Les lycéens acteurs de la renaissance du Luchrone

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Les lycéens acteurs de la renaissance du Luchrone
Communiqué
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Les lycéens acteurs de la renaissance du Luchrone
Reims, lundi 30 mai 2016. Le Luchrone subit une cure de jouvence au lycée Saint-Jean-Baptistede La Salle depuis le mois d’avril. La rénovation de l’œuvre emblématique à la forme d’œuf
sera achevée à l’automne. Les Rémois seront alors appelés à voter pour choisir l’emplacement
futur du Luchrone rénové. Avant cela, les élèves s’activent sur ce projet pluridisciplinaire dans
les ateliers du lycée.
Le Luchrone a trôné place de la République jusqu’au début des travaux du tramway (2009). Une
convention de partenariat entre la ville de Reims et l’association d’Education populaire et technique de
l’école Saint-Jean-Baptiste de La Salle a été établie fin 2015 afin de permettre sa restauration. Plus
qu’une simple remise en état, l’œuvre bénéficie d’évolutions techniques orchestrées par les élèves du
lycée, avec l’accord de son créateur, Alain Le Boucher.
Ces évolutions concernent notamment l’économie d’énergie et la scénographie lumineuse. Des 18
vagues lumineuses initiales, les possibilités seront démultipliées puisque chacune des 324 ampoules
pourra être commandée individuellement. Mais aussi :
› des retouches de soudure,
› l’évaluation de la diffusion thermique des ampoules à Led,
› la réfection et le remplacement des supports lumineux,
› le câblage et la réalisation des armoires industrielles contenant les parties « commande ».
S’ajoute à cela la contribution d’autres filières, comme les élèves du BTS audiovisuel du lycée qui
assureront la couverture vidéo du chantier. Un bel exercice pédagogique doublé d’une réhabilitation
d’une œuvre - quasi mythique - du patrimoine rémois !
Pluridisciplinarité et épreuve de bac
Le projet de rénovation du Luchrone revêt plusieurs dimensions pédagogiques : il est à la fois
pluridisciplinaire et pluritechnologique. Les professeurs de lettres, d’art ou encore de langue apportent
leur concours aux professeurs des matières techniques. Plusieurs sections travaillent sur le projet : la
filière scientifique, filière électrotechnique, CAP maintenance des bâtiments des collectivités, bac pro
étude et définition de produits industriels mais aussi soudure, usinage, etc.
Le projet du Luchrone fera d’ailleurs l’objet d’un sujet de Bac pour la session 2016 pour les élèves de
terminale technologique sciences et technologies de l'industrie et du développement durable. Ce
partenariat fructueux entre collectivité et établissement scolaire fait écho à l’histoire du Luchrone. En
1989, le lycée Val-de-Murigny ainsi que des élèves de l’IUT ont été acteurs de la conception et de la
construction de l’œuvre.
Des critères à prendre en compte pour l’implantation
Après les vacances estivales, de nouvelles classes travailleront pour achever l’œuvre à l’automne,
avant d’envisager la future réimplantation du Luchrone dans l’espace public. La volonté d’Arnaud
Robinet, député-maire de Reims et de Pascal Labelle, adjoint au maire délégué à la culture et au
patrimoine, est d’impliquer les habitants dans le choix de son emplacement futur. Les lieux optionnels
soumis au vote lors de cette concertation devront répondre à plusieurs critères.
Esthétique tout d’abord, pour que l’œuvre soit vue par un grand nombre de personnes, dans un
espace dégagé. Technique et sécuritaire ensuite, pour permettre la création d’un local technique et
faciliter l’alimentation électrique. Plusieurs entreprises mécènes se sont déjà portées candidates pour
œuvrer techniquement à cette réimplantation.
Un projet porté par le mécénat
La rénovation du Luchrone, comme tant d’autres projets de valorisation du patrimoine rémois (remise
en eau de la fontaine Subé, restauration de l’église Saint-Maurice…), est rendue possible grâce au
concours du mécénat. Le lycée Saint-Jean-Baptiste-de La Salle, qui porte le projet de rénovation,
compte déjà une quinzaine d’entreprises mécènes. L’association Prisme (Projets rémois, réalisations
et initiative de sensibilisation du mécénat d'entreprise) est également partenaire de la rénovation. Le
mécénat s’inscrit durablement dans l’ADN de la ville de Reims. La Mission mécénat, créée en 2010,
est d’ailleurs la première du genre en France !
Une œuvre monumentale
Le Luchrone rémois baptisé « La Coquille » est une œuvre de l’ingénieur-sculpteur Alain Le Boucher,
qui associe métal et lumière. Cette structure a été réalisée en acier et dispose d’un système
d’éclairage qui s’anime selon des variables données. Il a été installé en 1989 grâce au soutien
financier de la ville de Reims, du Centre national art et technologie de Reims, du cercle de mécènes
aujourd’hui devenu Prisme et du Conseil supérieur du mécénat. A noter que la ville de Bourges
dispose également d’une œuvre de la série des Luchrones.
› Hauteur totale 6 mètres
› Diamètre 4 mètres
› 2,5 tonnes
› 324 ampoules
› 670 barres métalliques pour sa structure
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