Soumission de Groupe Pensionnés Pages Jaunes (GPPJ)
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Soumission de Groupe Pensionnés Pages Jaunes (GPPJ)
Soumission de Groupe Pensionnés Pages Jaunes (GPPJ) Concernant : la fusion d’un régime de retraite à employeur unique (RREU) à un régime de retraite conjoint (RRC) existant ou la transformation d’un RREU en un nouveau RRC. Envoyé par courriel Le 24 fév. 2015. Résumé Le Groupe Pensionnés Pages Jaunes, créé en 2012, est dédiée à la protection des pensions et avantages sociaux de plus de 1 000 retraités de régime à prestations déterminées, enregistré et réglementé en Ontario par la Commission des Services Financiers de l'Ontario (CSFO). En 2012, il y avait de sérieuses raisons de penser, que Groupe Pages Jaunes était menacée de faillite. Le régime de pension à prestation déterminée du Groupe Pages Jaunes était et est encore gravement sous-financé. Groupe Pages Jaunes proposa un plan de recapitalisation, qui fut finalement acceptée le 20 Décembre 2012 par les actionnaires, les créanciers et les tribunaux. Par la suite, le Groupe Pages Jaunes déploya des efforts considérables pour rencontrer l'ensemble des paiements aux créanciers, tel que convenu dans le cadre de leur proposition de recapitalisation. En 2013, GPJ a demandé à la CSFO pour un allègement de la solvabilité d'un an, qui lui a été accordé. Ceci a retardé les remboursements du déficit du fonds de pensions qui était grandement sous capitalisé. Nous avons donc beaucoup d'incertitude concernant la santé future de notre régime à prestations déterminées En 2014, GPPJ s'est joint à la Fédération Canadienne des Retraités (FCR), qui comprend plusieurs autres groupes de retraités au Canada, travaillant pour protéger les pensions et les bénéfices de leurs membres actifs et retraités à régime de pensions à prestations déterminées au Canada. Le gouvernement de l'Ontario a demandé des commentaires sur ses propositions de règlements qui régiraient la conversion d'un régime à prestations déterminées, ou de la fusion de ce plan avec un régime de retraite conjoint (RRC). Les règlements proposés sont désavantageux pour les membres actifs et retraités de régimes à prestations déterminées. Un régime à prestation déterminée est un engagement fait à un employé ou un retraité; c’est un engagement que des pensions prédéfinies leur seront versées en échange de leurs années de service. Les Canadiens s’attendent à ce que ces engagements soient honorés. Nous soutenons les commentaires formulés par la Fédération canadienne des retraités, dans leur présentation au gouvernement de l'Ontario. Les points clés que nous aimerions porter à votre attention sont les suivants: 1. Les plans du secteur public. Il est important pour tous les retraités, que l'Ontario adopte la conversion de certains régimes de retraite, ou la fusion de ces plans avec un régime de retraite conjoint (RRC), seulement pour les régimes de retraite dans le secteur public de l'Ontario. Les mesures envisagées par ces règlements pourraient ultimement impacter les membres de régimes de retraite privés en Ontario, ou à travers le Canada. 2. Plan de Pension à Prestations Déterminées. Les termes d'un plan de retraite à prestations déterminées englobent à la fois les avantages spécifiques prévus et les risques encourus pour la réalisation de ces avantages. La conversion d'un régime à prestations déterminées (RREU), ou de la fusion de ce plan avec un régime de retraite conjoint (RRC) augmente le risque encouru par les membres actifs et retraités de ce régime à prestations déterminées. Cette augmentation du risque pour les membres du plan, porte atteinte aux engagements qui leur ont été faits. 3. Les engagements doivent être honorés. Les bénéfices d'un RREU représentent un engagement pris par l'employeur avec le membre du régime. Les modalités de cet engagement englobent non seulement les avantages spécifiques du plan, mais aussi le risque auquel ces avantages sont exposés. Les bénéfices sont généralement exprimés en termes de montant de la pension payable selon les années de service. L'indexation du montant de la pension est incluse dans certains plans. Les pensions sont des salaires différés dont le paiement a été promis par l'employeur en échange des années de service des membres. Ces prestations sont définies à l'avance et comprises par l'employeur et les retraités. Un RREU est donc appelé «régime à prestations déterminées». Les employés incluent ces prestations déterminées dans leurs planifications financières en prévision de leur retraite et les retraités gèrent leurs années de retraite selon ces avantages financiers. 4. Sondage IPSOS Reid: Un sondage Ipsos Reid réalisée en juin 2014 confirme que les Canadiens comprennent qu'un engagement a été pris, et que l'engagement doit être respecté. Cette étude a révélé que, même si une proportion importante de Canadiens (44%) reconnaissent la difficulté que certains employeurs peuvent avoir à fournir des pensions pour leurs employés et retraités, beaucoup plus - plus de neuf Canadiens sur dix (94%) - conviennent que les employeurs doivent respecter les engagements qu'ils ont pris avec les retraités et les employés. Il est clairement identifié que les Canadiens s’attendent à ce que leurs gouvernements s’assurent que cela se produise. 92% sont d'accord que, dans l'élaboration d'un nouveau cadre de retraite, les gouvernements doivent s’assurer que les entreprises respectent les engagements pris envers les retraités et les employés. 5. Consentement individuel: Le document de consultation propose que les employés seront réputés avoir consenti à la conversion / fusion si les deux tiers d'entre eux y consentent. Un syndicat peut consentir au nom des membres qu'il représente. Les retraités seront réputés avoir consenti si moins d’un tiers se seront objectés. FCR suppose que le gouvernement comprend que les syndicats ne représentent pas les retraités, même ceux qui étaient quand ils étaient employés. 6. Problèmes avec le consentement collectif: Les règlements proposés s’appuient sur une forme de consentement collectif: le consentement positif pour les employés, et une option négative pour les retraités. Aucun n’est acceptable. Un engagement a été pris avec chaque membre d'un RREU, actifs et retraités. L'engagement n'est pas fait à un groupe, mais séparément à chaque individu qui compose le groupe. En ce qui concerne des avantages acquis, chaque individu a rempli sa part du contrat. Chaque individu compte sur la livraison des avantages acquis. Les retraités reçoivent déjà ces prestations, et ont organisé leur situation financière en fonction de pérennité de ces avantages. Il est inacceptable de menacer l'engagement pris avec une personne, même si cette menace est une conséquence de la volonté des autres dans le même groupe. Si l'employeur souhaite modifier rétroactivement l'engagement, ce que la conversion / fusion des prestations implique, l'employeur doit nécessairement obtenir le consentement de chaque individu à qui l'engagement passé a été fait. 7. Consentement collectif par option négative - Loi sur la protection du consommateur: Le gouvernement est bien conscient que l’option négative n’est pas perçue favorablement par le public. En effet, en 2005, l'Ontario a pris des mesures pour protéger le public. La Loi sur la protection du consommateur de l'Ontario a été modifiée à ce moment-là pour s’assurer que le consentement individuel explicite est obtenu lorsque des changements importants à des services continus sont envisagés. Section 13 (4) de la Loi de 2002 sur la protection du consommateur est particulièrement instructive. Les marchandises ou les services que le consommateur reçoit sur une base continue ou périodique sont réputés non sollicités à compter du moment où ils subissent un changement important, à moins que le fournisseur puisse établir que le consommateur y a consenti. 2002, chap. 30, annexe A, par. 13 (4). Dans le cas du RREU qui serait impacté par une conversion / fusion des avantages acquis, un changement important est proposé. Même si les prestations promises restent inchangées au départ, elles sont soumises aux risques supplémentaires décrits à la section 4. Plus particulièrement, en vertu du RRC, si le plan devient déficitaire, les prestations pourraient être diminuées pour équilibrer le plan, soit dans une situation de liquidation de plan ou due à une mauvaise performance du plan dans le futur. La Loi sur la protection des consommateurs est la preuve que le gouvernement de l'Ontario a accepté que le silence ne signifie pas consentement quand il s’agit de l'achat de biens et services. En revanche, les règlements proposés démontrent une perspective très différente. Si adoptés, ça démontrerait que le gouvernement est prêt à considérer que le retraité, bien que silencieux sur la question, a consenti à prendre des risques importants à un de ses plus grands atouts financières - sa pension. L'incohérence est stupéfiante. Sûrement la pension d'un particulier devrait être accordée au moins la même protection que celle accordée à l'achat d'une police d'assurance ou un abonnement à un magazine. Soumis par Sharon Altman-Leamen, Première vice-présidente, [email protected] Au nom du Groupe Pensionnés Pages Jaunes (GPPJ) 67 Catering rd, Sutton West, ON L0E 1R0 Cc M. Charles Sousa, MPP (Mississauga South), [email protected] Mme. Mitzie Hunter, MPP (Scarborough--Guildwood), [email protected] Mme. Gila Martow, MPP (Thornhill), [email protected] Mme. Julia Munro, MPP (York--Simcoe), [email protected] M. Peter Z. Milczyn, MPP (Etobicoke--Lakeshore), [email protected] M. Bob Farmer, Président Fédération Canadienne des Retraités, [email protected]