Résumé
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Résumé
Synthèse – principales constatations Résumé des résultats issus de l’enquête: 1. Les clients des agences de voyages helvétiques accordent davantage d’importance au thème du développement durable que ceux des agences allemandes et autrichiennes. (Base: Question 1 des tableaux - CH 63% (CH-A 63 %, CH-R 64 %), AT 62 %, DE 41 %) 2. En Suisse, les clients ont des attentes plus élevées en matière de développement durable que ce n’est le cas en Allemagne et en Autriche. Ils attendent de leur agence de confiance qu’elle agisse et s’engage de manière responsable. Les clients romands en particulier attendent beaucoup de leur agence. (Base: Question 9 des tableaux - CH 43% (CH-A 47 %, CH-R 32 %), AT 30 %, DE 21 %) 3. La volonté de s’engager activement dans le domaine du développement durable est nettement plus forte dans les agences de voyages suisses qu’en Allemagne et en Autriche. A noter toutefois qu’en Suisse l’accent est mis sur le conseil à la clientèle et la sensibilisation, alors qu’en Allemagne, comme le montrent clairement les réponses à la question ouverte, le fait de „mettre soi-même la main à la pâte“, par ex. en matière de protection des espèces, au sein d’organisations d’aide ou d’ONG, etc., est considéré comme un engagement nécessaire synonyme de crédibilité. En Allemagne, les agences de voyages s’investissent de manière visible en soutenant activement des projets individuels dans différents domaines liés au développement durable. Ce type d’engagement, qui n’a pas été cité en Suisse, semble apprécié de la clientèle. (Base: Question 13 des tableaux, spectre de réponses à la question ouverte) 4. Contrairement aux agences de voyages des pays voisins et de Suisse romande, les agences suisses alémaniques se sentent suffisamment préparées pour conseiller leurs clients dans le domaine des produits durables. Mais toutes les personnes interrogées aimeraient avoir davantage de renseignements sur le sujet, avec une différence toutefois: alors que les agents romands souhaitent obtenir des informations de base, ceux de Suisse alémanique demandent plutôt des informations approfondies. (Base: Question 11 des tableaux – CH 67 % (CH-A 80 %, CH-R 28 %), AT 50 %, DE 46 %) 5. Bien que les agences de voyages helvétiques estiment que la branche s’investit déjà beaucoup, elles tiennent à assumer leur propre responsabilité en s’engageant toujours davantage dans le domaine. En Autriche et en Allemagne, les agences partent du principe que la responsabilité de mettre davantage l’accent sur la durabilité incombe plus aux représentants de la branche, par exemple aux associations et aux tour-opérateurs, et moins aux agences elles-mêmes. Les collaborateurs souhaitent disposer de plus d’informations et de formations sur le sujet, ainsi que d’outils de travail à utiliser au guichet. Par ailleurs, ils aimeraient aussi qu’un produit de voyage durable soit facile à identifier, notamment dans les systèmes de réservation. (Base: Question 18 des tableaux – CH 66 % (CH-A 66 %, CH-R 65 %), AT 37 %, DE 37 %) 6. A l’heure actuelle, il n’existe encore aucune offre de voyage concrète s’inscrivant dans l’optique du développement durable. Au lieu de pouvoir miser sur un produit durable fiable, l’agence „bricole“ de vagues constructions susceptibles de déboucher sur une offre de voyage crédible. Il est par ailleurs intéressant de constater la grande différence de perception des produits de voyage durables. Alors que des tour-opérateurs comme TUI par exemple sont plutôt considérés comme des précurseurs dans le domaine du développement durable en Allemagne et en Autriche, ils ne se classent qu’en milieu de tableau en Suisse avec la même offre. Au final, „le“ produit de voyage durable n’a pas encore été trouvé. Des solutions sont exigées à ce niveau. (Base: Question 10 des tableaux – énumération des tour-opérateurs et de leurs produits durables) 7. La question du „développement durable“ demeure trop complexe et la vente est toujours en attente de simplifications concrètes. Les collaborateurs des agences regrettent l’absence de normes contraignantes, ainsi que d’arguments et de supports de vente permettant de présenter de manière crédible un produit de voyage durable au client. Le besoin, clairement exprimé, d’explications, de matériel d’information et de formations, doit inciter la branche à agir d’un commun accord. (Base: Question 14 des tableaux – CH 56% (CH-A 54 %, CH-R 60 %), AT 84 %, DE 77 %) Conclusion – prochaines étapes Dans l’ensemble, la présente comparaison entre pays confirme les résultats déjà obtenus en Allemagne et en Autriche, tout en mettant en lumière les particularités propres aux agences de voyages suisses dans leurs efforts en termes de développement durable: Les agences de voyages allemandes et autrichiennes estiment que la responsabilité de promouvoir les aspects liés à la durabilité incombe essentiellement aux associations et aux tour-opérateurs. Pour les agences helvétiques, en revanche, la volonté d’intégrer davantage la question du développement durable dans le travail quotidien et les contacts avec la clientèle relève de l’engagement personnel. Le taux de participation exceptionnellement élevé de 31 % prouve le vif intérêt que portent les agences de voyages suisses au thème du développement durable. L’enquête montre également que ces dernières se sentent nettement plus responsables de fournir une contribution en la matière. Contrairement à la situation en Autriche et en Allemagne, les collaborateurs des agences se voient comme des acteurs, en relevant que la branche du tourisme s’investit déjà beaucoup dans ce domaine. Selon les agences de voyages helvétiques, les clients, dont les attentes sont en augmentation dans le domaine du développement durable, exigent d’elles des actions responsables en la matière. Mais il existe à l’évidence un fossé flagrant entre l’offre à disposition et les attentes des clients. Pour pouvoir y répondre, les agences de voyages suisses souhaitent avoir accès à des offres de voyage durables qui sont fiables, faciles à identifier et à expliquer. A l’heure actuelle, il est compliqué de conseiller le client de manière ciblée dans le cadre d’un entretien de vente. Une situation similaire s’observe chez nos voisins allemands et autrichiens. Les revendications formulées par les agences de voyages helvétiques à l’égard des représentants de la branche sont les suivantes: • • • Davantage d’explications, d’informations de base et d’informations approfondies sur le thème du développement durable Des outils leur offrant la possibilité de réserver concrètement des produits de voyage durables Une coopération visant à un engagement commun dans ce domaine. La réalisation de la présente enquête constitue un premier pas en direction de cet engagement commun. Globalement, les résultats obtenus en Suisse se recoupent avec ceux qui sont ressortis des enquêtes menées en Allemagne et en Autriche. Un engagement dépassant le cadre des associations s’avère souhaitable dans l’optique de faire progresser la cause du développement durable au sein de la branche au moyen des outils à disposition, ainsi que de canaux de communication et de distribution communs.