Le Télégramme - Vie Libre, section du Pays de Vannes et d`Auray

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Article publié le 28/10/2008
JEAN-GUÉHENNO. SOIRÉE
PRÉVENTION CONTRE
L’ALCOOLISME
Pour la seconde année, une soirée rencontre-débat était organisée, mercredi
au lycée Guéhenno, sur le thème de la consommation d’alcool.
C’est avec émotion que Jacqueline Chazé a raconté, mercredi soir, cinq
années de sa vie, qu’elle estime « perdues ». Car pour celle, qui est aujourd’hui
la présidente de l’association Vie libre du pays de Vannes, « l’alcool est un
enfer, le choix entre la vie et la mort ».
200 lycéens présents
Environ 200 jeunes internes du lycée Jean-Guéhenno étaient réunis dans
l’amphithéâtre pour écouter trois témoignages. Des témoignages qui montrent
que ce problème touche aussi bien des jeunes que des adultes ayant a priori
une situation stable. Pour Ronan, 29 ans, l’engrenage a commencé vers 15
ans, âge des premiers verres d’alcool, accompagnés de cigarettes et « pétards
». Quand il entre en apprentissage en restauration, il augmente sa
consommation, pour paraître à l’aise devant la clientèle. En fait, sa vie va
devenir « un mensonge permanent » : il faisait semblant d’aller bien.
Après deux comas éthyliques avec overdose, il dit avoir perdu la liberté de
boire « un simple verre d’alcool s’il en a envie. Idem pour les pétards ».
À gauche, Ronan, Mario Dragonne et Jacqueline
Chazé. À leur côté, les deux infirmiers Thierry
Bonraisin et Joël Duval.
La dépendance : « une maladie à part entière »
Aux côtés des trois adhérents de Vie libre, alcoolo-dépendants, étaient
présents deux infirmiers du service addictologie de l’EPSM de Saint-Avé. Ces
derniers ont ensuite posé des questions aux lycéens pour engager le débat. La
majeure partie d’entre eux déclare boire de l’alcool, de façon plus ou moins
occasionnelle. Chez certains, il y a déjà une attente précise : se détendre
après les cours, être « chaud » avant d’aller en boîte. Utiliser des substances
comme l’alcool ou des drogues pour désinhiber devient souvent un problème,
affirme alors l’un des infirmiers du service addictologie. Les lycéens ont posé
de nombreuses questions sur les répercussions sur la santé. Contact
www.vielibrevannes.org, tél. 06.32.70.40.21.
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28/10/2008 22:23