Syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson. Analyse de la Base
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Syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson. Analyse de la Base
Syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson. Analyse de la Base Nationale Pharmacovigilance. Claire Guy 1, Bénédicte Lebrun-Vignes 2, Marie-Josèphe Jean-Pastor 3 1- Centre Régional de Pharmacovigilance de Saint-Etienne 2- Centre Régional de Pharmacovigilance de La Pitié-Salpétrière, coordination de pharmacovigilance de l’Ile de France. 3- Centre Régional de Pharmacovigilance de Marseille Et le réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance (CRPV) . Introduction Gravité: 109 décès (22% Lyell et 3.4% SJS) Médicaments: Médicaments « suspects » n = 2285 Médicaments « concomitants » n = 1074 Médicaments « interaction » n =3 Nombre moyen de médicaments « suspects » par observation = 2.29 Nombre de cas notifiés: stable (~100 cas /an) Répartition par CRPV 160 140 120 100 80 60 40 20 TS ST TO SE RS RN PV RE PS PP PC PO PA PB NY NT NC MP LY MA LL LM DJ GR CN BX CF BS 0 AN -Enquête rétrospective -Extraction des cas de la Base Nationale de PV -Termes MedDRA utilisés: PT « Syndrome de Stevens Johnson » PT« nécrolyse épidermique toxique -Tous les médicaments « suspects » -Période d’étude: 01/01/2002 à 31/12/2011 409 Syndromes de Lyell 565 Syndromes de Stevens-Johnson 24 Erythème polymorphe majeur BR Matériel et Méthodes Résultats Cas retenus n = 998 900 adultes and 98 enfants 523 femmes, 473 hommes, 2 non précisés AM -Pathologies extrêmement rares mais particulièrement graves : mortalité en phase aiguë de 20 à 25 %, et de 30 à 35 % à 1 an. -Séquelles invalidantes quasi constantes. -Etiologie médicamenteuse: majorité des cas -But de l’étude: analyse descriptive de la notification des cas aux CRPV, en France, sur les 10 dernières années. Médicaments “suspects” ( ≥ 20 citations): -Analgesiques (paracétamol 107,tramadol 23) -Anti-epileptiques (lamotrigine 68, carbamazépine 46, acide valproique 22 ), -Traitement de la goutte (allopurinol 74), -AINS (ibuprofène 84, piroxicam 37, ketoprofène 27), - Antibiotiques (ceftriaxone 45, ciprofloxacine 36, pristinamycine 30, ofloxacine 27 , vancomycine 21), -Antiviraux (nevirapine 32) -Divers (tétrazépam 46, oméprazole 34) Conclusion A côté de certains médicaments « notoirement connus » pour provoquer ces toxidermies graves, d’autres doivent être discutés au cas par cas, comme le paracétamol. Des études épidémiologiques et une analyse précise, prenant en compte: la « date Index », l’existence possible d’un biais propotathique, l’association à d’autres médicaments suspects et la recherche d’une cause infectieuse, est indispensable pour vérifier l’imputabilité de ces médicaments. Une analyse comparative des scores Alden [1] / imputabilité des médicaments pourrait être réalisée, ainsi qu’un croisement des données avec REGISCAR . 1-Sassolas, B., Haddad, C., Mockenhaupt, M., Dunant, A., Liss, Y., Bork, K., Haustein, U.F., Vieluf, D., Roujeau, J.C, Le Louet, H., ‘ALDEN, an Algorithm for Assessment of Drug Causality in Stevens-Johnson Syndrome and Toxic Epidermal Necrolysis: Comparison With Case-Control Analysis’, Clin Pharmacol Ther., 2010;88, pp.60-68