’addiction aux
jeux », les « métiers du jeu
vidéo » ou encore du « développement des jeux en open
source ».
Sur le premier thème, la GA
va d’ailleurs être le théâtre
d’une (première) enquête nationale visant à définir scientifiquement ce que signifie
« conduite addictive ». Une
tâche à laquelle va s’atteler
la psychologue clinicienne,
Vanessa Lalo, sous
la responsabilité du
psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron.
Preuve de sa notoriété, l’événement
piloté par l’association Futurolan s’est
adjoint les services de dizaines de partenaires qui animeront le week-end de Pâques au
rythme des démonstrations de
produits, de concours… Un
seul exemple ? Le Labo de
Merlin -une société poitevineorganise deux tournois de jeux
de table sur World of Warcraft
et Yu-Gi-Ho. Entrée : 1 euro
pour le public.
> Plus d’infos sur
www.gamers-assembly.net.
notre projet, on ne parlerait
plus de Céléos aujourd’hui »,
estime Sébastien Pétrier, directeur des agences et du développement de Pierreval Investissements.
Mais aujourd’hui, que reste-t-il
de Céléos, autrefois à l’origine
de projets immobiliers d’envergure avec des effectifs frôlant les 500 salariés ? « Céléos
continue à faire des ventes, ce
qui montre bien que, sur les
produits qui sont adaptés, on a
une clientèle que l’on sait toucher », explique Yann Doffin,
nouveau président du conseil
d’administration du groupe.
Sans présager de l’avenir, cette
acquisition constitue peut-être
une bonne pioche pour Pierreval Investissements.
Arnault Varanne
(*) Spécialisée dans l’habitat individuel et collectif, Céléos est également implantée en RhôneAlpes et dans le sud de la France.
Et la
Technopole ?
Dans notre
édition de mars
2008, nous
vous révélions
l’émergence
d’un projet
de logements
innovants sur la
Technopole, entre
le Campanile
et l’Esen plus
précisément.
Quid de la
construction de
ces 84 T2 et T3
d’une superficie
plus importante
que la moyenne ?
« Pour l’heure, le
projet est gelé à
cause de la crise
immobilière. Les
plans sont faits,
mais nous ne
passerons pas à
la phase de précommercialisation
tant que le
marché ne se
portera pas
mieux », admet
Sébastien Pétrier.
14
www.technopolitain.com > avril 2009 > n° 35
En vue
Des souffleries
et des hommes
Ingénieur de recherche CNRS
au laboratoire d’études aérodynamiques de l’Ens­ma, Jean
Tensi a réalisé un documentaire sur les souffleries, ces
« cathédrales pour le vent ».
S
i l’aéronautique était une
religion, les souffleries en
seraient les cathédrales.
Jean Tensi voue une véritable
passion à ces hauts lieux de
l’aviation moderne. Responsable de la « soufflerie béton »
de l’Ensma depuis 1993, cet
ingénieur de recherche membre du CNRS a tenu à rendre
hommage à leurs concepteurs
qu’on appelle encore des
« compagnons ». Grâce à l’appui du service informatique et
multimédias de l’Université
de Poitiers, il vient de terminer la réalisation d’un documentaire sorti en DVD sous le
titre : « Des Cathédrales pour
le vent ».
« A trois,
caméra sous le bras… »
L’histoire de ce film débute en
2001 sur une « boutade ». À
l’occasion du départ à la retraite de l’un de ses collègues
à l’Ensma, Jean Tensi propose
de tourner un film sur le travail en soufflerie. Finalement,
les prétentions de la petite
équipe deviennent de plus en
plus ambitieuses : « A trois,
nous avons fait le tour des
souffleries françaises. Caméra
sous le bras, nous avons visité
douze centres dont ModaneAvrieux qui figure parmi les
pionniers en la matière. Nous
avons aussi découvert l’établissement d’Alain Prost à
côté de Nevers Magny-cours »,
raconte le réalisateur.
L’envie de transmettre
À travers quatre courts-métrages, Jean Tensi détaille
les utilisations successives
des souffleries. On apprend
ainsi que Gustave Eiffel a inventé la sienne en 1909 pour
lutter contre l’ennemi de ses
constructions métalliques, le
vent.
Le chercheur de l’Ensma a
également réuni des témoignages uniques de scientifiques : Pierre Perrier (membre
de l’Académie des sciences),
Marcel Pierre, Bruno Chanetz
ou encore l’ancien ministre de
Jean Tensi est en charge de la « soufflerie béton » de l’Ensma depuis 1993.
la Recherche, Hubert Curien.
« L’entretien qui m’a le plus
marqué est celui avec Philippe
Poisson-Quinton, confie Jean
Tensi. C’était un ami. Il m’a
donné l’envie de transmettre
et c’est ce que j’ai voulu faire
grâce à ce film. »
Romain Mudrak
déclic
Je suis un artiste
japonais mondialement
connu… Graveur et
peintre à la fois, j’ai
exposé récemment
plusieurs de mes œuvres
sur la Technopole… Je
suis, je suis… Shoishi
Hasegawa ! L’intéressé a
participé, à sa manière,
à l’inauguration des
locaux du Groupe Y,
du cabinet Roumilhac
et de la Sjec mi-mars.
À signaler que des
œuvres du peintre
belge Claude Weisbuch
étaient également
visibles du grand public.
15
www.technopolitain.com > avril 2009 > n° 35
Où sortir ?
Koxinel Prod, la petite bête qui monte…
À Jaunay-Clan, la bête du
bon Dieu a enfanté de quatre
groupes musicaux distincts
aux influences tantôt jazz tantôt variété. Dans le sillage de
Lady Bird Jazz’Tet, les spectacles Nougarologie, Gueules
de nuit et Funky Paris cartonnent partout en France.
Prochaine étape à Vivonne le
14 avril.
> 8 avril
Portes ouvertes dans
les centres d’appels
de la Technopole.
> 9 avril
Assemblée générale
des Entrepreneurs
du Futur.
> 11 au 13 avril
10e Gamers
Assembly au Palais
des congrès du
Futuroscope.
R
appelez-vous, c’était le
20 janvier dernier au Palais des congrès du Futuroscope. En marge de la galette des rois de la Technopole,
Lady Bird Jazz’Tet faisait chavirer de bonheur les quelque
1 500 amateurs de frangipane
et de jazz. Ces quatre musiciens rompus à la scène forment un ensemble cohérent
qui tourne régulièrement en
France et à l’étranger.
Mais Hervé Joubert (batterie),
Patrice Joubert (contrebasse)
et Anne-Laure Moinet (chant)
n’aiment rien tant qu’emprunter les chemins de traverse.
Ainsi, ces trois incontournables de Koxinel Prod(*) font
parfois des infidélités au jazz,
leur madeleine originelle.
Dans Funky Paris, le trio -accompagné d’autres musiciensse réincarne en groupe des
agenda
> 14 avril
Réunion
d’information sur
les formations du 2d
semestre du Cnam
(14h, Téléport 2).
Le groupe Lady Bird Jazz’Tet, l’une des facettes de Koxinel Prod.
années 40 transporté on sait
trop comment dans les années
70. On imagine sans mal le
cocktail détonant entre variété
française d’avant-guerre et
paillettes disco…
À la gloire des anciens
À la demande, la « Koxinel »
décidément polymorphe revisite le répertoire de Claude
Nougaro dans un spectacle intitulé « Nougarologie ». Avec
l’accord d’Hélène Nougaro
clin d’œil
elle-même, qui offre les droits
de reproduction au groupe.
Visiblement respectueux de
leurs aînés, Anne-Laure Moinet et ses comparses jouent
les « Gueules de nuit » dans
un show à la mémoire de Barbara.
Vous avez tout compris ? Si
l’on se résume, la maison de
production de Jaunay-Clan
produit quatre spectacles, fait
vivre une dizaine de musiciens
et enchaîne les dates. Les nos-
talgiques de l’auteur de « Nougayork » ont le choix de la
date : le 14 avril à Vivonne ou
le 24 avril… à Bordeaux. Toutes les dates sur http://www.
myspace.com/koxinelprod
Arnault Varanne
> Contact : Magali Brothier
au 05 49 46 52 45
www.koxinelprod.com
(*) Jean-Yves Monjauze les accompagne au
piano-orgue.
> 14 avril
Session de formation
à l’anglais de
Futurexport, de 8h
à 10h30 au CnedFuturoscope.
> 31 mai
5e marathon du
Futuroscope
> 6 juin
Spectacle de
Florence Foresti au
Palais des congrès.
Le Technopolitain
en un clic !
Vous appréciez le
Technopolitain ?
Vous n’avez pas
la possibilité de
vous procurer
l’édition papier ?
Pas de problème,
vous pouvez
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souhaitez, vous avez
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infos du journal par
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16
www.technopolitain.com > avril 2009 > n° 35
Les coulisses du Futuroscope
En mode basse consommation
Lieu de découverte par excellence, le Futuroscope
héberge en 2009 un drôle
d’ovni : une maison en bois
éco-responsable, exemplaire
sur les plans de la construction et de la consommation
énergétique.
E
t si c’était ça la maison du
bonheur ? Un lieu épuré,
simple, pénétré par une
verrière centrale, recouvert
de bois et aux vertus résolument positives pour la planète.
Ses concepteurs l’ont appelée
« Construisons demain ». Un
patronyme plein de sens pour
ce « bâtiment basse consommation » (moins de 30 KWh/
m2 par an) de 200 m2 et qui
fait le tour de France depuis
maintenant plusieurs mois.
« L’idée, c’est de montrer
au grand public une maison
construite aujourd’hui avec
des matériaux qui préfigurent
l’avenir », indique Jean-François Battoue, responsable des
partenariats « Habitat » chez
GDF-Suez.
Le géant de la distribution
d’énergie a conçu ce projet
ambitieux en partenariat avec
les magazines Architectures à
Vivre et Ecologik. Dans son
premier mois de vie au Futuroscope, « Construisons demain » a déjà accueilli plus de
7 000 visiteurs. Est-ce à dire
que les particuliers éprouvent
le besoin de s’inspirer de modèles comme celui-ci pour
La maison « Construisons demain » est visible au Futuroscope jusqu’à la fin de la saison 2009.
réaliser leur propre projet ?
« Ce qui est sûr, c’est que cette
maison montre des solutions
palpables et applicables tout
de suite », se persuade Eric
Justman, directeur de la rédaction du magazine Architectures à Vivre.
Premier enseignement : la
maison de demain devra être
compacte et orientée de façon optimale. Sur le plan
des ouvertures, la maison
éco-responsable hébergée au
Futuroscope privilégie ainsi
la lumière naturelle -verrière mobile oblige- avec une
surface vitrée à hauteur de
17%, des ouvrants en bois
et de la ouate de cellulose
pour l’isolation.
Couplage d’énergies
En matière d’énergies, là aussi, l’heure est au couplage des
solutions. Puits canadien et
ventilation double flux, chaudière à condensation, avec
planchers chauffants, couplée
à des capteurs solaires pour
l’eau chaude sanitaire, tableau
de bord énergétique et gestion
intelligente de la maison, panneaux photovoltaïques pour
la production d’électricité…
Pas de doute, « Construisons
demain » préfigure bien la
maison du XXIe siècle. À découvrir en accès libre dans
l’enceinte du Futuroscope.
en bref
Devenez ambassadeur du Futuroscope
Chaque année, 90 000 Poitevins (7% du total) visitent
le parc. Histoire de renforcer
le lien Futuroscope-Vienne, Dominique Hummel et
Claude Bertaud(*) s’apprêtent à lancer une opération
de promotion originale. À
savoir le recrutement de porte-drapeaux du Futuroscope,
invités à véhiculer au sens
propre comme au sens figuré l’image du parc dans la
Vienne.
Comment ? D’abord en apposant une vitrophanie sur la
lunette arrière de leur véhicule, ensuite en s’engageant
à distribuer des documents
promotionnels dans les commerces et lieux publics proches de leur domicile. En
contrepartie, ces VRP d’un
nouveau genre se verront offrir deux cartes club avec accès illimité pendant un an et
bénéficieront d’un traitement
VIP à chacune de leur visite.
Concrètement, l’opération
démarrera par une phase de
sélection des « candidats
VRP », avant l’été. Pour plus
d’informations, il est possible
de contacter Philippe Jonvel,
chargé des relations extérieures, au 05 49 49 20 39 ou à
[email protected].
(*) Président du Directoire du Futuroscope et
président du Conseil général de la Vienne.