Projet culturel de la Ville de Plérin
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Projet culturel de la Ville de Plérin
Plérin, le 6 mars 2015 Direction vie associative, culture, sports et initiatives locales Projet culturel de la Ville de Plérin Préambule : La culture est un des moteurs de la société : il convient donc de s’en préoccuper avec attention. La culture, c’est avant tout du lien social : comment amener des personnes à se rencontrer, autour de découvertes, d’émotions, d’échanges ? La culture, c’est le champ des possibles, c’est la création, l’art, les perceptions qui fédèrent ou au contraire désolidarisent les citoyens. Une culture universelle La Ville de Plérin a à cœur de servir toute sa population : le projet culturel doit s’inscrire dans cette volonté de permettre un accès égal à tous. Repenser un projet culturel, c’est prendre en compte les habitants, les acteurs (associations, institutions, partenaires) et le territoire: l’action culturelle est liée aux contextes locaux. Une culture de territoire Le territoire de la commune est très étendu et constitué de quartiers avec une identité propre. Il convient de se les approprier et de s’en servir pour offrir une culture parfois décentralisée ou, au contraire, en amenant ces quartiers vers les infrastructures culturelles de la Ville. Des infrastructures culturelles Plérin bénéficie d’infrastructures de qualité. Le centre culturel le Cap est le cœur névralgique de l’action culturelle, de la programmation et de sa diffusion. Cette entité rayonne sur le territoire et au-delà. Vient s’y ajouter, l’école municipale de musique et de danse. Ces structures, riches de leurs pratiques professionnelles propres, nourrissent la notion même de culture à Plérin : celle-ci ne peut être pensée sans les personnels et dissociée des pratiques des usagers. Une culture de cohésion sociale Ces perspectives d’ouverture et de démocratisation de la culture interviennent dans un contexte particulier : la précarité a parfois gagné du terrain, cependant les familles grandissent ou s’installent sur la commune. Des entreprises se développent, d’autres se créent… La culture est une politique de la Ville particulière, vecteur singulier d’attractivité territoriale et doit accompagner le développement que va connaître la commune d’ici 2020. La culture participe au développement territorial et à ce titre, se doit d’être universelle et diversifiée. Suzanne LE TIEC, Adjointe au Maire en charge de la vie associative, à la culture et aux relations internationales. 1 SOMMAIRE A – Le contexte général I – Le territoire, les habitants, la commune……………………………...……………3 Données générales Diversité des publics Vers un Plérin 2020 II- Le service culturel et ses infrastructures……………………………..……………5 L’équipe du service culturel Les infrastructures culturelles municipales III- Les partenaires………………………………………………………………………6 Les associations Les artistes Les institutionnels Les relations interservices IV- Le contexte financier………………………………………………..………………7 B- Un projet culturel de territoire I- les objectifs du projet …………………………………………………………..…….7 Favoriser le local, la proximité et la co-construction Proposer une culture sous toutes ses formes et sur l’ensemble du territoire Permettre une mixité sociale et un accès à tous Rendre le territoire attractif et promouvoir sa spécificité S’inscrire dans les objectifs de l’agenda 21 communal II- Une programmation lisible articulée autour de quatre thématiques ……...……9 III- Une communication de qualité, sobre et responsable……………………..….. 9 2 A – Le contexte général I- Le territoire, les habitants, la commune Données générales Plérin est une commune attractive de par sa proximité avec Saint-Brieuc, ses 12 kms de côtes, d’importantes surfaces agricoles et de nombreuses zones commerciales attenantes. Elle se situe au carrefour de grandes infrastructures maritimes, le Port du Légué, et terrestres, la RN12. Elle se place au sein même de l’Agglomération de Saint-Brieuc, territoire qui compte de nombreux équipements culturels, avec des programmations diverses et des savoirs-faires variés. Le territoire de la commune est très étendu et découpé en cinq quartiers distants de plusieurs kilomètres du centre ville : - Plérin centre, regroupe la majorité des infrastructures culturelles, commerciales, sportives et sociales, - Saint-Laurent, quartier tourné vers la mer qui connait une urbanisation croissante, - Le Légué, port de plaisance et lieu de vie agréable, - Le Sépulcre et les Mines, quartiers ruraux excentrés ne disposant pas de service de proximité excepté l’école maternelle et élémentaire, - Les Rosaires, Tournemine et Saint Eloi, où se situent les plages, l’école de voile et le tourisme estivant. Il s’agit donc d’amener la culture sur l’ensemble du territoire, en favorisant un ancrage identitaire et un travail en concertation avec les acteurs locaux. Plérin s’étend sur 27,7km² pour 505,8 habitants/km², ce qui en fait une des villes les plus densément peuplées des Côtes d’Armor, malgré le morcellement géographique. Elle compte 14827 habitants en 2015*, ce qui place Plérin à la troisième place des communes les plus peuplées du département, après St Brieuc et Lannion. La répartition de la population est quasi-égale entre les différentes tranches d’âge. Le revenu moyen net déclaré est de 30 582 €/an, soit presque 5 000 € au dessus de la moyenne départementale. Population de 15 ans ou plus selon la catégorie socioprofessionnelle 2011 % 2006 % 11 612 100,0 10 896 100,0 69 0,6 94 0,9 470 4,0 416 3,8 Cadres et professions intellectuelles supérieures 1 135 9,8 1 055 9,7 Professions intermédiaires 1 859 16,0 1 759 16,1 Employés 1 652 14,2 1 659 15,2 Ouvriers 1 265 10,9 1 225 11,2 Retraités 3 802 32,7 3 170 29,1 Autres personnes sans activité professionnelle 1 360 11,7 1 516 13,9 Ensemble Agriculteurs exploitants Artisans, commerçants, chefs entreprise Sources : Insee, RP2006 et RP2011 exploitations complémentaires. * Population légale totale au 1er janvier 2015 3 9,5% des 15 à 64 ans étaient au chômage en 2011. 52,30% des habitants de Plérin y sont installés depuis plus de 10 ans, ce qui souligne un niveau assez important de renouvèlement de la population. 70% des habitants sont propriétaires de leur logement et 9% sont locataires d’un logement social. 64% des établissements actifs en 2011 étaient des commerces. Ces informations statistiques apportent un éclairage objectif et pertinent, indispensable à la création d’un projet de territoire, quel qu’il soit. Diversité des publics De par le fractionnement, la situation géographique et l’histoire de la commune, plusieurs publics se côtoient à Plérin. Elle compte également trois établissements spécialisés, tournés vers le monde du handicap. Les familles, personnes âgées, adultes, adolescents, personnes en situation de handicap, retraités, … sont autant de publics à considérer. La culture est un vecteur de socialisation, de découvertes et de mixité sociale. Associer les publics permet de mettre en place des pratiques culturelles particulières et fédératrices. L’enjeu principal est d’amener la culture aux publics dits « empêchés » en s’adaptant à leurs problématiques. Vers un Plérin 2020 Ces cinq dernières années, la population plérinaise a augmenté d’environ 10%. Cette progression devrait se poursuivre. Pour accompagner le développement que va connaître la commune d’ici 2020, la municipalité a fait notamment le choix de : - Poursuivre une politique volontariste de développement durable et protéger les espaces sensibles et naturels, - Garantir un urbanisme équilibré sur l’ensemble de la commune, - Limiter l’étalement urbain, - Soutenir les commerces et services de proximité. La commune connaîtra également un important développement économique lié notamment au développement de la zone d’activité de l’Arrivée et de Sainte Croix, et à l’accueil des cliniques privées sur le territoire. Le projet culturel doit prendre en compte ces orientations politiques afin de s’adapter aux évolutions de la commune et aux besoins de la population. 4 II- Le service culturel et ses infrastructures L’équipe du service culturel Le service culturel est composé de 40 agents, dont 23 professeurs de musique et de danse, soit 23,6 équivalents temps plein. Les agents sont répartis en trois secteurs : - La programmation culturelle : un programmateur culturel, une médiatrice culturelle, un régisseur technique et un agent d’accueil, - La médiathèque et la ludothèque : une bibliothécaire, deux assistantes de conservation du patrimoine, sept adjoints territoriaux du patrimoine et une éducatrice de jeunes enfants en ludothèque, - L’école municipale de musique et de danse : une secrétaire, une enseignante coordinatrice, 21 professeurs de musique et 2 professeurs de danse. La composition du service culturel permet une transversalité et une grande polyvalence dans la mise en œuvre du projet culturel et de la programmation. La diversité des profils et des compétences apporte une grande richesse. Dans ses missions, l’équipe bénéficie de fonds matériels conséquents : fonds documentaires de la médiathèque et de la ludothèque, instruments de musique de l’EMMD et régie technique de la programmation culturelle et de l’auditorium. Les infrastructures culturelles municipales Le centre culturel le Cap Le bâtiment est composé de plusieurs espaces inter-communicants : la médiathèque, la ludothèque, le hall, la salle d’exposition et l’auditorium René Vautier. Ces différents espaces offrent de multiples possibilités en matière de diffusion culturelle, avec des lieux dédiés permettant de présenter tous les arts. Le bâtiment, accessible aux personnes à mobilité réduite, comprend un sas d’entrée de 30m2 desservant la médiathèque et le hall. Le hall du centre culturel, d’environ 100 m2, permet un accueil du public afin d’accompagner les visiteurs dans la découverte des lieux et des expositions. La salle d’exposition, d’une surface de 100 m2, présente une hauteur de 8,50m. Cela en fait un lieu exceptionnel sur le territoire de l’agglomération et permet de proposer au public des œuvres monumentales. L’auditorium, d’une capacité de 181 places, est doté d’une scène pouvant accueillir des spectacles, des concerts et des conférences. Une régie technique permet un réglage optimum des sons et des lumières nécessaires à la mise en vie du lieu. La médiathèque se présente sur deux étages avec des espaces dédiés. Au rez-de-chaussée un espace de 480m2 présente le secteur jeunesse, adulte, des postes informatiques à disposition du public et un espace d’animations de 60m2. A l’étage est proposé, sur 270m2, le secteur audiovisuel et la presse. Les bureaux administratifs sont installés également à cet étage. Le fond documentaire de la médiathèque, supérieur à la moyenne nationale et régionale, en fait un lieu particulièrement attrayant. La ludothèque, d’une superficie de 50m2, se situe au rez-de-chaussée du bâtiment à côté de la médiathèque. Malgré un espace restreint, la ludothèque présente un fond également important et participe à de nombreuses manifestations. Le centre culturel le Cap est un lieu associant divers espaces et des pratiques professionnelles variées. De fait, différents publics peuvent être amenés à se rencontrer, conférant au centre culturel un rôle de mixité et d’échanges. 5 L’Ecole Municipale de Musique et de Danse L’EMMD se situe à proximité immédiate du centre culturel, dans le Manoir de la Belle-Issue. Les cours de musique se situent dans ce bâtiment de cachet, ainsi que les auditions, plus communément appelées « heures musicales ». Le bâtiment compte une salle de cours collectifs au rez-de-chaussée d’environ 100m2, deux salles au premier étage, l’accueil et le bureau de la secrétaire et trois salles au deuxième étage. Certains cours de formation musicale sont dispensés dans l’école Harel de la Noé, accessible à tout public. Dans le cadre des parcours pédagogiques, les élèves peuvent être amenés à se produire au sein du Cap, pour des concerts ou accompagner des vernissage d’exposition, renforçant ainsi la diversité des pratiques culturelles et offrant un bel espace de représentation aux musiciens amateurs. Les cours de danse sont proposés dans une salle à proximité, jouxtant l’école Harel de la Noé, et dans la salle de gymnastique du Légué. III- Les partenaires Un projet culturel ne se réalise pas sans le développement de partenariats variés, forces de proposition au quotidien. Les associations La ville de Plérin se caractérise par un tissu associatif riche. Des liens forts ont été tissés avec les associations culturelles. Le service développe régulièrement des partenariats avec des associations, à l’image de celui engagé avec l’association de développement culturel « Itinéraires Bis » dans l’élaboration d’évènements liés notamment aux arts chorégraphiques et musicaux, ou avec l’OPAC, le Signet ou Art’images. Ces partenariats sont formalisés par des conventions présentant le soutien apporté par la ville au montage de projets, plus particulièrement en ce qui concerne le financement et la mise à disposition de moyens logistiques et humains. Les artistes La ville noue régulièrement des partenariats avec le monde artistique notamment dans le cadre de résidence ou de rencontres pédagogiques, où l’artiste va s’inscrire dans le projet de façon durable, participer à la présentation du travail des élèves de l’EMMD ou proposer des dédicaces au public. Les institutionnels Les partenaires institutionnels réguliers du service culturel sont le Conseil Général, le Conseil Régional et Saint-Brieuc Agglomération. D’autres acteurs sont également associés sur des projets précis (communes voisines, DRAC ...). Les relations interservices De nombreux partenariats sont recherchés entre les services de la Ville dans un but culturel déterminé. Par exemple, des échanges réguliers ont lieu avec le service enfance-jeunesse et les écoles de la commune afin d’accueillir des classes ou groupes d’enfants désireux d’approfondir la découverte d’un évènement culturel particulier ou de faire des recherches et découvertes en médiathèque. De même un travail régulier est mené avec le service communication et les services techniques. 6 IV – Le contexte financier Le contexte de réduction des dotations de l’Etat aux communes, amène à des baisses de budget, particulièrement dans le domaine de la culture. Pour autant la qualité des propositions faites au public en la matière doit se maintenir. Un recentrage des moyens est donc envisagé afin de maintenir cette qualité de programmation tout en tenant compte des réalités financières qui imposent des choix. De nouvelles sources de financement sont également à rechercher notamment auprès du tissu économique, tendant à se développer sur Plérin. Les nouveaux arrivants pourraient trouver par ce biais le moyen de s'intégrer à leur territoire d'accueil. La recherche de sponsorings privés fera donc partie des préoccupations de l’équipe afin de financer les actions culturelles. B – Un projet culturel de territoire I- Les objectifs du projet Le projet s’inscrit sur le territoire de notre cité, en prenant tout particulièrement en compte la diversité de nos quartiers mais aussi en mobilisant tous les acteurs culturels de la commune, que ce soit les créateurs, les artistes, les associations, les publics et les réseaux dans lesquels la Ville est impliquée. Cette politique volontariste doit renforcer le lien social, améliorer le cadre de vie des habitants mais aussi contribuer à la notoriété de notre commune. Ainsi, le projet s’articule autour de cinq objectifs : - favoriser le local, la proximité et la co-construction, - proposer une culture sous toutes ses formes et sur l’ensemble du territoire, - permettre une mixité sociale et un accès à tous, - rendre le territoire attractif et promouvoir sa spécificité, - s’inscrire dans les objectifs de l’agenda 21 communal. Favoriser le local, la proximité et la co-construction Le projet culturel de la Ville de Plérin s’attache à développer une culture de proximité. Elle doit se situer au cœur de la vie des plérinais et ne peut être pensée sans ceux qui font le territoire, ou ceux qui vont mener une réflexion sur celui-ci. Afin de mettre en œuvre cette volonté, les projets culturels se construisent sur le socle de l’emploi artistique local, en faisant majoritairement appel à des artistes costarmoricains ou bretons. Il est également demandé à ces artistes d’effectuer un travail de prospection sur la commune, pour identifier les principaux enjeux, milieux et acteurs locaux qui seront mis en lumière par leur art. Cette démarche répond à une exigence affichée de valoriser un patrimoine local, avec des moyens liés aux politiques publiques de réduction des dépenses, et l’attente des habitants d’un territoire plus tournée que jamais vers sa propre histoire. L’ancrage territorial est essentiel dans l’élaboration d’une politique culturelle car il permet l’appropriation et le soutien de tous. 7 Proposer une culture sous toutes ses formes et sur l’ensemble du territoire Le second objectif est de promouvoir une véritable diversité culturelle, en favorisant toutes les cultures et en s’appuyant sur les particularités du territoire plérinais. Ainsi, les arts visuels, la danse la musique ou la littérature seront autant de formes d’expression mises en avant au travers de projets précis. La richesse du service permet d’interpeler le public dans tous ces secteurs. De nouvelles pratiques culturelles seront également recherchées, mêlant d’autres domaines comme les aspects scientifiques, techniques, numériques ou urbains. Cette diversité de formes et d’expression s’appuie sur les particularités du territoire et sur son découpage. La culture doit se déplacer vers les quartiers afin que chaque citoyen se sente concerné par le projet. Permettre une mixité sociale et un accès à tous Approfondir la démocratisation de la culture en la rendant accessible au plus grand nombre est un objectif majeur du projet. A cet égard, un effort particulier sera porté en direction des personnes en situation de handicap. Les propositions culturelles doivent favoriser la mixité sociale. La montée du chômage et de la précarité rendent encore plus indispensable cette exigence d’égalité entre tous les citoyens. La culture ne doit pas être une affaire d’élite. Cette conscience passe par une politique tarifaire soucieuse d’ouvrir les espaces à tous : gratuité de plus de 95% des manifestations culturelles, tarifs dégressifs pour certaines catégories sur les spectacles payants et spécifiques pour le jeune public, accès gratuit à internet pour les demandeurs d’emplois et bénéficiaires des minimas sociaux. Cette ouverture sociale s’observe également dans les partenariats développés avec des associations, le centre social et notamment par le biais d’une convention de partenariat entre le service culturel et le Centre Communal d’Action Sociale. Rendre le territoire attractif et promouvoir sa spécificité La culture est la vitrine du territoire dans lequel elle se développe. La ville de Plérin est consciente des leviers touristiques, d’attractivité économique et sociale qui peuvent être induits par la politique culturelle menée sur le territoire. De par sa situation géographique particulièrement avantageuse et un patrimoine naturel et historique varié, la culture a un rôle à jouer dans la promotion de la ville de Plérin. Les projets s’appuieront donc sur ces caractéristiques en les valorisant. Enfin, ce projet intègre pleinement le contexte de l’Agglomération de Saint-Brieuc en prenant en compte les équipements existants et actions proposées à proximité de notre commune. L’enjeu est de se placer en complémentarité avec eux afin de faire ressortir la spécificité du projet de la Ville. S’inscrire dans les objectifs de l’agenda 21 communal Le projet s’inscrit dans les objectifs fixés pour le territoire en matière de développement durable, notamment en proposant un grand événement autour de cette thématique mais également en gardant à l’esprit quotidiennement ces préoccupations dans les différentes actions menées. Parallèlement aux missions classiques de la médiathèque, de la ludothèque et de l’école municipale de musique et de danse, une programmation culturelle, dans laquelle chaque secteur est associé, vient enrichir les propositions faites au public. 8 II- Une programmation lisible articulée autour de quatre thématiques La programmation culturelle de la ville de Plérin s’articule autour de quatre trimestres thématiques. Chaque thématique est portée par une manifestation « phare » donnant de la visibilité au projet et permettant la sollicitation de financements. Elle est également déclinée dans chaque secteur de la vie culturelle de la commune. De même, les partenaires doivent s’y inscrire afin de donner une cohérence aux différentes actions menées. Le premier trimestre s’attache à la musique et à la danse, le second aux arts plastiques, le troisième trimestre est porté sur l’extérieur et l’ouverture vers les quartiers, et le quatrième trimestre sur une thématique sociétale. Sur chaque thématique une médiation est proposée afin d’expliquer au public la démarche entreprise. III- Une communication de qualité, sobre et responsable Pour porter l’action du service, une communication sobre et de qualité est mise en œuvre. La communication revêt un aspect primordial pour la réussite du travail de l’équipe et l’atteinte des objectifs du projet. L’ensemble des actions est identifié grâce à une charte graphique unique et repérable afin de rendre le projet culturel lisible sur le territoire et révéler sa spécificité. Pour répondre aux contraintes budgétaires, le nombre d’outils est réduit mais exploité de façon optimale. Chaque manifestation « phare » fait l’objet d’un dossier de presse, porté par les élus à l’occasion d’une conférence, et diffusé dans les différents médias par le service communication. La publication de ces outils est calée sur la périodicité de la programmation culturelle. La communication matérielle est largement accompagnée par les médias dématérialisés, répondant également aux préoccupations de développement durable. Les réseaux sont utilisés, comme par exemple celui des Médiathèques de la Baie. Le nouveau site internet de la Ville, connecté aux réseaux sociaux, permet également une large diffusion des informations. Le programmateur et la médiatrice culturels travaillent en lien étroit avec le service communication pour établir les plans et gérer la diffusion. 9