Et la lumière fut

Transcription

Et la lumière fut
SA DEVISE : SAUVEGARDER, METTRE EN VALEUR
ET FAIRE CONNAÎTRE LES TÉMOIGNAGES DU PASSÉ
... Et la lumière fut
COMPLÉTEZ
VOTRE
COLLEC
TION
COLLECTION
DE «REG
ARDS»
«REGARDS»
Les cinq premiers numéros de «Regards» sont pour l’instant épuisés
et non réapprovisionnés.
Par contre les numéros suivants
restent disponibles au prix de
3 euros (numéros photocopiés) ou
4 euros (édition originale).
Il vous est possible de les commander à votre fournisseur habituel ou
de vous adresser directement à
G. Veyret, 13 route de Saint Quentin à Tullins. Tél : 04.76.07.01.39.
REGARDS
Directeur de la publication : Gilbert Veyret
Conseiller de la direction : Erik Burdet
Textes : A. Richelme - G. Veyret.
Illustrations, photos et documentations :
Mmes et MM de la Boussinière - Carron Chavanne - Drevon - Duboucher - Eymond Guély - Lanselot-Basou - Michel - Michel-Villaz
- Métral - Piccardi - Richelme - Sauze - Veyret.
Archives : Archives départementales de l’Isère Archives municipales de Tullins - Médiathèque
Stendhal de Tullins - «Dauphiné Libéré» année
1986.
Réalisation technique:
Maquette et mise en page avec les moyens
techniques de la mairie de Tullins Fures.
Responsable technique : Odette Caster.
Photogravure, fabrication :
Créaprim-Tullins
Dépôt légal à parution.
Regards : publication éditée par l'Association
des Amis du vieux Tullins.
Tél 04 76 07 01 39.
Site internet : http://regardstullins. free. fr
2
Regards-Décembre 2006
Michel Perret, François Buisson, Louis Michel-Villaz, tous trois
Tullinois à un moment ou l’autre de leur vie, ont pris place parmi
les chercheurs qui ont été parmi les acteurs de la grande révolution industrielle du XIXème siècle. Ils ont contribué à leur manière,
peu ou prou, au grand essor technologique que nous connaissons aujourd’hui.
De toutes les innovations c’est sans contexte la maîtrise de l’électricité qui est la plus importante.
On connaît l’incidence qu’a sur notre vie la moindre panne de
courant. L’homme moderne ne peut vivre sans le présence continuelle à ses côtés de la fée Electricité. Il en est tout à la fois le
maître et l’esclave.
Louis Michel-Villaz, un enfant de Tullins né en plein milieu du
XIXème siècle, n’a pas la possibilité de faire de longues études. Il
a toutefois la mécanique dans le sang et un cerveau avide de
connaître et de comprendre. Il dévore les livres consacrés à l’électricité. Il se montre intrigué et admiratif en découvrant cette toute
nouvelle «houille blanche» capable de faire fonctionner et éclairer les usines des vallées alpines. «Cela était merveilleux, c’était
tout nouveau, presque expérimental. En tout cas cela m’avait
paru très simple». écrira-t-il par la suite.
En 1869, Gramme, un ouvrier belge, invente la dynamo, capable de produire du courant quand on la fait tourner et de la
force motrice si on lui fournit du courant. C’est sur elle que
vont se fonder la plupart des développements ultérieurs de la
technique.
Et l’idée géniale a germé... Au terme d’un labeur acharné, de
recherches incessantes, après avoir surmonté des difficultés
multiples, Louis Michel-Villaz peut enfin mener à bien son projet : éclairer les rues et maisons de Beaurepaire où il réside.
Une première en Europe ... en 1883. Une première qui fera très
vite tache d’encre. 80 ans plus tard et plus de 50 ans après sa
mort, la ville de Tullins pouvait bien lui rendre hommage et ériger un monument en son honneur.
Gilbert Veyret
Président des Amis du vieux Tullins